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L'Épiphanie : Benoit Robert s'estime chanceux d'être sorti vivant de la carrière

Written By Unknown on Kamis, 31 Januari 2013 | 16.20

Ébranlé par le glissement de terrain qui a failli lui coûter la vie, l'opérateur de la pelle mécanique qui a survécu à l'accident, Benoit Robert, s'estime chanceux d'être toujours en vie. À L'Épiphanie, la Sécurité publique exclut de suspendre les fouilles en cours.

Pendant que les recherches se poursuivent dans la carrière Maskimo de L'Épiphanie pour retrouver les deux travailleurs disparus, M. Robert a témoigné son soutien à leurs familles avant de raconter une dernière fois le fil des événements qu'il a vécus, mardi.

« C'est dur ce que j'ai vécu, mais je suis encore là, a déclaré M. Robert. Eux autres [les deux disparus], je ne sais pas s'ils seront là dans le futur. »

« Je veux partager avec toute la famille [des disparus]. Je suis avec eux, tout mon coeur est avec eux. » — Benoit Robert

M. Robert s'apprêtait à remplir le camion conduit par la travailleuse qu'il ne connaissait pas au moment de l'événement tragique.

« J'ai cru avoir des troubles de vision parce que je voyais le sol comme instable », explique M. Robert. « La fille a crié : "On glisse, on va mourir!" ». C'est à ce moment qu'il constate qu'il glisse lui aussi vers la carrière. Après une descente d'une dizaine de mètres, il aurait pu sauter de son véhicule, mais il aperçoit un glissement de terrain qui l'aurait tué sur le coup. Il décide donc de rester dans la pelle mécanique et de tenter de la manoeuvrer afin de la faire glisser de manière à éviter l'ensevelissement.

La pelle mécanique glisse ainsi sur environ 50 mètres. C'est à ce moment qu'il décide de sauter de son véhicule pour descendre un autre 50 mètres à pied avant d'atteindre un plateau enneigé. Une fois le sol stabilisé, il se précipite vers le camion.

« J'ai demandé que s'il y avait quelqu'un dans le camion de faire un son ou de cogner. Mais je n'ai rien entendu. Absolument rien. » — 

M. Robert a remercié les secouristes de la Sûreté du Québec (SQ), qui l'ont secouru, ses copains de travail, qui l'ont encouragé au cours de l'opération de sauvetage, et les ambulanciers qui lui ont prodigué de bons conseils.

Il estime que les entreprises ne peuvent être blâmées pour le glissement de terrain survenu dans la carrière.

Recherches difficiles

Sur place, mercredi, le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a assuré que tout était mis en oeuvre pour retrouver les personnes disparues. Il a exclu de suspendre les recherches pour le moment.

Ces recherches ont repris mercredi matin. Les chiens pisteurs ont détecté des poches d'air dans le sol, ravivant du même coup l'espoir d'y trouver les disparus. Le porte-parole de la SQ Benoit Richard a précisé que les chiens avaient détecté 4 points d'intérêt. Des sondes optiques ont ensuite été utilisées, sans donner de résultats pour faire avancer les recherches.

Une grue a été stabilisée dans la carrière pour descendre de l'équipement afin de pelleter la boue qui nuit aux opérations.

25 personnes sont dans le fond de la carrière pour dégager le véhicule enseveli et voir s'il y a des personnes à l'intérieur. Treize pompiers participent à ces travaux, dont des effectifs de Montréal et de Repentigny.

Les secouristes prévoient travailler jour et nuit. Un système d'alerte contre les avalanches a été mis en place pour protéger les travailleurs et secouristes dans la carrière. Au total, 60 à 80 personnes sont mobilisées dans cette opération de sauvetage.

Les recherches pour retrouver les travailleurs se sont d'ailleurs poursuivies au cours de la nuit de mercredi à jeudi, malgré un épais brouillard. Trois secouristes sont descendus au fond de la carrière, mais n'ont toujours rien trouvé.

Maskimo Construction est une entreprise qui oeuvre dans le milieu de la construction de routes et d'infrastructures routières depuis plus de 50 ans. Son siège social est situé à Trois-Rivières, mais elle exploite plus de 20 sites d'extraction de matières premières (carrières, sablières et gravières) comme la carrière de L'Épiphanie.


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Justice - La peine de l'espion Jeffrey Paul Delisle bientôt connue

Jeffrey Paul Delisle, ex-militaire canadien coupable d'espionnage, sera de retour en cour aujourd'hui à Halifax. Ce sera le début des audiences pour la détermination de sa peine.

Delisle est le premier Canadien reconnu coupable en vertu de la Loi sur la protection de l'information, adoptée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001.

La détermination de sa peine s'annonce complexe pour la cour, car il n'y a aucune jurisprudence sur laquelle se baser. Selon l'avocat de la défense, les deux parties sont loin de s'entendre sur la peine à imposer.

La défense et la Couronne présenteront leurs experts. La Couronne tentera de prouver que Delisle a causé de graves dommages au Canada, tandis que la défense essayera de prouver que les torts n'étaient pas si importants que cela.

Jeffrey Paul Delisle a reconnu sa culpabilité à des accusations d'abus de confiance et d'avoir transmis de l'information confidentielle à une entité étrangère, en l'occurrence la Russie.

Jeffrey Paul Delisle, 41 ans, faisait partie de l'unité NCSM Trinity de la Marine canadienne, à Halifax. Ce service de sécurité suit le déplacement des bateaux qui entrent et sortent des eaux canadiennes. L'unité traite aussi des informations provenant d'autres pays de l'OTAN.


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Meurtre de Nick Rizzuto Jr. : le promoteur immobilier Tony Magi soupçonné

Exclusif - Le meurtre de Nick Rizzuto Jr., survenu il y a trois ans à Montréal, n'a toujours pas été élucidé par les policiers, mais les regards se tournent vers un promoteur immobilier proche de la mafia.

L'homme d'affaires Tony Magi, qui a lui-même été la cible d'une tentative d'assassinat en 2008, aurait emprunté des sommes importantes au clan Rizzuto pour son projet situé au 1000, rue de la Commune Est, dans le Vieux-Port de Montréal, une des adresses les plus prestigieuses à Montréal. Au début des années 2000, il a transformé cet ancien entrepôt frigorifique en édifice à condos. Les plus luxueux peuvent valoir jusqu'à 5 millions de dollars.

De sérieux problèmes financiers au début du projet auraient obligé Tony Magi à contracter d'importantes dettes auprès de l'entourage de Vito Rizzuto. Pendant qu'il était en prison, M. Rizzuto a chargé son fils Nick de faire pression sur M. Magi pour qu'il rembourse son dû, mais en vain. En 2008, M. Magi survit miraculeusement à une tentative de meurtre.

Un an et demi plus tard, c'est Nick Rizzuto Jr. qui est assassiné devant les bureaux de Tony Magi.

L'entrepreneur a-t-il joué un rôle dans cet événement? Des sources policières crédibles le croient.

« Selon les infos que j'ai, ce contrat-là aurait été exécuté par Joseph Ducarme à la demande de Tony Magi [...] Bien sûr, ce sont des allégations », dit la députée du Bloc québécois Maria Mourani, spécialisée dans les gangs de rue et la mafia.

Tony Magi se tient à carreau depuis un bon moment et craint la vengeance du parrain, Vito Rizzuto, le père de Nick Jr.

C'est un autre homme d'affaires ayant des liens avec la mafia, Terry Pomerantz, qui a complété le projet du 1000, de la Commune Est. Il a vendu cinq condos à la famille Rizzuto pour 1,6 million de dollars.

L'équipe d'Enquête a appris qu'une vingtaine de copropriétés du bâtiment ont été habitées ces dernières années par des membres du crime organisé. Des Hells Angels, des membres de gangs de rue et des mafieux. Il s'agit donc d'un lieu idéal pour faire des affaires à l'abri des regards indiscrets.

Tony Magi a été pendant des années un acteur de premier plan dans le développement résidentiel dans l'ouest de Montréal. Étonnamment, il a eu des contacts privilégiés avec plusieurs maires, malgré les soupçons de la police à son égard.

Un reportage d'Alain Gravel


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Des « pirates chinois » attaquent le New York Times

Des pirates chinois ont attaqué le système informatique du New York Times de façon régulière au cours des quatre derniers mois, ce qui coïncide avec la publication d'un article faisant état de la fortune cachée du premier ministre chinois Wen Jiabao, a déclaré le quotidien.

« Ces quatre derniers mois, des pirates chinois ont attaqué le New York Times sans relâche, infiltrant ses systèmes informatiques et obtenant les mots de passe de ses journalistes et d'autres employés », a affirmé le New York Times.

Les pirates se seraient notamment introduits dans les courriers électroniques du chef du bureau de Shanghai, David Barboza, à l'origine de l'enquête sur la famille de Wen, et de Jim Yardley, le chef du bureau du New York Times pour l'Asie du Sud-Est et l'Inde, qui était précédemment chef du bureau de Pékin.

Le quotidien a engagé des spécialistes de la cybersécurité, qui « ont rassemblé des preuves que des pirates chinois, utilisant des méthodes que certains consultants ont associées à l'armée chinoise par le passé, ont percé les réseaux du Times ».

Les pirates « semblent avoir cherché les noms des personnes qui ont fourni les informations à M. Barboza ».

Toutefois, les experts en sécurité informatique « n'ont pas découvert de preuve qu'il y ait eu accès aux courriels ou dossiers sensibles liés à l'écriture de nos articles sur Wen », a précisé le rédacteur en chef du New York Times, Jill Abramson.

Le FBI a été informé de ces attaques et le quotidien affirme qu'il a réussi à se débarrasser des pirates avec l'aide d'experts en sécurité informatique.

Le ministre chinois de la Défense a quant à lui démenti tout lien entre cette cyberattaque et son gouvernement, qualifiant les accusations « sans preuve » lancées par le New York Times de « non professionnelles et sans fondement ».

Des fortunes gênantes pour le PCC

Le 25 octobre dernier, à moins de 15 jours de l'ouverture du congrès du Parti communiste chinois (PCC), un article du New York Times révélait que M. Wen et ses proches ont amassé une fortune d'au moins 2,7 milliards de dollars.

À la lumière des révélations de l'enquête du quotidien, les autorités chinoises ont censuré les mots clés « Wen Jiabao » et « New York Times » sur l'équivalent chinois de Twitter, Sina Weibo. L'accès au site du quotidien américain a également été neutralisé. Pékin a dénoncé le reportage « diffamatoire » du journal américain qui est serait motivé par des « arrière-pensées ».


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Une récompense de 25 000 $ en échange d'un coup de pouce

Written By Unknown on Rabu, 30 Januari 2013 | 16.20

Le PDG de Génius Conseil, Michel Lalonde, admet avoir tenté de bénéficier de l'influence favorable d'un contact dans un comité de sélection du ministère des Transports du Québec pour obtenir un contrat en décembre 2007. Estimant que cette influence lui avait permis de décrocher ce contrat, il lui a même remis 25 000 $ en argent comptant en février 2008.

Voir aussi : Lalonde donnait autant au PLQ qu'au PQ et à l'ADQ

L'homme en question s'appelle Claude Millaire, a révélé Michel Lalonde lors de sa quatrième journée à la barre des témoins à la commission Charbonneau. C'est un ancien associé de Génius, Gilles Thibodeau, qui avait développé une relation d'amitié avec cet homme, appelé à siéger à l'occasion à des comités de sélection du MTQ en tant que membre externe.

Selon Michel Lalonde, Claude Millaire l'a prévenu le 27 novembre 2007 qu'il allait siéger à un comité pour évaluer les soumissions dans le cadre d'un projet sur l'autoroute 13, dans le coin de Lachine, à Montréal. Genius, a-t-il précisé, avait décidé de constituer un consortium avec la firme CIMA pour présenter une soumission dans ce dossier.

Le 18 décembre, Michel Lalonde et Claude Millaire sont allés manger au restaurant ensemble. C'est à ce moment, a dit le témoin, que Claude Millaire lui a dit qu'il sortait tout juste de la rencontre du comité de sélection, et que le consortium Genius/CIMA avait remporté ce contrat d'une valeur de 3 millions de dollars. Millaire m'a dit : « j'aimerais ça que tu en tiennes compte », a raconté Michel Lalonde.

Le 18 février 2008, Michel Lalonde dit avoir remis 25 000 $ en argent comptant à Claude Millaire. « Je suis content que tu aies apprécié mes efforts », aurait répondu Claude Millaire.

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Un appui mitigé ?

Selon le procureur en chef adjoint de la commission, Me Denis Gallant, il n'est cependant pas certain que Genius a bel et bien profité de l'appui de Claude Millaire. Les notes que ce dernier a données au consortium Genius/CIMA, a-t-il dit, n'étaient pas les plus élevées parmi les membres du comité de sélection. « On voyait quand même des résultats positifs », a rétorqué Michel Lalonde.

