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Bruxelles somme la Russie de quitter l'Ukraine d'ici une semaine

Written By Unknown on Minggu, 31 Agustus 2014 | 16.20

Les rebelles prorusses reprennent du terrain

L'Union européenne a donné un ultimatum d'une semaine à la Russie pour réduire son intervention en Ukraine, à défaut de quoi elle se verra imposer de nouvelles sanctions économiques.

Tôt dimanche, le président du sommet de l'UE, Herman Van Rompuy, a confirmé que les 28 leaders du bloc avaient confié à l'organe exécutif le mandat « d'amorcer urgemment un travail préparatoire à des fins de considération d'ici une semaine ».

Il a ajouté que « tout le monde est très conscient qu'il faut agir rapidement ».

Toutefois, dans ce qui semble être des craintes de représailles économiques, les leaders de l'Union européenne ont choisi d'attendre avant d'imposer immédiatement des sanctions plus sévères. La Russie est le troisième plus important partenaire économique de l'UE, et l'un de ses plus importants fournisseurs de pétrole et d'essence.

Les affrontements dans l'est de l'Ukraine entre l'armée et les séparatistes pro-russes ont fait 2600 victimes, selon des chiffres de l'Organisation des Nations unies. L'OTAN estime qu'au moins 1000 soldats russes se trouvent en Ukraine, ce que la Russie nie.

Les États-Unis ont déclaré, par communiqué samedi soir, qu'ils soutenaient la position de l'Union européenne quant à de possibles sanctions contre la Russie et le besoin de démontrer un appui renforcé envers l'Ukraine.

Porochenko craint « le point de non-retour »

Selon le président ukrainien, Petro Porochenko, une forte réponse de l'UE est nécessaire parce que son pays est soumis à une « agression militaire et à la terreur », tandis que des milliers de troupes russes et des centaines de chars se trouvent dans l'Est. De son côté, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré devant des leaders de l'UE à Bruxelles que « les sanctions ne sont pas une fin en soi », mais plutôt un moyen visant à dissuader la Russie de déstabiliser davantage l'Ukraine.

Les États-Unis et l'UE ont déjà imposé des sanctions contre des responsables russes, plusieurs entreprises et le secteur financier du pays.

L'Occident se mobilise

Le Financial Times rapporte que sept pays de l'OTAN, menés par la Grande-Bretagne, se préparent à créer une nouvelle force d'action rapide de 10 000 hommes afin de réagir rapidement à l'intervention de la Russie en Ukraine. La création de l'unité devrait être annoncée la semaine prochaine, lors du sommet de l'OTAN. Le Canada aurait fait connaître son intérêt à participer à l'action. Le premier ministre Stephen Harper en a d'ailleurs discuté au téléphone avec le président américain Barack Obama samedi. Selon l'OTAN, un millier de soldats russes se trouveraient sur le territoire ukrainien.

L'Ukraine a perdu du terrain lors des récents combats, et a dit samedi qu'elle abandonnait une ville où ses forces étaient encerclées par des rebelles depuis des jours. Kiev se retire également d'une autre ville qui était passée sous son contrôle deux semaines plus tôt. Cette déclaration du colonel Andri Lisenko, un porte-parole du Conseil national de sécurité, indique que les forces ukrainiennes font face à une forte résistance de la part des séparatistes et ce, quelques semaines seulement après avoir accumulé les gains et avoir expulsé les rebelles de la majorité de leur territoire.

Ce recul survient alors que Kiev et l'Occident soutiennent que la Russie augmente ses appuis envers les rebelles, y compris en leur fournissant des chars et des véhicules blindés.

Voilà plusieurs jours que les forces ukrainiennes étaient encerclées par les rebelles dans la ville d'Ilovaisk, à environ 20 kilomètres du fief rebelle de Donetsk. « Nous livrons cette ville, a dit M. Lisenko aux journalistes. Notre tâche est désormais d'évacuer nos hommes avec le moins de pertes possibles afin de nous regrouper. »

Toujours selon le porte-parole, les unités régulières de l'armée ont reçu l'ordre de se retirer de Novosvitlisvk et de Khriaschouvate, deux villes situées sur la route principale entre la frontière russe et Lougansk, la deuxième plus grande ville rebelle. Kiev avait pourtant annoncé avoir pris la première des deux localités plus tôt ce mois-ci.


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Golan: tous les Casques bleus philippins libérés

La Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement (UNDOF) sur le plateau du Golan, à la frontière entre la Syrie et Israël, a confirmé samedi soir que les 40 Casques bleus philippins qui étaient toujours encerclés par des militants islamistes avaient été libérés.

Les 40 soldats sont sains et saufs dans une zone sécuritaire, après avoir été coincés au camp 68 pendant environ 14 heures par une attaque de militants islamistes. Les tirs ont duré sept heures. Ils rejoignent donc en sécurité le premier groupe de 35 de leurs compatriotes qui avaient également été libérés d'une position périlleuse plus tôt, samedi.

« Tous sont en sécurité », a indiqué le lieutenant-colonel de l'armée philippine, Ramon Zagala. « Nous avons quitté notre position, mais nous avons emporté toutes nos armes. »

« Nous pourrions l'appeler la grande évasion! » — Le général Gregorio Pio Catapang, au sujet de la libération des soldats philippins.

Il a ajouté que les gouvernements israélien et syrien avaient contribué à la libération des Casques bleus, qui ont fuit en pleine nuit alors que les rebelles dormaient.

Les Fidjiens en otage

Toutefois, 44 Casques bleus fidjiens sont toujours détenus au camp 27. Un commandant du Front Al-Nostra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, a affirmé que les soldats fidjiens étaient bien traités mais qu'ils sont considérés comme des otages.

Il a affirmé que ceux-ci avaient été capturés parce que la mission de l'ONU n'agissait pas pour le bien-être du peuple syrien et avait pris des résolutions contre le groupe islamiste.

Pour sa part, le commandant de l'armée fidjienne a indiqué que bien que des négociations étaient en cours, il ignorait où se trouve les soldats.

« Nous ne savons pas s'ils sont encore en Syrie ou s'ils ont été transportés dans un pays voisins », s'est inquiété Mosese Tikoitoga.

La mission des Nations unies a évacué d'autres postes du secteur, puisque la situation est, selon ses dires, toujours « tendue ». Elle travaille toujours à la libération des soldats encerclés.

Dans une déclaration rapportée par son porte-parole, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a condamné l'attaque contre des forces de maintien de la paix, une action qu'il a attribuée à « des acteurs armés non étatiques, dont le Front Al-Nosra. »

L'Autriche, le Japon et la Croatie ont retiré leurs troupes présentes dans le plateau du Golan en raison de la situation sécuritaire.

Le mandat de l'UNDOF, qui regroupe plus de 1200 hommes, vient d'être renouvelé jusqu'à décembre prochain. Depuis 1974, la Force est chargée d'assurer la paix dans le plateau du Golan qui sert de zone tampon entre la Syrie et Israël.


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Irak: les États-Unis larguent de l'aide à Amerli

Les États-Unis ont mené une nouvelle opération de largage humanitaire dimanche en Irak, qui visait cette fois les civils assiégés de la ville d'Amerli, menacés par les djihadistes parce qu'ils sont chiites.

La ville turcophone, située à environ 160 kilomètres au nord de Bagdad, est entourée par les djihadistes de l'État islamique depuis plusieurs semaines, empêchant le ravitaillement en eau, nourriture et médicaments. Plutôt que de fuir lors de la première attaque des islamistes en juin, les 15 000 résidents d'Amerli ont choisi de s'enclaver dans leur ville, qu'ils protègent à l'aide d'armes et de tranchées.

Depuis juillet toutefois, seules quelques rares opérations de ravitaillement ont atteint la ville, également privée de sa seule centrale électrique, qui a été détruite dans les combats.

Avec l'aide d'appareils français, australiens et britanniques, 40 000 litres d'eau potable et 7000 repas ont été largués.

Le Pentagone a expliqué que l'opération avait été menée en parallèle avec des « frappes coordonnées à proximité contre des terroristes de l'État islamique ».

« Les opérations seront limitées dans leur étendue et dans leur durée de manière à répondre à cette crise humanitaire et protéger les civils piégés à Amerli », a ajouté le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone.

Samedi, des frappes américaines ont aussi été menées près du barrage de Mossoul, dans le nord de l'Irak, afin, toujours selon le Pentagone, d'affaiblir les positions des djihadistes, mais aussi de protéger des infrastructures et du personnel américains.

L'Australie a annoncé dimanche qu'elle allait larguer des équipements militaires aux milices kurdes afin de les aider dans leur lutte contre les djihadistes. Le premier ministre Tony Abbott a estimé que la situation en Irak constituait une « catastrophe humanitaire » qui nécessite des actions de la part de la communauté internationale. Le pays rejoint ainsi le Canada, l'Italie, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, qui mènent déjà des opérations du genre.

Progression sur le terrain

Dans la foulée de ses attaques, l'armée irakienne a annoncé que ses soldats avancent vers Amerli, et ont repris le contrôle de plusieurs petites localités sur la route qui mène vers la ville assiégée.

Sur le front sud, les soldats seraient à une quinzaine de kilomètres d'Amerli, tandis qu'au nord, la coalition serait à trois kilomètres de la ville, selon un commandant de l'armée irakienne.

En plus de soutien américain, l'armée est aidée par des milices kurdes. L'avancée est toutefois compliquée par l'état des routes, plusieurs ayant été détruites par les combattants de l'État islamique.


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Brésil: une candidate qui brouille les cartes

La campagne présidentielle brésilienne, jusqu'à présent largement menée par la présidente sortante Dilma Rousseff, semble avoir pris un tournant inattendu avec l'entrée en scène d'une candidate écologiste.

Jusqu'à tout récemment, la présidente Dilma Rousseff semblait se diriger vers une réélection facile. Puis, le 13 août, le candidat socialiste Eduardo Campos, qui était à la traîne dans les sondages, est tué dans un accident d'avion. Une semaine plus tard, sa colistière, l'écologiste Marina Silva, annonce qu'elle briguera la présidence à sa place.

Propulsée par les piètres performances économiques du Brésil dans les derniers mois - le pays est officiellement entré en récession samedi -, Marina Silva est en train de renverser la vapeur.

Les derniers sondages placent les deux femmes au coude-à-coude, avec chacune 34 % des intentions de vote. Au deuxième tour toutefois, si elle affrontait Dilma Rousseff, ce qui semble très probable, Marina Silva l'emporterait par 10 points.

Dilma Rousseff reste la candidate favorite des plus pauvres, en raison des politiques du Parti travailliste ayant sorti de la pauvreté des millions de personnes dans la dernière décennie. Toutefois, plusieurs Brésiliens sont sceptiques envers les politiques interventionnistes du gouvernement travailliste, qu'ils blâment pour la piètre situation économique du pays.

Qui est Marina Silva?

Marina Silva grandit dans une famille pauvre de l'Amazonie. Sa mère meurt alors qu'elle n'a que 15 ans. Un an plus tard, elle contracte l'hépatite A et est envoyée à Rio Branco pour y être soignée. Elle décide alors de joindre un couvent, où elle apprend à lire et à écrire. C'est à ce moment qu'elle s'éveille au monde politique, grâce à l'influence de prêtres oeuvrant pour les droits des populations pauvres.

Évangéliste convaincue, elle fait des droits des travailleurs agricoles de l'Amazonie et de la préservation de la région son cheval de bataille.

Elle joint le Parti travailliste au milieu des années 80. Elle obtient son premier mandat public en 1989, lorsqu'elle est élue conseillère à la ville de Rio Branco. En 1995, elle devient sénatrice.

Le 1er janvier 2005, le président Luis Inacio Lula da Silva la nomme ministre de l'Environnement. Elle quitte son poste en 2008 en raison, entres autres, d'un différend avec la ministre de l'Énergie de l'époque, une certaine Dilma Rousseff, au sujet de l'exploitation hydroélectrique en Amazonie.


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Des villageois guatémaltèques expulsent les Lev Tahor

Written By Unknown on Sabtu, 30 Agustus 2014 | 16.21

Quelques mois après avoir quitté le Canada pour le Guatemala, environ 230 membres de la secte juive Lev Tahor ont dû quitter précipitamment, vendredi, en autobus, le village de San Juan la Laguna où ils vivaient. Un conflit les opposait aux habitants du village.

