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Californie: les opposants au mariage gai n'ont pas dit leur dernier mot

Written By Unknown on Minggu, 30 Juni 2013 | 16.20

Depuis vendredi, le mariage entre conjoints de même sexe a repris en Californie, mais ses opposants s'adressent de nouveau à la Cour suprême pour que la suspension des unions soit maintenue.

Les opposants au mariage gai ont essuyé l'ultime défaite devant la Cour suprême mercredi, la plus haute instance judiciaire des États-Unis ayant statué à cinq voix contre quatre que la loi fédérale de défense du mariage (DOMA) était inconstitutionnelle. Elle a aussi conclu que les partisans de la Proposition 8, qui interdisait les mariages gais en Californie, ne disposaient pas de l'autorité juridique pour la défendre.

À l'origine, la Cour d'appel des États-Unis du 9e circuit avait instauré l'interdiction des mariages gais en Californie en attendant que l'affaire se rende en Cour suprême. La Cour d'appel a levé cette interdiction vendredi dernier, soit deux jours après le jugement de la Cour suprême.

Or, les avocats de l'Alliance Defending Freedom, sise en Arizona, n'ont toutefois pas dit leur dernier mot. Selon eux, la Cour d'appel du 9e circuit a agi de façon précipitée puisque la partie perdante dispose de 25 jours pour demander au plus haut tribunal du pays de revoir sa décision. L'Alliance considère que la Cour d'appel n'a pas respecté cette période tampon.

Selon l'avocat de l'Alliance Austin Nimocks, « tout le monde, d'un côté comme de l'autre, devrait être d'accord pour que le processus légal suive son cours. Vendredi, la Cour du 9e circuit a agi en contradiction avec sa propre demande, et ce, sans explication. »

Les chances que la Cour suprême accepte de revoir sa décision sont toutefois minces. Pour Vikram Amar, professeur de droit constitutionnel à l'Université de Californie, la Cour d'appel du 9e circuit avait le pouvoir de revenir sur sa propre décision avant l'échéance des 25 jours, bien que la plupart des instances de ce niveau préfèrent attendre.

« L'égalité : impayable »

Dès l'annonce de la levée de l'interdiction vendredi, des couples, des représentants des pouvoirs publics et des militants ont commencé à converger vers la mairie de San Francisco, où la célébration des mariages gais pouvait reprendre sans délai.

Kris Perry et Sandy Stier, les principales plaignantes de la cause portée devant la Cour Suprême, ont été les premières à en profiter. Elles se sont mariées vendredi à l'hôtel de ville de San Francisco, à peine une heure après la levée de la suspension imposée aux mariages homosexuels.

« C'est vraiment un grand jour », a estimé la nouvelle mariée Sandy Stier. La cérémonie officialisant l'union des deux militantes a été présidée par la procureure générale de l'État en personne.

Une affiche collée sur la porte d'un des bureaux où une longue file de couples attendaient de remplir le formulaire informait des sommes à débourser : « permis : 99 $; cérémonie : 75 $; les deux : 174 $; égalité : impayable. »


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Le Cirque du Soleil ressuscite Michael Jackson à Las Vegas

La critique de Claude Deschênes

Le rideau s'est lèvé sur une nouvelle méga-production du Cirque du Soleil : après une tournée mondiale en hommage à Michael Jackson, un tout nouveau spectacle inspiré du roi de la pop était présenté en première, samedi soir, à Las Vegas.

La mise en scène a été confiée à Jamie King.

Il s'agit du huitième spectacle permanent du Ciirque du Soleil dans la capitale américaine du jeu.


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Manifestations à haut risque en Égypte

Des manifestations de masse sont prévues ce dimanche à travers l'Égypte, à l'appel de l'opposition qui souhaite déloger du pouvoir le président Mohamed Morsi, lequel a été investi dans ses fonctions voici un an jour pour jour.

Les organisateurs des rassemblements, qui dénoncent la dérive autoritaire du chef de l'État et prêtent aux Frères musulmans, dont il est issu, l'intention d'accaparer tous les pouvoirs, espèrent pousser Mohamed Morsi vers la sortie en mobilisant plusieurs millions de personnes.

L'opposition libérale affirme que près de la moitié des électeurs - 22 millions de personnes - ont signé une pétition en faveur de profonds changements dans le pays.

Accablés par les coupures d'électricité et les pénuries d'essence et d'eau de plus en plus régulières, mais aussi par la hausse du chômage et du coût de la vie, de nombreux Égyptiens ont exprimé leur intention de descendre dans la rue ce dimanche.

En guise de solidarité, des Égyptiens de Montréal organisent aussi une manifestation, dimanche, pour réclamer « le départ de Morsi et la fin du régime oppressif des Frères musulmans ». La marche débutera à 14 h devant le Consulat Général d'Égypte au 1000, rue de la Gauchetière Ouest et se terminera à 16 h au Carré Philips, coin Sainte-Catherine et Union.

L'armée déployée en nombre dans les grandes villes a prévenu qu'elle ne resterait pas les bras croisés si la confrontation entre libéraux et islamistes devait dégénérer.

Mohamed Morsi a d'ailleurs reçu samedi le chef d'état-major des forces gouvernementales - qu'il a lui-même nommé l'an dernier - pour faire le point sur les mesures de sécurité.

Samedi soir, le chef de l'État a reçu d'autre part des représentants des partis politiques islamistes qui le soutiennent dans la rue, pour une réunion consacrée à « la
situation intérieure actuelle », selon les mots d'un communiqué de la présidence.

Mohamed Morsi a souligné le rôle des institutions de l'État dans la protection des citoyens mais aussi des installations tant publiques que privées, ajoute la présidence.

Les rassemblements de dimanche laissent craindre une flambée de violence, au terme d'une semaine durant laquelle plusieurs personnes ont été tuées, dont un étudiant américain, et des centaines d'autres personnes blessées dans des échauffourées.

Les religieux d'Al Azhar, la plus haute autorité de l'islam en Égypte, ont dit craindre une « guerre civile ».

Quelques milliers de militants campent d'ores et déjà en différents points du Caire, mais aucun affrontement n'y a été signalé. Les islamistes sont rassemblés devant une mosquée du quartier périphérique de Nasr City, leur point de ralliement ces dernières semaines, tandis que les libéraux ont repris le chemin de la place Tahrir, lieu emblématique du soulèvement contre Hosni Moubarak en janvier 2011.

Obama appelle à la retenue

Barack Obama, qui effectue actuellement une tournée africaine, a lancé samedi un appel à la retenue et au dialogue entre le gouvernement égyptien et l'opposition.

Vendredi, trois personnes ont trouvé la mort dans des affrontements entre partisans des deux camps. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées samedi dans plusieurs villes, mais la situation n'a pas dégénéré comme la veille.

Le chef de l'État a proposé mercredi soir, dans un discours télévisé, de réviser la Constitution et de promouvoir la réconciliation nationale, mais ces propositions ont été jugées trop vagues par ses adversaires.

Reuters



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Construction : une loi spéciale dans quelques heures

Les députés du Québec sont convoqués ce matin à l'Assemblée nationale, alors que le gouvernement Marois présentera un projet de loi spéciale qui forcera les 77 000 travailleurs en grève du secteur institutionnel, commercial et industriel (ICI) de la construction à retourner au travail mardi.

Les négociations entre la partie patronale et syndicale de ce secteur se sont rompues, samedi. Tant l'Association de la construction du Québec (ACQ) que l'Alliance syndicale se sont dites déçues de l'échec des pourparlers.

Les députés sont convoqués à 9 h 45, mais même si les trois grands partis représentés sont tous d'accord sur la nécessité d'adopter une loi spéciale, les débats sur le sujet devraient prendre toute la journée, si bien que le texte de loi pourrait n'être adopté qu'au petit matin, lundi.

En visite au Mexique, Mme Marois a refusé d'y voir un échec du médiateur spécial nommé par le gouvernement pour tenter de mettre fin au conflit.

« J'ai insisté depuis le début du conflit dans l'industrie de la construction pour que les parties négocient et arrivent à convenir d'une entente, ce qui a été le cas pour au moins deux grandes centrales sur trois, et pour les associations patronales concernées », a-t-elle expliqué.

De son côté, la ministre du Travail, Agnès Maltais, a rappelé qu'en théorie, rien n'empêcherait les parties patronale et syndicale de reprendre les discussions là où elles les avaient laissées et de conclure une entente de principe d'ici l'adoption de la loi spéciale.

La loi arrive trop tard, selon l'opposition

Pour sa part, le porte-parole de la CAQ dans ce dossier, Christian Dubé, estime que ce projet de loi arrive deux semaines trop tard. Selon lui, les pertes sont « énormes » et il aurait été possible d'éviter l'arrêt de travail.

Le porte-parole du PLQ, Guy Ouellette, promet quant à lui de refuser tout recul sur la question du placement syndical, éliminé depuis l'adoption de la loi 33. Il veut aussi que la loi spéciale respecte la capacité de payer des Québécois. Comme son vis-à-vis de la CAQ, M. Ouellette croit que la loi spéciale aurait pu être adoptée plus tôt.

Les deux partis d'opposition se plaignent aussi qu'on ne leur ait pas envoyé à l'avance les grandes lignes de la loi spéciale que le gouvernement péquiste veut voir adopter, dimanche.

Le dernier bastion

Les travailleurs de la construction du secteur résidentiel sont, quant à eux, retournés sur les chantiers mercredi matin, après la conclusion d'une entente de principe, mardi après-midi, dans ce secteur qui embauche plus de 57 000 salariés dans la province.

Avec les 41 000 travailleurs de la voirie et du génie civil rentrés au travail mardi dernier à la suite d'une entente conclue avec leur employeur, la moitié des travailleurs de la construction sont maintenant sortis du conflit de travail.

Les négociations dans le secteur ICI achopperaient plus sur les conditions de travail - notamment le travail à temps simple le samedi - que sur la question salariale.

La grève avait été déclenchée le 17 juin.


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Vente d'Astral à Bell : le CRTC dit oui

Written By Unknown on Jumat, 28 Juni 2013 | 16.20

Le reportage de Daniel Thibeault

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) donne le feu vert au projet d'acquisition d'Astral Media (TSX:ACM.A) par Bell.

La transaction de 3,4 milliards de dollars avait été refusée l'automne dernier, le CRTC estimant que BCE (TSX:BCE) aurait eu un contrôle trop important sur le marché.

Dans sa décision, le Conseil impose des mesures précises afin de garantir que la transaction apporte des avantages aux Canadiens et au système canadien de radiodiffusion.

Ainsi, BCE devra investir 246,9 millions de dollars au cours des sept prochaines années dans des projets qui offriront aux Canadiens une gamme de choix de programmation et aux créateurs canadiens davantage d'occasions de démontrer leur talent. Cela représente 72 millions de dollars de plus que ce que proposait BCE aux audiences de mai dernier.

BCE doit se départir des services de télévision suivants d'Astral : The Family Channel, Teletoon Retro, Télétoon Rétro, Teletoon/Télétoon, Disney XD, Disney Junior, Cartoon Network, Historia, Séries+, MusiquePlus et MusiMax.

« BCE n'aura plus que 22,6 % du marché télévisuel marché francophone et 35,8 % du marché anglophone. C'est donc dire que les Canadiens pourront continuer à accéder à une programmation provenant d'une diversité de voix », assure le président du CRTC, Jean-Pierre Blais. Québecor demeure le plus gros joueur dans l'espace francophone.

Bell doit aussi se départir des services de radio suivants d'Astral : CHHR-FM Vancouver, CKZZ-FM Vancouver, CISL Vancouver, CFQX-FM Selkirk, CHBM-FM Toronto, CKQB-FM Ottawa-Gatineau et CJOT-FM Ottawa-Gatineau et des services de radio suivants de BCE : CKCE-FM Calgary, CHIQ-FM Winnipeg et CFJX-FM Toronto.

BCE est autorisée à exploiter quatre stations anglophones dans la région de Montréal.

