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Assurance-emploi : des lettres du gouvernement soulèvent la colère de l'opposition

Written By Unknown on Minggu, 31 Maret 2013 | 16.20

Le gouvernement Harper a décidé de répliquer au mouvement de contestation contre la réforme de l'assurance-emploi en envoyant une lettre aux résidents du Québec et des provinces de l'Atlantique. Une initiative dénoncée par l'opposition, qui parle de « propagande déguisée ».

Le gouvernement soutient que l'envoi est nécessaire pour rétablir les faits quant aux changements apportés au programme.

Mais le Nouveau Parti démocratique (NPD) estime que la lettre ressemble davantage à une publicité partisane du Parti conservateur, camouflée dans une enveloppe officielle du gouvernement du Canada.

En effet, le document est livré dans une grande enveloppe de papier brun, similaire aux enveloppes utilisées pour envoyer les feuillets T4 pour les déclarations d'impôts ou pour les remboursements de la taxe sur les produits et services (TPS).

La députée néo-démocrate de Gatineau, Françoise Boivin, qui a elle-même reçu la lettre, dénonce le fait que celle-ci soit payée à même les fonds publics.

« C'est strictement de la littérature de propagande conservatrice. » — Françoise Boivin, députée néodémocrate de Gatineau

Selon l'opposition, le document contient des demi-vérités, par exemple, il y est écrit que les gens n'ont pas à déménager pour trouver du travail.

En vertu des modifications apportées au programme d'assurance-emploi, les prestataires sont désormais contraints d'accepter du travail dans un rayon de 100 km, soit environ une heure de route. 

Le député libéral d'Ottawa-Vanier, Mauril Bélanger, croit pour sa part que plusieurs travailleurs choisiront de déménager s'ils sont forcés de voyager pour un emploi au salaire minimum.

Les envois dans tous les foyers du Québec et de l'Atlantique se continueront au cours des prochains jours. Le gouvernement Harper n'a pas encore décidé si d'autres lettres allaient être envoyées ailleurs au pays.


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Le pape François célèbre sa première messe de Pâques

Le pape François célèbre sa première messe de Pâques au Vatican, devant des dizaines de milliers de fidèles.

Près de 200 000 personnes étaient massées sur la place Saint-Pierre à l'arrivée dimanche matin du pape argentin, vêtu pour l'occasion d'une chasuble blanche et tenant une croix en or.

Le pape François doit accorder sous peu sa première bénédiction solennelle urbi et orbi (à la ville et au monde) dans une soixantaine de langues. Il devrait également lancer des appels pour la résolution de différentes crises dans le monde, comme les conflits en Syrie ou au Mali.

Appel aux athées pour la veillée pascale

Le pape François a lancé samedi soir lors de la veillée pascale un appel aux non-croyants, leur demandant de s'interroger sur le Christ et « d'accepter de risquer ».

« Si, jusqu'à présent, tu as été loin de lui, fais un petit pas : il t'accueillera à bras ouverts. Si tu es indifférent, prends un risque: tu ne seras pas déçu. S'il te semble difficile de le suivre, n'aie pas peur, fais-lui confiance » a déclamé le pape.

Lors de la cérémonie, le pape François a d'ailleurs administré les sacrements de l'initiation chrétienne (baptême, confirmation et première communion) à quatre néophytes venus d'Italie, d'Albanie, de Russie et des États-Unis.

La traditionnelle cérémonie à la basilique Saint-Pierre a débuté dans le noir, pour signifier aux yeux des catholiques la pénombre de la tombe avant la résurrection de Jésus.

Lorsque le pape s'est avancé dans l'allée principale au début du service, les près de 10 000 fidèles rassemblés ont allumé leurs cierges. François a ensuite récité son homélie commentant la résurrection du Christ en italien, derrière un simple pupitre plutôt que du trône papal.

Jeudi, le pape a établi une première pour un rituel. Il a lavé les pieds de 12 personnes, dans une prison pour jeunes à Rome et pour la première fois, deux femmes étaient incluses.


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Une cohésion urgente est nécessaire dans les rangs souverainistes, selon le NMQ

Une urgente cohésion est nécessaire dans les rangs souverainistes, sans quoi la question de l'indépendance nationale continuera d'être éclipsée, croit le porte-parole du Nouveau mouvement pour le Québec (NMQ), Jocelyn Desjardins.

Avec l'élection de Philippe Couillard à la tête du Parti libéral du Québec (PLQ), le NMQ juge pressant de rallier les énergies militantes afin de faire front commun pour la cause, tout en gardant la spécificité de chaque formation politique.

Selon lui, en proposant d'intégrer le Québec dans la constitution canadienne, sans plus de consultation, Philippe Couillard a proposé ce qu'aucun autre chef de parti n'avait osé suggérer jusqu'ici. Cette hardiesse, il l'attribue à la division actuelle dans les rangs indépendantistes.

Évitant de parler d'unification des forces souverainistes, qui se traduisent actuellement par un éclatement des mouvements et rassemblements sur la scène politique, le NMQ croit que des réflexions sérieuses s'imposent.

Le NMQ a recensé pas moins de 90 mouvements et organisations souverainistes, mais il refuse d'y voir forcément un problème. Jocelyn Desjardins estime qu'il faut composer avec la diversité du mouvement.

Cela dit, il reconnaît du même souffle que le mouvement est obstrué par des querelles partisanes et qu'il faut trouver une solution.

« Si on croit à l'indépendance du Québec, en l'absence de leadership politique capable de rallier toutes les factions divergentes, il faudrait inventer un mécanisme pour permettre à chaque indépendantiste de ne pas se sentir perdant après la prochaine élection », estime Jocelyn Desjardins.

L'enjeu est d'autant plus important qu'avec Philippe Couillard comme chef, les libéraux pourraient revenir de l'arrière dès la prochaine élection, ce qui ne ferait que reporter à plus tard l'échéancier souverainiste.

« Philippe Couillard veut signer la constitution de 1982 une fois élu, sans consultation. Il se permet cela parce qu'il croit que les indépendantistes sont incapables de se rallier suffisamment pour être victorieux sans ambages à la prochaine élection », a laissé tomber M. Desjardins, soutenant qu'il s'agit précisément du défi des forces souverainistes.

En fin d'après-midi samedi, le bureau de M. Couillard a réagi, précisant que le nouveau chef libéral avait « simplement indiqué que le PLQ allait lui-même initier une discussion avec les militants concernant l'identité québécoise. »

« Nous croyons que le PLQ est le mieux placé pour tenir cette conversation, car nos membres représentent fidèlement le Québec dans toute sa diversité. Le PQ ne peut en dire autant », a affirmé Harold Fortin, l'attaché de presse de M. Couillard.

« Pour nous, a-t-il ajouté, il est tout à fait normal qu'un parti comme le nôtre puisse tenir un débat sur le sujet de l'identité, car celle-ci n'appartient pas à un seul parti politique ou aux personnes qui souhaitent la séparation du Québec. Nous sommes tous Québécois, peu importe notre préférence quant à l'avenir du Québec à l'intérieur du Canada. »

Un Congrès de la Convergence nationale est prévu du 24 au 26 mai à Montréal. Cette démarche citoyenne se réclame d'une neutralité politique et convie des militants de partout, dans la mesure où ils sont déterminés à travailler à l'indépendance du Québec.

Le NMQ précise que la proposition de former des alliances politiques n'est qu'une option parmi plusieurs autres.

