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Hamza Chaoui contre Denis Coderre

Written By Unknown on Selasa, 31 Maret 2015 | 16.20

Rencontre avec l'imam Hamza Chaoui, qui met en demeure le maire Coderre de s'excuser

Exclusif - L'imam Hamza Chaoui fait parvenir une mise en demeure contre Denis Coderre lui réclamant des excuses publiques. À défaut de quoi, il entamera une poursuite en dommages et intérêts. Le maire de Montréal refuse de se rétracter.

C'est la première fois qu'Hamza Chaoui accorde une entrevue aux médias. Il affirme avoir été attaqué, et accusé injustement d'être un agent de radicalisation par des élus dont le maire de Montréal.

Aujourd'hui, le jeune imam de 29 ans décide de briser le silence. Nous l'avons rencontré dans le bureau de son avocat. « Je réfute toutes ces accusations, ces déclarations », dit-il. « Je me considère comme un agent de déradicalisation. »

« À travers mes huit années de prédication depuis 2007, je n'ai jamais tenu de propos radical. J'ai incité les jeunes à poursuivre leurs études académiques.  » — Hamza Chaoui

Coderre persiste et signe 

Dans un communiqué, Denis Codderre a fait savoir qu'il n'a « aucunement l'intention » de s'excuser pour les propos tenus au sujet de M. Chaoui. « S'il persiste et dépose une poursuite contre moi, je me défendrai devant les tribunaux », a précisé le maire.

Pourtant en janvier 2015, la Ville lui interdit d'ouvrir un centre communautaire islamique dans l'arrondissement Hochelaga-Maisonneuve, évoquant des questions de zonage. Hamza Chaoui est qualifié de controversé, voire radical.

Le maire Denis Coderre disait alors : « Nous avons affaire aujourd'hui à un agent de radicalisation, à un fomenteur de tensions sociales. »

Représenté par son avocat, Habib Rachidi, Hamza Chaoui fait parvenir une mise en demeure au maire Coderre. « Le but de cette mise en demeure est de demander que M. Coderre se rétracte et s'excuse publiquement », soutient Me Habib Rachidi, qui explique que le dossier va bien au-delà du simple cas de son client. « Est-ce qu'une personne qui a une vision des choses ou une opinion qui est différente de la grande majorité des gens peut se faire lyncher publiquement, comme l'a été M. Chaoui? », demande-t-il. « La réponse est non. »

L'imam Chaoui explique sa vision de la démocratie

« Si je représente une menace pour la sécurité publique, je ne serais pas devant vous. Je suis libre, je n'ai pas été arrêté. » — Hamza Chaoui

Nous tentons de joindre le maire Denis Coderre pour savoir ce qu'il pense de cette mise en demeure.

Hamza Chaoui a prêché dans plusieurs mosquées, dont celle de Saint-Jean-sur-Richelieu, fréquentée par Martin Couture-Rouleau, le jeune Québécois responsable de l'attentat qui a coûté la vie à l'adjudant Patrice Vincent. L'imam reconnaît l'avoir rencontré lors de ses prêches à la mosquée de Saint-Jean-sur-Richelieu, mais affirme ne pas avoir eu de contacts personnels avec lui.

Quand on lui demande s'il condamne le geste de Couture-Rouleau, l'imam répond qu'il « condamne toute forme de violence, que ce soit la torture, le bombardement ou la décapitation. ». 

L'imam Chaoui soutient avoir été utilisé

M. Chaoui croit en la charia dans les pays musulmans. Selon lui, l'islam est incompatible avec la démocratie. Cependant, il affirme qu'il « applique les lois » du Canada et que la charte lui donne le droit de s'exprimer et de critiquer le système.

Hamza Chaoui a des convictions religieuses, certes, mais il affirme ne pas être un fomenteur de tensions sociales.

« Est-ce que j'ai incité à la haine, à la violence ? La réponse est non. » — Hamza Chaoui

L'imam affirme que sa réputation et sa dignité ont été salies, et ses droits fondamentaux, bafoués. Il réclame une lettre d'excuses publiques du maire Coderre d'ici cinq jours, sinon il y aura poursuite en dommages et intérêts.

Le maire Coderre ne s'excusera pas à Hamza Chaoui


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Le Canada prolonge son engagement contre l’EI

Vote sur l'expansion en Syrie de la mission canadienne contre l'EI

La campagne de bombardement aérien du Canada en Syrie pourrait s'amorcer d'ici quelques jours, alors que les parlementaires ont adopté lundi soir la motion du gouvernement sur le prolongement de l'intervention militaire contre le groupe armé État islamique (EI).

Les conservateurs ont profité de leur majorité pour faire adopter la motion par un vote de 142 contre 129. Un seul député de l'opposition les a appuyés: l'indépendant Scott Andrew, récemment exclu des rangs libéraux.

Les néo-démocrates, les libéraux, les deux députés du Parti vert, les deux du Bloc québécois, le chef de Force et Démocratie et trois autres indépendants s'y sont opposés.

Auparavant, un amendement présenté par le NPD avait été défait.

La Défense nationale assure que les forces aériennes du pays sont prêtes à commencer les frappes dès l'adoption de la motion, mais une conseillère en communication du ministère, Ashley Lemire, a déclaré à La Presse Canadienne que « le calendrier des frappes dépend des priorités de la coalition et de l'attribution de cibles pour le Canada ».

Le premier ministre Stephen Harper s'est réjoui de l'adoption de la résolution. Même s'il a reconnu que la coalition internationale menée par les États-Unis était parvenue à freiner l'expansion territoriale de l'EI, il a affirmé que le groupe armé constitue toujours une menace mondiale.

« Nous ne pouvons pas rester en marge pendant que (l'EI) continue à lancer des appels au terrorisme contre le Canada et contre nos alliés et partenaires; nous ne pouvons pas non plus permettre à (l'EI) de se réfugier en Syrie », a-t-il déclaré par communiqué.

Au cours du débat, qui a duré toute la journée, le ministre fédéral de la Défense, Jason Kenney, a rappelé que les conservateurs n'avaient pas changé leur position. « Sans une réponse militaire concrète pour arrêter les crimes contre l'humanité, ces crimes vont continuer avec davantage de victimes », a-t-il prévenu.

Du même souffle, M. Kenney a raillé la position du Nouveau Parti démocratique (NPD) - le parti de Thomas Mulcair est farouchement opposé au volet prévoyant une intervention militaire en territoire syrien et souhaiterait voir le Canada miser plutôt sur l'aide humanitaire. « La logique du NPD est de laisser le terrain à l'État islamique pour tuer davantage de victimes et donner à ces victimes à la fin de l'aide humanitaire? Ça n'a aucun sens », a lancé le ministre aux Communes.

Un problème éthique selon le NPD

Au cours de son intervention en soirée, le chef du NPD, Thomas Mulcair a déploré à maintes reprises que l'intervention aérienne ne soit pas menée à l'initiative des Nations unies et de l'OTAN.

« C'est un sérieux problème éthique pour le Canada. Ne pas en tenir compte trahit le manque de connaissance du gouvernement au sujet d'une région qui pourrait entraîner le Canada dans un conflit pendant des décennies. Le premier ministre a dit aux Canadiens que nous avions le choix entre bombarder l'Irak et la Syrie ou de rester à l'écart. C'est un faux choix. »

M. Mulcair a aussi accusé le gouvernement de faire fi des stratèges militaires. « Les stratèges militaires nous disent qu'il faut deux choses pour qu'une mission soit couronnée de succès: il faut connaître l'objectif clair de la mission et la stratégie de retrait. Les conservateurs n'ont ni l'un, ni l'autre. Ils n'ont pas de plan. »

Le député conservateur John Duncan a accusé le NPD d'être hypocrite. « L'intervention en Afghanistan était appuyée par l'OTAN et les Nations unies, mais le NPD a quand même voté contre », a-t-il lancé.

La Syrie et Bachar Al-Assad

Pour les néo-démocrates, comme pour les libéraux d'ailleurs, le fait de mener des bombardements en Syrie équivaudrait à cautionner le régime du président Bachar Al-Assad, voire à renforcer son emprise sur le pouvoir.

Le chef du Parti libéral, Justin Trudeau, l'a rappelé lors de sa prise de parole à la Chambre des communes en fin d'après-midi, lundi.

« Nous ne pouvons pas apporter notre soutien à une mission qui pourrait très bien aboutir à une plus grande consolidation du pouvoir d'Assad en Syrie », a-t-il plaidé.

« L'État islamique doit être confronté. Là-dessus, nous sommes tous d'accord. Là où nos opinions divergent, c'est sur la manière dont le Canada peut intervenir afin d'être le plus efficace possible », a indiqué M. Trudeau.

Les libéraux estiment que les troupes canadiennes devraient se consacrer à la formation des forces irakiennes dans le but de combattre l'État islamique.

En octobre dernier, les troupes du premier ministre Stephen Harper avaient voté à l'unanimité en faveur de la motion initiale, qui prévoyait un déploiement de six mois et limitait le champ d'action à l'Irak.


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Le Lightning complète une saison parfaite contre le Canadien

Les faits saillants avec Guy Daoust et les échos de vestiaire avec Antoine Deshaies

Le Lightning l'a emporté 5-3 contre le Canadien lundi soir au Centre Bell pour balayer la série de cinq matchs entre les deux équipes cette saison.

Il n'y a rien à faire: le Lightning de Tampa Bay a le numéro du Canadien cette saison. Même privé de quelques éléments importants, le Lightning a fait la barbe au Tricolore.

En complétant le coup de balai, l'équipe de la Floride s'est approchée à un point du Canadien, qui trône au sommet de la section Atlantique (102-101).

Vladislav Namestnikov a dirigé l'attaque des vainqueurs, avec deux buts et une passe. Jonathan Drouin, son troisième, Nikita Kucherov et Anton Stralman, en plus d'une aide, ont été les autres contributeurs à l'attaque. Ondrej Palat a amassé deux passes, tout comme le gardien Ben Bishop! Bishop a terminé la soirée à une passe du record de la LNH pour un gardien, que possède Jeff Reese depuis 1993.

Max Pacioretty, son 37e, Jeff Petry et P.K. Subban ont fourni la réplique.

Price a subi la mitraille de 43 tirs du Lightning tandis que Bishop a été mis à l'épreuve 28 fois.

CH foudroyé

Après avoir tenu bon au premier vingt grâce au brio de Price, le Canadien a été dévoré tout rond en deuxième période. C'en était gênant, on aurait dit deux équipes de calibres différents.

Surclassé 31-13 dans les tirs, le Tricolore pouvait s'estimer chanceux de n'accuser qu'un retard de deux buts (3-1) avant la troisième.

Même Bishop avait un plaisir fou devant son filet, en ayant prêté son coucours à deux filets des siens.

Michel Therrien en a eu assez avec 10:24 à jouer et il s'est prévalu du temps d'arrrêt à sa disponibilité afin de secouer les puces de ses troupiers. Rien n'y fit. Le rouleau compresseur ne s'est pas arrêté.

L'indiscipline de Weise

À 1:24, Namestnikov avait commencé le bal en profitant d'une relance ultrarapide des visiteurs pendant que les hôtes procédaient à un changement de joueurs.

Dale Weise a par la suite écopé d'une double pénalité mineure coûteuse, la seconde pour conduite antisportive. L'entraîneur n'a pas apprécié et Weise a été cloué au banc pour le reste de la période.

Pacioretty a créé l'égalité en infériorité, à 4:24, en faisant mal paraître Bishop à l'aide d'un long tir sur réception.

Mais le Lightning a rappliqué avec la vitesse de l'éclair, à 4:57. Stralman a envoyé Drouin en échappée de la ligne bleue adverse et le jeune Québécois a mystifié Price.

Kucherov a doublé l'avance des siens avant la fin, à 18:07, en complétant la stratégie de Palat et de Namestnikov.

Sursaut d'énergie

Sûrement piqué au vif par les huées du public à l'issue de l'engagement, le CH est revenu fort.

