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La semaine en images

Written By Unknown on Sabtu, 08 November 2014 | 16.20

Cette semaine, dans notre coup d'oeil de l'actualité internationale : des mariages bien spéciaux en Chine, des bureaux de vote très propres aux États-Unis et un mur de lumière à Berlin.


SAMEDI 1er NOVEMBRE, PHILIPPINES

Des Philippins se réunissent dans un cimetière de Tacloban pour célébrer la fête de tous les saints, qui se tient le 1er novembre. Cette tradition revêt une importance particulière cette année puisqu'elle marque le premier anniversaire du passage du typhon Haiyan, qui a tué pas moins de 6000 personnes. Getty Images/Chris McGrath


DIMANCHE 2 NOVEMBRE, CHINE

Pas moins de 22 jeunes mariés mènent les chameaux transportant leurs nouvelles épouses après un mariage commun qui se tenait dans une zone touristique du comté de Yuli, dans la région autonome du Xinjiang. REUTERS/China Daily


LUNDI 3 NOVEMBRE, ÉTATS-UNIS

L'éditrice du magazine Vogue, Anna Wintour, quittant l'Église St-Ignace de Loyola à Manhattan, à la suite des funérailles du designer de mode Oscar de la Renta, décédé la semaine dernière à l'âge de 82 ans. REUTERS/Carlo Allegri


MARDI 4 NOVEMBRE, ÉTATS-UNIS

Un bureau de vote bien particulier à Chicago. Des électeurs votaient dans une buanderie lors des élections américaines de mi-mandat. REUTERS/Frank Polich


MERCREDI 5 NOVEMBRE, ESPAGNE

Des touristes naturistes marchent sur la plage de Maspalomas, aux îles Canaries, alors qu'un groupe d'immigrants africains arrivé par bateau de pêche attend les autorités espagnoles. REUTERS/Borja Suarez


JEUDI 6 NOVEMBRE, BELGIQUE

Un individu est interpellé par un policier lors d'une manifestation contre les mesures d'austérité à Bruxelles. REUTERS/Francois Lenoir


VENDREDI 7 NOVEMBRE, ALLEMAGNE

Des passants marchent entre les installations lumineuses installées pour souligner le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin. Les lumières suivent le même tracé que le mur. Getty Images/Sean Gallup


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25 ans après la chute du mur de Berlin, les deux Allemagnes existent encore

Deux Allemagnes inégales : reportage de Jean-François Bélanger

Il faut montrer patte blanche pour entrer à l'usine Carl Zeiss de Jena. Ce leader mondial dans la confection de lentilles et d'optiques de haute précision préserve jalousement ses secrets de fabrication. Et pour cause, il évolue dans un secteur hautement concurrentiel. L'entreprise fait la fierté de cette partie du pays qu'on appelait auparavant l'Allemagne de l'Est. Car c'est la plus belle success story de la réunification allemande. 

D'autant plus que la restructuration de l'entreprise, au moment de la fin du régime communiste, a engendré une foule d'entreprises de haute technologie dans la région, une Silicon Valley dans le domaine de l'optique.

Mais Carl Zeiss et la région de Jena sont un peu l'arbre qui cache la forêt. Car même si l'Allemagne a investi entre 1500 et 2000 milliards d'euros (entre 2116 et 2822 milliards $CAN) à l'Est, au cours du quart de siècle qui vient de s'écouler, le bilan est en demi-teinte.

Le taux de chômage y aujourd'hui est de 10,9 % contre 6,6 % à l'ouest. Et, selon une étude de l'Institut allemand de recherche économique, le PNB à l'Est est d'un tiers plus bas que celui de l'Ouest, et les salaires qui y sont versés sont en moyenne 20 % inférieurs.

D'après Karl Brenke, l'un des auteurs de l'étude, cela s'explique en grande partie par le fait que le processus de réunification a été un peu hâtif et bâclé.

« Il a été décidé d'accorder la parité entre les monnaies de l'Est et de l'Ouest. C'était une décision politique pour éviter un exode massif des populations de l'Est vers l'Ouest. Mais cela a eu pour effet de gonfler les salaires à l'Est et de plomber la productivité et la compétitivité des entreprises qui n'ont plus été en mesure de lutter et n'ont pas eu le temps de s'adapter », dit-il.

En fait, même le bon exemple qu'est la compagnie Carl Zeiss exige qu'on ajoute quelques bémols. Si l'entreprise employait, en 1989, 60 000 personnes à son usine de Jena en Allemagne de l'Est, il n'en reste aujourd'hui plus que 2000.

« Nous avons connu des années de crise et avons dû prendre des décisions très difficiles, avoue Justus Felix Whemer, le directeur financier de la compagnie. Mais, même si ces mesures ont été dures, elles étaient absolument nécessaires pour sauver l'entreprise et la relancer dans les meilleures conditions », assure-t-il.

Il rappelle que du temps de la République démocratique d'Allemagne (RDA), les entreprises n'avaient pas pour vocation de faire des profits, mais bien de faire travailler le plus de monde possible. Beaucoup de ces employés étaient inutiles, confie le cadre.

Lui aussi se fait critique au moment de jeter un regard sur les 25 dernières années, sur la façon dont a été gérée la réunification. Si la parité des Marks de l'Est et de l'Ouest a été une erreur selon lui aussi, c'est loin d'avoir été la seule.

« On aurait dû donner aux employés des parts dans les entreprises, pour les motiver progressivement à devenir plus productifs », dit-il. Et la politique gouvernementale qui incitait les entreprises de l'Ouest à racheter des entreprises à l'Est a été catastrophique, selon lui.

« La plupart des compagnies occidentales qui achetaient des entreprises en Allemagne de l'Est le faisaient simplement pour acheter un concurrent qu'ils s'empressaient de fermer », affirme-t-il.

Cela dit, ni l'économiste, ni le chef d'entreprise, ni même les chômeurs éméchés rencontrés dans un parc public de Jena ne sont nostalgiques, ni ne rêvent de revenir en arrière. Bien conscients, de toute façon, que ce n'est pas une option.

« Nous essaierons de faire mieux lors de la prochaine réunification », lance à la blague Karl Brenke.


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Harper évoque la liberté de culte avec un dignitaire chinois

Harper entame son voyage en Chine : reportage de Daniel Thibeault

Le premier ministre Stephen Harper a discuté de commerce, vendredi, avec un homme accusé d'avoir ordonné la démolition de plusieurs églises catholiques dans sa province.

Le secrétaire du Parti communiste de la province de Zhejiang Xia Baolong aurait fait détruire des centaines de croix et d'églises au cours des derniers mois, selon des chrétiens de la région.

Le premier ministre canadien a rencontré M. Xia dans un bâtiment réservé aux invités d'État, où ils ont évoqué le resserrement des liens commerciaux entre les deux pays.

M. Harper a abordé avec le politicien chinois le sujet de la liberté de religion, a indiqué un de ses porte-parole, qui n'a toutefois pas précisé s'il avait discuté de la situation des églises.

À Zhejiang, en août, des policiers ont enlevé la croix d'une église, disant qu'elle ne respectait pas les restrictions de hauteur, ce que les membres de la congrégation ont nié. Plus tôt cette année, les autorités de la province avaient décrété la démolition de 100 édifices religieux, en raison de violations présumées de règles de zonage.

En avril, l'église majestueuse Sanjiang à Wenzhou avait été rasée. Des fidèles ont dû affronter près de 4000 policiers, à Taizhou, qui ont enlevé deux croix sur une église. Selon le New York Times, 40 personnes ont été arrêtées.

« Même si c'est une construction illégale, elle aurait dû être retirée par des autorités municipales, pas par la police », a regretté la croyante, Xiao Dihua.

Une autre chrétienne a dit avoir de la difficulté à prier sans la croix. « Sans une croix, c'est très difficile de faire face à Dieu (...) Comment peut-on avoir une église sans croix? Nous avons une croix dans notre cœur », a confié Zhu.

En Chine, le christianisme est une des religions qui augmente le plus son nombre de fidèles. Ils sont désormais près de 100 millions au pays, par rapport aux plus de 86 millions de membres du Parti communiste.

Le gouvernement conservateur a souvent critiqué la Chine pour le traitement réservé aux chrétiens.

Le bureau du premier ministre a d'ailleurs fait valoir que M. Harper allait parler des droits de la personne en Chine lorsqu'il rencontrera le président, à Pékin, en fin de semaine.

La dernière visite de Stephen Harper en Chine avait été plus tendue, alors qu'il avait auparavant accusé le gouvernement chinois de cyberespionnage. La Chine avait répondu en arrêtant deux Canadiens soupçonnés d'espionnage.

Certains membres du cabinet conservateur, comme Jason Kenney, doutent qu'il faille renforcer les liens économiques avec la Chine, notamment en raison de son bilan sur les droits de la personne.

L'expansion de la classe moyenne chinoise a toutefois amené les entreprises canadiennes à vouloir se rapprocher du pays. 


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Recueillement aux Philippines, un an après le passage du typhon Haiyan

Les Philippines se rappellent dimanche des 7350 personnes qui, le 8 novembre 2013, n'ont pu échapper au courroux dévastateur du typhon Haiyan.

Un an jour pour jour après la catastrophe, des dizaines de milliers de personnes se sont rendues près des fosses communes où les victimes de l'ouragan ont été enterrées.

Haiyan a balayé l'archipel avec les vents les plus violents jamais enregistrés à terre et des vagues géantes qui ont lessivé le littoral.

La zone meurtrie, l'une des plus pauvres du pays, compte 14 millions de personnes, soit environ 15 % de la population nationale.

Même si des millions de survivants n'ont toujours ni toit ni moyens de subsistance, les efforts de reconstruction commencent à payer, si bien que Tacloban, la grande ville portuaire de la région, ressemble aujourd'hui à n'importe quelle autre agglomération philippine.

À la campagne, des rizières verdoyantes témoignent également d'une certaine reprise, mais il faudra des années pour relancer l'économie locale, et ce, même si des ONG nationales et internationales ont financé des milliers de logements neufs.


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Harcèlement à Ottawa : Trudeau a manqué de tact, estime le NPD

Written By Unknown on Jumat, 07 November 2014 | 16.20

Réactions aux suspensions à Ottawa : reportage de Marc Godbout

En amenant sur la place publique, mercredi, les allégations de harcèlement dont deux de ses députés font l'objet, le chef libéral Justin Trudeau est allé trop vite et a nui aux femmes qui les ont formulées, a soutenu jeudi la whip du NPD, Nycole Turmel.

« Dans un processus normal, il avait la responsabilité de nous le dire que ça sortirait publiquement, qu'au moins, on puisse donner l'appui à nos députées qui étaient affectées par tout ça », a dénoncé la députée de Hull-Aylmer.

Mme Turmel affirme qu'il était clair que les présumées victimes ne souhaitaient nullement que leurs allégations soient rendues publiques et qu'elles ont ainsi été mises devant le fait accompli. Elle rapporte que les deux personnes concernées ont appris que la suspension des deux libéraux allait être rendue publique par les médias sociaux mercredi matin. Pour Nycole Turmel, le geste de M. Trudeau équivaut à les « victimiser une deuxième fois ». 

« Je pense que les femmes qui sont victimes de violence ou de harcèlement vont penser comme moi et diront : "Nous, qu'est-ce qui nous arrive, à un moment donné mon nom va sortir?"  et elles ne veulent pas ça. Elles veulent travailler pour retrouver leur confiance et leurs capacités d'avant, dans un milieu sain, dans lequel elles sont bien. » — Nycole Turmel, whip du Nouveau Parti démocratique et députée de Hull-Aylmer

24|60 : Entrevue avec Nycole Turmel et Stéphane Dion

Mais selon la whip libérale, Judy Foote, Justin Trudeau, mis devant les faits, n'avait pas le choix d'agir.

« Il devait suspendre deux députés libéraux. Comment suspendez-vous deux députés libéraux sans expliquer pourquoi? » — La whip libérale, Judy Foote

Le député libéral de St-Laurent-Cartierville, Stéphane Dion, est du même avis. Il croit que Justin Trudeau devait suspendre les députés, mais qu'il l'a fait dans les règles de l'art, soit en ne révélant pas le sexe des deux personnes ni leur parti politique, et en ne donnant pas de détails sur les allégations.