Michel Lalonde dit que Claude Millaire a aussi reçu divers cadeaux de Génius au fil du temps, dont quelques versements de 2000 $ à 3000 $, une caméra, un cellier, une machine à café et un téléphone cellulaire qui a été payé par Génius de 2004 à 2010. Selon le témoin, l'homme en question disait aussi avoir des liens avec Kasimir Olechnowicz, de la firme de génie-conseil CIMA+.

Les relations entre Genius et Claude Millaire ont été rompues en 2010, a dit Michel Lalonde, en raison notamment des enquêtes qui étaient en cours à cette époque. Michel Lalonde l'a alors prié de s'occuper lui-même de son téléphone cellulaire et a récupéré un ordinateur portable que la firme lui avait prêté.

Michel Lalonde dit que Genius a saisi l'occasion qui se présentait à elle avec Claude Millaire, étant donné qu'il avait des liens personnels avec Gilles Thibodeau, mais que la firme n'a jamais tenté d'approcher un autre membre potentiel d'un comité de sélection.

Cela n'était « pas nécessaire », dit-il, puisque les projets soumis au MTQ étaient évalués strictement en fonction de leur qualité intrinsèque et de la compétence des soumissionnaires.

Des ristournes « plus modestes » sur les contrats du MTQ

Par ailleurs, Michel Lalonde confirme que Genius pouvait empocher une part des réclamations qu'elle accordait à des entrepreneurs pour des contrats du MTQ, comme elle le faisait pour ceux de la Ville de Montréal. Cet argent comptant pouvait aussi servir à des contributions politiques. Ces ristournes étaient cependant « plus modestes » dans le cas des contrats du MTQ, puisque la marge de manoeuvre dont bénéficie les firmes de génie est plus « mince ».

Selon lui, la marge de manoeuvre provenait surtout des quantités utilisées au chantier - une quantité de roc enlevée, par exemple - puisque les contats prévoient déjà que ces quantités peuvent être bonifiées de 5 % ou 10 %. Lorsque vient le temps de réclamer des montants en contingence, a-t-il ajouté, il faut s'adresser au MTQ, ce qui complique le tout.

Qui plus est, la tâche d'approuver les extras revient à la firme qui a la responsabilité du projet. Or Genius obtenait souvent des contrats du MTQ en consortium avec des firmes plus importantes, qui avaient cette responsabilité.

« « Comme j'ai toujours dit : jamais de compromis sur la qualité ! » » — Michel Lalonde

Les consortiums sont formés afin de présenter la meilleure candidature possible à l'appel d'offres en raison de la somme de leurs expertises, soutient M. Lalonde. C'est donc, suivant ces affirmations, une approche différente de celle à Montréal, où l'objectif des consortiums était aussi d'assurer le partage des contrats entre firmes embarquées dans un système de collusion.

Michel Lalonde a aussi confirmé, comme l'avait déclaré Jacques Duchesneau en juin dernier, qu'il était « compliqué » de faire des évaluations de rendement négatives pour un entrepreneur qui faisait mal son travail. Il dit que Genius ne l'a fait qu'une seule fois, à l'encontre d'Excavations Panthère. « Ça avait tellement mal été au chantier », a-t-il commenté. Le patron de l'entreprise, André Durocher, avait évoqué cet épisode lors de son témoignage, en novembre dernier.

Des contributions politiques sur la Rive-Sud

Michel Lalonde a aussi révélé mardi qu'il a déjà versé une contribution politique de 35 000 $ en 2001 à la campagne électorale de Jacques Olivier, qui briguait la mairie de Longueuil, et une autre de 5000 $ à celle du maire Gilles Dolbec, de St-Jean-sur-Richelieu, qui cherchait à se faire réélire en 2005.

Dans le cas du maire Dolbec, l'argent a été remis à son organisateur politique Michel Caron, un des patrons du fournisseur de tuyaux Tremca, dont le nom a déjà été évoqué à quelques reprises à la commission Charbonneau.

L'ingénieur avait déjà énuméré lundi les contributions politiques qu'il a faites dans des municipalités de la Rive-Nord et dans les arrondissements de Montréal. Plusieurs élus ont vivement rejeté ces allégations, de même que MM Robert Abdallah et Robert Marcil, respectivement ex-directeur général de la Ville de Montréal et ancien directeur de la réalisation des travaux publics à la Ville.

Contre-interrogé en après-midi par l'avocat d'Union Montréal, Michel Dorval, il a aussi admis qu'il n'avait pas de preuve que l'argent qu'il dit avoir versé au fil des années à l'argentier du parti, Bernard Trépanier, a bel et bien été versé à la caisse électorale..

Une partie en non-publication

Michel Lalonde sera de retour à la barre des témoins mercredi pour la suite des contre-interrogatoires. L'avocat du procureur général du Québec, Me Benoit Boucher, aura notamment des questions à lui poser.

Me Denis Gallant reviendra ensuite au lutrin pour interroger Michel Lalonde sur les projets Fiche (Boisbriand) et Faufil (Faubourg Contrecoeur). Cette portion se déroulera sous ordonnance de non-publication, tout comme les contre-interrogatoires liés à ces dossiers.

La commissaire Charbonneau a confirmé en début de séance mardi qu'elle acceptait la requête déposée à ce sujet par l'avocate du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Catherine Dumais.

Cette ordonnance est préventive, a-t-elle expliqué, de sorte qu'un débat sur l'opportunité de la lever aura lieu sitôt le témoignage de Michel Lalonde terminé.

Un système élaboré au municipal

Depuis qu'il a entrepris son témoignage, mercredi dernier, Michel Lalonde a expliqué comment la chaîne entrepreneurs-ingénieurs-partis politiques a manoeuvré au cours des dernières années pour voler les contribuables.

Il soutient en somme que les firmes de génie sont sollicitées pour du financement politique par des partis municipaux, et qu'elles doivent y répondre pour espérer obtenir des contrats.

Pour les contrats de la Ville de Montréal, a dit Michel Lalonde, les firmes de génie ont longtemps empoché 25 % des faux extras réclamés par les entrepreneurs en construction. C'est cet argent qui sert à renflouer les caisses électorales des partis politiques, affirme-t-il.

Ces faux extras font augmenter le coût des contrats publics d'environ 30 % à Montréal, a-t-il admis, de sorte que ce sont les contribuables qui paient la facture.

Lundi, Michel Lalonde a aussi expliqué qu'il a versé de nombreuses contributions politiques illégales à des élus ou des maires des arrondissements de Montréal et des municipalités de la couronne Nord.

Un texte de François Messier et Bernard Leduc


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Glissement de terrain à L'Épiphanie : les recherches suspendues jusqu'à mercredi

La Sûreté du Québec (SQ) a suspendu les recherches pour retrouver deux travailleurs emportés par un glissement de terrain survenu sur le site d'une carrière de la compagnie Maskimo à L'Épiphanie, dans Lanaudière.

Un autre travailleur emporté a pu être secouru. Il a réussi à sortir de sa pelle excavatrice et a été secouru par un hélicoptère de la SQ. Il a subi une engelure et un choc nerveux, mais il est hors de danger.

En fin d'avant-midi mardi, deux camions et une excavatrice ont été emportés dans le glissement de terrain, se retrouvant coincés sous la terre et la roche.

La responsabilité de l'opération a été transférée à la municipalité et au service des incendies. De l'équipement lourd sera déployé sur le site à la reprise des recherches à 7 h mercredi, selon une procédure de travail sécuritaire autorisée par la CSST. Un hélicoptère de la SQ, des secouristes et des chiens pisteurs seront aussi présents.

Les secouristes tenteront alors de creuser pour tenter de localiser les deux travailleurs. Mais selon les géologues de la sécurité civile du Québec, le sol est toujours très instable, rendant leur travail dangereux.

« Il reste encore des masses de sol instables. La pelle mécanique est aussi dans une situation très précaire. Il faut donc s'assurer évidemment de la sécurité des travailleurs avant d'entreprendre toute intervention supplémentaire », a expliqué mardi soir Denis Robitaille, géologue au ministère de la Sécurité publique du Québec.

L'opération avait déjà dû être suspendue, en début de soirée, le temps d'installer de l'éclairage, puisque la caméra thermique utilisée par la SQ n'avait pu aider à localiser les travailleurs manquant sous les éboulis.

Six secouristes sont descendus dans la carrière, à 90 mètres de profondeur. Deux hélicoptères ont été utilisés, dont un qui effectuait des relevés pour les géologues qui analysaient l'état des lieux.

Georges Allard, propriétaire d'Allard G Excavation Inc, a dit espérer de bonnes nouvelles de ses deux employés qui manquaient toujours à l'appel. Il s'agit d'un homme et d'une femme dans la quarantaine, dont un opérateur qui est à l'emploi de la compagnie depuis 16 ans. L'entreprise Allard G Excavation Inc est à faire des travaux de sous-traitance sur le site de la mine.

Maskimo Construction est une entreprise qui oeuvre le milieu de la construction de routes et d'infrastructures routières depuis plus de 50 ans. Son siège social est situé à Trois-Rivières, mais elle exploite plus de 20 sites d'extraction de matières premières (carrières, sablières et gravières) comme la carrière de L'Épiphanie.

Tout en demeurant prudente quant aux causes de l'accident, la sécurité civile avance l'hypothèse que des montagnes de terre aurait pu liquéfier un sol fait en argile, provoquant le glissement de terrain. Les propriétaires des lieux refusent quant à eux de se pencher sur la question pour le moment.

« Nous ne nous sommes pas arrêtés aux causes de l'événement, car vous comprendrez que notre priorité aujourd'hui était portée sur les interventions d'urgence, la poursuite des recherches et surtout le soutien à nos employés et à leurs proches », a indiqué la directrice des ressources humaines de Maskimo, Yuane Desfossés.

De son côté, le maire de la Paroisse de L'Épiphanie, Denis Lévesque, n'arrive pas s'expliquer cet « accident », qui a eu lieu dans une partie « très rocailleuse ».

Il faut dire que l'exploitation d'une carrière comporte son lot de risques, selon le géologue de l'Université Laval, Jacques Locat :

Ce n'est pas la première fois qu'un événement du genre se produit dans cette localité. En 2011, deux rétrocaveuses et un camion avaient été ensevelis par un glissement de terrain en bordure de route 341 à L'Épiphanie.

 


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Les véhicules blindés de Stephen Harper en Inde ont coûté environ 1 M$

L'envoi par avion des véhicules blindés de Stephen Harper en Inde lors de son plus récent voyage dans ce pays a coûté environ 1 million de dollars aux contribuables. Mais le gouvernement a défendu la dépense mardi à la Chambre des communes.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a fait valoir que cette décision avait été prise par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) - et non par le gouvernement - afin de s'assurer qu'il n'arrive rien au premier ministre.

« Quand on veut s'assurer de la sécurité du premier ministre, on consulte les experts, ceux qui sont des experts en sécurité. Lorsqu'il s'agit de la sécurité nationale et de la sécurité du premier ministre, nous allons prendre les conseils de la GRC avant celle du NPD. À chaque fois », a lancé le ministre.

Le transport des deux véhicules avait déjà suscité l'indignation de l'opposition en novembre, alors que les journalistes qui accompagnaient le premier ministre l'avaient rapporté.

Cela avait alors incité le Nouveau Parti démocratique (NPD) à exiger du gouvernement qu'il dévoile le coût de ce qu'il a qualifié de « taxi Taj Mahal personnel ».

L'information sur le coût est arrivée avec la rentrée parlementaire : quelque 31 000 $ pour le déplacement du personnel et un peu plus de 1 million de dollars pour l'usage d'un avion des forces armées canadiennes qui a transporté les deux véhicules jusqu'en Inde.

L'opposition revient à la charge

Armé de ces chiffres, le NPD en a remis mardi. « L'aristocratie conservatrice a gaspillé ce million de dollars même si le gouvernement indien allait fournir des véhicules blindés. Pour les conservateurs, pas question d'épargner l'argent des contribuables. Se serrer la ceinture, c'est bon pour tout le monde sauf pour eux », s'est indigné le député néo-démocrate Alexandre Boulerice aux Communes

Le NPD a de plus souligné que les véhicules blindés offerts par l'Inde avaient été jugés adéquats par le première ministre australienne, Julia Gillard, qui les a utilisés. Un responsable du gouvernement indien avait confirmé durant la visite officielle avoir offert une Mercedes Benz blindée pour son usage.

John Baird a rappelé à l'opposition officielle que deux premiers ministres indiens ont été assassinés au cours des 25 dernières années et que la sécurité du premier ministre du Canada est primordiale.

Le chef intérimaire du Parti libéral, Bob Rae, croit qu'il faut juger avec discernement.

« S'il y a une recommandation de la Gendarmerie royale, on doit la considérer, mais pour moi j'ai beaucoup d'expérience où les gens de la police disent « voilà ce qu'il faut faire pour la sécurité », mais de temps en temps, c'est une question du sens commun d'un gouvernement de dire, « mais écoutez, on pense que ce n'est pas nécessaire ».

