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Le PDG d'Hydro-Québec Thierry Vandal démissionne

Written By Unknown on Sabtu, 31 Januari 2015 | 16.21

Démission du PDG d'Hydro-Québec : précisions de Sébastien Bovet

Le président d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, a donné sa démission aujourd'hui. Il était en poste depuis 2005. Il avait été nommé par le gouvernement libéral de Jean Charest pour remplacer André Caillé et il était resté en poste sous le gouvernement péquiste de Pauline Marois.

M. Vandal quittera ses fonctions le 1er mai 2015. Le Conseil d'administration et son président décideront au cours des prochaines semaines des modalités entourant son remplacement, précise Hydro-Québec dans un communiqué.

Âgé d'une cinquantaine d'années, le PDG d'Hydro-Québec dit qu'il souhaite faire autre chose après 10 ans dans ces fonctions. Il ne compte pas faire de politique.

Démission du PDG d'Hydro-Québec : entrevue avec Pierre-Olivier Pineau, professeur à HEC Montréal, spécialiste des politiques énergétiques

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, ont salué le travail accompli par M. Vandal depuis sa nomination à la tête de la société d'État, en 2005.

« L'ouverture vers les marchés ontariens et américains et la mise en place de projets ambitieux comme celui du complexe hydroélectrique de La Romaine sont le fruit du travail du gestionnaire rigoureux qu'est Thierry Vandal. Il a su faire bénéficier l'entreprise de sa grande expertise en matière d'énergie, et nous tenons à le remercier pour l'ensemble de ses réalisations », a déclaré le ministre Arcand par voie de communiqué.

Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'énergie, Bernard Drainville, a pour sa part profité de l'occasion pour proposer que le processus de nomination soit amélioré.

« Lorsque le gouvernement aura identifié un candidat, ce dernier devrait être entendu par une commission parlementaire afin de soutenir sa candidature et de répondre aux questions des élus, et ce, avant l'adoption du décret de nomination par le gouvernement. », a dit le député péquiste.

Le porte-parole du dossier énergie à la CAQ, Gérard Deltell, est d'avis que M. Vandal laisse un bilan mitigé en matière de transparence et de maîtrise des coûts des projets d'Hydro-Québec. « M. Vandal avait certains passifs comme l'opacité de sa gestion, a-t-il dit. (...) Malheureusement il y avait des dépassements de coûts assez spectaculaires concernant Gentilly-2, les mini-centrales, les éoliennes. La gestion des compteurs intelligents a été tout sauf intelligente. »

M. Vandal devrait recevoir une indemnité de départ. Celle-ci ne peut dépasser 12 mois de salaire (soit environ un demi-million de dollars), selon un décret de 2012. 


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Les propos de l'imam Chaoui sont-ils contraires à la loi actuelle?

Les propos de l'imam controversé sont-ils illégaux? Vérification des faits de Caroline Belley

Épreuve des faits - Les propos controversés de l'imam Hamza Chaoui suscitent de nombreuses réactions, notamment lorsque le chef religieux prône la discrimination envers les femmes et la violence à l'endroit des gens condamnés pour vol. De telles paroles vont-elles à l'encontre du Code criminel?

«  Lorsque tu vas par exemple couper la main (d'un voleur) devant le public et devant les espèces de voleurs, jamais ces voleurs ne vont avoir le courage de voler encore une fois. » — Hamza Chaoui

Est-ce que de tels propos de l'imam Hamza Chaoui, diffusés sur Internet, pourraient être criminellement condamnables? Vérification faite : NON.

Bien que choquants pour les uns, voire grotesques pour les autres, les propos de l'imam sont protégés par la liberté d'expression et d'opinion prévue dans les chartes canadienne et québécoise.

Dans un arrêt récent, la Cour suprême a réaffirmé que même si des propos pouvaient être détestables ou même offensants, il fallait les tolérer, à moins qu'ils n'incitent concrètement à la violence ou à la haine une personne raisonnablement informée.

D'ailleurs, le Code criminel interdit toute incitation publique à la haine.

Pour qu'il y ait incitation à la haine, il faut que les propos soient diffusés publiquement, et non en privé, et que leur teneur soit susceptible d'entraîner une violation de la paix sociale. Cette disposition vise à protéger des groupes vulnérables en raison de leur couleur, leur race, leur religion, leur origine ethnique ou leur orientation sexuelle.


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Des soins seront maintenus à l'Hôtel-Dieu de Québec

Exclusif - Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, promet de conserver à l'intérieur de l'Hôtel-Dieu de Québec une mission de soins qui pourrait être confiée aux soeurs augustines.

Après avoir suscité cette semaine l'indignation des Augustines, congrégation fondatrice de l'Hôtel-Dieu, en annonçant dans les médias la fin de soins hospitaliers à l'Hôtel-Dieu, le ministre Barrette a tenu une rencontre aujourd'hui avec les religieuses pour faire le point.

Au sortir de la rencontre, le ministre a rappelé son souhait d'établir une super clinique, mais l'idée de conserver par exemple des soins pour personnes âgées a aussi été évoquée.

« On a les moyens de faire quelque chose qui est directement lié à des soins, dans des secteurs d'activité particuliers » — le ministre d ela Santé, Gaétan Barrette

Le ministre se dit sensible à la volonté des soeurs de conserver vivante leur mission historique. « Ici, il y a 375 ans d'histoire de soins, alors on ne peut pas faire abstraction de ça comme ça d'une part et d'autre part, dans la grande région de Québec, il y a des besoins, des opportunités. »

Le ministre Barrette promet de travailler à l'avenir avec les Augustines de même qu'avec la Ville de Québec pour trouver la solution solution « la plus appropriée au meilleur coût possible ».

Soulagement chez les Augustines

« La belle nouvelle, c'est que les soins vont demeurer à l'Hôtel-Dieu » — Soeur Berthe Lemay

Le soulagement était visible sur le visage des soeurs Berthe Lemay, supérieure du monastère de l'Hôtel-Dieu, et Lise Tanguay, supérieure générale de l'ordre des Augustines après leur entretien avec le ministre.

Elles se disent très satisfaites de la rencontre, qui leur a permis de faire entendre leur point de vue et d'obtenir des certitudes.

« C'est notre vocation, le soin des malades, alors qu'il y ait une continuité c'est important, fait valoir sœur Tanguay. C'est quand même le premier hôpital en Amérique au nord du Mexique, donc il y a un poids historique dont il faut tenir compte. »

L'avenir de l'Hôtel-Dieu fera l'objet de plusieurs rencontres auxquelles les deux religieuses se disent enthousiastes de participer.

Les deux religieuses font par aileurs valoir que le maintien d'une mission de soins à l'Hôtel-Dieu concorde avec le projet de centre de santé globale et d'hébergement monastique qui doit voir le jour dans le monastère rénové des Augustines qui jouxte l'Hôtel-Dieu.


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Au moins deux enfants meurent après un incendie à Drummondville

Jean-François Dumas s'est rendu sur place

Un incendie a fait au moins deux victimes, vendredi soir, à Drummondville : deux garçons de quatre et sept ans. Leur mère et un autre bambin de quelques jours seulement ont aussi été gravement intoxiqués.

Selon le récit de la Sûreté du Québec, le brasier a éclaté vers 18 h 30 au deuxième étage d'un immeuble de quatre logements de la rue des Écoles, au coin de la rue Saint-Jean. Le feu est maintenant maîtrisé.

Le bambin et sa mère, une femme d'environ 30 ans, sont dans un état critique. Ils luttent pour leurs vies dans un centre hospitalier de la région de Québec

La Sûreté du Québec est responsable du dossier. Des enquêteurs sont attendus sur place samedi matin.

Les policiers ignorent pour l'instant la cause de l'incendie.

Le secteur a été interdit à la circulation.


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Allégations de corruption contre Bombardier en Corée du Sud

Written By Unknown on Kamis, 29 Januari 2015 | 16.21

Allégations de corruption contre Bombardier en Corée du Sud : reportage de Marie-Maude Denis

Exclusif - Alors que le projet de SLR sur le pont Champlain est plus que jamais dans l'actualité au Québec, Radio-Canada a appris que des allégations de corruption visent Bombardier dans un projet de train en Corée du Sud. Un train qui s'est avéré être un éléphant blanc, et qui a criblé Yongin de dettes.

Avec ses 950 000 habitants, Yongin n'est que la 12e ville en importance en Corée du Sud. Pourtant, cette banlieue de Séoul dispose d'un métro aérien qui ferait l'envie des grandes métropoles. Un train qui, faute de passagers, n'est composé que d'une seule voiture.

« Au début, on pensait que ce serait un métro, mais le train léger de Yongin n'a qu'une seule voiture, alors on pourrait dire que c'est comme un autobus », ironise Hyun Geun Taek, un avocat qui a intenté un recours judiciaire au nom des citoyens de Yongin, pour que les responsables du projet rendent des comptes.

La suite de notre enquête demain. Savons-nous tout de la pertinence d'un projet de SLR sur le pont Champlain? L'investissement en vaudrait-il vraiment la peine?

Sur place, notre équipe a découvert que le projet en partenariat public-privé a plombé les finances de la Ville. En incluant l'entretien, le train - appelé Everline - pourrait coûter plus de 3,5 milliards de dollars sur 30 ans aux contribuables.

C'est un consortium mené par Bombardier qui a convaincu la Ville d'opter pour cette technologie. Une décision largement basée sur une prévision de 183 000 passagers par jour faite par des fonctionnaires de l'Institut des transports. Or, à la mise en service du train, il y avait 16 fois moins de passagers que prévu, soit moins de 10 000 par jour.

« C'était un achalandage complètement gonflé. On peut même dire que c'est une farce. » — Yoo Jin-sun, conseillère municipale

L'achalandage a augmenté à 20 000 passagers par jour l'automne dernier, selon Bombardier, ce qui est encore sept fois moins que prévu.

Allégations de corruption

L'Unité spéciale d'enquête, l'équivalent coréen de notre Unité permanente anticorruption (UPAC), a enquêté sur ce projet réalisé en PPP. Leur rapport, que nous avons obtenu, soutient que Bombardier a offert des cadeaux et des voyages aux fonctionnaires qui ont recommandé sa technologie. Les élus de la ville de Yongin n'étaient pas en reste.

« Entre 2003 et 2005, Bombardier a payé trois voyages au Canada à 37 personnes. Billets d'avion en classe affaires, golf, tourisme et hôtels luxueux. Dix-huit d'entre elles étaient membres du conseil municipal de Yongin. » — Hyun Geun Taek, avocat

L'Unité spéciale d'enquête qualifie la situation de corruption. Mais le vice-président pour l'Asie du Nord de la Division Systèmes chez Bombardier, le Québécois Serge Bisson, rejette complètement cette allégation.

« En fait, ce n'était pas un voyage d'agrément. [...] Il y a des besoins de convaincre ces gens-là que la technologie fonctionne bien », dit-il pour justifier les voyages offerts aux élus et aux fonctionnaires. « Si c'était de la corruption, ils nous auraient poursuivis », fait valoir Serge Bisson.

L'enquête avance aussi que Bombardier aurait constitué un fonds clandestin de 2 millions de dollars pour Kim Hak-pil, son représentant en Corée du Sud, qui est citoyen canadien. Une somme qui aurait servi à faire du lobbying pour d'autres projets en Corée. Ce que nie Serge Bisson.

« Ce que je sais, c'est qu'on n'a pas fait de paiements illicites, on n'a pas payé de pots-de-vin. » — Serge Bisson, vice-président pour l'Asie du Nord de la Division Systèmes chez Bombardier

Aucune accusation contre Bombardier n'a été portée dans cette affaire en raison de l'expiration des délais pour poursuivre, selon ce que l'Unité spéciale d'enquête écrit dans son rapport. Serge Bisson pense de son côté que c'est carrément par manque de preuve.

Un éléphant blanc

Au-delà des allégations de corruption, c'est le fardeau financier qui résulte du train qui choque les gens que nous avons rencontrés à Yongin.

« Ce sont les citoyens de Yongin qui sont victimes de la réduction des budgets dans l'éducation, la culture et l'aide sociale. » — So Chi-young, un autre conseiller municipal

« Nous offrions le chauffage dans les centres communautaires pour les personnes âgées. Cette année, c'est coupé », cite-t-il en exemple de compression budgétaire.