« Je suis très inquiet », dit le rabbin Shalom Felman, directeur de la maison Chabad au Guatemala, en entrevue téléphonique avec Radio-Canada. Le rabbin, dont l'organisme offre des services religieux et communautaires aux juifs du pays, décrit le départ précipité des Lev Tahor comme un épisode « digne du Moyen-Âge », qui a débuté jeudi soir.

Des villageois se sont montrés « hostiles » envers les membres de cette secte juive ultra-orthodoxe, selon l'agence Reuters. Personne n'a été blessé durant la fuite, indique M. Felman. « Mais je pense que le fait de demander à des femmes, des enfants, des adultes, des personnes âgées, de partir avec un si court délai, ce n'est pas facile », a déclaré le rabbin à Radio-Canada.

Le rabbin n'est pas en mesure de dire dans quelle ville du Guatemala se trouvent maintenant ces 40 familles, car il est présentement en voyage aux États-Unis.

« On se sentait intimidés par eux dans la rue. On pensait qu'ils voulaient changer notre religion et nos coutumes », explique Miguel Vasquez Cholotio, chef du conseil des aînés du village, en entrevue avec Reuters.

Certains villageois auraient intimidé les membres de la secte, selon Reuters. Un des responsables des Lev Tahor sur place a expliqué toutefois que la grande majorité des habitants de San Jose la Laguna étaient amicaux envers les membres du groupe. Les Lev Tahor ne passaient pas inaperçus dans le village.

Les femmes de la secte portent des vêtements amples noirs qui couvrent leur corps et leurs cheveux, et les hommes portent une redingote noire à la manière des juifs ultra-orthodoxes.

« Je ne comprends pas pourquoi ils ne veulent pas de nous, on n'a rien fait de mal », a fait valoir Uri Goldman, un des membres du groupe, en entrevue avec Reuters. Selon lui, le « conseil des aînés » du village a demandé aux Lev Tahor de partir, faute de quoi l'électricité et l'eau leur seraient coupées.

« Ils nous ont aussi prévenus qu'ils pourraient nous faire partir en ayant recours à la force », affirme M. Goldman.

La communauté, forte de quelques centaines de personnes, vivait dans les Laurentides depuis plusieurs années. Selon la Direction de la protection de la jeunesse du Québec, des enfants de la secte recevaient des punitions physiques, avaient des problèmes d'hygiène et n'étaient pas scolarisés correctement. Les responsables de la secte ont toujours vigoureusement nié ces allégations.

La communauté a fui le Québec pour l'Ontario le 18 novembre dernier, craignant des procédures judiciaires. Cependant, la secte ultra-orthodoxe a aussi attiré l'attention des services sociaux et de la justice de l'Ontario.

La majorité des membres de la secte ont progressivement quitté l'Ontario pour aller s'installer au Guatemala, où ils sont à la recherche d'une trentaine de maisons pouvant accueillir la communauté.

La saga des Lev Tahor

18 novembre 2013 : Environ 200 membres de la secte Lev Tahor quittent Sainte-Agathe-des-Monts et s'installent dans la région de Chatham en Ontario, alors que la Direction de la protection de la jeunesse au Québec enquête sur des allégations de mauvais traitements. Les dirigeants de la secte nient catégoriquement les allégations.

Mercredi 27 novembre : Un tribunal de la jeunesse au Québec ordonne que 14 enfants de la secte soient retirés de leur milieu et placés dans des familles d'accueil au Québec.

Lundi 3 février 2014 : Un juge ontarien décide de retirer 13 enfants du groupe Lev Tahor à leurs parents, mais leur laisse 30 jours pour faire appel de la décision.

Vendredi 21 février : La Cour supérieure du Québec refuse à la secte juive Lev Tahor le droit de faire appel de la décision de novembre qui ordonnait le retour de 14 enfants au Québec.

Lundi 3 mars : Une quinzaine de membres de la secte prennent l'avion en direction du Guatemala. Un groupe de 9 personnes est intercepté à Trinité-et-Tobago.

Mardi 4 mars : Au moins 2 adultes et 6 enfants de la secte arrivent au Guatemala.

Jeudi 6 mars : En Ontario, un juge ordonne que les 14 enfants des 2 familles qui ont pris la fuite soient placés dans des foyers d'accueil en Ontario en attendant que leur appel soit entendu.

Samedi 8 mars : Six enfants de la secte issus de 2 familles, leurs parents et un autre adulte sont rapatriés au Canada après s'être enfuis à Trinité-et-Tobago.

Dimanche 9 mars : Une mère d'âge mineur, dont une partie de la famille a tenté de fuir vers Trinité-et-Tobago, est arrêtée à sa descente de l'avion à Calgary et ramenée en Ontario avec son bébé.

Lundi 10 mars : Sept enfants de la secte sont retirés de leur famille par les services de protection de l'enfance de Chatham-Kent.

Vendredi 14 mars : Trois adultes et 6 enfants qui avaient pris la fuite au Guatemala comparaissent devant une juge à Panajachel. La juge décide de laisser les enfants dans leur famille.

Mercredi 7 mai : La justice ontarienne décide que 4 enfants de la secte Lev Tahor pourront être réunis avec leurs parents après avoir passé près de 2 mois en famille d'accueil à Toronto. Les avocats des parents et de la Société d'aide à l'enfance de Chatham-Kent sont parvenus à une entente.

Août 2014 : Il ne resterait qu'une qurantaine de membres de la secte au Canada, la plupart ont rejoint le Guatemala

Avec Reuters


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Stephen Harper mérite le prix Nobel de la paix, selon B'nai Brith

Stephen Harper devrait recevoir le prix Nobel de la paix car il a su faire la différence entre ceux qui cherchent « à faire le mal » et ceux qui en sont « les victimes » dans les récentes crises internationales, a expliqué dans un communiqué vendredi l'association juive B'nai Brith Canada, qui propose du coup sa nomination.

B'nai Brith Canada estime que Stephen Harper a fait preuve « d'un leadership moral hors du commun ».

« Il n'y a eu aucun autre leader dans le monde qui a su montrer un tel leadership à l'international et une telle compréhension claire des différences entre ceux qui cherchent à faire le mal, et leurs victimes », écrit Frank Dimant, chef de la direction de B'nai Brith et professeur au Canadian Christian College. Il met ainsi en nomination M. Harper pour le prix Nobel de la paix.

Les membres des assemblées nationales ou des gouvernements, les membres des cours internationales de justice, les recteurs d'université, les universitaires travaillant dans le domaine des sciences sociales, de la paix, de l'histoire, de la philosophie, du droit ou de la théologie font partie des personnes qui peuvent sélectionner un candidat pour le prix Nobel de la paix.

Selon M. Dimant, le premier ministre a constamment défendu les droits des populations qui vivent sous la menace, faisant notamment allusion aux Ukrainiens, victimes de « l'agression russe ». M. Harper a aussi joué un rôle dans la sensibilisation des autres dirigeants à la menace du « terrorisme islamique » auquel le monde fait face, dit B'nai Brith.

Interrogé sur la nomination de M. Harper, l'attaché de presse du premier ministre n'a pas commenté directement le sujet, mais il tenu à souligner les principes qui sous-tendent la politique étrangère canadienne. « La politique étrangère de notre gouvernement en est une de principe, basée sur des principes clairs : la liberté, la primauté du droit et la démocratie. Ces principes guident nos prises de position dans les différents conflits », a écrit Carl Vallée, dans un courriel à Radio-Canada.

B'nai Brith Canada est une des associations qui défend les intérêts des Canadiens de confession juive. Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CCRJI) qui représente la majorité des juifs canadiens, ne s'est pas joint à l'initiative de B'nai Brith, souhaitant rester non-partisan.

Le porte-parole du CCRJI, David Ouellette, explique toutefois que la communauté apprécie le soutien du gouvernement de M. Harper et des « principaux partis d'opposition » à Israël. B'nai Brith n'a pas précisé si un dossier avait été envoyé à l'organisation du prix Nobel.


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Ebola: les scientifiques rapatriés au Canada

L'Agence de la santé publique du Canada a annoncé vendredi soir que les trois scientifiques canadiens évacués de la Sierra Leone en raison du virus Ebola sont de retour au pays.

Le trio avait quitté la nation africaine à bord d'un avion nolisé, plus tôt vendredi, pour effectuer le voyage de retour.

À leur arrivée au pays, dans un endroit qui n'a pas été identifié, ils ont été évalués par un responsable de la quarantaine. Ils ont reçu le feu vert pour regagner des résidences privées, où ils seront toutefois placés en isolement et feront l'objet d'un suivi médical approprié pendant une période d'au moins 21 jours.

Ils seront transportés à l'hôpital s'ils développent des symptômes.

Leur nom et lieu de résidence n'ont pas été révélé afin d'éviter de semer l'inquiétude dans la population. Il s'agirait toutefois d'employés du Laboratoire national de microbiologie, situé à Winnipeg.

Mesures préventives

Le Canada a décidé de rapatrier les scientifiques après que des personnes logeant au même complexe hôtelier qu'eux, situé à Kailahun dans l'est de la Sierra Leone, eurent été diagnostiquées comme étant atteintes du virus Ebola.

L'un des malades est un épidémiologiste sénégalais qui a été évacué en Allemagne afin de recevoir des traitements expérimentaux contre l'Ebola. Comme les trois Canadiens, il faisait partie de la mission de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'éradication de l'épidémie du virus Ebola. Les États-Unis ont rapatrié deux de leurs scientifiques qui logeaient au même hôtel.

L'OMS a temporairement suspendu les activités de la mission pendant qu'elle enquête sur la source de la propagation de la maladie dans le complexe hôtelier.

Le Laboratoire national de microbiologie du Canada opérait un laboratoire mobile qui était jumelé à une clinique de Médecins sans frontières.


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Le Canada sur la piste des djihadistes

Le Canada, une pépinière de djihadistes?

Environ 80 jeunes Canadiens seraient rentrés au pays après avoir été combattre au Moyen-Orient aux côtés d'organisation islamistes dans les dernières années, selon le rapport annuel du ministère de la Sécurité publique sur la menace terroriste au Canada.

Au début de l'année 2014, plus de 130 Canadiens qui se trouvaient hors du pays étaient soupçonnés de prendre part à des activités terroristes, dont une trentaine en Syrie.

Le phénomène inquiète Ottawa, qui souhaite s'attaque aux racines de la radicalisation dans un pays où les libertés individuelles sont pourtant au coeur de la vie citoyenne. Pour se faire, le gouvernement canadien compte miser sur les lois antiterrorisme, mais aussi sur la prévention.

Le ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, a indiqué que le gouvernement fédéral s'attaquait au problème.

« Il poursuit un important dialogue que nous avons amorcé avec les Canadiens et permet de garder les communautés informées à l'égard de cette menace très réelle. » — Steven Blaney

Il faut agir, disent des musulmans

Ce rapport survient au moment où le réseau anglais de Radio-Canada révèle que deux jeunes hommes de Calgary, en Alberta, ont joints les rangs des combattants djihadistes, en Irak ou en Syrie. Les frères Gregory et Collin Gordon, récemment convertis à l'islam, auraient disparu à la fin de l'année 2012. Leurs parents disent ignorer où leurs fils se trouvent.

Entre 2011 et 2012, les frères Gordon habitaient dans le même immeuble que Damian Clairmont et Salman Ashrafi, respectivement morts en Irak et en Syrie alors qu'ils combattaient auprès de l'État islamique.

La communauté musulmane elle-même s'inquiète de ce phénomène et réclame des actions de la part du gouvernement fédéral.

Selon l'imam Syed Soharwardy, qui représente les groupes Musulmans contre le terrorisme et Conseil suprême islamique du Canada, Ottawa a jusqu'à présent échoué à prévenir la radicalisation des jeunes musulmans.

« Les communautés, les organisations à but non lucratif, les musulmans font ce qu'ils peuvent avec leurs propres moyens, mais assurément, il revient au gouvernement de soutenir ces activités », estime M. Soharwardy, qui ajoute que le gouvernement a les ressources nécessaires pour ralentir la radicalisation.