Quant au chef du Bloc québécois, Daniel Paillé, il ne croit pas l'explication fournie par le ministre qui invoque la décision de la GRC.

« Quand t'es premier ministre, à un moment donné, tu mets ton pied à terre puis tu dis là, ça va faire. OK là? Un million de dollars pour faire combien de kilomètres? Ça a pas de bon sens », a-t-il dit.

La chef du Parti vert, Elizabeth May, croit même que l'explication fournie par les conservateurs est insultante.

« Le message implicite est que nous ne pensions pas que le gouvernement indien pouvait nous fournir des véhicules d'aussi bonne qualité que ceux que nous pouvions apporter du Canada », fait-elle valoir.

« Je ne sais pas ce que va penser le gouvernement indien de la réponse de John Baird », a-t-elle ajouté.


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Mali : l'armée française contrôle l'aéroport de Kidal

Après Gao et Tombouctou, les forces françaises ont pris position mercredi matin à l'aéroport de Kidal, troisième grande ville du nord du Mali et dernier bastion des groupes islamistes armés actifs dans la région.

« On a mis en place cette nuit un dispositif à Kidal et ce matin on assure le contrôle de l'aéroport. Les opérations continuent », a déclaré le porte-parole du chef d'état-major des armées à Paris, le colonel Thierry Burkhard.

Le président de l'assemblée régionale, Haminy Belco Maiga, a confirmé que l'armée française avait « déployé quatre avions et des hélicoptères » à Kidal, située à 1500 km au nord-ouest de la capitale Bamako, près de la frontière algérienne.

Les groupes armés auraient déjà quitté la ville en direction des montagnes, près des frontières algériennes. Les touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et des dissidents du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), qui ont formé le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), avaient déjà affirmé lundi qu'ils contrôlaient la ville.

Depuis, des centaines de personnes ont fui Kidal vers des villages plus au nord, vers l'Algérie, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU, qui affirme que l'accès à la nourriture et aux biens de première nécessité a été lourdement touché par le conflit et la fermeture de la frontière.

L'arrivée de soldats français à Kidal survient après la reprise des deux plus grandes villes du nord du pays, Gao et Tombouctou, qui étaient aux mains des rebelles islamistes depuis neuf mois.

À Tombouctou, la nuit s'est déroulée sans incident. La veille, des centaines de personnes appauvries avaient attaqué des magasins tenus, selon elles, par « des Arabes », « des Algériens » et « des Mauritaniens », accusés d'avoir soutenu les islamistes armés liés à Al-Qaïda.

Dans certaines boutiques, des munitions et des radios militaires ont été découvertes, mais la majorité de la population a surtout pillé des télévisions, antennes satellites, nourriture, meubles et vaisselle.

Pendant ce temps, l'armée malienne poursuit ses opérations de sécurisation à Tombouctou, recherchant des mines et des armes abandonnées par les islamistes, mais aussi d'éventuels combattants qui seraient restés en ville.

Dans la ville de Gao, les soldats maliens ont arrêté cinq suspects qui ont été remis aux autorités locales. Ils ont découvert des caches d'armes et de munitions, ainsi que de la fausse monnaie.

Human Rights Watch (HRW) a demandé aux autorités lundi de prendre « des mesures immédiates » pour « protéger tous les Maliens de représailles », évoquant « des risques élevés de tensions interethniques » dans le Nord, où la rivalité est forte entre les minorités arabes et touarègues souvent assimilées à des islamistes, et les Noirs, majoritaires au Mali.

Face au « risque d'exactions » et de représailles, le premier ministre français Jean-Marc Ayrault a dit souhaiter « le déploiement rapide d'observateurs internationaux » pour veiller « au respect des droits de l'homme ».

De son côté, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a affirmé que les forces françaises quitteraient « rapidement » le Mali.

« Libérer Gao et Tombouctou très rapidement faisait partie du plan. Maintenant, c'est aux pays africains de prendre le relais. Nous avons décidé de mettre les moyens en hommes et en matériel pour réussir cette mission et frapper fort. Mais le dispositif français n'a pas vocation à être maintenu », a-t-il déclaré en entrevue au journal Le Parisien.

Depuis le début de l'intervention française, 3500 soldats français et 1900 soldats africains ont été déployés au Mali. À terme, les effectifs de la force africaine au Mali devraient dépasser les 8000 hommes, pour un coût de près d'un milliard de dollars, mais leur déploiement est ralenti par des problèmes de financement et de logistique.

À Addis Abeba, en Éthiopie, une conférence des donateurs pour le Mali à laquelle le Canada prenait part mardi a permis de recueillir plus de 455 millions de dollars destinés aux besoins militaires et humanitaires.

Entre-temps, les députés maliens ont voté mardi à l'unanimité la mise en place d'une « feuille de route » politique pour l'après-guerre dans le nord du Mali, qui prévoit une discussion avec certains groupes armés dans le cadre de la « réconciliation nationale ».

Le texte souligne la nécessité « d'entamer les discussions avec les groupes armés qui ne mettent en cause ni l'intégrité territoriale du pays, ni la laïcité de l'État malien » et « de mettre en place une commission de réconciliation nationale ».


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Financement politique : les maires Meilleur et Cordato mis en cause par Michel Lalonde

Written By Unknown on Selasa, 29 Januari 2013 | 16.20

Les maires de Mirabel, de Boisbriand, de Sainte-Julienne, de Charlemagne, de Lorraine et de L'Assomption ont été élus grâce à du financement électoral illégal versé par Genius, révèle le témoignage livré lundi à la commission Charbonneau par le PDG de cette firme de génie-conseil, Michel Lalonde.

L'ingénieur avait été invité par le procureur en chef adjoint de la commission Denis Gallant à expliquer quelles contributions politiques il avait pu faire dans les municipalités de la couronne Nord de Montréal dans les années 2000.

Michel Lalonde affirme notamment qu'il a personnellement remis 10 000 $ en argent comptant au maire de Mirabel, Hubert Meilleur, en vue du scrutin de novembre 2009.

Hubert Meilleur avait lui-même sollicité cette somme, a dit Michel Lalonde, puisque son organisateur électoral habituel, Lorne Bernard, était décédé.

Michel Lalonde dit qu'il avait déjà remis entre 3000 $ à 5000 $ à Lorne Bernard en prévision des élections de 2001, puis entre 5000 $ et 7000 $ pour le scrutin de 2005.

La firme de génie-conseil Genius, autrefois connue sous le nom de Groupe Séguin, avait un bureau à Mirabel et entretenait de bonnes relations avec la municipalité.

À Boisbriand, Michel Lalonde dit qu'il a versé de 15 000 $ à 20 000 $ en argent comptant à la caisse électorale de l'actuelle mairesse, Marlène Cordato, en vue de l'élection de 2009. La somme avait été sollicitée par le conseiller municipal Patrick Thiffault.

Ce dernier l'avait informé que la firme CIMA recevrait la même demande.

L'ingénieur explique qu'il avait donné 5000 $ à la campagne à la mairie de Sylvie St-Jean, en 2005, par l'entremise de son organisateur politique Jean-Guy St-Onge. Il avait cependant changé son fusil d'épaule après avoir réalisé qu'il « n'était pas le bienvenu ».

Michel Lalonde dit aussi qu'il a donné 3000 $ à Gilles Cloutier, l'organisateur politique du maire de Sainte-Julienne Marcel Jetté, en vue du scrutin de 2005. Quatre ans plus tard, c'est le maire Jetté lui-même qui a demandé 5000 $ à au PDG de Genius. Michel Lalonde dit ne pas avoir obtenu grand-chose en échange.

Michel Lalonde dit qu'il a aussi tenté d'avoir des entrées à Boisbriand, où il avait déjà fait des contrats dans les années 90. Il dit s'en être ouvert à l'entrepreneur Normand Trudel, de Transport et Excavations Mascouche, qui lui a subséquemment obtenu une rencontre au restaurant avec le maire Richard Marcotte.

« On va regarder ce qu'on peut faire. Vous reparlerez à M. Trudel », lui aurait dit le maire Marcotte à cette occasion. Michel Lalonde dit qu'il a fini par donner 5000 $ à Normand Trudel en prévision de l'élection de 2009.

Michel Lalonde affirme aussi avoir versé 5000 $ à la campagne électorale de 2005 du maire de Charlemagne Normand Grenier. Il ne croit pas avoir contribué à une quelconque caisse électorale dans cette municipalité en 2009.

Le PDG de Genius dit qu'il a aussi versé 5000 $ à la campagne électorale du maire de Lorraine, Ramez Ayoub, en 2009. L'argent a été remis à son organisateur Michel Beausoleil, a affirmé le témoin. Michel Lalonde dit avoir obtenu deux ou trois petits contrats par la suite.

En 2009, Michel Lalonde dit avoir contribué aux campagnes de deux candidats à la mairie de L'Assomption. Il dit avoir versé 10 000 $ à René Langlais, l'organisateur de Louise Francoeur, qui a été élue, et 5000 $ à un de ses adversaires à la mairie, Jacques Raynault.

Les maires Meilleur, Cordato, Jetté, Grenier, Ayoub et Francoeur sont toujours maires de leur municipalité respective. Englué dans les scandales, Richard Marcotte a pour sa part démissionné de son poste de maire de Mascouche le 30 novembre dernier.


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Inondation majeure au centre-ville de Montréal

Le bris d'une conduite principale de 90 cm près du réservoir d'eau potable McTavish, au centre-ville de Montréal, a inondé lundi plusieurs édifices situés entre l'avenue des Pins, les rues Union et Peel et le boulevard René-Lévesque.

Un accident de chantier est à l'origine de la fuite qui a commencé vers 16 h. Ce n'est pas une rétrocaveuse qui aurait atteint la conduite, a précisé la Ville de Montréal. La conduite a cédé dans le périmètre des travaux effectués par Louisbourg Construction, au nord du campus de l'Université McGill.

L'eau a notamment envahi la rue Sherbrooke entre Peel et University. En plusieurs endroits, l'eau arrivait aux genoux des promeneurs. Plusieurs édifices, dont ceux de l'Université McGill, ont été inondés. L'université, qui a demandé pendant l'inondation à ses employés de se mettre en lieu sûr, a annulé tous ses cours de soir.

Les dommages les plus importants ont été observés dans des stationnements souterrains, dont ceux de la place Ville-Marie. La tour a d'ailleurs été évacuée.

La circulation a été entravée de manière importante dans le centre-ville et plusieurs voitures sont restées prises dans les rues, incapables de se déplacer sur la glace qui s'était formée.

La situation est revenue à la normale en soirée. L'eau s'est écoulée dans les égouts et la plupart des rues ont été rouvertes, sauf en quelques endroits où un nettoyage était encore nécessaire.

Une centaine de pompiers sont intervenus pour aider les personnes présentes dans le secteur pendant l'opération de fermeture graduelle des trois vannes nécessaire pour stopper l'écoulement d'eau. Une cinquantaine de cols bleus travaillaient en fin de soirée à nettoyer les rues et répandre de l'abrasif.

Le mairede Montréal, Michael Applebaum, assure que la situation sera complètement résorbée d'ici mardi matin.

Six lignes d'autobus de la Société de transports de Montréal (STM) ont été détournées pendant l'heure de pointe pour contourner le périmètre de sécurité établi par la police. Le trajet de la ligne 107 Verdun restait toutefois modifié en fin de soirée. Il n'y a eu aucune infiltration dans le métro, qui n'a pas eu à interrompre son service.

L'AMT a quant à elle annoncé que le service de train sur la ligne Deux-Montagnes, qui a dû être arrêté pendant l'inondation, a repris progressivement.

Plusieurs messages, photos et vidéos de témoins circulent sur les réseaux sociaux.


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Déclassement de Gentilly-2 : début de la commission parlementaire

La commission parlementaire chargée d'étudier les impacts liés au déclassement de la centrale nucléaire Gentilly-2 à Bécancour ainsi que le plan de diversification économique pour le Centre-du-Québec et la Mauricie s'ouvre aujourd'hui à l'Assemblée nationale.

Lundi et mardi, la commission entendra notamment la direction d'Hydro-Québec, des représentants des villes de Bécancour et de Trois-Rivières, des chambres de commerce, des syndicats des employés et le groupe Sortons le Québec du nucléaire.

Déjà, la Ville de Bécancour a annoncé qu'elle demandera au gouvernement provincial de prolonger les activités de la centrale nucléaire jusqu'en 2016. La municipalité souhaite encore que Québec annule complètement sa décision de fermer Gentilly-2, mais elle qualifie sa proposition de compromis.

La Ville entend exposer dans son mémoire les conséquences de la fermeture de la centrale nucléaire sur les plans économique, social et environnemental pour Bécancour et ses environs.

Au terme des deux jours d'audiences, la commission parlementaire, dont le mandat a été confié à la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles, devra revenir devant l'Assemblée nationale au plus tard le 21 février.