« Nous sommes un projet de mobilisation, créé pour servir l'ensemble de la famille indépendantiste, sans nuire aux différentes formations, mais bien pour leur offrir des conditions qu'ils n'ont jamais eues », a conclu M. Desjardins.

Le Conseil national d'Option nationale a déjà indiqué qu'il ne participerait pas à ce rassemblement. Jocelyn Desjardins espère néanmoins que des membres de ce parti seront présents pour échanger avec les autres souverainistes.

La Presse Canadienne


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Fuite d'un oléoduc transportant du pétrole canadien aux États-Unis

En Arkansas, la rupture d'un oléoduc de l'entreprise Exxon Mobil transportant du pétrole provenant des sables bitumineux canadiens a causé la fuite de milliers de barils de carburant.

Exxon Mobil a interrompu le flot de l'oléoduc vendredi après-midi, après avoir détecté la fuite. La structure permet d'acheminer 90 000 barils de pétrole quotidiennement de l'Illinois au Texas. Un porte-parole de l'entreprise a confirmé que l'oléoduc transportait du pétrole brut provenant de la région de Wabasca, en Alberta.

La fuite, qui s'est produite près de la ville de Mayflower, n'a pas atteint l'étendue d'eau la plus proche, le lac Conway. Les autorités fédérales estiment qu'au moins 10 000 barils de pétrole ont été déversés. Une vingtaine de maisons ont été évacuées dans le secteur.

Cette fuite survient alors que le département d'État américain étudie le projet de pipeline Keystone XL, qui permettrait d'acheminer du pétrole des sables bitumineux canadiens aux États-Unis. Les partisans de cette initiative soutiennent que le pipeline permettra de diminuer les coûts de l'essence aux États-Unis, tandis que les environnementalistes s'opposent au projet.

Certains d'entre eux affirment que le pétrole des sables bitumineux est plus corrosif que le pétrole conventionnel, ce qui rend son transport par pipeline beaucoup plus hasardeux.

Il s'agit du deuxième évènement du genre à se produire dans les derniers jours. Mercredi, un train transportant du pétrole brut canadien a déraillé au Minnesota, déversant des milliers de litres de carburant.


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Politique - Décès de Ralph Klein

Written By Unknown on Sabtu, 30 Maret 2013 | 16.20

L'ancien premier ministre de l'Alberta, Ralph Klein, s'est éteint vendredi à l'âge de 70 ans.

À la tête du Parti progressiste-conservateur albertain pendant 14 ans, Ralph Klein a gouverné la province durant quatre mandats consécutifs, soit de 1992 à 2006.

Sous son règne, la dette de l'Alberta avait été épongée grâce à des compressions budgétaires draconiennes, mais surtout grâce à l'industrie pétrolière en pleine croissance. Il avait affirmé que l'élimination de la dette albertaine avait été sa plus grande réussite.

Sur la scène nationale, M. Klein n'a pas hésité à défier Ottawa, principalement sous le règne libéral pendant ses mandats provinciaux. Il a appuyé un système de santé à deux vitesses dans certains secteurs et s'est opposé au mariage entre conjoints de même sexe, de même qu'à l'accord de Kyoto. Il a aussi fait passer une loi pour l'élection de sénateurs dits « en attente » (d'une nomination de la part du premier ministre).

L'homme politique a aussi été maire de Calgary de 1980 à 1989. Durant ces années, la ville a connu un boom économique et a été la ville-hôte des Jeux olympiques d'hiver de 1988.

M. Klein a par la suite été élu à l'Assemblée législative albertaine et nommé ministre de l'Environnement en 1989, avant de se présenter à la direction du Parti progressiste-conservateur 

Problèmes de santé

En avril 2011, l'homme politique, reconnu pour son langage coloré, avait reçu un diagnostic de démence, une maladie qui touche les parties du cerveau responsables du raisonnement, de la capacité de planifier, de la perception et de la mémoire.

M. Klein souffrait aussi d'une maladie pulmonaire obstructive chronique et d'aphasie, un trouble qui provoque des difficultés de parole.

Réactions dans la classe politique canadienne

Le premier ministre Stephen Harper a déclaré qu'avec la mort de Ralph Klein, le Canada venait de perdre un dirigeant important. Il a affirmé que l'ancien premier ministre avait joué un rôle crucial en sécurisant le succès économique dont bénéficient aujourd'hui le Canada et l'Alberta.

L'actuelle première ministre albertaine, Alison Redford, a pour sa part indiqué, par voie de communiqué, que « Ralph [Klein] était un défendeur ardent de notre province et il avait un amour profond pour l'Alberta et les Albertains. » « Son décès est une perte pour nous tous », a-t-elle ajouté.

Mme Redford a rappelé que Ralph Klein avait une habileté remarquable pour comprendre les Albertains de quelque horizon qu'ils soient. « Il [Ralph Klein] pouvait converser avec tous ceux qu'il rencontrait, que ce soit dans un club de pétroliers au centre-ville de Calgary ou un aréna de curling à St-Paul. Ralph [Klein] était un véritable homme du peuple », a-t-elle précisé.

Le maire de Calgary, Naheed Nenshi, s'est dit profondément attristé par la nouvelle de la mort d'un de ses prédécesseurs.

« Les nombreux grands moments de sa carrière et de son héritage politiques seront sans doute rappelés dans les prochains jours et les Albertains seront nombreux à pleurer son départ. Toutefois, Calgary a toujours été ''sa ville''. Ralph Klein est né et a grandi à Calgary, où il a été maire de 1980 à 1989. Pour moi, il sera toujours '' Mayor Klein'' », a-t-il déclaré.

L'ex-premier ministre du Québec Jean Charest a souligné que Ralph Klein a été à la tête du premier gouvernement à avoir atteint l'équilibre budgétaire au pays. « Les autres gouvernements ont suivi ses traces à lui », dit M. Charest.

L'ancien premier ministre de la Saskatchewan Roy Romanow a souligné que Ralph Klein a non seulement démontré un grand engagement envers sa province, mais envers tout le Canada. Il a ajouté que le personnage haut en couleur et véhément que montrait en public l'ancien premier ministre albertain était bien différent de l'homme réservé et attentionné qui se présentait aux conférences fédérales-provinciales.

La première ministre de l'Ontario a offert ses sympathies à la famille et aux amis de Ralph Klein, de même qu'à tous les Albertains. « Ralph était une force de la nature dans sa province et il a fait sa marque dans la politique de l'Alberta et de son pays. Il aimait sa province et je sais qu'il sera grandement regretté », a quant à elle déclaré Kathleen Wynne par voie de communiqué.


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La Corée du Nord annonce être en «état de guerre» contre le Sud

La Corée du Nord a annoncé qu'elle était entrée en « état de guerre » contre la Corée du Sud et que toutes les négociations avec son voisin se feraient maintenant sur cette base.

« À partir de maintenant, les relations intercoréennes sont en état de guerre et toutes les questions entre les deux Corées seront traitées selon un protocole adapté à la guerre », a affirmé Pyongyang dans un communiqué commun attribué à tous les corps du gouvernement et les institutions.