« Les conditions assorties à la décision tempèrent le climat, pense Pierre Bélanger, professeur titulaire au département de communication à l'Université d'Ottawa. Les 11 chaînes de télévision et la dizaine de chaînes de radio dont Bell doit se départir sont autant de propriétés qui vont vers les concurrents pour augmenter leur portefeuille. »

« C'est probablement le scénario le plus raisonnable et qui en bout de piste réussira à ménager tout le monde. » — Pierre Bélanger, professeur titulaire au département de communication à l'Université d'Ottawa

BCE est le premier fournisseur de services Internet au Canada, le deuxième fournisseur de services sans fil et la troisième entreprise de distribution de télévision.

Astral possède quant à elle plus de 80 stations de radio à travers le pays, dont les réseaux Rouge FM, Boom FM et NRJ, et une vingtaine de chaînes spécialisées, comme Canal D, Canal Vie, Télétoon et Super Écran.

Les réactions

Astral a indiqué qu'elle ne commentera pas la décision et Bell réagira vendredi matin avant l'ouverture des marchés.

Le Centre de défense de l'intérêt public (The Public Interest Advocacy Centre), qui était contre la transaction, a rapidement réagi à la décision du CRTC. Il est déçu.  « La concentration des médias au Canada va atteindre un niveau sans précédent, affaiblissant la diversité des voix. Les consommateurs vont en payer le prix et ils auront moins de choix et de flexibilité dans le marché », a déclaré l'avocate et porte-parole du groupe, Janet Lo.

Déception également du côté de l'Union des consommateurs pour qui la disparition d'Astral signifie la perte du plus grand producteur de contenu toujours indépendant au Canada.

Le groupe de pression OpenMedia s'inquiète de l'éventuel rachat, synonyme selon lui de pertes d'emplois, de prix plus élevés et de diminution des choix pour le public. « Le marché canadien des médias est le plus concentré parmi les pays du G8 et la décision du CRTC ne fait qu'empirer la situation. »

Le concurrent Cogeco Câble se dit désappointé mais accepte la décision. « Nous sommes confiants que si toutes les mesures de contrôle sont activement mises en œuvre et si leur application se fait en temps opportun, sous une étroite supervision, les intérêts des consommateurs canadiens pourraient être protégés efficacement », a déclaré par communiqué le président et chef de la direction de l'entreprise, Louis Audet.

Voir : Les stations de radio de Bell et d'Astral dans les marchés canadiens (en rose : Astral; en bleu : Bell) en plus grand format.


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Revenu Québec poursuit Construction Frank Catania et 6 autres sociétés

Revenu Québec poursuit Catania

Revenu Québec annonce le dépôt de 989 chefs d'accusation visant principalement Construction Frank Catania et Associés. Au total, sept sociétés sont impliquées dans l'affaire. Il est question d'un stratagème de fausse facturation, permettant de générer de l'argent comptant, selon l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

« On parle d'un réseau de fausses facturations, permettant de faire des déclarations fausses ou trompeuses, de réclamer des crédits, des remboursements indus de taxes », explique Anne-Frédérick Laurence, la porte-parole de l'UPAC. Ce stratagème est similaire à celui qu'auraient utilisé Tony Accurso et ses entreprises qui font face à plus de 900 chefs d'accusation pour fraude fiscale.

Le communiqué de Revenu Québec précise que « certains dirigeants et employés de cette société, ainsi que six autres sociétés et quelques-uns de leurs administrateurs, sont également impliqués dans cette affaire ».

Les accusations contre Paolo Catania, André Fortin, Pasquale Fedele, David Chartrand, Martin D'Aoust et Pascal Patrice portent sur de fausses déclarations et des crédits de taxe obtenus illégalement.

Revenu Québec réclame des amendes et des peines de prison

Des amendes totalisant 12,5 millions de dollars et des peines d'emprisonnement sont réclamées. La peine maximale est de deux ans de prison pour ce type d'infraction. Les faits reprochés se seraient déroulés entre le 1er mai 2005 et le 30 juin 2009. Paolo Catania, à lui seul, pourrait avoir à payer le tiers de cette somme. Lui et son entreprise font face au fisc pour la vaste fraude présumée de plus de 1,8 million de dollars, dont plus de la moitié concerne le projet du Faubourg Contrecoeur.

Les six autres sociétés et leurs administrateurs impliqués ont participé, selon Revenu Québec, à la mise en œuvre d'un stratagème basé sur l'utilisation de fausses factures dans le but d'aider la société Construction Frank Catania & Associés inc. à demander des remboursements de taxes auxquels elle n'avait pas droit. Certaines des entreprises ayant fourni de fausses factures à M. Catania pour des travaux de décontamination étaient en fait des coquilles vides qui n'avaient pas d'employés, de bureaux, de camions ou d'équipement d'excavation.

L'UPAC a refusé de préciser si des saisies avaient été effectuées jeudi dans les entreprises visées. Une perquisition avait eu lieu en avril 2012.

Les accusés comparaîtront à Longueuil, le 12 septembre prochain. Les enquêteurs de Revenu Québec de l'UPAC ont découvert ce stratagème dans le cadre de « plusieurs enquêtes majeures » dans ce secteur d'activité.

Revenu Québec cite l'exemple du projet Faufil, au cours duquel plusieurs mandats de perquisition ont été exécutés, en avril 2012, dans différents lieux d'affaires, résidences, bureaux de comptables et syndics de faillite.

L'enquête visait les opérations frauduleuses d'un réseau œuvrant dans l'exécution de contrats publics de construction impliquant l'utilisation répétitive de fausses factures, rappelle le communiqué de Revenu Québec.

Une tentative d'entente

En 2011, Paolo Catania avait tenté d'obtenir une entente de règlement avec le fisc. Dans les documents déposés pour soutenir les accusations, il est écrit que lors d'une rencontre, ses avocats ont confirmé que M. Catania n'avait pas eu d'autre choix que de fonctionner avec de fausses factures, que les services avaient été rendus, mais qu'il ne pouvait divulguer les noms de ceux qui ont réellement rendu les services sous peine de « représailles ». Le projet d'entente a échoué.

Il y a un an, Paolo Catania faisait face à une série d'accusations criminelles pour son rôle dans l'achat à rabais des terrains du Faubourg Contrecoeur. Il avait été arrêté en compagnie de huit autres personnes, dont l'ancien président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino.


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Le Sénat américain adopte la réforme de l'immigration

Réforme de l'immigration sans-papiers

Les 11 millions de sans-papiers installés aux États-Unis sont en bonne voie de voir leur situation régularisée. Le Sénat américain a adopté jeudi par une large majorité la réforme de l'immigration chère au président Barack Obama.

« Yes we can! » ont crié, depuis les tribunes, des militants pro-immigrés, à l'annonce de l'adoption.

Le texte de plus de 1000 pages prévoit la régularisation massive des sans-papiers, dont environ 7 millions de Mexicains. La plupart devraient pouvoir obtenir un statut provisoire s'ils sont arrivés au pays avant le 31 décembre 2011, n'ont commis aucun crime, ont payé leurs éventuels amendes et arriérés d'impôts et prouvé leur indépendance financière. Ils n'auront droit à aucun des programmes d'aide sociale américains.

Au terme d'une période transitoire de dix ans, ils pourront déposer une demande de permis de séjour permanent, la fameuse carte verte, et enchaîner trois ans plus tard avec une demande de naturalisation.

Les personnes arrivées avant l'âge de 16 ans et les travailleurs agricoles pourront bénéficier d'un traitement accéléré.

La Chambre des représentants doit examiner le projet dans les prochains mois. Beaucoup de républicains le considèrent trop laxiste.

Sécurité renforcée à la frontière

La réforme prévoit des mesures pour renforcer la sécurité à la frontière de 3200 kilomètres avec le Mexique. Des centaines de kilomètres de clôtures hautes s'ajouteront au millier qui existe déjà et l'effectif d'agents chargés de surveillance sera doublé.

Si la réforme reçoit l'aval Chambre des représentants, les États-Unis investiront 3,2 milliards de dollars pour du matériel de surveillance à la frontière, notamment des drones, des hélicoptères, des systèmes de caméras fixes et mobiles et des détecteurs de mouvement.

Des logiciels permettront de plus aux employeurs de vérifier systématiquement le statut de leurs employés et d'enregistrer les informations de passeports à l'arrivée et à la sortie du territoire dans tous les aéroports et ports internationaux, d'ici la fin 2015.

Hausse du nombre de visas

Les quotas de visas et de cartes vertes pour les travailleurs hautement qualifiés se verraient augmentés par la réforme, notamment dans les secteurs technologiques et scientifiques, afin de réorienter les règles d'immigration vers une immigration de travail.

Un nouveau système de points pour l'obtention de cartes vertes serait aussi créé, de même qu'un visa de trois ans, nommé « W », pour les travailleurs moins qualifiés dans des secteurs en pénurie comme le bâtiment.


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Le maire de Laval, Alexandre Duplessis, porte plainte pour extorsion

Le maire par intérim de Laval, Alexandre Duplessis, se retrouve de nouveau dans l'embarras. Il a porté plainte pour tentative d'extorsion à la Sureté du Québec (SQ) contre deux escortes.

Des sources à la SQ ont indiqué à Radio-Canada que M. Duplessis avait demandé les services d'une prostituée, qui s'est rendue à son domicile, accompagnée d'une chauffeuse. Une des deux femmes l'a reconnu et le maire de la ville en tutelle a alors décidé d'annuler le rendez-vous, sans les payer.

Ces dernières ont toutefois insisté pour se faire payer, malgré l'annulation. Elles sont revenues à la charge trois fois. M. Duplessis a alors décidé de porter plainte à la SQ pour tentative d'extorsion, ce que nous a confirmé son bureau.

L'enquête est en cours. Les policiers ont rencontré les deux femmes, mais aucune accusation n'a été déposée.


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Construction : les négociations reprendront jeudi dans le secteur toujours en grève

Written By Unknown on Kamis, 27 Juni 2013 | 16.20

Les négociations se poursuivent, rapporte Karine Bastien.

Les négociations dans le secteur institutionnel, commercial et industriel de l'industrie québécoise de la construction, dont les quelque 77 000 travailleurs sont toujours en grève, ont été ajournés jusqu'à jeudi matin, a annoncé l'Association de la construction du Québec.

Les travailleurs de la construction étaient de retour sur tous les chantiers résidentiels mercredi matin, après la conclusion d'une entente de principe, mardi après-midi, dans ce secteur qui embauche plus de 57 000 salariés.

Avec les 41 000 travailleurs de la voirie et du génie civil rentrés au travail mardi à la suite d'une entente conclue avec leur employeur, la moitié des travailleurs de la construction est maintenant sortie du conflit de travail.

Sur les chantiers du secteur résidentiel, les travailleurs étaient soulagés de reprendre le collier. Plusieurs ont dit avoir senti la pression des consommateurs qui souhaitent prendre possession de leur maison le 1er juillet, et celle des syndiqués qui tenaient à faire respecter les mandats de grève.

Même s'ils continuent de se mobiliser, les travailleurs du secteur institutionnel, commercial et industriel sentent la pression de s'entendre avec la partie patronale, tandis que la menace d'une loi spéciale plane toujours pour le début de la semaine prochaine.

Mercredi matin, les syndiqués se sont réunis devant un local syndical de l'est de Montréal avant d'amorcer la tournée de leurs chantiers. Les syndiqués veulent ainsi s'assurer que les mandats de grève sont respectés. Quant à la rumeur selon laquelle les syndiqués s'apprêtaient à perturber le retour au travail sur les chantiers des deux secteurs qui ont réglé leur conflit, elle a été démentie par le porte-parole syndical Yves Ouellet.

M. Ouellet préserve le mot d'ordre du médiateur spécial en refusant de parler du contenu des négociations. Il se contente de dire que les syndiqués demeurent mobilisés. « S'il y en a de découragés, ça ne paraît pas dans leur attitude », avance M. Ouellet.

« Ça fait 30 ans qu'il n'y avait pas eu de grève générale. Ils sont tous là. Les autres secteurs sont réglés, mais nous on va continuer parce qu'il reste le nôtre à régler », ajoute-t-il.

Le porte-parole syndical estime que les ententes dans les deux autres secteurs encouragent les travailleurs du secteur institutionnel, industriel et commercial. « C'est un signe encourageant pour nos travailleurs. L'intransigeance syndicale n'est pas si forte qu'on veut bien le laisser croire puisqu'on a réglé deux secteurs. Je pense que ça aide le moral de nos troupes », estime-t-il.