Le parlementaire Kim Minki va encore plus loin. « C'est une arnaque à la limite de la légalité, c'est ce que je pense. »

Alors que la Ville de Yongin coupe dans les programmes sociaux pour payer sa dette, Bombardier tire encore profit du train. La Ville lui verse environ 26 millions de dollars par année pour le contrat de gestion et d'entretien. Un contrat qui pourrait s'étendre sur 30 ans.


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L'État islamique fixe un nouveau délai pour les otages

Un enregistrement audio semblant être la voix du journaliste japonais Kenji Goto, otage du groupe armé État islamique (EI), affirme que le pilote jordanien Muath Al-Kaseasbeh, détenu lui aussi par l'EI, sera tué si une Irakienne détenue en Jordanie n'est pas libérée jeudi soir.

Ce message semble annuler une précédente date butoir fixée mardi dans laquelle le journaliste japonais disait qu'il serait tué dans les 24 heures si l'Irakienne Sajida Al-Rishawi n'était pas libérée.

Le dernier enregistrement audio a été mis en ligne sur YouTube jeudi matin. Selon le secrétaire général du gouvernement japonais Yoshihide Suga, il est très probable qu'il s'agisse de la voix de Kenji Goto.

« Je suis Kenji Goto. Ceci est un message vocal que l'on m'a dit de vous envoyer. Si Sajida Al-Rishawi n'est pas prête pour être échangée contre ma vie à la frontière turque d'ici jeudi 29 janvier au coucher du soleil, heure de Mossoul (Irak), le pilote jordanien Muath Al-Kaseasbeh sera tué immédiatement », entend-on dans l'enregistrement.

Sajida Al-Rishawi, emprisonnée en Jordanie, a été condamnée à mort pour avoir tenté de commettre un attentat suicide en 2005 dans un hôtel d'Amman.

La Jordanie a annoncé mercredi n'avoir obtenu aucune assurance sur le sort de son pilote, qui participait aux frappes de la coalition internationale contre l'État islamique, et dit qu'elle ne procéderait à l'échange de prisonniers que si celui-ci était libéré.

Le message audio implique que le pilote jordanien, capturé après l'accident de son avion le 24 décembre dans l'est de la Syrie, ne fait pas partie de l'accord d'échange et que l'échange, s'il a lieu, sera fait entre Kenji Goto, correspondant de guerre expérimenté, et Sajida Al-Rishawi.

Faire libérer son ami

S'adressant au Parlement, Shinzo Abe a réaffirmé que le Japon faisait tout ce qu'il pouvait pour faire libérer le journaliste et réaffirmé que le Japon souhaitait une coopération de la part de la Jordanie.

Il a réaffirmé qu'il ne céderait pas au « terrorisme » et que Tokyo continuerait à coopérer avec la communauté internationale.

Il a ajouté que la paix et la stabilité au Proche-Orient étaient importantes pour la stratégie énergétique du Japon. L'archipel dépend de la région pour ses importations de pétrole.

Kenji Goto était arrivé en Syrie fin octobre. Selon ses amis et ses associés, il voulait tenter de faire libérer son ami Haruna Yukawa, capturé en août 2014 par l'État islamique.

Dans la première des trois vidéos, qui remonte à la semaine dernière et où l'on voit, semble-t-il, le journaliste, un personnage masqué porteur d'un couteau dit que Goto et Yukawa seront tués d'ici 72 heures si le Japon ne verse pas 200 millions de dollars à l'EI.

Une vidéo diffusée samedi semblait montrer Kenji Goto avec la photo de Yukawa décapité. Dans cette vidéo, il disait que les exigences de ses ravisseurs avaient changé et qu'ils demandaient désormais la libération de Sajida Al-Rishawi.

Une autre vidéo a ensuite été diffusée mardi. Il s'agissait d'un son audio avec une image fixe montrant apparemment Kenji Goto tenant une photo du pilote jordanien, portant la barbe. Kenji Goto y disait qu'il n'avait plus que 24 heures à vivre si la Jordanie ne libérait pas Sajida Al-Rishawi.


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Comment lutter contre la radicalisation? La France se tente sur le terrain du web

Trois semaines après les attentats meurtrier contre le siège de Charlie Hebdo et l'épicerie Hyper Cacher à Paris, le gouvernement français lance une campagne contre la propagande djihadiste sur Internet.

Le site web Stop-djihadisme a donc été mis en ligne, mercredi, mettant de l'avant une vidéo visant à déconstruire le discours des radicaux qui tentent de recruter des jeunes en ligne.

Avec cette vidéo, le gouvernement tente de les dissuader de venir grossir les rangs d'organisations comme le groupe armé État islamique. Le gouvernement reprend les images et le discours des djihadistes, en y opposant un point de vue différent, un peu sous forme de mythes et réalités.

« Ils te disent : " Sacrifie-toi à nos côtés, tu défendras une juste cause ". En réalité, tu découvriras l'enfer sur terre et tu mourras seul, loin de chez toi », peut-on lire sur fond d'images-chocs.

Reprenant à répétition la même formule, la vidéo s'attaque à d'autres aspects du discours des recruteurs. « Ils te disent : " Rejoins-nous et viens aider les enfants syriens ». En réalité, tu seras complice du massacre de civils ». Ou encore, aux filles à qui l'ont promet d'aller « fonder une famille avec un [de nos] héros », on répond qu'en réalité, elles élèveront leurs enfants « dans la guerre et la terreur ».

Outre la vidéo présentée en ouverture, le site web fournit différentes informations sur la menace terroriste, ou encore sur la propagande djihadiste. La plate-forme vise non seulement les jeunes, mais également les familles, qui peuvent notamment lire sur les façons de repérer les signes de radicalisation.

La France estime qu'environ 1300 de ses ressortissants sont actuellement concernés par des filières djihadistes en Syrie et en Irak.

Un moyen de lutte efficace?

À la suite de la mise en ligne du site et de la vidéo par le gouvernement français, plusieurs s'interrogent sur l'efficacité de telles méthodes. Anne-Marie Dussault a interrogé Nicolas Henin, journaliste et ex-otage de l'État islamique, sur le sujet dans le cadre de l'émission 24|60.

« Toute construction de contre-discours est très difficile, puisque tout sera très vite démonté », explique Nicolas Henin.

« J'ai plutôt l'impression que cela n'a pas été trop mal fait. On n'a pas eu peur notamment d'utiliser leurs images, on n'a pas eu peur d'utiliser leurs promesses », affirme-t-il toutefois.

« Il faut avant tout lutter contre l'image que le djihad, c'est cool, c'est sympa. Il faut montrer que ce sont des crimes, que c'est pénible, et que ça détruit les pays qui sont concernés. » — Nicolas Henin

Pour Nicolas Henin, si l'on voulait pousser la logique jusqu'au bout, le message de lutte contre la propagande djihadiste devrait être véhiculé par les gens qui parlent le plus directement aux jeunes, comme les animateurs d'émissions jeunesse, les joueurs de foot ou encore les chanteurs.

Le spécialiste en affaires policières Stéphane Bethomet croit pour sa part que même si quelques ajustements pourraient s'avérer nécessaires, notamment quant à la longueur de la vidéo, l'initiative est louable.

« Pour moi, ce qu'il faut saluer d'abord, c'est une approche différente de ce qui a été fait jusqu'à maintenant : on se place sur le plan du dialogue, sur le plan de l'échange et du contre-argumentaire », souligne-t-il à Anne-Marie Dussault.

Jocelyn J. Bélanger, professeur au département de psychologie de l'UQAM, croit également qu'il s'agit d'un pas dans la bonne direction.

« Je crois que cette vidéo est pertinente puisqu'elle " déglorifie " le terrorisme, la violence, le radicalisme, chose qui est importante, car lorsqu'on a une quête de sens, on peut l'assouvir en devenant un héros », expose-t-il.

Un nouveau moyen pour lutter contre la propagande djihadiste

MM. Berthomet et J. Bélanger s'entendent toutefois pour dire qu'au-delà d'une telle initiative, il faut s'attaquer aux causes profondes de la radicalisation.

« Il semble que les argumentaires comme ça ne soient pas vraiment pertinents, nuance toutefois le professeur en psychologie, parce qu'ils ne viennent pas chercher la motivation sous-jacente à la radicalisation. Et on sait que [cette motivation] c'est une quête de sens, ce n'est pas une idéologie ».

Stéphane Berthomet croit également que d'autres moyens doivent être mis de l'avant pour aider les jeunes en quête de sens.

« En dehors de la vidéo où on va dire : " On te manipule de l'autre côté du spectre ", nous, de notre côté, qu'est-ce qu'on peut faire pour toi, qu'est-ce que nos sociétés vont pouvoir t'apporter? », sont les questions auxquelles M. Berthomet croit que le gouvernement doit maintenant répondre.


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Williams contre Sharapova en finale à Melbourne

Serena Williams et Maria Sharapova ont remporté leur demi-finale aux Internationaux d'Australie, jeudi, et se disputeront le titre samedi.

Williams a mis fin au beau parcours de sa compatriote américaine Madison Keys, 19 ans, qui s'était invitée pour la première fois dans le carré d'as d'un tournoi majeur. Elle a réglé le match en deux manches de 7-6 (7/5) et 6-2.

Accrochée en première manche, la numéro un mondiale a accéléré la cadence des échanges avec sa force de frappe. Keys n'a pu la suivre, mais elle s'est battue jusqu'à la fin en sauvant huit balles de match.

« Cela a été très difficile dans la première manche, a dit Williams. Elle a vraiment très bien joué. Il fallait être forte mentalement pour s'en sortir. »

Sharapova, 2e tête de série et tombeuse d'Eugenie Bouchard, a quant à elle vaincu sa compatriote Ekaterina Makarova (no 10) 6-3 et 6-2 dans une demi-finale asymétrique, un peu à l'image de son tournoi.

« Ç'a été un parcours étrange pour se rendre jusqu'en finale, mais je suis contente, a déclaré Sharapova, qui participera à une 10e finale du grand chelem. Je suis venue de l'arrière dans quelques affrontements. Je sens qu'on m'a donné une deuxième chance. Je dois en profiter. »

Les chiffres favorisent Williams

Williams, qui visera samedi un 19e titre en grand chelem, part favorite. Elle n'a pas perdu contre Sharapova depuis 2004, forte d'une séquence de 14 victoires contre sa rivale russe.

Elle a aussi remporté les cinq finales qu'elle a disputées à Melbourne, la dernière en 2010.

Melbourne a aussi été bonne pour Sharapova. Elle y a remporté en 2008 le troisième de ses cinq titres majeurs. La Russe est aussi invaincue en 2015 et surfe sur son succès au tournoi de Brisbane.

Robillard-Millette éliminée

La Québécoise Charlotte Robillard-Millette a arrêté son chemin en quarts de finale du tournoi junior des Internationaux d'Australie.

La joueuse originaire de Blainville a baissé pavillon en deux manches de 6-2 contre la Slovaque Tereza Mihalikova.

Robillard-Millette, âgée de 16 ans, n'a réussi que 10 coups gagnants contre 24 pour son adversaire. Elle a aussi commis 28 fautes directes. La Québécoise a réussi à briser le service de son adversaire à une occasion, tandis que la Slovaque l'a fait à cinq reprises.

Il s'agissait de son premier tournoi majeur.


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Malaise dans la circonscription de la députée « fantôme » Sana Hassainia

Written By Unknown on Rabu, 28 Januari 2015 | 16.20

Les révélations sur le manque d'assiduité au travail de la députée fédérale Sana Hassainia suscitent la consternation, particulièrement dans sa circonscription de Verchères-Les Patriotes. Le malaise est perceptible chez plusieurs élus locaux qui étaient bien au fait de la situation, sans pour autant l'avoir dénoncée.

« Scandale », « intolérable », le député provincial de Verchères, Stéphane Bergeron a été l'un des premiers à réagir à la publication des absences quasi permanentes de la députée indépendante. Il faut dire que ces révélations ne sont pas une surprise pour lui : « Ça fait quatre ans que j'espère qu'un journaliste s'intéresse à cette situation », avoue-t-il.

«  Ruth Ellen Brosseau était à Las Vegas lors des dernières élections. Et bien nous, dans la circonscription, on a l'impression que la nôtre y est toujours. » — Le député provincial de Verchères Stéphane Bergeron

Le député péquiste, ancien élu fédéral du Bloc, raconte que plusieurs organismes communautaires du comté n'invitent même plus la députée Hassainia à leurs événements, « parce qu'elle ne vient pas, elle ne répond même pas ». Des citoyens téléphonent même au bureau du député provincial pour régler des dossiers de juridiction fédérale.