« La situation prévalant de longue date selon laquelle la péninsule coréenne n'est ni en guerre ni en paix est terminée », poursuit le communiqué diffusé par l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

Vendredi, la Corée du Nord a placé les unités de ses fusées en état d'alerte. La veille, les États-Unis ont envoyé deux bombardiers furtifs américains au-dessus de la Corée du Sud, un acte qualifié de « téméraire » par Kim Jong-un, cité par KCNA. Pour la Corée du Nord, ces exercices militaires s'inscrivent dans le cadre d'un complot américain visant à envahir son territoire. 

Au cours des dernières semaines, Pyongyang a multiplié les menaces contre les États-Unis et la Corée du Sud. Mercredi, elle a également suspendu toutes les communications avec ces deux pays ainsi qu'avec les Nations unies.

Techniquement, les deux Corées sont toujours en guerre, le conflit qui les a opposées de 1950 à 1953 ayant été conclu par un armistice et non par un traité de paix. Mais plus tôt au mois de mars, la Corée du Nord a annoncé qu'elle ne reconnaissait cet armistice.

Les observateurs ne prennent toutefois pas la menace au pied de la lettre, notant que ce n'est pas la première fois que la Corée du Nord annonce la fin de l'armistice.

Washington affirme tout de même prendre « au sérieux » les menaces de Pyongyang. La porte-parole du Conseil national de sécurité, Caitlin Hayden, affirme que la Maison-Blanche maintient les communications avec Séoul. Elle soutient également que « les États-Unis continuent de prendre les mesures nécessaires contre la menace nord-coréenne. »


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Un dentiste aurait exposé des milliers de patients au VIH

Plus de 7000 patients d'une clinique dentaire de Tulsa, en Oklahoma, doivent subir des tests de dépistage du sida et de l'hépatite B et C car leur dentiste pourrait les avoir exposé à ces maladies à cause d'instruments mal stérilisés.

Lors d'une enquête de routine au début du mois, des inspecteurs ont découvert à la clinique du docteur Scott Harrington des instruments rouillés, mal entretenus, et des médicaments périmés. Certains avaient expiré en 1993.

Les autorités ont ouvert une enquête après cet examen de routine troublant.

Au moins un patient a reçu jusqu'ici un diagnostic d'hépatite. Les autorités de l'Oklahoma ont envoyé des lettres à tous les autres patients, les invitant à se soumettre à des tests de dépistage gratuits dans une clinique mise sur pied expressément pour eux.

« Nous ne savons pas depuis combien de temps ces pratiques indécentes durent, donc nous recommandons que tous les patients du Dr Harrington soient dépistés pour l'hépatite B, l'hépatite C et le VIH », a déclaré dans un communiqué le ministère de la Santé de l'État d'Oklahoma, qui ajoute aussi que la transmission de ces maladies dans ce genre de cadre professionnel reste rare.

Scott Harrington, qui opère des patients depuis 35 ans, a fermé sa clinique de Tulsa le temps de l'enquête. Il est introuvable depuis.


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Un homme barricadé tient toujours les policiers en haleine àSaint-Léonard

Un homme barricadé chez lui tient toujours les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) en haleine samedi matin dans l'arrondissement Saint-Léonard, plusieurs heures après avoir ouvert le feu sur des policiers et des ambulanciers.

Le suspect, un homme d'une soixantaine d'années, serait seul à l'intérieur de son logement.

À 3 h samedi matin, les policiers n'avaient toujours pas réussi à entrer en contact avec le suspect. Ils n'ont pas non plus essayé de pénétrer de force à l'intérieur du logement de la rue Pontoise.

Vers 20 h vendredi soir, les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et les ambulanciers d'Urgences-santé se sont présentés dans le secteur des rues Bélanger et Lacordaire, à la suite d'un appel à propos d'un homme souffrant de problèmes de santé mentale.

Sur place, l'homme a fait feu en direction des intervenants, qui se sont rapidement mis à l'abri. Des renforts ont alors été appelés.

Un large périmètre de sécurité a rapidement été érigé et le SPVM a procédé à quelques évacuations, a indiqué son porte-parole, Dany Richer.

Lors d'une première tentative d'évacuation, de nouveaux coups de feu ont été tirés, ce qui a complexifié l'opération. Des policiers ont ensuite été positionnés stratégiquement, afin de permettre une deuxième tentative plus sécuritaire, a ajouté M. Richer.

Plus tard en soirée, les enquêteurs ont appris que l'individu possédait plusieurs armes à feu, dont au moins une à longue portée. Le périmètre de sécurité a donc été élargi et d'autres évacuations ont été effectuées.

Le groupe tactique d'intervention du SPVM était notamment sur les lieux de l'incident.


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Commission Charbonneau - Marcil donnait des informations privilégiées à Trépanier

Written By Unknown on Jumat, 29 Maret 2013 | 16.20

Bernard Trépanier a admis jeudi devant la commission Charbonneau que Robert Marcil lui fournissait des informations privilégiées. L'ex-directeur de la réalisation des travaux à la Ville de Montréal, a-t-il dit, l'informait aussi bien des projets à venir à la Ville que du résultat des comités de sélection.

L'ex-solliciteur de fonds d'Union Montréal transmettait ses informations aux firmes de génie-conseil, firmes qu'il sollicitait pour obtenir du financement pour le parti du maire Gérald Tremblay. Il assure cependant qu'il n'était pas au courant des budgets prévus pour ces projets.

« Je savais qu'il y avait un projet qui s'en venait vers à peu près telle date, mais c'est tout. Je ne savais pas les montants. » — Bernard Trépanier

« Cette information-là que vous donnez aux ingénieurs, c'est pour que ces gens-là continuent à financer Union Montréal? » lui a demandé le procureur en chef adjoint Denis Gallant, qui mène l'interrogatoire.

« C'est sûr », a répondu le témoin.

Bernard Trépanier a précisé qu'il était informé des projets à venir deux ou trois semaines avant que les appels d'offres ne soient lancés. Il a tenté de minimiser l'affaire en disant que cela donnait tout juste un peu plus de temps aux firmes de génie pour préparer leurs consortiums.

Le procureur Gallant a demandé au témoin pourquoi il appelait Rosaire Sauriol de Dessau ou Michel Lalonde de Génius pour les informer des résultats d'appels d'offres que lui transmettait Robert Marcil. Bernard Trépanier a dit qu'il pouvait les appeler, mais qu'il ne le faisait pas nécessairement.

« Si c'était un autre bureau d'ingénieurs qui l'obtenait [le contrat], je n'avais pas besoin d'appeler Lalonde, Sauriol. [...] J'appelais surtout celui qui avait gagné le projet. » — Bernard Trépanier

M. Trépanier précise que les informations qu'il obtenait de Marcil concernaient toujours des contrats de la ville-centre, jamais ceux des arrondissements. Ces informations lui étaient données de façon « volontaire et gratuite », a-t-il assuré. Il n'a pu dire si Robert Marcil recevait de l'argent de quelqu'un d'autre pour agir de la sorte.

En après-midi, le procureur Gallant a montré que Bernard Trépanier était en communication constante avec l'ex-directeur de la réalisation des travaux, Robert Marcil, lorsque celui-ci siégeait à des comités de sélection. Dans tous les cas, les deux hommes se parlaient dans les heures, voire les minutes suivant la fin des travaux du comité.

Bernard Trépanier appelait aussi souvent Michel Lalonde, Rosaire Sauriol, et même Frank Zampino pour des appels le plus souvent très courts.

