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Déclenchement des élections la semaine prochaine?

Written By Unknown on Jumat, 28 Februari 2014 | 16.20

Sébastien Bovet parle du prochain déclenchement des élections.

À Québec, la fébrilité se fait de plus en plus sentir en vue d'un déclenchement rapide d'élections provinciales. Une source de Radio-Canada évalue à « au moins 75 % » les chances que le scrutin soit déclenché dès la semaine prochaine.

Le directeur général des élections dit quant à lui se tenir prêt pour un déclenchement d'élections mercredi prochain, pour un scrutin qui se tiendrait le lundi 7 avril.

Depuis quelques jours, la date du 14 avril pour la tenue des élections est largement évoquée, mais la pression du parti, des députés et du Conseil des ministres semble de plus en plus forte. 

Un Conseil des ministres est d'ailleurs prévu mercredi, malgré la relâche parlementaire. Certains pensent que les élections pourraient être déclenchées tout de suite après.

Certains candidats dont l'investiture a été confirmée depuis longtemps vont commencer à recevoir leurs affiches électorales au cours de la fin de semaine.

Et plusieurs facteurs convergent vers un déclenchement rapide : les annonces économiques importantes ont été faites, l'opinion publique est préparée à un déclenchement, les sondages sont favorables au PQ.

Les partis politiques continuent leurs tournées préélectorales aux quatre coins du Québec. Pauline Marois, par exemple, est actuellement en Outaouais pour une série d'annonces.

Pour l'instant, la première ministre demeure discrète sur la tenue du scrutin. « Nous ne sommes pas encore en élection, à ce que je sache. Alors, quand la décision sera prise, vous le saurez. Pour l'instant, je travaille aux dossiers et à les faire avancer », a-t-elle dit aux journalistes, jeudi.


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Un nouveau cours d'histoire au secondaire

Un projet-pilote pour l'implantation d'un nouveau cours d'histoire sera lancé en septembre prochain dans plus de 90 classes de troisième secondaire au Québec. Cette réforme modifiera non seulement le contenu du cours, mais l'approche pédagogique.

Le gouvernement Marois propose ces changements à la suite des conclusions d'un rapport, Le sens de l'histoire, qui remet en question la pertinence et l'efficacité du programme actuel, qui préconise l'approche par compétences.

Les auteurs, Jacques Beauchemin, sous-ministre associé au ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles, et Nadia Fahmy-Eid, professeure d'histoire à la retraite de l'Université du Québec à Montréal, affirment que le programme est imprécis et dogmatique. Ils estiment qu'il y a « des limites (aux) programmes fondés sur une version radicale de l'approche par compétences ».

C'est pourquoi les auteurs de l'étude suggèrent une nouvelle formule plus axée sur la transmission de connaissances de l'enseignant vers l'étudiant. Ainsi, les enseignants pourront établir un rapport mieux équilibré entre les compétences et les connaissances.

Le rapport propose également que les enseignants d'histoire aient une formation dans la matière.

Chronologie et géographie

Avec ce nouveau programme, l'histoire sera enseignée autour d'une trame chronologique sur deux ans, soit la troisième et quatrième secondaire, avec le point de bascule, l'année 1840.

Présentement, les élèves en 3e secondaire étudient l'histoire de la société québécoise des origines à aujourd'hui chronologiquement. Ensuite, ils revoient cette même histoire en 4e secondaire, mais sous quatre grandes thématiques.

Au début des deux années du programme, le programme inclura un volet de géographie, permettant aux élèves de mieux comprendre les évènements historiques de façon globale. 

« Prendre de front les interprétations divergentes de divers épisodes sensibles devrait éveiller l'élève à la nature interprétative de l'histoire, au rapport distancié entre histoire et mémoire, et à la pluralité des récits qui circulent dans notre société », soutiennent les auteurs.

Centré autour du « fait national »

Certains historiens et enseignants étaient insatisfaits de la place qu'occupait l'enseignement de l'histoire nationale au secondaire. La Coalition pour l'histoire, une organisation qui regroupe des enseignants, mais aussi des mouvements nationalistes comme la Société Saint-Jean-Baptiste, croit que le cours actuel mise trop sur le multiculturalisme, au détriment de l'histoire du Québec.

Ce nouveau programme introduira des fils conducteurs « plus nets pour concilier l'histoire politique et l'histoire sociale intégrées à une trame nationale ».

La Coalition pour l'histoire se réjouit des recommandations, dont celle du retour du titre Histoire du Québec et du Canada en remplacement d'Histoire et éducation à la citoyenneté.

Bonne réception

L'application obligatoire du programme en 3e secondaire est prévue pour septembre 2015. Pour la 4e secondaire, les projets-pilotes commenceront à l'automne 2015 en vue d'une application obligatoire en septembre 2016.

Au cours de la prochaine année, les enseignants qui participeront au projet-pilote transmettront leurs commentaires sur le programme provisoire.

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) incite le ministère à aller de l'avant avec les recommandations et croit que les revendications des enseignants ont été entendues. « Il revient maintenant aux experts terrain que sont les enseignants, le soin de faire connaître leur besoin de formation », souligne la vice-présidente de la Fédération syndicale de l'enseignement, Sylvie Théberge.

Le ministère entreprendra également des travaux de réflexion et de consultation sur l'enseignement de l'histoire au primaire.


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Diane Lemieux contredit «Rambo»

Entrevue avec Diane Lemieux

Bernard Gauthier, alias Rambo, regagne Sept-Îles après un passage remarqué à la commission Charbonneau. Le leader syndical a répété qu'il était mieux placé que quiconque pour décider qui travaillait sur les chantiers de construction. La présidente de la Commission de la Construction du Québec, Diane Lemieux, dénonce les propos de celui qui s'est présenté comme le défenseur des travailleurs de la Côte-Nord. 