Les travailleurs de ces secteurs en sont à leur neuvième journée de grève. Les représentants des parties syndicales et patronales ont rencontré mardi le médiateur spécial nommé par Québec, Normand Gauthier.

Une industrie sclérosée ?

Les négociations achopperaient davantage sur les conditions de travail - notamment le travail à temps simple le samedi - que sur la question salariale. C'est d'ailleurs la principale cause du conflit de travail, selon le président de l'Institut canadien des économistes de la construction, Jean Paradis. Ce dernier estime que ce qui a conduit au présent conflit dans le milieu de la construction réside dans la nature des négociations.

M. Paradis souligne que les conventions collectives se sont réglées essentiellement avec des augmentations salariales par les années passées. « Cette fois-ci, je pense que l'Association de la construction du Québec a tenté de toucher de gros acquis dans le domaine des conventions collectives », explique M. Paradis. « Ils ont tenté de simplifier les conventions collectives et de donner plus de flexibilité aux entrepreneurs. C'est ce qui a probablement provoqué la réaction syndicale. »

« Je pense que c'est là que ça achoppe. On ne parle pas juste de salaire, on parle de clause importante dans la convention collective que les employeurs aimeraient beaucoup modifier et que les syndicats ne sont pas prêts à modifier », poursuit-il.

M. Paradis estime qu'il faudra que l'industrie se penche sur l'épineuse question des conditions de travail de ces conventions collectives. « Il y a des problèmes dans nos conventions collectives, poursuit-il. Il y a des problèmes dans les lois de base qui définissent les métiers. » Il croit que le milieu de la construction s'est figé dans le temps alors que le monde a évolué.

« C'est une industrie qui n'a pas évolué depuis presque 40 ans. Les mêmes clauses sont demeurées. Le monde a évolué depuis ce temps-là. Il va falloir commencer à y penser. » — Jean Paradis

M. Paradis estime par ailleurs que les coûts de la grève sont largement exagérés par l'opposition officielle à Québec. « Le chiffre d'un milliard est dangereux parce qu'il [est fondé sur la prémisse] que tous les projets ne s'étaient pas exécutés », explique-t-il. Il convient que des coûts fixes seront irrécupérables - comme les salaires des cadres, les locations de roulottes de chantier et les factures d'électricité -, mais que les autres coûts ne seront que différés de quelques jours.


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Mandela dans un état critique, Zuma annule une visite à l'étranger

Les précisions de notre envoyée spéciale, Anyck Béraud

Le président sud-africain, Jacob Zuma, a annulé une visite prévue au Mozambique après avoir rendu visite mercredi soir à Nelson Mandela à l'hôpital, qui se trouve toujours dans un état critique.

L'ancien président de l'Afrique du Sud, hospitalisé depuis le 8 juin, est sous assistance respiratoire, a précisé à l'Agence France-Presse Napilisi Mandela, un chef de clan qui lui a rendu visite à Pretoria.

Les Sud-Africains se préparent avec un mélange de tristesse et de résignation à l'éventualité de la mort de l'ex-président, au moment où le président américain, Barack Obama, entame un séjour en sol africain. Débarqué mercredi à Dakar, la capitale sénégalaise, le président Obama a prévu se rendre vendredi en Afrique du Sud. 

Pendant ce temps, les témoignages et les vœux de rétablissement affluent devant l'hôpital où est soigné Nelson Mandela ainsi que devant son ancienne maison, à Soweto, où des journalistes sont massés.

Figure emblématique et père de la lutte contre le régime ségrégationniste de l'apartheid, Nelson Mandela est aujourd'hui âgé de 94 ans.

L'état de santé de Nelson Mandela s'est aggravé au cours du week-end dernier. Il avait été hospitalisé d'urgence le 8 juin après une récidive de l'infection pulmonaire qui le tourmente depuis deux ans et demi.

Cette infection serait d'ailleurs une séquelle héritée des 27 années qu'il a passées en prison, où il a attrapé la tuberculose.

Dans plusieurs grands quotidiens sud-africains, l'éventualité du décès de Nelson Mandela est maintenant clairement évoquée. Si certains saluent la lutte acharnée qu'il a menée contre l'apartheid, d'autres lui souhaitent une fin paisible.

Le président des États-Unis, Barack Obama, qui doit se rendre vendredi au chevet de Nelson Mandela, que les Sud-Africains appellent affectueusement « Madiba », a quitté mercredi les États-Unis à destination de l'Afrique. Il est arrivé à Dakar, au Sénégal, en fin de journée.

Les conseillers du président américain détermineront avec la famille de Nelson Mandela s'il peut recevoir le président Obama.

Outre l'Afrique du Sud, Barack Obama doit visiter le Sénégal et la Tanzanie au cours de cette visite d'une semaine en sol africain.


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«Vem pra rua», quand un slogan publicitaire devient politique

Le slogan des manifestants brésiliens « Vem pra rua » (en français, « Venez dans la rue ») continue de résonner pour dénoncer les dépenses faramineuses associées à la Coupe du monde de soccer de 2014 et aux Jeux olympiques de 2016 au Brésil, malgré les concessions promises par le gouvernement en matière d'éducation et de transparence.

Un texte de Lili Boisvert

Mercredi, 50 000 personnes se sont réunies à Belo Horizonte, la troisième plus grande ville du pays où s'affrontent en demi-finale les équipes de soccer de l'Uruguay et du Brésil à la Coupe des confédérations. Sur les réseaux sociaux, l'appel à la manifestation avait été lancé plus tôt avec le mot-clic #vemprarua.

Ce slogan en portugais se trouve partout sur Twitter, sur Facebook, ou dans les photos publiées en ligne depuis le début des manifestations brésiliennes. Ironiquement, cette devise qui invite à descendre dans la rue a été tirée d'une publicité du constructeur automobile Fiat qui voulait célébrer la Coupe des confédérations, en marge de laquelle les protestataires de Belo Horizonte manifestent.

La publicité de Fiat a été lancée en mai, avant la vague de contestation. Elle met en scène des Brésiliens qui dansent et font la fête dans la rue sur le rythme de la chanson Vem pra rua, du groupe O Rappa.

La publicité de Fiat :

La chanson d'O Rappa - un groupe de musique connu pour ses critiques sociales - a été écrite précisément pour cette publicité, lancée en mai, qui veut associer Fiat aux célébrations du tournoi de soccer.

Or, à la mi-juin, une nouvelle vidéo qui reprend le même indicatif entraînant a été publiée sur YouTube. On y voit toujours des gens dans la rue, mais cette fois, ce sont des blessés au visage tuméfié, des protestataires arrêtés, des manifestants et des policiers qui s'affrontent tandis que des gaz lacrymogènes sont utilisés et que des incendies sont allumés.

La vidéo des manifestants :

Il semble que pour les Brésiliens, l'occasion était trop belle de récupérer à leur compte la publicité de Fiat, transformant le slogan publicitaire « Venez dans la rue » en slogan politique.


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Affaire Dziekanski: un juge doute des allégations de parjure contre un policier

Le juge présidant le procès pour parjure d'un policier de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) accusé d'avoir menti dans le cadre de l'enquête publique sur la mort de Robert Dziekanski, un immigrant polonais décédé en 2007 après avoir reçu plusieurs décharges de pistolet électrique à l'aéroport de Vancouver, a dit douter que la Couronne ait réussi à prouver que les quatre agents impliqués dans l'affaire s'étaient entendus pour mentir au sujet des événements.

Le procureur Scott Fenton a présenté sa plaidoirie mercredi devant le magistrat Mark McEwan de la Cour suprême de la Colombie-Britannique en soutenant que les ressemblances frappantes entre les notes et les déclarations de Bill Bentley et de ses trois collègues étaient la preuve que les quatre hommes avaient élaboré ensemble une histoire fictive à l'intention des enquêteurs.

Me Fenton a poursuivi en disant que Bentley avait menti lors de l'enquête publique en tentant d'expliquer les différences entre sa déclaration initiale et une vidéo amateur montrant les policiers en train d'administrer de multiples décharges de pistolet électrique à M. Dziekanski.

Le juge McEwan, qui siège sans jury, a interrompu le procureur à maintes reprises, reconnaissant que les déclarations des agents ne concordaient pas toujours mais faisant valoir que les déclarations de plusieurs témoins civils comportaient des erreurs similaires à celles identifiées dans le compte rendu des quatre membres de la GRC.

Il a également déclaré que l'explication avancée par Bill Bentley durant son témoignage lors de l'enquête publique en février 2009, à savoir qu'il était confus en raison de la vitesse à laquelle la situation évoluait, était plausible.

Les quatre policiers ont répondu à un appel à l'aéroport de Vancouver tôt le matin du 14 octobre 2007 après que Robert Dziekanski eut commencé à lancer des meubles dans l'un des terminaux. Quelques secondes après leur arrivée, l'un des policiers a tiré plusieurs fois sur l'homme avec son arme électrique. M. Dziekanski a rendu l'âme sur le plancher de l'aéroport.

Bill Bentley, Kwesi Millington, Gerry Rundell et Benjamin Robinson ont tous été accusés de parjure en mai 2011. Les trois derniers seront jugés séparément. Ces procès, qui se dérouleront devant jury, doivent avoir lieu en novembre 2013 et en février 2014.


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Le maire de Montréal, Laurent Blanchard, promet une transition harmonieuse

Written By Unknown on Rabu, 26 Juni 2013 | 16.21

Le reportage de Jacques Bissonnet

Le nouveau maire de Montréal, Laurent Blanchard, promet la stabilité et la continuité à l'Hôtel de Ville jusqu'aux élections municipales du 3 novembre prochain. 

M. Blanchard, président du comité exécutif, a été élu maire de Montréal au terme d'une lutte serrée au conseil municipal, mardi. Il a obtenu 30 votes contre 28 pour Harout Chitilian, président du conseil municipal.

Jane Cowell-Poitras a obtenu trois votes. Les deux autres candidats en lice, François Croteau et Alan DeSousa, se sont retirés juste avant le début du scrutin au conseil municipal.

Laurent Blanchard, 61 ans, est un ancien élu de Vision Montréal qui siège maintenant comme indépendant. M. Blanchard a été assermenté dans ses nouvelles fonctions peu après 15h30 à l'hôtel de ville.

« Notre priorité absolue sera l'intérêt supérieur des Montréalais et nous exercerons nos pouvoirs dans un esprit de consensus et de collaboration. Pour les prochains mois, notre mot d'ordre sera la stabilité », a déclaré le maire dans son discours d'assermentation, promettant de maintenir l'équilibre entre les partis au comité exécutif.

« Ce qui nous attend, moi en particulier, c'est un beau défi. C'est aussi vertigineux, exaltant, angoissant. Mais je me console en me disant que je n'en ai que pour quatre mois », avait dit le maire élu dans un discours à l'issue du vote.

« Nous avons encore quatre mois devant nous pour démontrer que nous sommes capables de faire fonctionner Montréal dans une transition tranquille et dans l'harmonie », a-t-il poursuivi.

M. Blanchard a annoncé qu'il quittera ses fonctions de président du comité exécutif et qu'il recommandait Josée Duplessis, de Projet Montréal, pour assumer le poste. 

Il a aussi déjà indiqué qu'il se sera pas candidat à la mairie aux élections de novembre.

Défait par seulement deux voix, Harout Chitilian, un ancien d'Union Montréal qui siège maintenant comme indépendant, a félicité le nouveau maire, estimant que M. Blanchard allait faire un « travail remarquable ». Il a aussi promis de travailler avec lui.

L'opposition satisfaite

La chef de la première opposition, Louise Harel, s'est réjouie de la victoire de Laurent Blanchard, qui assure, selon elle, la stabilité à Montréal jusqu'aux élections du 3 novembre prochain.

Elle a vanté les qualités de « rassembleur » du nouveau maire. « Je pense que c'est la démonstration que cette coalition qui administre Montréal a été capable pour la seconde fois de sortir la Ville de la crise après l'arrestation de Michael Applebaum », a déclaré la chef de Vision Montréal.

Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, a lui aussi félicité M. Blanchard et a souligné le geste posé par son candidat, François Croteau, qui a décidé de retirer sa candidature mardi matin.

« [Ça favorise] ce que nous recherchions avant tout, dans l'intérêt des Montréalais, soit la continuation d'une transition tranquille », a-t-il dit aux journalistes à l'issue de la séance, en rappelant que le vrai enjeu demeure les élections municipales de novembre.