Comme il l'avait promis lors de la campagne électorale, le nouveau gouvernement du Parti québécois a annoncé la fermeture de la centrale nucléaire au terme de sa première séance du conseil des ministres.

Les réactions à l'annonce officielle ont été nombreuses en Mauricie et au Centre-du-Québec, où plusieurs intervenants ont réitéré que le fonds de diversification de 200 millions de dollars proposé par Pauline Marois ne sera pas suffisant pour remplacer les 800 emplois perdus.

En ouvrant la porte à la tenue d'une commission parlementaire en novembre dernier, la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, a tout de même maintenu la décision de son gouvernement de fermer la centrale, disant que le projet de réfection n'était pas rentable.

La réfection coûterait 4,3 milliards de dollars, selon un rapport d'évaluation d'Hydro-Québec rendu public en octobre. Le déclassement avoisinerait quant à lui les 2 milliards de dollars.

Le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a indiqué que la fermeture totale est prévue en 2062, soit dans 50 ans, en raison de la structure même de la centrale.

Des travaux de préparation à la dormance seront réalisés sur une période de 18 mois jusqu'à mi-2014. Ils consistent notamment à décharger le combustible du réacteur et à traiter l'eau lourde. Cette étape sera suivie d'une période de dormance de 40 ans. La centrale sera ensuite démantelée et le site remis en état.

L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Équiterre, la Fondation David Suzuki, Greenpeace et Nature Québec se mobilisent quant à eux pour réclamer un démantèlement plus rapide de la centrale nucléaire. Ils proposent d'échelonner les opérations sur 20 ans, soit deux fois plus rapidement que prévu.


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Un avion s'écrase au Kazakhstan avec 21 personnes à bord

Au moins 20 personnes ont perdu la vie mardi matin lorsque leur avion s'est écrasé près de l'aéroport d'Almaty, la capitale économique du Kazakhstan, a annoncé la compagnie privée SCAT, citée par différentes agences de presse.

« Cinq membres d'équipage et 15 passagers se trouvaient à bord de l'avion », a indiqué la compagnie par voie de communiqué, précisant que l'appareil était un CRJ 200 du constructeur Bombardier.

Selon l'agence Reuters, les services d'urgence font plutôt état de 22 morts.

L'appareil, qui effectuait la liaison entre Kokshetau et Almaty, s'est écrasé dans le sud-est du pays, à la frontière avec le Kirghizstan, selon l'agence Interfax.


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Devils 3 - Canadien 4 (P) - Markov le héros

Written By Unknown on Senin, 28 Januari 2013 | 16.20

Michel Therrien l'a dit : Andrei Markov est son général. Et le défenseur s'assure que son entraîneur-chef ne passe pas pour un menteur.

Markov a marqué le but décisif d'un gain de 4-3 du Canadien (3-1-0) sur les Devils du New Jersey (3-0-1) en prolongation, dimanche.

Avec 38 secondes à écouler, Rene Bourque a tiré de la ligne bleue, mais a raté la cible. La rondelle est revenue devant le filet et Erik Cole a raté sa chance, mais Markov a profité de la sienne.

Du coup, le 79 a inscrit son quatrième filet de la saison. C'est aussi lui qui détient les trois buts gagnants du Tricolore cette saison. Pas mal pour un joueur dont le genou faisait tant douter les observateurs avant la saison.

« Je connais Andrei depuis longtemps, je connais sa force de caractère, a mentionné Michel Therrien. C'est un compétiteur. Il veut gagner, c'est un joueur important pour notre équipe. Tu me demandes si je suis surpris : non, je ne suis pas surpris. »

Ce filet a été marqué en avantage numérique, rendu possible par une montée de Cole à l'aile droite, qui a forcé le défenseur Andy Greene à écoper d'une punition pour avoir retenu. Cole a obtenu une aide en guise de récompense pour son rôle de héros obscur.

« Ce que j'ai apprécié, ce sont les détails, a expliqué Therrien. On a vu Erik Cole essayer de contourner le défenseur et l'a mis dans une position vulnérable. Il fonçait vers le filet et lui a fait prendre une punition. Ces petits détails font en sorte qu'une équipe est dure à affronter. »

Le Canadien a mis fin à la séquence d'invincibilité des Devils et de Martin Brodeur à Montréal. Le déjà légendaire gardien n'avait pas perdu au Centre Bell depuis le 11 mars 2008. Il fallait voir le regard ébahi de Brendan Gallagher dans le vestiaire du Tricolore, quand des journalistes lui rappelaient les statistiques de Brodeur contre le CH.

Bourque gagne des points

Ironiquement, le tir de Bourque sur la bande, à l'origine du but gagnant, était son septième tir hors-cible de la soirée. L'athlète de Lac la Biche, en Alberta, avait d'ailleurs raté une chance en or d'éviter aux deux équipes la prolongation avec 1 min 15 à écouler au troisième tiers. Il a intercepté une passe de Bryce Salvador et s'est présenté seul devant Brodeur... mais a raté la cible.

Bourque a tiré 13 fois vers le filet (7 hors-cible, 3 bloqués par un joueur adverse, 3 bloqués par Brodeur). C'est pourquoi Therrien lui a fait confiance en avantage numérique en prolongation.

« Ce qu'on a vu ce soir, c'est ce qu'on voit depuis le début, a rappelé Therrien. Rene travaille fort. J'ai eu une bonne discussion avec lui avant qu'on commence la saison. On voulait qu'il devienne un travaillant, qu'il soit sur la rondelle. Avec son travail acharné, il obtient des chances et quand tu as des chances, tu sais que la rondelle va finir par rentrer. Son travail est exemplaire pour le moment et c'est ce que j'apprécie. »

Avance perdue

Après avoir habilement défendu des avances dans les deux derniers matchs, le Canadien en a eu plein les bras avec les finalistes en titre de la Coupe Stanley.

En avant 3-1 en début de troisième période grâce au premier but de Brandon Prust dans l'uniforme bleu-blanc-rouge, le Tricolore a vu les visiteurs presser le pas dans les 15 dernières minutes.

David Clarkson et Dainius Zubrus ont marqué à moins de huit minutes d'intervalle pour forcer la tenue de la prolongation.

« On affrontait une bonne équipe, encore invaincue et qui était finaliste de la Coupe, a dit Therrien. Donc avant le match, c'était un bon instrument de comparaison pour nous. Mais on n'a jamais abandonné et on jouait pour gagner. C'était un bon effort de groupe. J'ai aimé notre calme. »

Gallagher, avec le tout premier filet de sa carrière dans la Ligue nationale, et Ryan White ont marqué les autres filets des vainqueurs. Le but de White n'a pas été le fruit du hasard. La quatrième unité du Canadien a une fois de plus travaillé avec acharnement, cette fois sans prendre de punition.

« Les équipes gagnantes ont toujours quatre trios qui connaissent du succès, a soutenu Prust. White a marqué ce soir, Armstrong va finir par marquer. »

À noter

  • Retranché lors des deux derniers matchs, l'attaquant Lars Eller était de retour dans la formation à la place de Max Pacioretty à l'aile gauche dans le trio de David Desharnais et Cole. Pacioretty a subi une appendicectomie samedi soir et ratera au moins trois semaines.
  • À la ligne bleue, Yannick Weber disputait quant à lui un premier match cette saison. Le Suisse remplace Tomas Kaberle, blessé au visage à l'entraînement samedi.
  • Chez les Devils, l'attaquant de 18 ans Stefan Matteau a amorcé le match dans le premier trio avec Ilya Kovalchuk et Travis Zajac. Matteau a obtenu une chance de marquer en première période, mais n'a joué que 9 min 32 s, la moitié moins que ses compagnons.
  • Clarkson et Patrik Elias ont amassé un but et deux passes chacun. Elias a ainsi atteint la marque des 900 points.

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Société - Pas de gratuité scolaire, mais le PQ promet d'être à l'écoute

Le ministre Pierre Duchesne écarte l'idée de la gratuité scolaire en vue du Sommet sur l'enseignement supérieur, qui doit avoir lieu à la fin février à Montréal. Il dit être néanmoins à l'écoute des propositions qui ont été formulées jusqu'à maintenant, dont celles faites à Québec en fin de semaine, où se tenait un événement organisé par l'Institut du Nouveau Monde auquel ont participé des centaines de jeunes.

Le ministre Duchesne dit avoir été séduit par certaines idées formulées lors de la douzaine de consultations sur l'enseignement organisées depuis l'élection du Parti québécois, dont celle d'une charte nationale de l'éducation des universités.

Le ministre ne cache cependant pas que la gratuité scolaire n'est pas une option pour son gouvernement, qui continue d'examiner les différentes avenues de l'indexation des droits de scolarité au coût de la vie.

« La beauté de cette possibilité-là, c'est qu'il y a plusieurs modèles d'indexation, certains qui se rapprochent du gel, d'autres se rapprochent d'une indexation par rapport à des indicateurs », a dit le ministre.

Scepticisme

Certains invités au Sommet sur l'enseignement supérieur voient les choses différemment. C'est le cas de la présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins.

« Le consensus n'est clairement pas autour de l'indexation. Même à la table du Sommet, avec tous les acteurs du milieu universitaire, on n'entend pas le mot indexation, mis à part de la bouche du gouvernement », déplore-t-elle.

De son côté, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) se dit déçue de voir le ministre écarter la gratuité.

« En excluant la gratuité scolaire des possibles conclusions du Sommet sur l'enseignement supérieur, le ministre vient d'exclure les Québécois et Québécoises qui ont courageusement défendu ce projet de société lors et depuis le printemps érable », a décrié par voix de communiqué le porte-parole de l'ASSÉ, Jérémie Bédard-Wien.

L'ASSÉ entretient depuis plusieurs mois un doute sur sa participation au Sommet sur l'enseignement supérieur. Elle débattra de la question la fin de semaine prochaine, lors d'un congrès à Saint-Félicien, au Lac-Saint-Jean.

D'ici là, ses représentants doivent assister à la quatrième et dernière rencontre préparatoire en vue du sommet. Cette rencontre sur le thème de la contribution des établissements et de la recherche au développement de l'ensemble du Québec aura lieu jeudi et vendredi, à Rimouski.

Duchesne promet des réformes concrètes

Le ministre Duchesne promet que le remue-méninges entamé il y a quelques mois dans le cadre des consultations sur l'enseignement supérieur se traduira par des réformes concrètes.

« Faites-vous-en pas : après le sommet, il va y avoir des décisions de prise, il va y avoir des chantiers de lancés, des projets de loi déposés », a-t-il affirmé dimanche.

Le ministre Duchesne a réussi à convier en février les étudiants, les gens d'affaires, les recteurs et les enseignants, mais il lui faudra maintenant s'assurer que l'ordre du jour du Sommet des 25 et 26 février convienne à tout le monde.


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Rentrée parlementaire à Ottawa : des frictions à prévoir

Les députés fédéraux reviennent à Ottawa lundi, après plus d'un mois de congé parlementaire, et les politiques du premier ministre Stephen Harper semblent s'être concrétisées, ou être en voie de l'être.

Il y a un an, M. Harper livrait un discours sur l'économie à Davos dans lequel il exposait la restructuration économique du Canada.

Il annonçait la déréglementation économique pour permettre à des projets d'être mis en branle plus rapidement, revoyait les incitatifs gouvernementaux pour la recherche et le développement, annonçait des réformes en immigration et sur les retraites, puis mettait en place de nouvelles ententes commerciales à l'international.

Le danger, pour un gouvernement conservateur qui atteindra la mi-mandat dans trois mois, est de perdre son erre d'aller en cette période d'instabilité économique.

Dans une entrevue avec La Presse Canadienne dimanche, le leader parlementaire à Ottawa, Peter Van Loan, a rappelé que « la restructuration à long terme » constituait la majorité du budget de l'an dernier.

Il estime que cette « restructuration » a été effectuée avec succès, et que les conservateurs doivent à présent effectuer les suivis nécessaires après l'implantation de certaines mesures et « s'ajuster à l'environnement économique dans lequel nous sommes ».

Tout de même, le secteur immobilier est encore chancelant dans la majorité des provinces, les prix des denrées de base sont à plat, les malheurs économiques de l'Europe se succèdent et les Premières Nations exigent notamment un meilleur partage des profits liés à l'exploitation des ressources naturelles sur leurs territoires. Autrement dit, le printemps s'annonce chargé.

D'un point de vue plus positif pour le gouvernement en place, un récent sondage place les conservateurs dans une position qui pourrait leur permettre de profiter des changements qu'ils ont apportés au pays.

Des 1000 personnes interrogées dans un sondage Harris-Decima La Presse Canadienne, 50 % se sont dit « assez » ou « très satisfaits » de la performance des conservateurs, tandis que 47 % ont dit être « assez » ou « très insatisfaits ».

« Bien que les Canadiens soient presque également divisés dans leur évaluation de la performance des conservateurs, il faut admettre qu'ils ont un effet polarisant sur le pays », analyse le président de Harris Decima, Allan Gegg, dans un communiqué.