Une ancienne employée de circonscription de Sana Hassainia nous a raconté que celle-ci avait plusieurs fois refusé de faire part à un ministre d'un dossier de citoyen en répondant qu'elle n'avait pas le temps et que c'était inutile puisque ça ne mènerait à rien.

  • Salaire de base d'un député fédéral à Ottawa : 163 000 $
  • Salaire de base d'un député provincial à Québec : 88 000 $

Les maires de la circonscription hésitent à commenter

Le malaise est perceptible chez plusieurs maires des 11 villes de la circonscription. Ceux de Varennes et Verchères n'ont pas répondu à nos demandes d'entrevue. La mairesse de Sainte-Julie, Suzanne Roy, également présidente de l'Union des municipalités du Québec, a même refusé notre demande. « Elle ne fera pas de commentaire », nous a répondu son attachée de presse, Julie Martin.

Rencontré en personne, le maire suppléant de Contrecoeur, Mario Gervais, nous a d'abord dit ne pas être au fait de la situation : « Quand on ne connaît pas le dossier, c'est difficile de se prononcer ». Puis, il avoue : « J'étais quand même un petit peu au courant, on ne vit pas dans une bulle ».

Des citoyens veulent réagir

Sur le stationnement du Costco de Boucherville, Réjean remonte dans sa voiture où il a entendu le reportage à la radio de Radio-Canada. « C'est un peu choquant, d'autant plus que ces gens-là sont payés pour nous représenter. Ce n'est pas comme si c'était des bénévoles ». 

Sa conjointe Line précise que le couple vit proche du bureau de circonscription de Sana Hassainia à Varennes : « On ne l'a jamais croisée ».

« Je me suis dit qu'à chaque fois que je vais passer près de son bureau, je vais aller cogner à la porte, voir si elle est là. C'est ce que je me promets. » — Line, une citoyenne de Varennes, dans la circonscription de Sana Hassainia

La députée pose une question à la Chambre des communes

Quelques heures après la publication de notre reportage, la députée indépendante a fait une rare intervention au Parlement. Elle s'est adressée au gouvernement pour parler du cas du blogueur saoudien Raïf Badawi. L'an dernier, elle s'est ainsi levée huit fois en Chambre pour intervenir lors des débats.


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« L'équilibre budgétaire est à nos portes », annonce Couillard

Le reportage de Martine Biron

C'est un premier ministre plutôt triomphaliste qui a rencontré les journalistes en après-midi. Tout en annonçant l'atteinte prochaine de l'équilibre budgétaire, Philippe Couillard a laissé entendre que pour y parvenir, de nouvelles compressions ne sont pas nécessaires.

Le chef du PLQ a exprimé plusieurs motifs de satisfaction, dont « le contrôle des dépenses », « l'hémorragie enfin contrôlée » et « l'inversion de la tendance de l'emploi », même s'il a convenu qu'en la matière, les résultats sont encore insuffisants.

À ces bonnes nouvelles s'ajoutent les chantiers déjà engagés - comme le Plan Nord, la stratégie maritime et le plan de développement du tourisme - qui, de l'avis du premier ministre, contribueront à l'embellie économique de la province.

« Ce sera la session du retour à l'équilibre budgétaire, après six déficits consécutifs. » — Philippe Couillard

L'objectif demeure le retour à l'équilibre budgétaire. Et, pour ce faire, la « quasi-totalité du travail a été réalisé », a indiqué M. Couillard qui a précisé que les « solutions sont déjà connues ». Autrement dit, plus besoin de recourir à de nouvelles coupes budgétaires ou hausses de taxes, en dehors de celles précédemment annoncées.

Mais où le gouvernement puisera-t-il le milliard restant pour équilibrer son budget? « Il est quasi totalement identifié », a répondu le premier ministre, fier d'annoncer que « l'équilibre budgétaire est à nos portes ».

Les éventuels surplus seront consacrer au contrôle de la dette et la diminution du fardeau fiscal des contribuables, « en priorisant la taxe santé », a poursuivi le premier ministre.

Pour parvenir à l'équilibre budgétaire, le gouvernement Couillard a dû prendre des mesures controversées, dont certaines en contradiction avec les engagements électoraux des libéraux, comme la fin du tarif unique en garderie.

Le gel salarial des fonctionnaires, le retrait de 300 millions de dollars du budget des municipalités et les coupes de 600 millions dans le réseau de la santé sont parmi les autres décisions décriées.

Par ailleurs, Philippe Couillard n'est pas impressionné outre mesure par les menaces des syndicats qui promettent un « printemps chaud » pour protester contre ses compressions. Il a souligné que leurs « demandes irréalistes » sont loin des capacités de payer des Québécois et risquent de faire « exploser le déficit ».

L'aide sociale en révision

Le premier ministre a confirmé que le programme d'aide sociale est en révision pour consacrer le principe de l'« équité ». Il faut, a-t-il dit, qu'il soit plus attrayant de passer de l'aide sociale à un emploi au salaire minimum, sans fournir plus détails sur la réforme en cours. 


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Le Canadien l'emporte difficilement 3-2 contre les Stars de Dallas

Les faits saillants avec Guy Daoust et les échos avec Diane Sauvé

Carey Price, en pleine possession de ses moyens, a bloqué 40 des 42 tirs des Stars 

1ere période

Les Stars de Dallas sont parmi les équipes les moins solides en défense, une réalité corroborée par le début du match. À la 2e minute, Alex Galchenyuk a obtenu la première véritable occasion mais sans pouvoir battre Kari Lehtonen.

La pression s'est ensuite accentuée et les efforts tricolores n'ont été récompensés qu'avec l'intervention d'un coup du sort. Alexei Emelin ne voulait que pousser prudemment la rondelle dans le coin de la patinoire, mais un bond capricieux enchaîné par une déviation malheureuse de Cody Eakin lui a donné son 2e but cette saison. C'était 1-0 Montréal.

Un revirement du même Emelin a ensuite failli coûté cher. Le tir du dangereux Tyler Seguin a heurté la tige.

À mi-chemin, sur un dégagement-passe de Nathan Beaulieu, Galchenyuk a offert le meilleur numéro de la période. Il a totalement bafoué le défenseur Jordie Benn avant de loger un magnifique revers dans les mailles derrière Lehtonen. 2-0 Canadien.

Mais avec trois secondes à écouler, Jason Spezza a battu Brendan Gallagher à la mise en jeu. L'autre Benn, Jamie, a hérité du disque et Carey Price n'a rien pu faire contre son tir. À une seconde de la 1ere pause, les Stars réduisaient l'écart à 2-1.

2e période

Le Canadien connaissait une bonne séquence en supériorité numérique avant le match des étoiles. Dès sa première occasion de la soirée, il a poursuivi dans la même veine. À la 5e minute, Gallagher s'y est pris à trois reprises avant de pouvoir loger le disque derrière Lehtonen et redonner une avance de deux buts aux locaux. Étonnamment, de ses 12 buts cette saison, c'est le seul que Gallagher a inscrit en attaque massive.

Une minute plus tard, pendant que Brandon Prust était au cachot, Emelin a aggravé la situation en projetant brutalement Jason Spezza sur la rampe. Le défenseur a écopé de cinq minutes de pénalité en plus d'être expulsé du match pour violence excessive.

Carey Price a tenu le fort avec quelques exploits pendant un bon moment, mais les Stars ont finalement rentabilisé l'absence du "74". Patrick Eaves a scellé un échange de passes lumineuses avec Seguin. Le tableau indiquait 3-2 Canadien. C'est sur ce score que s'est entamée la 3e période.

3e période

Comme en 2e, de nombreuses pénalités sont venus perturber le rythme en 3e. Le Canadien n'a pu ajouter à son avance malgré trois autres occasions en supériorité numérique. Les Stars n'ont, eux non plus, pu convertir deux situations d'avantage numérique, en raison surtout du brio de Carey Price.

Au score de 3-2, le Canadien remporte une 3e victoire de suite. Prochain match : jeudi contre les Rangers à New York. 


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Montréal, terre d'accueil pour des survivants de l'Holocauste

Montréal, terre d'accueil

Montréal est la troisième ville, après Tel-Aviv et New York, à avoir accueilli le plus grand nombre de survivants de l'Holocauste. Thomas Strasser et Ted Bolgar sont tous deux arrivés dans la métropole en 1948 : le premier a survécu aux ghettos de Budapest, l'autre est passé par Auschwitz.

Quelque 9000 survivants de l'Holocauste se sont établis à Montréal après la Seconde Guerre mondiale. En 1950, ils représentaient de 20 % à 25 % des juifs de Montréal.

Selon Pierre Anctil, professeur d'histoire à l'Université d'Ottawa, beaucoup de survivants se sont tournés vers Montréal parce qu'il y avait une communauté de langue yiddish bien établie.

« Ces gens-là ne parlaient ni anglais, ni français, pour la très grande majorité, alors ils se sont sentis reçus, ils se sont sentis encadrés », explique-t-il.

Thomas Strasser, survivant des ghettos de Budapest

Thomas Strasser a perdu toute sa famille dans les camps de concentration. Sa mère est morte à Auschwitz, son père à Mauthausen. 

Il conserve de ce passé lointain deux photos de passeport de ses parents, qu'il garde toujours précieusement sur lui. 

Il y a plus de 65 ans, il est arrivé seul et orphelin à Montréal.

« Je ne voulais plus rester en Europe, j'y avais perdu toute ma famille. J'ai perdu le goût de rester dans ma ville, dans mon pays. » — Thomas Strasser

Ted Bolgar, survivant d'Auschwitz

Aujourd'hui âgé de 90 ans, Ted Bolgar a survécu au ghetto, à cinq camps de concentration et à la marche de la mort.

Lui aussi a voulu quitter l'Europe, et a été accueilli au Canada.

Presque tous les jours, Ted Bolgar vient au Musée commémoratif de l'Holocauste à Montréal.

Il est retourné 13 fois à Auschwitz. « La différence est que cette fois, j'ai un billet de retour », raconte-t-il avec philosophie.


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Eugenie Bouchard éliminée par Sharapova en quart de finale à Melbourne

Written By Unknown on Selasa, 27 Januari 2015 | 16.21

Eugenie Bouchard n'a jamais vraiment pu faire jeu égal avec la 2e tête de série qui l'a emporté 6-3, 6-2.

Maria Sharapova a brisé la Montréalaise dès le premier jeu et a tout de suite doublé son avance quand elle a servi à son tour. 

Après cette bourrasque, la Montréalaise a retrouvé son aplomb. À 1-3, elle a sauvé une balle de bris pour empêcher Sharapova de se détacher davantage. L'occasion de niveler le score s'est présentée au 6e jeu, mais Eugenie a raté sa meilleure chance de reprendre le bris.

Sharapova a enlevé la première manche, 6-3. 

2e manche tout aussi ardue

La 2e manche s'est amorcée sous les mêmes auspices que la 1ere. Sharapova a gagné quatre des cinq premiers points pour prendre très rapidement l'avance 1-0.

Au 2e jeu, Bouchard a su maintenir ses acquis sur son service en sauvant difficilement le bris. 

La suite allait voir Sharapova imposer sa loi. Le bris au 4e jeu lui assurait un coussin suffisant pour caracoler jusqu'à la fin. Elle a logiquement remporté cette 2e manche 6-2.

Sharapova en pleine maîtrise

La victoire de Sharapova, on ne peut plus méritée, était aux antipodes de celle qu'elle avait obtenue contre Bouchard l'an dernier en demi-finale à Roland-Garros. Bouchard, en état de grâce, lui avait pris la première manche (2-6) et sérieusement contesté la seconde (7-5).  Mardi à Melbourne, Sharapova ne semblait nullement "traumatisée" par ce souvenir. 

En 71 petites minutes, elle a exercé une impressionnante domination que les statistiques illustrent éloquemment. Elle a, par exemple, récolté le point sur 84 % de ses premières balles de service, contre 63 % pour Bouchard. La conversion de trois des sept balles de bris qu'elle s'est offertes éclipse le zéro en deux de son adversaire. Et ses 16 fautes directes se comparent très avantageusement aux 28 commises par la 7e tête de série. 

En demi-finale, Sharapova affrontera sa compatriote Ekaterina Makarova.