Il a aussi réaffirmé sa confiance envers M. Blanchard en matière d'intégrité. « On n'a plus rien à craindre. Laurent Blanchard est vraiment au-dessus de tout soupçon », a-t-il dit.

Québec salue la rapidité du processus

Le gouvernement du Québec a félicité Laurent Blanchard et l'a assuré de son entière collaboration. Il a aussi salué la rapidité avec laquelle les élus ont procédé à l'élection du nouveau maire. « Je veux remercier tous les élus de la Ville de Montréal d'avoir exercé leur droit de vote avec rigueur et engagement malgré un contexte difficile », a déclaré le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault.

Selon le ministre, la nomination du nouveau maire permettra d'assurer une transition harmonieuse jusqu'aux élections. « Il ne reste que quelques mois à peine avant l'élection du 3 novembre, alors c'est important que Montréal ait une stabilité », a-t-il ajouté.

« Cette élection rapide démontre que les institutions montréalaises fonctionnent », a pour sa part soutenu le ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée.

Croteau et DeSousa se retirent

Les élus devaient choisir entre trois candidats pour succéder à Michael Applebaum, après le désistement de François Croteau et d'Alan DeSousa. 

Le maire de l'arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie, François Croteau, de Projet Montréal, s'est retiré pour appuyer Laurent Blanchard. Le maire de l'arrondissement de Saint-Laurent, Alan DeSousa, un ancien élu d'Union Montréal, s'est également désisté et a donné son appui à Harout Chitilian.

Les cinq candidats ont prononcé un discours en avant-midi à l'hôtel de ville de Montréal. Chaque candidat pouvait prendra la parole pendant un maximum de 20 minutes pour faire valoir sa candidature. Après les discours, les élus ont procédé au vote.

Les trois candidats à la mairie intérimaire se disputaient un total de 61 votes. Il y a 65 postes de conseillers, mais 3 sont présentement vacants. Il s'agit des sièges de Gérald Tremblay, Claude Trudel et Michael Applebaum. De plus, une conseillère, Cindy Trudel de Rivière-des-Prairies, est absente.

Ce vote a été rendu nécessaire par la démission du maire intérimaire précédent, Michael Applebaum. Celui-ci a été arrêté à son domicile de Notre-Dame-de-Grâce le 17 juin par l'Unité permanente anticorruption (UPAC). Il fait face à 14 chefs d'accusation.

Michael Applebaum avait pris la relève de Gérald Tremblay en novembre dernier, promettant de former une coalition avec les différents partis et de mettre fin à la corruption. M. Tremblay a démissionné à la fin de l'année dernière à la suite de témoignages accablants à la Commission Charbonneau, mais aucune accusation n'a été portée contre lui.

La comparution au tribunal de Michael Applebaum est prévue pour le 9 octobre.


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Fin de la grève dans le secteur résidentiel

Les précisions de Karine Bastien

Les travailleurs de la construction seront de retour sur tous les chantiers résidentiels dès mercredi matin. Une entente de principe a été conclue mardi après-midi dans ce secteur qui embauche plus de 57 000 salariés, ont confirmé l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) et la FTQ-Construction.

Avec les 41 000 travailleurs de la voirie et du génie civil rentrés au travail mardi à la suite d'une entente conclue avec leur employeur, la moitié des travailleurs de la construction est maintenant sortie du conflit de travail.

La ministre québécoise du Travail, Agnès Maltais, se dit satisfaite de cette entente qui prouve, estime-t-elle, que la négociation fonctionne.

« Nous nous réjouissons d'avoir réussi à obtenir une autre entente négociée. Les négociations sont toujours préférables à la confrontation et nous l'avons démontré une fois de plus », a quant à lui affirmé le porte-parole de l'Alliance syndicale, Yves Ouellet.

Un blitz de négociations a abouti au renouvellement de la convention collective dans le secteur résidentiel jusqu'à 2017. L'entente de principe couvre l'ensemble des clauses, tant normatives que monétaires. Les détails ne sont pas dévoilés, afin de ne pas nuire aux négociations toujours en cours dans les secteurs industriel, commercial et institutionnel.

Les travailleurs de ces secteurs en sont à leur neuvième journée de grève. Les représentants des parties syndicales et patronales ont rencontré mardi le médiateur spécial nommé par Québec, Normand Gauthier.

Québec reconnaît l'impact économique de la grève

Plus tôt dans la journée, le gouvernement Marois avait reconnu que la grève dans l'industrie de la construction aura un impact sur l'économie de la province.

La Coalition avenir Québec (CAQ) et le Parti libéral du Québec (PLQ), qui réclament une loi spéciale pour mettre fin au conflit de travail, estiment que la grève entraîne des coûts de 1 milliard de dollars par semaine. Ils en arrivent à ce chiffre à partir du pourcentage que représente l'industrie de la construction dans l'économie québécoise.

Pour sa part, le gouvernement est réticent à estimer les pertes. À la sortie du conseil des ministres, Agnès Maltais a qualifié le calcul de l'opposition de « simpliste » puisque, selon elle, « beaucoup de grands travaux sont simplement reportés d'une semaine ». « On fera l'évaluation à la fin de la grève », a-t-elle soutenu. « Ça ne sert à rien actuellement d'évaluer, on ne connaît pas la longueur de la grève. »

Selon la ministre responsable de la Politique industrielle, Élaine Zakaïb, ce montant de 1 milliard de dollars « sort de nulle part ». L'impact du conflit de travail n'est pas nécessairement quantifiable, a-t-elle soutenu, citant l'exemple de condos qui ne seront pas livrés à temps.

« L'impact, dépendamment de la longueur, va être différent. On ne peut pas calculer un impact par jour. Parce que les gens vont se reprendre, les contrats vont se terminer [...] On verra après ce que sera la note. » — Élaine Zakaïb, ministre responsable de la Politique industrielle

Le président du Conseil du Trésor, Stéphane Bédard, a souligné que les parties avaient des « responsabilités » et devaient « être à la hauteur ». « C'est sûr qu'il y a des conséquences à tout cela, et les gens ne semblent pas le mesurer », a-t-il ajouté.

La première ministre Pauline Marois souhaite laisser le médiateur spécial faire son travail pendant quelques jours avant d'intervenir, comme le réclament les partis d'opposition. Elle a également sommé les parties de s'entendre d'ici la fin de la semaine, faute de quoi une loi spéciale pourrait être adoptée.

La ministre Maltais a insisté, elle aussi, sur l'importance de la négociation. « La meilleure entente, c'est toujours une entente négociée [..] Ça assure la paix sociale, ça assure aussi une meilleure productivité », a-t-elle déclaré.

« Je pense qu'ils ont entre les mains tout ce qu'il faut. [...] On les laisse travailler, puis on souhaite qu'ils en arrivent à un règlement négocié. » — Agnès Maltais, ministre du Travail


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Keystone XL ne devra pas contribuer au réchauffement climatique, dit Obama

Le reportage de Daniel Thibeault

Barack Obama approuvera le projet Keystone XL seulement s'il obtient la certitude que l'oléoduc n'augmentera pas de façon significative les émissions de gaz à effets de serre aux États-Unis.

« Notre intérêt national ne sera préservé que si ce projet n'exacerbe pas de manière significative le problème de la pollution au carbone », a déclaré mardi le président américain à l'Université de Georgetown, à Washington. Il y a prononcé un discours attendu sur son plan de lutte aux changements climatiques.

Le gouvernement canadien demeure confiant

Le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver, a donné la réplique au président Obama. « Il n'y a pas vraiment de désavantage écologique », a-t-il martelé.

Sans se dire plus confiant quant à la réalisation du projet après la déclaration de Barack Obama, le ministre Oliver a rappelé que deux rapports du département d'État américain ont conclu que l'oléoduc n'entraînerait pas de hausse d'émissions de gaz à effet de serre. « Cet oléoduc est celui qui a été le plus étudié dans l'histoire du monde », a-t-il plaidé.

« Tout le monde sait qu'il y a des avantages économiques énormes et établis en matière de création d'emplois et croissance économique avec la construction de l'oléoduc. » — Le ministre des Ressources naturelles du Canada, Joe Oliver

Des évaluations environnementales ont conclu en mars que le projet Keystone XL n'aurait qu'un impact minime sur les ressources naturelles se trouvant aux abords du trajet. Cette conclusion avait cependant été accueillie avec scepticisme par l'Agence de protection environnementale (EPA) des États-Unis.

Le pipeline proposé par TransCanada transporterait du pétrole brut issu des sables bitumineux de l'Alberta vers les raffineries du golfe du Mexique. Les écologistes exhortent le président américain de ne pas approuver le projet.

Une décision finale sur le projet de 7,6 milliards de dollars devrait être rendue à l'automne.

Urgence d'agir

Lors de son discours, Barack Obama a par ailleurs estimé que les Américains payaient déjà très cher pour les changements climatiques liés à la pollution et qu'il était impératif d'agir.

« La question est de savoir si nous aurons le courage d'agir avant qu'il ne soit trop tard et la manière dont nous répondrons aura un profond impact sur le monde que nous laisserons à nos enfants et nos petits-enfants », a-t-il prévenu.

« En tant que président, en tant que père et en tant qu'Américain, je suis ici pour vous dire que nous devons agir », a-t-il poursuivi.

Le président a aussi indiqué avoir ordonné à l'EPA d'élaborer des normes réglementant les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques au charbon.


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Un Canadien torturé en Mauritanie, selon Amnistie internationale

Amnistie internationale se range derrière un jeune Canadien qui affirme avoir été torturé pendant sa détention en Mauritanie.

Aaron Yoon, âgé de 24 ans, a été condamné il y a près d'un an pour avoir entretenu des liens avec des organisations terroristes et pour avoir posé un danger à la sécurité nationale du pays. Il a écopé d'une peine de deux ans d'emprisonnement.

Alex Neve, le dirigeant de l'aile canadienne d'Amnistie internationale, a rencontré Aaron Yoon lors d'un récent séjour en Mauritanie.

M. Neve cherche à connaître les démarches faites par le gouvernement du Canada à propos de cette affaire, mais le ministère des Affaires étrangères refuse de la commenter, citant des raisons de sécurité nationale.

La Mauritanie affirme qu'Aaron Yoon a entretenu des liens avec deux autres Canadiens impliqués dans une attaque terroriste contre un complexe gazier en Algérie, le 16 janvier dernier, qui s'est soldée par la mort de 37 otages et de 29 terroristes. Deux anciens camarades de classe de M. Yoon, qui avaient fréquenté la même école secondaire que lui à London, en Ontario, étaient parmi les terroristes qui ont péri.

Le trio avait voyagé ensemble au Maroc et Aaron Yoon maintient qu'il s'est rendu en Mauritanie pour des études religieuses. Il a été arrêté en décembre 2011 et soutient qu'il n'a rien à voir avec l'attaque de janvier dernier.

En avril dernier, Aaron Yoon s'est plaint d'avoir été battu et torturé.

La Presse Canadienne


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Montréal célèbre la fête nationale malgré le mauvais temps

Written By Unknown on Selasa, 25 Juni 2013 | 16.20

Le traditionnel spectacle de la fête nationale avait lieu lundi soir au parc Maisonneuve à Montréal. Malgré un violent orage en début de soirée, des milliers de personnes se sont rassemblées pour l'événement, animé par Guy A. Lepage pour une cinquième année consécutive.

C'est Richard Séguin qui a ouvert le spectacle dès 21 h avec sa pièce Journée d'Amérique.

Le spectacle, qui s'annonçait bien parti, a ensuite été rapidement interrompu à maintes reprises, à cause de problèmes techniques au cours de la première heure.

C'est Samian et Anodajay qui ont relancé la soirée avec une solide performance de la pièce Les Mots. Le hip-hop, style musical souvent poétique et engagé, occupait une grande partie soirée cette année.

Les rappeurs Koriass et Manu Militari étaient présents eux aussi, alors que le chanteur Raoul Duguay s'est joint à Anodajay pour interpréter Le Beat à Ti-bi - une adaptation de sa chanson bien connue, La Bitt à Tibi.