« La fin ne justifie pas les moyens. La cause est noble. De dire "je me préoccupe des gens dans la région", c'est fantastique. Mais ça ne peut pas fonctionner "que tous les moyens sont bons" », a réagi Diane Lemieux, en entrevue à l'émission 24/60. 

« Pour moi, c'est tout aussi condamnable d'obtenir des contrats par des pots-de-vin pour faire rouler ta business qu'un travailleur syndical qui veut faire rouler sa business en imposant ses gens. » — Diane Lemieux 

Bernard Gauthier en veut au système de mobilité provinciale de la main-d'œuvre, qui prive d'emplois les travailleurs de la Côte-Nord au profit de gens de l'extérieur. Selon lui, ce système est la source de l'intimidation tant décriée.

Mais pour Diane Lemieux, la mobilité de la main-d'oeuvre est un faux problème, puisque 88 % des travailleurs de la construction de la Côte-Nord travaillent dans leur région. Et la situation est similaire partout au Québec, dit-elle. De plus, près du tiers des travailleurs de la Côte-Nord vont travailler dans d'autres régions. 

Quant à l'intimidation, la présidente de CCQ affirme que « la liste » des associations syndicales et des individus délinquants « n'est pas longue » et que ceux-ci « sont sur le radar ». 

Rambo s'est-il assagi, comme il l'a dit devant la commission? s'est-elle fait demander. « Je ne me prononcerai pas là-dessus, mais ce qu'on a constaté c'est qu'il fait souvent faire le travail par les autres. Ça, c'est un constat que mes enquêteurs ont partagé avec moi. »


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La Russie continuera le dialogue avec l'Ukraine, mais ne propose pas d'aide financière

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement de continuer à discuter avec l'Ukraine sur les dossiers économiques et commerciaux et de prendre contact avec ses partenaires étrangers, Fonds monétaire international (FMI) et G8, en ce qui concerne une aide financière, lit-on dans un communiqué publié sur le site internet du Kremlin.

Le président russe, précise le communiqué, a ordonné également à son gouvernement d'étudier une demande d'aide humanitaire émise par la république autonome de Crimée, seule région à majorité russe d'Ukraine.

Il s'agit des premières décisions prises par le chef de l'Etat russe depuis que le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a été destitué samedi et a quitté Kiev.

Ces recommandations de Poutine contrastent avec les déclarations agressives faites jusqu'à présent par les différents responsables russes accusant notamment les nouveaux dirigeants ukrainiens d'être des « extrémistes ».

Cet appel en faveur d'une coopération, notamment avec le G8 et avec le FMI, confirme que Poutine n'entend pas voir la Russie laissée à l'écart de l'aide financière et économique dont a besoin l'Ukraine, qualifiée de « nation soeur ».

En décembre, Vladimir Poutine avait promis un plan de soutien d'un montant de 15 milliards de dollars après le refus de dernière minute de Ianoukovitch d'entériner un partenariat négocié depuis plusieurs années avec l'Union européenne.

Cette assistance est suspendue en raison des récents changements politiques après le versement d'une première tranche de trois milliards de dollars.


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Des milliers de tricheurs dans les universités

Written By Unknown on Rabu, 26 Februari 2014 | 16.21

Les détails avec Denis-Martin Chabot

Exclusif - Une enquête menée par CBC/Radio-Canada révèle que plus de 7000 étudiants universitaires ont été pris à tricher en 2011-2012. Or, selon les experts, les tricheurs seraient beaucoup plus nombreux.

« Il y a une énorme différence entre ce que les étudiants nous disent qu'ils font et le nombre d'étudiants qui se font prendre et se font punir. » — Julia M. Christensen Hughes, doyenne de l'école de commerce et d'économie à l'Université de Guelph

Sur les 54 universités canadiennes invitées à fournir leurs statistiques sur les cas d'étudiants qui ont fait l'objet de mesures disciplinaires formelles relatives à la malhonnêteté universitaire en 2011-2012, 42 établissements ont accepté de le faire.

On y apprend que 7086 universitaires ont été pris à tricher pour cette année scolaire, sur un total de 921 313 étudiants, soit un taux de 0,78 %.

La doyenne de l'école de commerce et d'économie à l'Université de Guelph en Ontario, Julia M. Christensen Hughes, est la coauteure de la plus vaste et la plus récente étude sur la malhonnêteté universitaire, Academic Misconduct within Higher Education in Canada, publiée en 2006.

Plus de 15 000 étudiants universitaires de 11 institutions au Canada y ont participé. Pas moins de 53 % ont admis avoir triché lors d'un devoir ou d'un travail universitaire à remettre, et 18 % ont dit avoir triché lors d'examens.

Un phénomène répandu

« Je me déculpabilisais en disant que tellement de gens le faisaient. » — ancien étudiant en commerce

Un ancien étudiant en commerce ayant requis l'anonymat dit avoir payé 100 $ pour qu'un rédacteur écrive une dissertation à sa place.

« Je suis allé sur le site Internet Kijiji. Et j'ai simplement écrit "aide aux devoirs". Et le nom est arrivé. J'ai contacté la personne. Et c'était pas vraiment l'aide aux devoirs, qu'elle proposait, c'était littéralement la rédaction complète de travaux, moyennant une somme d'argent », explique-t-il.

À d'autres occasions, il dit avoir payé d'autres étudiants pour que ceux-ci ajoutent son nom à un travail pour lequel il n'avait pas contribué.

« On trouvait toujours le moyen d'amener des portables, des appareils numériques pour pouvoir s'échanger des réponses pendant les examens. » — ancien étudiant en commerce

Il explique qu'il a accepté de nous parler parce qu'il a abandonné ses études en commerce pour une autre discipline universitaire, où il se dit plus heureux. Il n'a donc plus le goût de tricher.

Services clandestins en ligne

« Je me suis annoncée sur Kijiji », dit une rédactrice clandestine de travaux universitaires, dont nous taisons également l'identité. Cette dernière demande en moyenne 300 $ pour un devoir d'une quinzaine de pages.