M. Soharwardy ne cache pas que les jeunes radicaux présentent une menace réelle pour la sécurité canadienne.

« C'est mon cauchemar, que ceux qui reviendront causent véritablement des problèmes, des problèmes graves pour la communauté musulmane au Canada, de même que pour tous les Canadiens. » — Imam Syed Soharwardy

Le gouvernement, ajoute-t-il, doit s'assurer de suivre de près les islamistes qui rentrent au pays après avoir fréquenté des groupes radicaux à l'étranger.

Se rapprocher de la communauté

La Gendarmerie royale du Canada tente déjà de tisser des liens plus étroits avec des représentants des communautés musulmanes partout au pays afin de prévenir la radicalisation.

Les services de police locales doivent entreprennent les mêmes démarches pour débusquer plus de cas de jeunes tentés de joindre des groupes prônant une interprétation radicale de l'islam, selon le spécialiste en affaires policières, Stéphane Berthomet.

« Plus on peut faire de liens entre les communautés qui sont visées par les radicaux qui recrutent des jeunes djihadistes et les policiers qui peuvent leur expliquer les dangers (...), et bien plus on minimise les risques. »

Avec les informations de Raphaël Bouvier-Auclair


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Les Russes ripostent au tweet des diplomates canadiens

Written By Unknown on Jumat, 29 Agustus 2014 | 16.21

Les diplomates russes n'ont pas l'intention de se faire donner de leçons de géographie par leurs homologues canadiens au sujet des frontières de la Russie, qui à leur avis incluent la Crimée. Ils l'ont exprimé sur Twitter, de manière aussi peu diplomatique que l'ont fait les Canadiens la veille.

Pour mieux comprendre la géographie de l'Europe, rien de mieux qu'une carte. Enfin presque. En ce moment, les frontières européennes sont sujettes à discussions. Les Russes ont voulu aider les Canadiens à mieux comprendre leur position, avec l'aide d'un tweet, d'un peu de sarcasme et d'une touche de condescendance.

« Pour aider nos collègues canadiens à comprendre la nouvelle géographie de l'Europe », peut-on lire sur le compte Twitter de la délégation russe à l'OTAN.

La carte tweetée par les Russes ne sera pas affichée dans les représentations diplomatiques canadiennes à l'étranger. Voici pourquoi :

  • La Crimée y est incluse dans la Fédération russe, ce que le Canada ne reconnaît pas.
  • L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, traversés de barres jaunes et roses sur la carte russe, se sont séparés de la Géorgie grâce à l'implication des forces russes en 2008, une situation que n'a pas reconnue la communauté internationale.

Le tweet russe est une réponse à un précédent tweet de la diplomatie canadienne, qui tente de se faire entendre en utilisant les médias sociaux. Mercredi, la délégation canadienne à l'Otan avait ridiculisé la Russie en tweetant la carte suivante.

Celle-ci fait référence à des déclarations de soldats russes qui avaient affirmé être entrés en Ukraine par erreur.

John Baird a d'ailleurs félicité ses diplomates, sur Twitter, évidemment.

M. Baird a aussi vanté la stratégie de diplomatie directe que son ministère souhaite développer, pour faire valoir les positions canadiennes sur la scène internationale. Le ministre encourage ses ambassadeurs à utiliser les réseaux sociaux.

La version anglaise du tweet est vite devenue virale, avec plus de 25 000 retweets.

La carte russe, elle, a été retweetée environ 400 fois, jeudi après-midi. Sur le front de la viralité, le Canada a donc triomphé, en attendant le prochain gazouilli russe.


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Eugenie Bouchard progresse àFlushing Meadows

Eugenie Bouchard a difficilement atteint le 3e tour des Internationaux des États-Unis, jeudi soir, à Flushing Meadows.

La Québécoise, septième tête de série, a vaincu la Roumaine Sorana Cirstea en trois manches de  6-2, 6-7 (7/4), 6-4.

Après une première manche sans histoire où Bouchard s'est imposée dans tous les aspects du jeu, Cirstea s'est ressaisie dans la deuxième manche, qu'elle a enlevée au bris. La Roumaine est actuellement 81e raquette mondiale, mais elle a déjà occupé le 21e rang.

Bouchard a puisé dans ses ressources en 3e manche et a finalement écarté Cirstea après une bataille de 2 h 17 min.

Elle a réussi 29 coups gagnants contre 21 et elle a brisé le service de son adversaire à 7 reprises contre 4. 

Bouchard, qui a participé aux Internationaux des États-Unis pour la première fois en 2013 (défaite au 2e tour), disputait pour la première fois de sa carrière un match sur le prestigieux court du Arthur Ashe Stadium. 

Au prochain tour, la Montréalaise affrontera la Tchèque Barbora Zahlavova Strycova.

Serena en flèche, Ivanovic écartée

Ana Ivanovic, 8e tête de série, a été éliminée au deuxième tour. La Serbe a été surprise 5-7, 4-6 par la Tchèque Karolina Pliskova, 41e joueuse mondiale.

Nouvellement revenue au sein du top 10 mondial, Ivanovic était une prétendante sérieuse au titre. Ses sept doubles fautes et sont taux de réussite de 57 % sur ses premières balles de services ont pavé la voie à sa rivale, qui a signé 5 bris de service en 13 occasions.

Et c'est sans surprise que la no 1 mondiale, l'Américaine Serena Williams, a remporté son match de deuxième tour en écartant sa compatriote et 80e joueuse mondiale, Vania King, en deux manches de 6-1 et 6-0.

Williams a maintenu un taux de 88 % de points inscrits sur sa première balle de serrvice. En fait, elle a marqué 59 des 88 points disputés durant cette courte rencontre de 56 minutes. Sa prochaine adversaire sera également américaine en la personne de Varvara Lepchenko, 52e au monde.

D'autre part, la Bélarussienne Victoria Azarenka, finaliste des deux dernières éditions, s'est qualifiée pour le 3e tour en éliminant l'Américaine Christina McHale en deux manches de 6-3 et 6-2.

Azarenka a dû lutter pendant plus d'une heure pour la seule première manche en plus de repousser trois balles de bris quand elle était déjà en arrière 0-3 au tableau.

L'ancienne no 1 mondiale, maintenant classé 17e à la WTA, jouera son billet pour les 8es de finale face à la gagnante du match opposant la Russe Elena Vesnina à la Néo-Zélandaise Marina Erakovic.

La 3e tête de série, la Tchèque Petra Kvitova, s'est qualifiée pour le 3e tour en battant sa compatriote Petra Cetkovska 6-4, 6-2. Kvitova, victorieuse à Wimbledon en juillet, sera opposée au prochain tour à la Serbe Aleksandra Krunic, tombeuse de l'Américaine Madison Keys (no 27) par  7-6 (7/4), 2-6, 7-5.

La Californienne CiCi Bellis, la première adolescente de 15 ans à gagner un match aux Internationaux des États-Unis depuis 1996, n'a pu récolter une autre victoire. Bellis, 1208e au monde et qui dispute son premier tournoi sur le circuit de la WTA, a gagné sept jeux de suite à un certain moment avant de finalement perdre 6-3, 0-6, 6-2 contre la Kazakhe Zarina Diyas.

Autres résultats (2e tour):

  • Flavia Pennetta (ITA/no 11) bat Shelby Rogers (USA) 6-4, 6-3
  • Casey Dellacqua (AUS/no 29) bat Qiang Wang (CHN) 4-6, 6-4, 6-2
  • Victoria Azarenka (BLR/no 16) bat Christina McHale (USA) 6-3, 6-2
  • Varvara Lepchenko (USA) bat Mona Barthel (GER) 6-4, 6-0
  • Elena Vesnina (RUS) bat Marina Erakovic (NZL) 7-5, 2-6, 6-4
  • Barbora Zahlavova Strycova (CZE/no 30) bat Monica Niculescu (ROM) 4-6, 6-4, 6-2
  • Nicole Gibbs (USA) bat Anastasia Pavlyuchenkova (RUS/no 23) 6-4, 6-7 (6/8), 6-3
  • Kaia Kanepi (EST) bat Samantha Stosur (AUS/no 24) 3-6, 6-3, 7-6 (10/8)
  • Carla Suarez (ESP/N.15) bat Coco Vandeweghe (USA) 6-3, 6-3

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Un chandail pro-armes aussi inoffensif qu’un chandail du Canadien, selon le ministre Lebel

En tournée pré-électorale, le ministre conservateur Denis Lebel a tenté jeudi de minimiser la controverse soulevée par son collègue de la Justice, Peter MacKay.

M. MacKay essuie un tir nourri de critiques depuis la publication, il y a quelques jours sur Facebook, d'une photographie le montrant tout sourire portant un chandail à l'effigie d'un lobby pro-armes, l'Association canadienne pour les armes à feu (ACAF).

Sur la photo, le ministre de la Justice est flanqué de deux militants du groupe. Le message « No compromise » (pas de compromis) est imprimé sur son chandail.

La Coalition pour le contrôle des armes à feu, le Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD) et le Parti québécois (PQ), entre autres, ont vertement dénoncé la décision du ministre de la Justice et procureur général du Canada de porter un vêtement affichant un message aussi controversé.

En point de presse à Québec, au terme d'une tournée militante d'une douzaine de jours, M. Lebel a d'abord banalisé l'incident, n'y voyant rien de répréhensible.

« Écoutez, j'ai vu d'autres de mes confrères avec des chandails des Canadiens, j'en ai vu d'autres avec toutes sortes de chandails. » — Denis Lebel, ministre de l'Infrastructure, des Collectivités et des Affaires intergouvernementales

Lorsque des reporters ont insisté pour savoir s'il endossait le geste posé par son collègue, M. Lebel a paru mal à l'aise et a fini par dire qu'il n'avait pas vu la photographie en question.

Néanmoins, il a défendu les orientations de son gouvernement en faveur des utilisateurs d'armes à feu.

« Je comprends qu'il peut y avoir des questions, mais moi, je réaffirme que notre volonté est de laisser plus de liberté au niveau des chasseurs, entre autres des Premières nations, qui se servent des fusils de chasse et des armes d'épaule », a-t-il argué.

Pour le reste, le ministre MacKay « répondra » de ses actions, a ajouté M. Lebel.

Un projet de loi sur la délivrance des permis d'armes à feu doit en principe être déposé à l'automne afin de simplifier les règles pour l'acquisition et la possession d'armes.

Lebel en tournée régionale

Après avoir sillonné le Québec, le ministre Lebel a rencontré une soixantaine de militants dans la Vieille capitale pour les inviter à se mobiliser en prévision du scrutin général, l'an prochain.

Le Parti conservateur a perdu ses assises dans la région de Québec à l'élection de 2011 au profit du NPD qui a raflé six circonscriptions dans la capitale. Le député de Roberval-Lac-Saint-Jean a promis « des gains » aux militants, mais a soigneusement évité de s'engager sur le terrain des chiffres.

Pendant son allocution, M. Lebel s'en est pris au syndicat des Métallos qui blâme sur toutes les tribunes le gouvernement fédéral, et lui-même en particulier à titre d'ancien titulaire des Transports, pour la catastrophe ferroviaire de Lac-Mégantic.

Le directeur québécois des Métallos, Daniel Roy, a même prédit que les conservateurs paieront le prix politique du laxisme réglementaire.

M. Lebel a accusé le syndicat d'exploiter la tragédie pour faire de la petite politique.

« Je trouve que c'est malhonnête, un total manque de respect. C'est manquer de respect aux 47 personnes qui ont perdu la vie et aux familles de ces personnes. Quand quelqu'un veut faire de la petite politique avec un dossier comme celui-là, je trouve ça tout à fait odieux », a-t-il dit.


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La première bataille contre l'Ebola a été perdue, selon Médecins sans frontières

Ebola : plan d'action de l'OMS

La communauté internationale a perdu une première bataille contre le virus Ebola, mais si « tout le monde » s'unit, le virus peut être vaincu, explique la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Joanne Liu, en entrevue à l'émission 24/60.

« On est en constat d'échec. L'épidémie continue, les cas augmentent, maintenant les travailleurs humanitaires internationaux sont infectés parce qu'on est débordé », dit Mme Liu. Plus de 3000 personnes ont été infectées, selon les dernières données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Et 1552 personnes, dont 120 travailleurs de la santé, sont mortes après avoir contacté le virus. « On croit qu'on aurait dû mobiliser davantage de monde », déplore Mme Liu.