Diane Dufresne, Pierre Lapointe et Marie-Mai se sont aussi relayés avec des pièces de leurs répertoires ainsi que quelques reprises, dont la pièce J'ai pour toi un lac de Gilles Vigneault, que Pierre Lapointe a interprété seul, au piano.

Karim Ouellet, un des artistes de l'heure au Québec, était l'invité-surprise de la soirée. Il a chanté L'Amour, son plus récent succès.

Autre moment fort, l'hommage aux Colocs et à Dédé Fortin avec les membres du groupe original, réunis pour célébrer leur 20e anniversaire. Les artistes ont fait chanté la foule avec des succès tels que Bon Yeu, La rue principale, Julie et Tassez-vous de d'là.

De nombreux discours patriotiques ont parsemé la soirée, dont une allocution rassembleuse de Guy A. Lepage en entrée de jeu.

Le spectacle s'est conclu avec L'Hymne au Printemps, un hommage à Félix Leclerc, décédé il y a 25 ans cette année.

Plus tôt, le défilé de la fête nationale a eu lieu à Montréal. Le cortège s'est mis en branle vers 16 h 45 à l'intersection des rues Sherbrooke Est et Davidson et s'est terminé au parc Maisonneuve.

Cette année, le défilé était « participatif », a expliqué Ghislain Turcotte, le metteur en scène de l'événement. « Au lieu de s'installer sur le trottoir de la rue Sherbrooke, pourquoi ne pas marcher avec tout le monde vers le parc Maisonneuve », dit M. Turcotte.

La nouvelle équipe issue du Festival Juste pour rire a privilégié la créativité et mis de côté la dimension historique du défilé. Ainsi, les géants qui représentaient des personnages clés de l'histoire du Québec ont été entreposés et n'ont pas été utilisés pour le défilé cette année, expliquent les organisateurs.

Les participants avaient le choix entre quatre ateliers. Ils pouvaient notamment participer à la fabrication de marionnettes géantes qui ont été déployées lors du défilé. Ils ont aussi eu l'occasion de chanter et de danser, dans le cadre d'un atelier de percussions ou pratiquer leurs alexandrins, lors d'une séance de création de poésie. Le public pouvait aussi imaginer des slogans à inscrire sur des t-shirts et sur des banderoles. Enfin, le dernier atelier permettait aux participants de s'initier aux graffitis avec le graffiteur Monk.E.

Le défilé de la Fête nationale à Montréal et le grand spectacle qui a suivi au Parc Maisonneuve se sont déroulés dans l'ordre.

En milieu de nuit, mardi, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ne rapportait que trois arrestations. Aucun incident particulièrement grave m'a semblé assombrir les festivités.


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Orages, pannes de courant... et une tornade?

De violents orages ont causé de nombreuses pannes de courant à travers le Québec.

Vers 4 h, un peu plus de 3000 clients d'Hydro-Québec étaient toujours privés d'électricité sur l'ensemble du territoire.

L'Outaouais (1222), le Bas-Saint-Laurent (600) et la Montérégie (482) sont les régions les plus affectées.

Plus tôt, une alerte de tornade à Thetford Mines, dans Chaudière-Appalaches, a été émise par Environnement Canada. Elle a été levée en fin de journée.

Sur son site Internet, l'agence précisait que des observateurs avaient signalé une tornade au sud-est de Villeroy, dans le Centre-du-Québec, et que ce système se déplaçait vers Thetford Mines.

Cette tornade n'a fait aucun blessé ou dommage majeur.

Dans la grande région de Montréal, la toiture d'un bâtiment unifamilial de deux étages a été arrachée par les vents violents, à Rigaud. Un arbre est tombé sur des fils électriques de haute tension à Blainville, alors qu'un autre est tombé en plein milieu de la route 348 à Rawdon.

La chaleur écrasante de fin d'après-midi a rapidement fait place à une pluie torrentielle. La pluie n'a toutefois pas découragé le public venu nombreux au parc Maisonneuve pour le grand spectacle de la Fête nationale.

Des avertissements d'orages violents ont également été émis pour la Réserve faunique des Laurentides, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord.

Le temps demeura instable mardi et le temps restera chaud et humide. Par exemple, Environnement Canada prévoit un maximum de 28 degrés Celsius à Montréal, mais la température ressentie pourrait être bien plus élevée en raison du facteur humidex.


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Blackhawks 3 - Bruins 2 - Chicago soulève la coupe Stanley

Les Blackhawks de Chicago ont remporté la Coupe Stanley, lundi, à Boston.

Menés 2-1 avec deux minutes à jouer, les Blackhawks ont marqué deux buts en moins de vingt secondes pour gagner le sixième match de la série.

Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a remis le trophée Conn-Smythe à Patrick Kane, joueur par excellence des séries avec 19 points en 23 matchs, quelques instants avant de présenter la coupe Stanley aux champions.

Humble, Kane a félicité ses coéquipiers : « Je crois personnellement que ça reflète davantage les performances de l'équipe que les miennes. »

Les Bruins sont toutefois passés bien près de forcer la tenue d'un septième match. Ils ont détenu l'avance à deux reprises dans la rencontre.

Chris Kelly (2e) a ouvert la marque en première période. Tyler Seguin, après avoir attrapé la rondelle au vol, a servi une passe parfaite du revers à Kelly, qui a battu le gardien des Blackhawks Corey Crawford (23 arrêts), trop lent dans son déplacement latéral.

Jonathan Toews (3e) a créé l'égalité en deuxième période, en désavantage numérique. Il s'est amené seul devant Tuukka Rask (28 arrêts) et l'a déjoué d'un tir entre les jambières.

Milan Lucic a redonné l'avance aux Bruins avec moins de huit minutes à jouer. Les Blackhawks ont été incapables de dégager la rondelle de leur territoire et Lucic (7e) en a profité, bien posté devant Crawford.

Mais Bryan Bickell (9e) a fait taire la foule avec 1:16 à jouer au match. Il a marqué son neuvième des séries, pendant que Crawford était retourné au banc des siens à la faveur d'un sixième patineur.

Puis, Dave Bolland (3e) a semé la consternation dans le TD Garden quand il a déjoué Rask 17 secondes plus tard.

Les Blackhawks avaient effacé une disette de 49 ans quand ils avaient gagné la Coupe Stanley en 2010, contre les Flyers de Philadelphie. Ils n'ont eu besoin que de trois ans cette fois pour savourer le championnat suivant.

C'est la deuxième fois que la Coupe Stanley est gagnée aussi tard dans l'année. En 1995, autre saison écourtée par un lock-out, les Devils avaient remporté le championnat de la LNH un 24 juin.

L'entraîneur des Bruins Claude Julien ne voulait pas se prononcer avant le match sur la présence de Patrice Bergeron, absent de l'entraînement matinal, mais l'attaquant québécois était bel et bien de la formation.

Après le match, sa blessure a été finalement dévoilée. Il souffrait d'une côte fracturée, d'une déchirure à un cartilage et d'une luxation de l'épaule.


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Un nouveau maire de Montréal aujourd'hui

Les Montréalais devraient avoir un nouveau maire par intérim au cours des prochaines heures puisqu'il y aura assemblée extraordinaire du conseil municipal de Montréal afin de désigner un successeur à Michael Applebaum.

Alors que la chef de l'opposition, Louise Harel, disait espérer un candidat de consensus afin d'éviter une élection, pas moins de cinq candidats se sont manifestés avant la fin de la période de mises en candidature, vendredi.

Il s'agit de Laurent Blanchard, Harout Chitilian, Jane Cowell-Poitras, François Croteau et Alan DeSousa.

Qui sont-ils?

Laurent Blanchard
Indépendant, ex-Vision Montréal
Président du comité exécutif
Conseiller dans l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Harout Chitilian
Indépendant, ex-Union Montréal
Président du conseil municipal
Conseiller dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville

Jane Cowell-Poitras
Indépendante, ex-Union Montréal
Maire suppléante
Conseillère dans l'arrondissement de Lachine

François Croteau
Projet Montréal, ex-Vision Montréal
Maire de l'arrondissement de Rosemont-La-Petite Patrie

Alan DeSousa
Indépendant, ex-Union Montréal
Maire de l'arrondissement de Saint-Laurent

Une assemblée extraordinaire du conseil municipal aura lieu à cet effet ce mardi à 9 h 30, afin de procéder à l'élection du nouveau maire, qui deviendra également maire de l'arrondissement de Ville-Marie.

L'assemblée comprendra une période de questions des citoyens tel que prévu par la loi. Ensuite, chaque candidat prendra la parole pendant un maximum de 20 minutes pour faire valoir sa candidature. Les élus seront ensuite appelés à voter par scrutin secret.

Il s'agit d'un scrutin à un seul tour et le candidat qui obtiendra le plus grand nombre de votes sera déclaré élu. En cas d'égalité des voix, la présidente d'assemblée votera une seconde fois. Le nouveau maire devra par la suite prêter serment avant d'entrer officiellement en fonction.

Le nouveau maire par intérim ne restera pas longtemps en poste puisque des élections municipales doivent avoir lieu le 3 novembre et qu'aucun des candidats dans la course ne semble intéressé à exercer les fonctions temporairement.

Ce vote a été rendu nécessaire par la démission du maire intérimaire précédent, Michael Applebaum. Celui-ci a été arrêté à son domicile de Notre-Dame-de-Grâce le 17 juin par l'Unité permanente anticorruption (UPAC). Il fait face à 14 chefs d'accusation.

Michael Applebaum avait pris la relève de Gérald Tremblay en novembre dernier, promettant de former une coalition avec les différents partis et de mettre fin à la corruption. M. Tremblay a démissionné à la fin de l'année dernière à la suite de témoignages accablants à la Commission Charbonneau, mais aucune accusation n'a été portée contre lui.

La comparution au tribunal de Michael Applebaum est prévue pour le 9 octobre.


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Edward Snowden demande l'asile à l'Équateur

Written By Unknown on Senin, 24 Juni 2013 | 16.20

De Moscou, le reportage de Jean-François Bélanger

Edward Snowden, ex-consultant de la NSA accusé d'espionnage par Washington, a demandé l'asile à l'Équateur, a confirmé dimanche le ministre équatorien des Affaires étrangères.

« Le gouvernement de l'Équateur a reçu une demande d'asile d'Edward J. Snowden », a indiqué sur son compte Twitter Ricardo Patino, qui est en visite officielle au Vietnam.

M. Snowden est arrivé à Moscou dimanche en provenance de Hong Kong, où il s'était réfugié au moment de révéler l'existence de vastes programmes secrets de surveillance des communications par les États-Unis.

L'ambassadeur d'Équateur en Russie, Patricio Alberto Chavez Zavala, est de son côté arrivé dimanche dans un hôtel de l'aéroport de Moscou pour rencontrer l'ancien sous-traitant de la National Security Agency (NSA), que certains témoins avaient vu quitter l'aérogare à bord d'une voiture diplomatique.

Le site WikiLeaks a en outre affirmé dans un communiqué qu' « il était en route pour la République d'Équateur par un chemin sûr afin d'obtenir l'asile, et il est escorté par des diplomates et des conseillers juridiques de WikiLeaks ».

Arrivé dimanche matin à Moscou sur le vol SU213 de la compagnie Aeroflot, les spéculations allaient bon train sur la destination finale de Snowden. Selon les agences de presse russes, il se rendrait d'abord à Cuba pour ensuite prendre un vol jusqu'à Caracas, au Venezuela. 

Le quotidien anglophone basé à Hong Kong, China Morning Post, évoquait toutefois la possibilité que le jeune homme se rende en Islande ou en Équateur, qui a accordé l'asile politique à un autre informateur recherché par les États-Unis, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, sans toutefois réussir à le transférer depuis son ambassade londonienne. Il n'existe aucun vol direct de Moscou vers Reykjavik, en Islande, ou vers Quito, en Équateur.

Selon des responsables américains, les États-Unis ont révoqué le passeport d'Edward Snowden et auraient demandé à l'Équateur, de même qu'à Cuba et au Venezuela, de ne pas l'admettre.

L'administration américaine n'a pas caché sa déception en qualifiant de « particulièrement troublante » la décision de Hong Kong de ne pas arrêter Edward Snowden avant qu'il ne quitte le territoire.