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Tempête sur la côte est américaine : état d'urgence décrété

Tempête majeure attendue sur la côte est : reportage de Christian Latreille à New York

La tempête « aux proportions historiques » s'installe sur la côte est américaine où soufflent le vent et la neige.

De la Pennsylvanie jusqu'au Maine, en passant par Boston et New York, près de 50 millions d'Américains sont sur le qui-vive.

Les gouverneurs de six États, soit le New Jersey, New York, le Connecticut, le Rhode Island, le Massachusetts et le New Hampshire, ont décrété l'état d'urgence.

Le service météorologique national estime que la tempête pourrait laisser de 60 à 90 cm de neige du New Jersey au Connecticut, 45 à 60 cm dans la région de Boston et 35 à 45 cm à Philadelphie.

Il prévient en outre qu'un « blizzard potentiellement historique et paralysant » devrait souffler sur toute la région comprise entre le New Jersey et le Maine, où des rafales pourraient atteindre 110 km/h par endroits.

Des alertes  aux inondations côtières ont aussi été émises.  Les marées dans la région de New York pourraient atteindre un mètre de plus que d'habitude mardi matin.

État d'urgence à New York et au New Jersey

Le trafic aérien est lourdement perturbé - quelque 3000 vols ont été annulés lundi et 2900 autres le sont pour mardi.

Le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo, a déclaré l'état d'urgence dans 13 comtés lundi midi. Les employés de l'État jugés non essentiels dans ces comtés devaient quitter leur travail à 15 h. Le métro de New York fonctionnait au ralenti à compter de 19 h. Les transports en commun devaient fermer à 23 h.

Les trains qui relient New York au New Jersey doivent cesser de fonctionner à 22 h et cela pourrait demeurer en vigueur mardi. Les trains de banlieue des lignes Metro-North et LIRR, qui desservent Long Island, devaient cesser leurs activités à 23 h.

Le gouverneur Cuomo a aussi décrété l'interdiction de toute circulation sur les principales routes de l'État à compter de 23 h, sous peine de lourdes amendes. Les rues de la Ville de New York seront cependant réservées aux seuls véhicules d'urgence.

« Ce n'est pas une situation à prendre à la légère. Ce pourrait être une question de vie ou de mort. La prudence est de mise. » — Andrew Cuomo, gouverneur de New York

Dimanche, le maire de New York, Bill de Blasio, a déclaré lors d'une conférence de presse que la tempête pourrait être la pire jamais vécue depuis 1872 dans la métropole américaine.

« Ce pourrait être une tempête comme nous n'en avons jamais vu. Ne sous-estimez pas cette tempête. Préparez-vous au pire. » — Bill de Blasio, maire de New York

De nombreuses épiceries de la métropole ont été prises d'assaut par des résidents inquiets dimanche soir. Dans le quartier de Chelsea, on a même pu voir une file d'attente devant le supermarché Trader Joe's sur la 6e avenue.

Toutefois, la Bourse a poursuivi ses activités lundi sur Wall Street et elle ne prévoit pas fermer mardi.

Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, a aussi déclaré l'état d'urgence lundi. Il presse ses citoyens de ne pas utiliser les routes dans la mesure du possible, afin que les véhicules d'urgence puissent circuler à leur guise.

Au Massachusetts, le gouverneur Charlie Baker a aussi décrété l'état d'urgence et a interdit à tout véhicule non essentiel de circuler sur les routes de l'État à compter de minuit. Les bureaux du gouvernement, le transport en commun et les écoles publiques étaient en outre fermés lundi.

Tous les vols en partance ou à destination de l'aéroport Logan de Boston ont été annulés à compter de 19 h 30.

Le transporteur Greyhound a pour sa part annulé tous ses services d'autobus en partance ou à destination de Boston et de New York.

Au Connecticut, le gouverneur Daniel Malloy a informé ses citoyens que les autobus cesseraient de circuler dès 20 h dans l'ensemble de l'État, et qu'une interdiction de circuler serait en vigueur pour dissuader les automobilistes de se risquer sur les routes.

La situation est telle que le président américain Barack Obama, actuellement en voyage en Inde, est informé régulièrement de la situation, a fait savoir lundi son porte-parole, Josh Earnest.

« Des responsables de la Maison-Blanche ont été en contact avec des responsables locaux le long de la côte est pour s'assurer qu'ils disposaient des ressources nécessaires pour se préparer et réagir immédiatement à la tempête », a-t-il dit.

Une tempête hivernale pour les provinces maritimes

Selon Environnement Canada, la tempête hivernale pourrait aussi toucher les provinces maritimes. Le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse devrait recevoir de 15 à 25 cm avant que la neige se transforme en pluie mardi soir. Le Nouveau-Brunswick devrait recevoir de 15 à 30 cm de neige, l'Île-du-Prince-Édouard, de 15 à 25 cm.


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Le Canada, seul pays à avoir essuyé des tirs en Irak

La mission en Irak et ses échos aux Communes : compte rendu de Daniel Thibeault

Le Canada est le seul pays de la coalition internationale contre le groupe armé État islamique (EI) à avoir été la cible de tirs ennemis sur le terrain en Irak, a affirmé lundi à CBC la Force opérationnelle interarmées en Irak chapeautée par les États-Unis.

L'organisation ne précise toutefois pas pourquoi seuls les soldats canadiens ont été ciblés à ce stade-ci. « Il n'y a pas de réponse claire. Tous les membres de la coalition se gardent un droit de légitime défense et prennent les moyens appropriés pour contrer les menaces perçues », répond un porte-parole de l'organisation.

La Force opérationnelle interarmées coordonne les actions des pays membres de la coalition. Environ 60 pays prennent part d'une manière ou d'une autre à la coalition, rappelle-t-elle. Quelque 500 soldats sont mobilisés en Irak et une douzaine de pays effectuent des frappes aériennes.

La Force ne précise pas quels pays prennent part à la formation de miltaires irakiens, disant « qu'il revient à chaque pays membre de donner des détails sur ses opérations en Irak et en Syrie ».

Nouveaux échanges de tirs

Par ailleurs, l'armée canadienne a fait part lundi de nouveaux cas d'échanges de tirs entre ses forces spéciales et des combattants de l'État islamique, la semaine dernière, en Irak.

Le capitaine de vaisseau Paul Forget, du Commandement des opérations interarmées du Canada, a indiqué que ces événements sont similaires à celui annoncé la semaine dernière.

Dans tous ces cas, a-t-il expliqué, les soldats canadiens, qui étaient près de la ligne de front avec des militaires irakiens, ont essuyé des tirs de djihadistes de l'EI et y ont riposté, neutralisant la menace. En somme, un geste de « légitime défense », a ajouté l'officier.

Le capitaine Forget n'écarte pas que d'autres incidents semblables se reproduisent. Il parle d'une évolution de la situation sur le terrain et non d'une transformation de la mission canadienne en Irak, qui est censée se limiter aux frappes aériennes et à la formation du personnel militaire irakien. 

Par ailleurs, l'armée canadienne a fait savoir lundi que ses avions CF-18 avaient mené 12 frappes aériennes supplémentaires en appui à l'armée irakienne, qui se prépare à libérer Mossoul, la deuxième plus grande ville du pays.

Le NPD veut un débat d'urgence aux Communes

Sans surprise, le sujet a retenti à Ottawa, où le chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, a demandé au président de la Chambre des communes de tenir un débat d'urgence sur « l'expansion croissante de la mission » du Canada en Irak.

« Si on veut changer la mission [canadienne en Irak], il faut revenir au Parlement », qui l'a approuvée au préalable, a souligné M. Mulcair devant les journalistes à la fin de la période des questions.

Le chef néo-démocrate a accusé le gouvernement conservateur de cacher la vérité aux Canadiens et lui a reproché de mettre la vie des soldats en danger en les envoyant sur les lignes de front, alors que la mission initiale était de former les troupes irakiennes. 

Le ministre de la Défense, Rob Nicholson, a réfuté ces accusations, affirmant que son gouvernement a été clair en annonçant que les forces spéciales allaient aider et conseiller l'armée irakienne, avec le risque que cet exercice suppose. Il a ajouté que l'objectif est d'aider les Irakiens dans leur lutte contre le terrorisme.

Le chef libéral, Justin Trudeau, est revenu à la charge contre un gouvernement qui « a induit en erreur les Canadiens ». Il a notamment relevé que les soldats canadiens devaient conseiller les militaires irakiens, mais ne sont pas censés les accompagner sur la ligne de front. Ce à quoi Rob Nicholson a rétorqué qu'« on ne peut pas former des troupes sans les accompagner ».


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Par communiqué, Fidel Castro dit « ne pas faire confiance » aux États-Unis

L'ancien dirigeant cubain Fidel Castro s'est exprimé pour la première fois lundi dans un communiqué sur les pourparlers engagés entre Cuba et les États-Unis et a paru soutenir du bout des lèvres le processus de rapprochement entre les deux pays.

Fidel Castro, qui a cédé les rênes du pouvoir à son frère Raul, a expliqué ne pas vouloir rejeter une solution pacifique à un conflit sans pour autant afficher une approbation sans réserve à ce changement politique.

« Je n'ai pas confiance dans la politique américaine, mais cela ne signifie pas le rejet d'une solution pacifique aux conflits ou aux menaces d'une guerre », indique le communiqué de l'ex-président cubain.

Barack Obama et Raul Castro ont annoncé le 17 décembre qu'ils entendaient engager les États-Unis et Cuba sur la voie d'une normalisation des relations après plus d'un demi-siècle de conflit larvé.

« Toute solution pacifique et négociée aux problèmes entre les États-Unis et les peuples, n'importe quel peuple d'Amérique latine, qui n'implique pas la force ou le recours à la force doit être abordée conformément aux règles et aux principes internationaux », poursuit le communiqué.

« Nous soutiendrons toujours la coopération et l'amitié avec tous les peuples du monde, et parmi eux nos adversaires politiques », ajoute le texte.

Contraint à céder le pouvoir pour des raisons de santé en 2008, Fidel Castro, âgé de 88 ans, a toutefois salué l'initiative prise par son frère.

« Le président de Cuba a pris des mesures pertinentes conformément à ses prérogatives et aux pouvoirs qui lui sont conférés par l'Assemblée nationale et le Parti communiste de Cuba », précise-t-il.

Le silence qu'observait Fidel Castro concernant ce tournant historique dans les relations avec les États-Unis avait suscité de nouvelles spéculations sur sa santé.

Le 12 janvier, il avait adressé une lettre à son ami Diego Maradona, ancien capitaine de l'équipe argentine de soccer, pour dissiper des rumeurs sur son décès.


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L'exécution présumée d'un otage japonais par l'EI suscite l'indignation

Written By Unknown on Minggu, 25 Januari 2015 | 16.21

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a indiqué que la « crédibilité » de la vidéo annonçant l'exécution de l'otage japonais Haruna Yukawa par le groupe armé État islamique est « élevée. » Shinzo Abe a fait cette déclaration au réseau NHK TV dimanche et il a offert ses condoléances à la famille.

Plus tôt, il avait aussi qualifié la vidéo d'« acte de violence atroce et inacceptable. ».

La Maison-Blanche a pour sa part « fermement » condamné « le meurtre brutal du citoyen japonais Haruna Yukawa par le groupe terroriste État islamique. »

Les autorités japonaises tentent de vérifier l'authenticité de la vidéo annonçant l'exécution d'un des deux Nippons otages du groupe EI en Syrie. Si l'authenticité du document est confirmée, ce serait la première fois que le groupe État islamique revendique une exécution par une simple image et un enregistrement audio, au lieu des films des décapitations habituellement diffusés par le groupe djihadiste.

Dans la vidéo mise en ligne samedi sur YouTube et rapidement supprimée, le journaliste indépendant Kenji Goto tient une image sur laquelle on verrait le second otage, Haruna Yukawa, après avoir été décapité.

Une voix, qui serait celle de Goto, indique que le groupe armé État islamique ne demanderait plus 200 millions de dollars en échange de la libération des otages, mais plutôt la libération de Sajida Al-Rishawi, une Irakienne emprisonnée en Jordanie après avoir été reconnue coupable d'avoir participé aux attentats contre des hôtels d'Amman ayant fait une soixantaine de morts en novembre 2005.