Le chef libéral a suspendu mercredi  Massimo Pacetti et Scott Andrews après que ces derniers eurent fait l'objet d'allégations de harcèlement de la part de deux députées du NPD. Justin Trudeau avait alors expliqué qu'une des victimes l'avait elle-même mis au courant des faits la concernant. Pour expliquer la situation, M. Trudeau avait parlé d'allégations de « faute personnelle » envers ses deux députés, sans plus.

Quant à messieurs Pacetti et Andrews, ils nient les allégations formulées à leur endroit.

Que s'est-il passé quand vous avez essayé de dénoncer?

Pourquoi la majorité des agressions sexuelles ne sont-elles pas dénoncées? Que se passe-t-il lorsqu'une victime tente de dénoncer son agresseur? Pour mieux comprendre, nous faisons appel à vos témoignages. Avez-vous pu le faire? À quoi avez-vous dû faire face? Comment cela s'est-il passé pour vous, d'un point de vue personnel, auprès des autorités ou de vos proches?

Si vous souhaitez apporter votre témoignage à un article que nous préparons, nous vous invitons à nous répondre directement par courriel.

>> Pour livrer votre témoignage : danielle.beaudoin@radio-canada.ca

De son côté, le chef du NPD, Thomas Mulcair a expliqué que la préoccupation de son parti avait été, dès le départ, de s'occuper des victimes et de respecter leur souhait de confidentialité.

« C'était la demande expresse que nous avons reçue et nous l'avons respectée, a-t-il dit. Notre whip, Nycole Turmel, va avoir des rencontres avec le président de la Chambre des communes pour s'assurer de mettre en place un processus. Pour veiller à aller au fond de ces questions-là. »

M. Mulcair savait depuis des mois qu'une de ses députées se disait victime de harcèlement, mais ignorait qu'une seconde avait été confrontée à la même situation, soit celle qui avait approché M. Trudeau. C'est de fait par le PLC que le NPD a donc eu vent des allégations de cette dernière.

Nycole Turmel estime par ailleurs que ces allégations pourraient ouvrir la porte à de nouvelles dénonciations.

Il revient au comité de régie interne du Parlement de traiter de cette délicate affaire, qui a d'abord été mise entre les mains du Président de la Chambre des communes, Andrew Scheer. Ce dernier siège au comité de régie interne, de même que trois députés conservateurs, deux députés néo-démocrates et un libéral. Est-ce que l'intervention de ce comité sera suffisante? « Je ne pense pas », affirme Nycole Turmel. 

Une déclaration émanant du bureau du président de la chambre stipule qu'Andrew Scheer a demandé à ce que toutes les ressources de la chambre soient rendues disponibles pour les personnes impliquées. M. Scheer a de plus demandé à ce que le comité de régie interne se réunisse dès que possible.

Les élus québécois interpellés

Pour le premier ministre du Québec Philippe Couillard, il importe que les dénonciations en matière de harcèlement puissent être faites dans le cadre d'un processus qui permette d'accompagner et de protéger les personnes victimes de ces situations.

« Il faut qu'on regarde ça avec la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, et celle de la Sécurité publique, LiseThériault, pour regarder le bilan de ce qui existe, mais réaffirmer le principe [...] que les dénonciations doivent être faites et les dénonciateurs ou les dénonciatrices doivent être protégés. » — Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard

Le courage de dénoncer : reportage d'Anne-Louise Despatie et entrevue avec la ministre de la Justice

Un contexte plus large

Bien que nullement liée à l'actualité de la Chambre des communes à Ottawa, l'affaire Jian Gomeshi a été plus ou moins le point de départ de cette prise de conscience sur les questions, délicates, de harcèlement.

Rappelons que Jian Gomeshi, cet ex-animateur vedette de la radio de CBC, fait l'objet d'allégations de la part de moins d'une dizaine de femmes, dont deux se sont identifiées sur la place publique.

C'est après avoir pris connaissance de « preuves explicites » démontrant « que Jian Gomeshi avait causé des blessures physiques à une femme » que la CBC a décidé de mettre fin à l'emploi de son animateur vedette.

Une enquête, menée par une avocate spécialisée en droit du travail, est en cours au sein de CBC. À la demande de la haute direction de CBC/Radio-Canada, employés actuels et passés de CBC, ayant travaillé auprès de l'animateur, sont invités à faire part de leurs plaintes, préoccupations ou expérience relativement à des questions de harcèlement, de discrimination, de violence, ou autre comportement inapproprié dans le cadre de cette enquête.


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Mur de Berlin : l'un a levé la barrière, l'autre l'a franchie

Le reportage de Jean-François Bélanger

Alors que l'Allemagne célèbre le 9 novembre le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, nous vous présentons les portraits croisés de deux Allemands de l'Est dont le destin a basculé ce soir-là.

Chaque fois qu'il marche sur Bernauer Strasse, Aram Radomski ne peut s'empêcher de jeter un coup d'oeil sur l'immense muraille de béton gris, l'un des seuls pans du mur de Berlin encore intacts.

Comme tous les Berlinois, ce cinquantenaire au look de jeune rocker a une relation très personnelle au « Mauer », le mur. Et pour cause, il est le premier à être passé à l'Ouest au niveau du point de passage de la Bornholmer Strasse le 9 novembre 1989, le fameux soir où le mur est tombé. Il en parle avec une nostalgie empreinte de fierté.

La fin d'un régime à la télévision

Ce soir-là, Günter Schabowski, porte-parole du parti unique est-allemand, annonce en direct à la télévision que la frontière avec l'ouest sera ouverte; qu'il sera possible pour les citoyens de RDA de la traverser. Un journaliste lui demande quand. Visiblement mal préparé, l'apparatchik fouille dans ses papiers, puis bredouille « autant que je sache... immédiatement ».

Comme le reste du pays, Aram Radomski est devant sa télévision ce soir-là. Et comme le reste du pays, il n'en croit pas ses oreilles. Il sentait bien que le régime d'Egon Krenz serait forcé de lâcher du lest alors que se multipliaient depuis quelques semaines les manifestations de citoyens demandant plus de libertés.

Adam Radomski est alors journaliste. S'il travaille officiellement pour un média est-allemand, il en profite pour faire passer en douce vers l'ouest ses vidéos des manifestations, afin d'en informer le monde entier, et par ricochet, ses concitoyens est-allemands.

Dès qu'il entend la nouvelle de l'ouverture du mur à la télévision, il contacte ses amis. Ensemble, ils décident de se rendre au point de passage de la Bornholmer Strasse pour vérifier sur place s'il est bien possible de passer.

Arrivé devant le mur, il interpelle les gardes-frontières, leur demande s'il est effectivement possible de passer. Visiblement pris au dépourvu, ils hésitent, tentent de contacter leurs supérieurs.

Une heure plus tard, devant l'insistance de la foule qui y croit, ils décident de laisser passer les gens.

Les premiers pas

Aram Radomski est le premier à se présenter. Au passage, le douanier tamponne son passeport directement sur la photo d'identité.

Le journaliste hésite; en déduit qu'il sera déchu de sa nationalité est-allemande; que le passage sera à sens unique. Tant pis, il fonce et traverse le pont d'un pas décidé sans regarder en arrière.

« De l'autre côté, c'était à la fois banal et frappant. C'était la nuit; tout était noir. Puis au loin, nous avons vu un taxi et nous sommes approchés. » — Aram Radomski

Il se remémore la scène. « Le chauffeur semblait étonné de nous voir là avec nos cheveux longs et notre allure débraillée. "D'où venez-vous?", nous a-t-il demandé. "De l'Est", on a répondu. "Ah bon, ils vous laissent passer maintenant?" "Oui", avons-nous répondu avec fierté et inquiétude. »

Au final, non seulement le journaliste pourra rentrer chez lui, mais il profitera sans compter de la permission de voyager partout dans le monde au cours des mois et des années qui suivent.

« Ma vie a pris un virage à 180 degrés. » — Aram Radomski

L'amertume d'un ancien garde-frontière

Sans surprise, Heinz Schäfer a conservé de la même soirée des souvenirs et des impressions bien différents. Et pour cause, cet octogénaire encore alerte pour son âge était à l'époque commandant du poste-frontière de Schönefeld au sud de Berlin, le premier à s'ouvrir ce soir-là.

L'histoire a plutôt retenu ce qui s'est passé autour de la Bornholmer Strasse, parce que c'était au centre-ville de Berlin et que les journalistes s'y pressaient. L'ancien militaire ne cache pas son amertume à ce sujet, se sentant un peu oublié par l'Histoire.

« Ce soir-là, je reçois un appel d'un collègue officier qui me demande si j'ai vu ce qui a été annoncé à la télévision. Je réponds oui, mais lui dis que, comme lui, je n'ai pas reçu d'ordre », se souvient-il.

Le commandant file alors vers le poste-frontière où s'est déjà rassemblée une trentaine d'Allemands de l'Est qui l'interpellent au sujet de l'ouverture du mur. Il leur répond qu'il s'en occupe et poursuit son chemin à la rencontre des soldats. Il leur donne l'ordre de décharger leurs armes et de lui rendre les munitions avant de leur intimer : « Surtout, ne tirez pas! ».

« Entre officiers, on s'était mis d'accord pour ouvrir la barrière, mais je ne savais pas comment allaient réagir les soldats. Je ne pouvais pas prendre le risque qu'un d'entre eux, dépassé, décide d'ouvrir le feu sur la foule. » — Heinz Schäfer 

En regardant ce soir-là ses concitoyens passer la frontière en chantant et en poussant des cris de joie, ce militaire de carrière ayant porté fièrement pendant 40 ans les couleurs de la RDA, ne se doute pas que sa vie vient de changer pour toujours; que le régime qu'il défendait sans se poser de questions n'est plus qu'un château de cartes sur le point de s'effondrer.

Un pays qui ne lui plaît pas

Il attend décembre avant de s'aventurer à l'ouest avec sa femme. À la fois étonné, mais aussi découragé par l'abondance de biens dans les magasins, il raconte être reparti à l'est sans rien acheter.

Un an plus tard, le garde-frontière est licencié; se retrouve sans emploi, désoeuvré, dégoûté.

« Ce n'était pas simple de s'adapter, de tout changer du jour au lendemain. Il ne suffit pas de retirer son uniforme pour tourner la page.  » — Heinz Schäfer 

Au moment où le pays célèbre l'anniversaire de la chute du mur de Berlin et la réunification du pays, il ne peut s'empêcher de porter un regard amer sur toute cette période. « Toutes les usines ont été fermées. Des dizaines de milliers d'ouvriers se sont retrouvés au chômage. Beaucoup d'erreurs ont été commises », juge-t-il.

« Ils ont carrément dépouillé, dépecé la RDA. » — Heinz Schäfer 

À l'image de ces récits croisés, de ces destins parallèles, les « Ossies » et les « Wessies », respectivement les habitants de l'Est et de l'Ouest, continuent de faire une lecture bien différente de leur histoire commune.

L'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest continuent d'exister et de cohabiter aujourd'hui, 25 ans après la chute du mur de Berlin, près d'un quart de siècle après la réunification.


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Accusations et amendes pour SNC-Lavalin?

Les 4000 mises à pied annoncées jeudi par SNC-Lavalin et sa volonté de réduire ses dépenses de 200 millions de dollars pourraient s'expliquer par les allégations de corruption qui pèsent sur la firme montréalaise et qui pourraient se traduire par des accusations et des amendes.

Selon plusieurs sources de CBC, la GRC et des procureurs de la Couronne mèneraient des pourparlers avec la multinationale montréalaise au sujet d'une série de scandales impliquant des cadres de SNC-Lavalin qui auraient payé ou offert des pots-de-vin pour remporter des contrats en Libye, au Bangladesh ainsi qu'au Canada.

Lors d'une téléconférence avec des investisseurs et des journalistes, jeudi, le président et chef de la direction de SNC-Lavalin, Robert Card, a été interrogé sur des négociations qui seraient en cours pour un règlement lié à des accusations de fraude ou de corruption. « Nous continuons d'entretenir des relations constructives avec l'ensemble de nos contreparties , mais je ne peux pas donner des détails sur ce dont nous pourrions discuter » , a-t-il dit.

SNC-Lavalin n'a pas précisé à CBC comment elle entendait répondre à d'éventuelles accusations. Jusqu'à maintenant, plusieurs anciens cadres font face à la justice pour des affaires de corruption, ici comme ailleurs dans le monde, mais l'entreprise elle-même n'a jamais été accusée. La loi canadienne pénalise d'ailleurs les tentatives ou les actes de corruption faits par des Canadiens à l'étranger.