Un porte-parole du département de la Justice a assuré que Washington, qui voulait qu'Edward Snowden soit arrêté et renvoyé aux États-Unis, avait respecté toutes les exigences du traité d'extradition en vigueur entre Washington et Hong Kong.

Révélations choquantes

Edward Snowden a reconnu être à l'origine des fuites sur l'existence d'un vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et via Internet, le PRISM.

Il a également affirmé que la NSA piratait depuis 2009 les ordinateurs d'institutions appartenant à l'ancienne colonie britannique, ainsi qu'à la Chine.

Ses révélations, publiées début juin par le Guardian et le Washington Post, montrent comment la NSA a amassé quantité de données téléphoniques et numériques provenant de compagnies telles que Verizon, Google, Apple et Facebook.

La Chine et les États-Unis haussent le ton

Pékin a réagi dimanche avec virulence aux allégations d'Edward Snowden, qui multiplie les révélations sur le cyber-espionnage des États-Unis en Chine.

Ses dernières accusations sur l'existence d'un système d'espionnage des réseaux mobiles chinois « montrent que les États-Unis, qui ont longtemps essayé de se présenter comme une victime innocente des cyber-attaques, se sont révélés être le plus grand voyou de notre temps » dans ce domaine, selon Chine nouvelle, l'agence officielle chinoise. [Les États-Unis] doivent des explications à la Chine et aux autres pays qu'ils sont accusés d'avoir espionnés ».

Des élus américains ont pour leur part dénoncé l'attitude de la Chine et de la Russie après l'arrivée à Moscou d'Edward Snowden. « Je pensais que la Chine verrait cela comme une occasion d'améliorer les relations avec les États-Unis en l'extradant. La Chine a évidemment joué un rôle dans tout cela », a affirmé sur la chaîne CBS la présidente de la commission du Renseignement du Sénat, Dianne Feinstein. « Je ne pense pas que cela soit seulement Hong Kong, sans l'aval de la Chine », a-t-elle ajouté.

Sur la chaîne CNN, le sénateur démocrate Chuck Schumer a en outre accusé Poutine de prendre plaisir à « provoquer les États-Unis ». 

Plus tôt dimanche, le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a déclaré n'avoir aucune information sur les intentions d'Edward Snowden. « Je ne sais rien à ce sujet. J'entends parler de ça pour la première fois », a indiqué Dmitri Peskov.

Edward Snowden est accusé par le gouvernement américain de vol de biens de l'État, de transmission non autorisée d'informations relevant de la défense nationale et de divulgation de renseignements classifiés à une personne non autorisée.

Les deux dernières infractions tombent sous le coup de la loi des États-Unis sur l'espionnage, ce qui pourrait valoir à Snowden des sanctions financières ainsi qu'une peine de 10 ans de prison.

La plainte au pénal a été déposée au tribunal du district oriental de Virginie, où se trouve Booz Allen Hamilton, la société qui employait l'informaticien.


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Nelson Mandela est dans un état critique

L'ancien président sud-africain, Nelson Mandela, est dans un état critique, a indiqué dimanche le président Jacob Zuma dans un communiqué.

Nelson Mandela, hospitalisé depuis plus de deux semaines pour une infection pulmonaire, a vu son état se détériorer depuis 24 heures, a précisé la présidence.

« L'état de l'ancien président Nelson Mandela, qui est toujours à l'hôpital à Pretoria, est devenu critique », a écrit M. Zuma, appelant « la nation et le monde à prier pour lui ».

« Les médecins font tout leur possible pour que son état s'améliore et font en sorte que Madiba soit bien traité et qu'il soit bien. Il est entre de bonnes mains », a précisé le président.

Jacob Zuma, le vice-président de l'ANC, le parti au pouvoir, Cyril Ramaphosa et Graça Machel, l'épouse de M. Mandela, se sont rencontrés à l'hôpital dimanche soir pour discuter de la situation.

Depuis six mois, le héros de la lutte anti-apartheid et Prix Nobel de la paix, âgé de 94 ans, a été hospitalisé a plusieurs reprises.

 


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Une célébration tout en musique

Les Cowboys Fringants et leurs invités Lisa LeBlanc, Louis-Jean Cormier et Plume Latraverse ont livré dimanche soir un spectacle énergique et bien rodé pour la version renouvelée du grand spectacle de la fête nationale sur les plaines d'Abraham, sans animateur.

Les Cowboys ont démarré la soirée un peu après 21 h avec Droit devant puis Manifestation avant de poursuivre avec le succès Toune d'automne, « une nouvelle chanson », a lancé le chanteur des Cowboys Fringants, Karl Tremblay.

Pendant près de deux heures, les musiciens ont enfilé une vingtaine de chansons. La majorité des pièces des Cowboys, mais aussi de leurs invités étaient reprises en chœur par la foule enthousiaste semblant apprécier la formule tout en musique, qui ne laissait pas de temps morts.

Plume Latraverse, qui a entamé plusieurs chansons avec intensité et une bonne dose d'humour, a soulevé la foule avec Chambre à louer.

Louis-Jean Cormier et Lisa LeBlanc sont pour leur part apparus en duo. « C'est une journée extraordinaire qui nous permet de mettre notre cynisme de côté », a déclaré d'entrée de jeu Louis-Jean Cormier avant d'entonner La cassette.

Le spectacle s'est poursuivi toute la soirée sur la même tonalité festive et joyeuse,  même quand le public s'est mis à hurler en chœur l'attendue Aujourd'hui, ma vie c'est d'la marde de Lisa LeBlanc, moment de défoulement collectif, s'il en est un.

Pendant que le feu de joie s'embrasait, Judi Richards et Émile Proulx-Cloutier ont prononcé le discours patriotique écrit par Anne-Marie Olivier comme une invitation à réinventer le Québec, dans la diversité des talents et forts de l'héritage des ancêtres.

Au cours du spectacle, les artistes n'ont pas manqué de faire écho à l'actualité québécoise, invitant les Québécois à se tenir debout devant la corruption pour défendre « un Québec juste et droit ».

Le spectacle télévisé a pris fin vers 11 h 30. Les Cowboys Fringants sont ensuite revenus sur scène pour offrir une autre demi-heure de spectacle.

Les groupes Bodh'aktan et Équinoxe ont reçu le mandat de poursuivre la fête, jusqu'au petit matin.

Par Véronica Lê-Huu


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Grève dans la construction : les négociations dans l'impasse

C'est l'impasse dans les négociations entre l'Association de la construction du Québec (ACQ) et l'Alliance syndicale, dont les quelque 175 000 membres sont en grève depuis une semaine. Les discussions, qui se sont poursuivies jusqu'à tard dans la nuit de dimanche à lundi, n'ont rien donné.

Un représentant de l'Alliance syndicale affirme que les négociations sont rompues et ajoute que les représentants syndicaux feront le point sur la situation aujourd'hui lors d'une conférence de presse, probablement en début d'après-midi.

Interrogée à sa sortie des bureaux montréalais du ministère du Travail, la négociatrice en chef de l'ACQ, Lyne Maroux, s'est contentée de dire qu'elle était « déçue qu'il n'y ait pas d'entente ».

C'est un problème à la table du secteur industriel, commercial et institutionnel qui aurait mené à l'échec des négociations dans tous les secteurs.

Dimanche après-midi, le conciliateur Julien Perron avait suspendu les négociations, demandant aux représentants syndicaux et patronaux de réfléchir. Or, M. Perron avait rapidement recontacté les deux parties, incitant celles-ci à conclure une entente de principe rapidement.

Les deux parties s'étaient d'abord réunies à la table de négociation vendredi matin, au lendemain d'une intervention de la ministre du Travail, Agnès Maltais.

Les sujets sur lesquels achoppent les négociations sont les salaires, la rémunération des heures supplémentaires, les horaires de travail et la mobilité de la main-d'œuvre.

Selon certaines estimations, le conflit coûte au moins 13 millions de dollars par jour aux entrepreneurs.

La première ministre Pauline Marois a déjà dit qu'elle n'hésiterait pas à recourir à une loi spéciale pour forcer les travailleurs à revenir sur les chantiers dans le cas où les deux parties seraient incapables de s'entendre, évoquant les nombreux projets d'envergure actuellement paralysés par le conflit de travail.


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Inondationsen Alberta: retour progressif des évacués à Calgary

Written By Unknown on Minggu, 23 Juni 2013 | 16.20

Le reportage de Frédéric Arnould

Les résidents de quatre quartiers de Calgary peuvent regagner leurs maisons, malgré le maintien de l'état d'urgence en raison des importantes inondations qui ont obligé l'évacuation de près de 75 000 personnes.

Dans sa dernière mise à jour samedi, le maire de Calgary, Naheed Nenshi, a annoncé aux habitants de Quarry Park, Riverbend, Douglasdale et de Deer Run, qu'ils pouvaient rentrer chez eux. Ceux de Discovery Ridge avaient déjà été autorisés à regagner leurs domiciles. 

Le maire a toutefois rappelé aux résidents de se tenir loin des eaux.

Le maire a également expliqué que le niveau de l'eau baissait progressivement, comme l'avaient prévu les autorités. Selon les estimations, les rivières Bow et Elbow devraient baisser de façon lente au cours des prochaines 48 heures.

Plus tôt, le directeur de la gestion des urgences, Bruce Burrell, avait clairement mis en garde les résidents évacués contre un retour précipité.

Des résidents d'une douzaine de quartiers de la ville ont été obligés de quitter leurs logements à cause des inondations. 

La Ville demande aussi aux citoyens de limiter leurs déplacements et d'utiliser l'eau potable de façon responsable, pour les besoins de base et sans gaspillage. Celle-ci est toujours de bonne qualité et les autorités ne désirent pas voir la situation se détériorer.

Quant au centre-ville, il ne devrait pas être accessible avant plusieurs jours, puisque la plupart des routes y menant sont inondées et qu'on ne prévoit pas que le courant y soit rétabli avant le milieu de la semaine prochaine.

Les dégâts causent ainsi le report de nombreux évènements prévus au cours des prochains jours.

Le Parti conservateur du Canada a par exemple reporté son congrès qui devait s'ouvrir la semaine prochaine.

Le sort du Stampede de Calgary qui doit commencé le 5 juillet est également incertain, même si la Ville promet de faire tout son possible pour ne pas modifier la date.

Enfin, le Saddledome, l'amphithéâtre des Flames de Calgary, a été inondé jusqu'à la dixième rangée. Lors d'une conférence presse samedi, les responsables ont rapporté des dommages importants aux installations, aux machines et autres articles qui étaient gardés dans ce stade.

Victimes des eaux

La Gendarmerie royale du Canada a confirmé vendredi que trois corps ont été repérés dans les eaux de la rivière Highwood près de High River. L'identité des victimes n'est pas encore connue. De plus, une femme qui a été emportée par le courant de la rivière Highwood, jeudi, alors qu'elle était à bord de son camping-car, près de Longview, manque toujours à l'appel.

Environ 1300 soldats ont été déployés dans le sud de la province pour prêter main-forte aux sinistrés.


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Chiheb Esseghaier continue de rejeter les lois canadiennes

Chiheb Esseghaier, un homme accusé d'avoir comploté afin de faire dérailler un train de passagers Via Rail entre Toronto et New York, critique vivement le gouvernement canadien pour son engagement militaire en Afghanistan, disant que c'est une forme de « colonisation », meurtrière et préjudiciable.

« Je veux qu'en Afghanistan, ils ne souffrent plus de la colonisation, la colonisation de l'OTAN. Ceux qui colonisent, ils savent très bien qu'ils ont tort », a dit Chiheb Esseghaier à CBC dans une entrevue de 40 minutes au centre de détention de l'ouest de Toronto.

Il a profité de l'occasion pour clamer son innocence face aux accusations de terrorisme dont il fait l'objet. Selon lui, le portrait qu'ont fait de lui les médias s'est concentré sur le terrorisme. Il a jugé ce portrait d'« injuste ».

Contre une forme de « colonisation »

« Ce que je voudrais que les gens sachent à mon sujet est que je suis un musulman. Je ne suis pas égoïste », a-t-il dit. « Comme je voudrais réussir mon doctorat, je voudrais aussi la même chose pour mes frères et mes sœurs en Afghanistan. Je me sens libre de la colonisation et je veux cela pour mes frères et sœurs », a-t-il ajouté. 