Le défenseur Petry a fait 3-2 dès la 29e seconde du dernier vingt, à la suite de la mise au jeu remportée par Lars Eller en territoire ennemi.

Mais Namestnikov est venu refroidir les ardeurs de tout le monde en déjouant Price du côté du bloqueur, à 6:13.

Les visiteurs ont repris l'initiative jusqu'à ce que Subban ne ravive l'espoir pendant une attaque massive à 16:10.

On a alors assisté à une fin de match enlevante. Alex Galchenyuk a frappé la barre horizontale au moment où on avait retiré Price du filet.

Stralman a clôturé le débat en envoyant le disque dans le filet abandonné à 57 secondes de la fin.


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Dernières heures de négociations à Lausanne sur le nucléaire iranien

L'Iran et le groupe des pays du P5+1 accéléraient mardi le rythme de leurs négociations à l'approche de l'échéance fixée pour la conclusion d'un accord préliminaire sur le programme nucléaire de Téhéran.

Depuis près d'une semaine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne, la Russie et la Chine cherchent à sortir de l'impasse et à trouver une solution permettant à l'Iran de développer l'usage civil du nucléaire tout en l'empêchant de se doter de l'arme atomique.

Les désaccords entre Téhéran et les grandes puissances sont cependant encore nombreux, notamment sur le calendrier de la levée des sanctions qui visent la République islamique.

« Il faut que nous y arrivions », a déclaré à Reuters un diplomate occidental, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat. « Il ne nous reste que quelques heures pour parvenir à un accord-cadre, faute de quoi la tâche sera beaucoup, beaucoup plus ardue. »

Des responsables présents à Lausanne ont déclaré que les négociations sur cet accord-cadre, qui doit servir de base à un accord complet à conclure d'ici la fin juin, pourraient encore capoter. Ils se sont fixé pour objectif de trouver une solution d'ici minuit, mais il n'est pas exclu que les discussions se prolongent jusqu'à mercredi matin.

Compromis envisageable, accord insaisissable

« Il reste encore des questions difficiles », a déclaré lundi soir le secrétaire d'État américain John Kerry sur CNN. « Nous allons travailler dans la nuit et évidemment demain (mardi). Tout le monde connaît la signification de cette date ».

Les négociateurs ont effectivement discuté au cours de la nuit, mais l'annonce d'une réunion plénière des ministres des Affaires étrangères des pays représentés, à laquelle ne participera pas le Russe Sergueï Lavrov, attendu sur place dans l'après-midi, laisse entrevoir une poursuite des discussions jusqu'aux premières heures de mercredi.

L'Iran et les pays du P5+1 ont déclaré à plusieurs reprises qu'un compromis était envisageable, mais l'accord en lui-même semble insaisissable.

Les négociateurs du groupe veulent assurer en cas d'accord un « breakout time » d'une année, c'est-à-dire faire en sorte que l'Iran ne puisse être en mesure de se constituer en moins d'un an un stock de matière fissile suffisant pour produire une arme atomique.

En contrepartie de cette concession, Téhéran souhaite une levée immédiate des sanctions économiques qui visent l'Iran.

« Notre sentiment, c'est que l'heure est venue », a dit lundi un diplomate occidental proche des négociations. « Soit il y un accord, soit il n'y en a pas. Parce que si on n'a pas maintenant une espèce d'accord sur un cadre, il sera difficile d'expliquer pourquoi on l'aurait davantage le 30 juin ».

Points de friction

Ce diplomate a fait état de trois gros points de friction: la durée d'application d'un éventuel accord, le calendrier de la levée des sanctions de l'ONU et la possibilité de leur rétablissement en cas de non-respect de l'accord par Téhéran.

« On a avancé sur certains points, mais il reste essentiellement trois points difficiles, l'un concerne la période après les dix premières années - entre l'année 11 et l'année 15 - l'autre, la levée des sanctions et la troisième le snapback, c'est-à-dire les mécanismes de garantie si les engagements ne sont pas respectés », a détaillé le diplomate.

« Il semble que nous soyons d'accord sur les dix premières années, mais, du côté des Iraniens, la question de ce qui se passe après est plus difficile », a dit ce diplomate qui s'exprimait sous le sceau de l'anonymat, ajoutant n'avoir « aucune certitude sur le résultat final ».


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Atterrissage terrifiant à Halifax : les passagers ont été « très chanceux », dit le BST

Written By Unknown on Senin, 30 Maret 2015 | 16.20

Il est toujours trop tôt pour déterminer la cause de l'atterrissage en catastrophe d'un Airbus 320 d'Air Canada durant la nuit de samedi à dimanche à l'aéroport international Stanfield d'Halifax, selon les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST), qui ont fait le point dimanche soir. Un fait demeure,  une véritable tragédie a été évitée de peu.

L'avion a touché terre environ 330 mètres avant la piste d'atterrissage. Il a par la suite frappé une série d'antennes puis a continué sa course en glissant sur des centaines de mètres. Un moteur s'est décroché et l'avion a subi des « dommages importants », selon le BST. Le train d'atterrissage, le dessous des ailes et le cône du nez de l'appareil ont été arrachés. Les enquêteurs ont noté beaucoup de débris entre le site de l'impact initial et le lieu où l'appareil s'est immobilisé.

Les boîtes noires de l'appareil ont été récupérées.

Rappelons que l'avion, qui avait décollé de Toronto vers 21 h, transportait 133 passagers et cinq membres d'équipage. À 0 h 45, il s'est posé abruptement sur la piste. En glissant, il a heurté des câbles électriques, privant l'aéroport d'électricité.

Les passagers ont été « très chanceux » de s'en sortir à si bon compte, a dit Daphné Booth, enquêteuse au BST, en conférence de presse. Dimanche soir, un seul des 25 blessés restait hospitalisé.

Ce n'est que demain que les 12 à 15 enquêteurs du BST affectés à ce dossier seront tous sur place, a précisé son collègue Mike Cunningham.

« Nous sommes conscients que les "survivants" de cet accident veulent des réponses rapidement. » — Daphné Booth, enquêteuse au BST

Le BST se penchera notamment sur les raisons qui ont retardé l'atterrissage de l'avion. L'appareil a survolé l'aéroport pendant plusieurs minutes avant d'amorcer sa manoeuvre d'atterrissage. Une tempête de neige sévissait dans la région.

Les enquêteurs examineront aussi les raisons du délai de prise en charge des passagers évacués, qui sont restés de longues minutes au froid sur le tarmac avant d'être emmenés au chaud. « Je ne sais pas exactement comment s'est faite la procédure d'évacuation. Nous allons rencontrer les passagers, étudier tout ce qui s'est passé », a dit la porte-parole du BST.

Des enquêteurs de France et des spécialistes de la société Airbus doivent aussi se joindre à l'enquête.

« Une expérience troublante pour les passagers », dit Air Canada 

Plus tôt dimanche, Air Canada a précisé que 25 personnes ont été transportées à l'hôpital pour des blessures mineures. Les autres passagers et leurs familles ont été transportés dans un hôtel à proximité.

Le pilote a subi des blessures mineures. Air Canada a indiqué qu'il compte 15 ans d'expérience et connaît bien l'Airbus 320.

Le vice-président général et chef de l'exploitation du transporteur aérien Klaus Goersch a précisé en conférence de presse que les pilotes avaient longtemps survolé l'aéroport avant de décider d'atterrir en toute sécurité.  Il était sécuritaire de poser l'avion dans ces conditions météorologiques, a insisté M. Goersch, qui n'a pas voulu se prononcer sur les causes possibles de l'incident.

« Nous sommes grandement soulagés que personne n'ait été gravement blessé. Néanmoins, nous sommes pleinement conscients que cette expérience a été très troublante pour nos passagers et leur famille, ainsi que pour nos employés », a réitéré le vice-président général.

Des passagers laissés dans la neige

Le passager Denis Lavoie témoigne de ce qu'il a vécu:

« On a frappé le sol violemment. J'étais à côté du moteur. Le moteur a explosé. Il était en feu. Le moteur du côté gauche a été arraché de l'avion. Tout le monde s'est frappé devant soi. Il y a eu des nez cassés. L'avion a frappé le sol, il a remonté légèrement et frappé le sol une deuxième fois. Ensuite, on a glissé sur la piste. Il y avait des flammèches. On a glissé jusqu'au bout de la piste et l'avion s'est arrêté. » — Denis Lavoie, passager

Selon lui, un autobus est arrivé sur les lieux à 1 h 21 pour récupérer les passagers.  

Sortie de piste à l'aéroport d'Halifax : témoignage d'un passager

Lianne Clark, une autre passagère, affirme que quelques personnes étaient ensanglantées. Le pire, selon elle, c'est que les passagers ont attendu dans la neige durant environ une heure. Les gens gelaient et se demandaient pourquoi personne ne venait les aider, ajoute-t-elle.

Les passagers ont eu froid. Certains revenaient d'une destination soleil et portaient des vêtements d'été, alors que d'autres étaient déchaussés. Ils remercient d'ailleurs les policiers et les pompiers qui leur ont donné leur propre manteau.

Laurie Bolland, une passagère, dit que la journée a été longue et qu'elle est heureuse d'être vivante.

Randy Hall, qui se trouvait aussi dans l'avion, affirme que l'appareil a tourné autour de l'aéroport pendant une demi-heure avant d'atterrir. Lors de la descente, dit-il, il a vu un éclat de lumière.

Les autorités enquêtent

Le Bureau de la sécurité des transports (BST) a entamé son enquête. Air Canada affirme qu'elle « collaborera pleinement avec les autorités ».

La ministre des Transports du Canada, Lisa Raitt, dit avoir hâte de connaître les conclusions des enquêteurs.

« Nous remercions les premiers répondants pour leur action rapide et déterminante. Transports Canada continue de surveiller la situation, et le BST est sur les lieux. Je comprends que l'aéroport va réviser sa réponse à l'incident. J'ai hâte d'en voir les résultats. Nous allons laisser les autorités appropriées déterminer les causes de cet incident », affirme la ministre Raitt.

Inhabituelles, les sorties de piste? Pas autant qu'on pourrait le croire, comme l'explique Mathieu Dion.


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Les droits d'Arthur Porter pourraient avoir été violés, selon l'ONU

Un rapport des Nations unies semble confirmer qu'Arthur Porter, l'ex-directeur du Centre de santé de l'université McGill (CUSM), est détenu au Panama dans des conditions qui mettent sa santé et sa sécurité en péril.

Arthur Porter a été arrêté le 27 mai 2013 à l'aéroport du Panama, alors qu'il était en transit entre les Bahamas et l'île Saint-Christophe, grâce à un mandat d'arrêt du Canada. Il est accusé d'avoir accepté 22,5 millions de dollars en pots-de-vin pour donner le contrat de construction du nouveau CUSM à la firme d'ingénierie SNC-Lavalin.

Il a toujours soutenu qu'il avait été arrêté illégalement, car il voyageait avec un passeport diplomatique. Il a contesté la demande d'extradition du Canada et s'est plaint aux Nations Unies que ses droits avaient été violés.

Le commissaire spécial des Nations unies sur la torture, Juan Mendez, a écrit plus tôt ce mois-ci que le Panama n'a pas répondu à ses questions et conclut donc qu'il est possible que les droits d'Arthur Porter aient été violés.

Le Panama garderait M. Porter dans des conditions dégradantes et inhumaines et lui refuserait l'accès à des soins médicaux, rapporte M. Mendez, qui n'a pas rencontré Arthur Porter sur place.

Une extradition retardée

En réponse aux questions posées par nos collègues de la CBC, les autorités panaméennes affirment qu'elles ont fourni des informations supplémentaires aux Nations unies en février, et que ces informations font actuellement l'objet d'une enquête.

Le Panama affirme aussi qu'Arthur Porter a lui-même refusé à plusieurs reprises, et même par écrit, d'être transféré dans un hôpital public pour recevoir un diagnostic et des soins médicaux.

Son avocat en Grande-Bretagne, John Jones, réplique que c'est le Canada qui a refusé qu'Arthur Porter soit transféré dans un hôpital, de crainte qu'il ne s'évade.