Le sondage, qui a une marge d'erreur de 3,1 %, 19 fois sur 20, révèle cette opinion partagée à 50-50 dans l'ensemble de la population, peu importe l'âge, les revenus ou le sexe des répondants.

En tenant compte des réformes controversées qui ont été introduites l'an dernier - l'âge officiel de la retraite est passé de 65 à 67 ans et des milliers de cours d'eau ont été soustraits du Programme de protection des eaux navigables, notamment -, les conservateurs doivent voir le verre à moitié plein, et non à moitié vide. La complaisance, toutefois, n'est pas une option.

Des frictions au rendez-vous

Pour marquer la reprise des travaux à la Chambre des communes, les Autochtones iront manifester sur la colline du Parlement lundi. Ils ont l'intention de démarrer leur marche à l'île Victoria, là où la chef Theresa Spence a jeûné pendant une quarantaine de jours. Surtout, ils rappelleront la promesse de M. Harper, qui a dit avoir l'intention d'aborder les problèmes qui déchirent les communautés autochtones depuis plusieurs décennies.

À l'intérieur du parlement, les partis d'opposition devraient faire écho à leurs revendications, s'étant engagés jeudi dernier à reprendre la lutte de la chef d'Attawapiskat. L'attention qu'accordent les conservateurs au développement des ressources naturelles du nord du pays devrait également ramener les traités signés avec les Premières Nations à l'avant-plan.

Par ailleurs, un accord de libre-échange avec l'Union européenne, l'un des engagements formulés par M. Harper à Davos, semble être sur le point de se concrétiser. Une hausse des coûts des médicaments, résultat d'une politique de brevet plus stricte, pourrait soulever l'ire des provinces, dont les budgets sont déjà serrés.

Le remplacement du directeur parlementaire du budget, Kevin Page, pourrait également créer des frictions. D'aucuns craignent que le gouvernement ferme son bureau en catimini et dénoncent la lenteur des conservateurs à lancer le processus de sélection du successeur de M. Page, dont le mandat de cinq ans arrive à terme sous peu.

« Chaque fois qu'il y a eu une mésentente entre Kevin Page, [le ministre des Finances] Jim Flaherty et le gouvernement conservateur, c'est Kevin Page qui a dit la vérité aux Canadiens », a récemment déclaré le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, en entrevue à Global.


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L'aéroport de Tombouctou repris aux mains des islamistes

Les forces françaises et maliennes ont repris le contrôle des accès et de l'aéroport de Tombouctou lundi matin dans le nord du Mali, à l'issue d'une opération terrestre et aérienne menée au cours de la nuit, a annoncé l'état-major des armées à Paris.

Les soldats contrôlent désormais la « boucle du Niger » entre les deux bastions islamistes de Tombouctou (à 900 km au nord-est de Bamako) et de Gao (à 1200 km au nord-est de la capitale), la plus grande ville du nord du Mali.

Les militaires, qui sont accueillis en héros par la population locale, n'ont jusqu'à présent rencontré aucune résistance de la part des rebelles islamistes, selon une source militaire malienne.

« Nous contrôlons l'aéroport de Tombouctou. Nous n'avons rencontré aucune résistance. Il n'y a aucun problème de sécurité en ville », a confirmé à l'AFP un officier supérieur de l'armée.

Tombouctou n'est toutefois pas encore complètement contrôlée par les forces françaises et maliennes, selon un membre d'un groupe de reconnaissance de l'armée.

« Les troupes françaises et maliennes ne sont pas encore au centre-ville. Nous avons quelques éléments en ville, peu nombreux. Mais les islamistes ont fait des dégâts avant de partir. Ils ont brûlé des maisons et des manuscrits. Ils ont battu jusqu'au sang les populations qui manifestaient leur joie », a-t-il assuré.

Tombouctou, cité mythiqueLes groupes islamistes armés qui contrôlent Tombouctou depuis des mois y ont multiplié les exactions et destructions de biens religieux, certains figurant sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Les hommes d'Ansar Dine ont détruit la moitié des 16 mausolées que compte Tombouctou, en plus d'un certain nombre de sépultures de saints locaux.

Des soldats tchadiens et nigériens contrôlaient aussi lundi les villes de Ménaka et Anderamboukane, près de la frontière avec le Niger, selon des sources militaires régionales.

Depuis le début de l'intervention militaire française il y a 18 jours, les villes de Konna et de Douentza, situées au centre du pays, ont été reprises par les soldats français et maliens, qui ont également repris vendredi le contrôle d'une localité du nord, Hombori.

Kidal, la troisième grande agglomération du Nord, tenue depuis avril par les islamistes, reste toutefois entre leurs mains. L'aviation française a cependant commencé à bombarder des positions islamistes à Kidal. Des sources font état depuis plusieurs jours d'un repli des combattants islamistes dans les montagnes de cette région de l'extrême nord-est malien.

Les chefs d'état-major de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont porté à 6000 hommes les effectifs promis dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA), soit 2000 de plus que prévu.

Mais pour le moment, seuls 1900 soldats africains sont arrivés au Mali, leur déploiement étant ralenti par des problèmes de financement et de logistique.

Washington, qui contribue déjà à la mission à l'aide de renseignements venant de leurs satellites, a annoncé en fin de semaine que des avions ravitailleurs seront finalement mis à la disposition de l'armée française, à la suite des demandes en ce sens de Paris.


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Kathleen Wynne devient la première première ministre de l'Ontario

Written By Unknown on Minggu, 27 Januari 2013 | 16.20

L'ex-ministre des Affaires municipales Kathleen Wynne est devenue, samedi soir, la prochaine première ministre de l'Ontario, la première femme à occuper ce poste dans l'histoire de la province.

Elle a battu l'ancienne ministre du Développement économique, Sandra Pupatello, au troisième tour de scrutin du congrès à la direction du Parti libéral de l'Ontario, après que cette dernière eut remporté les deux premiers tours.

Résultats du 3e tour :Kathleen Wynne : 57 % des voix; Sandra Pupatello : 42 % des voix

C'est dans un ancien amphithéâtre de Toronto où ont défilé notamment Elvis et les Beatles que les libéraux ontariens ont choisi leur nouveau chef et, par conséquent, le successeur du premier ministre démissionnaire Dalton McGuinty.

Les libéraux, à la tête d'un gouvernement minoritaire et en troisième place dans les sondages, ont bien besoin d'une vedette pour espérer remporter un quatrième mandat.

Mme Wynne a appelé ses cinq adversaires à monter sur scène avec elle pour son discours de la victoire, mettant l'accent sur la nécessité de « travailler ensemble ». La députée torontoise a aussi invité les Ontariens de toutes les régions à l'appuyer.

« Je vais être le premier ministre de toute la province. » — Kathleen Wynne, candidate victorieuse

Elle a par ailleurs promis de travailler avec les partis d'opposition pour « faire fonctionner le parlement minoritaire ».

Qui est Kathleen Wynne?
  • Âgée de 59 ans, née à Richmond Hill
  • Mère de trois enfants et ouvertement lesbienne
  • Députée de la circonscription torontoise de Don-Valley-Ouest depuis 2003
  • Ancienne ministre des Affaires municipales et du Logement, des Transports et de l'Éducation
  • Ex-conseillère scolaire
  • Diplômée en médiation de l'Université Harvard

Pour relire notre couverture en direct :

Six premières ministres au CanadaEn plus de l'Ontario, quatre autres provinces et un territoire sont dirigés par des femmes, soit le Québec (Pauline Marois), la Colombie-Britannique (Christy Clark), l'Alberta (Alison Redford), Terre-Neuve-et-Labrador (Kathy Dunderdale) et le Nunavut (Eva Aariak).

Pour la première fois de son histoire, l'Ontario aura une femme comme premier ministre. Par ailleurs, Kathleen Wynne, ouvertement lesbienne, devient la première homosexuelle à occuper un poste de premier ministre au pays. Elle a abordé la question de son orientation sexuelle directement, affirmant que les Ontariens étaient prêts à élire une lesbienne.

Qui pouvait voter?

Les 40 000 membres du Parti libéral de l'Ontario avaient élu plus tôt ce mois-ci plus de 1800 délégués pour le congrès de ce week-end. En plus de ces délégués, près de 450 députés libéraux (anciens et actuels) et organisateurs du PLO avaient le droit de vote.
Comment fonctionnait le vote?

Les délégués s'étaient engagés à voter pour un candidat en particulier au premier tour. Mais ils étaient libres de voter pour le candidat de leur choix aux tours subséquents. À chaque tour, le candidat qui avait reçu le moins de votes était éliminé, jusqu'à ce que l'un d'entre eux remporte une majorité des voix plus un. Lors du dernier congrès à la direction des libéraux en 1996, Dalton McGuinty était revenu de l'arrière pour triompher au 5e tour à 4 h 30 du matin.

Des élections?

Kathleen Wynne a promis devant les délégués de faire tout en son pouvoir pour travailler avec les partis d'opposition afin d'éviter le déclenchement d'élections, moins d'un an et demi après les dernières.

Le politologue Alexandre Brassard Desjardins du Collège universitaire Glendon de Toronto pense que c'est une sage décision, parce que les libéraux, selon lui, doivent faire oublier les scandales et recoller les pots cassés avec les syndicats avant de se représenter devant les électeurs.

Le conflit avec les enseignants, qui ont vu leur salaire être gelé au nom de la lutte contre le déficit, plane toujours, alors que les travaux de l'Assemblée législative sont suspendus depuis trois mois. Des milliers d'enseignants ont manifesté à nouveau samedi à l'extérieur de l'ancien Maple Leaf Gardens, pendant que les libéraux élisaient leur nouveau chef.

Par ailleurs, l'Ontario a le déficit le plus important de toutes les provinces. Les candidats à la direction du Parti libéral ont été vagues durant la campagne sur la façon de faire disparaître ce trou budgétaire de plus de 11 milliards de dollars.

Selon le professeur Brassard Desjardins, Mme Wynne, « connue pour ses talents de médiatrice » est plus apte à aider les libéraux, minoritaires, à rester au pouvoir le plus longtemps possible. Il croit même qu'il n'est « pas impossible » qu'elle puisse mener les libéraux à un quatrième mandat consécutif, malgré ce qu'en disent les sondages.

« Elle gagne à être connue. » — Alexandre Brassard Desjardins, politologue au Collège Glendon

Le professeur Brassard Desjardins ne pense pas que le fait que Mme Wynne soit une lesbienne minera les chances des libéraux de se faire réélire, même dans les régions rurales. Il croit, toutefois, que la députée torontoise et diplômée d'Havard gagnerait à garder à ses côtés Sandra Pupatello, qui vient de Windsor, pour projeter l'image d'un parti qui dépasse les frontières de la ville centre de Toronto.

Mme Wynne a promis de rappeler les députés à l'Assemblée législative dès le 19 février. Elle a répété durant la campagne à la direction du PLO qu'elle avait déjà un siège de députée et qu'elle mettrait fin rapidement à l'impopulaire prorogation, contrairement à Sandra Pupatello, qui a quitté la politique en 2011 pour emploi avec la firme PricewaterhourseCoopers, et qui voulait se faire élire lors d'une élection partielle avant toute nouvelle session législative.

Le prochain chef libéral devrait présenter un discours du Trône suivi d'un budget au printemps.

La chef du NPD, Andrea Horwath, a félicité Mme Wynne, tout en la pressant de « rappeler les députés en chambre sans délai pour qu'ils puissent, peu importe leur allégeance politique, faire le travail pour lequel les Ontariens nous ont élus ».

Mme Wynne, une ancienne ministre de l'Éducation, a promis d'essayer de rebâtir les ponts avec les enseignants, mais sans s'engager à annuler les conventions collectives imposées par son gouvernement aux professeurs des écoles publiques anglaises.

La Fédération des enseignants de l'élémentaire a demandé à la rencontrer dès que possible.

Longue pente à remonter :Un nouveau sondage de la firme Forum Research place les libéraux en troisième place dans les intentions de vote des Ontariens, peu importe qui devient le nouveau chef libéral. Les favorites dans la course à la succession du premier ministre Dalton McGuinty, Sandra Pupatello et Kathleen Wynne, recueillent seulement le quart des appuis, derrière le NPD et les conservateurs. Le candidat Gerard Kennedy obtiendrait 30 % des votes, mais se classerait tout de même derrière les néo-démocrates et le PC, si une élection avait lieu aujourd'hui. Le sondage a été mené mercredi et jeudi dernier auprès de 1108 répondants.


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Mobilisation pour garder une famille mexicaine à Saint-Hyacinthe

Des groupes communautaires de la région de Saint-Hyacinthe, en Montérégie, se mobilisent pour tenter d'empêcher l'expulsion d'une famille mexicaine.