On trouve d'ailleurs sur Internet des dizaines de services de rédaction clandestins. Une dissertation universitaire peut coûter entre 100 et 2000 $, selon le niveau et la qualité du devoir, et la note recherchée. Le service est adapté aux compétences de l'étudiant.

« S'il me dit : "moi, je suis complètement pourri en orthographe", bien j'arriverai pas devant lui avec un travail qui n'aura pas de fautes dedans. » — rédactrice clandestine

Un signe des temps

Des services comme Unemployed-professors.com misent sur le style de vie de certains étudiants pour attirer la clientèle.

« Je manquais de temps. J'avais un travail. J'avais une vie sociale. Et j'avais mes études. » — ancien étudiant en commerce

Pour sa part, un étudiant en génie, qui a également requis l'anonymat, a trouvé les solutions à une dizaine de devoirs qu'il a pu récupérer dans un site de stockage partagé en ligne, Dropbox. Par contre, il se dit incapable de tricher dans un examen.

« Pour moi, ce serait tricher et non respectueux envers mes collègues. Mais pour les devoirs, je dirais qu'au-delà de 50 % des gens le font. » — étudiant en génie

De graves conséquences

Le porte-parole de l'Université de Montréal (UdeM), Mathieu Fillion, tient à mettre en garde ceux qui trichent, car ceux qui se font prendre risquent gros.

« Quelqu'un qui est pris à faire du plagiat a un échec pour le cours. Si le cours auquel on échoue fait baisser notre moyenne, cela peut mener à l'expulsion du programme. » — Mathieu Fillion, porte-parole de l'Université de Montréal

M. Fillion rapporte que l'Université peut même révoquer un diplôme dans les 10 années suivant son obtention si elle se rend compte que l'étudiant a fait preuve de malhonnêté. Il dit qu'une maîtrise a ainsi été révoquée il y a quelques années.

« C'est là qu'il nous faut des punitions très substantielles », dit Mme Christensen Hugues. « C'est essentiel pour maintenir l'intégrité du milileu universitaire. »

Or, les politiques contre la malhonnêteté universitaires ne sont pas les mêmes d'un établissement à l'autre et ne sont pas toujours appliquées également.

- Cliquez ici pour tester vos connaissances sur le plagiat.

LA SUITE À NE PAS MANQUER DEMAIN : Que font les universités pour contrer la malhonnêteté?


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«Je m’excuse madame, j’ai pas intimidé personne» - Rambo Gauthier

Les explications d'Isabelle Richer

Bernard « Rambo » Gauthier soutient que le système de mobilité provinciale de la main-d'œuvre, qui priverait d'emplois les travailleurs de la Côte-Nord au profit de gens de l'extérieur, serait à la source de l'intimidation tant décriée. Et si lui même se défend d'avoir eu un comportement répréhensible, son témoignage ne laisse aucun doute sur l'existence d'une culture de l'intimidation dans la région.

Un texte de Bernard Leduc

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« La mobilité de la main d'œuvre, je la déteste, c'est des excréments, je veux rien savoir de ça », a lancé aux commissaires le représentant du local 791 des opérateurs de machinerie lourde de la FTQ-Construction.

Bernard Gauthier estime que, dans un monde idéal, les deux tiers des travailleurs sur les chantiers de la Côte-Nord devraient venir de la région, et non un tiers, comme ce serait actuellement le cas selon lui.

« Si vous ne voulez plus d'intimidation, plus de cochonneries, plus de chicanes dans nos régions, va falloir encadrer, définir la mobilité provinciale (...) va falloir que le gouvernent comprenne », a affirmé avec vigueur Bernard Gauthier : « Si la mobilité provinciale est définie par un ratio, t'as plus besoin d'aller te chicaner ».

« En tout cas, on se fera pas intimider par ce que vous nous dites là (...) vous, vous allez devoir comprendre qu'il va falloir que vous cessiez d'intimider », lui a répondu du tac au tac la commissaire France Charbonneau, ce qui a offusqué le témoin.

«  Je m'excuse madame la présidente, j'ai pas intimidé personne. On va avancer dans nos deux journées, pis on verra bien, mais on n'a pas intimidé personne. » — Bernard Gauthier

Bernard Gauthier a expliqué qu'en fait, son objectif dès son arrivée à la tête du local en 2003 était justement de changer les conditions qui engendraient, selon lui, des actes d'intimidation de la part de travailleurs.

« C'est peut-être dur à croire avec la face que j'ai, on m'a mis comme un bandit, mais on a voulu changer les choses et on est encore en train de travailler à essayer de changer les choses », a-t-il plaidé.

« Moi, je représente les travailleurs de mon local. Mais si je ne suis pas là, ils vont se faire justice eux autres même pareil, et l'intimidation va se faire pareil s'ils ne sont pas respectés chez eux. » — Bernard Gauthier

La mobilité en quelques mots...

Les dispositions qui prévoient une mobilité provinciale complète pour une vingtaine de métiers et occupations dans le secteur génie civil et voirie ont été adoptées dans le cadre de la négociation de la convention collective de 2001. Bernard Gauthier a d'ailleurs souligné que c'était là une demande de Jocelyn Dupuis, alors directeur général de la FTQ-construction. - F.M.

« Rambo » à la rescousse

Bernard Gauthier a expliqué plus tôt à la commission Charbonneau avoir pris la tête du local 791 à la demande de militants syndicaux de la Côte-Nord avec mission de faire le ménage tant au syndicat que dans les relations avec les employeurs.

« Écoute (...) j'ai comme pas le choix : les gars, c'est ça qu'ils veulent », lui aurait d'ailleurs fait valoir le directeur général du local, Bernard Girard.

« Pour régler les problèmes qu'on a à régler icitte, va falloir que ça prenne quelqu'un qui va ''torker'' ça pis mettre ça à l'ordre... », lui feront valoir les militants du 791, « Parce qu'il y a des gorilles dans ce coin-là. Pis c'était pas tous des anges! ».