Le virus Ebola pourrait contaminer plus de 20 000 personnes, a averti jeudi l'OMS, dévoilant un plan d'action nécessitant près de 532 millions de dollars sur une période de 6 à 9 mois pour mettre fin à l'épidémie. « On va y arriver, mais il faut que tout le monde s'y mette », dit la présidente de MSF, qui estime que les « pays riches » ont une « responsabilité politique ». Il faut des moyens financiers, mais aussi humains.

« On a besoin de gens qui vont avoir le courage et la volonté d'aller travailler sur le terrain », dit Mme Liu, dont l'organisation gère un centre qui accueille 120 personnes infectées au Liberia.

Les conditions de travail sont particulièrement difficiles pour les travailleurs humanitaires de MSF. « Le risque par rapport à l'Ebola, c'est parce qu'il est toujours présent. Il n'y a pas de temps mort. Il faut avoir le courage de surpasser ses propres craintes », dit Mme Liu.

Les tenues de protection des travailleurs sont lourdes et inconfortables. « Pour l'avoir fait, le kit de cosmonaute, il y fait chaud [...] C'est sûr que ce n'est pas confortable, donc on fait des rotations », dit Mme Liu, qui indique que la tenue ne peut être portée pendant plus d'une heure.

L'OMS estime qu'il va falloir mobiliser 12 000 travailleurs de la santé pour en terminer avec l'épidémie. MSF est aussi en discussion avec les autorités internationales afin qu'un pont aérien régulier pour transporter les travailleurs humanitaires, notamment ceux qui tombent malades, soit mis en place. Il faut dire que de plus en plus de compagnies ont annulé leurs vols en direction de la Guinée, de la Sierra Leone, du Liberia et du Nigeria. Une situation que déplore Mme Liu.

« Je n'ai pas de vols aériens assurés, de ponts aériens, pour sortir mon personnel [...] Je brieffe 200 personnes qui partent toutes les quatre semaines, puis je leur dis : "En passant, si tu tombes malade, je vais tout faire pour te sortir, mais peut-être que je n'y arriverais pas" », dit Mme Liu.

Essais sur le vaccin canadien

Le vaccin contre le virus Ebola, développé par le Laboratoire national de microbiologie, situé à Winnipeg, devrait être testé dans les prochaines semaines.

L'entreprise américaine NewLink Genetics a obtenu une licence pour commencer la phase 1 des essais sur 25 à 60 volontaires, selon la compagnie.

Le Canada avait indiqué plus tôt ce mois-ci qu'il offrirait entre 800 et 1000 doses de son vaccin expérimental à l'OMS.


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«Le cadavre du français en Louisiane se lève et demande une bière»

Written By Unknown on Kamis, 28 Agustus 2014 | 16.20

Tandis que les Québécois luttent pour préserver leur langue, la Louisiane vient d'adopter une loi permettant l'affichage bilingue, une grande victoire pour toute une nouvelle génération de francophones, qui combattent l'assimilation et rament à contre-courant.

« Dès qu'on est prêt à fermer le cercueil sur le cadavre de la francophonie louisianaise, ben, le cadavre se lève, pis demande une bière », lance Zachary Richard.

L'auteur-compositeur-interprète milite depuis plus de 40 ans pour empêcher que le français louisianais, l'identité, l'histoire d'un peuple ne disparaissent. Et aujourd'hui, il peut passer le flambeau à la jeune génération.

« J'ai beaucoup d'espoir parce qu'il y a non seulement une volonté culturelle, mais il y a aussi une volonté économique et une volonté politique. Ce qui est vraiment très nouveau dans notre histoire. On a fini par comprendre, comme les Québécois ont toujours compris, que c'était d'abord une question politique, la question linguistique », poursuit Zachary Richard.

L'immersion française dans les écoles, un programme qui a commencé vers la fin des années 80, commence à porter ses premiers fruits. On ne parle pas d'une renaissance du français, mais plutôt d'un réveil.

Le représentant démocrate Stephen Ortego a même réussi à faire adopter deux lois à l'Assemblée de la Louisiane pour préserver le français :

  1. L'affichage bilingue dans les 22 comtés acadiens, des comtés où l'identité française est encore évidente dans les noms de villes, de rues, de commerces. Ces comtés pourront maintenant choisir d'afficher dans les deux langues.
  2. Les écoles d'immersion française, qui seront désormais plus accessibles. Une simple pétition avec les signatures de 25 familles suffit pour forcer une commission scolaire à mettre en place un programme d'immersion.

La Louisiane est le seul État à s'être doté d'une agence gouvernementale dont l'objectif est de préserver et de promouvoir le français. Une sorte de conseil supérieur de la langue française, mais sans les pouvoirs, sans les moyens de son cousin québécois. Mais il faut dire qu'en Louisiane les francophones sont une petite minorité.

Le français aux États-Unis

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« En Louisiane, on dit toujours qu'il y a à peu près 150 000 francophones. Et moi je dirais qu'il y a un autre 150 000 [qui sont] des francos passifs. Les gens qui disent qu'ils ne parlent pas le français, mais qui le comprennent. » — Charles Larroque, directeur général du Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL)

Sur une population de 4,5 millions de personnes, ce n'est pas énorme. Le nombre de francophones « monolingues », autrefois majoritaires dans les comtés acadiens, a commencé à chuter après 1916, quand l'école - monolingue anglaise - est devenue obligatoire.

Parler le français était interdit dans les écoles de Louisiane. En fait, on battait les enfants cajuns qui osaient parler leur langue maternelle.

« J'ai composé une chanson sur la question qui s'appelle No French No More, mais j'ai jamais pu vraiment imaginer le sentiment de mes grands-parents par rapport à cette assimilation forcée qui a été accomplie avec l'humiliation et la punition corporelle des enfants », dit Zachary Richard.

C'est avec cette génération fustigée que la transmission du français a été interrompue.

Sauver l'héritage d'un peuple

« Mon grand-père paternel, lui, était puni, était frappé, était battu à l'école par ses enseignantes parce qu'il ne pouvait pas parler anglais. So à cause qu'il pouvait pas parler anglais, pis qu'il était battu par ses enseignantes, il n'a pas parlé français avec mon père, ni mes tantes, ni mes oncles », raconte Mandy Migues, enseignante de français langue seconde.

Pour protéger l'héritage de ses grands-parents, elle a fondé Francos-Jeunes, un mouvement de Louisianais dans la trentaine, pour faire rayonner le français. Elle organise régulièrement des soirées françaises avec des amis qui, comme elle, ont tous des racines cajuns perdues, et qui parlent aujourd'hui à peine français.

« Il y a des gens qui disent que je suis militante, but, je ne trouve pas. Je trouve que je suis juste une enseignante qui veut avoir une réalité francophone chez elle. [...] Je veux faire vivre le français en Louisiane, chez nous. » — Mandy Migues, enseignante de français langue seconde

Ces nouveaux combattants du français ont accès aujourd'hui à la francophonie du monde entier, un club qui compte 300 millions de personnes. Leur français évolue, influencé par leurs enseignants importés : Français, Belges, Québécois, Acadiens de l'est du Canada.

Le français que parlent les jeunes Louisianais ne ressemble plus beaucoup à celui de leurs grands-parents. Le français n'est peut-être plus la première langue des nouveaux cajuns, mais c'est la langue qu'ils aiment.

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Pour voir le graphique sur un appareil mobile, cliquez ici

Et pour voir le portrait de trois personnes militant pour le français en Louisiane sur votre appareil mobile, cliquez ici

Avec la collaboration de Joyce Napier, Marcel Calfat et Sylvain Richard

Le reportage de Joyce Napier


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Ebola : trois spécialistes canadiens rapatriés en jets privés

Le Canada rapatriera au pays trois spécialistes ayant œuvré contre l'éclosion d'Ebola en Afrique de l'Ouest dans des jets privés, a indiqué mercredi l'Agence de la santé publique du Canada, alors qu'elle a livré une courte mise à jour sur l'évacuation de l'équipe en Sierra Leone.

L'agence a réitéré que les Canadiens étaient ramenés au pays peu après qu'il eut été découvert que plusieurs personnes à l'hôtel où ils demeuraient avaient été infectées du virus.

Plus tôt mercredi, le Centre de contrôle des maladies des États-Unis a révélé qu'il avait rapatrié deux de ses experts en Atlanta de Sierra Leone en réponse au même signalement.

L'Agence de la santé publique du Canada avait parlé initialement de trois infections à cet endroit, et bien que la déclaration de mercredi ne signale pas de nouveau ce bilan, des sources affirment qu'il y a bel et bien le signalement de trois personnes malades à l'hôtel.

L'agence n'a pas voulu accorder d'entrevue sur la situation. Plutôt, un communiqué de six paragraphes transmis tard mercredi affirme que les Canadiens sont en bonne santé et présenteraient un faible risque d'infection.

À titre préventif, les employés ne voyageront pas sur un vol commercial, seront suivis de près lors de leur voyage et de leur retour au pays, et « seront mis en isolement volontaire », a-t-on indiqué.

L'identité des experts, et le moment de leur retour, ne seront pas divulgués pour des raisons de protection de la vie privée.

L'agence a ajouté que le Canada demeurait engagé à aider à combattre l'éclosion, et enverrait une autre équipe de laboratoire mobile en Sierra Leone « une fois que les mesures appropriées auront été prises pour assurer un environnement de vie sécuritaire ».


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Un avion de Sunwing fait demi-tour vers Toronto sous bonne escorte

Un Boeing 737 effectuant la liaison entre Toronto et Cuba a dû rebrousser chemin, mercredi soir, à cause du comportement de deux passagères d'une vingtaine d'années.

L'avion de la compagnie Sunwing se trouvait alors dans l'espace aérien américain.

Les deux passagères, qui étaient saoules, auraient proféré des menaces envers l'équipage, jugées peu crédibles, allumé une cigarette dans les toilettes, et se seraient battues, selon la compagnie aérienne.

L'incident a été rapporté à NORAD, le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord, qui a dépêché deux avions de chasse CF-18 de la base de Bagotville, au Saguenay, pour escorter l'appareil jusqu'à l'aéroport Pearson de Toronto.

La police régionale de Peel confirme avoir arrêté deux femmes et a ouvert une enquête. Des accusations pourraient être portées contre les passagères, selon l'agent George Tudos.

L'avion est reparti de Toronto ce soir vers 23 h avec un nouvel équipage.


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Grève générale en Argentine

Trois syndicats appellent à la grève générale aujourd'hui en Argentine, qui compte 11 millions de salariés enregistrés, dont 40% sont syndiqués.

Le Syndicat ouvrier central, farouchement opposé à la présidente de l'Argentine, Cristina Fernandez, a provoqué hier des embouteillages et perturbé les activités dans la capitale, Buenos Aires, au début d'un mouvement de grève de 36 heures.

Il s'agit de la deuxième grève générale dans ce pays depuis le début de l'année, après celle du 10 avril, à laquelle avaient participé les chauffeurs d'autobus, contrairement à cette fois-ci.

Les membres syndicaux dénoncent les impôts élevés, les bas salaires et l'inflation qui dépasse 30 %. Ils réclament notamment la baisse de la taxation sur les salaires et la hausse des aides familiales.

De plus, l'économie argentine est en récession et l'État est en défaut de paiement face à ses détenteurs américains d'obligations.

La situation devrait se corser aujourd'hui puisque des routiers, des cheminots, des travailleurs du secteur de la restauration et des syndicats d'enseignants notamment doivent se joindre à la contestation.

Le nombre de travailleurs au noir est estimé à 4 millions en Argentine, où le taux de chômage officiel s'élève à 7,5 %.


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Une alliance Gaudreault-Hivon pour contrer PKP

Written By Unknown on Rabu, 27 Agustus 2014 | 16.20

Les précisions de Martine Biron

Exclusif - Le caucus du Parti québécois se réunit mercredi à Québec pour préparer la rentrée parlementaire, mais c'est la course à la direction du parti qui retiendra l'attention.

Selon nos informations, le candidat potentiel Pierre Karl Péladeau détient l'avance au sein du caucus. Dans ce contexte, d'autres clans s'organisent pour contrer la vague PKP.

Ainsi, nos sources font état d'une solide alliance entre les anciens ministres Sylvain Gaudreault et Véronique Hivon. Ils songeraient à se présenter ensemble pour affronter le député de Saint-Jérôme, comme l'avaient tenté, en 2001, Pauline Marois et François Legault contre Bernard Landry.