Des scandales de corruption

Le mois dernier, l'ancien vice-président de SNC-Lavalin Riadh Ben Aïssa a reconnu sa culpabilité dans une affaire des pots-de-vin versés, environ 130 millions de dollars, contre des contrats valant des milliards de dollars en Libye. D'après le quotidien La Presse, ce dernier serait maintenant délateur pour la GRC.

Des accusations de fraude et de corruption pèsent aussi contre Riadh Ben Aïssa pour le versement allégué de 22,5 millions de dollars en pots-de-vin pour que SNC-Lavalin obtienne le contrat de construction du Centre universitaire de santé McGill, le CUSM. L'ancien chef de la direction de SNC-Lavalin Pierre Duhaime est aussi l'un des accusés dans cette affaire.

Pour découvrir les acteurs du scandale du CUSM sur votre appareil mobile, cliquez ici. 

D'anciens employés sont également accusés d'avoir offert des pots-de-vin à des fonctionnaires du Bangladesh dans une tentative infructueuse pour décrocher un contrat de 1 milliard de dollars pour la construction du pont Padma.

Amendes de 100 millions?

L'avocat torontois Milos Barutciski, directeur du groupe de surveillance Transparency International Canada, n'est pas étonné d'apprendre qu'il y aurait des négociations entre SNC-Lavalin et les autorités. « Sur la base de ce qui est dans le domaine public , je ne suis pas surpris », dit-il.

M. Barutciski avance que d'éventuelles amendes imposées à SNC-Lavalin pourraient dépasser les 100 millions de dollars, citant d'autres cas, dont celui de Griffith Energy.

La question reste à savoir si SNC-Lavalin reconnaîtrait sa culpabilité ou serait reconnue coupable. Si tel est le cas, au-delà du moment à payer, cela pourrait l'empêcher de soumissionner à des contrats avec le gouvernement canadien.

De son côté, la GRC refuse de commenter.


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Home Depot : les données de 53 M de clients volées lors d’une cyberattaque

Le géant américain du bricolage, Home Depot, annonce s'être fait voler 53 millions d'adresses courriel par des pirates informatiques, en plus des données de cartes de crédit de 56 millions de ses clients aux États-Unis et au Canada. 

Le détaillant avait indiqué en septembre dernier qu'il avait peut-être fait l'objet d'une cyberattaque qui aurait visé les données des cartes de crédit de ses clients de ses magasins américains et canadiens. 

Home Depot avait ensuite précisé s'être départi du logiciel malveillant à la source de l'attaque informatique qui s'est produite entre les mois d'avril et de septembre. 

Les fichiers volés, contenant les adresses courriel, ne comportaient ni mot de passe ni informations sur les cartes bancaires ni aucune autre donnée personnelle ou sensible, vient de souligner le géant de la rénovation dans un document boursier.

L'entreprise en sait davantage sur le modus operandi des pirates, qui se sont procuré le nom d'utilisateur et le mot de passe d'un vendeur tiers. Les voleurs ont ainsi pu avoir accès sans attirer l'attention à une partie du réseau informatique du détaillant au Canada et aux États-Unis. 

La chaîne américaine affirme être en train de prévenir les clients touchés au Canada et aux États-Unis et leur demande d'être vigilants s'ils reçoivent des appels téléphoniques de personnes voulant vérifier des informations confidentielles. 

Les coûts engendrés par cette attaque, estimés à 62 millions de dollars, auront des conséquences sur les bénéfices du quatrième trimestre et des trimestres suivants de l'entreprise, prévient-elle. 

Des pirates informatiques ont percé les barrières de sécurité de plusieurs grands détaillants au cours des derniers mois, incluant la compagnie américaine Target. 

La banque JPMorgan Chase s'est récemment vue dérober les données de 76 millions de ménages et de 7 millions de PME.


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Lutte contre l'EI : Obama demandera le feu vert au Congrès

Written By Unknown on Kamis, 06 November 2014 | 16.20

Le président américain lors d'un discours au lendemain de la défaite de son parti aux élections de mi-mandat.Le président américain lors d'un discours au lendemain de la défaite de son parti aux élections de mi-mandat.  Photo :  GI/Mark Wilson

Le président Barack Obama a annoncé vouloir demander un nouveau feu vert du Congrès, dans les semaines à venir, pour les opérations militaires américaines contre les djihadistes du groupe armé État islamique (EI).

Obama a fait cette annonce lors d'une conférence de presse consécutive à la défaite de son parti, qui a perdu le contrôle du Sénat lors des élections à mi-mandat.

« Le monde doit savoir que nous sommes unis derrière ces efforts et les hommes et les femmes de notre armée méritent notre soutien clair et uni », a-t-il déclaré à propos des opérations contre l'EI, qui ont débuté en août dernier.

Au début de l'offensive, l'administration Obama avait estimé avoir l'autorité nécessaire pour agir en vertu d'autorisations données par le Congrès après les attentats du 11 septembre 2001.

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  • Une coalition historique pour combattre l'EI, mais tiendra-t-elle?
Notre dossier

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Cimenterie de Port-Daniel-Gascons : les Micmacs veulent leur part

Cimenterie à Port-Daniel : les Micmacs veulent leur part

Exclusif - Les Micmacs de la Gaspésie veulent obtenir une partie des bénéfices et des emplois de la cimenterie McInnis à Port-Daniel. Et puisque les pourparlers ne vont pas à leur goût, ils pourraient s'opposer au projet ou porter l'affaire devant les tribunaux.

Claude Jeanotte, chef de la communauté de Gespeg, affirme que « s'il n'y a pas d'ouverture à une entente avec les Micmacs en Gaspésie, c'est certain qu'on va être opposés à ce projet-là ».

Mardi, en entrevue, le directeur général de Ciment McInnis, Christian Gagnon, confirmait les informations de Radio-Canada quant au fait que des négociations ont été lancées dès 2012. Mais, selon lui, les pourparlers « se déroulent bien » et l'entreprise serait prête à plusieurs compromis avec les autochtones.

Partage des bénéfices et emplois pour les Micmacs

Christian Gagnon admet du bout des lèvres que les Micmacs veulent obtenir une compensation financière. « Les gens disent : on veut regarder de ce côté-là. Ils voudraient qu'il y ait des bénéfices qui leur reviennent ».

Impossible d'avoir quelque détail quant aux montants demandés, puisque les deux parties se seraient engagées à la confidentialité. Mais une chose est claire, les Micmacs veulent de l'argent sonnant, puisque le projet se fait sur leurs terres ancestrales.

« Nous, c'est une forme de redevances, parce qu'on dit on doit être capables de maintenir des services. Avec les coupures que les gouvernements font aux Premières Nations, c'est important qu'on puisse travailler avec plus d'argent », affirme Christian Gagnon.

« La nation cherche aussi à obtenir sa part d'emplois. À l'heure actuelle, quelques Micmacs travaillent au montage de structures et ça pourrait augmenter », ajoute-t-il.

Dans un mois, dit M. Gagnon, « on pourrait lancer la construction d'une énorme tour et ça devrait durer 14 mois ».

« Pour les Autochtones, les emplois sont une base de discussion incontournable. C'est certain qu'on veut que nos gens soient placés au niveau de ces entreprises-là », affirme M. Jeannotte, qui souligne que certains membres de sa communauté seraient prêts à suivre la formation nécessaire.

Déjà des dédommagements pour la pêche au homard

Les deux parties négocient déjà des compensations environnementales. Le chef Jeannotte souligne que le projet « affecte deux montagnes ». L'utilisation de territoires autrefois utilisés par des trappeurs micmacs doit aussi être compensée, selon M. Jeannotte.

Ciment McInnis a déjà dû dédommager les pêcheurs micmacs pour l'implantation de son terminal maritime en eau profonde. Le permis octroyé par Pêche et Océans Canada prévoit la construction de quatre « récifs de homards ». Ces structures artificielles servent à faciliter la reproduction des homards, une espèce importante pour les pêcheurs micmacs. Ciment McInnis ne confirme pas le coût de ces structures.

Des négociations qui se compliquent

Ciment McInnis et les Micmacs ne semblent pas percevoir la négociation de la même manière. Le président de l'entreprise semblait optimiste mardi. « On se devait d'avoir une base de discussion et d'information sur notre projet », affirme M. Gagnon.

L'entreprise affirme ne pas avoir d'obligation légale, mais une « obligation morale » d'en venir à une entente équitable avec les Autochtones. Mais côté micmac, on parle de pourparlers plus complexes. Tellement que Claude Jeannotte affirme qu'à « un moment donné, peut-être qu'on n'aura pas le choix d'aller devant la justice ».

L'entreprise affirmait mardi espérer en venir à une entente d'ici l'ouverture de la cimenterie, dans deux ans.

Un parcours parsemé d'embûches

La construction des installations a débuté au printemps, mais plusieurs irritants demeurent.

Il y a d'abord les producteurs de ciment canadiens qui critiquent l'aide d'environ 400 millions accordée par Québec. S'ajoute à cela l'opposition grandissante de politiciens américains. En octobre on apprenait que les sénateurs de l'état de New York demandaient une enquête de Washington sur « l'aide financière » accordée à la cimenterie.

Avec un investissement total de plus d'un milliard, la cimenterie, l'un des plus gros projets industriels actuellement en marche au Québec.

Finalement, rappelons qu'une coalition, qui regroupe Lafarge Canada et deux groupes environnementaux, conteste la légalité du certificat d'autorisation émis par le ministère de l'Environnement au printemps. On estime qu'à terme la cimenterie emploiera environ 200 personnes. Sa production serait essentiellement destinée au marché américain.


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Québec va restreindre son programme de procréation assistée

Exclusif - Le gouvernement du Québec continuera de financer les traitements de procréation assistée, mais en partie et pour les couples médicalement infertiles seulement.

Selon des informations obtenues par Radio Canada, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, présentera d'ici quelques semaines une grande réforme du Programme québécois de procréation assistée.

Le projet de loi, qui sera déposé à l'Assemblée nationale avant Noël, prévoit plusieurs balises, entre autres de limiter la couverture financière des traitements de procréation aux hommes et aux femmes médicalement infertiles.

Depuis sa création en 2010, le programme public de procréation assistée s'est avéré extrêmement populaire auprès des Québécois, y compris les femmes célibataires et les couples homosexuels.

Une explosion de coûts et certains dérapages éthiques avaient forcé sa révision, puis des recommandations du commissaire de la santé du Québec au mois de juillet.

Tel que recommandé, le gouvernement continuera de fournir une aide financière aux couples qui ont recours à la procréation assistée, mais sous forme de crédits d'impôt qui n'ont pas encore été déterminés.

La décision de restreindre l'aide financière aux couples médicalement infertiles devra être sérieusement étudiée en comité parlementaire pour savoir si une telle balise ne contrevient pas à la charte des droits et libertés.


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Parenteau donne la victoire au Canadien

Face à la pire formation de la LNH, le Canadien a eu besoin de temps supplémentaire pour retrouver le chemin de la victoire, mercredi.

Pierre-Alexandre Parenteau a inscrit son troisième but décisif en tirs de barrage cette saison et le Tricolore a arraché un gain de 2-1 face aux Sabres de Buffalo au First Niagara Center.

Le Canadien a ainsi mis fin à une séquence de trois revers. Alex Galchenyuk a aussi touché la cible en fusillade, tout comme l'ex-capitaine du Canadien Brian Gionta du côté des Sabres.

Parenteau, avec son 3e de la saison, avait réussi l'unique but du Canadien en temps réglementaire contre Michal Neuvirth. Drew Stafford, avec son 2e, a riposté face à Dustin Tokarski, qui a fait face à 32 tirs, le même nombre que son rival.

Parenteau, qui a fait subir le même sort aux Flyers de Philadelphie et aux Flames de Calgary, a joué aux côtés de David Desharnais et de Max Pacioretty et livré un bon match.

« Ils ont semblé bien s'entendre sur la patinoire et ont provoqué des chances de marquer, a observé Michel Therrien. J'ai aimé tout ce trio. Parenteau a récolté un gros but et il a aussi marqué en fusillade, comme on a pu le constater. Mais j'ai beaucoup aimé David (Desharnais) et j'ai beaucoup aimé Pacioretty. Ça été un bon trio pour nous ce soir. »

Jouant sans les services du défenseur Mike Weaver, handicapé par un virus, le Canadien a perdu les services de l'attaquant Michaël Bournival avec environ deux minutes à jouer à la première période. Bournival semble avoir été blessé à l'épaule gauche après avoir été durement mis en échec par Cody McCormick, derrière le filet de Tokarski.