En février, Robert Marcil avait affirmé qu'il parlait surtout de politique avec Bernard Trépanier, qu'il avait décrit comme un « ami ». Il n'avait pu dire s'il avait transmis des résultats de comités de sélection à Bernard Trépanier : « Si je ne me souviens pas, je ne peux pas affirmer oui, je ne peux pas affirmer non. [...] Je ne veux pas me compromettre [...] Je suis dans l'incertitude. »

La commissaire Charbonneau était alors sortie de ses gonds en lui demandant s'il était « imbécile ou incompétent ».

Le témoignage de Bernard Trépanier a été suspendu vers 15 h 30 pour laisser place à un débat opposant les procureurs des médias et l'avocate de la Directrice des poursuites criminelles et pénales. Ce débat porte sur la pertinence de lever en tout ou en partie l'ordonnance de non-publication partielle et préventive qui frappe le témoignage que le trésorier d'Union Montréal, Marc Deschamps, a livré au sujet du dossier Faubourg Contrecoeur.

Ce débat se déroule sous ordonnance de non-publication.

Bernard Trépanier sera de retour à la barre des témoins le 15 avril, puisque les audiences publiques de la commission font relâche pour les deux prochaines semaines. Il doit lui aussi être interrogé en ordonnance de non-publication au sujet du dossier Faubourg Contrecoeur. M. Trépanier est accusé de complot, d'abus de confiance, de fraude et de fraude envers le gouvernement dans cette affaire.

Des registres téléphoniques présentés mercredi par le procureur Gallant ont montré que Bernard Trépanier a parlé :

  • 1808 fois avec Frank Zampino entre janvier 2005 et janvier 2011;
  • 984 fois à Michel Lalonde entre janvier 2005 et mai 2010;
  • 775 fois à Rosaire Sauriol entre janvier 2005 et novembre 2009;
  • 195 fois à Robert Marcil entre janvier 2006 et juillet 2009.

La commission a déjà établi que Robert Marcil a participé à 17 comités de sélection entre août 2007 et juin 2009, un phénomène intrigant dans la mesure où ses responsabilités à la Ville venaient d'augmenter. Elle l'avait d'ailleurs longuement interrogé sur les nombreux appels qu'il effectuait à Bernard Trépanier ou à Michel Lalonde à cette occasion.

Michel Lalonde a expliqué à la commission en janvier qu'il avait coordonné un système de collusion en vertu duquel toutes les grandes firmes de génie-conseil se répartissaient les grands contrats publics de la Ville en échange d'une ristourne de 3 % versée à Union Montréal par l'entremise de Bernard Trépanier. L'existence de ce système a été par la suite confirmée par quatre hauts dirigeants de firmes de génie qui ont témoigné devant la commission.

Le directeur du financement a formellement nié mercredi que ce système ait existé.

Un statut de participant limité pour Dessau

La commissaire France Charbonneau a annoncé jeudi que les procureurs de la commission pourront « limiter les détails de l'information contenue dans les résumés des témoignages anticipés ou encore dans les documents » qui seront transmis à Dessau. La firme de génie-conseil avait déjà obtenu le statut de participant cette semaine, mais la commissaire avait réservé sa décision sur les balises qu'elle allait imposer. La commissaire a précisé jeudi que ces limites visent à « assurer le bon déroulement de l'enquête ».


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La Protectrice du citoyen critique la réforme de l'aide sociale

Dans une lettre à l'attention du ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale, la Protectrice du citoyen du Québec critique trois volets de la réforme de l'aide sociale mise de l'avant par Agnès Maltais.

Raymonde Saint-Germain se dit « préoccupée » par l'intention du ministère de faire passer de 55 à 58 ans l'âge minimal pour être reconnu comme ayant une contrainte à l'emploi en raison de l'âge. Elle rappelle que selon les études du ministère, l'âge commence à devenir une contrainte dès 45 ans.

Elle propose donc que l'accès à l'allocation soit maintenu tel quel jusqu'à ce que « les statistiques et des études démontrent une évolution positive de leur employabilité et de l'impact des programmes gouvernementaux d'aide à l'emploi ».

Ensuite, Mme Saint-Germain critique l'idée de limiter l'accès à la prestation spéciale pour les services en toxicomanie avec hébergement à un maximum de 90 jours, arguant que certains cas lourds nécessitent des thérapies plus longues, et que les rechutes font parfois partie du processus normal de désintoxication.

« Je comprends que cette mesure vise à contrer les abus, ce à quoi je souscris. Je m'inquiète néanmoins de certains de ses effets », précise-t-elle.

La protectrice craint d'ailleurs qu'à cause de la réforme, des bénéficiaires se tournent vers les services publics plutôt que de poursuivre leur thérapie dans les organismes privés ou communautaires. « Il y a lieu de s'interroger sur l'impact qu'aura cette nouvelle norme sur la capacité du réseau public d'en absorber les effets. »

« Je réitère donc que la durée et le nombre de séjours en centre offrant des services en toxicomanie avec hébergement devraient reposer sur des critères cliniques plutôt que sur une norme préétablie. » — Raymonde Saint-Germain, Protectrice du citoyen

Dans le même sens, elle s'inquiète que cette réforme puisse nuire à la possibilité de réinsertion des détenus, puisque 60 % d'entre eux présentent des problèmes de toxicomanie.

« Dans certaines situations, la Commission québécoise des libérations conditionnelles devra refuser d'accorder une libération conditionnelle à des personnes incarcérées ayant un problème de toxicomanie sévère ».

Par ailleurs, la Protectrice se dit satisfaite de la bonification du tarif des prestations spéciales pour les personnes handicapées qui doivent se procurer des accessoires pour le système d'élimination, mais enjoint le ministère de mettre sur pied un système un mécanisme d'indexation ou de révision périodique des frais.

Les modifications visant l'aide sociale ont été signifiées sans tambour ni trompette dans l'édition du 27 février de la Gazette officielle et ont soulevé la colère des groupes de défense des assistés sociaux.


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Quatre blessés, dont deux policiers, lors d'une fusillade à Québec

Quatre personnes, dont deux policiers, ont été blessées jeudi soir lors d'une fusillade à Québec.

La vie des quatre hommes n'est toutefois pas en danger. Ils ont été transportés à l'hôpital pour soigner leurs blessures.

L'opération policière, menée par des agents du Service de police de la ville de Lévis, s'est déroulée vers 20 h dans le stationnement d'un commerce de restauration rapide sur la rue Bouvier, à l'intersection du boulevard Pierre-Bertrand. Plusieurs coups de feu ont été tirés, mais les circonstances de la fusillade demeurent nébuleuses.

Le ministère de la Sécurité publique a confié l'enquête au Service de police de la ville de Québec. Les enquêteurs interrogent des témoins pour tenter de reconstituer le fil des évènements.


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La Corée du Nord prépare ses missiles pour attaquer les États-Unis

Le chef d'État nord-coréen Kim Jong-un a donné l'ordre vendredi que des missiles soient prêts à être lancés pour frapper le continent américain et les bases américaines en Corée du Sud et dans le Pacifique.

L'armée de la Corée du Sud confirme avoir détecté une hausse des mouvements de véhicules et de troupes autour des sites de lancement des missiles nord-coréens.

Cette mesure survient après le survol de deux bombardiers furtifs américains au-dessus de la Corée du Sud, un acte « téméraire » de la part des États-Unis selon Kim Jong-un, cité par l'agence de presse officielle nord-coréenne. Les bombardiers B-2 ont décollé d'une base aérienne au Missouri pour larguer des munitions sur des îles sud-coréennes avant de rentrer aux États-Unis.