Tandis que des militants d'un site affilié au groupe armé État islamique ont nié l'authenticité de la vidéo, la cofondatrice de l'organisme américain de surveillance islamiste SITE, Rita Katz, a indiqué que des sources crédibles ont affirmé qu'il s'agit bel et bien d'une vidéo des djihadistes, même si son style est différent des messages précédents. Les autorités américaines s'affairent également à authentifier la vidéo.

« Nous ne céderons pas au terrorisme. » — Shinzo Abe, premier ministre japonais

À son arrivée à ses bureaux dans la nuit de samedi à dimanche, le premier ministre japonais, Shinzo Abe a déclaré : « Nous exigeons avec fermeté la libération immédiate » de l'autre otage, a-t-il ajouté.

« Nous utilisons tous les moyens et canaux diplomatiques pour obtenir une libération », a -t-il ajouté à l'issue d'une réunion avec plusieurs de ses ministres, dont celui de la Défense et des Affaires étrangères.

Haruna Yukawa a été capturé par les islamistes en août dernier, après s'être rendu en Syrie pour monter une société de sécurité, selon ce qu'il a indiqué à ses proches. Quant à Kenji Goto, il est allé en Syrie à la fin octobre pour tenter d'obtenir la libération de son compatriote, d'après ses proches.

Vendredi, des militants associés à l'État islamique ont affirmé que « le décompte est commencé » pour sauver la vie des deux otages japonais que les djihadistes menacent d'exécuter si une rançon de 200 millions de dollars américains ne leur est pas versée. La vidéo mise en ligne montre un chronomètre qui recule à zéro en plus d'images sanglantes d'autres otages qui ont précédemment été décapités. Le groupe avait donné au premier ministre japonais Shinzo Abe jusqu'à vendredi pour verser la rançon.


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Course à la direction du PQ : rien n'est encore joué, répètent certains candidats

Même si Jean-François Lisée s'est retiré hier de la course à la direction du Parti québécois (PQ), des candidats toujours en lice martèlent qu'ils ne veulent pas entendre parler d'un couronnement de Pierre Karl Péladeau. Certains d'entre eux refusent de croire que le député de Saint-Jérôme a déjà remporté la course.

« La course est loin d'être terminée », a lancé samedi Martine Ouellet, qui participait avec les candidats Bernard Drainville et Pierre Céré à l'assemblée régionale annuelle du PQ à l'Université Laval.

« Les choses ont vraiment le temps de changer. Même dans une campagne électorale, entre le début d'une campagne et la fin d'une campagne, on a souvent des grandes surprises », a-t-elle ajouté.

Le son de cloche est le même du côté de Bernard Drainville. Ce dernier estime que ce sont les militants, en bout de piste, qui choisiront le nouveau chef de la formation souverainiste.

« N'essayons pas de décider à la place des membres. C'est eux qui vont décider avec un vote. D'ici le mois de mai, il peut se passer beaucoup de choses. Respectons le processus démocratique », a-t-il dit.

« La dernière chose dont on a besoin au Parti québécois, c'est d'un couronnement. » — Bernard Drainville, candidat à la course à la direction du PQ

Place aux idées, disent les candidats

Bernard Drainville et Martine Ouellet insistent sur le fait que le PQ a besoin au cours des prochains mois des discussions qui animeront les débats pendant la course à la direction.

« On a besoin d'aller chercher les meilleures idées pour justement se reconnecter sur les Québécois, être capable de leur parler, de leur proposer des solutions, arriver avec un nouveau PQ, que les gens vont aimer », a plaidé Bernard Drainville.

« C'est un parti d'idées le Parti québécois et les gens veulent nous entendre, veulent savoir ce qu'on pense de différentes sujets [...] C'est important de répondre aux préoccupations des gens », a pour sa part avancé Martine Ouellet.

Pendant que Bernard Drainville, Martine Ouellet et Pierre Céré étaient samedi à Québec, Alexandre Cloutier participait à une assemblée régionale du parti, au Saguenay. Comme les autres candidats, il a dit croire que la course est loin d'être terminée.

Le député de Saint-Jérôme Pierre Karl Péladeau poursuit quant à lui sa tournée du Québec. Il se rendra dimanche aux Îles-de-la-Madeleine.


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Faut-il sortir les bouteilles de vin du bac de recyclage?

Le reportage de Michel Marsolais

Le verre récupéré par la collecte sélective trouve difficilement preneur depuis quelques années au Québec. Si bien qu'une bonne partie de ce verre retourne au dépotoir comme matériel de recouvrement.

Plusieurs villes, comme Québec et Montréal, pensent qu'une consigne sur les bouteilles de vin résoudrait une partie du problème. Mais pour d'autres, cette option serait une vraie catastrophe.

Au Québec, on récupère de plus en plus, mais on recycle encore très peu. Une partie du contenu de nos bacs est exportée vers d'autres pays et des produits comme le verre sont actuellement, en partie, réacheminés au dépotoir, faute de débouchés rentables.

On ne sait plus trop que faire des 140 000 tonnes de verre envoyées chaque année à la récupération depuis la fermeture de l'usine de conditionnement Klareco à Longueuil en 2013.

« Ça allait à contre-courant de nos valeurs d'arrêter de traiter le verre, mais à un moment donné ça ne faisait plus de sens. Nous avions perdu 4 millions dans les deux dernières années », explique Johnny Izzi, directeur-général de Gaudreau Environnement, la société qui détenait Klareco.

Alors que plus de la moitié du verre dans nos bacs provient de la Société des alcools (SAQ), certains croient que la consigne des bouteilles d'alcool serait la solution.

Le gouvernement étudie cette option, mais la SAQ s'y oppose estimant qu'elle n'a pas l'espace pour gérer des bouteilles consignées et que le système de collecte sélective est mieux adapté à cette tâche.

« C'est un peu une aberration que nous au Québec on récupère les bouteilles de vin, mais qu'on les envoie au dépotoir alors que des recycleurs ici doivent s'approvisionner à l'extérieur », pense toutefois Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.

Selon lui, la consigne permettrait de récupérer du verre moins contaminé qui trouverait plus facilement preneur. « Le verre consigné a une valeur marchande assez élevée contrairement au verre issu des centres de tri qui lui, a une valeur négative », dit-il.

Une fausse bonne idée

Mais plusieurs croient que l'élargissement de la consigne est une fausse bonne idée.

Il est loin d'être évident que les citoyens rapporteraient leurs bouteilles de vin consignées dans des proportions aussi élevées que celles qu'on retrouve dans les bacs de récupération. De plus, on ne laisserait aux récupérateurs que le verre de mauvaise qualité puisque les pots de verre ne seraient pas consignés.

« Le Front commun nous demande de reculer de 30 ans. On avait dans les années 80 un réseau de cloches dans nos villes et villages on s'en est débarrassé. Non seulement ce n'est pas une bonne idée, mais ça paralyse les investissements qui seraient nécessaires pour régler des problèmes, mais qui ne sont pas au niveau du citoyen et de la collecte porte-à-porte qui va bien. Le citoyen il fait ce qu'on attend de lui. Il met ses bouteilles au bac à 85 % », de dire Louise Fecteau, porte-parole de l'organisme Bac Plus.

« Je suis totalement, 100 % opposée à l'idée que la consigne va tout régler le problème du verre. C'est faux, c'est de la démagogie. Ça nous a pris 20 ans à habituer les gens à utiliser le bac de récupération adéquatement », déclare aussi Johnny Izzi.

Innover avec de nouveaux produits

Les récupérateurs pensent que la solution passe plutôt par le développement de nouveaux produits comme des dalles faites de verre broyé et de sac de plastique. Gaudreau Environnement commencera à produire ces dalles dès le mois de mars, mais on aura besoin du verre en quantité. On prévoit la construction d'une nouvelle usine en 2015.

Le verre peut aussi être ajouté au béton en remplacement du sable. « On met tellement d'énergie et d'argent à essayer de convaincre tout le monde inutilement que la solution passe par la consigne. Et combien d'argent met-on pour trouver des solutions, déplore Johnny Izzi. On veut créer de l'emploi au Québec. Quand on me chante que la consigne va créer de l'emploi, c'est de la foutaise. On va juste déplacer des emplois. »

La consigne pour les bouteilles de vin est déjà en place dans d'autres provinces canadiennes.


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Duel Bouchard-Sharapova en quarts de finale à Melbourne

La septième tête de série Eugenie Bouchard a atteint difficilement les quarts de finale des Internationaux d'Australie grâce à une victoire de 6-1, 5-7, 6-2, dimanche, face à la Roumaine Irina-Camelia Begu.

Dans un match en dents de scie, les deux joueuses ont exploité le deuxième service de leur adversaire, mais c'est Bouchard qui a le plus saisi ses occasions en situation de bris, 7 en 12 contre 4 en 14. Bouchard, septième raquette mondiale, a finalement eu besoin de deux heures et six minutes pour achever Begu.

« Je crois que j'ai bien commencé le match et je voulais continuer de la sorte, a raconté Bouchard. Elle a frappé de bons coups et mon niveau de jeu a chuté... ce n'est vraiment pas très bon. »

En quarts de finale, Bouchard affrontera la Russe et deuxième tête de série Maria Sharapova, qui n'a fait qu'une bouchée de la Chinoise et 21e tête de série, Shuai Peng, 6-3 et 6-0.

Ce match sera l'occasion d'une revanche pour la Québécoise, 0-3 face à la Russe, qui l'a vaincue en demi-finales à Roland-Garros l'an dernier.

« Je crois que c'est toujours bien d'affronter les meilleures joueuses au monde, a dit Bouchard. Nous avons eu quelques bonnes batailles et un bon match l'an dernier. Je crois que je n'étais pas très loin.

« Mais j'ai beaucoup progressé et je veux la pousser, tenter mes coups. J'ai plus de plaisir quand je joue de cette manière. »

Bouchard a rapidement pris le contrôle de la rencontre, en brisant le service de Begu, 42e au classement de la WTA, dès le deuxième jeu. Le seul moment où Begu a vu la porte s'entrouvrir fut au cinquième jeu, quand Bouchard a dû sauver quatre balles de bris avant de se forger une avance de 5-0.

La joueuse originaire de Westmount a continué à faire fi des attaques de son adversaire lors de la deuxième manche, faisant passer son efficacité à 4-en-4 en situation de bris, pour un avantage de 3-0.

Alors qu'on semblait se diriger vers une victoire rapide, le vent a tourné et Begu a donné signe de vie en soutirant les cinq jeux suivants. Frustrée, Bouchard a lancé sa raquette au sol et elle s'est assise quelques secondes sur la chaise d'un arbitre afin de retrouver sa concentration. Elle a été en mesure de ramener à service égal, mais Begu a finalement saisi sa chance un peu plus tard sur sa troisième balle de manche.

Lors de la manche ultime, Bouchard a pris l'avantage en brisant d'entrée le service de Begu, avant de se procurer un deuxième bris au septième jeu. Au service pour le match à 5-2, Bouchard a conclu à sa première occasion, quand Begu a commis une 44e faute directe, contre 42 pour Bouchard.

Pause salvatrice

Bouchard a demandé une pause pour aller à la toilette entre les deux dernières manches et elle a tenté de se motiver.

« Je me suis regardée dans le miroir et je me suis donné un petit coup dans le derrière, a-t-elle dit. Quand je suis revenue sur le terrain, j'étais plus détendue et j'ai tenté de retrouver mon jeu. Je suis toujours meilleure quand je fais ça.

« Mais je veux être meilleure lors de mon prochain match. »

La Canadienne a également été la meilleure sur les coups gagnants: 33 contre 23.

Bouchard, qui a atteint les demi-finales à Melbourne et Paris en plus de participer à la finale à Wimbledon en 2014, a maintenant une fiche de 9-1 lors du premier tournoi majeur de la saison.

Autre résultat du jour (4e tour) :

Ekaterina Makarova (RUS/no 10) bat Julia Goerges (GER) 6-3, 6-2.


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Londres dévoile son projet de loi sur les nouvelles compétences de l'Écosse

Written By Unknown on Kamis, 22 Januari 2015 | 16.20

Le gouvernement britannique doit dévoiler jeudi un projet de loi instaurant un transfert accru de compétences à l'Écosse, respectant la promesse faite aux électeurs écossais lors de la campagne sur l'indépendance rejetée par un peu plus de 55% des voix en septembre dernier.

La loi, qui entrera en vigueur après les élections générales du 7 mai prochain, permettra à l'Écosse de fixer son taux d'imposition sur le revenu, de bénéficier de compétences dans les dépenses sociales et de déterminer les modalités électorales et institutionnelles du Parlement écossais ainsi que d'autres structures publiques.