Le Canadien reprendra le collier samedi quand il accueillera le Wild du Minnesota. La rencontre sera précédée par la cérémonie du retrait du chandail de l'ancien défenseur Guy Lapointe, l'un des membres du fameux « Big Three », avec Serge Savard et Larry Robinson. Ce trio a aidé le Tricolore à dominer dans la LNH à la fin des années 70 et à gagner quatre coupes Stanley d'affilée.

Quarante minutes sans histoire

Comme il fallait peut-être s'y attendre dans un match mettant aux prises une équipe en léthargie et une autre carrément mauvaise, la première période a offert du jeu bien peu inspiré de part et d'autre. Et aucune des deux formations n'est venue près d'inscrire le premier but du match.

À son retour dans la formation après avoir été laissé de côté pendant sept matchs, Jiri Sekac a été menaçant à sa deuxième présence sur la patinoire.

Jouant en compagnie de Michaël Bournival et de Lars Eller, Sekac a raté la cible d'un tir du revers avant de mettre Neuvirth à l'épreuve après avoir contourné le filet, quelques secondes plus tard, avec l'un des cinq tirs du Canadien durant la période.

Ce sont les Sabres qui ont dominé à ce chapitre, avec neuf tirs vers Tokarski, mais peu vraiment menaçants. Et ils ont surclassé le Tricolore au chapitre des mises en échec, avec 15 contre six.

Sekac remplaçait Rene Bourque, dont le rendement depuis le début de saison déçoit. Et Therrien l'a laissé sous-entendre après le match.

« Dans le cas de Rene, surtout après les séries éliminatoires qu'il nous a données, on avait beaucoup d'espoir. On espérait que les choses débloquent, mais on est en mesure de constater que les choses n'ont pas bloqué comme on l'aurait espéré. Et dans ces cas-là, il faut prendre des décisions. » — Michel Therrien

Therrien s'est par ailleurs dit bien satisfait du travail de Sekac.

La deuxième période a été tout aussi soporifique, mais le Canadien a un peu mieux paru, décochant dix tirs vers Neuvirth, le même nombre que les Sabres en direction de Tokarski.

Fin de disettes

Les deux formations sont sorties de leur torpeur en troisième période, et le Canadien a été la première à le faire.

Dès la 19e seconde de jeu, Parenteau a récolté son premier but -- et son premier point -- depuis le 16 octobre contre les Bruins de Boston, s'emparant du retour d'un tir de P.K. Subban pour déjouer Neuvirth. David Desharnais a préparé le but en remportant la mise en jeu profondément dans la zone des Sabres.

Sur le jeu, Andrei Markov a récolté l'autre mention d'aide, ce qui lui a permis d'inscrire son 448e point et de doubler le grand Doug Harvey au troisième rang pour le nombre de points en carrière par un défenseur du Canadien.

Ce n'était que la troisième fois cette saison que le Canadien marquait le premier filet d'un match, et la première depuis le 25 octobre contre les Rangers. Mais cette avance a duré moins de trois minutes. Stafford a profité d'une punition à Sekac pour créer l'égalité, complétant un jeu de Tyler Myers et du défenseur Tyler Ennis.

Ce n'était que le deuxième but des Sabres avec l'avantage numérique cette saison, en 46 tentatives.

La période supplémentaire a été le théâtre de bonnes chances de marquer, d'un côté comme de l'autre. Les hommes de Ted Nolan ont dominé la première moitié de la prolongation avant que Max Pacioretty ne mette Neuvirth deux fois à l'épreuve.


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Cuisante défaite du Canadien contre les Blackhawks

Written By Unknown on Rabu, 05 November 2014 | 16.20

Le Canadien a essayé de rivaliser pendant la première moitié du match, mais la supériorité des Blackhawks de Chicago n'a fait aucun doute au cours de la seconde moitié.

Malmené dans une deuxième rencontre de suite, le Tricolore a été blanchi 5-0, mardi au Centre Bell, devant une salle comble qui a manifesté son insatisfaction par moments.

Auteur d'un doublé, ses troisième et quatrième de la saison, Kris Versteeg a dirigé l'attaque des Blackhawks qui ont savouré un premier gain en sept visites au Centre Bell, soit depuis le 3 décembre 2001. Jonathan Toews, son cinquième, en plus d'une aide, Brad Richards, son deuxième, et Patrick Kane, son quatrième, ont été leurs autres buteurs.

Le Montréalais Corey Crawford a bloqué 26 lancers pour signer son 11e blanchissage. Son opposant Carey Price a également repoussé 26 tirs, mais il en a reçu 31.

Le Tricolore tentera de freiner à trois sa séquence de défaites dès mercredi, en rendant visite aux Sabres de Buffalo. Le duel marquera pour plusieurs joueurs les retrouvailles avec deux anciens coéquipiers, Josh Gorges et Brian Gionta.

Bon début, mais...

Le Canadien avait connu un début de soirée intéressant, mais le résultat n'a pas été différent. Pour la 11e fois en 13 matchs, il a cédé le premier but. Ce n'est pourtant pas les occasions de s'inscrire le premier qui ont manqué. Il a obtenu un avantage numérique dès la première minute de jeu, mais David Desharnais a raté une chance unique et Brendan Gallagher n'a pu maîtriser la rondelle bondissante sur une courte descente à deux contre le gardien.

À l'autre extrémité, Price a brillé face à Jeremy Morin. Il a fait l'arrêt initial en étirant le bâton, avant de plonger pour que le disque rebondisse par-dessus le filet.

Les Blackhawks ont saisi leur première chance en supériorité numérique. Toews a fait dévier le tir bas du défenseur Duncan Keith, à 11:19.

Les hôtes ont continué d'exercer de la pression, sans toutefois bien paraître au cours de leur deuxième attaque massive de la période. À la fin, ils menaient 11-5 dans les tirs.

Revirement de situation

Les choses ont tourné moins rondement en deuxième période, surtout à partir du moment où les visiteurs ont doublé leur avance à 10:07. Un but chanceux qui a été crédité à Versteeg. La passe soulevée qu'il a effectuée en provenance du coin droit a légèrement bifurqué sur Rene Bourque, avant de se faufiler derrière Price.

Le Canadien a par la suite eu toute la misère du monde à quitter son territoire. La double pénalité mineure pour bâton élevé qu'a écopée le défenseur Tom Gilbert à la 17e minute n'a fait qu'empirer la situation.

Les Blackhawks ont dominé 17-8 dans les lancers au cours de l'engagement.

Michaël Bournival, qui livrait son premier match cette saison, a raté la plus belle occasion de marquer du CH, tôt dans la période. Il a fait dévier un tir que Crawford a maîtrisé, avant d'y aller d'un revers bas qui n'a pas dupé le gardien.

Sharp se blesse

Tôt en troisième, à 2:22, les Blackhawks se sont donné une confortable avance. Faisant dos à Price, Richards a fait dévier le tir de Patrick Sharp dans la partie supérieure du filet.

Les Blackhawks ont par la suite perdu les services de Sharp, qui a paru se blesser à la jambe droite en encaissant la mise en échec d'Alexei Emelin.

Le Canadien s'est vu offrir un cinquième jeu de puissance, mais il n'a pas embêté Crawford.

Kane a fait 4-0 à 12:31, puis Versteeg a ajouté l'insulte à l'injure, à 14 :46.

Subban prend sa part de responsabilité

Interrogé à la fin du match, Subban ne s'est pas défilé: « Personnellement, je suis loin d'offrir le niveau de jeu que je devrais, a-t-il reconnu. Je dois être meilleur, comme mon partenaire de jeu doit l'être, comme les attaquants et les défenseurs doivent l'être. Tout le monde doit être meilleur. J'accepte une partie du blâme, vous (les journalistes) pouvez dire ou écrire ce que vous voulez, je n'y porte aucune attention. Je dois être meilleur. Même si on avait gagné 6-0, je dirais quand même que je dois être meilleur. »

Subban se blâme principalement pour le manque de résultat du jeu de puissance. Le Tricolore n'a réussi que deux buts en supériorité numérique en 13 matchs cette saison.


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Les républicains reprennent le contrôle du Sénat américain

Les républicains américains ont repris mardi le contrôle du Sénat pour la première fois depuis 2006 lors des élections de mi-mandat, en plus de conserver la majorité à la Chambre des représentants.

Ils s'assurent ainsi la maîtrise des deux chambres du Congrès, ce qui devrait fortement limiter la marge de manœuvre de Barack Obama pour ses deux dernières années de présidence.

Selon une projection Reuters/Ipsos, les républicains devraient obtenir au moins 52 sièges sur les 100 du Sénat dont un tiers (36) était renouvelé mardi.

Les républicains se sont emparés des sièges démocrates en Iowa, en Caroline du Nord, au Colorado, dans l'Arkansas, dans le Montana, dans le Dakota du Sud et en Virginie-Occidentale. Dans cet État, les républicains ont remporté leur premier siège de sénateur depuis 1956.

Avec ces sept gains, les républicains ont atteint leur objectif de contrôler le Sénat. Avant les élections, les républicains - avec leurs 45 sièges - devaient en conquérir six autres et conserver ceux qu'ils possédaient déjà pour détenir la majorité (51 sièges).

Les républicains devraient comme prévu conserver la majorité à la Chambre des représentants. Selon le site internet de la chaîne de télévision NBC, le Grand Old Party (GOP) remporterait 242 sièges à la Chambre, plus ou moins huit sièges, contre 233 actuellement.

Les électeurs américains étaient appelés aux urnes mardi pour élire 36 sénateurs, les 435 membres de la Chambre des représentants et 36 gouverneurs.

La bataille entre républicains et démocrates s'annonçait ardue dans plusieurs États, notamment au Colorado, au Kansas, en Iowa, en Alaska et au New Hampshire. Dans cet État de la Nouvelle-Angleterre, les démocrates ont été réélus mais l'écart est très mince.

Néanmoins, les résultats finaux n'ont pas été dévoilés mardi soir, puisqu'il y aura un second tour en Louisiane le 6 décembre prochain.  

Obama impopulaire

La campagne électorale a beaucoup tourné autour de la personnalité du président américain Barack Obama, dont la popularité est à la baisse. Les Américains lui reprochent son « interventionnisme » avec le programme Obamacare, de même que son « manque de leadership » dans les dossiers touchant à la propagation de l'Ebola et à la montée du groupe État islamique.

Le président est même attaqué sur son bilan économique, en dépit de la baisse du chômage à 5,9 %, au plus bas depuis six ans, et de la robuste croissance (3,5 % au troisième trimestre).

La perte du contrôle des deux chambres au profit des républicains lierait les mains du président américain, affirme Donald Cuccioletta, chercheur associé à l'Observatoire sur les États-Unis de la Chaire Raoul-Dandurand de l'UQAM.

« C'est clair qu'avec les républicains au Sénat, et la Chambre des représentants qui reste entre leurs mains, ils vont dicter le programme politique. Ça ne veut pas dire que les républicains vont tout arrêter - ils vont peut-être laisser des choses passer, car ils pensent aux élections de 2016 », ajoute-t-il.

Durant ce scrutin de mi-mandat, en plus de pourvoir des centaines de postes de députés, de sénateurs et de gouverneurs, les électeurs sont aussi invités à répondre à des dizaines de questions référendaires partout au pays, notamment sur la légalisation de la marijuana.


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Hollande ne veut pas stigmatiser le Canada

Céline Galipeau rencontre François Hollande

« Je ne veux pas stigmatiser, je ne veux pas montrer du doigt. » C'est ce que répond François Hollande, le président français, interrogé par Céline Galipeau sur son choix de commencer sa visite du Canada en Alberta, pays des sables bitumineux où l'entreprise française Total vient de faire un important investissement.

Si ce choix de l'Alberta s'avère curieux, c'est que le président français est notamment venu au Canada cette semaine pour parler d'environnement, dans un contexte où la France se prépare à être l'hôte de la prochaine conférence sur le climat en décembre 2015.

Mais François Hollande ne voit pas là de contradiction. Il plaide plutôt que son objectif est de rallier tous les pays à l'idée qu'il faille, à l'horizon de 2030, diminuer les émissions de gaz à effet de serre de 40 % par rapport à la situation qui prévalait au début des années 1990.