Kim Jong-un affirme qu'il s'agit d'un ultimatum de la part des Américains, qui « veulent déclencher à tout prix une guerre nucléaire. »

De son côté, le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, soutient que l'envoi de deux bombardiers en Corée du Sud faisait partie d'une série d'exercices militaires normaux prévus par Washington et Séoul. L'objectif n'était pas de provoquer la colère de Pyongyang, affirme-t-il. Chuck Hagel a toutefois reconnu que l'attitude récente du régime nord-coréen a contribué à jeter de l'huile sur le feu.

« Les Nord-Coréens doivent comprendre que ce qu'ils font est très dangereux. Nous devons dire clairement que nous prenons très au sérieux les provocations de la Corée du Nord et que nous y répondrons. » — Chuck Hagel, secrétaire américain à la Défense

Au cours des dernières semaines, la Corée du Nord a menacé de mener des attaques nucléaires contre Washington et Séoul. Mercredi, Pyongyang a également suspendu toutes les communications avec les États-Unis, la Corée du Sud et les Nations unies. Selon le régime, il est inutile de communiquer « dans une situation ou la guerre pourrait éclater à tout moment. »

La Corée du Nord a également annoncé plus tôt en mars qu'elle ne reconnaît plus l'armistice qui a mis fin à la guerre de Corée en 1953.

Par ailleurs, la Chine a exhorté toutes les parties impliquées dans ce conflit à atténuer les tensions. La paix et la stabilité sont dans l'intérêt commun de tous, a affirmé le ministère chinois des Affaires étrangères.


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Le 3 % n'a jamais existé, ditTrépanier

Written By Unknown on Kamis, 28 Maret 2013 | 16.20

Bernard Trépanier reconnaît avoir récolté d'importants montant d'argents auprès de firmes de génie au profit d'Union Montréal. Il soutient cependant que ces sommes n'ont pas été versées dans le cadre d'un système de collusion, mais constituaient du financement sectoriel. Le partage de contrats entre firmes, qui a bel et bien existé, n'impliquait aucune ristourne de 3 % et son rôle, dit-il, y fut mineur.

L'ex-directeur du financement du parti, surnommé pour la première fois « Monsieur 3 % » par l'ex-numéro 2 de Vision Montréal Benoît Labonté en 2009, reconnaît par exemple avoir déjà exigé 200 000 $ des firmes de génie-conseil Dessau et SNC-Lavalin, et 100 000 $ ou 50 000 $ à d'autres firmes de plus petite taille, à l'occasion des élections municipales de 2005.

Les paiements demandés devaient être répartis sur quatre ans, entre 2005 et 2009, a expliqué le témoin au procureur en chef adjoint, Denis Gallant, avant de préciser que ces sommes servaient à payer des billets pour des activités de financement organisées par le parti du maire de l'époque, Gérald Tremblay. Il concède qu'une certaine partie de ces sommes a pu être versée en argent comptant.

Bernard Trépanier dément cependant avoir jamais demandé une ristourne de 3 % dans le cadre d'un système de partage de contrats publics ou encore avoir reçu 200 000 $ de François Perreault de Genivar et 100 000 $ de Michel Lalonde de Génius, comme l'ont déclaré ces derniers. Il parle plutôt de 50 000 $ pour M. Lalonde.

Et s'il reconnaît aussi avoir déjà reçu 40 000 $ en argent comptant de la part d'un vice-président de SNC-Lavalin, il assure ne pas avoir demandé à Yves Cadotte, comme ce dernier l'a affirmé, de régler une facture de la firme Morrow Communications à Union Montréal. Il admet cependant que ce dernier a abordé le sujet avec lui.

M. Trépanier soutient finalement qu'il n'a jamais demandé d'argent aux firmes de génie pour obtenir des contrats à Montréal ou participé à un système de collusion, avec ou sans l'ancien président du comité exécutif Frank Zampino. Il ajustait tout au plus, a-t-il confié, le nombre de billets d'événements du parti demandés aux firmes de génie ou aux entrepreneurs en fonction des contrats obtenus par celles-ci au cours des dernières années.

De toute façon, affirme-t-il, les « amis du parti » raflaient déjà l'essentiel des contrats lorsqu'il est devenu directeur du financement d'Union Montréal.

Bernard Trépanier n'a pas manqué d'écorcher l'ingénieur Michel Lalonde, qui l'avait mis sur la sellette en tant que premier représentant d'une firme à dénoncer à la commission le système de financement occulte que M. Trépanier aurait mis en place, avec l'appui de Frank Zampino. « M. Lalonde a été un menteur dans la déclaration qu'il a faite contre moi », a-t-il dit.

Le procureur Gallant n'a pas manqué pour sa part de souligner qu'il serait étonnant que les dirigeants de firmes de génie qui ont démissionné au cours des derniers jours (Rosaire Sauriol de Dessau et Pierre Lavallée de BPR, NDLR) l'aient fait uniquement parce qu'ils avaient acheté des billets pour des cocktails de financement.

« "Vous êtes ce que j'appelle, moi, un middleman : est-ce que je peux vous qualifier comme ça?" "Peut-être." "Et plus tard, je vais vous demander si vous étiez le bagman aussi : j'imagine que oui?" "Bagman, c'est un gros mot, non." » — Échange entre le procureur Gallant et Bernard Trépanier

Une mystérieuse rencontre au restaurant Calvi de Laval

Bernard Trépanier a été longuement interrogé par le procureur Gallant sur le système de partage des contrats entre firmes de génie à la Ville de Montréal. Les réponses du témoin, contradictoires, portaient à confusion, et ont donné beaucoup de fil à retordre au procureur et à la commissaire Charbonneau.

Le témoin a laborieusement expliqué qu'il avait tenté, après son arrivée à Union Montréal, d'assurer une répartition des contrats entre firmes de génie, en proposant des consortiums susceptibles de répondre aux appels d'offres de la Ville. Mais il assure que la lutte entre ces consortiums était légitime. Ce sont les devis qui exigeaient la création de consortiums, a-t-il précisé.

« Au début, j'ai essayé seul. Ça paraissait ridicule un petit peu. Alors, Michel Lalonde, dans sa grande humilité, est venu me voir et m'a dit : "Bernard, tu ne peux pas mettre [...] un gars qui est spécialisé dans les égouts dans telle affaire. Mets-les donc comme ça, comme ça, comme ça''. »

« Ça donnait la satisfaction d'avoir retourné l'ascenseur à ceux qui nous ont aidés. » — Bernard Trépanier

Bernard Trépanier raconte d'ailleurs qu'à la fin de 2005, Michel Lalonde de Génius et Rosaire Sauriol de Dessau l'ont convoqué au restaurant Calvi de Laval. Ils lui auraient dit : « À partir de là, tu ne t'occupes plus [...] de rien au niveau des ingénieurs. Les gars ont mis assez d'argent et il n'y a rien qui a fonctionné. [...] Pose pas de question d'où ça vient, parce que ça pourrait te faire mal. [...] On va contrôler le marché des ingénieurs ».

La commissaire Charbonneau a alors noté qu'il devait bien faire quelque chose pour qu'on lui demande d'arrêter. « Je ne faisais rien », a dans un premier temps répondu le témoin.