« Je crois que le Canada serait heureux qu'il meure en prison au Panama, emportant avec lui les secrets qu'il pourrait avoir gardés du temps où il était au Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité. » — John Jones, avocat britannique d'Arthur Porter

Son extradition vers le Canada est retardée parce qu'Arthur Porter a présenté quatre habeas corpus différents devant la Cour suprême du Panama. Le processus suit son cours.

De son côté, Arthur Porter, qui est oncologiste, s'est diagnostiqué un cancer du poumon en décembre 2012.

Pendant sa détention au Panama, il s'est soigné avec un médicament qui lui était apporté en prison par sa famille. Il se croyait en rémission, mais affirme aujourd'hui à nos collègues de la CBC que son cancer s'est répandu et qu'il est très agressif.

Quand on lui demande pourquoi il refuse d'être extradé au Canada, où il pourrait recevoir des soins médicaux, Arthur Porter répond qu'il ne croit pas qu'il pourrait y avoir un procès juste et équitable, si bien qu'il entend continuer à contester son extradition.

« Pourquoi pas ? C'est dans mes droits. Bien sûr que je vais me battre. Je ne veux pas me laisser faire alors que les dés sont déjà pipés. » — Arthur Porter


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Course à la direction du PQ : pas de tir groupé contre Péladeau au deuxième débat

Le reportage d'Hugo Lavallée

Les cinq candidats à la direction du Parti québécois se sont affrontés dimanche sur les thèmes de la santé, des services sociaux et de l'environnement au deuxième débat officiel organisé par la formation. Le candidat favori dans les sondages, Pierre Karl Péladeau, a subi moins d'attaques de la part de ses adversaires que lors du premier débat.

Réunis au Cégep de Sherbrooke, Alexandre Cloutier, Martine Ouellet, Pierre Karl Péladeau, Bernard Drainville et Pierre Céré tentaient de se démarquer dans cette course à la succession de Pauline Marois.

Sur plusieurs sujets, les positions des candidats convergent.


Améliorer l'accès aux soins de santé

Dans le domaine de la santé, les candidats s'entendent sur plusieurs points : limiter la place du privé, favoriser la prévention, améliorer l'accès aux services de première ligne et défendre le champ de compétence du Québec face à Ottawa.

Certains, comme Bernard Drainvile, ont dit vouloir plus de superinfirmières; d'autres, notamment Martine Ouellet, veulent améliorer l'accès aux CLSC et augmenter le nombre d'infirmières dans les soins de première ligne.

Alexandre Cloutier a dit vouloir mettre l'accent sur le dossier informatique. Pour sa part, Pierre Karl Péladeau dit ne pas vouloir de « tutelle » de la part d'Ottawa. Pierre Céré affirme vouloir consulter les travailleurs de la santé pour « reconstruire » le système.

Il y a eu peu de prises de bec entre les candidats. Martine Ouellet a noté que la position de Pierre Karl Péladeau avait évolué - lui qui prônait une plus grande concurrence entre le privé et le public - et lui a demandé s'il était d'accord pour qu'il y ait moins de privé en santé.

« C'est une question qu'il faudra regarder », a répondu M. Péladeau. « Mais une chose est sûre, je ne suis pas pour plus de privé en santé », dit-il.


Divergences au sujet du pétrole

La question de l'exploitation et du transport du pétrole a aussi retenu l'attention. Tous les candidats, sauf Pierre Karl Péladeau, s'opposent au projet de pipeline Énergie Est de TransCanada, qui doit transporter du pétrole albertain jusqu'au Nouveau-Brunswick en traversant le Québec notamment.

M. Péladeau a par ailleurs déclaré que le pétrole est un atout majeur pour la souveraineté. Il a cité l'exemple de la Norvège qui s'est constitué un fonds souverain avec cette ressource. « On ne peut mettre de côté [cette option] » pour un Québec souverain, selon lui. Toutefois, il faut tenir compte de l'acceptabilité sociale pour tout projet, a-t-il soutenu, précisant miser sur une consultation.

Martine Ouellet désire protéger l'ensemble de l'île d'Anticosti. « Il faut arrêter les travaux et faire un BAPE pour l'ensemble de l'île », parce que, dit-elle, la prochaine étape des travaux sera celle des forages comportant de la fracturation hydraulique. 

Alexandre Cloutier et Pierre Céré se sont quant à eux opposés à l'exploitation du pétrole de schiste sur l'île d'Anticosti.

Pour sa part, Bernard Drainville ne ferme pas la porte à l'exploitation de cette ressource, dans l'optique où elle peut faire partie d'une transition graduelle vers les énergies renouvelables.

Péladeau fait acte d'humilité

En concluant le débat, M. Péladeau a affirmé qu'il avait sous-estimé les exigences de la vie publique. « Cette campagne est exigeante mais comporte son lot de découvertes et d'enrichissements », a-t-il dit.

Il a affirmé dans sa déclaration de clôture vouloir faire une « confidence » aux Québécois. « Je ne croyais pas que la vie publique pouvait être aussi exigeante. Je le vois bien depuis que je suis député de Saint-Jérôme. »

Plus tôt ce mois-ci, M. Péladeau s'était excusé pour avoir tenu des propos sur l'impact électoral de la démographie et de l'immigration et l'urgence de réaliser le projet souverainiste, lors d'un débat non officiel à Québec.

Semblant faire allusion à cette controverse, Pierre Céré a quant à lui lancé un appel pour que le PQ cesse son « ethnocentrisme ». En point de presse, ce dernier a aussi souligné qu'aucun candidat n'a abordé le thème de la grève étudiante qui a cours en ce moment.

Quelque 500 personnes assistaient au débat. La joute était animée par Gilles Gougeon.

Le premier débat le 11 mars à Trois-Rivières portait sur l'économie. À cette occasion, le ton entre les aspirants-chefs avait été courtois. Pierre Karl Péladeau, perçu comme le meneur dans cette course, avait été la cible de quelques attaques de ses adversaires.

Trois autres débats auront lieu : le 16 avril à Québec, le 3 mai à Rimouski et le 7 mai à Montréal.


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« On songe à délaisser la médecine familiale »

Campagne de photos aux slogans-chocs, manifestation avec sarraus et stéthoscopes, lancement du mouvement #objection20 sur les réseaux sociaux : les étudiants des quatre facultés de médecine du Québec se mobilisent aujourd'hui contre le projet de loi 20 pour défendre ce qu'ils disent être l'avenir de leur pratique.

Les étudiants en médecine de l'Université de Montréal ont été les premiers à se prononcer il y a trois semaines pour une journée de débrayage le 30 mars. Les étudiants de l'Université de Sherbrooke, de l'Université McGill et de l'Université Laval ont emboîté le pas.

Ils craignent que le projet de loi 20 soit adopté tel quel, faisant fi des critiques formulées en commission parlementaire. Le projet de loi oblige notamment les médecins de famille à voir un nombre minimum de patients.

« Rendre la relation médecin-patients calculable, ça va contre les valeurs qui nous sont enseignées », explique la présidente de l'Association des étudiants en médecine de l'Université de Montréal (AÉÉMUM), Ariane Veilleux Carpentier.

« On pense qu'il y aura moins d'applications en médecine familiale et certains étudiants pourraient carrément quitter la province », s'inquiète Jessica Ruel-Laliberté, présidente du Regroupement des étudiants en médecine de l'Université Laval (RÉMUL).

Les étudiants en médecine prévoient manifester lundi à Québec. Des autobus partiront de Montréal, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay. Une marche débutera à 11 h et se rendra devant l'Assemblée nationale. L'itinéraire a été remis aux policiers.

En plus des cours, certains étudiants manqueront leur externat en milieu hospitalier. « Cette journée de débrayage a des impacts pour nous et nos patients parce qu'à l'externat on fait partie de l'équipe médicale. Ça nous fait un pincement au cœur, mais on se dit que ce projet pourrait faire du tort à nos patients à long terme », explique Andrée-Anne Duchesneau, étudiante à l'Université de Montréal.

« On sacrifie une journée pour une vision à long terme. » — Andrée-Anne Duchesneau, étudiante en médecine à l'Université de Montréal (externe junior)

Regroupement historique

« Nous vivons un moment historique. Pour la première fois, les quatre associations de médecine du Québec se rassembleront. En 2012, des associations s'étaient prononcées contre les hausses [des droits de scolarité], mais ce n'était pas un mouvement à l'unisson », explique le président de la Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ), Serge Keverian.

Les partisans de la campagne #objection20 se distancient toutefois du large mouvement de grève étudiant Printemps 2015 dans le but d'éviter de diluer leur message. Les étudiants soutiennent cependant que leur cause peut être vue comme un symbole fort des mesures d'austérité.

« Je crois que le projet de loi 20 s'inscrit de façon entière dans le débat de l'austérité, parce que si on pense d'un point de vue santé publique, toutes les composantes du filet social sont interreliées. Si on s'attaque à l'éducation, on s'attaque ultimement à la santé. Donc je pense que les médecins doivent se sentir solidaires face aux luttes des autres groupes aussi », explique Christophe Tra, externe à l'Université de Montréal.

« Nos études sont extrêmement exigeantes, ajoute Emma Glaser. On a fait énormément de travail pour que les gens viennent. Les étudiants en médecine comprennent que le projet de loi 20 est la symbolique extrême de cette logique d'efficacité et de productivité du gouvernement. »

Mobilisation sur les réseaux sociaux

Pour marquer le coup, les étudiants ont eu l'idée d'illustrer les différentes préoccupations des étudiants à l'aide de photographies. Des étudiants des autres facultés ont repris le concept et envoyé les photos à l'AÉÉMUM, qui a créé une page Facebook baptisée « Les étudiants en médecine photogéniques contre le projet de loi 20 ».

« Certaines personnes ont centré leurs prises de position sur la fertilité, [...] sur l'avortement... toutes sortes de décisions qui viennent du projet de loi 20 que les gens ne connaissent pas nécessairement », explique Béatrice Voizard, étudiante en médecine à l'Université de Montréal.

Des médecins plus accessibles, mais à quel prix?

Selon les étudiants, les médecins traiteront peut-être davantage de patients si le projet de loi 20 est adopté, mais les plus vulnérables ne seront pas mieux servis pour autant.

« Donner une pilule à un patient en 5 minutes, c'est le guérir pour une journée. Prendre le temps de lui expliquer sa maladie, c'est le guérir pour la vie », souligne Gabriel Dion, qui étudie la médecine à l'Université de Montréal.

« Les médecins vont se bâtir une clientèle pour atteindre des cibles spécifiques et très comptables », déplore l'un de ses camarades, Philippe Giguère.

Vote à l'Université de Montréal (10 mars)
  • Taux de participation : 111 sur 1400 étudiants
  • Résultat : 100 % pour

Vote à l'Université McGill (17 mars)

  • Taux de participation : 96 sur 734 étudiants
  • Résultat : 80 % pour

Vote à l'Université de Sherbrooke (17 mars)

  • Taux de participation : 200 sur 830 étudiants
  • Résultat : 100 % pour

Vote à l'Université Laval (27 mars)

  • Taux de participation : 700 sur 1000 étudiants
  • Résultat : 79 % en faveur

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La manifestation de Pegida à Montréal annulée

Written By Unknown on Minggu, 29 Maret 2015 | 16.20

Pascal Robidas était sur place

La manifestation que le groupe antimusulman Pegida désirait tenir samedi à Montréal n'a finalement pas eu lieu.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a indiqué sur Twitter en fin d'après-midi que les quelques militants à s'être déplacés avaient rapidement quitté les lieux où devait se tenir le rassemblement, dans le secteur du Petit Maghreb.

En revanche, les groupes de gauche qui s'étaient réunis pour dénoncer Pegida se sont présentés en grand nombre.

De plus, les participants de la manifestation contre l'austérité, qui se tenait plus au sud dans les rues de Montréal, les ont rejoints en fin de journée.