« Ce que je demande au Canada, ce que je demande à tous les pays, c'est d'atteindre cet objectif, dans l'intérêt même de nos économies. Parce que ça va être un formidable levier pour créer des activités nouvelles. Est-ce que ça empêchera de faire de la production pétrolière ou de gaz? Non, mais il y aura des technologies qui seront beaucoup plus économes et beaucoup plus efficaces pour limiter les émissions de gaz à effet de serre », a-t-il dit en entrevue à Radio-Canada.

Le Canada a abandonné le protocole de Kyoto en 2011, mais François Hollande reste optimiste quant à la prochaine conférence sur le climat.

« À moi de convaincre les Canadiens d'accepter de revenir sur une décision qui a, à un moment, heurté, et maintenant, d'aller vers cette conférence sur le climat avec confiance. » — François Hollande

Le Canada est une grande économie, dit le président, mais en même temps, c'est le pays qui peut être le plus touché par les risques climatiques.

« Donc, ce que j'attends de lui, c'est d'être à la pointe des technologies. Ce que j'attends de lui, c'est qu'il soit conscient de ses responsabilités. Ce que j'attends de lui, parce que c'est un grand pays qui est lié à la France, c'est que nous soyons ensemble pour réussir cette rencontre du climat qui est une rencontre qui restera dans l'histoire : ou nous échouons, et alors, les générations suivantes feront notre procès, qu'on soit vivant ou pas [...] ou nous réussissons ».

Les amours triangulaires

Tous les présidents français ont été confrontés, par le passé, à la relation triangulaire que doit entretenir la France avec le Québec d'une part, et le Canada de l'autre.

Toutes sortes d'expression ont été utilisées jusqu'ici par les président français pour qualifier leurs relations avec les deux entités. Puisqu'il est de passage au Québec, Céline Galipeau a demandé à François Hollande de préciser le sens de la formulation qu'il a choisie : il parle de relation d'amitié avec le Canada et de relation d'amour avec le Québec.

« L'amitié, dit le président, c'est profond, c'est durable. C'est ce qui doit se cultiver entre pays qui ont décidé de lier leur sort ». Il ajoute du même souffle qu'il y a « une part d'amour avec le Québec : la langue française, la culture que nous partageons ».

Toutefois, « on peut avoir une relation d'amitié amoureuse avec le Canada aussi », dit le chef d'État français, avant de conclure que de toute façon, « les Québécois ne voudraient pas que nous ne soyons que dans une relation exclusive ».


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Retour temporaire du programme de soins de santé aux réfugiés

La quasi-totalité des demandeurs d'asile en attente d'une décision sur leur statut auront temporairement accès à une couverture médicale similaire à celle de l'ensemble des citoyens canadiens.

Les enfants et les femmes enceintes, notamment, font partie de ceux qui verront Ottawa payer la note pour la couverture de base et les médicaments, a confirmé mardi le ministre fédéral de l'Immigration, Chris Alexander.

Citoyenneté et Immigration Canada avait été sommé par les tribunaux de procéder à des modifications au programme fédéral de santé intérimaire (PFSI), mis en place en 2012.

La Cour fédérale a jugé en juillet dernier que les réfugiés touchés par le programme étaient victimes d'un « traitement cruel et inusité » au sens de l'article 12 de la Charte des droits et libertés, tout particulièrement car il touchait des enfants emmenés au pays par leurs parents.

« Les modifications apportées (...) pourraient compromettre la santé, la sécurité, voire la vie de ces enfants innocents et vulnérables d'une manière qui choque la conscience et qui porte atteinte à la dignité humaine », avait écrit la juge Anne Mactavish dans son jugement.

Le gouvernement avait demandé à la Cour d'appel fédérale de surseoir à la décision du tribunal inférieur, ce qui lui a été refusé vendredi dernier.

Le ministre Alexander n'a pas caché sa déception d'avoir été contraint à revisiter les dispositions du PFSI.

Il soutient depuis des semaines que celui-ci permet de protéger les intérêts des réfugiés et des contribuables canadiens.

« On ne considère pas juste que les demandeurs d'asile dont les cas ont été entendus et refusés ou qui ont même déposé des demandes frauduleuses reçoivent des soins de santé qui dépassaient parfois les soins de santé reçus par les Canadiens », a-t-il plaidé mardi.

Toutes les mesures qui ont été ajustées afin de se conformer à la décision de la Cour fédérale sont temporaires, a insisté M. Alexander.

Le gouvernement conteste toujours cette décision

« On continue à être en désaccord avec cette décision et on va continuer notre appel; les mesures qu'on annonce aujourd'hui [mardi] vont continuer jusqu'au moment où l'appel sera entendu », a-t-il laissé tomber en point de presse dans le foyer de la Chambre des communes.

Les conservateurs avaient créé en 2012 ce nouveau système de soins de santé pour les réfugiés, qui diminuait considérablement la couverture des médicaments et des soins.

Le PFSI traitait aussi différemment les demandeurs d'asile en fonction de leur pays d'origine et de leur situation sécuritaire.

En vertu de la refonte temporaire du programme, le gouvernement ne fait plus cette distinction, a spécifié mardi le ministre Alexander.

Les nouvelles dispositions du programme entreront en vigueur dès le mercredi 5 novembre. Elles toucheront un nombre évalué à « moins que 1000 personnes par année », mais entraîneront des coûts significatifs », d'après lui.

« Ça va nous coûter 4 millions de dollars pour se conformer à la décision de la cour », a laissé tomber M. Alexander.

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, ne s'est pas privé de railler le ministre pendant son point de presse, mardi.

« Chris Alexander, à l'instar de son premier ministre, n'accepte jamais de se faire dire ce qu'il ne veut pas entendre. Tant pis pour eux autres. Ce sont les tribunaux qui ont statué leur approche est illégale », a-t-il tranché.

Le gouvernement Harper a toujours soutenu vouloir, grâce à ce programme, dissuader les demandeurs d'asile qu'il qualifie de « bidon » d'entrer au pays pour bénéficier de la couverture canadienne en matière de soins de santé.

Le porte-parole du Parti libéral en matière d'immigration, John McCallum, ne nie pas que ce phénomène puisse exister - c'est « concevable », dit-il.

Mais la solution ne réside pas dans la mise en œuvre d'un programme qui punit tout le monde, a-t-il plaidé mardi matin en conférence de presse.

« Certains d'entre eux sont, comme le dit le ministre Alexander, des demandeurs d'asile "bidon", mais on ne punit pas tous les demandeurs légitimes parce qu'il y a peut-être une poignée de demandeurs "bidon", pour employer la terminologie [du ministre] », a fait valoir M. McCallum.

John McCallum a prévenu que la refonte du programme a intérêt à être constitutionnelle, puisqu'elle sera scrutée à la loupe.

« Je suis certain que plusieurs avocats et défenseurs des droits de la personne s'assureront que le gouvernement respecte bel et bien l'ordre de la cour », a-t-il souligné.

Les compressions dans les soins de santé aux réfugiés ont été critiquées par de nombreux regroupements.

Plusieurs regroupements, dont Médecins canadiens pour les soins aux réfugiés, ont traîné le gouvernement devant les tribunaux.


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La classe moyenne est-elle vraiment en difficulté?

Written By Unknown on Selasa, 04 November 2014 | 16.20

Est-ce que la classe moyenne rétrécit?

Exclusif - La classe moyenne s'appauvrit; la classe moyenne va disparaître. Ce n'est pas d'hier qu'on en parle. Mais c'est faux, disent les chercheurs François Delorme, Suzie St-Cerny et Luc Godbout de l'Université de Sherbrooke, qui publient une étude sur la classe moyenne québécoise.

Ce qui est vrai, c'est que depuis 1976, les revenus - avant impôts et excluant les transferts gouvernementaux et les allocations - ont stagné. 

Si bien que la classe moyenne est passée de 37 % de la population québécoise en 1976 à 25 % en 1996, pour remonter légèrement à 29 % en 2010.

Mais si l'on se base sur le revenu après impôts, qui inclut les allocations familiales, crédits d'impôt et prestations diverses, on s'aperçoit que près de 50 % des ménages font partie de la classe moyenne en 2010, contre 45 % en 1976. Il est donc faux de parler de déclin.

1. Premier constat : l'intervention gouvernementale a donc non seulement protégé la classe moyenne, mais a aussi contribué à l'amélioration de son sort.

« Le rôle des politiques publiques par la fiscalité ou par les programmes sociaux fait que cette classe moyenne là a été protégée. Il n'y a pas eu d'érosion », soutient François Delorme, chargé de cours au département de sciences économiques et professionnel de recherche à la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l'Université de Sherbrooke.

Pour connaître les seuils de revenus, découvrir comment a évolué la classe moyenne au fil des ans et qui en fait partie, explorez nos graphiques interactifs.

Pour savoir si vous faites partie de la classe moyenne sur votre appareil mobile, cliquez ici.

2. Deuxième constat : le modèle a éclaté. La famille biparentale - composée de deux parents et d'enfants  - qui représentait 50 % de la classe moyenne dans les années 70, a perdu du terrain.

De nos jours, la classe moyenne, c'est aussi :

  • une personne seule, avec un revenu de 23 575 $ à 47 152 $;
  • un couple sans enfant, avec un revenu de 33 340 $ à 66 683 $;
  • une famille monoparentale avec un enfant, avec un revenu de 33 340 $ à 66 683 $ ou avec deux enfants, avec un revenu de 40 833 $ à 81 670 $.

« On ne peut plus parler de "la" classe moyenne, mais il faut parler "des" classes moyennes. Maintenant, il va falloir un arsenal de politiques si on veut viser la classe moyenne. » — François Delorme, chercheur à l'Université de Sherbrooke

Selon l'économiste, si on avait voulu, par exemple, bonifier les allocations familiales pour la classe moyenne en 1976, on aurait automatiquement touché 60 % des familles. À cause du métissage des groupes socioéconomiques, cette même mesure ne toucherait que 44 % des ménages aujourd'hui.

On voit donc que, de nos jours, il est nécessaire d'opter pour des mesures spécifiques (c.-à-d. moins universelles) afin d'avoir un impact sur le revenu des ménages faisant partie de la classe moyenne.

3. Troisième constat : grâce au filet social, les différentes catégories de ménage sont plus présentes dans la classe moyenne. Sauf la famille biparentale, qui est promue au rang des riches.

Enfin, si la proportion des ménages qui ont accès à la classe moyenne s'accroît au Québec, elle diminue dans le reste du pays.

Alors si la classe moyenne québécoise se porte bien, pourquoi cette perception qu'elle s'étiole? En raison de l'endettement, répond François Delorme.

« Même si le revenu après impôt et après transfert a augmenté depuis 1976, ça ne tient pas compte du fait que les gens sont à des niveaux d'endettement de 150 % à 160 %. » — François Delorme, chercheur à l'Université de Sherbrooke

La réponse se résume peut-être ainsi : 163 %. C'est le taux d'endettement des Canadiens.


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Quel avenir pour les commissions scolaires?

Le reportage de Caroline Belley

Épreuve des faits - Réagissant au faible taux de participation aux élections scolaires de dimanche, le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, a soutenu qu'il allait réviser les structures des commissions scolaires. Mais le ministre peut-il décider seul du sort des commissions scolaires?

« J'ai déjà annoncé qu'il y aurait un certain regroupement de commissions scolaires qui sont sur une base logique et pour être plus efficaces. Mais il y a d'autres changements à venir dont, entre autres [...] diminuer la bureaucratie. » — Yves Bolduc, ministre de l'Éducation

Vérification faite : oui, il le peut, mais pourvu que la réforme envisagée respecte la Constitution canadienne et plus précisément la Charte canadienne des droits et libertés.

La Charte protège les droits des minorités linguistiques, et c'est à travers les commissions scolaires que cette protection se réalise.

En 1990, dans une affaire mettant en cause la minorité francophone de l'Alberta, la Cour suprême a reconnu la contribution des commissions scolaires dans le maintien de la vitalité et de l'autonomie des minorités linguistiques dans les provinces canadiennes, donc de la minorité anglophone au Québec.