« Ceux qui ont contribué au parti s'attendent à un retour, alors il y avait un retour, il y avait des appels d'offres qui sortaient. » — Bernard Trépanier

Lorsque le procureur Gallant lui a demandé si cela prouvait qu'il y avait bien eu un système de répartition de contrats, le témoin a répondu : « En 2004 et 2005, il n'y avait rien, ou presque, de contrats qui ont été donnés. Ce que j'ai essayé, moi, c'est faire une répartition juste et équitable pour tout le monde et de dire : "Coudonc, va sur celui-là et battez-vous. Il y a quatre firmes invitées, battez-vous. Allez-y toutes les quatre et que le meilleur gagne''. »

« Donc, on va aider vraiment, on va donner des contrats à ceux qui contribuent à Union Montréal, exact? » lui a demandé le procureur Gallant. « Oui », a répondu le témoin. « Mais qu'est-ce que cela vous donnait? » a poursuivi le procureur.

« Si je comprends bien, c'était comme ça, à l'époque : les amis du parti avaient des contrats? Ben oui, je pense que c'est un peu dans tous les partis. » — Échange entre la commissaire Charbonneau et Bernard Trépanier

Trépanier renvoyé par Tremblay en personne

Bernard Trépanier a confirmé qu'il a été remercié pour son travail de directeur du financement d'Union Montréal en février 2006 par le maire Gérald Tremblay lui-même.

« Bernard, faut pas l'ébruiter, mais je coupe au parti et j'abolis le poste de directeur du financement », lui aurait alors dit le maire en tête à tête.

Il confirme qu'on lui a offert 25 000 $ et quatre mois de salaire.

Le maire, dit-il, ne m'a pas donné de raison. « Il m'a dit : ­''On se reverra'' ».

Mais le maire lui aurait dit par la suite que le problème de sa proximité avec Frank Zampino avait bel et bien été évoqué.

Bernard Trépanier a aussi confirmé que des rumeurs ont circulé au sujet d'un pot-de-vin de 1 million de dollars qui lui aurait été demandé dans le cadre d'un projet de centre d'achats du promoteur First Pro/Smart Centre. Il assure n'avoir jamais rien demandé de tel.

L'ex-argentier d'Union Montréal soutient que cette rumeur est apparue peu après qu'il eut rencontré un représentant de First Pro/Smart Centre, John Gardiano, à la demande du conseiller municipal de Villeray-Saint-Michel, Frank Venneri.

Un impressionnant réseau de contacts : Zampino, Marcil...

Le procureur Gallant a par ailleurs passé une bonne partie de la journée à démontrer l'importance du réseau de contacts de Bernard Trépanier. À l'aide de registres téléphoniques, notamment, il a établi à quel point il parlait souvent au président du comité exécutif Frank Zampino, au directeur de la réalisation des travaux Robert Marcil, et à différents dirigeants de firmes de génie-conseil ou d'entreprises de construction.

Il a ainsi montré que Bernard Trépanier avait parlé plus de 1800 fois avec Frank Zampino entre janvier 2005 et janvier 2011, pour une moyenne de 300 appels par année. L'agenda électronique de l'ex-président du comité exécutif montre en outre que les deux hommes se rencontraient souvent, que ce soit au bureau de M. Zampino à l'hôtel de ville, à sa résidence ou au restaurant.

L'agenda électronique de Frank Zampino a aussi permis d'apprendre que Bernard Trépanier s'est rendu deux fois en Floride avec son ami, en novembre et en décembre 2007. Le témoin a dit qu'il était possible qu'il ait déjà séjourné avec lui, mais que M. Zampino n'était certainement pas venu chez lui.

Malgré toutes ces rencontres, Bernard Trépanier affirme qu'il n'a jamais discuté de financement politique avec lui, et qu'il ne l'a jamais informé que les firmes de génie-conseil se partageaient les contrats de la Ville de Montréal.

L'agenda de M. Zampino a aussi montré que Bernard Trépanier, Robert Marcil et lui se sont rencontrés dans un restaurant Pacini le 19 février 2008. Le témoin avait précédemment dit n'avoir aucun souvenir d'avoir rencontré ses deux interlocuteurs en même temps. Il n'a cependant pu expliquer pourquoi un responsable du financement, même officieux, mangeait au restaurant avec le président du comité exécutif de la Ville et le grand patron des travaux publics.

Un autre registre téléphonique montre que Bernard Trépanier a aussi parlé à Robert Marcil 195 fois entre janvier 2006 et juillet 2009. Le témoin a expliqué qu'il voulait « savoir s'il y avait des projets à venir, ou des résultats de projets qui étaient sortis », et ce, même après qu'il eut officiellement quitté son poste de directeur du financement.
« C'est moi qui voulait me tenir au courant », a-t-il fait valoir, tout en admettant qu'il transmettait cette information aux firmes de génie-conseil .

Il a démenti avoir payé Robert Marcil pour ces renseignements, mais a dit ne pas savoir si les firmes de génie pouvaient le faire. Il assure n'avoir jamais su que Robert Marcil avait lui-même siégé à des comités de sélection.

Le procureur Gallant a cependant noté que Bernard Trépanier parlait à Robert Marcil, Frank Zampino, Michel Lalonde ou Rosaire Sauriol à toutes les fois que Robert Marcil siégeait à un comité de sélection, que ce soit le jour-même, la veille ou le lendemain. Il a annoncé que cette question sera étudiée plus en profondeur jeudi.

D'autres registres téléphoniques déposés précédemment démontrent que Bernard Trépanier entretenaient aussi des liens étroits avec Michel Lalonde (984 appels entre janvier 2005 et mai 2010), son « ami » Bernard Poulin du Groupe SM (894 appels entre janvier 2005 et janvier 2010), Normand Trudel (1820 appels entre avril 2006 et octobre 2011), Paolo Catania (1371 appels entre février 2005 et décembre 2009) et Tony Accurso (197 appels entre janvier 2005 et octobre 2010).

D'autres questions sur les activités de Bermax

La commission Charbonneau avait continué, plus tôt mercredi matin, de s'intéresser aux activités de la compagnie Bermax, fondée et dirigée par Bernard Trépanier. L'homme, retraité, qui se dit « toujours ouvert à travailler », explique avoir notamment fait du démarchage pour Inspec-Sol auprès de municipalités de la Rive-Nord.

La commission a démontré qu'il a touché 30 000 $ en 2010 de cette entreprise spécialisée en contrôle de qualité. Le procureur Gallant soutient qu'Inspect Sol l'a engagé en raison de son réseau de contacts « phénoménal » dans le monde politique municipal, notamment.

M. Trépanier a par ailleurs offert des explications alambiquées sur la somme de 45 000 $ facturée en 2007, 2008 par Bermax à la firme SM, dirigée par son « grand chum » Bernard Poulin. Il soutient qu'il a notamment, pour ce montant, aidé un ami personnel de M. Poulin, propriétaire de la firme, qui avait un problème d'alcool. Il aurait aussi, selon ses propres dires, supervisé contre rémunération la réparation d'un condo de SM en Floride.

Le procureur Gallant a aussi affirmé que Bermax a touché 12 000 $ de Louisbourg Construction en 2007 (dirigée à l'époque par Tony Accurso), mais il ne s'en souvient pas.

Mardi, la commission a révélé que M. Trépanier et sa compagnie Bermax ont obtenu 900 000 $ en honoraires de la firme Dessau entre 2002 et 2010. La firme de génie-conseil a réagi en soirée en disant qu'elle « ignorait tout de l'existence de ces paiements, de même que de la nature des services rendus ». Lire notre article sur cette controverse.