Les quatre membres de la famille Pavon-Aquila sont arrivés au Canada il y a quatre ans. Ils ont déposé à l'époque une demande d'asile. Or, selon la commission de l'immigration, la famille Pavon-Aguila ne fait pas face à une menace spécifique dans son pays d'origine.

De leur côté, les intervenants plaident que la famille est parfaitement intégrée. Les deux parents ont un emploi et leurs deux filles vont à l'école. Tous parlent français.

La députée du Nouveau Parti démocratique dans la région, Marie-Claude Morin, se porte aussi à leur défense. « Ce sont des gens enracinés dans notre communauté et on voit ici qu'il y a beaucoup de gens qui sont mobilisés. Ce sont des gens qui veulent que cette famille là reste avec nous, parce qu'ils enrichissent notre communauté », dit-elle.

Un niveau de risque général pour les Mexicains, dit Ottawa

Les organismes d'aide aux immigrants réclament une intervention du ministre de l'Immigration, Jason Kenney, pour qu'il annule l'avis de déportation.

Or, pour le gouvernement, les Pavon-Aguila ne représentent qu'une autre famille qui n'a pas su démontrer les risques de persécution auxquels elle pourrait être confrontée au Mexique.

La famille dit qu'elle a quitté son pays d'origine à cause de la violence, de la criminalité et des menaces. Mais le gouvernement évalue que les Pavon-Aquila sont confrontés à un niveau de risque « général » auquel sont exposés bien des Mexicains.

« Le gouvernement dit que les Mexicains sont de faux réfugiés, qu'on n'apporte pas suffisamment de preuves au dossier », critique Erick Arguello, un activiste de l'organisme Mexicains unis pour la régulation.

Mais le gouvernement fédéral se défend d'être plus sévère à l'égard des Mexicains. Il plaide que le Canada a reçu un nombre record de demandes d'asile provenant de Mexicains de 2006 à 2008, avant l'imposition de visas en mai 2009.

La famille Pavon-Aguila a maintenant épuisé tous ses recours. Elle ignore toutefois quand elle doit rentrer au Mexique, l'Agence des services frontaliers n'ayant pas encore fixé la date de déportation.

La semaine dernière, une autre famille mexicaine installée au Québec, la famille Reyes-Mendez, a été expulsée du pays.


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Mali: les États-Unis fourniront des avions ravitailleurs

Les États-Unis donneront un nouveau coup de main à la France dans son intervention au Mali, en ravitaillant en vol les avions de combat français.

Le Pentagone a annoncé samedi que des avions ravitailleurs seront finalement mis à la disposition de l'armée française, à la suite des demandes en ce sens de Paris.

Il est également possible que les États-Unis aident au transport des troupes africaines engagées au Mali. Cette possibilité a été évoquée lors d'une conversation entre le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, et le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Washington contribue déjà à la mission à l'aide de renseignements venant de leurs satellites.

L'armée américaine dispose de 400 avions ravitailleurs, la plus importante flotte au monde. La France n'en possède que 14, qui sont presque tous déjà utilisés dans les opérations au Mali.

Sur le terrain, les avancées se poursuivent

La France est impliquée depuis la mi-janvier dans une opération visant à reprendre le contrôle du nord du Mali, tombé aux mains de rebelles islamistes depuis le printemps dernier. L'armée malienne et les troupes françaises ont déjà accumulé quelques gains en reprenant certaines villes stratégiques, notamment des villes situées entre le nord et la capitale, Bamako.

Vendredi, les soldats sont entrés dans la ville de Gao, la principale ville de nord et bastion des islamistes. Ils avaient réussi à reprendre l'aéroport ainsi qu'un pont de la ville tout en bombardant des cibles rebelles.

Des contingents formés de militaires du Niger et du Tchad doivent maintenant prendre le relais des forces françaises dans la région. Lors d'une réunion d'urgence samedi, les pays de l'Afrique de l'Ouest ont annoncé leur intention de déployer six mille soldats au Mali, deux mille militaires de plus que prévu.


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Direction du PLQ: débat sur les politiques sociales

Vingt-quatre heures après s'être affrontés en anglais, les trois candidats à la succession de Jean Charest croiseront à nouveau le fer dimanche, mais cette fois en français.

Le thème sera le suivant: « Comment aider ceux qui en ont besoin? » La santé et les programmes sociaux seront donc abordés. Le débat aura lieu à Gatineau.

Suivez le débat sur notre site Internet, à partir de 12h30.

Samedi, les trois candidats et anciens ministres de Jean Charest, Philippe Couillard, Raymond Bachand et Pierre Moreau ont tenté de séduire la communauté anglophone. Ils ont notamment convenu que la fonction publique se devait d'attirer plus d'employés anglophones afin de mieux représenter la population québécoise.

La question de l'éducation et du conflit étudiant du printemps dernier, a été abordée lors du premier débat en français, le 13 février dernier, et celle de l'éthique et de la gouvernance, qui a été le sujet du débat du 20 janvier, ont été parmi les sujets discutés.

Philippe Couillard a notamment dû essuyer une flèche lancée par Raymond Bachand quant à ses liens d'affaires avec l'ancien directeur général du Centre universitaire de santé McGill, Arthur Porter, qui se retrouve maintenant au coeur de scandales.

Après le débat de ce dimanche, il restera un seul affrontement pour les trois aspirants-chefs du Parti libéral du Québec. Il portera sur l'économie, sujet cher au parti.

Les membres du PLQ choisiront leur prochain chef le 17 mars prochain. D'ici là, c'est Jean-Marc Fournier qui assure l'intérim.

Le PLQ est sans chef depuis le départ de Jean Charest, qui a quitté après sa défaite aux élections de septembre dernier.

Consultez nos textes sur les trois premiers débats

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Dalton McGuinty tire sa révérence : «c'est le meilleur travail au monde»

Written By Unknown on Sabtu, 26 Januari 2013 | 16.20

Dalton McGuinty, encore premier ministre de l'Ontario pour quelques heures, a prononcé un discours d'adieu vendredi soir lors du Congrès à la direction du Parti libéral de l'Ontario devant des centaines de militants libéraux réunis à l'ancien Maple Leaf Gardens de Toronto.

Il a tenu son discours dans le même édifice où il avait été élu à la tête des libéraux, il y a 16 ans, malgré le fait qu'il s'était classé quatrième lors des deux premiers tours de scrutin.

Dalton McGuinty a fait remarquer que l'édifice avait beaucoup changé depuis ce temps, tout comme son parti, qui se choisit un nouveau chef cette fin de semaine.

Ovationné à son entrée sur scène, il a remercié les libéraux, les six candidats à sa succession, sa famille et les Ontariens. « Je suis ici ce soir pour célébrer tout le monde ici, mes amis libéraux de l'Ontario, parce que vous avez amélioré la vie des Ontariens ».

« Ça a été une joie et un honneur de vous servir en tant que premier ministre. » — Dalton McGuinty

Il a aussi insisté sur les accomplissements des libéraux en matière d'éducation, de santé et de protection de l'environnement au cours de ses neuf années à la tête du gouvernement de la province. « Nous sommes passés d'écoles en difficultés aux meilleures écoles du monde anglophones », a-t-il déclaré.

« Nous sommes les premiers à offrir la maternelle à temps plein à nos enfants, les premiers à offrir des cliniques gérées par des infirmières, les premiers à arrêter le charbon, ce qui fait de l'Ontario le premier dans la lutte contre les changements climatiques », a-t-il ajouté.

Ces mesures ont toutefois eu un prix: les dépenses du gouvernement ont plus que doublé et la province est entrée dans le rouge. L'Ontario fait maintenant face à un déficit de 12 milliard $, à l'hostilité des syndicats du secteur public et à des controverses concernant des raffineries de gaz annulées et des problèmes dans un service d'ambulance.

Avant son discours, les six candidats à sa succession, lui ont chacun leur tour rendu hommage.

Charles Sousa a remercié le premier ministre démissionnaire pour son leadership et son amitié. « Pour moi vous êtes toujours le chef du Parti libéral de l'Ontario », a dit Sandra Pupatello. Kathleen Wynne a remercié Dalton et sa femme Terri : « une famille historique ». Eric Hoskins a déclaré que Dalton McGuinty était le meilleur premier ministre.

Deux des enfants de Dalton McGuinty, Dalton Jr & Carleen lui ont également rendu hommage.

Des délégués du Parti libéral de l'Ontario (PLO) choisiront leur nouveau chef cette fin de semaine et, ce faisant, le prochain premier ministre ontarien.

M. McGuinty avait annoncé en octobre dernier qu'il quitterait ses fonctions lorsqu'un remplaçant serait nommé. Critiqué de toutes parts, il avait argué que le parti avait besoin de sang neuf.

Il quitte ses fonctions en pleine période de turbulence : le gouvernement fait face à un immense déficit et le conflit avec les enseignants plane toujours, alors que les travaux de l'Assemblée législative sont suspendus depuis trois mois.

Des enseignants doivent d'ailleurs manifester vendredi et samedi à l'extérieur de l'ancien Maple Leaf Gardens, où le congrès des libéraux a lieu.

Le successeur de Dalton McGuinty doit s'attendre à être sous pression, d'autant plus qu'il dirigera un gouvernement minoritaire que l'opposition garde à l'oeil.

Six candidats

Les circonstances n'ont pas empêché sept candidats de briguer la direction du parti. L'un d'eux, Glen Murray, s'est retiré de la course au début du mois. Tous ont affirmé avoir la même priorité : redresser l'économie.

L'ancienne ministre de l'Éducation et des Transports, Kathleen Wynne, est la plus expérimentée du lot. Ouvertement lesbienne, elle est considérée comme une progressiste. Selon les délégués qui lui sont déjà acquis, elle arrivera en deuxième position du premier tour.

Au deuxième tour, Mme Wynne devrait faire face à l'ancienne ministre du Développement économique et femme d'affaires Sandra Pupatello, une Italo-Canadienne fière de ses origines. Elle cumule le plus grand nombre d'appuis de délégués à quelques heures du début du congrès.

Au troisième rang en matière de délégués élus, on retrouve un autre ancien ministre de l'Éducation, Gerard Kennedy. Il a déjà été candidat à la direction du Parti libéral de l'Ontario en 1996 et du Parti libéral du Canada en 2006. Il se présente comme un rassembleur qui cherchera le consensus plutôt que la provocation.

Pourcentage des délégués élus pour chaque candidat :
  • Eric Hoskins : 5,66 %
  • Gerard Kennedy : 13,99 %
  • Sandra Pupatello : 27,44 %
  • Charles Sousa : 10,78 %
  • Harinder Takhar : 13,28 %
  • Kathleen Wynne : 25,20 %
  • Indépendant : 3,65 %

Ces 1837 délégués se sont engagés à voter pour un candidat en particulier lors du premier tour. Toutefois, ils choisiront eux-mêmes quel candidat ils appuieront lors des tours subséquents, ce qui pourrait mener à des alliances « pour ou contre » un candidat.

À ces délégués choisis par les membres du Parti libéral s'ajouteront 445 délégués d'office, soit entre autres les députés libéraux actuels et passés au provincial et au fédéral ainsi que les présidents de circonscription du PLO.

Pour être élu, un candidat doit remporter au moins 50 % des suffrages plus une voix. Il pourrait donc y avoir plusieurs tours de scrutin.

Le prochain chef du Parti libéral de l'Ontario deviendra automatiquement le successeur de Dalton McGuinty au poste de premier ministre de la province.

Le congrès débute vendredi matin. Les délégués voteront une première fois en s'inscrivant à l'événement. Les résultats de ce premier tour seront dévoilés samedi midi. Le deuxième tour aura lieu immédiatement après.

Fin d'un règne

Depuis son élection à la tête de la province en 2003, M. McGuinty a fait de l'éducation sa priorité, lançant entre autres un programme de maternelle à temps plein pour toutes les écoles de la province.

Son approche familiale lui a aussi valu le sobriquet de Premier Dad (papa McGuinty) à la suite d'interventions répétées de son gouvernement dans la vie des Ontariens, notamment pour bannir la cigarette dans les voitures en présence d'enfants.

Course à la direction du PLO


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Droits des conjoints de fait : Lola déboutée en Cour suprême

La Cour suprême du Canada met un terme à la saga judiciaire de Lola contre Éric en statuant que le régime québécois des conjoints de fait est constitutionnel. Selon le plus haut tribunal du pays, le fait d'exclure les unions de fait de certains droits accordés aux couples mariés, comme le prévoit le Code civil québécois, est également conforme à la Charte des droits et libertés.

Dans un jugement partagé de 5 juges contre 4, le plus haut tribunal du pays donne raison au gouvernement du Québec dans cette affaire et consacre donc le statu quo en matière d'union libre pour 1,2 million de Québécois qui ont opté pour ce type d'union.

Selon la Cour suprême, le régime québécois des conjoints de fait est légal dans la mesure où il ne repose pas sur des stéréotypes ou des préjugés. Bien qu'elle reconnaisse qu'en pratique, l'un des conjoints de fait est souvent désavantagé par rapport à l'autre lors de ruptures, cela ne résulte pas d'une discrimination basée sur le régime en lui même, précise le tribunal.