« Lorsque le nombre le justifie, l'art. 23 [de la Charte] confère aux parents appartenant à la minorité linguistique un droit de gestion et de contrôle à l'égard des établissements d'enseignement où leurs enfants se font instruire. Cette gestion et ce contrôle sont vitaux pour assurer l'épanouissement de leur langue et de leur culture. » — Mahe c. Alberta, (1990) 1 R.C.S. 342

Selon les juristes consultés, la Charte n'empêche pas le ministre de fusionner ou de revoir la gouvernance des commissions scolaires parce qu'elle ne protège pas nommément l'existence des commissions scolaires, mais plutôt l'indépendance et l'autonomie de gestion des minorités linguistiques sur leur système d'éducation.

Théoriquement, le ministre pourrait abolir les commissions scolaires, mais il devra prévoir un autre mécanisme qui permettrait à la minorité anglophone du Québec d'avoir un contrôle sur ses établissements d'enseignement. Il pourrait aussi choisir d'abolir seulement les commissions scolaires francophones et ne conserver que les neuf commissions scolaires de la minorité anglophone.

Le ministre Bolduc compte déposer un projet de loi d'ici quelques mois.

Vous avez des idées? Une promesse, une donnée ou une citation que vous voudriez soumettre à l'épreuve des faits? Communiquez avec nous par l'entremise de notre journaliste ou écrivez-nous dans les commentaires ci-dessous.


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François Hollande décoré de l'Ordre national du Québec

Le compte rendu de Sébastien Bovet

Le président français, François Hollande, a reçu des mains de Philippe Couillard l'insigne de grand officier de l'Ordre national du Québec, la plus haute distinction honorifique de l'État québécois. Dans des discours à Québec, les deux hommes ont souligné les liens étroits et historiques qui les unissent.

MM. Hollande et Couillard ont parlé d'une « relation directe et privilégiée » qui peut s'illustrer dans des intérêts communs, comme la lutte aux changements climatiques, chère au président français.

M. Hollande a aussi dit souhaiter que le Québec et la France donnent une « nouvelle impulsion » à leurs relations économiques dans les domaines des nouvelles technologies, du numérique et de la mise en valeur de l'espace maritime.

Le président Hollande a souligné la vigueur de la culture québécoise dans le contexte nord-américain. Il estime que le Québec est « une source d'inspiration » pour les Français « en matière d'éducation, d'innovation, de nouvelles technologies (...) »

« Vous êtes une économie compétitive de haut niveau. Vous cherchez à faire en sorte que vos entreprises soient sur les marchés les plus porteurs. Vous leur apportez le soutien nécessaire. Vous avez un haut niveau de qualification et vous faites en sorte de vivre en harmonie. Vivre en harmonie, c'est pour chaque nation un défi », a-t-il déclaré lundi soir lors d'une réception au Château Frontenac, à laquelle ont pris part des personnalités de divers horizons. 

À l'approche du jour du Souvenir, MM. Hollande et Couillard ont souligné les sacrifices des soldats québécois et canadiens qui ont défendu la liberté au siècle dernier en Europe, lors des deux guerres mondiales.

Le premier ministre du Québec a rappelé ses origines françaises, sa mère venant de France.

« La mort pour la France a touché ma famille. Les camps ont touché ma famille. De sorte que cette question de l'ouverture au monde, de l'inclusion, de la tolérance et du respect des libertés prend pour moi un aspect tout à fait particulier et personnel », a souligné Philippe Couillard. 

Plus tôt, les deux politiciens se sont rencontrés en privé. Ils devaient notamment discuter de la question litigieuse des droits de scolarité pour les quelque 12 000 Français qui étudient au Québec. Le gouvernement libéral veut les augmenter considérablement, ce qui irrite Paris.

Québec veut en effet abandonner un accord de 1978 qui prévoit que les Français paient les mêmes droits que les étudiants québécois. Les étudiants français paieraient plutôt les mêmes droits que les Canadiens des autres provinces, soit environ trois fois plus qu'actuellement, en moyenne de 2300 $ par année à 6300 $.

Le président français, François Hollande, est arrivé à Québec lundi soir. Mardi, il s'adressera à l'Assemblée nationale, avant de se rendre à Montréal pour rencontrer notamment le maire Denis Coderre, et reprendre un avion vers la France. 

Remise de l'Ordre national et de la Légion d'honneur

Lundi soir, Philippe Couillard a remis l'insigne d'officier de l'Ordre national du Québec au professeur de chimie français Alain Fuchs, président-directeur général du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). De son côté, M. Hollande a décoré l'homme d'affaires Bernard Bélanger de l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur. Ce dernier est président et chef de la direction de Premier Tech.

Discours à Ottawa

Lundi matin, le président français a livré un discours à la Chambre des communes, rappelant la fusillade du 22 octobre à Ottawa. Il a dénoncé « une attaque d'inspiration terroriste ».

De plus, M. Hollande a insisté sur l'importance du lien qui unit le Canada et la France. Il a plaidé pour une intensification des échanges commerciaux entre les deux pays et a évoqué l'accord de libre-échange signé récemment entre le Canada et l'Union européenne.

Le commerce entre le Québec et la France devait aussi être des pourparlers entre MM. Couillard et Hollande.

Pour consulter notre graphique sur les échanges commerciaux entre le Québec et la France sur votre appareil mobile, cliquez ici.

« Nous comptons tout mettre en oeuvre pour enrichir la relation directe et privilégiée que le Québec entretient avec la France, un pays qui représente notre troisième marché international. » — Philippe Couillard 

Pour voir la liste des importations et des exportations du Québec en France, cliquez ici.

C'est en Alberta que le président Hollande a amorcé son voyage de trois jours au Canada. L'économie, l'énergie et les changements climatiques ont été au cœur de ses discussions avec le premier ministre canadien, Stephen Harper.


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Frappes canadiennes en Irak : importante cible stratégique touchée

Les premières frappes canadiennes menées dimanche par deux CF-18 près de Falloujah en Irak visaient de l'équipement de construction appartenant au groupe armé État islamique (EI).

Bien que le ministère de la Défense soit resté muet jusqu'à présent sur les cibles des deux avions de chasse, le commandement central américain qui supervise les opérations dans la région a indiqué notamment que l'attaque aurait permis de détruire cinq bulldozers et un camion-benne.

Cet équipement a été disposé par les djihadistes, qui contrôlent la ville, afin de protéger Falloujah, située à quelque 70 km à l'ouest de Bagdad.

Le commandement central américain, établi à Tampa, en Floride, a annoncé qu'une vaste unité de l'EI avait été frappée à quatre reprises dans le secteur où les avions canadiens auraient largué leurs bombes à guidage laser.

On ignore si les Canadiens étaient les seuls à participer à la mission ou s'ils accompagnaient d'autres appareils appartenant à la coalition.

Des sources gouvernementales ont indiqué au réseau anglais de Radio-Canada que la cible était considérée comme revêtant une importance stratégique.

La seule information officielle du gouvernement canadien à ce jour date de dimanche. Le ministre de la Défense, Rob Nicholson, a indiqué par voie de communiqué que deux avions de chasse CF-18 avaient bombardé des cibles dimanche près de Falloujah, en « utilisant des bombes guidées au laser GBU12 de 500 livres [225kg] chacune ».

La mission a duré environ quatre heures et a nécessité un ravitaillement en vol, pouvait-on encore lire dans le communiqué.

Des renseignements au sujet de ces missions doivent être dévoilés aujourd'hui lors d'un point de presse à Ottawa.

Un gazouillis inapproprié effacé

Une photographie prise lors des funérailles de l'adjudant Patrice Vincent, tué il y a deux semaines par un sympathisant djihadiste, a été affichée sur le compte Twitter du lieutenant-général Yvan Blondin samedi.

Pour accompagner la photo, les phrases suivantes : « Dear ISIL, thinking of you. Some of my colleagues are in your area. Hopefully, they'll have a chance to drop by [Cher EI, une pensée pour vous. Certains de mes collègues sont dans votre secteur. Espérons qu'ils auront l'occasion de passer ] ». Le gazouillis a été retiré lundi après-midi.

Dans un courriel, une porte-parole du ministère de la Défense, Johanna Quinney, a affirmé que les commentaires du lieutenant-général Blondin étaient inappropriés et avaient été retirés.

Mme Quinney a ajouté que le gouvernement canadien était déterminé à se défaire de la menace venant de l'État islamique (ÉI) afin de protéger les Canadiens au pays, et les intérêts du pays à l'étranger.

Deux jours après que M. Vincent eut été tué, un tireur à l'idéologie radicale, selon une description de la GRC, a assassiné un soldat canadien faisant la garde d'honneur devant le Monument commémoratif de guerre du Canada avant de faire irruption dans le Parlement où il a été abattu dans l'Édifice du centre.

Bien que le premier ministre Stephen Harper ait parlé des deux attentats lors d'une allocution télévisée ainsi qu'à la Chambre des communes, il ne les a jamais associés à la mission de combat en Irak.

Jonathan Rose, un expert des communications politiques à l'Université Queen's, à Kingston, s'est dit troublé de voir un commandant des forces militaires faire une telle association.

« Il s'agit certainement d'une orientation différente de la communication militaire traditionnelle, et c'est inquiétant, parce qu'on utilise une image et un message de mauvais goût pour hausser le soutien intérieur pour la guerre », a déclaré M. Rose, dans un courriel.

« Le contenu banalise le sérieux de la mission et traite les victimes à la légère ».

La communication des objectifs de la mission a fait l'objet d'intenses débats lors des semaines précédant le vote, à la Chambre des communes, sur une éventuelle participation du Canada à des frappes aériennes contre l'État islamique.


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Le Canadien subit un cuisant revers de 6-2 contre les Flames

Written By Unknown on Senin, 03 November 2014 | 16.22

On doute que ça ait à voir avec le changement d'heure, mais le Canadien a joué comme si son horloge interne était déréglé, dimanche.

Au retour de son périple dans l'Ouest canadien, le Tricolore a connu une piètre performance, en s'inclinant 6-2 face aux Flames de Calgary qui avaient des allures d'aspirants à la Coupe Stanley. Un de ces matchs à vite ranger dans la catégorie de ceux à oublier!

Les Flames ont été dominants au Centre Bell, comme ils l'avaient été chez eux lors du duel de mardi entre les équipes. Sauf que cette fois, leurs efforts ont été récompensés, et ils ont vengé l'échec de 2-1 que Carey Price leur avait fait subir. Dimanche, Price n'a pas pu répéter ses exploits face au bombardement de 35 tirs. Son opposant Jonas Hiller a eu la tâche beaucoup plus facile, en étant mis à l'épreuve 20 fois.

Josh Jooris, un ailier recrue âgé de 24 ans, a réussi son premier doublé dans la LNH. Markus Granlund, Curtis Glencross, Lance Bouma et Mark Giordano ont été les autres marqueurs des Flames (7-4-2). TJ Brodie a amassé trois aides, alors que Johnny Gaudreau et Jiri Hudler en ont obtenu deux chacun.

Max Pacioretty et Rene Bourque ont assuré la réplique du Canadien (8-3-1), qui a encaissé une deuxième défaite d'affilée. Il est à souhaiter qu'il reviendra vite à l'heure normale de l'Est. 

Pire que pire...

Le CH a l'habitude des lents débuts de match cette saison, mais dimanche il a été carrément pitoyable. Les Flames ont eu l'avantage 19-4 dans les tirs, imaginez, pour prendre les devants 2-0.
Jooris a d'abord déjoué Price sur un retour de lancer du défenseur Dennis Wideman, à 4:58. Granlund a ensuite trompé sa vigilance vers la fin, à 19:33. Il est vrai que la perte temporaire d'Alex Galchenyuk, qui a retraité au vestiaire après sa première présence, a contraint l'entraîneur Michel Therrien à jouer au yo-yo avec les trios. Mais ce n'est pas une excuse pour le manque de combativité généralisé.

Et ça continue!

On se serait attendu à un réveil plus senti en deuxième période. Hormis quelques secousses, la déconfiture s'est poursuivie. On manquait de synchronisme, les passes étaient imprécises et, comme si ce n'était pas suffisant, on a fait preuve d'indiscipline. Les Flames ont eu le meilleur 11-7 au chapitre des lancers et ils ont ajouté à leur avance à 17:53. Glencross a habilement redirigé le lancer de Brodie. Le Tricolore a connu son seul bon moment pendant sa première attaque massive, un peu avant la mi-chemin de la période.