Un texte de François Messier, avec Bernard Leduc


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Pas d'accusations contre les personnes impliquées dans l'affaire de la matricule 728

Serge Lavoie, Rudi Ochietti, Simon Pagé et Karen Molina, les quatre personnes arrêtées dans l'affaire impliquant la policière Stéfanie Trudeau, survenue en octobre dernier dans un immeuble d'habitation de l'avenue Papineau, à Montréal, ne seront pas accusées.

Les quatre personnes faisaient l'objet de plaintes de voies de fait contre la policière, d'entrave au travail des policiers et d'intimidation. Mais les accusations, suspendues depuis six mois, ont été abandonnées.

« C'est incroyable. Le sentiment qu'il faut dire merci pour ça. Tout ça pour une bière », a affirmé Serge Lavoie, réagissant à la décision de la Couronne. C'est après avoir vu M. Ochietti, une bière en main sur la voie publique, que la policière a procédé à l'intervention qui a vite dégénéré.

Après la diffusion d'images de cette arrestation par Radio-Canada, la policière, mieux connue par son numéro de matricule, le 728, avait été suspendue par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour la durée d'une enquête interne.

Quelques mois plus tôt, en mai, la policière s'était encore une fois trouvée au coeur d'une controverse après avoir été filmée alors qu'elle poivrait sans préavis un groupe de manifestants étudiants. La vidéo avait fait le tour de la toile. Le SPVM l'avait alors retirée des manifestations, mais sans la suspendre.

L'agente Trudeau a récemment été hospitalisée pour subir une évaluation psychiatrique.


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Mandela de retour à l'hôpital

L'icône de la lutte contre l'apartheid, Nelson Mandela, a été de nouveau été hospitalisé en Afrique du Sud. Il aurait été transporté dans un hôpital par ambulance.

L'ancien président, le premier Noir a exercé cette fonction en Afrique du Sud, souffrirait d'une infection pulmonaire récurrente, selon un porte-parole du gouvernement.

« Les médecins s'occupent de lui et s'assurent qu'il bénéficie du meilleur traitement possible et de tout le confort », peut-on lire dans un communiqué publié par la présidence.

Le président Jacob Zuma a invité le « peuple sud-africain et le reste du monde à prier » pour Nelson Mandela, ainsi que pour sa famille.

L'homme de 94 ans, surnommé Madiba par ses concitoyens, avait déjà été hospitalisé pour les mêmes raisons pendant une vingtaine de jours, en décembre dernier. Puis, au début du mois du mars, il avait de nouveau fait un court séjour à l'hôpital.

Nelson Mandela, président de 1994 à 1999 et récipiendaire d'un prix Nobel de la paix, a passé 27 ans de sa vie en prison, pour avoir lutté contre le régime d'apartheid, qui instaurait une discrimination raciale en Afrique du Sud.


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Le ministre Marceau publie sa mise à jour économique

Le ministre des Finances du Québec, Nicolas Marceau, présentera ce matin sa mise à jour économique.

Le gouvernement Marois avait présenté son premier budget en novembre dernier, deux mois après son élection. Le ministère des Finances sautera donc un printemps et prévoit déposer son prochain budget en 2014, à condition bien sûr que le gouvernement minoritaire soit encore en poste à ce moment.

En entrevue en janvier dernier, M. Marceau avait estimé que les prévisions économiques sur lesquelles s'est basé son gouvernement pour élaborer le budget tiendraient la route en 2013.


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Commission Charbonneau - Les rouages du système Trépanier démontés

Written By Unknown on Rabu, 27 Maret 2013 | 16.20

Après des mois d'audiences publiques, la commission Charbonneau se rapproche de son but, du moins en ce qui concerne Montréal. La venue à la barre de Bernard Trépanier a été préparée avec minutie, précédée de nombreux témoignages qui, une fois croisés, confirment la place centrale occupée par l'ex-argentier d'Union Montréal dans un système de collusion.

L'un après l'autre, quatre hauts dirigeants de firmes de génie ayant cumulé d'importants contrats à Montréal dans les années 2000 ont tous confirmé l'existence du système de partage de grands contrats d'infrastructure évoqué pour la première fois par l'ingénieur Michel Lalonde, à la fin janvier.

Tous ont aussi été unanimes à dire devant la commission que les activités illicites de M. Trépanier bénéficiaient, selon toutes vraisemblances, de l'aval du président du comité exécutif Frank Zampino, qui aurait donc été le véritable chef d'orchestre de ce système à la Ville de Montréal.

Le numéro 2 démissionnaire de Dessau, Rosaire Sauriol, qui fut un proche de ce dernier, a été sur ce point très affirmatif. Il doute d'ailleurs que l'ex-maire Gérald Tremblay en ait su quoi que ce soit : « Je serais très étonné que Tremblay ait su le début du commencement de cette histoire de collusion ».

Dessau, SNC-Lavalin, Genivar, Tecsult (depuis acheté par AECOM), CIMA, SM, BPR, Roche, Claulac, Teknika HBA, et Leroux, Beaudoin, Hurens étaient les firmes qui se répartissaient les contrats publics, avant même que les appels d'offres ne soient lancés.

Selon Michel Lalonde, président de la firme Genius conseil, c'est lui et M. Trépanier qui décidaient de ce partage, avalisé par M. Zampino. Le système fonctionnait grâce à la collaboration de l'ex-directeur de la réalisation des travaux publics, Robert Marcil, en raison de son influence alléguée auprès des comités de sélection (M. Marcil a cependant tout nié).

Les firmes de génie au confessionnal

Tous ces témoignages confirment que M. Trépanier a récolté des dizaines et des dizaines de milliers de dollars en argent comptant auprès de firmes de génie en échange de contrats publics de la Ville de Montréal. L'argent, ont-ils dit, devait servir à financer illégalement Union Montréal.

Mais la façon de procéder semble ne pas avoir été la même pour chaque firme.

Le système, tel qu'expliqué d'abord par M. Lalonde, impliquait une ristourne de 3 % à payer par chaque firme sur tout contrat d'infrastructure truqué obtenu entre 2005 et 2009. Les firmes collusionnaires auraient aussi eu à payer 100 000 $ ou 200 000 $, selon leur importance, pour entrer dans le système, à l'occasion de la campagne électorale de 2005.

Mais la version des faits des quatre hauts dirigeants de firmes qui l'ont suivi à la barre apporte d'importantes nuances.

Lors de son témoignage, le vice-président principal démissionnaire de Dessau, Rosaire Sauriol, a expliqué que sa firme ne versait pas de ristournes de 3 % et avait par ailleurs négocié à la baisse la demande de M. Trépanier pour une contribution exceptionnelle de 200 000 $. Dessau, qui versait environ 50 000 $ par année en argent comptant à Union Montréal depuis 2001, estimait faire déjà sa part.

De son côté, le vice-président principal de SNC-Lavalin, Yves Cadotte, a soutenu que si sa firme a versé le 200 000 $ demandé - 125 000 $ en argent comptant; 75 000 $ en acquittant une facture de la firme de communication Morrow - , elle ne versait pas le 3 % évoqué par Michel Lalonde.