Mais d'autres possibilités sont sur la table.

Notamment la présence de Jean-François Lisée, qui gravite autour de ce camp. Il est lui aussi très tenté par la direction du PQ. Il pourrait chercher à rallier M. Gaudreault et Mme Hivon.

La députée Martine Ouellet, qui a siégé au conseil d'administration du club politique de gauche SPQ libre, veut aussi barrer la route à M. Péladeau. Les syndicats seraient derrière sa candidature. Selon nos informations, elle pourrait annoncer qu'elle sera de la course d'ici la fin du mois de septembre.

Secret de polichinelle, Bernard Drainville se prépare aussi et continue de jauger ses appuis.

Quant à Pierre Karl Péladeau, il est très actif sur le terrain. Il aurait l'appui de la majorité des députés péquistes.

M. Péladeau tente, entre autres, de convaincre l'ancien chef d'Option nationale Jean-Martin Aussant, maintenant à Londres, de revenir au Québec au sein du Parti québécois. Pour l'instant, nous dit-on, M. Aussant résiste.

Demain, les députés du PQ seront informés des scénarios entourant la course. Le plus plausible, en ce moment, parle de mises en candidature d'ici le 15 décembre. Le choix du chef aurait lieu à la fin mars ou au début avril 2015.


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Énergie Est : des environnementalistesdéposent une requête en injonction

Des organismes environnementaux ont déposé, mardi, une requête en injonction à la Cour supérieure du Québec pour mettre un frein aux forages de TransCanada à Cacouna, où la compagnie souhaite construire un port pétrolier pour son projet d'oléoduc Énergie Est.

Québec a donné le feu vert pour des travaux de forages géotechniques, jeudi dernier. Les organismes environnementaux, dont la Fondation David Suzuki et Nature Québec, estiment que cette décision ne repose sur aucun avis scientifique, notamment en ce qui a trait à l'impact des travaux sur la santé des bélugas.

Les forages géotechniques doivent servir à déterminer les emplacements du possible port pétrolier et de possibles réservoirs de stockage de pétrole à Cacouna. Les travaux visent donc à étudier la composition du sol sous-marin dans le secteur du port de Gros-Cacouna.

« Il est devenu important de demander de cesser rapidement les travaux de manière à vider la question de la suffisance des autorisations », explique l'avocat Michel Bélanger.

Deux études sont menées pour évaluer le projet de la compagnie albertaine. C'est ce qu'a confirmé le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel.

La requête en injonction sera entendue vendredi au palais de justice de Montréal. Les environnementalistes demanderont d'abord une injonction provisoire. Ils souhaitent que cela permettra d'éclairer la situation.

La semaine dernière, le gouvernement québécois a donné son accord aux travaux, à certaines conditions. La compagnie albertaine devra se plier à une série de mesures afin de protéger les bélugas. Le secteur de Cacouna est reconnu comme la pouponnière du mammifère marin.

Les mesures imposées (en vertu de la Loi sur la qualité de l'environnement) :
  • S'assurer qu'aucun béluga ne se trouve dans un rayon de 540 m au moment des forages.
  • Arrêter les travaux quand un béluga se trouve à proximité des travaux et mettre en place un moyen pour les détecter.
  • Respecter le niveau de bruit subaquatique (moins de 120 décibels à 540 m) lors des forages et respecter le bruit maximal de 45 décibels aux limites de la résidence la plus proche.
  • Limiter le trafic maritime à un seul aller-retour quotidien entre la plateforme et la rive.

En mai dernier, TransCanada s'était engagée devant la Cour supérieure à suspendre ses travaux.Les groupes environnementalistes avaient tenté d'obtenir une injonction pour faire cesser les travaux de forage. Les deux parties s'étaient entendues sur un énoncé qui confirmait l'engagement de l'entreprise albertaine à ne pas forer avant d'avoir l'autorisation du ministre de l'Environnement, David Heurtel.


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Retraites : le gouvernement et les syndicats campent sur leurs positions

Le dialogue de sourds entre le gouvernement et les syndicats aura prévalu du début à la fin de la consultation menée sur le projet de loi 3 devant revoir le financement des régimes de retraite des employés municipaux.

Au terme de cinq jours d'audiences, la commission parlementaire a pris fin mardi en exposant la profondeur du fossé qui sépare les deux parties quant aux meilleurs moyens d'assurer la santé et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées.

On ne s'est entendu ni sur les constats, ni sur les principes en cause, et encore moins sur les solutions à privilégier, sur fond de méfiance réciproque.

Mais malgré l'opposition farouche des syndicats, tout indique que le projet de loi du ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, demeurera à peu près intact.

Personne ne l'a convaincu que les orientations et principes inscrits dans son projet de loi devaient être revus ou abandonnés, a-t-il réaffirmé mardi en point de presse, se disant « extrêmement déçu » de l'attitude des porte-parole syndicaux.

Dans ses grandes lignes, il faut donc s'attendre à ce que la mouture finale de la loi inclue les éléments suivants : partage à 50-50 entre employeurs et employés de la facture des déficits passés, obligation de prévoir un fonds de stabilisation, possibilité pour les villes de suspendre temporairement l'indexation des rentes, objectif de capitalisation à 100 % des régimes.

Dès lors, le ministre Moreau veut presser le pas pour que le projet de loi franchisse rapidement les prochaines étapes et soit adopté dès le début de l'automne.

En matinée, en marge de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, le premier ministre Philippe Couillard a renchéri pour dire que le temps était venu de « finaliser le processus ».

« Ça fait deux ans que ça dure cette question des retraites municipales. Il faut avancer là-dessus », a-t-il commenté, lors d'un bref point de presse, en ajoutant que cette question faisait partie « des changements importants à faire au Québec ».

Entrevue avec Pierre Moreau

Du côté syndical, un des derniers intervenants aura été l'aile québécoise du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec), qui représente 70 % des employés municipaux dans 258 municipalités.

Le SCFP-Québec et la Coalition syndicale pour la libre négociation se sont présentés à la consultation, mardi, avec en mains une étude actuarielle démontrant, selon les experts consultés, que les régimes de retraite municipaux étaient en bien meilleure santé et les déficits bien moins importants que ce que prétendait Québec.

Mais le ministre Moreau n'a pas paru impressionné, demandant à répétition, en vain selon lui, aux dirigeants syndicaux Denis Bolduc et Marc Ranger, qui devrait selon eux payer la note des déficits passés et combien d'ententes ils avaient réussi à conclure à ce chapitre.

« Comment voulez-vous faire une conversation avec quelqu'un qui refuse systématiquement de répondre à une question? » du seul fait que la réponse pourrait être incriminante, s'est interrogé le ministre, qui dit s'être senti « comme un dentiste pour essayer d'avoir une réponse ».

Le total des déficits des régimes de retraite municipaux atteindrait 3,9 milliards de dollars selon Québec, ou, plus modestement, 2,2 milliards de dollars selon les syndicats.

En priorité, selon les leaders syndicaux, Québec doit à tout prix renoncer à revoir des ententes passées librement négociées entre les parties.

Entrevue avec Marc Ranger

Contestation judiciaire en vue

Mais se disant bien conscients de la fermeté de la position gouvernementale, les syndicats se disent déjà prêts à contester la loi 3 devant les tribunaux dès son adoption.

Persuadés que « tout est joué d'avance », les syndicats soutiennent que le gouvernement Couillard agit sous de faux prétextes dans ce dossier.

« L'impression qu'on a actuellement, c'est qu'on se sert des régimes de retraite pour attaquer les conditions de travail globales des employés municipaux », a fait valoir le président de la Coalition, Marc Ranger, en point de presse mardi.

Le gouvernement se servirait donc du débat sur les régimes de retraite « pour niveler les conditions de travail vers le bas », selon lui.

Selon l'étude actuarielle rendue publique par le SCFP, le niveau de capitalisation de 60 régimes municipaux dont les participants sont membres du syndicat se situait à près de 91 % au 31 décembre 2013.

« Il n'y a rien qui justifie une restructuration des régimes de retraite », conclut le syndicat dans son mémoire.

Mais le ministre s'est refusé à déclarer une guerre de chiffres. « Je ne veux pas entrer là-dedans », a-t-il dit.

Selon le porte-parole de l'opposition péquiste, Alain Therrien, député de Sanguinet, le problème réside dans le fait que le projet de loi 3 ne laisse aucune place à la négociation entre syndicats et municipalités.

Il a dit craindre des amendements purement « cosmétiques » au projet de loi 3.


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Ebola : trois spécialistes canadiens évacués de Sierra Leone

Le Canada évacue les trois spécialistes du laboratoire mobile, provenant du Laboratoire national de microbiologie, situé à Winnipeg, qu'il avait envoyés en Sierra Leone.

Santé Canada a indiqué que trois personnes demeurant dans le même hôtel que les Canadiens ont attrapé le virus Ebola.

Selon l'agence, les Canadiens n'ont jamais été en contact avec les personnes atteintes et n'ont montré aucun des symptômes de la maladie. Dans une déclaration transmise par courriel, Santé Canada a indiqué que les risques qu'ils soient infectés du virus étaient faibles.

En attendant, ils ont tous trois accepté d'être placés en quarantaine. Leur état de santé sera étroitement surveillé pendant leur voyage de retour et après leur arrivée au Canada.

L'agence a dit que le Canada était prêt à envoyer une autre équipe en Sierra Leone lorsque des mesures auront été prises pour s'assurer qu'ils travaillent dans un environnement sûr.

On ne sait pas si les Canadiens reviendront au Canada par avion ou par un autre moyen de transport.


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Burger King intéressé par Tim Hortons

Written By Unknown on Senin, 25 Agustus 2014 | 16.20

Le géant américain du hamburger est en pourparlers avec l'entreprise canadienne Tim Hortons qu'elle envisage de racheter pour créer une nouvelle société, qui serait établie au Canada.

Burger King et Tim Hortons ont confirmé cette information dimanche soir, après la publication d'un article du Wall Street Journal.

Les deux entreprises de restauration rapide ont indiqué par voie de communiqué qu'elles continueraient à être gérées comme des marques indépendantes, mais qu'elles partageraient leurs services organisationnels.

La nouvelle société cotée en bourse aurait son siège social au Canada, le plus grand marché de la société absorbée. En se domiciliant au Canada, Burger King échapperait à certains impôts américains.

L'actionnaire principal de l'entreprise de Miami, 3G Capital, continuerait de détenir la majorité des actions de la nouvelle entité. Le reste des actions serait détenu par les actionnaires actuels de Burger King et de l'ontarienne Tim Hortons. Celle-ci domine le marché canadien du café, mais éprouve des difficultés à s'imposer au sud de la frontière.

Tim Hortons avait annoncé, en février dernier, vouloir ouvrir 300 nouveaux restaurants aux États-Unis d'ici 2018.

La nouvelle société, qui posséderait 18 000 restaurants dans 100 pays à travers le monde et deviendrait la troisième plus grande entreprise de restauration rapide au monde, afficherait des ventes annuelles d'environ 22 milliards de dollars, selon les deux protagonistes.

Ces derniers soulignent qu'il n'y a aucune garantie qu'ils parviennent à un accord ou que la transaction soit conclue.

Les deux entreprises ne feront pas de commentaires jusqu'à la conclusion d'une entente ou la fin des discussions.


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Ferguson: appel au calme pour les funérailles de Michael Brown

Le père du jeune Noir américain abattu par un policier blanc le 9 août dernier à Ferguson, dans le Missouri, a appelé au calme pour les obsèques de son fils qui se tiennent ce matin, à 11 h, dans une église baptiste pouvant contenir quelque 5000 personnes.

Le père de Michael Brown a participé dimanche à un rassemblement auquel plusieurs centaines de personnes ont pris, malgré une chaleur accablante, dont les parents de Trayvon Martin, un adolescent noir tué en 2012 par un vigile en Floride.

Avant que le père ne prenne la parole, le révérend Al Sharpton, figure des droits civiques aux États-Unis, a lui aussi tenu à apaiser les esprits après les manifestations qui ont parfois débordé et ont relancé le débat sur la question noire dans le pays.

« Nous ne voulons pas qu'un incident quelconque vienne ternir le nom de Michael Brown demain [lundi] », a dit Al Sharpton.