Un groupe fortement contesté

Au cours des derniers jours, des politiciens, des syndicats et des groupes communautaires s'étaient opposés à la venue de Pegida au Québec.

Plus tôt cette semaine, les parlementaires de l'Assemblée nationale ont adopté à l'unanimité une motion pour manifester leur profonde préoccupation à l'égard du groupe Pegida Québec.

Le maire de Montréal Denis Coderre a aussi condamné l'action du groupe.

« Le groupe Pegida n'est pas le bienvenu à Montréal. Des groupes de ce genre n'ont pas leur place ici. Tout extrémisme est inacceptable » — Denis Coderre, maire de Montréal

Par voie de communiqué, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) a également dénoncé la tenue de l'événement de Pegida, un groupe qu'il considère « raciste » et « dont le discours à l'égard des communautés musulmanes est extrêmement inquiétant, voire haineux ».

« Pegida sème la peur et attise les craintes non pas à l'endroit des extrémistes dangereux, mais plutôt à l'égard de communautés qui représentent une richesse pour le Québec », écrit-il.

À lire et à écouter :

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La FEUQ perd les 40 000 membres de la FAÉCUM

Quelque 40 000 étudiants de l'Université de Montréal réunis au sein de la FAÉCUM se sont prononcés samedi en faveur d'une désaffiliation à la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), qui perd ainsi le tiers de ses membres.

En entrevue à RDI, le président de la FAÉCUM, Vincent Fournier Gosselin, a expliqué que les membres ont choisi de se désaffilier de la FEUQ parce qu'ils constataient une baisse de son efficacité politique et de sa représentativité.

Il doute par ailleurs que les 83 associations étudiantes de la FAÉCUM aient un intérêt marqué à se rallier à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ).

En revanche, la Fédération envisage de mettre sur pied une autre entité.

« Présentement, les délégués sont en train de discuter de la possibilité de participer à la création d'une nouvelle organisation nationale, a-t-il expliqué. Il y a un comité qui sera formé pour recevoir les propositions et pour évaluer les volontés des membres. Donc, dans les prochaines semaines, on colligera ce qu'ils veulent au plan de leur représentation. Une fois que ce sera fait, on pourra aller voir les autres associations étudiantes au Québec pour en discuter avec elles ».

Guerre de chiffres

Peu après l'annonce de la désaffiliation de la FAÉCUM, la porte-parole de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), Camille Godbout, a annoncé sur Twitter être maintenant « l'association étudiante nationale la plus importante au Québec avec 80 000 membres ». Joint par téléphone, son attaché de presse Justin Arcand a même avancé que ce nombre était supérieur à 82 000.

Or, la FEUQ affirme qu'elle représente toujours 85 000 membres.

La confusion viendrait peut-être du fait que la majorité des membres de l'Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM, l'ADEESE, ont voté récemment pour que leur affiliation à la FEUQ ne soit pas renouvelée au mois de mai.

Créée dans la foulée du dégel des droits de scolarité en 1989, la FEUQ ne représente que des étudiants universitaires, tandis que l'ASSÉ, qui a vu le jour en 2001, ouvre ses portes aux associations étudiantes universitaires et collégiales.

La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) regroupe quant à elle 65 000 étudiants.


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Brian Jean élu nouveau chef du parti Wildrose en Alberta

L'opposition officielle en Alberta a choisi l'ancien député fédéral de Fort McMurray-Athabasca Brian Jean comme nouveau chef samedi soir.

L'avocat de 52 ans a remporté la faveur des membres du parti Wildrose avec 4792 voix (soit 55 %) devant Drew Barnes, qui obtient 3502 votes, et Linda Osinchuk avec 444 voix. Le taux de participation s'est élevé à 34,5 %.

Celui qui fut député à Ottawa de 2004 à 2014 succède ainsi à Danielle Smith, qui a quitté le parti en décembre dernier pour rejoindre les rangs du Parti progressiste-conservateur, emmenant huit autres députés du Wildrose dans sa défection. 

L'ancienne chef du Wildrose a par ailleurs perdu, samedi, la course à l'investiture conservatrice dans la circonscription de Highwood face à Carrie Fischer.

Depuis lors, l'intérim était assuré par Heather Forsyth, qui avait précisé ne pas vouloir conserver ce poste. Le parti, qui ne compte plus que cinq députés sur 87 à l'Assemblée législative, avait initialement prévu d'élire son nouveau chef en juin, mais les rumeurs de plus en plus insistantes d'élections anticipées dans la province ont précipité le scrutin.

Brian Jean avait quitté son poste de député fédéral en janvier 2014. Le député expliquait alors vouloir passer plus de temps avec sa famille en Alberta.

Pour consulter le graphique sur un appareil mobile, cliquez ici.


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Un avion rate son atterrissage à Halifax

Un Airbus 320 d'Air Canada en provenance de Toronto a fait une sortie de piste à l'aéroport international Stanfield d'Halifax. Une vingtaine de personnes ont été blessées.

Air Canada affirme que 23 personnes ont été transportées à l'hôpital. « On parle de blessures mineures », a indiqué Peter Spurway, porte-parole de l'aéroport. Les autres passagers et leurs familles ont été transportés dans un hôtel à proximité. 

Le vol 624, qui transportait 133 passagers et cinq membres d'équipage, a raté son atterrissage vers 0 h 43, heure locale, pour une raison toujours inconnue. On sait cependant qu'une tempête frappait la région au moment de l'accident. Des enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports sont chargés de l'enquête. 

Une coupure générale de courant a touché l'aéroport au moment de l'accident, mais les autorités ne peuvent confirmer pour l'instant si les deux évènements sont liés. 

Le courant est maintenant rétabli, mais l'aéroport est toujours fermé.

Dans un communiqué, Air Canada affirme qu'elle « collaborera pleinement avec les autorités dans leur enquête ».

 


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Lobbyisme au Québec : revoir les règles du jeu

Written By Unknown on Sabtu, 28 Maret 2015 | 16.20

Lorsqu'un organisme à but non lucratif écrit à un sous-ministre ou lance un appel au grand public, s'agit-il de lobbyisme? La question fait débat, à l'approche du dépôt d'un projet de loi, ce printemps, pour réviser la Loi sur la transparence et l'éthique en matière de lobbyisme.

Lobbyiste et fier de l'être. Attablé à l'auberge Louis-Hébert, près du Parlement de Québec, André Légaré, 65 ans, considère que « c'est un des plus beaux métiers du monde, sûrement le plus vieux métier, parce que de tout temps, tout le monde a cherché à convaincre quelqu'un de quelque chose. »  

Mais l'image des jeux obscurs d'influence perdure. Lorsqu'il était conseiller politique en 2008, au cabinet de la vice-première ministre Nathalie Normandeau, Michel Binette a rencontré des ingénieurs qui tentaient de l'influencer, pour obtenir des subventions dans des projets d'infrastructures municipales. « Mais ils disaient : "Nous, on n'est pas des lobbyistes". »

Maintenant, les titulaires de charge publique ont davantage le réflexe de demander aux personnes qui les sollicitent si elles sont bien inscrites au registre des lobbyistes. Le nombre d'inscriptions a d'ailleurs bondi dans les deux dernières années.

Pour voir ce graphique sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Aujourd'hui, Michel Binette est lobbyiste pour l'Association canadienne du ciment. Il constate qu'il n'est plus possible de payer une bière à ses anciens collègues fonctionnaires. Lorsqu'il a rendez-vous avec une sous-ministre à 8 h, et qu'il l'invite à déjeuner « pour être poli », elle refuse et propose la rencontre à son bureau. Une méfiance - ou une plus grande rigueur - s'est installée.

Inscrire ou non les OSBL au registre des lobbyistes

Qu'en est-il des organismes sans but lucratif (OSBL), qui, eux aussi, contactent les élus ou fonctionnaires dans le but d'influencer leurs décisions? Dans les autres provinces canadiennes, excepté au Manitoba, ils sont tenus d'inscrire leurs activités de lobbyisme dans un registre. Même chose au fédéral. Mais au Québec, la question est loin d'être réglée.

Le président de l'Association québécoise des lobbyistes, Mathieu Santerre, croit que les OSBL devraient être inscrits au registre. Pour en savoir plus sur sa position, écoutez l'extrait ci-dessous.

« De nombreuses activités d'influence de la part d'organismes sans but lucratif passent complètement sous le radar, et, dans une optique d'équité tout simplement, on croit qu'il devrait y avoir un réajustement, parce que là visiblement il y a beaucoup d'obligations d'un côté et relativement peu de l'autre. » — Mathieu Santerre, président de l'Association québécoise des lobbyistes

Pour écouter cet extrait sur votre appareil mobile, cliquez ici

Mais les organismes à but non lucratif, du plus petit au plus grand, s'opposent vivement à cette idée. Une lettre avec plus de 1100 signatures, dont celles de 680 organisations, a été déposée le 16 mars au bureau du ministre Jean-Marc Fournier, responsable de l'Accès à l'information et de la Réforme des institutions démocratiques.

Ils estiment agir déjà en toute transparence et ne veulent pas alourdir leurs tâches administratives. L'AQL reconnaît que la procédure d'inscription au registre est coûteuse et laborieuse. « Sur le plan informatique, le registre est une calamité », tonne le président Mathieu Santerre.

Le directeur général de Nature Québec, Christian Simard (à gauche). Photo : Myriam Fimbry

Les OSBL disent aussi qu'ils défendent des causes d'intérêt public, contrairement à ceux qui agissent pour le compte d'une industrie, d'entreprises ou d'intérêts privés. Le directeur général de Nature Québec, Christian Simard, est de cet avis. Pour connaître sa position, écoutez l'extrait ci-dessous.

« Est-ce la fin du monde qu'on aurait à s'inscrire au registre des lobbyistes? Ce n'est pas la fin du monde en soi. Mais c'est l'amalgame qu'on fait : "ah, vous savez, un lobbyiste vert ou le lobbyiste de Rio Tinto ou le lobbyiste de TransCanada, c'est pareil". » — Christian Simard, directeur général de Nature Québec:

Pour écouter cet extrait sur votre appareil mobile, cliquez ici

Le reportage de Myriam Fimbry est diffusé le 29 mars à l'émission Désautels le dimanche sur ICI Radio-Canada Première.

Les OSBL devraient-ils être tenus de s'inscrire au registre des lobbyistes? Faites-nous part de vos commentaires ci-dessous.


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Manifestation à Québec : l'étudiante blessée envisage une poursuite

Naomie Trudeau-Tremblay raconte sa version des événements.

La mère de la jeune femme blessée lors de la manifestation de jeudi soir à Québec songe à poursuivre le policier ou la policière qui a tiré un projectile presque à bout portant sur sa fille.

Naomie Trudeau-Tremblay, 18 ans, a reçu un morceau de cartouche de gaz lacrymogène en plein visage lors de la manifestation, qui a tourné par moments à l'affrontement avec les forces de l'ordre. En entrevue à 24/60, l'étudiante dit qu'elle n'était pas armée et qu'elle n'a pas touché aux policiers.

« Je n'engendrais pas de violence, eux en ont engendré. » — Naomie Trudeau-Tremblay

L'étudiante, qui fréquente le Cégep Garneau, à Québec, a été blessée à la bouche. Elle s'en tire avec une ecchymose qui sera apparente pendant plusieurs semaines. Elle dit qu'elle connaissait les risques d'une manifestation, qu'elle « savait que les policiers auraient des matraques », mais qu'elle n'avait pas pensé que « ça allait jusqu'à viser le visage d'une personne pour lancer un projectile ».

La mère de Naomie Trudeau-Tremblay, Catherine Tremblay, dit qu'elle entend poursuivre la personne responsable de la blessure de sa fille. Mme Tremblay ne s'explique pas le geste du policier ou de la policière, ni la raison pour laquelle un projectile a été tiré d'aussi près.

« Ça me bouleverse énormément de voir que c'est aussi près [...] Il n'y a même pas un mètre entre elle et le gun! » — Catherine Tremblay, la mère de Naomie

« Je suis en colère, comme ma fille [...] J'ai vraiment l'impression que c'est une personne qui manquait de jugement », lance-t-elle à l'endroit du policier.