Chiheb Esseghaier étudiait en doctorat à l'Université de Sherbrooke. Il a été arrêté au mois d'avril et a été en détention depuis. Il a emménagé au Canada après avoir quitté sa Tunisie natale en 2008.

L'homme a aussi critiqué son coaccusé dans cette affaire, Raed Jaser, qu'il a rencontré dans une mosquée de Toronto. Contrairement à Chiheb Esseghaier, Raed Jaser a embauché un avocat afin de l'aider à se défendre d'accusations criminelles qui pèsent contre lui.

« Je préfère passer toute ma vie en prison plutôt que d'être jugé par des lois faites par des humains. » — Chiheb Esseghaier

Chiheb Essaghaier a affirmé qu'il refuse d'être jugé sur la base des lois du Code criminel, et demande à être jugé selon le Coran. « J'étais déçu de l'entendre, parce que Jaser est un musulman et autant que je sache il croit au Coran. Je ne comprends pas pourquoi il choisit une autre référence que le Coran », a-t-il dit.

Chiheb Esseghaier a demandé un avocat musulman qui utilisera le Coran comme base de défense, mais il a assuré préparer ses propres arguments pour le juge, se représentant donc lui-même. Il a affirmé s'attendre à présenter ses arguments dès mardi, lors de sa prochaine comparution en cour. S'il ne parvient à persuader le juge de l'autoriser à utiliser le Coran, Chiheb Esseghaier a suggéré qu'il pourrait ne pas prendre part l'action en justice contre lui.

Demande difficile à satisfaire

Un avocat spécialisé en droit criminel, Nader Hasan, qui est aussi membre de l'Association canadienne des avocats musulmans, dit qu'il ne croit pas que Chiheb Esseghaeir peut obtenir l'avocat qu'il souhaite. « Vous ne pouvez pas répondre de ces accusations sans vous appuyer sur des lois du Code criminel et sur les principes de la consitution canadienne », a dit Nader Hassan. « En tant que musulman, je sais suffisamment de choses pour savoir que les musulmans, qu'ils vivent dans un pays à majorité musulmane ou non, doivent suivre la loi de l'état », a-t-il précisé.

Le Canada a achevé sa mission de combat officielle en Afghanistan en 2011 même si des formateurs sont encore sur place. Ces derniers doivent être rapatriés en 2014.


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Edward Snowden s'envole vers Moscou

L'ancien sous-traitant de la National Security Agency (NSA) Edward Snowden, inculpé pour espionnage par la justice américaine, a volontairement quitté Hong Kong dimanche, a confirmé le gouvernement hongkongais.

« Aujourd'hui, Snowden a quitté Hong Kong volontairement pour un pays tiers de façon légale et normale », a déclaré un porte-parole du gouvernement dans un communiqué, ajoutant que les autorités hongkongaises n'avaient « pas obtenu d'informations pertinentes » justifiant l'arrestation du jeune Américain comme le demandaient les États-Unis.

Selon le South China Morning Post, l'informaticien de 30 ans a pris le vol SU213 de la compagnie Aeroflot à destination de Moscou, vers 10 h 55 dimanche matin, sa destination finale n'étant pas connue. Le quotidien anglophone basé à Hong Kong évoque toutefois la possibilité que le jeune homme se rende en Islande ou en Équateur, qui a accoré l'asile politique à un autre informateur recherché par les États-Unis, Julian Assange, sans toutefois réussi à le transférer depuis son ambassade londonienne.

Le site Wikileaks, fondé par Julian Assange, soutient d'ailleurs avoir aidé Edward Snowden « à quitter Hong Kong afin d'obtenir l'asile politique dans un pays démocratique ».

Le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a déclaré n'avoir aucune information sur les intentions d'Edward Snowden. « Je ne sais rien à ce sujet. J'entends parler de ça pour la première fois », a indiqué Dmitri Peskov.

Il n'existe aucun vol direct de Moscou vers Reykjavik, en Islande, ou vers Quito, en Équateur. Selon la radio « Échos de Moscou », Edward Snowden quittera la Russie pour la Havane, à Cuba, en route vers Caracas, en Colombie.

Révélations choquantes

Edward Snowden a reconnu être à l'origine des fuites sur l'existence d'un vaste programme de surveillance des communications téléphoniques et via Internet, le PRISM.

Il a également affirmé que la NSA piratait depuis 2009 les ordinateurs d'institutions appartenant à l'ancienne colonie britannique, ainsi qu'à la Chine.

Ses révélations, publiées début juin par le Guardian et le Washington Post, montrent comment la NSA a amassé quantité de données téléphoniques et numériques provenant de compagnies telles que Verizon, Google, Apple et Facebook.

La Chine hausse le ton

Pékin a réagi dimanche avec virulence aux allégations d'Edward Snowden, qui multiplie les révélations sur le cyber-espionnage des États-Unis en Chine.

Ses dernières accusations sur l'existence d'un système d'espionnage des réseaux mobiles chinois « montrent que les États-Unis, qui ont longtemps essayé de se présenter comme une victime innocente des cyber-attaques, se sont révélés être le plus grand voyou de notre temps » dans ce domaine, selon Chine nouvelle, l'agence officielle chinoise. [Les États-Unis] doivent des explications à la Chine et aux autres pays qu'ils sont accusés d'avoir espionnés ».

Edward Snowden est accusé par le gouvernement américain de vol de biens de l'État, de transmission non autorisée d'informations relevant de la défense nationale et de divulgation de renseignements classifiés à une personne non autorisée.

Les deux dernières infractions tombent sous le coup de la loi des États-Unis sur l'espionnage, ce qui pourrait valoir à Snowden des sanctions financières ainsi qu'une peine de 10 ans de prison.

La plainte au pénal a été déposée au tribunal du district oriental de Virginie, où se trouve Booz Allen Hamilton, la société qui employait l'informaticien.


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Fuite de pétrole près de Fort McMurray

Une fuite a été détectée sur un oléoduc de la compagnie Enbridge dans le nord de l'Alberta.

L'équivalent de 750 barils de pétrole brut s'est répandu sur le sol à environ 70 kilomètres au sud-est de Fort McMurray, a annoncé l'entreprise tard samedi.

Par voie de communiqué, la compagnie explique que son pipeline numéro 37 a été fermé samedi matin et qu'un barrage a été installé pour contenir le déversement.

En guise de précaution, tous les autres oléoducs appartenant à Enbridge dans le secteur ont également été arrêtés, dont ceux d'Athabasca et de Waupisoo.

L'entreprise précise que rien n'indique que la faune a été menacée et qu'elle collabore avec les autorités du ministère albertain de l'Environnement ainsi qu'avec les communautés autochtones de la région afin de résoudre la situation le plus rapidement possible.

Le communiqué ne précise pas la cause de la fuite, mais Enbridge dit croire que les fortes pluies dans le secteur pourraient avoir provoqué un mouvement du sol et endommagé l'oléoduc.

La Presse Canadienne


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Inondations en Alberta:3victimes, selon la GRC

Written By Unknown on Sabtu, 22 Juni 2013 | 16.20

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) confirme que trois corps ont été repérés dans les eaux de la rivière Highwood près de High River en Alberta, qui est en proie à d'importantes inondations.

Seulement deux corps ont pu être repêchés, car les autorités jugent qu'il serait trop dangereux de récupérer le troisième.

L'identité des victimes n'est pas encore connue.

La GRC confirme également qu'une femme qui a été emportée par le courant de la rivière Highwood, jeudi, alors qu'elle était à bord de son camping-car, près de Longview, manque toujours à l'appel.

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Le premier ministre Harper n'a jamais rien vu de tel à Calgary

Vendredi après-midi, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, a rencontré la première ministre de l'Alberta, Alison Redford, à Calgary ainsi que le maire de la ville, Naheed Nenshi, en raison des inondations dans le sud de l'Alberta.

M. Harper, qui représente la circonscription Calgary-Sud-Ouest depuis plus de 10 ans, a qualifié la situation de « surprenante ».

« C'est un événement incroyable, la situation est très mauvaise pour certaines communautés », a souligné le premier ministre.

« Je n'ai jamais rien vu de tel auparavant. » — Stephen Harper, premier ministre du Canada

Il a assuré qu'Ottawa offrirait une aide constante aux Albertains pendant cette catastrophe naturelle.

« Les gens du sud et du centre de l'Alberta font preuve d'une force, d'un courage et d'une détermination remarquables face aux ravages des inondations dans leurs régions », a déclaré le premier ministre Harper. « Le gouvernement fédéral agit promptement pour aider les autorités municipales et provinciales à répondre aux besoins des sinistrés. »

Mme Redford et de M. Nenshi ont souligné le travail des membres de la communauté, des secours et du gouvernement fédéral depuis le début des inondations.

Évacuations à Calgary

Le reportage de Stéphanie Rousseau

Environ 75 000 personnes ont dû quitter leur logement vendredi matin à Calgary ainsi que de nombreux Albertains du sud de la province.

Les autorités de Calgary ont procédé à une évacuation contrôlée du centre-ville vendredi après-midi. Le courant a dû être coupé à cause de l'eau. Selon le maire Nenshi, il serait fort surprenant que l'électricité soit rétablie d'ici le milieu de la semaine prochaine.

Environ 1300 soldats ont été déployés dans le sud de la province pour prêter main forte aux sinistrés, indique un porte-parole de la base militaire d'Edmonton, Fraser Logan. La nuit dernière, trois hélicoptères des Forces ont sauvé 31 personnes réfugiées sur des toits et les ont transportées à l'aéroport de High River.

Les priorités des soldats seront les opérations de sauvetage, l'aide humanitaire et l'aide au déplacement des sinistrés.

Le bureau du premier ministre du Canada ajoute que « l'équipement suivant est aussi en train d'être acheminé vers les personnes touchées par les inondations : huit hélicoptères, un avion militaire, des camions et d'autres véhicules. »

Poste Canada a aussi temporairement suspendu son service dans le sud de la province en raison de l'état des routes. Cette interruption de service touche plus de 100 000 logements à Calgary et 25 000 autres résidents du sud de l'Alberta.

Les refuges de Calgary ont une capacité de 2500 personnes et en ont accueilli environ 1500 jusqu'à présent, a précisé le maire de la ville, Naheed Nenshi. Il ajoute que la majorité des évacués se sont réfugiés chez des amis ou des proches.

Les niveaux des rivières Elbow et Bow ont atteint leur sommet vendredi au petit matin.

De nombreux citoyens, incluant le maire Nenshi, affirment qu'ils n'ont jamais vu la rivière Bow aussi élevée et aussi rapide. Pour sa part, l'eau de la rivière Elbow déborde de deux mètres le barrage, mais celui-ci a été conçu pour ce genre de situation.

La Ville déconseille à quiconque de se rendre au centre-ville. La plupart des routes y sont submergées et les commerces sont fermés. Plus d'une vingtaine d'artères et de ponts à travers la ville figurent au nombre des routes fermées sur le site web de la Ville. Également, on compte de nombreux détours aux parcours de la régie des transports de Calgary.

Le stade Saddledome de Calgary, où le traditionnel Stampede aura lieu dans deux semaines, est aussi inondé jusqu'à la septième rangée de sièges. Pour ce qui est du zoo de Calgary, certains animaux ont dû être transportés dans des secteurs plus élevés du site.

Toutes les écoles sont fermées vendredi également, incluant l'Université de Calgary et l'Université Mount Royal.

Le Parti conservateur du Canada songe quant à lui à annuler son congrès national, qui doit se tenir la semaine prochaine dans la métropole albertaine.

Évacuation et état d'urgence ailleurs

En plus de Calgary, de nombreuses municipalités du sud de l'Alberta étaient toujours aux prises avec des cours d'eau déchaînés vendredi.

L'état d'urgence a été décrété à Medicine Hat vendredi après-midi. Environ 10 000 résidents doivent se préparer à évacuer leurs logements. Un transport en autobus est disponible pour les résidents qui n'auraient pas de véhicules pour se déplacer.

La Ville indique qu'à cause de l'importante quantité d'eau anticipée, l'installation de sacs de sable près des maisons et des commerces serait inefficace. Un refuge a été aménagé au Collège Medicine Hat.

À High River, l'ordre d'évacuation complète est toujours en vigueur. Les lignes téléphoniques terrestres ne fonctionnent pas et le service cellulaire est intermittent. La route 2 est inondée entre High River et Nanton et la circulation est redirigée vers le nord.