Le père de Michael Brown, qui a eu un moment d'hésitation avant de prendre la parole, a remercié la foule pour le soutien qu'elle lui a témoigné ainsi qu'à la mère du jeune homme de 18 ans, absente lors du rassemblement.

« Tout ce que je veux, demain, c'est la paix au moment où nous enterrerons notre fils. Je vous en prie, c'est tout ce que je demande », a-t-il insisté.

Le décès de Michael Brown à Ferguson, dans la banlieue de St. Louis, a été suivi de plusieurs nuits de manifestations globalement pacifiques, émaillées toutefois de pillages et de scènes de confrontation avec les forces de l'ordre.

Les quatre dernières nuits ont été relativement calmes et la Garde nationale a commencé à se retirer de Ferguson vendredi, mais les autorités craignent un regain de tension à l'occasion des obsèques.


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Une rentrée sous le signe de l'austérité pour plusieurs commissions scolaires

À l'approche de la rentrée dans de nombreuses écoles de la province, la tension est palpable au sein de la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ).

La présidente de la FCSQ, Josée Bouchard, a déclaré, en entrevue à La Presse Canadienne dimanche après-midi, que son organisation était « anxieuse » de découvrir les impacts des compressions, lesquelles avaient été dénoncées dès l'adoption du dernier budget.

Mme Bouchard a précisé que l'angoisse était alimentée par une statistique préoccupante : 36 commissions scolaires présentent actuellement des déficits. Elle craint que ce bilan ne s'alourdisse lorsque d'autres commissions adopteront leur budget.

Josée Bouchard a lancé que, dans ce contexte, « le gouvernement provincial ne peut vraiment pas continuer de prétendre que l'éducation est une priorité pour lui et qu'il n'y aura pas d'impact dans les classes ».

Elle a indiqué que plusieurs conseils des commissaires ont déjà été obligés de prendre des décisions déchirantes.

Par exemple, elle a dit que, parfois, ils ont été tenus de ne pas « renouveler des contrats avec des techniciens ou des professionnels habitués de travailler auprès des élèves qui ont des difficultés d'apprentissage ou de comportement ».

Dans d'autres cas, ils n'ont eu d'autre choix que de suspendre les achats de livres pour les bibliothèques des écoles ou encore d'interrompre des activités parascolaires.

Poursuivant sur sa lancée, Mme Bouchard a souligné que, « dans certains milieux défavorisés », la distribution des berlingots de lait devrait même être arrêtée faute de moyens financiers.

Au terme de cette énumération, la présidente de la FCSQ a martelé que pour pouvoir continuer à offrir des services de qualité aux élèves « il va falloir que les gouvernements successifs cessent d'avoir une vision comptable » de l'éducation.


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Le gouvernement français démissionne

Manuel Valls a été chargé lundi de constituer un nouveau gouvernement après avoir présenté la démission de l'équipe de « combat » formée il y a moins de cinq mois et qui a implosé en raison de divisions sur la politique économique menée.

« Sa composition sera annoncée dans la journée de mardi », précise un communiqué de l'Élysée.

Le premier ministre, qui avait remplacé Jean-Marc Ayrault le 31 mars, au lendemain de la déroute aux municipales, afin de ramener de l'autorité à Matignon et de la cohésion au sein de l'exécutif, a pris une décision radicale après un week-end marqué par les critiques d'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

Le premier, qui a sévèrement critiqué la politique économique pilotée par l'exécutif, disait lundi matin « ignorer » s'il serait ministre mardi.

Manuel Valls conservera son poste puisqu'il a été chargé par François Hollande de former une nouvelle équipe. Celle-ci, précise l'Élysée, devra être « en cohérence avec les orientations » définies par le chef de l'État.

La formule, pour le moins inhabituelle dans ce type de communication, illustre bien la difficulté que le gouvernement aurait eu à poursuivre sa mission dès lors que le ministre de l'Économie lui-même fustigeait la politique qu'il était chargé de mettre en œuvre.

Benoît Hamon, ministre de l'Éducation qui a joint sa voix aux critiques d'Arnaud Montebourg, pourrait également faire les frais de cette remise en ordre de bataille.


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Documentaire sur Magnotta : interdit de diffusion ici, mais pas à l'étranger

Written By Unknown on Minggu, 24 Agustus 2014 | 16.21

Le reportage de Louis-Philippe Ouimet

La maison de production à l'origine du documentaire intitulé Luka Magnotta: sexe, gloire et meurtre, se dit déçue que le film ne soit pas présenté en raison d'une ordonnance de non-publication au Festival des films du monde (FFM), mais se réjouit de l'avoir déjà vendu dans une cinquantaine de pays.

Le FFM a dû retirer de sa programmation le documentaire sur le présumé meurtrier de l'étudiant chinois Jun Lin. Le film devait être présenté au public les 23 et 24 août. La chaîne Canal D devait aussi le diffuser vendredi prochain, chose qu'elle ne pourra finalement pas faire.

En conférence de presse à Montréal, la maison de production torontoise s'est dite très déçue de ne pas pouvoir diffuser son documentaire en avant-première au FFM. « J'étais choqué, on l'a appris hier, je suis déçu », a expliqué la réalisatrice Naomie Hiltz. Elle a décrit le film comme une œuvre « non-biaisée », qui raconte l'histoire d'un homme « qui sera ou ne sera pas accusé de meurtre ».

Un film vendu dans une cinquantaine de pays

Si le film ne sera pas diffusé avant que les procédures judiciaires entourant M. Magnotta ne se terminent, il a néanmoins été vendu dans cinquante pays, et pourra y être diffusé. Mme Hiltz se réjouit d'ailleurs de l'intérêt suscité par son documentaire.

« Le film a été vendu partout dans le monde et il est prévu qu'il soit diffusé dans de nombreux endroits dans le monde. » — Naomie Hiltz

La question est maintenant de savoir si ces diffuseurs étrangers mettront sur leurs sites Internet le documentaire, permettant ainsi à certains Canadiens d'y accéder. Au Canada, il est inhabituel de présenter un documentaire sur un accusé avant qu'il n'ait été jugé.

S'il y a un interdit de publication, c'est en partie parce que des éléments de preuve pourraient être révélés à l'avance, et les personnes qui pourraient constituer le futur jury pourraient être influencées, ce qui priverait M. Magnotta d'un procès équitable. Le procès de M. Magnotta doit débuter en septembre.


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Grave carambolage sur l'autoroute 10

Un très grave carambolage impliquant au moins sept véhicules s'est produit vers 19 h 30 hier sur l'autoroute 10, à la hauteur de Saint-Alphonse-de-Granby.

Pour une raison encore inconnue, un camion semi-remorque a percuté les voitures qui se trouvaient à l'avant. En plus du camion-citerne, six autres véhicules ont été impliqués dans l'accident. 

La Sûreté du Québec rapporte cinq blessés. Les autorités craignent pour la vie de deux personnes blessées plus gravement. 

Certains passagers auraient été prisonniers de leur véhicule pendant plusieurs heures. Toutes les personnes impliquées ont été transportées à l'hôpital. 

Des enquêteurs de la Sûreté du Québec ont été sur place toute la nuit afin de reconstituer la scène d'accident.

L'autoroute 10 a été fermée en direction de Montréal.


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Manifestants et policiers marchent côte à côte à Ferguson

Un groupe hétéroclite de manifestants, qui comprenait plusieurs enfants, a marché pacifiquement, tandis que le calme régnait pour le quatrième jour de suite, samedi, dans la banlieue de Saint Louis où un jeune homme noir de 18 ans non armé a été tué par un policier blanc, provoquant plus d'une semaine de troubles dans la localité.

Plusieurs intervenants communautaires ont marché côte à côte avec des policiers en uniforme sur l'une des rues principales de Ferguson, où les blindés et les escouades antiémeute abondaient il y a moins d'une semaine.

Les images de policiers de banlieue lourdement armés répondant aux manifestants avec des gaz lacrymogènes et des balles de plastique, après la mort de Michael Brown le 9 août sous les balles de l'agent Darren Wilson, ont suscité des critiques sur la façon dont les services de police ont utilisé des fonds fédéraux pour obtenir de l'équipement militaire du Pentagone.

Le président Barack Obama a d'ailleurs ordonné à la Maison-Blanche de procéder à une révision de ces programmes.

Washington a aussi lancé sa propre enquête sur la mort de M. Brown, envoyant à Ferguson des douzaines d'agents pour interroger des témoins.

Les procureurs de Saint Louis ont de leur côté convoqué un grand jury pour étudier des éléments de preuve et décider si des accusations seront portées contre M. Wilson.

Appui au policier

Samedi, les partisans de M. Wilson ont organisé un rassemblement dans un restaurant appartenant à la famille de Mark Rodebaugh, qui a 21 ans d'expérience avec la police de Saint Louis.

M. Rodebaugh a dit avoir voulu organiser cet événement parce que le nom de M. Wilson a été « traîné dans la boue ».

Il a affirmé que cela faisait du bien d'y voir des gens qui ne sont pas policiers eux-mêmes, ou qui n'en comptent pas dans leur famille.

« Notre travail est difficile, a dit M. Rodebaugh. Nous voulons que les gens continuent de croire en ce que font les forces de l'ordre. »

M. Wilson n'a pas parlé publiquement depuis l'incident. Il est en congé administratif payé, et les journalistes de l'Associated Press n'ont pas été en mesure de le joindre jusqu'à maintenant.

Plus tôt samedi, l'école secondaire Normandy, que Michael Brown a fréquentée, a tenu un moment de silence en sa mémoire avant un match de football.

« C'est une histoire que nous ne devons pas oublier, a dit Donald Vaughan Cross, âgé de 77 ans. Tout le monde devrait avoir ça à l'esprit, jeunes et vieux. Les vieux comme moi se rappellent. Ça continue. Quand cela va-t-il arrêter? Quand est-ce que ça va finir? »


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L'Ukraine fête son indépendance avec un déploiement de force

Des véhicules blindés, des batteries lance-missiles et quelque 1500 soldats, certains en tenue de combat avant de rejoindre le front de l'Est, ont défilé dimanche dans les rues de Kiev à l'occasion de la fête de l'indépendance ukrainienne.

Présentant le conflit contre les séparatistes prorusses dans le Donbass comme une « nouvelle guerre d'indépendance », le président Petro Porochenko a annoncé le déblocage de 40 milliards d'hryvnias (2,25 milliards d'euros) sur trois ans pour rééquiper l'armée ukrainienne.

Une colonne de soldats, suivis par des véhicules équipés de canons antichars et de lance-missiles, a défilé devant le chef de l'État sur la place de l'Indépendance, surnommée « Maïdan », où s'étaient rassemblés les manifestants pro-européens qui ont fait chuter le président Viktor Ianoukovitch en février.

« Cette colonne qui passe devant vous part directement pour la zone de l'opération antiterroriste », dans la région de Donetsk et Louhansk, a déclaré Petro Porochenko.

Menace constante

« Il est malheureusement clair que dans un avenir prévisible, l'Ukraine restera soumise à une menace militaire constante », a-t-il ajouté en référence à la Russie, qui a annexé la Crimée en mars et que Kiev et les pays occidentaux accusent d'armer les rebelles séparatistes.

« Nous devons non seulement apprendre à vivre avec [cette menace], mais aussi nous tenir prêts en permanence à défendre l'indépendance de notre pays. »

Avant le défilé militaire, Petro Porochenko et sa famille s'étaient recueillis devant le mémorial érigé en l'honneur de la centaine de manifestants tués par des tireurs embusqués pendant le soulèvement de « Maïdan ».

Des milliers de personnes portant des drapeaux ukrainiens ont assisté aux commémorations pendant que dans l'est du pays, les combats redoublaient d'intensité, notamment à Donetsk, où des tirs d'artillerie ont touché dimanche le principal hôpital de la ville aux mains des séparatistes, sans faire apparemment de victimes.

Sur la place Lénine, dans le centre de Donetsk, là même où ils ont proclamé leur « République populaire », les rebelles ont exposé quatre véhicules blindés ukrainiens détruits pendant les combats dans le cadre de leurs propres « commémorations ».