« On a son matricule »

Au lendemain de la manifestation, Naomie Trudeau-Tremblay paraît encore sous le choc. « J'ai beaucoup cherché mon air [...] J'ai perdu connaissance », raconte-t-elle.

La jeune étudiante déplore l'usage excessif de la force de la part des policiers. « Je suis en colère. Je suis triste [...] Je trouve ça plate qu'il y ait autant de brutalité policière dans les manifestations », dit-elle.

Naomie Trudeau-Tremblay dit être en mesure d'identifier le policier ou la policière qui a tiré le projectile. « On a son matricule », assure-t-elle.

Entre-temps, un citoyen a déposé une plainte en déontologie dans ce dossier.

L'étudiante avait également manifesté mardi à Québec. Elle fait partie des 274 personnes qui ont reçu un constat d'infraction pour manifestation illégale.

Lise Thériault « troublée »

La ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, a réagi vendredi matin à l'intervention policière de jeudi et aux images qui circulent depuis plusieurs heures sur les médias sociaux.

« J'avoue que je me sens très troublée par ces images-là. Il y a [...] matière à questionnement sur les interventions policières. Vous comprendrez que j'ai demandé un état de la situation », a-t-elle affirmé.

La police se défend

De son côté, le directeur des communications du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), François Moisan, assure que le protocole de contrôle de foule a été respecté lors de la manifestation de jeudi.

Il tient à préciser qu'une enquête est présentement en cours sur l'incident. « Il est un peu tôt pour commenter ce qui s'est passé hier. Par contre, je peux vous assurer que c'est certain qu'on va regarder ça », dit François Moisan.

« Avant d'aller plus à fond sur une analyse précise, il faut que ce soit fait par les gens qui sont des spécialistes là-dedans chez nous, puis c'est sûr que cette analyse-là est faite », ajoute-t-il. François Moisan refuse de préciser à quoi s'expose le policier ou la policière.

De son côté, l'analyste en Affaires policières Stéphane Berthomet s'étonne du comportement du policier qui a tiré. « Cet armement-là, il est utilisé pour disperser des gens qui sont agressifs, qui représentent un danger ». Or, Naomie n'était pas agressive et ne représentait pas de danger au moment où elle a été ciblée, analyse-t-il.

M. Berthomet évalue par ailleurs que d'autres manifestants cherchaient à faire dégénérer la situation. « Pour autant, ce qu'on demande aux policiers, même si c'est difficile, c'est de faire preuve de professionnalisme. »

Une enquête criminelle?

Alain Arsenault, l'avocat qui défend un étudiant ayant perdu l'usage d'un œil après avoir été atteint d'une grenade assourdissante en 2012 à Montréal lors d'une manifestation, émet de sérieux doutes quant à la possibilité que l'incident de Québec débouche sur une enquête criminelle.

« On n'a pas les moyens pour véritablement faire une enquête de nature criminelle contre des policiers pour avoir agi de la sorte », déplore-t-il.

S'il est déclaré fautif en vertu du Code de déontologie des policiers, l'agent ou l'agente qui a tiré hier soir s'expose à une suspension de quelques jours ou de quelques semaines, selon Alain Arsenault.

« Tout à fait scandaleux », dit l'ASSE

L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) déplore la façon dont les choses ont tourné lors de la manifestation de jeudi contre l'austérité. « On a vu des démonstrations de forces policières vraiment abruptes », dénonce Camille Godbout, porte-parole de l'ASSE.

Les autorités doivent revoir la façon dont elles se comportent à l'égard des gens qui sortent dans les rues pour aller défendre leurs idéaux, ajoute-t-elle.

« On va continuer de dénoncer ces agissements-là. Pour nous, c'est tout à fait scandaleux que lorsque des gens se retrouvent dans la rue pour défendre leurs idées, on les attaque de la sorte », affirme Camille Godbout.

L'intervention policière en images (Huffington Post)

Le modèle québécois de contrôle de foule

L'intervention de jeudi s'est appuyée sur le Modèle québécois de l'intervention policière en contrôle de foule qui prévoit, selon les situations, des moyens graduels d'intervention. Dans l'ordre, il permet l'utilisation « passive » du bâton, puis l'utilisation des irritants chimiques, ensuite l'utilisation « active » du bâton, et finalement les armes intermédiaires d'impact à projectiles et les armes à feu.

Rendu public en mai 2014, le rapport Ménard rappelle aux policiers qu'ils doivent prévenir la foule avant l'utilisation de gaz lacrymogènes et lui donner suffisamment de temps pour se disperser. L'utilisation par les policiers d'irritants chimiques, affirment les commissaires, doit en outre « être judicieuse et rationnelle », conformément au Modèle québécois de contrôle de foule.

Analyse de l'intervention policière ayant causé des blessures à une manifestante


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Les manifestants n’ont plus à craindre le projet de loi C-51

Exclusif - Radio-Canada a appris que le gouvernement conservateur présentera des amendements à son controversé projet de loi antiterroriste.

Les partis fédéraux avaient jusqu'à 9 h vendredi matin pour le faire, et le gouvernement a plié sur un des articles du projet de loi C-51 qui soulevait le plus de critiques.

C'est ainsi que le gouvernement assouplit sa position sur la participation à des manifestations.

Dans le projet de loi, il était spécifié ceci :

« Il est entendu que sont exclues les activités licites de défense d'une cause, de protestation, de manifestation d'un désaccord ou d'expression artistique ».

C'est le mot « licite » qui suscitait de l'inquiétude. Plusieurs estimaient que lorsqu'une manifestation est déclarée illégale, une personne s'expose à être visée par la loi antiterroriste.

Or, le gouvernement recule et enlève ce mot si controversé.

Par ailleurs, le gouvernement apportera aussi un amendement au texte pour préciser le rôle et la portée des interventions du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).

Plusieurs estimaient que les agents du SCRS auraient trop de pouvoir. Un nouvel amendement précisera que le SCRS n'aura pas de pouvoirs policiers, donc pas de pouvoirs d'arrestation.

D'autres amendements seront rendus publics la semaine prochaine.

Jusqu'à présent, le NPD a déposé 32 amendements, le PLC 10, le Bloc québécois 7 et le Parti vert, une cinquantaine.

L'étude du projet de loi, article par article, commence la semaine prochaine.


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Manifestation à Montréal : 81 personnes interpellées

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi soir dans le centre-ville de Montréal dans le cadre d'un évènement organisé par l'Association étudiante du Cégep du Vieux Montréal.

Le SPVM a déclaré la manifestation illégale dès le début, puisque l'itinéraire n'avait pas été fourni. L'atmosphère était bon enfant, mais un moment plus tendu est survenu lorsque les manifestants se sont rassemblés sur la rue Sainte-Catherine, à la hauteur du square Phillips.

Vers 21 h 15, un ordre de dispersion a été lancé. L'escouade antiémeute a été déployée. Des grenades assourdissantes ont été lancées. L'hélicoptère de la SQ survolait la manifestation. Le groupe de manifestants s'est alors disloqué en petits groupes. 

Les policiers ont interpellé 81 personnes, qui ont reçu un constat d'infraction en vertu du règlement municipal P-6. Une arrestation a aussi été confirmée pour voies de fait contre un policier.

Les organisateurs de la manifestation appelaient en particulier « le contingent féministe » à se manifester contre « l'austérité patriarcale » et contre le « contrôle » de leur corps.

Des grenades assourdissantes se font entendre

Une autre manifestation nocturne a eu lieu mardi dernier. Elle a rassemblé des milliers de personnes et entraîné des affrontements entre manifestants et policiers. Quatre arrestations sont survenues et trois personnes ont été blessées, dont un policier.

Images de la manifestation à Montréal


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Armes d'épaule : un registre québécois peu importe la décision de la Cour suprême

Written By Unknown on Jumat, 27 Maret 2015 | 16.20

Le gouvernement québécois se dotera d'un registre des armes d'épaule, peu importe la décision que rendra aujourd'hui la Cour suprême du Canada, mais la rapidité de sa mise sur pied pourrait dépendre du jugement, indique-t-on du côté de Québec.

Au ministère québécois de la Sécurité publique, l'attaché de presse de la ministre Lise Thériault - qui n'a pas voulu accorder d'entrevue avant la décision qui tombera ce matin - a affirmé que l'intention du gouvernement était d'agir rapidement.

« On s'est arrangé pour être capable de bouger le plus vite possible », a dit M. Guay en insistant néanmoins sur le fait que même si Québec a gain de cause, « on ne sait pas dans quel état seront les données ».

L'Assemblée nationale a adopté le 8 octobre dernier une motion unanime pour « exprimer clairement son intention de maintenir un registre des armes au Québec, conformément à l'approche québécoise qui préconise la prévention en s'appuyant sur l'expérience et sur la science ».

Ce même jour, après avoir plaidé sa cause devant le plus haut tribunal au pays, le procureur du gouvernement provincial affirmait que le Québec serait prêt à implanter son propre registre des armes à feu en l'espace « d'environ 45 jours ».

Me Éric Dufour avait expliqué aux journalistes que tout était en place pour une mise sur pied rapide d'un registre des armes québécois - les locaux pour le personnel étaient déjà prévus et des simulations informatiques avaient été effectuées, avait-il souligné.

L'ancien ministre péquiste de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, croit lui aussi que tout devrait se dérouler rondement une fois que le plus haut tribunal au pays aura tranché.

Le député de Verchères rappelle d'ailleurs que le gouvernement de Pauline Marois avait déposé en février 2013 un projet de loi sur l'enregistrement des armes à feu qui avait suscité l'adhésion de l'ensemble des partis représentés à l'Assemblée nationale.

La mesure législative était morte au feuilleton avec le déclenchement des élections, en mars 2014, mais le gouvernement de Philippe Couillard a désormais le loisir de s'en inspirer pour en présenter un nouveau, a-t-il fait remarquer en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne.

« Techniquement, ils pourraient partir, si tel était leur désir, de ce projet de loi », a signalé M. Bergeron à l'autre bout du fil, jeudi.

Méfiance d'Ottawa

Du côté d'Ottawa, depuis le début de cette saga, le gouvernement conservateur a exprimé à plusieurs reprises sa désapprobation face au maintien d'un registre des armes d'épaule au Québec.

Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney, a confirmé de nouveau la méfiance qu'entretient le gouvernement Harper face à ces créatures.

« Nous nous sommes toujours opposés au registre des armes de chasse, une mesure inutile et inefficace, qui n'a rien fait pour protéger les Canadiens », a-t-il déclaré par voie de communiqué, jeudi.

« Il serait hasardeux pour nos corps policiers de s'appuyer sur des informations périmées et désuètes pour mener leurs opérations », a complété M. Blaney dans la même déclaration.

Les deux partis d'opposition déplorent l'attitude d'Ottawa dans ce dossier

La porte-parole du Nouveau Parti démocratique (NPD) en matière de justice, Françoise Boivin, a accusé jeudi les troupes du premier ministre Stephen Harper d'agir comme « une gang de gros bébés ».

« Ils disent : " Moi je le veux pas, pis toi tu l'auras pas " », a-t-elle lancé en point de presse avant son entrée à la Chambre des communes, en après-midi.

« Il me semble que ça jure tellement avec le fameux discours de fédéralisme coopératif du premier ministre en 2006 à Québec. Tout ce qu'il a fait, c'est démontrer comment ils sont fermés », a ajouté Mme Boivin.

Le député libéral Stéphane Dion a pour sa part formulé le souhait que « la bonne marche du fédéralisme va prévaloir ».

Selon lui, l'idée que le gouvernement conservateur veuille détruire des données que le gouvernement québécois réclame est « inacceptable » et serait une démonstration de « mauvais fédéralisme ».

La bataille entre Québec et Ottawa

La Cour suprême tranchera ce matin dans le litige opposant les deux ordres de gouvernement depuis que le fédéral a adopté la Loi sur l'abolition du registre des armes d'épaule, en 2012.