Très tôt en troisième, quand Pacioretty a marqué à la 37e seconde, on s'est dit que le Canadien referait le coup en orchestrant une remontée de dernière période. L'équipe a retrouvé son mordant et Bourque a failli faire 3-2 au terme d'une échappée partielle. Mais la pénalité qu'a écopée Mike Weaver est venue refroidir les ardeurs. D'autant que Jooris a fait 4-1 à une seconde de sa fin. Jooris s'est immiscé entre les défenseurs, avant de recevoir la passe de Brodie qui l'a envoyé en échappée. Price a été déjoué dans la partie supérieure du côté de la mitaine.

On a par la suite échangé des buts, par l'entremise de Bouma et de Bourque, et c'en était fait de la soirée. Giordano a complété dans un filet désert, avec plus de trois minutes à écouler.


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Recours collectif : les frères de Sainte-Croix vont se défendre

Les frères de Sainte-Croix contesteront le deuxième recours collectif, explique Normand Grondin

Exclusif - Les procédures pour le deuxième recours collectif contre les frères de Sainte-Croix concernant des allégations d'agressions sexuelles qui se seraient déroulées durant les années 1950 et 1960, débuteront lundi à Montréal.  Mais si les frères ont accepté de régler le premier recours collectif par une entente de plus de 18 millions de dollars, cette fois-ci, ils ont une autre stratégie en tête.

En juillet 2013, les 206 personnes agressées sexuellement alors qu'elles fréquentaient une institution gérée par la Congrégation des frères de Sainte-Croix pouvaient crier victoire. Après cinq ans d'attente, elles étaient enfin indemnisées.

Quelques mois plus tard, un deuxième recours est déposé contre les Sainte-Croix pour des actes commis dans d'autres maisons d'enseignement, ainsi qu'à l'oratoire Saint-Joseph.

La différence : cette fois-ci, les Sainte-Croix ont la ferme intention de se défendre.  Une attitude incompréhensible, selon Sébastien Richard, le porte-parole des présumées victimes. 

« Il y a plusieurs agresseurs qu'on a identifiés, non seulement qu'on a identifié dans le premier recours, mais pour lequel les Sainte-Croix ont admis les agressions subies et là on se retrouve dans un deuxième recours où ils s'y retrouvent, et là on conteste. » — Sébastien Richard, le porte-parole des présumées victimes

De plus, mardi prochain, l'avocat des Sainte-Croix va demander à la cour de retirer de la preuve déposée au nouveau recours collectif, un reportage de l'émission Enquête sur les crimes commis par les frères. Mais aussi un document compromettant, écrit par l'avocat des Sainte-Croix, Émile Perrin, qui laisse entendre que la Congrégation était au courant des agressions sexuelles, mais qu'elle n'a rien fait.

« Ça, c'est l'élément qui les fatigue parce qu'on ouvre toute la porte des dommages exemplaires, des dommages punitifs, et c'est ça qui est fatiguant pour eux. Donc, ils veulent discrètement écarter cette chose-là », estime Me Alain Arsenault, avocat au recours collectif.

Dans l'espoir de faire plier les Sainte-Croix, Sébastien Richard a même écrit au pape François en lui demandant d'intervenir directement auprès de la Congrégation. Mais pour l'instant, il n'a reçu qu'un accusé de réception.

« Il est nécessaire que si les Sainte-Croix ont un minimum de compassion et un minimum de décence et de conséquence entre le premier et le deuxième recours, qu'on laisse faire les procédures et qu'on règle », dit-il.

La Congrégation de Sainte-Croix nous a répondu par écrit qu'elle s'abstiendrait de commenter cette cause avant qu'elle ne soit entendue par le tribunal.

Pour l'instant, plus d'une vingtaine de personnes qui disent avoir été agressées durant les années 1950 et 1960 se sont inscrites au deuxième recours collectif.

D'après un reportage de Normand Grondin


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Premières frappes des CF-18 canadiens contre l'État islamique en Irak

Les avions de chasse canadiens déployés au Moyen-Orient ont effectué leurs premières frappes contre le groupe armé État islamique dans le nord de l'Irak.

Le ministre de la Défense, Rob Nicholson, a indiqué par voie de communiqué que deux avions de combat CF-18 avaient bombardé des cibles dimanche près de Falloujah, à environ 70 kilomètres à l'ouest de Bagdad, « en utilisant des bombes guidées au laser GBU12 de 500 livres chacune ».

Selon le communiqué, la mission a duré environ quatre heures et a impliqué un ravitaillement en vol. L'équipage est revenu à la base sans incident.

Des informations sur les résultats de la mission sont toujours en train d'être colligées. D'autres détails seront communiqués le 4 novembre.

Il s'agit des premières frappes lancées par le Canada depuis la campagne de bombardements aériens menée par les États-Unis contre le groupe État islamique en Irak et en Syrie.

Le Canada a dépêché dans cette région six avions de combat CF-18, des aéronefs Polaris C-150 et deux avions de surveillance CP-140 Aurora.

Quelque 600 employés canadiens sont impliqués dans la mission de combat. Le Canada a aussi envoyé près d'un million de kilos d'approvisionnements militaires aux forces irakiennes.

Le premier ministre Stephen Harper a engagé le pays pour une mission d'une durée maximale de six mois, en vertu d'une motion qui a été approuvée par le Parlement il y a un mois. La mission de combat exclut toute attaque terrestre.


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Hassan Diab conteste son extradition devant la Cour suprême

Un homme d'Ottawa arrêté en lien avec une attaque terroriste conteste son extradition en France en Cour suprême car les accusations dont il fait l'objet là-bas reposent sur des renseignements qui n'auraient pas été prouvés.

Les avocats du professeur de sociologie Hassan Diab estiment que les renseignements secrets évoqués par les autorités françaises soulèvent des questions sur la constitutionnalité et l'équité procédurale.

La France soupçonne Hassan Diab d'avoir collaboré à une attaque à la bombe dans une synagogue de Paris en 1980, qui a tué quatre personnes, en plus d'en blesser plusieurs dizaines d'autres. Le Canadien d'origine libanaise rejette toute responsabilité dans l'attentat.

« Les inquiétudes soulevées par l'utilisation de renseignements dans les procès liés au terrorisme sont pressantes et elles nécessitent un examen sérieux (...) Les Canadiens méritent qu'on aborde directement la question », ont plaidé ses avocats.

Selon eux, la Cour suprême s'est déjà penchée sur la divulgation d'informations liées au certificat de sécurité canadien, une procédure en matière d'immigration utilisée pour déporter des non-citoyens canadiens soupçonnés de terrorisme ou d'espionnage.

Toutefois, affirment ses avocats, à son arrivée en France, M. Diab devra affronter un procès criminel et pas seulement une procédure administrative d'immigration. De plus, le magistrat français ne sera pas autorisé à vérifier les renseignements confidentiels déposés en preuve, contrairement à un juge canadien qui délivre le certificat de sécurité. M. Diab ne pourra pas bénéficier des services d'avocats spéciaux qui peuvent aussi consulter ces informations secrètes.

Des preuves jugées faibles

Un autre enjeu important dans l'appel est la nature des preuves utilisées contre le plaignant, comme par exemple un enregistrement à un hôtel prétendument écrit de la main de M. Diab.

Ses avocats arguent en outre que les cours de l'Ontario et de la Colombie-Britannique ont des interprétations très différentes des procédures d'extradition.

« Il ne devrait pas y avoir de différence entre quelqu'un qui fait face à l'extradition à Ottawa et à Vancouver », ont-ils souligné.

Le gouvernement canadien croit de son côté que la requête de M. Diab ne devrait pas être entendue par le plus haut tribunal du pays puisqu'elle n'est pas d'intérêt public.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a arrêté M. Diab en novembre 2008 après avoir reçu une demande de la France. L'homme, âgé maintenant de 60 ans, travaillait comme chargé de cours dans deux universités ontariennes.

En juin 2011, le juge Robert Maranger de la Cour supérieure d'Ontario avait statué que M. Diab devait être extradé, bien qu'il ait reconnu que les preuves retenues contre lui étaient faibles. Au mois d'avril de l'année suivante, le ministre de la Justice, Rob Nicholson, avait autorisé son extradition.

La Cour d'appel de l'Ontario avait confirmé les jugements de la Cour supérieure et du ministre, mais elle avait incité les avocats de M. Diab à se rendre en Cour suprême.


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Droits de scolarité des étudiants français : litige entre Hollande et Couillard

Written By Unknown on Minggu, 02 November 2014 | 16.20

Le reportage de Catherine François

Le président français François Hollande est en visite d'État au Canada et il rencontrera lundi le premier ministre du Québec, Philippe Couillard. Les deux dirigeants doivent discuter notamment de la litigieuse question des droits de scolarité que paient les étudiants français au Québec. Le gouvernement québécois veut les augmenter considérablement, ce qui irrite la France.

En fait, les quelque 12 000 Français qui fréquentent une université québécoise paient pour l'instant les mêmes frais de scolarité qu'un étudiant québécois, tel que convenu dans une entente signée entre la France et le Québec en 1978.

En processus de compressions budgétaires, Québec veut cependant mettre fin à cette entente et imposer aux Français les mêmes frais que les étudiants des autres provinces canadiennes. Autrement dit, la facture triplerait, passant de 2300 $ par année en moyenne à 6300 $.

« On aime beaucoup les étudiants français, on tient à les avoir, on tient à notre relation avec la France également. Mais, il y a des priorités budgétaires qui sont là. Vous connaissez la situation des finances publiques. Les Québécois, tout le monde, on va tous faire des sacrifices, mettre l'épaule à la roue », explique la ministre des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, Christine St-Pierre.

La Fédération étudiante universitaire du Québec dénonce ce calcul comptable. Elle craint que l'augmentation des frais de scolarité des étudiants français ne les dissuade de venir étudier ici.

« On voit que c'est uniquement à des buts budgétaires et économiques. Le gouvernement lui-même, l'ensemble des ministères, refusent de même examiner les répercussions que ça aurait chez les étudiants français, pour les universités, mais aussi pour l'ensemble de la société québécoise », critique Jonathan Bouchard, président de la FEUQ.

Ce scénario est confirmé par Maxence Lenoir, étudiant en génie électrique à l'École Polytechnique de Montréal depuis quatre ans. Après un stage à Montréal, le jeune Français, originaire de Dijon, a poursuivi ses études ici, attiré notamment par des frais de scolarité peu élevés.

« Je ne serais pas venu étudier au Québec si les frais de scolarité étaient plus élevés, trois fois plus élevés. C'est le cas de nombreux de mes collègues qui étudient ici à Polytechnique », dit-il.

Depuis 2006, le nombre d'étudiants français dans les universités québécoises a augmenté de 90 %. Ceux-ci forment 37 % de la cohorte des étudiants étrangers.

Les retombées économiques que rapportent les étudiants étrangers sont évaluées à 1 milliard de dollars par année au Québec, sans parler du rayonnement que donnent leurs recherches aux universités québécoises.

En processus de négociation

Selon la ministre St-Pierre, les pourparlers avec le gouvernement français envisagent tous les scénarios.

« Il y a un processus de négociation qui est en place. Les choses vont bien. Il y a eu une première rencontre il y a deux semaines. Les discussions sont en cours », précise-t-elle.

D'après un reportage de Catherine François


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La première tempête de l'hiver s'apprête à frapper l'Est du Québec

L'Est du Québec devrait subir sa première tempête de neige de la saison dimanche.

Une forte perturbation en provenance des États-Unis devrait affecter surtout la péninsule gaspésienne et une partie du Bas-Saint-Laurent. De 10 à 20 centimètres de neige pourraient s'abattre sur ces régions. Des précipitations sont également attendues sur la Côte-Nord.

Un avertissement de tempête hivernale est d'ailleurs en vigueur pour les secteurs de Percé et du parc national Forillon, en Gaspésie. Environnement Canada prévoit des conditions hivernales dangereuses, de la neige forte ainsi que des vents violents du nord-est qui souffleront en rafales à 90 km/h dimanche entre Percé et New Carlisle.

Dans les provinces maritimes, la neige et le grésil persisteront toute la journée dimanche. On s'attend à une accumulation totale de 20 à 30 centimètres dans le nord et le centre du Nouveau-Brunswick.

Cette première neige est le résultat d'un système dépressionnaire qui s'est développé au-dessus de la partie est du lac Supérieur.

Une tempête en provenance du Montana pourrait également frapper l'Alberta dans les prochaines heures, laissant derrière elle de 10 à 25 cm de neige.

Vendredi, le nord de l'Ontario a été frappé par une tempête de neige hâtive. Douze centimètres sont tombés sur Sudbury.