Et « C'était assez rock'n'roll », en effet, a souligné le syndicaliste, qui mentionne notamment les comités de chômeurs, dont les pratiques intimidantes avaient déjà été décrites par un entrepreneur devant la commission Charbonneau.

M. Gauthier évoque d'ailleurs les tensions entre les entrepreneurs venus de l'extérieur de la région, qui arrivaient avec leurs propres travailleurs, et ces comités qui voulaient placer des travailleurs du coin sur leurs chantiers : « Ça brassait. J'en ai entendu des belles. Des claques sur la yeule, des ci, des ça ».

« C'était le Far West (…) Tout un chacun dans les régions se faisait justice. » — Bernard Gauthier

Il a expliqué que son arrivée à la tête du local 791 a d'abord causé une hémorragie du membership du local, nombreux lui reprochant sa volonté réformiste, mais que les membres reviendront par la suite, et en grand nombre.

Bernard Gauthier soutient aussi avoir tenté d'assainir les relations avec les employeurs en instaurant ce qu'il appelle la « coparticipation ». Dans les faits, cette méthode octroyait à ses délégués de chantiers un rôle plus important qu'à l'habituel, comme la répartition du temps supplémentaire entre les travailleurs.

Le chantier Alouette aurait été son premier succès à cet effet, s'est-il vanté : « C'était très, très bien ordonné. Les heures étaient égales pour tout le monde ».

Et il ne mettra pas fin à la pratique des comités de chômeurs, bien implantés dans la région. Le patron du 791 de la Côte-Nord décidera plutôt de mieux encadrer leurs interventions auprès des entrepreneurs. Il concède cependant qu'en faisant ainsi, il cautionnait des pratiques qui peuvent s'assimiler à de l'intimidation.

« Je dis aux comités de chômeurs : ''pas de contact physique, pas de menace, mais quand ils sont partis, moi je ne peux plus rien faire''. » — Bernard « Rambo » Gauthier

La convention collective appliquée à la lettre

Bernard Gauthier défend sa façon d'appliquer à la lettre la convention collective qui régit les relations de travail entre travailleurs et employeurs, ce que des entrepreneurs entendus à la commission lui ont reproché.

« Nous autres, par chez nous, un opérateur, c'est pas un manœuvre, c'est pas un mécanicien, c'est pas un électricien. C'est un opérateur », dit-il, pour justifier son intransigeance quant à la division des tâches entre travailleurs sur les chantiers: « C'est ton métier que tu fais, tu fais pas quatre métiers ».

« Les gens de la CCQ de chez nous le disent : la convention, vous êtes les seuls à la faire respecter au Québec. » — Bernard « Rambo » Gauthier

« Moi, je dis que c'est pour ça que ça coûte 30 % ou 20 % plus cher » pour faire des travaux sur la Côte-Nord, a-t-il fait valoir. Il va jusqu'à avancer que les travailleurs de la Côte-Nord sont mal vus par les entrepreneurs de l'extérieur parce qu'ils défendent leurs droits.

M. Gauthier se défend sinon d'avoir obligé les entrepreneurs à passer par lui pour obtenir de la main-d'œuvre, mais reconnaît qu'il voulait « se rendre indispensable, incontournable ». Selon lui, c'était sa façon de s'assurer « de faire travailler notre monde » et pour éviter que ce soient toujours les mêmes qui travaillent.

Il soutient qu'ainsi il voulait éviter que des travailleurs n'aillent négocier à la baisse leur embauche, en tête à tête, avec des employeurs. Selon lui, avant qu'il n'instaure ses réformes, « les gars se vendaient », ce qui provoquait par la suite des bagarres entre travailleurs.

Main dans la main avec la CCQ

Bernard Gauthier a aussi expliqué avoir épaulé à sa manière la Commission de la construction du Québec (CCQ) pour l'aider à appliquer ses propres règles.

Il soutient par exemple avoir déjà arrêté un chantier de Carrières Marconi pour le contraindre à fournir un contrat de travail à la CCQ.

S'il reconnaît avoir ainsi agi en marge de la loi, il fait valoir que de nombreux entrepreneurs tentaient alors de se défiler devant leurs obligations à la CCQ afin de payer leurs employés hors convention.

Il ajoute que grâce à ses interventions et celles de ses délégués de chantier auprès de la CCQ, « le travail au noir, il y en avait presque plus chez nous ».

Il déplore qu'avec la fin du placement syndical et l'arrivée de Diane Lemieux à la tête de la commission, cette bonne entente soit rompue avec les bureaux régionaux de l'organisme.

Selon Bernard Gauthier, l'abolition du placement en 2013 a mis fin à la possibilité pour les syndicats de recommander directement des travailleurs aux entrepreneurs. Or selon lui, tant les travailleurs que les entrepreneurs appréciaient la pratique.

Il refuse de croire par ailleurs que son abolition par Québec avait avant tout pour but d'enrayer l'intimidation ou d'autres types d'abus sur les chantiers, mais y voit plutôt le fruit du lobbying de la CSN qui perdait ses membres au profit de la FTQ-Construction.

Lorsque Gauthier plaidait coupable...

Bernard Gauthier a reconnu en après-midi qu'il a plaidé coupable d'avoir contrevenu à la loi R-20 en préconisant des « ralentissements » sur des chantiers à deux reprises. Il soutient que ce sont les membres qui ont payé les amendes qui lui ont été imposées, soit 200 $ dans un cas, 8000 $ dans l'autre, mais qu'ils étaient d'accord puisqu'il s'agissait d'une cause « noble ».

« Tant qu'à moi, j'aurais plaidé non-coupable. Mais ça coûtait moins cher de plaider coupable », s'est défendu le représentant syndical, en évoquant les frais d'avocats que l'affaire aurait entraîné. « Et j'avais pas de conséquence à l'époque pour mon poste », a-t-il ajouté, en notant que cela n'est plus le cas aujourd'hui.