Le gouvernement provincial avait aussitôt contesté la loi en cour pour préserver la partie du registre portant sur les propriétaires d'armes québécois, et le tout s'est rendu jusqu'en Cour suprême.

En septembre 2012, une décision de la Cour supérieure du Québec donnait raison à la province, mais elle a été renversée par la Cour d'appel.

En novembre 2013, la Cour suprême a accepté d'entendre l'appel de Québec et a ordonné que les enregistrements fédéraux soient préservés jusqu'à ce qu'elle rende une décision.

Lors des audiences devant le plus haut tribunal au pays, en octobre dernier, le procureur du gouvernement fédéral, Me Claude Joyal, a fait valoir que la Constitution permettait à Ottawa d'agir unilatéralement dans ce dossier.

« Ce n'est peut-être pas une position sympathique, mais il n'en demeure pas moins que sur le plan juridique, le registre des armes d'épaules est sous le contrôle du directeur en vertu d'une loi fédérale et que le Parlement a choisi de le détruire », a-t-il affirmé.

Le représentant du gouvernement québécois avait pour sa part plaidé que la décision unilatérale de détruire les données du registre était « contraire au fédéralisme ».

La ministre Thériault et son homologue au fédéral doivent tous les deux réagir au jugement de la Cour suprême vendredi, ont confirmé leurs attachés de presse respectifs.


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Dénoncé par les élus, l'homme derrière Pegida Québec se justifie

Manifestation anti-islam

Exclusif - Une manifestation prévue samedi par le groupe controversé Pegida Québec a été vivement dénoncée à Montréal, à Québec et à Ottawa. Mais le porte-parole de Pegida Québec affirme que le rassemblement sera pacifique et que son groupe veut tout d'abord stopper « l'islamisation de l'Occident ».

En entrevue téléphonique avec Radio-Canada, Jean-François Asgard indique que le SPVM a été informé du trajet de la manifestation. M. Asgard dit que son groupe compte se réunir dans le secteur du « Petit Maghreb », au nord-est de Montréal. Le cortège passerait ainsi devant le Centre Communautaire Islamique de l'Est de Montréal.

« Ça va de soi que, d'après l'itinéraire qu'on a déposé, sur notre chemin, il y aura la mosquée d'Adil Charkaoui. On a l'intention de faire un arrêt là pour pouvoir dénoncer, lancer un message », dit-il.

M. Asgard estime qu'il est important de dénoncer « l'islamisation » de l'Occident en général et du Québec en particulier. « L'islam doit se réformer ou quitter l'Occident », dit M. Asgard, qui se décrit comme un « patriote ».

Le conseiller municipal de Projet Montréal, Sylvain Ouellet, a dénoncé la tenue de l'événement. Après avoir reconnu que le « droit de manifester est garanti par la Charte des droits et libertés », M. Ouellet a poursuivi en faisant valoir que « l'incitation à la haine est non seulement illégale, mais inacceptable ».

Son collègue Guillaume Lavoie a abondé dans le même sens et a incité ses concitoyens à se tenir loin de Pegida Québec. « J'invite les Montréalais à tourner le dos à cette organisation xénophobe », a-t-il martelé.

Le maire de Montréal, Denis Coderre, est lui aussi méfiant. « Ici, on est une terre d'accueil, donc on va condamner toute forme d'islamophobie, et ça, c'est clair dans ma tête », dit le maire.

Il met par ailleurs en garde le groupe contre les débordements : « il faut être calme avec les policiers […] S'il y a des gestes répréhensibles - ça comprend également les propos, quand il y a des discours haineux - la police va intervenir ».

La porte-parole parlementaire de Québec solidaire, Françoise David, ne s'est guère montrée plus tendre à l'égard des membres de ce groupe.

« Les prêcheurs de haine n'ont pas leur place. » — Françoise David

La représentante de Gouin à l'Assemblée nationale a noté qu'en Allemagne, Pegida attise déjà les tensions entre les communautés et alimente la peur de l'autre ».

L'indignation a également gagné la colline du Parlement à Ottawa. Alexandre Boulerice a dénoncé « la manifestation raciste » prévue la fin de semaine prochaine, la qualifiant de « dérive ». Le député du NPD a soutenu que ce rassemblement ne manquera certainement pas « d'attiser l'intolérance ». C'est dans sa circonscription que le rassemblement aura lieu.

Proche des idées du Front national en France

Les « Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident », plus connu sous l'acronyme Pegida, organisent depuis plusieurs mois des manifestations en Europe. Le groupe a été qualifié d'islamophobe et d'extrémiste par plusieurs dirigeants européens.

M. Asgard explique qu'il est de mère québécoise et de père serbe. À ce titre, ce trentenaire se dit très sensible à la cause des personnes résidentes dans les enclaves serbes du Kosovo, et qui sont régulièrement persécutées, selon lui.

Et il suit beaucoup l'actualité française. « Je suis plus proche des idées du Front national », dit-il.

Pegida avait organisé un souper rencontre il y a quelques semaines dans un restaurant de Montréal. Une vingtaine de personnes s'étaient alors déplacées pour échanger. « On avait réservé pour trente personnes, on était vingt », dit M. Asgard.

Plusieurs groupes, notamment d'extrême-gauche, ont appelé à un contre-rassemblement.

Avec des informations de Benoit Chapdelaine


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L’État au service de l’équilibre budgétaire

Entrevue avec Carlos Leitao

Chose promise, chose due. C'est sans nouvelle hausse de taxes, d'impôts ou de tarifs que le gouvernement du Québec renoue avec l'équilibre budgétaire, après six ans de déficits. La recette : le contrôle serré des dépenses de l'État. Les citoyens devront toutefois attendre avant de profiter d'une baisse de leur fardeau fiscal.

C'est avec une « grande fierté » que le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, a annoncé le retour au déficit zéro. Une promesse à laquelle tenait mordicus le gouvernement libéral. « Le retour à l'équilibre budgétaire ne constitue pas un point final. Bien au contraire, il représente un départ et imprime un nouvel élan pour le Québec », a-t-il affirmé lors de son discours à l'Assemblée nationale, jeudi.

« Le Québec recouvre enfin l'équilibre budgétaire. » — Le ministre des Finances, Carlos Leitao

Le gouvernement se réjouit d'ailleurs que le poids de la dette par rapport au PIB ait diminué pour la première depuis 2009.

Le bâton : le contrôle des dépenses

Pour atteindre son objectif, le ministre Leitao privilégie une « gestion rigoureuse » des dépenses.

Cette année, la croissance des dépenses de l'État est limitée à 1,5 %, en deçà de l'inflation. L'une des plus basses de l'histoire récente, a reconnu le président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux. Conséquence : une dizaine de ministères voient leur budget amputé.

Les deux poids lourds, les ministères de la Santé et de l'Éducation, sont aussi mis à contribution.

Le gouvernement libéral limitera la croissance des dépenses à seulement 1,4 % en santé et à 0,2 % en éducation. En clair, ces ministères devront faire des économies, car la hausse des fonds qui leur sont alloués n'est pas suffisante.

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Les compressions budgétaires dans les ministères ne manqueront probablement pas de provoquer des remous, tant chez les étudiants que dans les milieux de l'éducation et de la santé.

À peine dévoilé, le budget fait déjà hurler les syndicats.

Le budget comprend aussi un message clair aux fonctionnaires. Le gouvernement n'a pas l'intention de bonifier les offres salariales déposées en décembre dernier. Cette année et l'an prochain, on propose un gel des salaires.

Des hausses des tarifs de garderie et d'électricité, déjà annoncées, entreront aussi en vigueur cette année, tout comme l'indexation des coûts d'autres services.

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La carotte : un budget de bonnes intentions

L'allègement du fardeau fiscal des contribuables promis par les libéraux devra attendre. Le budget détaille cependant les ambitions du gouvernement pour les prochaines années.

La taxe santé sera graduellement abolie, entre 2017 et 2019. Le Parti libéral avait promis en campagne électorale d'éliminer cette contribution dans son premier mandat. Cela ne sera pas le cas, puisque des élections générales sont prévues en 2018.

Le gouvernement mettra par ailleurs en place ce qu'il appelle un bouclier fiscal pour protéger les travailleurs contre les pertes de certains avantages fiscaux s'ils obtiennent une hausse de salaire.

On promet aussi un crédit d'impôt aux travailleurs plus âgés, afin de les inciter à conserver leur emploi. Les entreprises profiteront également de baisses d'impôts, mais pas cette année.

Tableau de bord 1

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L'opposition et les syndicats inquiets

Les partis d'opposition ont rejeté en bloc le budget du ministre des Finances du Québec. Les compressions dans les ministères affecteront les services à la population et généreront de nouvelles taxes, s'indignent-ils. Les syndicats partagent ces craintes. VOIR LA SUITE »

« Le gouvernement a livré la marchandise », s'est réjoui le président du Conseil du Trésor lors d'un point de presse jeudi. « On s'occupe des vraies affaires », a-t-il ajouté. Cependant, pour réaliser l'équilibre budgétaire, le gouvernement a inclus dans son budget de nouvelles mesures de rigueur (ou d'austérité, selon le point de vue).

La « rénovation de l'État québécois » est une excellente nouvelle pour l'avenir de la province et surtout pour les jeunes, selon le gouvernement, qui a malgré tout cru bon annoncer dès maintenant un allègement du fardeau fiscal des travailleurs et de certaines entreprises. Cette mesure entrera en vigueur au cours des prochaines années. Une manière, peut-être, de faire passer la pilule de la rigueur.


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Germanwings: le copilote avait un passé dépressif sérieux, selon Bild

Andreas Lubitz, le copilote allemand qui aurait délibérément provoqué la catastrophe de l'Airbus A320 de Germanwings, mardi, dans les Alpes de Haute-Provence, avait été soigné en 2009 pour un « épisode dépressif grave », rapporte vendredi le quotidien allemand Bild.

Citant des documents internes et des sources au sein de la Lufthansa, la compagnie mère de Germanwings, Bild précise que le copilote a été l'objet d'un traitement psychiatrique sur une durée totale de 18 mois.

Le journal ajoute que le copilote était toujours sous traitement « régulier et particulier ».

Ces documents, écrit Bild, seront transmis aux enquêteurs français, qui ont établi qu'Andreas Lubitz avait verrouillé de l'intérieur la porte du cockpit où le pilote l'avait laissé momentanément seul, avant de précipiter délibérément le vol 4U9525, qui transportait 149 autres personnes, contre une paroi des Alpes.

Lors d'une conférence de presse jeudi, le président du directoire de la Lufthansa, Carsten Spohr, avait déclaré que le jeune pilote de 27 ans avait pris un congé de plusieurs mois lors de sa période de formation il y a six ans.

Mais il n'avait fourni aucune explication et ajouté que le pilote avait passé avec succès l'ensemble des tests, indiquant ne pas avoir d'élément indiquant une fragilité psychologique.

Invité vendredi matin de la chaîne i-TELE, le premier ministre français, Manuel Valls, a souligné qu'il appartenait à la compagnie allemande « de donner le maximum d'éléments pour qu'on puisse comprendre pourquoi ce pilote en est arrivé à ce geste effrayant ».

« Par principe, je suis prudent dès il s'agit d'une enquête qui est placée sous l'autorité de la justice, mais tout s'oriente vers ce geste qu'on n'arrive pas à qualifier, criminel, fou, suicidaire », a-t-il également noté.

Toujours d'après Bild, Andreas Lubitz était victime de dépression et de crise d'anxiété lorsqu'il a interrompu sa formation, en 2009.

Le quotidien ajoute que son dossier auprès de l'autorité allemande de contrôle du transport aérien (Luftfahrtbundesamt) porte la mention SIC, une abréviation qui signifie que Lubitz devait se soumettre à un suivi médical régulier.

Une porte-parole de la compagnie allemande s'est refusée vendredi à tout commentaire sur sa santé.


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L'équilibre budgétaire, mais à quel prix?