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Virgin déterminée à trouver la cause de l’écrasement de son vaisseau spatial

Le reportage de Guy Lapointe

Le milliardaire Richard Branson a promis samedi de faire le nécessaire pour déterminer les causes de l'accident de la navette de tourisme spatial qui s'est écrasé la veille lors d'un vol d'essai dans le désert californien du Mojave, faisant un mort et un blessé grave.

L'homme d'affaires s'est rendu en Californie pour y rencontrer des représentants de l'entreprise Virgin Galactic et les enquêteurs dépêchés par les pouvoirs publics.

« Pour nos pilotes, nous devons déterminer exactement ce qui n'a pas fonctionné. Si nous réussissons à surmonter cela, nous nous assurerons que le rêve puisse se poursuivre », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse sur le site de l'accident, 150 km au nord de Los Angeles.

Richard Branson avait promis la veille de poursuivre le projet.

Le vaisseau suborbital qui s'est écrasé, entraînant la mort d'un des deux pilotes et blessant gravement le second, effectuait vendredi son premier vol d'essai depuis janvier au-dessus du désert.

Cet accident est le deuxième subi en moins d'une semaine par une entreprise privée du secteur spatial. Mardi une fusée Antares non habitée construite par Orbital Sciences, qui devait ravitailler la Station spatiale internationale (ISS), a explosé quelques secondes après son décollage de Virginie.

Vendredi, le corps de Michael Alsbury, âgé de 39 ans, a été retrouvé dans les décombres de l'appareil. Le deuxième pilote, Peter Siebold, 43 ans, a pu s'éjecter et utiliser son parachute, mais il est gravement blessé. Il a été retrouvé à plus de 1,5 km du site où s'est écrasé le vaisseau SpaceShipTwo, près de la base aérienne et spatiale de Mojave.

L'accident s'est produit peu après la séparation entre le vaisseau et l'avion WhiteKnightTwo chargé de l'acheminer en haute altitude.

Les deux membres de l'équipage étaient pilotes d'essai pour Scaled Composites, la filiale du groupe de défense et d'aéronautique Northrop Grumman qui a conçu et construit le vaisseau pour Virgin. L'entreprise avait perdu trois salariés en juillet 2007 lors d'un essai au sol.

Plus de 800 personnes, parmi lesquelles des personnalités telles que la chanteuse Lady Gaga et l'acteur Ashton Kutcher ont déjà réservé leur place à bord d'un vaisseau de Virgin Galactic, facturée 250 000 $.


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Legault se soumet à un vote de confiance

Les militants de la Coalition avenir Québec (CAQ) se prononceront dimanche sur l'aptitude de François Legault à diriger la formation politique.

Soumis à un vote de confiance pour la première fois, M. Legault a refusé de se fixer un objectif supérieur à 50 % d'appui.

Les membres de la CAQ, qui sont réunis dans un hôtel de Trois-Rivières en fin de semaine, devront en outre choisir élire deux vice-présidents et adopter les statuts du parti créé il y a moins de trois ans.

Environ 700 militants se sont inscrits à ce premier congrès, a indiqué le parti. L'événement, prévu l'automne dernier, avait été reporté en raison des rumeurs d'élections. Samedi, à l'ouverture, environ 400 personnes étaient présentes.

La journée de samedi a permis de constater que les députés caquistes étaient divisés sur la nécessité d'aller voter aux élections scolaires, alors que les libéraux ont fait de ce scrutin un critère déterminant pour l'avenir des commissions scolaires, une structure que la formation de François Legault veut justement abolir.

L'événement doit en outre servir à concevoir la prochaine plate-forme électorale de la CAQ, bien qu'aucune résolution des militants ne soit au programme. M. Legault a expliqué que le temps a manqué aux militants pour élaborer des résolutions, le parti ayant déjà participé à deux élections depuis sa fondation.


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Julie Miville-Dechêne révèle avoir été victime d’une agression sexuelle

Written By Unknown on Sabtu, 01 November 2014 | 16.21

Le reportage de Geneviève Milord

Invitée à l'émission Pas de midi sans info pour commenter la polémique sur les agressions sexuelles contre les femmes dans le sillage de l'affaire Ghomeshi, la présidente du Conseil du statut de la femme (CSF), Julie Miville-Dechêne, a révélé avoir été victime d'une agression sexuelle pendant son adolescence.

Mme Miville-De chêne n'a pas dénoncé son agresseur, qu'elle n'a pas identifié. Elle ne s'est pas attardée non plus sur les circonstances de cette agression.

« J'ai beaucoup d'admiration pour ces femmes [qui dénoncent les agressions sexuelles], parce que moi-même j'ai été agressée. Je n'en ai jamais parlé. Quand j'ai été adolescente. Dans ma famille, une autre personne aussi. Donc, ce qu'il faut comprendre c'est que c'est répandu et qu'on ne dénonce pas, parce qu'on se dit suffisamment forte, parce qu'on veut passer à autre chose, parce qu'on ne veut pas se donner en spectacle. » — Julie Miville-Dechêne

La présidente du CSF est convaincue que le silence doit être brisé aujourd'hui, car il « perpétue l'idée qu'il n'y a pas de problème, que les femmes sont égales aux hommes. C'est un sujet, évidemment, qui est très sensible pour moi. Je crois qu'il est plus que temps d'essayer de changer les mentalités et particulièrement les stéréotypes qui sont à la base de ça ». 

Une affaire d'hommes aussi

« Il faut que les hommes prennent en charge cette chose. Il y a une campagne qui s'appelle « He for She » qui a commencé au niveau international, qui est intéressante, mais plus près de nous, il faut que les hommes, comme vous, comme les autres hommes, parlent à leurs garçons, que dans les écoles, on explique aux jeunes garçons que ce n'est pas ça d'être un homme.  » — Julie Miville-Dechêne

Julie Miville-De chêne estime que « les hommes doivent participer à la solution. Ça ne peut être qu'une affaire de femmes, qu'une affaire de la présidente du Conseil du statut de la femme qui s'en va sur les tribunes dénoncer la violence ».

Table ronde : consentement sexuel, sexualité atypique et agressions sexuelles

La peur de dénoncer

Revenant sur les agissements présumés de l'ex-vedette de CBC Jian Ghomeshi à l'encontre de femmes, la présidente du CSF trouve que « c'est particulièrement troublant, parce que ça nous montre que nous ne vivons certainement pas dans une société égalitaire [...]. Et c'est le révélateur le plus dramatique de cette inégalité ».

Saluant le courage des femmes qui ont rompu le silence, elle affirme que « ce n'est pas facile de prendre la parole. Justement, on est dans une société où l'actrice voulait continuer sa carrière, parce que Ghomechi en mène large, parce que dans le milieu culturel, tout le monde se connaît. Alors l'idée de dénoncer en devient soudain radioactive : plus personne ne veut nous embaucher ».

« Les vedettes ont tendance à croire que tout leur est dû. Et c'est du pouvoir. Pensons à DSK [Dominique Strauss-Kahn, ex-directeur du FMI, NDLR], c'est la même chose. Il se croyait tout permis, il se croyait au-dessus des lois. C'est l'impunité. » — Julie Miville-Dechêne


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La police de Toronto enquête sur Jian Ghomeshi

La police de Toronto a ouvert une enquête criminelle sur l'ex-animateur de radio de CBC Jian Ghomeshi après que deux femmes eurent porté plainte contre l'ex-vedette.

Jian Ghomeshi, qui animait la populaire émission culturelle Q, a été congédié dimanche dernier par CBC. La société d'État a annoncé vendredi avoir pris cette décision après avoir pris connaissance de « preuves explicites » démontrant « que Jian avait causé des blessures physiques à une femme ».

Jian Ghomeshi a nié toutes les allégations portées contre lui, affirmant que ses rapports sexuels ont été consensuels.

Plusieurs femmes ont affirmé à la CBC et au Toronto Star avoir été violentées par l'ancien animateur-vedette, mais aucune n'avait jusque-là porté plainte formellement. Seulement deux d'entre elles, Reva Seth et l'actrice Lucy DeCoutere, ont accepté de révéler leur identité. 


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Burkina Faso : deux militaires s’autoproclament nouveau président

Un officier de la garde présidentielle du Burkina Faso a annoncé samedi avoir pris le pouvoir et promis une « transition démocratique apaisée » en laissant entendre qu'il avait organisé un putsch contre le chef d'état-major de l'armée au lendemain de la démission du président Blaise Compaoré.

Ce dernier, en poste depuis 27 ans, a annoncé sa démission vendredi après deux journées de manifestations de masse dans les rues de la capitale, Ouagadougou, contre le projet de modification de la constitution qui devait lui permettre de se maintenir à la tête du pays.

Au moins trois personnes ont été tuées après l'entrée de manifestants dans le bâtiment du parlement.

Le chef d'état-major de l'armée, le général Honoré Traoré, un proche de Blaise Compaoré, a annoncé vendredi assumer l'intérim de la présidence, mais son arrivée au pouvoir a été contestée par les manifestants et par un certain nombre d'officiers de l'armée.

Des échanges de tirs nourris ont été entendus près du palais présidentiel aux premières heures de la journée de samedi et peu après, le lieutenant-colonel Zida a annoncé à la radio qu'il avait pris le pouvoir.

« J'assume désormais, à partir d'aujourd'hui, les responsabilités de chef de cette transition et de chef de l'État pour assurer la continuité de l'État », a-t-il dit dans une allocution prononcée, en uniforme, dans un studio de la chaîne de télévision BF1.

« Je salue la mémoire des martyrs de cette insurrection et m'incline devant les sacrifices consentis par notre peuple », a-t-il ajouté.

Isaac Zida a expliqué que l'armée était intervenue « pour éviter que s'installe l'anarchie » et « amorcer un processus de transition démocratique ». Il a assuré que l'ensemble des partis politiques et des organisations de la société civile y seraient associés.

Il a également demandé la « compréhension » et le soutien de la communauté internationale et en particulier de l'Union africaine et de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest.

Zida parle de soulèvement populaire

« Il ne s'agit pas un coup d'État, mais d'un soulèvement populaire », a-t-il dit à Reuters après son allocution. « Le peuple a des espoirs et des attentes et nous pensons les avoir compris ».

C'est la septième fois qu'un officier de l'armée prend le pouvoir depuis l'indépendance en 1960 de cette ex-colonie française.

Des troupes fidèles à Isaac Zida ont été déployées à des endroits stratégiques de Ouagadougou pour veiller au respect du couvre-feu, en vigueur de 19 h à 6 h heure GMT (de 15 h à 2 h, HE). L'aéroport de la capitale et les frontières terrestres ont été fermés sur ordre du nouveau chef de l'État, a précisé l'armée.

On ignorait dans l'immédiat où se trouvait Honoré Traoré, mais Isaac Zida a déclaré être en contact avec plusieurs autres officiers supérieurs de l'armée et ajouté que l'annonce par le général Traoré de son accession à la présidence à titre provisoire était nulle et non avenue.

Le chef d'état-major de l'armée n'a pas été vu en public depuis la conférence de presse qu'il a tenue peu après la démission de Blaise Compaoré.

Isaac Zida a refusé de dire où se trouvait ce dernier, déclarant simplement qu'il était « en lieu sûr ».

Un convoi lourdement armé dans lequel pourrait s'être trouvé le président déchu a été vu vendredi se dirigeant vers la ville de Pô, dans le sud du pays, proche de la frontière ghanéenne et où se trouve une importante base de l'armée, ont rapporté des sources diplomatiques et des médias locaux.

L'annonce du départ de Blaise Compaoré a déclenché des scènes de liesse parmi la foule immense rassemblée dans les rues de Ouagadougou, vendredi, où les manifestants étaient encore plus nombreux que les jours précédents, certainement des centaines de milliers, selon un journaliste de Reuters.

La moitié des 17 millions d'habitants du Burkina Faso a moins de 25 ans et n'a donc connu aucun autre président que Blaise Compaoré, lui-même ancien officier de l'armée, parvenu au pouvoir à la faveur d'un coup d'État en 1987.

Le président Blaise Compaoré a pris le pouvoir au Burkina Faso le 15 octobre 1987, à la faveur d'un coup d'État. Une Constitution est mise en place en 1991 et M. Compaoré assure deux mandats de sept ans, des septennats. Une nouvelle Constitution est adoptée en 2000, limitant le nombre de mandats présidentiels à deux, en plus de ramener leur durée de sept à cinq ans.


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