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Bouchard ne croit pas que Parizeau l’aurait trahi

Written By Unknown on Sabtu, 23 Agustus 2014 | 16.20

Entrevue avec Lucien Bouchard - Le souverainiste

« Parizeau est un homme d'honneur », a souligné avec insistance l'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard.

En entrevue à 24/60, l'ancien chef du Bloc québécois a rejeté vendredi soir la thèse défendue par Chantale Hébert dans son livre à paraître, Confessions post-référendaires, selon laquelle le premier ministre Jacques Parizeau n'aurait pas négocié de bonne foi un partenariat avec Ottawa, advenant une victoire du oui au référendum de 1995.

Ce partenariat avait été posé comme condition nécessaire par Lucien Bouchard pour sa participation au camp du oui, et c'était d'ailleurs lui qui devait mener les négociations avec Ottawa en cas de victoire souverainiste. La question référendaire de 1995 mettait l'accent sur cette notion de partenariat :

« Acceptez-vous que le Québec devienne souverain, après avoir offert formellement au Canada un nouveau partenariat économique et politique, dans le cadre du projet de loi sur l'avenir du Québec et de l'entente signée le 12 juin 1995? » 

Vendredi, en entrevue avec Anne-Marie Dussault, M. Bouchard a refusé de croire que M. Parizeau aurait pu abandonner cet aspect du projet souverainiste. « Premièrement, j'ai le plus grand respect pour M.Parizeau. Deuxièmement, ce qui est écrit dans ce livre-là, ce n'est pas la réalité », a-t-il déclaré.

Le soir du référendum, M. Parizeau avait déjà enregistré son discours de victoire dans lequel il s'engageait à de telles négociations, rappelle-t-il. « Mettons que la souveraineté avait gagné à 52 %, M. Parizeau disait au peuple du Québec : ''M. Bouchard est disponible pour commencer très rapidement les négociations et rencontrer ses vis-à-vis à Ottawa''. Il dit ça dans son discours. Puis ensuite, il dit : ''Nous avons pris l'engagement dans une loi de l'Assemblée nationale de proposer et de négocier un partenariat. Ce partenariat était défini très clairement parce qu'il était incorporé à la loi 1''. »

« M. Parizeau était un homme d'honneur, c'était un homme d'État. Il ne pouvait pas violer des règles de droit qui avaient été adoptées par l'Assemblée nationale. Il fallait qu'il négocie un partenariat et il fallait qu'il le fasse de bonne foi. » — Lucien Bouchard

Il est vrai que Jacques Parizeau ne voulait pas de partenariat, reconnaît Lucien Bouchard. « Mais il a signé. Il a pris des engagements durant le référendum. »

« Il est inconcevable que M. Parizeau n'eût pas respecté ses engagements de premier ministre », a-t-il conclu.

La souveraineté, l'idée d'une génération?

La souveraineté était-elle seulement l'idée d'une génération? « Ça se pourrait », a répondu l'ancien premier ministre péquiste Lucien Bouchard, en entrevue à 24/60 vendredi soir, dans la foulée de la sortie du documentaire Nation, huis clos avec Lucien Bouchard.

Cela ne signifie pas que la souveraineté ne peut pas se muter en autre chose auprès des jeunes, croit M. Bouchard. « Il y a plusieurs moyens pour arriver à des résultats, dans une démocratie », dit-il. 

« Il y a des idées nouvelles qui vont devoir se rebrasser. C'est sûr que le Québec ne va pas rester stationnaire. » — Lucien Bouchard

Le statu quo constitutionnel, d'ailleurs, est toujours inacceptable, selon lui. « Peut-être que les gens pensent, au niveau fédéraliste, que c'est réglé maintenant. Ce n'est pas réglé, insiste-t-il. Ce n'est pas réglé ».

« Moi, je suis quelqu'un qui a fait le combat de la souveraineté et qui souhaitait gagner, et qui a fait tout en son pouvoir, dans une démocratie, pour gagner. Maintenant, on a perdu parce que la population a décidé que "non", et depuis qu'elle a dit non, c'est de plus en plus "non". »

Entrevue avec Lucien Bouchard - Le fédéraliste

Un documentaire qui fait réagir

En 1996, rappelle le documentaire, Lucien Bouchard vient de succéder à Jacques Parizeau comme premier ministre du Québec et résiste aux pressions des membres du PQ pour mener un troisième référendum.

« Je le savais qu'on les perdrait, les référendums, si on en faisait d'autres. Je le savais, c'était clair et net », raconte-t-il dans le documentaire de Carl Leblanc.

« L'échec du référendum, on dira tout ce qu'on voudra, ça a cassé un ressort. Je pense qu'il est encore cassé aujourd'hui. » — Lucien Bouchard

« C'est parce qu'on s'est dit non en 1995, que quelque part, quelque part, on le regrette, et on n'est pas fiers de nous autres », dit encore l'ex-chef du Bloc québécois.

En marge d'un visionnement de presse du documentaire, mercredi, l'ex-premier ministre du Québec a rappelé que le Bloc ne devait pas durer lorsqu'il l'a fondé. Il a affirmé que l'élection massive de députés bloquistes, au fil des ans, avait miné le nombre de députés québécois au sein du gouvernement fédéral.

Ses propos se sont attiré les critiques du chef actuel du Bloc québécois, Mario Beaulieu, qui a déploré son défaitisme. Et de son côté, son ancien conseiller et député péquiste actuel, Jean-François Lisée, estime qu'il se trompe au sujet du « ressort cassé » de l'indépendantisme.

Le documentaire Nation, huis clos avec Lucien Bouchard, de Carl Leblanc, sera présenté le 25 août à 21 h sur les ondes de Télé-Québec.


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La majorité des Lev Tahor ont déménagé au Guatemala

La plupart des membres de la secte juive ultra-orthodoxe Lev Tahor ont quitté discrètement le Canada pour aller s'installer au Guatemala.

Il ne resterait qu'une quarantaine de membres de la communauté, soit une demi-douzaine de familles, à Chatham-Kent en Ontario.

Selon nos sources, les familles ont, une à une, quitté le pays, depuis juin, en direction du Guatemala.

Seules les familles en litige avec les Services à l'enfance et à la jeunesse de l'Ontario seraient toujours au Canada.

Les membres de la communauté avaient fui le Québec vers l'Ontario pour échapper à la Direction de la protection de la jeunesse du Québec, qui soutenait que les enfants de la secte recevaient des punitions physiques, avaient des problèmes d'hygiène et n'étaient pas scolarisés correctement.

Les responsables de la secte avaient vigoureusement nié ces allégations. Craignant les procédures judiciaires, les Lev Tahor s'étaient réfugiés en Ontario où ils avaient aussi attiré l'attention des services sociaux et de la justice.

La saga de Lev Tahor :
  • 18 novembre : Environ 200 membres de la secte Lev Tahor quittent Sainte-Agathe-des-Monts et s'installent dans la région de Chatham en Ontario, alors que la Direction de la protection de la jeunesse au Québec enquête sur des allégations de mauvais traitements. Les dirigeants de la secte nient catégoriquement les allégations.
  • Mercredi 27 novembre : Un tribunal de la jeunesse au Québec ordonne que 14 enfants de la secte soient retirés de leur milieu et placés dans des familles d'accueil au Québec.
  • Lundi 3 février : Un juge ontarien décide de retirer 13 enfants du groupe religieux Lev Tahor à leurs parents, mais leur laisse 30 jours pour faire appel de la décision.
  • Vendredi 21 février : La Cour supérieure du Québec refuse à la secte juive Lev Tahor le droit d'en appeler de la décision de novembre qui ordonnait le retour de 14 enfants au Québec.
  • Lundi 3 mars : Une quinzaine de membres de la secte prennent l'avion en direction du Guatemala. Un groupe de 9 personnes est intercepté à Trinité-et-Tobago.
  • Mardi 4 mars : Au moins deux adultes et six enfants de la secte arrivent au Guatemala.
  • Jeudi 6 mars : En Ontario, un juge ordonne que les 14 enfants des deux familles qui ont pris la fuite soient placés dans des foyers d'accueil en Ontario en attendant que leur appel soit entendu en cour.
  • Samedi 8 mars : Six enfants de la secte issus de deux familles, leurs parents et un autre adulte sont rapatriés au Canada après s'être enfuis à Trinité-et-Tobago.
  • Dimanche 9 mars : Une mère d'âge mineur, dont une partie de la famille a tenté de fuir vers Trinité-et-Tobago, est arrêtée à sa descente de l'avion à Calgary et ramenée en Ontario avec son bébé.
  • Lundi 10 mars : 7 enfants de la secte sont retirés de leur famille par les services de protection de l'enfance de Chatham-Kent.
  • Vendredi 14 mars : Trois adultes et 6 enfants qui avaient pris la fuite au Guatemala comparaissent devant une juge à Panajachel. La juge décide de laisser les enfants avec leur famille.
  • Mercredi 7 mai: la justice ontarienne décide que quatre enfants de la secte Lev Tahor pourront être réunis avec leurs parents après avoir passé près de deux mois en famille d'accueil à Toronto. Les avocats des parents et de la Société d'aide à l'enfance de Chatham-Kent sont parvenus à une entente.

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Le harcèlement et l'intimidation continuent d'affliger la GRC, selon une députée

Le harcèlement et l'intimidation n'ont pas été mis à la porte des bureaux de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), malgré les engagements pris par l'état-major, selon une députée libérale fédérale qui a rencontré des douzaines de gendarmes.

La députée Judy Sgro réclame une enquête judiciaire sur les conduites « horribles et explicites » au sein de la police fédérale, après avoir entendu de nombreuses allégations au cours d'une série de rencontres privées tenues à travers le pays.

« Chacune de ces rencontres était émotive et très triste », a révélé Mme Sgro lors d'un déjeuner organisé par le Parti libéral à Vancouver, vendredi.

« Cela continue de diminuer l'image que nous avons tous, et que nous voulons tous avoir, de la GRC qui est sur tous les fronts pour protéger les gens ».

Mme Sgro et le sénateur Grant Mitchell ont entendu les témoignages de quelques participants en Ontario, à Vancouver, à Terre-Neuve-et-Labrador et en Alberta entre les mois d'avril et d'octobre 2013.

De 18 à 80 personnes se sont rassemblées pour chacune des rencontres, dont des civils et des membres opérationnels, actifs ou retraités.

Mme Sgro soutient que des incidents surviennent à répétition au nez et à la barbe des supérieurs. Les participants ont décrit ces événements comme des « rituels d'initiation » servant à forger le caractère, ou ont affirmé qu'il s'agissait « simplement de gars qui laissent sortir la vapeur ».

Les participants ont aussi discuté des environnements de travail où les abus se succèdent au point de détruire des carrières, et où d'autres souffrent de troubles physiques et mentaux ainsi que de problèmes familiaux.

Mme Sgro affirme que ces problèmes sont répandus et prévalent toujours, même si le commissaire de la GRC, Bob Paulson, a déclaré devant un comité permanent de la Chambre des communes qu'il y avait des progrès au sein de la force policière.

Plan d'action de la GRC

En février 2013, M. Paulson a publié un plan d'action intitulé « Égalité entre les sexes et respect », qui incluait 37 éléments afin d'aider la GRC à répondre aux plaintes de harcèlement.

« Nous avons fait un gros pas en avant », a-t-il déclaré devant le Conseil du statut de la femme, en détaillant les réformes pour combattre ce qu'il décrit comme un « abus de pouvoir ». Il a ajouté qu'il n'y avait pas de harcèlement sexuel « systémique ».

Vendredi, Mme Sgro a déclaré que M. Paulson avait tenté de convaincre le Conseil « que des changements allaient réellement se produire ».

« Ce qui s'est produit, c'est qu'ils ont fait revivre le cauchemar à ces gens », a-t-elle dit.

Mme Sgro dénonce particulièrement la loi C-42, qui a modifié la loi sur la GRC. Selon elle, la loi menace de licenciement les membres de la GRC qui osent en parler d'une manière désobligeante.

« La raison pour laquelle vous n'en entendez plus parler depuis les six derniers mois, c'est parce que tout le monde se la ferme », a-t-elle avancé.

Une porte-parole de la GRC à Ottawa a répondu à une demande d'entrevue par une longue déclaration par courriel qui avait déjà été publiée en ligne.

« La GRC s'engage à fournir un environnement de travail respectueux et sécuritaire, sans discrimination, comportement blessant ou harcèlement », peut-on y lire.