Le texte doit être officiellement présenté devant le Parlement britannique jeudi et le premier ministre David Cameron se rendra en Écosse pour en détailler les dispositions.

Les principaux partis politiques ont déjà annoncé qu'ils adopteraient ce projet de loi, quels que soient les résultats des prochaines législatives.

« Les dirigeants des principaux partis politiques et moi-même avons promis de nouveaux pouvoirs étendus pour le Parlement écossais avec un processus clair et un calendrier », va expliquer le chef du gouvernement britannique dans un discours rendu public par avance par ses services.

« Nous avions dit que le projet de loi serait dévoilé avant le 25 janvier (marquant la fête annuelle à la mémoire du poète écossais Robert Burns) et c'est le cas, trois jours avant le début des célébrations », ajoute Cameron.

Le texte est soutenu par le Parti national écossais (SNP) qui avait fait campagne pour le oui à l'indépendance, mais ce dernier estime qu'il ne va pas assez loin.

La poussée des indépendantistes lors du référendum avait inquiété la totalité de la classe politique britannique qui redoutait de voir l'Écosse sortir du Royaume-Uni.

Le projet a été conçu comme une tentative pour neutraliser la menace électorale que constitue le SNP. Les travaillistes, qui bénéficient en Écosse d'un important réservoir d'élus, espèrent reconquérir un électorat qui s'est tourné vers les indépendantistes.

Les nationalistes écossais ont indiqué qu'ils proposeraient l'organisation d'un nouveau référendum sur l'indépendance si les électeurs britanniques décident de sortir de l'Union européenne lors d'un référendum que David Cameron a promis d'organiser sur cette question en 2017, s'il est reconduit dans ses fonctions en mai.


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Lac-Mégantic, un 19e facteur en cause?

Exclusif - Le déraillement du train à Lac-Mégantic serait-il survenu si Tom Harding n'avait pas été seul, ce soir-là? Les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports (BST) croient que ce facteur a contribué à l'accident, mais leur avis n'a pas été retenu.

C'est ce qui ressort de la version initiale du rapport dont nous avons obtenu copie. La direction du BST n'a pas retenu l'avis de ses spécialistes, faute de certitude, et considère plutôt la monoconduite comme un facteur de risque.

« On ne veut pas faire de la spéculation quand on ne peut pas tirer une conclusion ferme », explique la présidente du BST, Kathy Fox.

Dans la version initiale du rapport, restée confidentielle, les spécialistes du BST citent entre autres le fait que les ennuis survenus avec le moteur de la locomotive de tête ont été minimisés, la nuit de l'accident.

La locomotive a été laissée en marche, sans surveillance, malgré l'épaisse fumée qui s'en dégageait. L'absence d'un deuxième employé qualifié sur les lieux a privé le mécanicien de locomotive d'une aide précieuse pour évaluer correctement la situation, et prendre une décision éclairée.

« Même le chauffeur de taxi, qui n'y connaît rien, a demandé si c'était une bonne idée de laisser marcher la locomotive dans cet état-là. S'il y avait eu deux employés qualifiés sur place, la prise de décision se serait faite autrement. Surtout une décision difficile. » — Un expert en sécurité ferroviaire

La version initiale du rapport soulève aussi l'absence de procédures entourant l'immobilisation du train. Il n'y avait aucune possibilité qu'un autre employé puisse confirmer le nombre de freins à main appliqués sur le train.

Dans leur version préliminaire, les enquêteurs du BST appuient leurs premières conclusions sur des recherches américaines, qui confirment le bénéfice des interactions entre les membres d'équipage d'un train.

Au terme de leur investigation, ils ont identifié une demi-douzaine d'éléments, reliés à l'absence d'un deuxième membre d'équipage, qui auraient contribué à la tragédie au même titre que les 18 autres causes et facteurs contributifs retenus dans le rapport final.

La version initiale de leur rapport est plus sévère envers Transports Canada, en particulier pour sa décision d'enlever tous les obstacles à la réduction des équipages sans exiger de mesures pour atténuer les dangers. Le ministère a procédé à ce changement en 2008, au moment où la Montreal, Maine and Atlantic (MMA) souhaitait adopter la monoconduite.

Une décision « déraisonnable », selon le consultant Ian Naish, ex-chef des enquêtes ferroviaires au BST, qui conclut en disant que « certains oublient qu'ils travaillent pour le public ».

Un avis ignoré au sujet de Lac-Mégantic : reportage de Sylvie Fournier

Jeudi soir à 21 h, regardez la version complète du reportage de Sylvie Fournier, à Enquête, sur ICI Radio-Canada Télé.


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Le PQ s'inspire d'une ex-libérale pour réclamer un observatoire sur l’intégrisme religieux

Pression du PQ contre l'intégrisme religieux : reportage de Davide Gentile

Le PQ a décidé de s'inspirer de l'ex-députée Fatima Houda-Pepin, expulsée du caucus du Parti libéral il y a un an en plein débat sur la charte, pour lutter contre l'intégrisme religieux.

La députée péquiste Agnès Maltais a annoncé mercredi que son parti déposera, dès la rentrée parlementaire, un projet de loi pour aider à prévenir le« radicalisme religieux ». Il y sera notamment proposé de créer un observatoire afin de « documenter » et de « mieux comprendre le phénomène ».

« Vous y retrouverez l'esprit de ce qui avait été déposé à l'époque par Mme Fatima Houda Pépin », a expliqué la porte-parole péquiste pour la charte de la laïcité.

La députée de confession musulmane estimait alors que le « Parti libéral de M. Couillard » ne lui donnait plus « la liberté d'action » pour continuer sa lutte contre l'intégrisme religieux.

Mme Maltais a précisé que cet observatoire impliquera également « des gens de l'extérieur de la joute politique ».

« Nous demandons au gouvernement de documenter et de vérifier l'hypothèse soulevée selon laquelle il y aurait du financement d'écoles et de lieux de culte par des mouvements islamistes radicaux. » — Agnès Maltais, porte-parole de l'opposition officielle pour la charte des valeurs

Mme Maltais interpelle par ailleurs M. Couillard pour qu'il mette en pratique plus rapidement une de ses promesses électorales faite en avril dernier.

« Nous demandons au gouvernement de déposer un projet de loi sur la neutralité religieuse et l'égalité homme-femme. » — Agnès Maltais, porte-parole de l'opposition officielle pour la charte des valeurs

Philippe Couillard s'était en effet engagé à présenter avant la fin de son mandat en 2018 un projet de loi sur la neutralité religieuse de l'État et des mesures contre l'intégrisme.

En novembre 2013, alors qu'ils étaient dans l'opposition, les libéraux préparaient un projet de loi pour contrer l'intégrisme religieux. Le texte se voulait surtout un moyen « d'encadrer la neutralité religieuse de l'État ».

À 24|60, Fatima Houda-Pepin commente la décision du PQ de déposer un projet de loi pour aider à prévenir le radicalisme religieux.

Il est temps d'agir, dit Houda-Pepin

En entrevue à l'émission 24/60 à Radio-Canada, l'ex-députée libérale Fatima Houda-Pepin a rappelé que son projet de loi avait été conçu « sans partisanerie » et qu'il était temps d'agir pour prévenir les dérives de l'intégrisme religieux.

« On ne peut pas continuer de fermer les yeux, de banaliser ces phénomènes-là. » — Fatima Houda-Pepin, ex-députée libérale

Mme Houda-Pepin a souligné que le radicalisme « commence d'abord et avant tout par l'endoctrinement ». Aucune mesure ne peut donner de bons résultats si elle ne s'attaque pas à ce phénomène, a-t-elle affirmée.

Elle a également insisté sur la nécessité de s'y attaquer comme un phénomène politique, qui instrumentalise la religion.

« Lorsqu'on parle d'islamisme radical, on parle d'un mouvement politique, idéologique. On n'est plus dans le registre de la religion. » — L,l'ex-députée libérale Fatima Houda-Pepin

L'ex-députée libérale préconise une démarche concrète sur le terrain pour documenter le phénomène des intégrismes, ses manifestations et son financement pour avoir enfin des données factuelles.

Cette démarche aura pour conséquence de « dédouaner les communautés musulmanes ». « On va les libérer du poids qu'on leur fait supporter », a-t-elle souligné.

À Montréal, des mouvances à travers certaines organisations plaident pour l'application de la Charia et certaines écoles enseignent les bases de l'islamisme à leurs élèves, reconnaît Mme Houda-Pepin.

La meilleure réponse qui doit leur être apportée est une loi sur la neutralité religieuse. Le message va être clair pour tout le monde :« C'est la loi du Québec, du Canada qui s'applique ».

Mme Houda Pepin préfère toutefois parler de neutralité religieuse de l'État contrairement au concept de la laïcité qui renvoie au catholicisme.

« Moi, je voulais que le modèle de la neutralité colle à notre histoire », explique-t-elle, avant de préciser que « la neutralité religieuse n'est pas la négation des religions. »


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La réouverture d'ambassades au menu des discussions entre Cuba et les États-Unis

Après une session houleuse sur l'immigration, les États-Unis et Cuba aborderont jeudi les questions diplomatiques au deuxième et dernier jour de leurs discussions historiques à La Havane.

Ces pourparlers sont la conséquence de l'annonce, le 17 décembre, par les présidents Barack Obama et Raul Castro de négociations en vue d'une normalisation des relations américano-cubaines, rompues depuis 1961.

C'est la première fois depuis 35 ans qu'une délégation américaine de haut rang se trouve dans la capitale cubaine, mais les deux parties préviennent qu'il ne faut pas s'attendre à de grandes avancées dans l'immédiat.

De hauts responsables américains espèrent que leurs interlocuteurs cubains accepteront la réouverture d'ambassades à Washington et La Havane et la nomination d'ambassadeurs dans les mois à venir. Les États-Unis souhaitent également la levée des restrictions aux déplacements de leurs diplomates.

Mercredi, les négociateurs américains ont assuré qu'ils continueraient à garantir aux émigrés cubains un accueil assorti de protections spécifiques dont ne bénéficient pas les autres nationalités.

Cuba, sous embargo commercial américain depuis 53 ans, estime que cette législation encourage une dangereuse immigration clandestine. Il dénonce en outre un programme américain incitant les médecins cubains à faire défection.

Les discussions sur le volet diplomatique seront dirigées par la secrétaire d'État adjointe pour les affaires américaines Roberta Jacobson, qui n'a pas participé aux négociations sur l'immigration, et par Josefina Vidal, directrice des affaires américaines au ministère cubain des Affaires étrangères.

Mercredi, le secrétaire d'Etat John Kerry s'est dit prêt, au moment opportun, à rencontrer son homologue cubain Bruno Rodriguez, avec qui il s'est seulement entretenu au téléphone.


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Québec planche sur un plan d'action pour lutter contre le radicalisme religieux

Written By Unknown on Rabu, 21 Januari 2015 | 16.20

 Québec prépare un plan d'action pour lutter contre la montée du radicalisme religieux. La ministre de l'Immigration estime qu'il y a urgence d'agir pour contrer l'intégrisme, il s'agit d'une question de sécurité nationale. Kathleen Weil insiste : « il n'y a pas une juridiction ou un État qui est à l'abri. On est tous à risque » devant la menace terroriste.

La teneur du plan d'action pourrait être révélée d'ici la fin de l'année.

Pour mener à bien le plan d'action pour combattre l'intégrisme religieux, la ministre Weil sollicitera la participation des ministres de l'Éducation, de la Protection de la Jeunesse, de la Sécurité publique, de la Famille et de l'Emploi. 

« On ressent tous qu'il ne faut pas fermer les yeux, qu'il faut y travailler. Il ne faut pas rester passif par rapport à ce phénomène-là, un phénomène pas très bien compris. » — La ministre de l'Immigration, Kathleen Weil

Kathleen Weil affirme qu'il faut « nous protéger collectivement, protéger les familles qui sont à risque avec un enfant qui se radicalise et protéger le public ».

L'action gouvernementale nécessitera aussi l'apport des différents corps de police et de groupes communautaires et religieux.

Le dossier relève désormais de la ministre de l'Immigration parce que Québec entend traiter séparément la question de la lutte contre l'intégrisme religieux de celle de la neutralité de l'État, un dossier qui relèvera, lui, de la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée.