Le reportage de Jonathan Lavoie

Canmore reste pratiquement coupée du monde. Une seule route est à peu près praticable et elle est réservée aux services d'urgence. Le niveau de la rivière Cougar a baissé mais demeure dangereux. Un avis de faire bouillir l'eau est toujours en vigueur et les évacués ne peuvent toujours pas rentrer chez eux.

Okotoks connaît un peu de répit : l'avis d'évacuation y a été levé et toutes les routes ont été rouvertes. La rivière Sheep regagne lentement son lit. Le centre d'accueil établi au centre récréatif d'Okotoks demeure ouvert. Toutefois, le débit de la rivière est toujours rapide et les berges pourraient être instables. Les autorités conseillent donc d'éviter les environs du cours d'eau.

Du côté de Bragg Creek, 600 personnes évacuées jeudi après-midi demeurent loin de chez elles.

À Redwood Meadow, un avis d'évacuation est devenu un ordre d'évacuation durant la nuit : 1100 personnes ont dû quitter leur domicile.

Selon les autorités, ceux qui résident aux abords de la rivière Elbow ne pourront pas réintégrer leur domicile avant lundi soir. Quant à ceux qui habitent près de la rivière Bow, il est encore trop tôt pour savoir quand ils pourront rentrer chez eux en toute sécurité.

À Red Deer, l'état d'urgence n'est plus en vigueur.

La Saskatchewan est également aux prises avec des inondations, bien que la situation soit bien moins préoccupante dans cette province.

La Croix-Rouge - aide aux sinistrés du sud de l'Alberta :

Si vous cherchez un proche, ou voulez signaler l'endroit où vous êtes : 1-866-696-6484

Pour faire un don aux sinistrés : 1-800-418-1111


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Brésil: la présidente réprouve la violence, mais promet des réformes

L'analyse de François Brousseau

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, condamne la violence et le vandalisme dans les rues du pays. Elle assure dans un discours à la nation, vendredi soir, que les forces de sécurité défendront les biens publics contre ces menaces. Sur une note plus conciliante, la présidente s'engage aussi à mener des réformes.

Dans son allocution préenregistrée, la présidente se reconnaît l'obligation de tendre l'oreille aux revendications des manifestants qui ont pris la rue et se dit ouverte au dialogue.

En matière de réformes, elle propose un nouveau plan pour améliorer le réseau de transport public. De plus, elle s'engage à allouer toutes les redevances du pétrole au système d'éducation brésilien. Cette dernière mesure n'est pas nouvelle, mais elle fait l'objet de débats depuis quelque temps.

Mme Rousseff reconnaît aussi que le système politique brésilien doit être plus transparent et propose que la loi d'accès à l'information soit améliorée à cette fin.

Plus tôt dans la journée, Dilma Rousseff s'est réunie d'urgence avec ses principaux ministres pour décider de la manière dont le gouvernement doit gérer la crise politique qui sévit, à un an de la Coupe du monde de soccer organisée dans le pays.

La présidente était restée jusqu'ici presque totalement absente de la scène publique depuis le début de la crise. Elle n'avait fait qu'une seule déclaration en début de semaine pour dire que les manifestations pacifiques font partie du processus démocratique.

Le gouvernement brésilien s'inquiète pour la visite du pape

Le gouvernement a par ailleurs dit vendredi s'inquiéter que les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), qui rassemblent des catholiques du monde entier, et la visite du pape François, prévue à la fin de juillet, soient perturbées par les manifestations.

« Nous devons nous préparer, y compris à l'éventualité que les JMJ se déroulent dans le climat actuel de manifestations dans le pays. » — Le chef de cabinet de la présidence, Gilberto Carvalho

Plus de 10 jours de colère

Le Brésil, septième puissance économique mondiale, est le théâtre d'une importante vague de mécontentement. Les Brésiliens manifestent en grand nombre contre la qualité déplorable des services publics - notamment le transport - la corruption, mais aussi contre les dépenses de 11 milliards d'euros engagées pour la Coupe de soccer.

Après une semaine de manifestations d'abord violemment réprimées, les autorités ont tenté de désamorcer la crise en renonçant à l'augmentation du tarif des transports en commun qui avait déclenché la colère des Brésiliens. Mais l'annonce est restée sans effet et jeudi soir, environ 1,25 million de manifestants ont déferlé dans plus de 80 villes du pays.

Les manifestations se sont poursuivies jusqu'aux petites heures du matin, vendredi. Elles ont repris en soirée.

Dans la capitale Brasilia, une poignée de manifestants ont attaqué le ministère des Affaires étrangères. Ils ont réussi à briser une fenêtre en jetant des objets enflammés contre le bâtiment à l'architecture emblématique créée par Oscar Niemeyer. Les manifestants ont été refoulés par la police juste avant qu'ils ne réussissent à pénétrer dans l'immeuble.

Trois manifestants ont été renversés par une voiture dans une ville de l'État de Sao Paulo. Selon la police, l'un d'eux a perdu la vie. Il s'agit du premier décès associé aux manifestations depuis le début de la grogne populaire, il y a 10 jours. Une femme de 54 ans a par ailleurs succombé à une crise cardiaque après l'explosion d'une bombe lacrymogène.

De son côté, la fédération internationale de soccer, la FIFA, a affirmé vendredi qu'elle n'avait pas l'intention d'annuler la tenue de la Coupe du monde pour l'instant. « Nous allons continuer à surveiller la situation et nous sommes en contact permanent avec les autorités locales » a ajouté le porte-parole de la FIFA, Pekka Odriozola.


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Inondations : le PCC songe à annuler son congrès

L'eau qui ne cesse de monter et inonde des quartiers de Calgary pourrait forcer le Parti conservateur à annuler son congrès national qui doit y avoir lieu la semaine prochaine.

La réunion biennale des conservateurs a lieu du 27 au 29 juin, au centre des congrès, situé en plein centre-ville, tout comme la plupart des hôtels qui doivent accueillir les partisans.

Or, vendredi après-midi, le niveau d'eau était dangereusement haut à Calgary et le centre-ville a dû être évacué. Des secteurs entiers étaient inondés et frappés par des pannes d'électricité.

Le président du Parti conservateur, John Walsh, a fait savoir vendredi aux délégués que la situation était surveillée de près.

« Nos pensées sont avec nos amis à Calgary cette fin de semaine alors que nous surveillons les inondations qui se sont produites », écrit M. Walsh, aussi co-président du congrès.

« Au cours de la fin de semaine, nous communiquerons avec les diverses autorités au fait de la situation et nous aurons une mise à jour pour tous les délégués ce lundi. »

Le président devra notamment évaluer si la ville et ses infrastructures seront en mesure d'accueillir environ les 2000 délégués conservateurs.

Vendredi après-midi, l'hôtel Hyatt du centre-ville était évacué. L'hôtel Le Germain était de son côté pleinement fonctionnel, mais à l'aide d'une génératrice.

Des sources conservatrices ont confié que le report de la réunion demeurait une option.

Le congrès 2013 est réellement important pour le parti. Il s'ouvre quelques jours après la fin d'une session parlementaire particulièrement houleuse pour le parti alors que le scandale des dépenses du Sénat et le rôle du bureau du premier ministre dans l'affaire Nigel Wright-Mike Duffy ont endommagé l'image du parti.

Le congrès national doit aussi servir de préparation stratégique en vue des prochaines élections, prévues pour 2015.

Le premier ministre Stephen Harper s'est rendu vendredi après-midi à Calgary, là où il habite, pour constater lui-même les dégâts.

La Presse Canadienne


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Week-end de négociations dans le monde de la construction

Les négociations entre les représentants des travailleurs de la construction en grève et l'Association de la construction du Québec (ACQ) doivent reprendre samedi matin, vers 9 h, dans les bureaux du ministère du Travail, à Québec.

L'ACQ avait annoncé l'ajournement de ces négociations, vendredi, en fin de journée. Rien n'a filtré des discussions. Les parties patronale et syndicale ont convenu de ne pas s'adresser aux médias tant que les pourparlers se poursuivront.

La grève générale dans l'industrie de la construction en est maintenant à sa sixième journée. Quelque 175 000 travailleurs sont en arrêt de travail depuis lundi.

Les deux parties s'étaient réunies à la table de négociation, vendredi matin, au lendemain de l'intervention de la ministre du Travail, Agnès Maltais, qui a nommé un conciliateur pour encadrer les discussions entre les deux parties.

Quant à la première ministre Pauline Marois, elle a évoqué sans détour, jeudi, la possibilité de recourir à une loi spéciale dès la semaine prochaine pour forcer un retour au travail.

La grève dans le milieu de la construction paralyse des dizaines de chantiers majeurs dans la province, dont la construction du nouvel amphithéâtre multifonctionnel de la ville de Québec et le chantier du complexe hydroélectrique La Romaine, sur la Côte-Nord.

Les sujets sur lesquels achoppent les négociations sont les salaires, la rémunération des heures supplémentaires, les horaires de travail et la mobilité de la main-d'œuvre.

Selon certaines estimations, le conflit coûte au moins 13 millions de dollars par jour aux entrepreneurs.

 


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Les négociations dans la construction reprendront vendredi matin

Written By Unknown on Jumat, 21 Juni 2013 | 16.20

Le reportage d'Alexandra Duval

Les négociations dans l'industrie de la construction reprendront vendredi matin à Montréal, tandis que les ouvriers amorceront une cinquième journée de grève consécutive.

À l'issue d'une rencontre jeudi à Québec avec la ministre du Travail, Agnès Maltais, le représentant de l'Alliance syndicale, Yves Ouellet, a indiqué qu'il attendait l'appel du conciliateur et qu'il était prêt à négocier.

La ministre Maltais a rencontré individuellement les représentants de l'Association de la construction et de l'Alliance syndicale pour tenter de régler le conflit qui paralyse l'industrie de la construction.

Les représentants patronaux ont refusé de commenter l'état des pourparlers, à la sortie de la réunion. Même mutisme de la part des représentants syndicaux.

La ministre a aussi donné peu de détails sur l'état des discussions, mais laissait entendre que la réunion permettrait aux négociations de reprendre rapidement.

« Aujourd'hui, j'avais un objectif, que les discussions, les négociations reprennent. Je remercie les représentants des associations syndicale et patronale qui ont accepté de recevoir et de répondre à l'appel des négociateurs et de se rasseoir à la table des négociations. Maintenant, laissons-les travailler », a affirmé la ministre Maltais lors d'un bref point de presse à la suite des rencontres.

Yves Ouellet n'a pas voulu donner plus de détails sur la discussion avec la ministre Maltais. « La ministre nous a demandé de garder ces choses-là confidentielles et je suis sûr que la même demande a été faite du côté patronal. On ne veut pas faire la négo sur la place publique. S'ils veulent négocier dans une heure, on va négocier dans une heure. On attend l'appel du conciliateur », a-t-il dit.

La grève se poursuit

Entre-temps, la grève se poursuit. Depuis quatre jours, plus de 175 000 travailleurs de la construction sont en grève au Québec.

Les négociations sont interrompues entre les syndiqués et leurs employeurs en dépit de l'intervention d'un conciliateur dans le dossier pour ramener les parties à la table de négociation.

Malgré plusieurs voix qui s'élèvent pour réclamer l'adoption d'une loi spéciale pour mettre un terme à la grève, la ministre du Travail exclut toujours, pour l'instant, le recours à une telle mesure.

Néanmoins, la première ministre, Pauline Marois, a durci le ton jeudi matin, sur les ondes du 98,5 FM. « Je ne veux pas mettre de délai, mais je ne tolérerai pas que la situation dure longtemps. Ils ont intérêt à régler vite », a-t-elle dit, en entrevue.

Manifestations à Montréal et dans plusieurs régions 

En guise de soutien aux travailleurs de la construction en grève, les cinq syndicats de l'Alliance ont mobilisé leurs membres pour une manifestation à Montréal, qui s'est mise en marche en fin d'avant-midi, jeudi.

Les manifestants se sont rassemblés devant les bureaux de l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ), à Anjou. Ils étaient environ 2000, selon un porte-parole des syndicats. Ils devaient se rendre devant les bureaux de l'Association de la construction du Québec, situés boulevard Métropolitain.


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