Le commissaire Lachance n'a cependant pas manqué de noter que Bernard Gauthier a été reconnu coupable dans une troisième affaire, en référence à un jugement rendu en avril 2013 par la Commission des relations de travail dans la foulée d'une plainte déposée par un syndiqué de la CSN-Construction, Harold Richard.

La juge Kim Legault avait alors conclu que la FTQ-Construction, qui représentait Bernard Gauthier devant le tribunal, a contrevenu à l'article 101 de la loi R-20, qui stipule notamment que « nul ne doit intimider une personne ou exercer à son égard des mesures discriminatoires, des représailles ou toute menace ou contrainte ayant pour but ou pour effet de porter atteinte à sa liberté syndicale. »

L'article 101 de la loi, a noté la juge Legault, précise la chose suivante : « intimide une personne celui qui exerce des pressions de quelque façon que ce soit sur un tiers pour l'inciter à adopter l'un des comportements prohibés » ci-haut mentionnés.

Par François Messier

Un militant syndical au long cours

Le représentant syndical du local 791 des opérateurs de machinerie lourde s'est présenté à son arrivée à la barre comme un militant syndical de longue date, soit bien avant d'occuper des fonctions officielles à la FTQ-Construction.

Le syndicaliste a expliqué être devenu opérateur de machinerie lourde au début des années 1990, après un séjour de quelques années au sein de l'Armée Canadienne.

« Ironie du sort, j'ai passé à un cheveu d'être International », soit le principal concurrent de la FTQ-Construction, a-t-il dit, le sourire aux lèvres.

M. Gauthier dit avoir hérité de son surnom « Rambo » après une opération d'espionnage lors d'un premier séjour sur la Côte-Nord dans les années 1990... Il a expliqué qu'il se glissait sous la roulotte du personnel de la sécurité d'Hydro-Québec sur le projet SM3 pour écouter leurs conversations.

Le 791 en résumé

Le local 791 des opérateurs de la machinerie lourde sur la Côte-Nord, dirigé par Bernard Gauthier, compte 22 délégués de chantier et 600 membres, chapeautés par un exécutif composé entre 5 et 8 personnes. Le supérieur immédiat de M. Gauthier est Bernard Girard, directeur général du 791. Le local couvre en résumé les villes de Sept-Îles, Baie-Comeau, Forestville et Havre-St-Pierre.


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La moitié des non-francophones songent à quitter le Québec

Le reportage d'Anne-Louise Despatie, suivi des explications de Bernard Saint-Laurent, analyste politique à CBC

Exclusif - La moitié des communautés anglophone et allophone du Québec a envisagé de quitter la province l'année dernière, révèle un nouveau sondage EKOS commandé par CBC/Radio-Canada.

Même si seulement 10 % des répondants francophones affirment songer à quitter le Québec, les principales raisons évoquées par l'ensemble des répondants pour déménager ne sont pas fondées sur la langue.

Une majorité des répondants de chaque groupe mentionnent plutôt:

  • l'incertitude politique et leur hostilité envers le Parti québécois (28 %);
  • l'économie et l'emploi (21 %);
  • les taxes (15 %).

CBC/Radio-Canada se penchera dans les prochains jours sur ce qui pousse des Québécois à vouloir quitter la province, ce qui les retient, et les espoirs qu'ils entretiennent pour leur avenir au Québec.

Pour connaître la méthodologie du sondage, cliquez ici

*** Pour consulter le graphique sur un appareil mobile, cliquez ici

Les facteurs économiques

Au total, 16 % des répondants ont cité l'économie comme principale raison pour déménager hors de la province. L'incertitude politique arrive ex aequo en première position.

Brett House, chercheur à la Fondation Jeanne Sauvé et au Centre pour l'innovation dans la gouvernance internationale, estime que la situation économique au Québec n'est pas aussi sombre que le pensent certains, mais la province est peu performante.

« Nous sommes médiocres en ce moment - nous ne sommes pas en grande forme, mais nous ne sommes pas une catastrophe non plus. Nous nous améliorons un peu, mais nous pourrions faire beaucoup mieux », souligne-t-il.

« Le Québec a le potentiel d'être l'un des deux moteurs de l'économie de ce pays avec l'Ontario, et pourtant, l'économie se porte moins bien que ce qu'elle devrait », ajoute-t-il.

Anxiété bilingue

Suni Hope Johnston, qui a quitté l'Angleterre pour s'installer à Montréal au début des années 70, affirme avoir été attirée par la métropole québécoise pour son flair européen et son bouillonnement.

« Je me souviens que mon mari et moi dansions jusqu'à 4 h du matin. Nous nous sommes beaucoup amusés, et puis ça s'est terminé », se souvient-elle.

Mme Johnston a fondé une famille et son mode de vie a changé. Tout comme la ville qu'elle jugeait autrefois si attrayante.

Selon elle, l'ambiance actuelle au Québec est marquée par les divisions. « Je pense que c'est un droit de naissance de tous les jeunes Québécois de parler les deux langues. Chaque enfant devrait aller à l'école pour apprendre le français et l'anglais. Pour le moment, ce genre de division me semble tragique », dit-elle.

Elle envisage de déménager en Ontario, une destination populaire chez les personnes qui songent à quitter le Québec, suggèrent les résultats du sondage EKOS. En effet, 40 % des répondants francophones et non-francophones qui pensent quitter le Québec iraient s'installer en Ontario, devant les États-Unis (14 %).

Marc Stamos, qui est originaire de Montréal, considère également s'installer en Ontario. Pour lui, le bilinguisme constitue une source de fierté, mais il déplore que la langue soit devenue politisée à nouveau dans la province, au point de devenir un sujet de discorde.