« Il faut agir », dit François Legault

Plus tôt en journée, le chef de la CAQ, François Legault, plaidait justement pour que le gouvernement de Philippe Couillard agisse séparément dans les dossiers de la neutralité de l'État et du radicalisme religieux.

Il affirmait notamment qu'il est plus que temps de régler la question de la laïcité dans les institutions publiques en imposant des balises.

M. Legault a cependant refusé de dire si son parti tenterait de déposer un projet de loi qui contiendrait ses propositions en matière de laïcité.

Le chef caquiste a néanmoins souligné que du côté du Parti québécois, les candidats à la direction semblent se rapprocher de la position de son parti. Il croit également que M. Couillard devrait aussi être d'accord avec la suggestion caquiste d'interdire les symboles religieux aux fonctionnaires en position d'autorité, comme les juges et les policiers.

« Philippe Couillard n'a pas raison d'attendre, c'est inacceptable qu'on attende, on a déjà trop attendu dans le dossier de la laïcité au Québec, a-t-il dit. On doit agir, on doit mettre en place des balises dans une charte, dans une loi, on doit mettre ce dossier derrière nous », a-t-il dit.


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Subban le héros en prolongation contre Nashville

Les faits saillants avec Guy Daoust et l'analyse de Diane Sauvé

Comme prévu, Carey Price était devant le filet au Centre Bell contre les Predators. Et il a été à la hauteur de sa réputation dans ce gain de 2-1.

Price disputait son premier match depuis mercredi dernier à Columbus où il avait subi une blessure au haut du corps. Le défi était de taille puisque Nashville représente l'une des puissances de la LNH cette saison. Mais la formation du Tennessee devait composer avec l'absence de sa grande vedette, le gardien Pekka Rinne. C'est Carter Hutton qui le remplaçait.

Aucun but en première

En 1ere période, les Predators ont dominé les élans durant les dix premières minutes, sans toutefois obtenir de nombreuses occasions de marquer. Price, en pleine maîtrise de ses moyens, s'est montré solide quand la situation l'exigeait. Son arrêt de la jambière devant Mike Fisher en a été le plus bel exemple.

Après une douzaine de minutes, l'attaque du Canadien s'est quelque peu animée. La plus grande menace pour Hutton est venue de P.K. Subban à la 16e minute. Le défenseur a pu s'avancer dangereusement dans une ligne de tir invitante, mais son boulet a raté la cible.

Les Predators ont profité d'une bonne occasion, une descente à trois contre un, mais le repli d'Alex Galchenyuk a sauvé la mise. 

Le premier tiers a pris fin sur le score de 0-0.

Début de 2e très difficile

La domination des Predators s'est accentuée en début de 2e et les trois premières minutes se sont passées dans le territoire du Tricolore. Pendant ce segment, Nashville a tiré 9 fois (!) en direction de Price, toujours imperturbable. Il s'est particulièrement signalé devant Colin Wilson et James Neal.

À la 8e minute, le Canadien a ironiquement obtenu sa meilleure occasion de marquer...en infériorité numérique. Max Pacioretty, Tomas Plekanec et Alexei Emelin se sont envolés contre un seul adversaire. Le tir de Emelin est toutefois passé à côté du poteau éloigné. 

Quand, à la 11e minute, le Canadien a finalement été crédité d'un premier tir en 2e période, la foule a salué « l'exploit » par des acclamations dérisoires.

Deux minutes plus tard, Ribeiro a heurté la tige, mais l'attaque s'est poursuivie et le jeune Filip Forsberg a étalé tout son talent pour mettre en scène Seth Jones. Mike Ribeiro a dévié le tir foudroyant du défenseur dans les mailles derrière Price, déjà agenouillé. Les Predators menaient 1-0.

Jones a ensuite permis aux Predators de préserver leur courte avance quand son intervention a empêché Mikaël Bournival de profiter d'un retour de Brendon Gallagher.

Après deux périodes, le tableau indiquait 1-0 Nashville. Mais le Canadien semblait enfin être sorti de sa torpeur

Le réveil en 3e

En début de 3e, le Canadien a rentabilisé une pénalité à Craig Smith. Alex Galchenyuk a redirigé un tir-passe de Subban pour créer l'égalité 1-1. C'était le 6e but en 16 supériorités numérique pour le Bleu-blanc-rouge à ses quatre dernières rencontres. 

Hutton a ensuite été sollicité beaucoup plus fréquemment que Price. Il a notamment dû se dresser devant Christian Thomas.

À une minute de la fin, Ribeiro a semé la terreur chez le Canadien. Il est venu bien près de surprendre Price en contournant son filet, mais Emelin l'a empêché de célébrer.

La prolongation se profilait et elle s'est concrétisée.

Prolongation 

Le Canadien a eu l'occasion de déployer à nouveau son attaque massive . Encore une fois, sur une pénalité à Craig Smith. Et encore une fois, P.K. Subban avait la carte maîtresse. Son tir a totalement mystifié Hutton qui n'y voyait absolument rien avec la présence de David Desharnais devant lui. Les hommes de Michel Therrien se sauvent avec une victoire de 2-1 que les 35 premières minutes ne laissaient surtout pas présager. 

Le Canadien profitera maintenant de la pause du match des étoiles. Il disputera sa prochaine rencontre mardi soir prochain au Centre Bell contre les Stars de Dallas.


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Garderies et collèges gratuits : Obama entrevoit une nouvelle ère pour les États-Unis

Discours sur l'état de l'Union : compte rendu de Christian Latreille

Sur un ton nettement optimiste, le président américain Barack Obama a énoncé mardi soir une série de mesures pour tenter de contrecarrer la flambée des inégalités sociales aux États-Unis lors de son discours sur l'état de l'Union.

Prenant acte des bons indicateurs économiques, le président a livré un discours très progressiste, invitant les Américains à tourner la page sur la récession tout en appelant à une plus grande redistribution de la richesse.

« Nous voici 15 ans dans le nouveau siècle. Quinze années qui ont débuté avec une attaque terroriste sur notre territoire, qui ont engendré deux guerres longues et coûteuses, qui ont vu une récession violente se répandre à travers notre pays et le monde. Mais ce soir, nous tournons la page », a dit le président.

« Aujourd'hui, avec une économie en croissance, des déficits en réduction, une industrie en plein boom et une production d'énergie en forte hausse, nous sommes sortis de la récession plus libres de déterminer notre avenir que n'importe quelle autre nation sur Terre. Il nous incombe maintenant de choisir qui nous voulons être dans les 15 années à venir », a déclaré le président, avant de livrer un vibrant plaidoyer pour la classe moyenne.

« Allons-nous accepter une économie où seul un petit nombre obtient des résultats spectaculaires ou allons-nous nous engager à une économie qui génère une amélioration des revenus et des perspectives d'avenir pour tous ceux qui livrent l'effort requis? », a martelé Barack Obama, tentant de donner un nouveau souffle au rêve américain.

« Ce pays se dépasse quand chacun a une chance égale, quand chacun participe, quand chacun suit les mêmes règles. » — Barack Obama

À l'heure actuelle, une poignée de familles américaines (0,1 %) détient 22 % de la richesse du pays, alors qu'elle en possédait seulement 7 % à la fin des années 1970, selon les travaux de deux économistes français, Emmanuel Saez et Gabriel Zucman.

À lire aussi : Où en est la classe moyenne aux États-Unis?

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Congés de maternité et services de garde abordables

Parmi ses propositions les plus à gauche, le président souhaite notamment donner des congés de maternité aux Américaines et il voudrait rendre les services de garde plus abordables, grâce à une réduction fiscale allant jusqu'à 3000 $ par enfant par année, dans un pays où il peut parfois coûter jusqu'à 1200 $ par mois pour faire garder un enfant.

« Ce n'est pas juste une politique sympathique, c'est une politique nécessaire, considère Obama.

« Il serait temps que nous cessions de voir les garderies comme une question secondaire ou une affaire de femmes et que nous l'abordions comme une priorité économique nationale. » — Barack Obama

Le plan du président prévoit aussi donner un minimum de sept jours de congés payés aux 43 millions d'Américains dont les congés de maladie ne sont pas assurés.

Barack Obama aimerait par ailleurs rendre gratuits les collèges communautaires, qui offrent des formations universitaires courtes.

 « Le Tennessee, sous la gouverne des républicains, et Chicago, où les démocrates sont au pouvoir, montrent que les collèges communautaires gratuits sont possibles. Je veux répandre cette idée partout en Amérique pour que deux années au collège communautaire puissent vraiment être gratuites et universelles, au même titre que le secondaire. »

Politique étrangère

Concernant la politique étrangère des États-Unis, le président a évoqué lors de son discours le dossier de la guerre contre le terrorisme islamiste, deux semaines après les attentats djihadistes en France.

« Nous sommes unis avec tous les gens dans le monde entier qui ont été pris pour cible par des terroristes, que ce soit à l'école, au Pakistan, ou dans les rues de Paris. Nous allons pourchasser les terroristes, nous allons perturber leurs réseaux et nous allons [les] vaincre. Nous nous réservons le droit d'agir unilatéralement afin de [les] éliminer », a clamé le président, demandant au congrès d'autoriser formellement l'usage de la force contre le groupe armé État islamique.

Barack Obama a également profité de l'occasion pour défendre sa décision de normaliser les relations américano-cubaines.

« À Cuba, nous mettons fin à une politique qui était vraiment périmée. Quand ce que vous tentez ne fonctionne pas pendant 50 ans, serait-ce le temps d'essayer quelque chose de différent? Notre transition face à Cuba a le potentiel de mettre fin à cet héritage de méfiance dans notre hémisphère », a-t-il dit, s'adressant au Congrès pour qu'il envisage dès cette année la fin de l'embargo.

Rare sujet sur lequel il peut espérer un vote favorable de ses adversaires républicains, Barack Obama a en outre sollicité auprès du Congrès l'adoption d'une « procédure accélérée » de négociation sur les accords de libre-échange avec l'Union européenne et la région Asie-Pacifique qui lui donnerait des pouvoirs accrus de négociation.

Réformes possibles ou coup d'épée dans l'eau?

Lors de son discours, Barack Obama a exhorté ses opposants républicains à participer au débat sur l'avenir « sans que nous ne nous diabolisions ». Lui donnant la réplique et rivalisant de bonnes intentions, la sénatrice républicaine Joni Ernst a déclaré qu'avec « un peu de collaboration du président, nous pouvons arriver à faire fonctionner Washington de nouveau. »

Quoi qu'il en soit, le discours sur l'état de l'Union de Barack Obama, de par son caractère progressiste, a probablement indisposé plusieurs républicains du congrès, comme le souligne le correspondant de Radio-Canada à Washington, Christian Latreille. Les mesures envisagées par le président qui s'adressait au Congrès pour la première fois depuis que les républicains se sont emparés du Sénat lors des élections de mi-mandat de novembre, pourraient bien sûr être bloquées par les élus du Grand Old Party.

Le sénateur républicain Marco Rubio, qui pourrait se lancer dans la course à la Maison Blanche en 2016, juge « dépassées » les propositions de Barack Obama, qui se résument selon lui à « plus d'impôts et plus de dépenses ». Curt Clawson, du Tea Party, a renchéri en déclarant qu'il était impossible « d'être prospère en dépensant » et en proposant plutôt de réduire les taux d'imposition aux entreprises de moitié.

Le président n'est toutefois pas sans recours. Il a déjà rappelé à ses adversaires ces dernières semaines qu'il n'hésiterait pas à se servir de son veto pour bloquer à son tour les propositions républicaines qui arrivent sur son bureau, à propos, par exemple, du nucléaire iranien ou de la construction de l'oléoduc Keystone XL.


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Longueuil : les résultats de l'enquête pourraient attendre

La mairesse de Longueuil, Caroline St-Hilaire, a fait savoir mardi en conseil municipal qu'elle ne rendra pas publics les résultats de l'enquête sur le déversement de diesel avant d'en savoir plus sur le recours collectif qui a été déposé dans cette affaire.

« J'ai demandé à la direction générale et la direction du contentieux de piloter les démarches nécessaires pour faire la lumière complète sur les événements du 14 janvier dernier et des journées qui ont suivi. Toutefois, compte tenu du recours collectif déposé lundi, vous comprendrez qu'une validation devra dorénavant être faite auprès des procureurs de la Ville avant de diffuser les résultats de ces vérifications. » — La mairesse de Longueuil, Caroline S-Hilaire

Les maires des villes de Longueuil, Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville ont annoncé une enquête en raison des questions qui demeurent sans réponses dans ce dossier.