« Rien dans la preuve ne permet de conclure que l'union de fait fasse aujourd'hui l'objet de l'opprobre populaire. Les rapports d'expertise déposés par les parties tendent plutôt à démontrer le contraire. » — Extrait du jugement de la Cour suprême du Canada

Fin d'une saga judiciaire

Dans cette affaire, Lola - prénom fictif pour préserver l'anonymat de ses trois enfants mineurs - réclamait une pension alimentaire pour elle-même, un montant forfaitaire de 50 millions de dollars ainsi que l'accès au patrimoine financier de son ex-conjoint de fait, un homme d'affaires multimillionnaire.

La décision de 300 pages rendue vendredi par le plus haut tribunal du pays infirme donc un jugement antérieur de la Cour d'appel du Québec, qui avait donné en partie raison à Lola en novembre 2010. Les juges avaient alors statué qu'il est discriminatoire de priver les conjoints de fait qui se séparent de la possibilité d'obtenir une pension alimentaire pour leurs propres besoins.

S'ils avaient accordé le versement d'une pension à Lola, les magistrats lui avaient toutefois refusé le partage du patrimoine financier de son ex-conjoint.

Il s'agissait alors d'une demi-victoire pour Lola qui avait été déboutée en Cour supérieure du Québec en juillet 2009, avant de porter sa cause en appel.

Quelques semaines après le jugement de la Cour d'appel, le gouvernement du Québec a décidé de porter cette cause devant la Cour suprême. Le ministre de la Justice de l'époque, Jean-Marc Fournier, estimait que la décision rendue par la Cour d'appel brimait le droit des conjoints vivant en union libre. C'est-à-dire de décider eux-mêmes entre une union civile ou religieuse régie par le droit matrimonial ou encore une union libre sans principes d'obligation alimentaire entre les conjoints.

Selon Québec, la décision de la Cour d'appel alignait l'ensemble des types d'union disponible sur le modèle marital.

Au Canada, le Québec est la seule province où le droit ne prévoit aucune obligation alimentaire entre conjoints de fait.

Portrait des couples en union libre
  • 31,5 % des couples québécois vivent en union libre; cette proportion est de 12,1 % dans le reste du Canada
  • 51,9 % des ménages québécois sont mariés, contre 67 % des ménages canadiens
  • 37,8 % des enfants âgés de 14 ans et moins vivent avec des parents en union libre; cette proportion est de 16,3 % pour le reste du pays

Source : Statistique Canada, septembre 2012

Union de fait vs mariage

Les conjoints mariés ont accès à une série de protections, dont le droit de demander une pension alimentaire, la protection de la résidence familiale et le partage du patrimoine familial.

Par contre, au Québec, les conjoints de fait, en vertu du Code civil, n'ont aucun droit, ni devoir, ni obligation l'un envers l'autre. En cas de rupture, ils ne peuvent exercer aucun recours alimentaire, ni demander le partage du patrimoine familial, à moins d'avoir conclu une entente écrite en ce sens.

En ce qui concerne les enfants, la loi leur accorde les mêmes droits, peu importe qu'ils soient issus d'un mariage, d'une union civile ou d'une union de fait.

Lola et Éric : Une histoire d'amour et de rupture

Lola et son ex-compagnon se sont rencontrés en 1992, dans le pays d'origine de cette dernière. Les trois enfants du couple sont nés respectivement en 1996, en 1999 et en 2001. Lola souhaitait officialiser leur union, mais Éric a refusé. Au terme de sept ans de cohabitation, le couple a fini par se séparer, en 2002.

Cette année-là, la Cour supérieure a accordé aux parties la garde partagée des enfants et a ordonné en outre qu'Éric verse une pension mensuelle de plus de 34 000 $ par mois à Lola, mais à l'intention des enfants.


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Rapport accablant de la GRC sur SNC-Lavalin

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) affirme que SNC-Lavalin a payé 160 millions de dollars en pots-de-vin, dont une partie à Saadi Kadhafi, fils du dictateur déchu, pour obtenir des contrats en Libye.

La GRC le mentionne dans un document du Groupe de lutte contre la corruption internationale déposé en cour en avril dernier pour obtenir un mandat de perquisition aux bureaux montréalais de la firme d'ingénierie.

On y apprend aussi que les dirigeants de SNC-Lavalin ont comploté pour organiser l'extradition de Saadi Kadhafi et de sa famille vers le Mexique sous de fausses identités alors que le régime libyen vacillait. L'opération a été effectuée avec l'aide de Cynthia Vanier, une ancienne contractuelle avec SNC, et Gary Peters, qui agissait comme garde du corps, payés par SNC-Lavalin.

L'ex-contrôleur de SNC-Lavalin, Stéphane Roy, aurait aussi participé au complot pour faire entrer illégalement Kadhafi au Mexique.

Cynthia Vanier est emprisonnée depuis plus d'un an au Mexique. Gary Peters, un Australien qui a immigré au Canada en 2008, attend une décision de la Commission de l'immigration qui veut l'expulser du pays pour complicité dans des crimes de guerre, puisqu'il aurait aidé Saadi Kadhafi à fuir.

Selon la GRC, une partie des 160 millions de dollars aurait transité par les comptes bancaires de Riadh Ben Aïssa, un ancien vice-président de SNC-Lavalin, présentement emprisonné en Suisse. Ces sommes auraient ensuite été transférées à des compagnies d'outre-mer contrôlées par Saadi Kadhafi pour son aide à obtenir ou sécuriser des contrats de SNC en Libye. Il se serait servi de cet argent notamment pour acheter de luxueux yachts.

SNC-Lavalin a payé pour les rénovations et les frais mensuels du condo de Saadi Kadhafi à Toronto. L'entreprise, avec l'aide de Stéphane Roy, s'est occupée de ce condo.

La résidence de l'ex-contrôleur a été perquisitionnée, mais aucune accusation ne pèse contre lui. Il a démissionné en même temps que M. Ben Aïssa.

Le rapport de la GRC est en partie basé sur une enquête des autorités suisses, mais il ne s'agit pas de preuves ni d'accusations formelles.

Allégations et informations non prouvées selon SNC-Lavalin

Dans un communiqué rendu public vendredi après-midi, SNC-Lavalin affirme qu'il s'agit d'informations non prouvées.

Ce type de déclaration contient des « allégations recueillies par les autorités dans le cadre d'une enquête et soumises à un juge afin d'obtenir un mandat de perquisition ».

SNC-Lavalin se dit incapable d'en établir la véracité, mais réaffirme sa volonté d'aider les autorités à faire la lumière sur toute cette histoire.

Contrats de SNC-Lavalin en Libye

Ils se comptent en milliards de dollars depuis 2001 :

  • le projet Great Man Made River;
  • l'aéroport de Benghazi;
  • la prison Gharyan, dont les plans ont été faits par la sœur de Ben Aïssa.

Seulement en 2010, les projets de SNC en Libye totalisaient 418 millions de dollars, soit 6,6 % des revenus annuels de la compagnie.


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Canadiens disparus en Antarctique: l'avion a été repéré

L'épave de l'avion disparu en Antarctique avec trois Canadiens à bord, mercredi, a été retrouvée, selon des responsables de Centre de coordination de sauvetage de la Nouvelle-Zélande.

Les chances de trouver des survivants étaient toutefois minces, selon eux.

L'épave a été repérée par un hélicoptère à proximité du sommet du mont Elizabeth, sur une pente très forte. Selon la coordinatrice de la mission de recherche, l'impact semble avoir été important et ne pas avoir laissé de chance de survie aux trois occupants de l'avion.

Les familles des victimes ont été informées.

Les recherches avaient repris tôt samedi, après avoir été interrompues en raison des conditions météorologiques. Deux hélicoptères et un avion ont survolé la région.

L'avion, dont on avait perdu la trace mercredi dans une région montagneuse, appartient à Kenn Borek Air, de Calgary. Les trois Canadiens à bord prenaient place dans un avion Twin Otter pour un vol entre le pôle Sud et une base italienne dans la baie de Terra-Nova.


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Les Canadiens connaissent peu Idle No More

Written By Unknown on Jumat, 25 Januari 2013 | 16.20

Les Canadiens en savent peu sur le mouvement Idle No More, malgré les tentatives des chefs autochtones, la chef Theresa Spence en tête, d'attirer leur attention sur leurs revendications.

Un sondage La Presse Canadienne/Harris Decima révèle que 40 % des répondants affirmaient connaître le mouvement et l'appuyer.

Les résidents de la Colombie-Britannique et des provinces de l'Atlantique sont ceux qui sont les plus susceptibles d'être favorables aux revendications, tandis que ceux du Québec sont les moins intéressés.

MéthodologieLe sondage a été réalisé auprès de 1000 personnes entre le 17 et le 20 janvier dernier. La marge d'erreur est de 3,1 %, 19 fois sur 20.

Theresa Spence reconnaissante

Ce sondage survient alors que la chef de la réserve ontarienne d'Attawapiskat, Theresa Spence, a mis un terme jeudi à la grève de la faim qu'elle poursuivait depuis six semaines.

Lors d'une cérémonie en son honneur,Mme Spence a remercié tous ceux qui l'ont soutenue et s'est engagée à signer la déclaration d'engagement déjà signée par les autres chefs autochtones et les chefs de l'opposition.

La chef d'Attawapisakat a été sous observation toute la nuit à l'hôpital, où elle devait suivre un protocole de réalimentation.

Mme Spence jeûnait en compagnie de Raymond Robinson, un aîné de la Nation Cross Lake, au Manitoba, pour réclamer une amélioration des conditions de vie des communautés autochtones au Canada.

Les deux grévistes de la faim qui campaient sur l'île Victoria, à Ottawa, ne se nourrissaient que de bouillon de poisson et de tisane médicinale depuis 44 jours.

Selon le porte-parole Danny Metatawabin, elle se porte bien, mais demeure fatiguée et affaiblie.

Devenus les symboles du mouvement Idle No More pour sensibiliser le gouvernement de Stephen Harper aux conditions de vie des Autochtones, Mme Spence et M. Robinson ont accepté de recommencer à s'alimenter mercredi après avoir rencontré le chef intérimaire du PLC, Bob Rae, et un leader autochtone du nord de l'Ontario, Alvin Fiddler.

Lorsqu'elle a entrepris cette grève de la faim, Theresa Spence avait déclaré qu'elle était prête à mourir pour la cause de son peuple. Mme Spence insistait pour la tenue d'une autre rencontre avec M. Harper et le gouverneur général le 24 janvier, un an après le sommet entre le gouvernement fédéral et les chefs autochtones tenu en 2012.

Lundi dernier, les chefs des Premières Nations du Canada avaient tenté de rencontrer le premier ministre Stephen Harper et le gouverneur général David Johnston dans le but de mettre un terme au jeûne de Theresa Spence. L'exécutif de l'Assemblée des Premières Nations a appuyé la demande. Le porte-parole du premier ministre Harper, Andrew MacDougall, a déja indiqué que le premier ministre aurait une rencontre privée avec le chef de l'APN, Shawn Atleo, lorsque le congé de maladie de celui-ci prendrait fin.

Shawn Atleo veut poursuivre le dialogue

À l'autre bout du pays, à Vancouver, le chef de l'APN, Shawn Atleo, est sorti de sa retraite forcée pour des raisons de maladie afin de reprendre sa lutte. Il a notamment rappelé qu'il était temps de bâtir une nouvelle relation avec le Canada. Le statu quo n'est pas une option, a-t-il déclaré.

De leur côté, les chefs autochtones du Manitoba ont indiqué qu'ils souhaitent rencontrer M. Atleo pour lui demander pourquoi il avait accepté de rencontrer le premier ministre Stephen Harper en l'absence du gouverneur général.

C'était là l'une des revendications de Theresa Spence, supportée par les chefs manitobains.

Ils espèrent rencontrer M. Atleo sous peu afin d'en discuter avec lui, mais ont affirmé qu'il est faux de croire qu'ils sont en désaccord avec l'Assemblée des Premières nations.


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Lalonde avait un rôle clé dans le système de collusion des firmes de génie à Montréal

L'ingénieur Michel Lalonde admet avoir joué un rôle clé dans l'organisation de la collusion pratiquée par des firmes de génie-conseil à Montréal. Le PDG de Génius Conseil, anciennement Groupe Séguin, dit avoir agi comme « porte-parole » de l'ex-argentier d'Union Montréal auprès des firmes de génie-conseil pour organiser le partage des contrats entre collusionnaires.

Bernard Trépanier, avec l'aval de Frank Zampino, ex-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, l'informait des projets d'infrastructure à venir à la Ville et ils décidaient ensemble du partage des contrats entre les firmes de génie-conseil collusionnaires.