Written By Unknown on Kamis, 26 Maret 2015 | 16.21

Les Québécois ont été mis à contribution au cours des dernières années pour juguler le déficit qui pèse sur les finances publiques depuis six ans. Et l'exercice n'est pas terminé. Pour atteindre l'équilibre des finances publiques, Québec devrait annoncer de nouvelles compressions dans son budget. Mais lesquelles?

C'est ce que nous découvrirons cet après-midi lorsque le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, présentera son deuxième budget.

Une chose est cependant certaine : le gouvernement compte annoncer la fin des déficits. Il pourrait même y avoir des surplus. C'est une promesse faite lors de l'élection générale de l'an dernier, et les libéraux y tiennent.

« Nous allons tout faire pour que ce budget soit équilibré. » — Carlos Leitao, ministre des Finances, le 11 mars

Grâce au contrôle serré des dépenses gouvernementales, en deçà de l'inflation, et à une croissance économique un peu plus forte que prévu, le gouvernement libéral de Philippe Couillard est en bonne position pour respecter son engagement. La chute du dollar canadien et du prix du pétrole donne aussi un peu d'élan au secteur manufacturier, une bonne nouvelle pour les finances de l'État.

« Les Québécois ne sont pas faits en chocolat »

Au cours des derniers mois, le gouvernement s'est affairé à déterminer des coupes additionnelles afin d'atteindre son objectif. De nouvelles mesures de rigueur (ou d'austérité) devraient donc être dévoilées dans le budget.

En entrevue à Radio-Canada, le ministre de l'Éducation, François Blais, affirmait que le système d'éducation est capable d'absorber de nouvelles réductions budgétaires sans toucher aux services aux élèves. À son avis, le réseau de l'éducation et les Québécois en général sont capables de se serrer encore un peu plus la ceinture.

« Je me souviens bien qu'il y a eu de très bonnes années. Les années en ce moment sont un peu plus difficiles. Je pense que les Québécois ne sont pas faits en chocolat », a dit le ministre Blais.

D'autres ministères devraient être touchés par des compressions, ce qui pourrait avec un impact sur les services aux citoyens. Il n'y aura aucune hausse d'impôts, de taxes ou de tarifs, a cependant assuré le ministre Leitao mercredi.

Avec l'élimination du déficit, le gouvernement souhaite relancer la « prospérité économique » et redonner aux Québécois « les moyens de leurs ambitions ».

Rapport Godbout

Les recommandations du rapport Godbout seront-elles incluses dans le budget? Certaines, s'est limité à dire le ministre Carlos Leitao, lors du dévoilement du rapport de la Commission d'examen sur la fiscalité québécoise dirigé par le fiscaliste Luc Godbout. « Il y a quelques mesures qui seront dans le budget. Mais pour ce qui est des grandes réformes, il va falloir d'abord avoir une discussion avec la population. Il va falloir dégager un consensus », a-t-il dit.

Le rapport Godbout propose une baisse de 4,4 milliards de dollars de l'impôt sur le revenu des particuliers en contrepartie d'une hausse des tarifs et des taxes.

À lire : Le rapport Godbout propose de hausser la TVQ et de réduire les impôts

Vers un nouveau printemps érable?

Si l'atteinte du déficit zéro est une pierre d'assise pour le gouvernement, les libéraux n'ont pas l'intention de cesser leurs réformes et leurs compressions avec le budget Leitao.

« La rigueur budgétaire ne disparaîtra pas, même quand on aura équilibré le budget. On va continuer à dépenser moins qu'on gagne, pour réduire la dette et les impôts des Québécois », a promis le premier ministre Couillard au début du mois.

Le budget, même équilibré, pourrait cependant donner du souffle au mouvement de contestation du gouvernement. Des milliers d'étudiants qui s'opposent aux mesures d'austérité du gouvernement se font déjà entendre dans les rues de Montréal et de Québec. Et ça gronde dans les hôpitaux et les écoles.

Les partis d'opposition se font aussi du mauvais sang à quelques heures du budget.

Le Parti québécois (PQ) demande au gouvernement de mettre fin à ses mesures d'« austérité toxique » qui étouffent l'économie. Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de finances, Nicolas Marceau, estime que les libéraux sont des « taxeurs compulsifs ».

Au surplus, le PQ craint des coupes « sévères » en éducation et en santé. « Les dépenses en santé [et en éducation] vont être sévèrement contraintes cette année. Ce qu'on a vécu jusqu'à maintenant, ce n'est rien comparé à ce qu'on va vivre dans l'année qui vient », s'est-il inquiété.

La Coalition avenir Québec (CAQ) souhaite que le gouvernement s'engage à relancer le secteur manufacturier et à protéger les contribuables. Le chef de la CAQ, François Legault, reproche au gouvernement de poursuivre son objectif de retour à l'équilibre budgétaire « sur le dos de la classe moyenne » en reniant ses promesses concernant les augmentations de taxes et de tarifs.

Québec solidaire propose pour sa part que le gouvernement renfloue les coffres de l'État en modifiant sa politique d'achat de médicaments et en taxant les banques pour ainsi épargner les citoyens plus pauvres.


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Un pilote hors du cockpit avant l'écrasement en France, selon le New York Times

Les recherches se poursuivent dans les Alpes : reportage de Sylvain Desjardins

Un pilote a quitté le cockpit de l'Airbus A320 qui s'est écrasé mardi dans les Alpes et n'a pas pu y retourner avant l'écrasement, selon un responsable militaire cité par le New York Times.

Ce responsable, qui participe à l'enquête française, a eu accès aux enregistrements de la cabine de pilotage récupérés grâce à l'enregistreur de vol (la première « boîte noire »). Il a décrit la conversation entre les deux pilotes comme étant « très calme, très décontractée » au début du vol qui reliait Barcelone à Düsseldorf.

Tout à coup, l'enregistrement indique qu'un des pilotes quitte le cockpit et ne peut y rentrer par la suite.

« Le gars qui est en dehors du cockpit cogne à la porte doucement et il n'y a pas de réponse », a dit l'enquêteur au New York Times. « Ensuite, il cogne plus fort et il n'y a toujours pas de réponse », dit-il.

« On ne sait toujours pas pourquoi un des gars a quitté la cabine », affirme le responsable qui a requis l'anonymat en raison de l'enquête en cours. « Mais ce qui est certain, c'est qu'à la toute fin du vol, l'autre pilote [dans le cockpit] est seul et il n'ouvre pas la porte », dit-il.

Aux ministères français de l'Intérieur et de la Défense, on déclarait jeudi n'avoir « aucune information » concernant les informations du New York Times.

Plus tôt en journée, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) avait annoncé qu'il avait réussi à écouter le fichier audio de la boîte noire qui a enregistré les échanges dans le cockpit.

Le directeur du BEA, Rémi Jouty, avait cependant ajouté qu'il était « beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qui s'est passé ».

Les dernières hypothèses sur l'écrasement d'avion en France en compagnie du pilote et expert en aviation Jean Lapointe

Jean Lapointe, pilote et expert en aviation, affirme qu'il faut être prudent avec l'information rapportée par le New York Times et ne pas sauter aux conclusions.

« C'est toujours possible. Depuis le 11 septembre 2001, notre porte est blindée, bien verrouillée. Il faut espérer que lorsqu'on quitte, le pilote qui reste va nous ouvrir la porte. On n'a pas de clé », a affirmé M. Lapointe en entrevue à l'émission 24/60.

« C'est un peu le scénario du vol MH370 [de la Malaysia Airlines qui est disparu entre Kuala Lumpur et Pékin] où on a avancé le fait qu'un des deux pilotes avait enfermé l'autre pilote à l'extérieur de la cabine de pilotage », relate-t-il.

« C'est une hypothèse qu'il faut prendre avec un grain de sel parce que c'est évident que ça ne vient pas d'un responsable du BEA », tient-il à préciser.

« Chez Malaysian Airlines, jamais un pilote ne va se trouver seul dans la cabine de pilotage. [depuis la tragédie du vol MH370] », souligne Jean Lapointe.

150 personnes ont perdu la vie dans l'écrasement du vol de Germanwings, mardi, dont une majorité d'Allemands et d'Espagnols. 

Les enquêteurs sont toujours sur les lieux de la tragédie, dans la région montagneuse de Seynes-les-Alpes, pour tenter, notamment, de récupérer la deuxième boîte noire qui contient les données de vol et tenter de résoudre le mystère entourant les causes de l'écrasement.


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Barrette prêt à des concessions sur la fécondation in vitro

Gaétan Barrette pourrait renoncer à rendre illégale la fécondation in vitro pour les femmes âgées de plus de 42 ans, comme le prévoyait jusqu'ici son controversé projet de loi 20.

Mercredi, au terme des consultations publiques entreprises il y a quelques semaines, le ministre de la Santé a affirmé avoir entendu les nombreuses critiques quant à l'âge limite des femmes pour avoir recours à la fécondation in vitro (FIV) et se dit disposé à modifier en conséquence le volet de son projet de loi portant sur la procréation médicalement assistée.

Radio-Canada a appris que trois scénarios sont actuellement à l'étude au bureau du ministre: augmenter la limite d'âge, laisser au médecin le soin de juger si sa patiente est en mesure d'avoir recours à une FIV, ou encore abolir la limite d'âge et laisser les patientes payer, tout en assumant les risques pour leur santé.

En commission parlementaire, plusieurs groupes, dont le Conseil du statut de la femme et l'Association des obstétriciens et gynécologues du Québec, ont dénoncé la limite d'âge, la qualifiant de discriminatoire et arbitraire.

« Je pense qu'il y'a beaucoup d'expertise qui a été exprimée à cette commission-ci. Alors, je serais très surpris s'il n'y avait pas d'ajustement des deux côtés de la loi », a concédé le ministre.

La commission parlementaire sur le projet de loi 20 est maintenant terminée. Et si le ministre s'est montré favorable à des amendements pour l'âge limite, il garde le cap sur la fin de la gratuité du programme de procréation assistée.

Il demeure aussi immuable sur la question des quotas de patients par médecin, qu'il veut fixer à 1500, sous peine de pénalité financière pour les médecins.


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L'Arabie saoudite lance des frappes aériennes au Yémen

L'Arabie saoudite a lancé jeudi une campagne de frappes aériennes au Yémen avec ses alliés de la région du Golfe dans le but de faire reculer les houthis soutenus par l'Iran qui assiègent Aden, la ville du sud du pays où s'est réfugié le président yéménite.

Selon la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaï, le royaume wahhabite a affecté 100 avions de guerre et 150 000 soldats à l'opération militaire au Yémen tandis que l'Égypte, le Pakistan, la Jordanie et le Soudan sont prêts à participer à une offensive au sol.

Ces chiffres n'ont pas été confirmés par Riyad. Selon Al-Arabiya, l'offensive réunit aussi des avions de l'Égypte, du Maroc, de Jordanie, du Soudan, du Koweït, des Émirats arabes unis, du Qatar et de Bahreïn.

Peu après l'annonce de l'offensive par l'ambassadeur d'Arabie saoudite aux États-Unis, des avions de guerre non identifiés ont lancé une attaque sur l'aéroport de Sanaa, la capitale, et sur sa base militaire aérienne de Doulaimi, ont indiqué des habitants.

Les frappes ont visé un quartier résidentiel au nord de la capitale, faisant des dizaines de victimes, rapporte la chaîne de télévision houthie Al-Massirah. Aucun bilan n'a pu être obtenu par Reuters.

« Nous ferons ce qu'il faudra pour empêcher la chute du gouvernement légitime du Yémen », a déclaré l'ambassadeur lors d'une conférence de presse.

L'opération vise à empêcher les rebelles houthis d'utiliser les aéroports et les avions du Yémen pour attaquer Aden et d'autres parties du Yémen, a précisé à Reuters le ministre yéménite des Affaires étrangères, Riyadh Yassine, qui se trouve en Égypte.

Les États-Unis, sans faire partie de la coalition, soutiennent l'opération. Le président Barack Obama a autorisé un soutien en matière de logistique et de renseignement, précise un communiqué de la Maison-Blanche.