En effet, si le déversement a été constaté mercredi à 4 h du matin, ce n'est qu'à 9 h que les services d'Urgence-Environnement en ont été informés. Entre-temps, des quantités de diesel ont coulé dans les conduits.

L'avis de non-consommation de l'eau a été lancé par la Ville le lendemain, jeudi matin. Là aussi, des questions sont soulevées sur la lenteur de la procédure. La mairesse pense d'ailleurs qu'il faudrait peut-être revoir le processus d'émission d'un « avis d'ébullition, de non-consommation et de non-utilisation » d'eau potable.

Recours collectif

Une demande d'autorisation pour intenter un recours collectif contre la Ville de Longueuil a été introduite lundi.

Les plaignants demandent 100 $ pour chacun des 288 100 résidents de Longueuil, de Saint-Hubert, de Saint-Bruno-de-Montarville et de Boucherville qui n'ont pas pu consommer l'eau potable de l'aqueduc entre le 14 et le 16 janvier.

L'avocat Jacky Éric Salvant explique que ses clients désirent une compensation pour l'inconfort et les malaises qu'ils ont pu ressentir après avoir consommé de l'eau contaminée provenant du robinet. 

La fuite de diesel est survenue dans une usine qui pompe l'eau du fleuve afin d'être traitée pour la consommation. Une portion de ces 28 000 litres d'hydrocarbures s'est retrouvée dans un bassin d'eau brute et s'est ainsi infiltrée dans le réseau d'aqueduc, contaminant l'eau potable. Pendant près de 36 heures, la population de Longueuil, Saint-Hubert, Saint-Bruno-de-Montarville et Boucherville a été privée d'eau potable. 


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Lac-Mégantic : le BST minimise la responsabilité de Transports Canada, soutient un groupe de réflexion

Written By Unknown on Selasa, 20 Januari 2015 | 16.20

Exclusif - Le rapport final du Bureau de la sécurité des transports (BST) minimise le rôle joué par Transports Canada dans la tragédie de Lac-Mégantic, conclut une nouvelle analyse produite par le Centre canadien de politiques alternatives.

Dans son troisième rapport depuis les événements, intitulé « Questions sans réponse », et qui sera publié mardi, le groupe de réflexion en appelle à la tenue d'une commission d'enquête publique afin de lever le voile sur toutes les causes de l'accident ferroviaire, un des plus meurtriers à être survenu au Canada.

Le Centre s'interroge sur le fait que dans le rapport du BST, seuls trois des dix-huit facteurs ayant contribué à l'accident sont reliés à l'échec de la règlementation.

Selon une de ses sources, « la MMA [l'opérateur ferroviaire] a reçu un coup de pied au cul, Transports Canada, une tape sur les doigts ».

Le BST passe en effet sous silence le fait que Transports Canada a fermé les yeux sur les risques causés par la croissance importante du transport du pétrole par trains.

Plusieurs infractions réglementaires ont également été reléguées à de simples facteurs de risque, ainsi que le manque de ressources du ministère.

Le Centre canadien des politiques alternatives est encore plus sévère envers le gouvernement, qu'il accuse d'avoir trahi la confiance du public.

Il relève 14 défaillances règlementaires qui ont mené à l'accident et se demande si l'ultime responsabilité n'en revient pas au plus haut sommet politique, plutôt qu'à trois employés de la MMA « qui se situent au bas de la pyramide de reddition de compte ».


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Terrés dans leur temple, les yézidis font le voeu de survivre à l'État islamique

Prier malgré la guerre

Avec son temple et ses tombeaux, Lalesh, dans le nord de l'Irak, est un haut lieu saint pour les yézidis, une minorité religieuse du peuple kurde. Il est aussi devenu le dernier refuge de centaines d'entre eux, chassés par le groupe armé État islamique (EI).

Dès qu'on a franchi le point de contrôle de sécurité de l'armée kurde, avant même d'atteindre le tombeau du Cheikh Adi, il faut se déchausser. Ici, on entre sans jamais poser le pied sur le pas de la porte. Plutôt, on embrasse les pans de la structure millénaire.

« Lalesh est bénie, c'est un lieu de pèlerinage pour les yézidis. Nous croyons que c'est la religion la plus ancienne envoyée par Dieu sur la Terre qu'il a créée. Personne ne connaît l'âge exact de la Terre, mais quand Lalesh a été créée, la terre s'est mise à exister. L'air est devenu respirable. Et à ce jour, Lalesh demeure la source de vie pour la terre. » — Le gardien du temple

Le gardien du temple n'a d'autre nom que ce titre. Il vient d'une des trois seules familles à pouvoir vivre en permanence sur le site sacré.

Des réfugiés par centaines

Au total, ils sont à peine plus d'une vingtaine, dont un groupe d'hommes qui assurent bénévolement l'entretien des lieux, l'échine courbée, balais de paille à la main. Cette tradition immémoriale est maintenant bouleversée par la présence de plus de 450 familles yézidies venues y trouver refuge.

« Beaucoup de yézidis sont arrivés. Ils n'ont nulle part où aller, c'est impossible pour eux de vivre à l'extérieur. Alors, ils restent. » — Le gardien du temple

C'est le cas de la famille Ilias. Ensemble, ses membres ont fui l'arrivée du groupe armé État islamique (EI) dans leur village, en août dernier. Après avoir enduré l'enfer de la soif, de la faim et de l'isolement sur les hauteurs du mont Sinjar, ils se sont retrouvés ici.

« Dieu nous a donné la force. J'ai dit au revoir à mes parents en leur disant que je ne les reverrais jamais. On n'arrive pas à croire que nous avons survécu sur la montagne. » — Gulestan Derman Ilias

Abandonner les siens

Gulestan n'a rien oublié de la terreur qu'elle a ressentie ni de son déchirement quand ses beaux-parents, trop vieux et trop fatigués pour grimper la montagne, ont refusé de les accompagner plus loin.

« On ne savait pas ce qui se passait. Il y avait des combats constants. On ne savait pas qui était capturé, qui avait été tué. On ne savait rien du tout de ce qui leur était arrivé jusqu'à ce que leurs photos se retrouvent sur Facebook. Ils étaient tous les deux morts. » — Gulestan Derman Ilias

Morts de faim, selon la famille. Des milliers d'autres yézidis ont perdu la vie aux mains de l'EI, et jusqu'à 7000 yézidis, surtout des femmes, ont été fait prisonniers.

Dans les camps de réfugiés

Dans les camps, les histoires de ces femmes disparues se répètent. Les plus jeunes sont transportées comme du bétail d'une ville à l'autre et vendues comme esclaves sexuelles. Certaines arrivent parfois à donner des nouvelles à leurs familles, qui désespèrent de les voir un jour libérées.

Un rapport accablant d'Amnistie internationale rend compte de traitements et de sévices qui glacent le sang. « Le bilan physique et psychologique de l'épouvantable violence sexuelle que ces femmes ont subie est catastrophique. Beaucoup ont été torturées et traitées comme des objets. Même celles qui ont réussi à s'échapper demeurent profondément marquées », a déclaré Donatella Rovera.

La majorité de la violence serait, toujours selon le rapport, commise par des Irakiens et des Syriens. Sur les réseaux sociaux, on trouve des vidéos où des membres présumés de l'EI discutent du marché des esclaves yézidies. Combien devrait-on payer? Ça dépend. Si elle a les yeux bleus, c'est plus cher.

Un magazine du groupe a même publié cet automne un article cherchant à justifier la pratique par la religion. Les yézidis y sont dépeints comme des païens, des adorateurs du diable.

« La plupart des gens ne comprennent pas, et quand on veut blesser quelqu'un, on dit n'importe quoi, on véhicule des rumeurs. Nous, les yézidis, nous croyons qu'un seul Dieu est responsable du bien et du mal. Si Dieu veut quelque chose, bon ou mauvais, ça va se produire. » — Le gardien du temple

C'est loin d'être la première fois de leur longue histoire que les yézidis sont affligés de l'étiquette d'« adorateurs du diable ». L'interprétation erronée de leurs croyances et pratiques religieuses, tant par le christianisme que par l'islam, leur a valu des siècles de persécutions et de massacres.

Ils seraient aujourd'hui 600 000 en Irak, une communauté repliée sur elle-même et qui ne permet pas la conversion. Elle est gouvernée par un système de castes sociales très strict, qui interdit de se marier en dehors de sa caste, mais aussi en dehors de sa religion. Les contrevenants sont bannis.

Envisager l'exil

Quand l'EI s'est approché des villages yézidis cet été, les soldats kurdes, les peshmerga, se sont retirés plutôt que de combattre. Un repli stratégique selon les autorités, un abandon pour les yézidis.

« Ils nous ont trahis et nous allons continuer de le dire. Peu importe ce qu'ils font, nous allons dire que les peshmerga nous ont trahis. Ils sont des traîtres. » — Gulestan Derman Ilias

La semaine dernière, les peshmerga ont brisé le siège de Sinjar, mais les yézidis demeurent pour la plupart convaincus qu'ils ne seront jamais en paix en Irak. Le gardien du temple ne peut se résoudre à quitter la terre de ses ancêtres. Elle est au cœur de sa foi. Pourtant, il commence à penser que son peuple n'a peut-être pas d'autre choix.

« Les yézidis sont peu nombreux dans le monde. Ils appuient la paix, ne sont contre aucune autre religion, aucune autre nation. Vous devez les défendre, trouver une solution pour eux, les mener loin de cette menace. » — Le gardien du temple

Au fond du tombeau, à Lalesh, se trouve une petite pièce caverneuse dont le sol est jonché d'urnes contenant une huile réputée millénaire. Selon la croyance, si un linceul imbibé de cette huile est lancé et reste accroché au mur, la prière de celui qui le lance sera exaucée. Il faut y arriver les yeux fermés. Et on n'a que trois chances d'y parvenir. Trois chances pour que le vœu de vivre en paix et en sécurité se réalise. Heureusement peut-être, ils sont nombreux à venir faire le même vœu.

Regardez la version télévisée du reportage de Marie-Eve Bédard ce soir au Téléjournal sur ICI Radio-Canada Télé.


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Québec renonce à pénaliser les parents pour l'absence de leur enfant à la garderie

La ministre québécoise de la Famille renonce à l'idée de mettre à l'amende les parents lorsque leur enfant n'utilise pas à temps complet la place subventionnée dont il dispose à la garderie.

La ministre Francine Charbonneau a annoncé qu'elle revenait sur cet aspect controversé de son projet de loi 27 au terme des trois jours de consultations qui y étaient consacrées.

Cette mesure du projet de loi visait à freiner cette pratique qui consiste, pour les parents, à payer, par exemple, pour cinq jours, mais à n'envoyer que trois jours leur enfant à la garderie qui, du coup, recevait des subventions pour s'occuper de ce dernier alors qu'il n'y était pas.

Le projet de loi prévoyait que les parents trouvés fautifs paient la totalité du montant de la subvention versée par l'État, soit environ 60 $ par jour, et ce, pendant trois mois.

Les garderies fautives s'exposeraient pour leur part à des amendes de 250 $ à 1000 $. Cette mesure demeure dans le projet.

« Il ne faut pas que le parent s'adapte au système, il faut que le système s'adapte aux parents », a convenu la ministre. Elle promet donc plus de flexibilité pour les parents qui souhaitent une place à temps partiel, mais reconnait du même coup qu'il sera difficile de mettre en œuvre une telle approche.

« Je pense qu'il faut le souligner : les gens semblent nous dire - autant les gens du réseau - que ça nous prend une souplesse. » — La ministre de la Famille Francine Charbonneau

Depuis le dépôt du projet de loi en novembre, la possibilité de sanctionner financièrement les parents jugés fautifs avait soulevé l'indignation. Tant les partis d'opposition que les regroupements de services de garde, sans compter le Conseil du statut de la femme et la protectrice du citoyen, pressaient la ministre d'abandonner cette idée.

De nombreux intervenants ont fait valoir en commission parlementaire que le problème des places fantômes était dû au manque de flexibilité du réseau et non à une forme d'abus de la part des parents.

La Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec voudrait que Québec fasse concorder l'offre en garderie aux besoins des familles, en s'adaptant à la réalité des parents dont les horaires de travail sont de plus en plus atypiques.

Avec des informations de Davide Gentile


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