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Lac-Mégantic : les enquêteurs de la SQ se sont rendus quatre foisaux États-Unis

Les policiers québécois qui enquêtent sur la tragédie de Lac-Mégantic ont indiqué qu'ils s'étaient rendus aux États-Unis à quatre reprises afin de saisir des documents et questionner des témoins, et ils s'attendent à devoir y retourner encore.

Un porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ) a mentionné, vendredi, que les enquêteurs prévoyaient retourner aux États-Unis afin de récupérer d'autres preuves et les analyser au Québec.

« Nous avons encore du travail à faire », a dit le lieutenant Michel Brunet au sujet de l'enquête transnationale, qui a été menée en collaboration avec Interpol. « Après avoir analysé (les preuves), il faut parfois retourner afin de clarifier certaines choses. C'est ce que nous allons devoir faire ».

M. Brunet a expliqué que les enquêteurs s'étaient notamment rendus dans la région de Chicago aux bureaux de Rail World Inc., la société mère de la Montreal, Maine & Atlantic Railway (MMA), au cœur de la catastrophe de Lac-Mégantic. Il a expliqué que des enquêteurs du Québec avaient rencontré plusieurs témoins américains et des dirigeants de l'entreprise au cours de leurs visites, incluant le président de Rail World, Ed Burkhardt.

Plus tard vendredi, une représentante de Rail World a cependant nié que la SQ ait visité les bureaux de l'entreprise en Illinois ou questionné M. Burkhardt en personne aux États-Unis, mais elle a admis que celui-ci avait parlé aux enquêteurs québécois par téléphone depuis le désastre de juillet 2013.

Cathy Aldana a indiqué que la SQ avait uniquement rencontré en personne M. Burkhardt, qui était président de MMA lors de la tragédie, quand il s'est rendu à Lac-Mégantic quatre jours après la catastrophe. Elle a parlé au nom de M. Burkhardt, qui a refusé de commenter directement l'affaire, vendredi.

« Ed dit que la Sûreté du Québec l'a rencontré à Lac-Mégantic, mais il ne sait pas où elle s'est rendue aux États-Unis », a déclaré Mme Aldana, qui a ajouté que la police avait saisi du matériel au bureau de la MMA à Farnham, au Québec, l'an dernier.

La SQ a ouvert son enquête l'été dernier, après qu'un train de la MMA transportant du pétrole brut eut déraillé à Lac-Mégantic, enflammant un grand secteur du centre-ville. L'incident a coûté la vie à 47 personnes.

Les nouvelles de la collecte de preuves de la police sont survenues au moment où a fait surface une bande audio de la conversation entre Tom Harding, le conducteur de la locomotive, et le répartiteur dans les bureaux de MMA le soir de la tragédie.

Dans une conversation qui a eu lieu environ 30 minutes après le déraillement, on peut entendre M. Harding dire au répartiteur que Lac-Mégantic est en feu, et qu'il peut apercevoir des flammes atteindre 60 mètres dans les airs.

« C'est incroyable, tu ne peux pas croire ce qui se passe ici », a dit M. Harding.

Tom Harding se demande ce qui va advenir des installations de sa compagnie. « OK. Qu'est-ce qu'on va faire : reconstruire le rail? » demande-t-il à son répartiteur.

« C'est pire que ça mon ami, dit son collègue. C'est ton train qui a descendu. »

M. Harding, qui semble terrifié, demande alors au répartiteur de lui confirmer l'information à plusieurs reprises. « Ah tabarnak de tabarnak! Il était sécurisé, RJ, quand je suis parti », laisse alors tomber M. Harding, assurant avoir mis en place un nombre suffisant de freins afin que le convoi ne dévale pas.

Plus tôt cette semaine, le Bureau de la sécurité des transports du Canada a publié son rapport final sur le déraillement, dans lequel il conclut que la MMA n'avait pas de système fonctionnel de gestion de la sécurité et ne gérait pas efficacement les risques. Le rapport, que le lieutenant Brunet et la police doivent analyser, pointe aussi du côté de Transports Canada pour son manque de vigilance dans l'industrie ferroviaire, particulièrement à une époque où le transport de pétrole par train connaît un essor en Amérique du Nord.

Trois employés accusés

Montreal, Maine & Atlantic Canada, une filiale de MMA Railway, qui a déclaré faillite, et trois de ses employés font face à 47 chefs d'accusation de négligence criminelle ayant causé la mort - un pour chacune des victimes de la catastrophe de juillet 2013.

Les accusés sont Tom Harding, le contrôleur du trafic ferroviaire Richard Labrie et le directeur des activités ferroviaires Jean Demaître. S'ils sont reconnus coupables, la peine maximale prévue est la prison à perpétuité. Puisque MMA Canada est une entreprise, elle ne peut écoper que d'amendes si elle est reconnue coupable.

Certains citoyens qui ont vu les accusés entrer au tribunal de Lac-Mégantic pour leur mise en accusation, au mois de mai, ont déclaré qu'ils souhaitaient voir les autorités accuser plutôt l'entreprise ferroviaire et des responsables du gouvernement.

D'autres accusations possibles

M. Brunet a rappelé vendredi que l'enquête était toujours en cours et que les procureurs du Québec pouvaient toujours procéder à d'autres arrestations. « D'autres accusations peuvent être portées », a-t-il dit, ajoutant que la SQ avait rencontré 230 témoins des deux côtés de la frontière et accumulé plus 1000 éléments de preuve, dont « des tonnes et des tonnes » de pièces métalliques.

La police conserve des objets comme des rails, des pièces de train et les boîtes noires des locomotives, puisque l'enquête criminelle est toujours en cours, a-t-il expliqué.


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Échanges houleux entre le président de la Fraternité des policiers et le ministre Moreau

Written By Unknown on Jumat, 22 Agustus 2014 | 16.21

Le compte rendu de Davide Gentile

Le ton a monté d'un cran à la commission parlementaire sur le projet de réforme des régimes de retraite. « On se demande ce que l'on fait ici », a lancé le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal.

Yves Francoeur en avait long à dire au ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, lorsqu'il s'est présenté pour déposer son mémoire.

« Le projet de loi oblige la modification de tous les régimes de retraite municipaux et d'en assainir les finances. Or, la caisse de retraite des policiers de Montréal est capitalisée à 106 % et est mieux gérée que toutes celles gérées par les villes », a-t-il souligné avec insistance.

Le président de la Fraternité a également ironisé en disant que le projet de loi 3 du gouvernement devrait être rebaptisé « Loi pour permettre aux municipalités de faire des économies sur le dos des travailleurs ». M. Francoeur a complété en lançant : « on emballe le tout dans un déni de notre droit de négociation ».

Le ministre des Affaires municipales a répliqué avec vigueur au président de la Fraternité des policiers en faisant notamment de multiples allusions à des propos tenus plus tôt par ce dernier lors d'une entrevue radio : « Je souhaite avoir des discussions ouvertes et constructives avec vous et non pas avoir des menaces de perturbations sociales, ce n'est pas comme ça que l'on fonctionne en démocratie. »

« J'estime que quand on est un représentant de l'autorité, et plus particulièrement quand on est un leader représentant l'autorité », a poursuivi le ministre, « on ne doit pas suggérer qu'il y ait des perturbations sociales. C'est non conforme au serment que vous avez prêté, c'est en deçà des attentes qu'une société démocratique doit attendre de ses leaders, particulièrement lorsqu'ils sont investis de l'autorité de conserver la paix. »

Un problème de recrutement

Pour les policiers de Montréal, soutient leur chef syndical, revoir leur régime de retraite pour en assainir les finances entraînerait une diminution de leurs salaires, ce qui accentuerait le problème de recrutement au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

« Les conditions de travail seront meilleures ailleurs où la job est moins risquée. C'est un problème que l'on vit déjà depuis un an », mentionne M. Francoeur.

Le président de la Fraternité a finalement conclu que ses 4600 membres sont prêts à faire des efforts, mais qu'ils n'entendent pas consentir au saccage de leurs conditions de travail.

M. Francoeur avait préalablement rappelé les conditions difficiles dans lesquelles les policiers ont exercé leur métier ces dernières années, ajoutant qu'à Montréal, un quart des effectifs détient un diplôme universitaire.

Un droit de retrait pour certaines municipalités

Le président de la Fédération des policiers municipaux du Québec (FPMQ), Denis Côté, a rejeté pour sa part certaines dispositions du projet de loi, mais il est arrivé au salon rouge avec une série de propositions.

Parmi celles-ci, M. Côté suggère de consentir un droit de retrait aux municipalités dont les caisses de retraite sont en bonne santé.

« Il s'agit là de propositions plus que raisonnables en comparaison à la situation et au projet de loi qui lui, ne l'est pas », a souligné M. Côté après la présentation de son mémoire.

La Fédération estime elle aussi que le projet du ministre Moreau ne fait pas de distinction entre les régimes en bonne santé financière et ceux qui sont en difficulté. « On impose une solution mûr-à-mûr à l'ensemble des régimes municipaux. On vous propose une solution pour négocier le déficit d'expérience. Nous avons une ouverture », a indiqué M. Côté.

Une réponse « draconienne »

Plus tôt dans la journée, François Rosa, du Regroupement des associations de pompiers du Québec (RAPQ), avait plaidé que le projet de loi du gouvernement Couillard était une réponse radicale, « draconienne », à des fluctuations normales des rendements des fonds de pension.

Ronald Martin, aussi du RAPQ, a également fait valoir que si les pompiers bénéficient d'un fonds de pension aussi généreux, c'est parce qu'ils ont consenti dans le passé à avoir un salaire moindre.

M. Martin rejetait du même coup l'argument avancé hier par le maire Labeaume selon lequel les employés municipaux sont mieux rémunérés que les employés de la fonction publique provinciale. Selon lui, la comparaison ne tient pas pour les pompiers, puisqu'il n'y a pas de corps de pompiers à l'échelle provinciale.


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Retraites : un régime unique en Ontario plutôt que 170

Le reportage de Philippe Leblanc

Alors que le Québec compte 170 régimes de retraite pour ses employés municipaux, l'Ontario n'en a qu'un seul et unique. 

Peu importe où ils travaillent, policiers municipaux, pompiers, travailleurs des services d'urgence ou de l'aide à l'enfance contribuent tous au régime de retraite des employés municipaux de l'Ontario, surnommé OMERS en raison de son acronyme anglophone.

OMERS représente 982 employeurs et 440 000 employés, retraités et bénéficiaires. Un travailleur ontarien sur 20 y participe. Le régime de retraite gère 65 milliards de dollars d'actifs et a atteint un taux de rendement de 6,5 % l'an passé, grâce à ses investissements faits en majorité à l'étranger et dans le secteur immobilier.

OMERS a été créé il y a plus de 50 ans pour engendrer des économies d'échelle pour les municipalités et permettre la mobilité des travailleurs en Ontario. Sa force économique lui a permis de traverser la récession de 2008 en accusant à peine un léger déficit.

« Ils ont la capacité de faire des investissements, de prendre des risques limités, mais quand même de prendre des risques, et de pouvoir avoir des bureaux à l'étranger pour profiter de la capitalisation mondiale dans les pays qui sont très forts, dont les États-Unis et le Royaume-Uni », explique Gilles Levasseur, professeur de gestion et de droit à l'Université d'Ottawa. 

« Quand vous êtes une petite municipalité, vous n'avez pas ces moyens-là. » — Gilles Levasseur, professeur de gestion et de droit à l'Université d'Ottawa

De passage à Québec, la première ministre ontarienne, Kathleen Wynne, a fait remarquer que « le défi est le même dans sa province que dans le reste du Canada : faire face au vieillissement de la population ».

Ajuster les cotisations en fonction des besoins

Ce qui avantage OMERS, c'est que la loi lui permet d'augmenter les cotisations selon ses propres projections, pour faire face aux obligations de retraite.

« Comme ils peuvent augmenter les contributions des participants, ça assure une stabilité des revenus. Tandis que dans le modèle québécois, il faut que ça soit les conventions collectives qui prévoient les cotisations des participants », dit Gilles Levasseur. 

Quand on lui demande de commenter la situation au Québec, la réponse de Kathleen Wynne est simple : « Je leur dis bonne chance! » 

D'après un reportage de Philippe Leblanc


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