« Pour la première fois depuis les années 1990, je sens que je dois affirmer mon "anglophonité". Vous savez, les choses étaient si calmes pendant si longtemps que mon frère, mes amis et moi étions à l'aise en français. » — Marc Stamos, originaire de Montréal

Mais avec une élection imminente et la possibilité d'un gouvernement péquiste majoritaire, M. Stamos affirme que lui et ses amis se demandent s'ils veulent vivre une autre période de soubresauts.

Ces changements d'humeur relevés dans le sondage ne se sont pas encore traduits concrètement dans le marché immobilier, par exemple, mais ce sont des signes susceptibles d'attirer l'attention des politiciens.

À propos de l'enquête

Un total de 2020 résidents du Québec ont été interrogés par téléphone entre le 10 et le 18 février 2014, dans le cadre de cette étude EKOS commandée par CBC/Radio-Canada. La marge d'erreur pour un échantillon de 2020 est de plus ou moins 2,2 points de pourcentage, soit 19 fois sur 20.

Les personnes interrogées incluent :

  • 782 anglophones (avec une marge d'erreur de plus ou moins 3,5 points de pourcentage 95 % du temps);
  • 1009 francophones (avec une marge d'erreur de plus ou moins 3,1 points de pourcentage 95 % du temps);
  • 223 allophones (avec une marge d'erreur de plus ou moins 6,5 points de pourcentage 95 % de du temps).

Les anglophones représentent les répondants ayant indiqué que leur langue maternelle est l'anglais, et les francophones ayant indiqué le français. Les allophones ont identifié leur langue maternelle comme étant « autre ».

Réactions politiques

Pour le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, ce sondage est « inquiétant ».

« Ça montre la division que ce gouvernement-là crée parmi notre population, décrie-t-il. Il faut au contraire retenir nos gens et en attirer d'ailleurs chez nous. Et ça, ça se fait par l'instauration d'un climat d'économie et d'emplois qui inspire la confiance et surtout, ne pas adopter de politiques qui divisent la population comme on le fait depuis quelques mois. »

De son côté, la première ministre Pauline Marois a préféré ne pas commenter le sondage.


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François Gendron tentera de se faire élire un 11efois

Le doyen de l'Assemblée nationale, François Gendron, annoncera aujourd'hui qu'il sollicitera un 11e mandat consécutif lors des prochaines élections au Québec, selon ce qu'a appris Radio-Canada.

Député péquiste d'Abitibi-Ouest depuis 1976, M. Gendron devrait confirmer la nouvelle à l'issue du conseil des ministres, prévus à 10 h 30.

M. Gendron a été ennuyé par des ennuis de santé récemment, mais il aurait été rassuré sur sa capacité à briguer les suffrages.

S'il est réélu, il pourrait devenir le 15 avril prochain le député ayant siégé le plus longtemps à l'Assemblée nationale, éclipsant le record détenu par Gérard D. Lévesque, soit 13 664 jours (37 ans et 6 mois).

Les partis placent leurs pions

Les candidatures comme celle-ci devraient se multiplier au fur et à mesure que se rapproche le déclenchement probable d'élections, qui devraient déboucher sur un scrutin le 14 avril prochain.

Mardi, on apprenait d'ailleurs que la directrice du Théâtre du Nouveau Monde (TNM), Lorraine Pintal, serait candidate dans Verdun. Cette circonscription montréalaise est dans la mire du Parti québécois (PQ), qui aimerait bien la ravir au libéral Henri-François Gautrin, qui n'a été réélu que par 547 voix en 2012.

Le PQ devrait également pouvoir compter sur la directrice générale de la Chambre de commerce de la région de Mégantic, Isabelle Hallé, pour briguer les suffrages dans Mégantic, une circonscription lourdement marquée par le drame de juillet dernier.

L'écrivaine Djemila Benhabib, qui milite notamment en faveur de la charte des valeurs du gouvernement Marois, serait également sur les rangs pour le PQ, mais il est acquis qu'elle ne sera pas candidate dans Trois-Rivières, où elle a été battue aux dernières élections. L'hebdomadaire L'Écho de Laval l'envoie dans la circonscription des Mille-Îles.

Du côté des libéraux, aucune candidature de prestige n'a été annoncée cette semaine, mais trois députés ont annoncé qu'ils ne seraient pas candidats ce printemps : Yolande James (Nelligan), Danielle Saint-Amand (Trois-Rivières) et Pierre Marsan (Robert-Baldwin). Charlotte L'Écuyer (Pontiac) en avait déjà fait l'annonce en juillet.

Enfin, la Coalition avenir Québec a confirmé que tous ses députés seront à nouveau candidats, à l'exception de Jacques Duchesneau (Saint-Jérôme). L'ancien syndicaliste et témoin-vedette de la commission Charbonneau Ken Pereira a été approché, mais il a confirmé cette semaine qu'il ne se présenterait pas pour la CAQ au prochain scrutin.

Avec les informations de Sébastien Bovet


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La semaines en images

Written By Unknown on Sabtu, 01 Februari 2014 | 16.20

Nouveau rendez-vous cette semaine. Nous vous présentons notre coup d'œil hebdomadaire de l'actualité internationale en quelques images.