« M. Trépanier me disait tel projet s'en vient, on a pensé à telle firme et telle firme. On s'entendait si ça avait du bon sens et, par la suite, je préparais un petit résumé, je lui remettais et il remettait ça à qui de droit pour que ça suive son cours au niveau des comités de sélection par la suite. » — Michel Lalonde

Ses interlocuteurs dans les firmes de génies impliquées dans le système de collusion étaient Yves Cadotte de SNC-Lavalin, Rosaire Sauriol et Serge Duplessis de Dessau, Yves Théberge de CIMA, Pierre Asselin de Tecsult, François Perreault de Genivar, Bernard Poulin et Dany Moreau de SM, Charles Meunier de BPR, France Michaud de Roche, Sylvain Lacasse de Claulac et Normand Brousseau de TEKNIKA HBA.

« On avait à se parler si on voulait s'assurer de pouvoir bien partager les mandats et s'assurer de pouvoir rencontrer nos obligations face aux contributions politiques qu'on avait à faire », a expliqué M. Lalonde, après avoir émis un « oui » bien senti à la question de la commissaire à savoir s'il y avait de la collusion.

M. Lalonde dit qu'au début, il ne sait pas à qui M. Trépanier remettait la liste qu'ils avaient élaborés ensemble pour que les comités de sélection soient avisés du choix des collusionnaires. 

« M. Trépanier remettait la liste, je ne sais pas à qui, mais il me disait : "Bon, je vais voir M. Zampino et on s'occupe de ça'', donc je n'ai jamais su à qui la liste allait », a-t-il expliqué.

Puis, explique-t-il, par la suite, l'ex-grand patron de la réalisation des travaux à la Ville de Montréal, « Robert Marcil, est intervenu dans le dossier parce qu'il était un peu responsable des comités de sélection ».

« Il était en mesure de pouvoir s'occuper des choix des membres du comité de sélection et de pouvoir acheminer l'information à qui de droit », a dit M. Lalonde.

« M. Trépanier m'avait dit : "Écoute, on s'occupe de M. Marcil''. Et il m'avait dit : "Écoute, d'après moi, probablement que ce sera environ 5000 $ par comité de sélection ou par événement''. » — 

Michel Lalonde reconnaît avoir lui-même donné en main propre de l'argent à Robert Marcil pour s'assurer d'un contrat dans l'est de Montréal. L'argent était destiné à un des membres du comité de sélection. Il s'agissait d'un contrat rue De Clichy, dans Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, accordé au Groupe Séguin en juillet 2009.

M. Lalonde précise que Bernard Trépanier a continué à jouer son rôle d'organisateur de la collusion même si, après 2006, il n'était plus officiellement l'argentier d'Union Montréal.

L'ingénieur Lalonde estime avoir donné en moyenne entre 50 000 $ et 100 000 $ par année à Union Montréal, entre 2005 et 2009.

Il poursuivra son témoignage lundi.

Union Montréal recevait une ristourne de 3 % sur les gros contrats

Mercredi, le PDG de Génius Conseil a confirmé que les contrats publics de la Ville de Montréal ont longtemps été gangrénés par un système de collusion qui profitait ultimement aux partis politiques.

Il a admis avoir lui-même contribué au financement des partis politiques avec de l'argent comptant, en gonflant les coûts de ses contrats municipaux.

Il a indiqué que l'ancien argentier du parti Union Montréal, Bernard Trépanier, lui avait demandé une première somme de 100 000 $ en 2004 pour financer la campagne électorale de 2005. Par la suite, M. Trépanier aurait demandé à Génius Conseil une ristourne de 3 % sur les grands projets.

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Selon Michel Lalonde, cette ristourne de 3 % était destinée à la caisse électorale du parti en prévision de l'élection municipale de novembre 2009. Michel Lalonde dit avoir fait son dernier versement de 3 % en 2009.

Après que Trépanier eut officiellement quitté ses fonctions d'argentier d'Union Montréal en 2006, Michel Lalonde pouvait aller payer la ristourne dans un local que Bernard Trépanier louait à Montréal, dans des restaurants, ou ailleurs. Le fait qu'il n'avait plus de fonctions officielles ne changeait strictement rien au stratagème, a affirmé Michel Lalonde.

Plus tôt, Michel Lalonde avait expliqué que des firmes de génie-conseil privées avaient intérêt à être « accommodantes » avec les entrepreneurs qui exécutaient leurs plans et devis et à leur accorder plus d'argent qu'ils n'en avaient réellement mérité pour leur travail.

L'entrepreneur qui profitait des largesses de la firme de génie renvoyait l'ascenseur en remettant 25 % de la somme obtenue en argent comptant à la firme de génie. Cet argent servait ensuite au financement des partis politiques, a affirmé Michel Lalonde, confirmant du coup des allégations déjà faites par l'entrepreneur Lino Zambito.

Michel Lalonde a aussi confirmé que le coût des contrats publics de la Ville de Montréal était gonflé de 25 % à 30 % en raison de l'effet de la collusion.

L'ingénieur a aussi confirmé l'identité de quelques firmes qui faisaient de la collusion pour les contrats d'égouts (Catcan, F. Catania, Garnier), de pavage (Soter, Simard-Beaudry) et de trottoirs (Mivela, CSF, ATG).

Une partie de son témoignage à venir pourrait être frappée d'une ordonnance de non-publication.

La procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui a déposé une requête à ce sujet, ne veut pas que son témoignage portant sur les projets Fiche (Boisbriand) et Faufil (Faubourg Contrecoeur) soit du domaine public.

Un texte de Bernard Leduc


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Marc Deschamps, agent officiel d'Union Montréal et... comptable de Paolo Catania

Le témoignage que la sergente-superviseure Isabelle Toupin a livré mardi et mercredi à la commission Charbonneau met en lumière le rôle trouble joué par différents acteurs impliqués dans le dossier du projet résidentiel Faubourg Contrecoeur.

Ce témoignage de la principale enquêteuse de l'escouade Marteau dans le projet Faufil (Faubourg Contrecoeur) a été frappé d'une ordonnance de non-publication qui n'a été levée qu'en partie jeudi après-midi. La commissaire Charbonneau a autorisé la diffusion du témoignage présenté mercredi, mais pas celui livré mardi. Une décision à ce sujet devrait être rendue la semaine prochaine.

Isabelle Toupin a présenté différents éléments de l'enquête qui permettent de croire que des urbanistes, des ingénieurs, des fonctionnaires municipaux et des élus ont comploté afin que l'entrepreneur Frank Catania et associés soit choisi en décembre 2006 pour mener ce projet d'une valeur de 300 millions de dollars.

Le témoignage de la sergente-superviseure soulève notamment des questions quant à la neutralité du comité de sélection qui a retenu la soumission de Frank Catania et associés en décembre 2006.

Quatre membres nommés par le directeur général de la Société d'habitation de Montréal (SHDM), Martial Fillion, y siégeaient, soit Jean-François Bertrand, directeur général adjoint, l'avocat Mario Paul Hus, le comptable Marc Deschamps et le président-directeur général du groupe Gauthier Biancamano Bolduc (GGBB), Daniel Gauthier.

Selon Isabelle Toupin, Marc Deschamps, qui était l'agent officiel d'Union Montréal - un poste qu'il occupe toujours - a par la suite été le comptable de Paolo Catania, le président de Frank Catania et associés.

Cette information, a-t-elle précisé, a été fournie par Marc Deschamps lui-même, lors d'une déclaration faite aux enquêteurs. « Il nous précise [qu'il a travaillé pour lui] en 2007, il nous parle aussi [...] qu'il a fait le bilan financier de M. Catania en septembre 2008 ».

La présence de Daniel Gauthier au comité de sélection est également troublante puisque la firme GGBB, qu'il présidait, avait été sélectionnée dès décembre 2004 par la SHDM pour établir le plan d'affaires et préparer les documents d'appel d'offres pour le projet Faubourg Contrecoeur.

D'autres irrégularités concernant plus particulièrement Martial Fillion ont aussi été observées après que la firme Frank Catania et associés eut été choisie par le comité de sélection, a indiqué Isabelle Toupin.

Elle a par exemple souligné que le prêt de 14,6 millions accordé à l'entrepreneur en 2007 pour la décontamination du terrain a été assorti d'un taux d'intérêt de 0,5 % plutôt que 2 %, comme cela était normalement le cas pour ce type d'entente.

« Le taux a été abaissé à 0,5 % le 28 mai 2007 et l'abaissement du taux a été fait par Martial Filion à l'insu du conseil d'administration », a-t-elle raconté. « Le conseil d'administration a entériné par la suite la décision. Mais ce montant-là fait partie, entre autres, des transactions financières qui ont soulevé des questionnements. »

MM. Gauthier et Fillion font partie des neuf personnes arrêtées et accusées de fraude, de complot et d'abus de confiance dans le cadre du projet Faufil. Frank Catania et associés fait face aux mêmes accusations.

L'entreprise a été identifiée par plusieurs témoins comme faisant partie d'un cartel des égouts actif à Montréal dans les années 2000. L'entreprise a aussi été liée au clan mafieux Rizzuto lors de précédents témoignages.

La sergente-superviseure Toupin a également fait des liens entre certaines dates clés dans le dossier du Faubourg Contrecoeur et des rencontres qui auraient eu lieu au club privé 357c.

Elle a noté que Paolo Catania, Pasquale Fedele et André Fortin, tous de Frank Catania et associés, ont rencontré Daniel Gauthier de GGBB et Bernard Trépanier, argentier d'Union Montréal, au club 357c, le 24 novembre 2006. Quatre jours plus tard, Paolo Catania y aurait rencontré Martial Fillion et Daniel Gauthier.

L'appel d'offres dans le dossier Faubourg Contrecoeur a été lancé le 6 décembre.

D'autres rencontres entre des acteurs impliqués dans ce dossier ont eu lieu à l'hiver 2007, après que le comité de sélection eut fait son choix, mais avant que le conseil d'administration ne l'entérine, en mars 2007.

En janvier 2007, par exemple, Paolo Catania a notamment invité au 357c Martial Fillion, Daniel Gauthier, Bernard Trépanier et Michel Lalonde. Ce dernier dirige le groupe Séguin, qui avait participé aux études de décontamination des sols sur le terrain.

Les mêmes personnes se seraient retrouvées au même club privé le 12 février, puis le 20 février. Rosaire Sauriol, de Dessau, se joindra au groupe pour ces deux rencontres.

L'affaire Faubourg Contrecoeur, en bref

Le Faubourg Contrecoeur est un projet immobilier qui a été effectué sur un terrain de l'est de Montréal que la Société d'habitation de Montréal (SHDM) a vendu à l'entrepreneur Frank Catania et associés en 2007 pour qu'elle y construise 1800 logements.

Le terrain a été vendu 19 millions de dollars, mais la facture du groupe Catania a été réduite de 14,6 millions en raison notamment de frais de décontamination. Cette somme avait été jugée excessive par le vérificateur général de la Ville de Montréal.

Dans une conférence de presse donnée le jour des arrestations, en mai dernier, le chef du service d'enquête sur la corruption de la Sûreté du Québec (SQ), l'inspecteur Denis Morin, avait affirmé que le stratagème mis au jour par l'enquête a permis de réaliser une fraude de 1 million de dollars au détriment de la SHDM.

Les accusations déposées
  • Frank Zampino : fraude, complot et abus de confiance
  • Paolo Catania :fraude, complot et abus de confiance
  • Martial Fillion : fraude, complot abus de confiance
  • Bernard Trépanier : fraude, complot, abus de confiance, fraude envers le gouvernement
  • Daniel Gauthier : fraude, complot et abus de confiance
  • Martin D'Aoust, de chez Catania : fraude et complot
  • André Fortin, de chez Catania : fraude et complot
  • Patrice Pascal, de chez Catania : fraude et complot
  • Pasquale Fedele : fraude et complot
  • Construction Frank Catania et associés inc. : fraude, complot et abus de confiance

Le stratagème en cause, avait précisé la SQ, permettait à M. Zampino et à Martial Fillion, alors président de la Société d'habitation de Montréal (SHDM), de profiter d'avantages personnels en échange d'informations privilégiées fournies au groupe Catania sur un appel d'offres à venir, au détriment d'autres soumissionnaires.

« M. Zampino [...], pour nous, c'est la tête dirigeante du stratagème. Il a utilisé de son influence pour s'assurer que des données soient transmises à Construction Frank Catania et, dans une certaine mesure, il s'est assuré [...] que des actions soient prises », avait dit l'inspecteur Morin. « Un montant d'argent a été donné à un parti politique », avait-il ajouté.

Selon l'inspecteur Morin, Daniel Gauthier et Bernard Trépanier agissaient comme intermédiaires dans ce dossier. M. Gauthier, dit-il, a manipulé l'appel d'offres « à la demande du fonctionnaire et de l'élu » pour avantager la compagnie. M. Fournier, ajoute-t-il, a « aussi agi entre l'élu, le fonctionnaire et l'entrepreneur [...] pour fournir des données particulières » au groupe Catania.


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