Le président « de bonne humeur »

Le glissement progressif du Yémen dans la guerre civile fait du pays un lieu d'expression de la rivalité entre l'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite, accusé par Riyad d'attiser les tensions dans la région, notamment au Yémen, par son soutien aux houthis chiites.

L'ambassadeur saoudien, Adel Al-Djoubeir, a précisé qu'une coalition de dix pays participait à l'offensive militaire et que celle-ci avait lieu à la demande expresse du président Abd Rabbo Mansour Hadi. Après la prise de Sanaa, par les houthis en septembre dernier, les troubles se sont accentués dans le pays et, en février, le président s'est réfugié à Aden, le grand port du sud du pays.

Selon le directeur de son bureau, Mohammed Marem, le président est toujours dans son QG à Aden, contrairement à ce qui avait pu être dit à un moment. Il a été mis « de bonne humeur » par le lancement de l'offensive, a précisé le directeur.

L'aéroport d'Aden repris

Les forces d'Abd Rabbo Mansour Hadi ont lancé une contre-offensive, reprenant l'aéroport d'Aden tombé la veille aux mains de combattants fidèles à l'ancien président Ali Abdallah Saleh, alliés aux houthis.

Dans une lettre adressée mardi au Conseil de sécurité des Nations unies, le président Hadi avait indiqué avoir demandé à la Ligue arabe et au Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Oman, Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis et Qatar) « de fournir immédiatement tous les moyens nécessaires, y compris une intervention militaire, pour protéger le Yémen et sa population. »

Comme base juridique de sa demande, Hadi citait l'article 51 de la charte des Nations unies, qui concerne le droit individuel ou collectif à l'autodéfense contre une attaque armée.

Réagissant à l'annonce de l'intervention, un dirigeant du mouvement houthi au Yémen a déclaré jeudi que les frappes aériennes saoudiennes équivalaient à une agression contre le pays et a mis en garde contre une guerre dans la région.

« Le peuple yéménite est un peuple libre et il fera face aux agresseurs. (...) Le gouvernement saoudien et les gouvernements du Golfe regretteront cette agression », a déclaré Mohammed Al-Boukhaiti, membre du bureau politique des Houthis, à la chaîne de télévision Al-Jazira, basée à Doha, au Qatar

« Il y a une agression en cours au Yémen et nous y ferons face vaillamment », a-t-il ajouté en estimant que l'opération saoudienne allait entraîner la région dans une guerre généralisée.


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Céline Dion annonce son retour sur scène et donne des nouvelles de René Angélil

Written By Unknown on Rabu, 25 Maret 2015 | 16.20

Céline Dion fera un retour sur scène le 27 août à Las Vegas après avoir pris une pause d'une année pour prendre soin de son mari et gérant, René Angélil, une période éprouvante pour la chanteuse et son conjoint.

La chanteuse l'a annoncé sur sa page Internet, en fin de soirée, mardi. Les billets de ce spectacle pour le grand public seront en vente à compter du 28 mars.

Essuyant des larmes, Céline Dion a confié en entrevue au réseau américain ABC qu'elle s'occupe elle-même de faire manger son mari trois fois par jour, alors qu'il n'a plus l'usage de sa mâchoire et a un tube d'alimentation.

Toutefois, dans une courte vidéo diffusée sur sa page Internet, la chanteuse a affirmé que tout allait « très bien » pour son mari et qu'elle avait eu « le ticket pour revenir sur scène et faire de la musique ». Elle a aussi profité de l'occasion pour remercier ses admirateurs de leur soutien.

René Angélil, âgé de 73 ans, a subi une chirurgie en décembre 2013 pour retirer une tumeur cancéreuse.

La chanteuse, âgée de 46 ans, a accordé une entrevue à l'émission Good Morning America devant être diffusée mercredi, et dont un extrait a été publié sur le site d'ABC mardi. Elle a confirmé la semaine dernière qu'elle remonterait sur scène en résidence du Colosseum du Caesars Palace de Las Vegas, en août.

Elle a affirmé que René Angélil et elle-même prenaient la vie « un jour à la fois », et « avaient choisi de vivre ».

Céline Dion avait pris un congé de la scène pour une période indéterminée l'an dernier après que René Angélil eut été diagnostiqué du cancer pour une seconde fois.


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Le Canadien perd, mais passe en tête de la LNH

On attendait un duel de gardiens, et c'est ce qu'on a eu. Filip Forsberg a tranché le débat entre Pekka Rinne et Carey Price pendant que P.K. Subban était au cachot, à 1:54 de la prolongation, et le Canadien a encaissé une défaite de 3-2, mardi soir, à Nashville.

Cette victoire des Predators a du même coup relancé les discussions entourant l'octroi du trophée Hart, remis au joueur le plus utile à son équipe, puisque Rinne (39) n'accuse maintenant qu'une seule victoire de retard sur Price (40).

« On a vu deux gardiens de but d'élite ce soir, mais dans l'ensemble ç'a été un bon match », a déclaré l'entraîneur-chef Michel Therrien, dont les hommes se sont hissés au sommet du classement général en devenant la première équipe de la LNH à atteindre le plateau des 100 points cette saison.

« C'est un accomplissement, c'est sûr, mais on prend un match à la fois, a déclaré Therrien à propos de la récolte de 100 points. Ça démontre notre constance depuis le début de la saison, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. (...) On voulait absolument se classer dans les séries éliminatoires. Où va-t-on finir? Ça, c'est très difficile à dire. »

Le Canadien devance d'un point les Rangers, les Blues, le Lightning et les Ducks.

Il s'agissait d'un premier duel cette saison entre Price et Rinne, puisque le Finlandais âgé de 32 ans était blessé lors de la visite des Predators à Montréal le 20 janvier. Le gardien du CH a conclu la rencontre avec 28 arrêts, contre 27 pour son vis-à-vis.

Le gardien du Tricolore tentait d'obtenir un troisième blanchissage de suite après ceux de 4-0 contre les Hurricanes de la Caroline jeudi dernier et de 2-0 contre les Sharks de San José, samedi. Il a cependant cédé devant Mattias Ekholm en première période, stoppant à 155:35 sa séquence sans avoir accordé de but à l'adversaire.

Ryan Ellis a complété la marque en temps réglementaire pour les Predators (45-21-8), qui ont remporté un deuxième match d'affilée pour la première fois en un mois.

Brendan Gallagher et David Desharnais ont riposté pour le Canadien (46-20-8), qui a repris le premier rang de l'Association de l'Est après la défaite de 4-2 des Rangers contre les Kings de Los Angeles, à New York.

Price bousculé

Il faudra s'y faire, Price se fera bousculer sans relâche d'ici la fin du calendrier. Ç'a de nouveau été le cas mardi, alors que le filet du gardien du Tricolore a été régulièrement pris d'assaut par les joueurs vêtus de jaune.

Quelques minutes après que Mike Fisher eut ennuyé Price devant sa cage, Ekholm a ouvert la marque avec un but d'anthologie, à 9:10 du premier tiers. Il a profité d'un revirement provoqué par Tomas Plekanec à sa ligne bleue avant de décocher un tir des poignets dans la lucarne, tandis qu'il était à genoux, après s'être faufilé entre le Tchèque et Andrei Markov.

Gallagher s'est chargé de la riposte à sa manière habituelle, c'est-à-dire en s'emparant d'un retour de tir dans l'enclave à 2:28 du deuxième vingt. Il a profité de la confusion des Predators en défensive pour inscrire son troisième but en trois rencontres.

Desharnais a ensuite donné les devants au Tricolore. Oublié seul dans l'enclave, il a accepté une belle passe de Pierre-Alexandre Parenteau avant de battre Rinne d'un tir sur réception à 12:42. Parenteau, dont c'était le 32e anniversaire de naissance, a démontré une belle combativité dans le coin de la patinoire pour récupérer le disque et le refiler à Desharnais pour son 13e de la campagne.

Les Predators ont alors joué de chance pour ramener les deux équipes à la case départ. Le défenseur Ellis a décoché un tir flottant du point d'appui gauche qui a ricoché contre la jambière du défenseur Jeff Petry avant de déjouer Price au-dessus de son épaule gauche, à 7:56 du dernier tiers. Et comme il fallait s'y attendre, le match s'est réglé en prolongation.


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Manifestation nocturne mouvementée à Montréal

Quelques milliers de manifestants ont défilé au centre-ville de Montréal mardi soir, dans le cadre de la grève étudiante. Des affrontements se sont produits entre manifestants et policiers. Quatre arrestations ont été effectuées et trois personnes ont été blessées : deux manifestants et un policier. 

La marche a rapidement été déclarée illégale, parce que les manifestants n'ont pas fourni leur itinéraire à la police, conformément au règlement P-6.

Des escarmouches se sont produites coin René-Lévesque et Saint-Laurent, après que des manifestants aient lancé des pièces pyrotechniques. 

Des manifestants ont ensuite porté des coups de bâtons et lancé des objets aux policiers, qui ont répliqué à l'aide de matraques et de gaz lacrymogènes. Les manifestants se sont divisés en plusieurs groupes.

Certains protestataires prenaient des matériaux urbains comme des cônes pour bloquer le boulevard René-Lévesque aux automobilistes. Les vitres de voitures de police ont par la suite été fracassées. De la peinture a aussi été lancée sur d'autres voitures de police.

Les vitrines de deux banques ont également été fracassées.

Des policiers ont utilisé du poivre de Cayenne dans d'autres confrontations. Des manifestants ont tenté de venir à la rescousse des leurs en lançant divers projectiles. Une forte déflagration a été entendue près de policiers.

L'ordre de dispersion lancé à 22 h 45

Le SPVM a lancé un ordre de dispersion vers 22 h 45, après un face-à-face d'une vingtaine de minutes. Cela n'a pas empêché la grande masse de manifestants de poursuivre leur marche. Les policiers ont tenté à au moins trois reprises de les diviser en petits groupes, mais les protestataires sont parvenus à se réunir de nouveau.

Les forces de l'ordre ont finalement réussi leur manoeuvre en employant du gaz lacrymogène à l'angle de l'avenue du Docteur-Penfield et de la rue de la Montagne.

Les manifestants s'étaient rassemblés à 21 h au parc Émilie-Gamelin. L'événement était organisé par le Mouvement étudiant révolutionnaire, qui se décrit comme « une association réunissant de jeunes communistes révolutionnaires et anticapitalistes ». Dès le départ, on notait une forte présence policière.

Le cortège s'est mis en marche peu après 21 h et la manifestation a rapidement été déclarée illégale. Les manifestants ont scandé « à nous la rue ».

Plusieurs manifestants portaient un masque malgré le règlement P-6 les interdisant pendant une manifestation. Le SPVM a lancé un avertissement à ce sujet peu après le début de la marche.

L'événement est baptisé « Esti de grosse manif de soir », sur le site de Printemps 2015.

Pour suivre l'événement en direct à l'aide d'un appareil mobile, cliquez ici.

Manifestation à Québec

Par ailleurs, à Québec, plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées à 21 h devant le Parlement pour protester contre les politiques d'austérité du gouvernement Couillard.

Après que la manifestation eût été déclarée illégale, plusieurs manifestants sont sortis du périmètre de sécurité fermé par les policiers autour de la fontaine de Tourny, mais ils ont été rapidement rattrapés.

Les policiers ont érigé un autre périmètre de sécurité et ont attendu environ une heure avant de procéder à une centaine d'arrestations.

La plupart des manifestants ont reçu un constat d'infraction et ont pu rentrer chez eux.

Brasse-camarade entre policiers et manifestants en matinée à Montréal

Mardi midi, de nouveaux affrontements entre policiers et manifestants se sont produits devant l'hôtel Reine-Élizabeth de Montréal, à l'occasion d'un rassemblement d'environ 80 personnes organisé dans le cadre du mouvement de grève étudiante.

Trois personnes ont été arrêtées pour des voies de fait et une autre a reçu une contravention parce qu'elle portait un masque, et contrevenait ainsi au règlement municipal P-6.

Une trentaine de personnes ont aussi été arrêtées de manière préventive.


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