SAMEDI 25 JANVIER, UKRAINE

Des manifestants antigouvernementaux ukrainiens lancent des cocktails Molotov pendant des affrontements avec la police antiémeute, dans le centre de Kiev. Depuis fin novembre, l'Ukraine est le théâtre d'un mouvement de contestation sans précédent, après que le président, Viktor Ianoukovitch, eut décidé de renoncer à signer un accord d'association avec l'Union européenne pour se tourner vers la Russie. AFP PHOTO/Dmitry Serebryakov


LUNDI 27 JANVIER, THAÏLANDE

De l'eau est versée dans les mains d'un chef de file du mouvement de protestation thaïlandais, Suthin Tharathin, dont le corps gît dans un temple bouddhiste, à Bangkok. Suthin Tharathin a été tué par balles le 26 janvier, alors qu'il assiégeait avec d'autres manifestants un bureau de vote afin de perturber le vote par anticipation. Les élections générales sont prévues le dimanche 2 février en Thaïlande. AFP PHOTO/Nicolas Asfouri


MARDI 28 JANVIER, HONG KONG

À Hong Kong, des fonctionnaires mettent des poulets morts dans des sacs de plastique. Hong Kong a procédé à l'abattage de 20 000 poulets après que le virus de la grippe aviaire H7N9 eut été découvert dans la volaille importée du continent chinois. AFP PHOTO/Philippe Lopez


MERCREDI 29 JANVIER, JAPON

À Tokyo, au Japon, des collégiens crient lors du début d'une cérémonie qui marque le début de leur chasse à l'emploi. Près de 1500 étudiants qui obtiendront leur diplôme en mars 2015 ont participé à la cérémonie annuelle, qui vise à encourager les futurs diplômés à chercher du travail. AFP PHOTO/Toru Yamanaka


JEUDI 30 JANVIER, CHINE

À Shanghai, en Chine, des gens participent à une fête à la veille du congé qui marquera le nouvel an lunaire, qui accueillera l'année du Cheval. Des millions de travailleurs migrants chinois profitent chaque année de cette occasion pour retrouver leur famille - souvent pour seulement quelques jours de congé -, parcourant ainsi des milliers de kilomètres dans des avions, des trains et des autobus bondés. AFP PHOTO/Peter Parks


JEUDI 30 JANVIER, NÉPAL

Au Népal, des dévotes hindoues attendent en file devant la rivière Bagmati, au temple Pashupatinath, à Katmandou, pour remplir d'eau leurs pots, durant le festival Swasthani. Ce festival, qui dure un mois, est l'occasion d'honorer la déesse Swasthani et le dieu Madhavnarayan, dans l'espérance d'une vie prospère et d'une relation conjugale harmonieuse. AFP PHOTO/Prakash Mathema


VENDREDI 31 JANVIER, CORÉE DU SUD

En Corée du Sud, un homme né en Corée du Nord se prosterne avec sa petite-fille près de la frontière entre les deux pays, dans la zone démilitarisée d'Imjingak. Plusieurs familles originaires de la Corée du Nord mais vivant maintenant en Corée du Sud se rendent dans cette zone lors du nouvel an lunaire, pour faire des offrandes symboliques à leurs proches restés derrière. AFP PHOTO/Ed Jones


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Mélissa Dumont, première reine du Carnaval en 17 ans

Le Carnaval de Québec s'est ouvert vendredi soir avec le couronnement de la reine, Mélissa Dumont, du duché des Rivières. Elle ramène ainsi la tradition après 17 ans d'absence.

La jeune femme avait lancé le projet Fahrenheit, une course à obstacles de deux kilomètres dans la neige, course qui s'est déroulée le 25 janvier au Centre récréatif Michel-Labadie. Sept duchesses avaient mis la table à la fête d'hiver au cours des dernières semaines avec leurs activités précarnavalesques du genre.

C'est vers 21 h 30 que la reine a été couronnée, pas sans perturbation. Deux membres des Femens se sont présentées à l'événement, scandant que le carnaval était paternaliste, avant d'être escortées loin de la scène.

Vidéo filmée par Geovanny Solis. Cliquez ici pour la regarder sur votre téléphone portable.

Grâce à une programmation renouvelée, les organisateurs espèrent insuffler un nouvel élan à l'événement, qui s'est attiré des critiques ces dernières années. Le président du Carnaval de Québec, Denis Simard, affirme que les plaintes des commerçants, qui souhaitaient un retour de la fête dans les quartiers, ont été entendues.

« On a réussi, je pense, avec énormément d'énergie, à se diversifier, à se décloisonner, faire des rues carnavalesques et des activités, dans le cadre des duchesses, dans chaque arrondissement. On s'est vraiment donné la mission de donner le Carnaval de Québec aux gens de Québec », affirme M. Simard.

La 3e Avenue à Limoilou, le site du Centre de congrès et d'exposition de Lévis, les plaines d'Abraham, le quartier Petit-Champlain, la Place Royal et l'avenue Cartier notamment seront animés au cours des deux prochains jours qui marqueront la première grande fin de semaine de festivités du Carnaval.

Le 60e Carnaval de Québec se déroule cette année du 31 janvier au 16 février.

Quelques éléments de la programmation de la fin de semaine
Samedi Dimanche
De 11 h 45 à 12 h 15
Rue Carnavalesque, Grand Tintamarre
Lieu : 3e Avenue
De 11 h à 12 h
Glissade géante au coeur de l'avenue Cartier
Lieu : Avenue Cartier, entre la rue Crémazie et le chemin Sainte-Foy
De 13 h à 14 h 15
Ouverture officielle du Snowcross
Lieu : Centre de congrès et d'exposition de Lévis
De 12 h 30 à 13 h 30
Bain de foule rue Carnavalesque
Lieu : 3e Avenue
De 15 h 00 à 15 h 45
Visite officielle du Palais de glace de Bonhomme
Lieu : Zone Loto-Québec, Palais de glace de Bonhomme
De 14 h à 15 h
Cérémonie de clôture du Snowcross
Lieu : Centre de congrès et d'exposition de Lévis
De 16 h à 17 h
Guerre des Ducs
Lieu : Place Desjardins, Plaines d'Abraham
De 15 h 30 à 16 h 30
Tournée des Plaines
Lieu : Place Desjardins, Plaines d'Abraham
De 18 h 30 à 19 h
Voûte chez Ti-Père
Lieu : Théâtre Petit-Champlain
 
De 19 h 30 à 21 h 30
Soirée Canadienne
Lieu : Zone Loto-Québec
 
De 22 h à 22 h 45
Soirée Blues du Carnaval
Lieu : Pub St-Alexandre
 
De 23 h à minuit
Nuit Blanche
Lieu : Place Royale
 

Pour ajouter à la fête à l'occasion du 60e anniversaire du Carnaval, plusieurs artistes se sont par ailleurs rassemblés pour offrir une version dépoussiérée de la chanson-thème du Carnaval, composée en 1956. La nouvelle version a été dévoilée cette semaine.

Camille Simard était sur place


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Conrad Black perd son titre d'officier de l'Ordre du Canada

Le gouverneur général du Canada, David Johnston, a accepté la recommandation du Conseil consultatif de l'Ordre du Canada de révoquer la nomination de Conrad Black à titre d'officier de l'Ordre du Canada.

Dans un communiqué, M. Johnston précise qu'il a aussi accepté la recommandation du premier ministre de révoquer M. Black du Conseil privé de la reine pour le Canada.

L'ex-homme d'affaires, qui est âgé de 69 ans, était officier de l'Ordre du Canada depuis 1990. Son dossier était en révision depuis plusieurs années, mais le Conseil consultatif de l'Ordre du Canada ne pouvait pas prendre de décision tant et aussi longtemps que M. Black était devant les tribunaux ou en prison.

En novembre 2013, la Cour d'appel fédérale a rejeté la requête de l'ancien magnat de la presse, qui voulait plaider sa cause en personne devant le conseil consultatif.

Conrad Black est le sixième Canadien à se faire destituer de l'Ordre du Canada, après Alan Eagleson, David Ahenakew, T. Sher Singh, Stephen Fonyo Jr. et Garth Drabinsky. En vertu des règles de l'Ordre du Canada, le titre peut être retiré lorsque le bénéficiaire est reconnu coupable d'un crime. 

La chute d'un Lord

Dans ses belles années, fin 1990, Conrad Black était à la tête du troisième empire de presse au monde, incluant des titres comme le Daily Telegraph de Londres, le National Post au Canada, le Jerusalem Post en et le Chicago Sun-Times.

En 2001, Conrad Black renonce à sa citoyenneté canadienne pour accéder à la Chambre des Lords britannique. Dans les mois qui suivent, le magnat de la presse liquidera plusieurs de ses sociétés de portefeuille canadiennes au profit du groupe Can West d'Izzy Asper.

À l'automne 2003, accusé de malversations financières par des actionnaires et investisseurs du groupe Hollinger International, il démissionne du poste de chef de la direction de Hollinger.

En janvier 2004, Conrad Black vend sa participation dans Hollinger Inc. au groupe britannique Press Holding International après avoir été limogé de son poste de président du conseil de Hollinger International.

En juillet 2007, il a été reconnu coupable de trois chefs d'accusation de fraude et d'un autre d'entrave à la justice aux États-Unis.

En mai 2012, il regagne le Canada, libéré d'une prison de Floride après avoir purgé 37 mois de sa sentence originale de 42 mois. 

En août 2013, il a accepté de payer une amende de 4,1 millions de dollars aux autorités boursières américaines, mettant fin au volet civil des poursuites entamées contre lui aux États-Unis.


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Veille d'élections en Thaïlande: la tension monte à Bangkok

Les opposants au gouvernement se réunissaient samedi à Bangkok pour manifester une dernière fois avant les élections de dimanche dont ils dénoncent l'oganisation.

Ces élections législatives anticipées ont été organisées pour tenter de mettre fin à deux mois de violentes manifestations de l'opposition.

Les adversaires de Yingluck Shinawatra, qui dirige le gouvernement depuis août 2011, ne désarment pas et ont promis de perturber un scrutin qu'ils jugent joué d'avance. Ils réclament toujours la démission de la soeur de l'ancien premier ministre Thaksin Shinatrawa chassé par un coup d'État en 2006.

« Le peuple ne fermera pas les bureaux de vote, mais il manifestera dans les rues. Il manifestera dans le calme, pacifiquement, sans violence », a déclaré Suthep Thaugsuban, l'un chef de file de la contestation.

Selon le quotidien The Nation, des manifestants entourent des bureaux de poste afin d'empêcher la livraisons des bulletins de vote dans le sud du pays, une zone oì Suthep Thaugsuban jouit d'un fort soutien populaire.

La délégation des Nations unies en Thaïlande lancé un appel en direction des différentes parties afin que le scrutin puisse se dérouler dans le calme. Les affrontements entre les deux camps ont fait 10 morts et près de 600 blessés depuis la fin novembre.

Un pays divisé

Le conflit dure en réalité depuis huit ans et oppose la classe moyenne et les notables royalistes de Bangkok aux partisans, souvent pauvres et vivant dans les campagnes, de Yingluck Shinawatra.

La principale formation de l'opposition, le Parti démocrate, soutient les manifestants antigouvernementaux qui occupent les grands carrefours de Bangkok et plusieurs bâtiments publics. Elle refuse de participer à ces élections, exigeant au préalable des réformes en profondeur.

Les autorités ont fait savoir qu'elles pourraient fermer certains bureaux de vote en cas de violences dimanche, ce qui risque d'entamer un peu plus la crédibilité des élections.

Des centaines de milliers d'électeurs ont été empêchés par des manifestants de venir déposer leur bulletin dans l'urne dimanche dernier lors d'une phase anticipée de ces législatives. Les manifestants entendent débarrasser la Thaïlande de l'influence politique de la famille Shinawatra.

Ils accusent Yingluck d'être manipulée par son frère, qui s'est exilé pour échapper à la justice après avoir été condamné à une peine de prison pour corruption.

Ils insistent pour que Yingluck s'en aille tout de suite et pour que soit mis en place un « conseil populaire » chargé d'appliquer des réformes.

Dans la capitale, la campagne électorale a été pratiquement inexistante - ni banderoles, ni affiches.

Les forces de sécurité seront mobilisées le jour du scrutin pour prévenir des violences, notamment à Bangkok, où seront déployés 10 000 policiers et 5000 soldats.


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