Pour sa part, le président démissionnaire de BPR, Pierre Lavallée, a précisé avoir versé cette ristourne sur cinq contrats, en 2007 et 2008, mais n'avoir jamais versé de somme forfaitaire en 2005. Un de ses employés, Charles Meunier, avait préalablement reconnu avoir lui-même livré de l'argent à Bernard Trépanier.

Le vice-président démissionnaire de Genivar François Perreault, a confirmé que la firme a payé une bonne partie des 200 000 $ demandés par l'argentier d'Union Montréal pour financer la campagne électorale de 2005, et versé les ristournes qui, nuance-t-il, tournaient peut-être plutôt autour de 2 % de la valeur du contrat obtenu.

Que faisait vraiment Trépanier avec l'argent ?

Le témoignage du représentant officiel d'Union Montréal, enfin, est venu semer un doute sur la destination de l'argent ramassé par M. Trépanier. Marc Deschamps a soutenu lundi que si M. Trépanier collectait effectivement illégalement auprès des firmes, c'était pour mettre l'argent dans ses poches.

« Si je vous comprends bien, en bref, pour vous, l'argent que collectait M. Trépanier, le 3 %, n'allait pas dans les coffres d'Union Montréal, mais il restait dans ses poches? Oui. » — Échange entre la commissaire Charbonneau et Marc Deschamps, représentant officiel d'Union Montréal, le 25 mars

M. Deschamps a cependant confirmé que Bernard Trépanier, renvoyé de son poste de directeur de financement d'Union Montréal en février 2006 à la demande expresse du maire Gérald Tremblay, a continué a faire du financement pour le parti de façon toute officielle, au vu et au su de tous, semble-t-il. M. Deschamps a lui-même signé ses certificats de solliciteurs pour les années 2007, 2008 et 2009.

Par ailleurs, toutes les hauts dirigeants des firmes de génie venus témoignés ont confirmé que le système de collusion n'a aucunement souffert de la mise à pied de M. Trépanier. Les enquêtes de l'UPAC et celles de grands médias, dont Radio-Canada, lui seront cependant fatales. Le système se serait éteint vers 2009-2010.

Trépanier n'entend pas collaborer avec la commission

L'avocat de M. Trépanier, Me Daniel Rock, a déjà fait savoir que son client n'a pas rencontré les enquêteurs ni les procureurs de la commission Charbonneau et qu'il n'a pas l'intention de le faire. Il a cependant précisé que son client n'est « pas gêné » de se présenter devant la commission, et ne cherche pas à « l'esquiver ».

Bernard Trépanier est accusé de complot, d'abus de confiance, de fraude et de fraude envers le gouvernement dans le scandale du projet immobilier Faubourg Contrecoeur.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a obtenu mardi matin une ordonnance de non-publication préventive sur la partie de son témoignage qui portera sur ce dossier.

Le témoignage de M. Trépanier pourrait aussi permettre d'explorer la question du financement des partis politiques provinciaux. Michel Lalonde ayant affirmé lui avoir donné 2000 $ en marge d'une rencontre avec l'ex-ministre libérale Line Beauchamp au club privé 357c de Montréal, le 26 février 2007, pour le financement du PLQ.

Son nom avait déjà fait surface une première fois le 22 octobre 2009, dans une entrevue accordée par Benoît Labonté, l'ex-bras droit de Louis Harel, chef de Vision Montréal. Le lendemain, le quotidien La Presse diffusait un enregistrement d'une conversation, tenue fin 2006 ou début 2007, au cours de laquelle M. Trépanier annonçait au président de la firme d'ingénieurs SM, Bernard Poulin, qu'il obtiendrait un contrat pour la décontamination du Faubourg Contrecoeur.

Un texte de Bernard Leduc


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Pas de femmes sur les chantiers de construction, pas de contrats publics

Les entreprises en construction qui désirent obtenir des contrats publics devraient être tenues d'embaucher un minimum de 3 % de femmes, recommande le Conseil du statut de la femme dans un avis publié mardi.

Le Conseil souhaite aussi que les entreprises reconnues coupables de harcèlement, de discrimination ou d'atteintes aux droits fondamentaux des travailleuses se voient révoquer leur permis pour l'obtention d'un contrat public par l'Autorité des marchés financiers.

En 2011, seulement 1,3 % des employés de l'industrie étaient des femmes au Québec, ce qui place la province au dernier rang. En comparaison, les chantiers albertains comptaient 5,9 % de femmes.

« Les mesures incitatives » n'ont « pas fonctionné. » « Il est plus que temps de donner un coup de barre », argue le Conseil.

Le Conseil souhaiterait que d'ici trois ans, l'industrie de la construction compte un minimum de 3 % de femmes parmi ses travailleurs, soit l'équivalent de la moyenne canadienne, d'ici trois ans.

En outre, l'avis révèle qu'à cause de la discrimination omniprésente, les femmes de l'industrie ont plus de difficulté à atteindre un statut de « compagnon ». Puisqu'elles travaillent moins d'heures, elles finissent l'année avec un salaire annuel plus bas, même si le salaire horaire est fixe.

L'avis du Conseil, intitulé Une mixité en chantier - Les femmes dans les métiers de la construction, révèle qu'en plus d'être peu nombreuses, les quelques femmes qui oeuvrent dans le milieu de la construction ont la vie dure. D'ailleurs 62 % des femmes quittent les chantiers après cinq de travail et n'y remettent plus jamais les pieds, essentiellement à cause de la discrimination dont elles sont victimes. Ce chiffre s'élève à 36 % du côté des hommes.

L'argument de la force physique

Au Québec, le secteur de la construction serait « le plus traditionnellement masculin », comptant un taux de 98,7 % d'hommes et cultivant des valeurs de « virilité », où la femme est « perçue comme une menace ».

Non seulement on leur offre moins de travail, mais les femmes sont souvent « cantonnées dans quelques métiers, pour la plupart en rapport avec des tâches de finition ou de décoration, qui exigent de la minutie et un certain sens de l'esthétique, des qualités que l'on attribue traditionnellement aux femmes », selon une étude citée dans l'avis.

« Ce n'est pas qu'on n'aime pas les femmes. On les aime au contraire, mais pas sur un gros chantier comme ici, ce n'est pas leur place! » — un chef de chantier, interrogé à Baie-Comeau

L'argument le plus souvent invoqué pour éviter d'embaucher une femme est le manque de force physique, mais selon l'étude et le recensement réalisés par le Conseil, il s'agirait d'un stéréotype qui a peu à voir avec la réalité, puisque « la majorité des travailleuses peut effectuer la plupart des tâches exigées des hommes dans un métier traditionnellement masculin ».

« Contrairement à ce que certains mythes véhiculent, les exigences liées à la force physique ne constituent pas un motif d'abandon pour la majorité des travailleuses de la construction interrogées à l'occasion d'un sondage réalisé par la CCQ en 2004. »

« Les difficultés que vivent les femmes dans les métiers non traditionnels sont davantage liées aux relations interpersonnelles qu'aux tâches à accomplir. [...] Se faire répéter qu'elles ne sont pas à leur place mine leur moral et les épuise psychologiquement, » explique Francine Burnonville, sociologue et une des auteures citées dans l'avis.

Or, le milieu des chantiers peut difficilement se passer de main-d'oeuvre, car, bien qu'il s'agisse d'un secteur économique « en plein essor », il peine à retenir ses travailleurs masculins comme féminins, indique l'avis.


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Dessau «ignorait tout» des paiements faits à Bermax

La direction de Dessau, incluant son président Jean-Pierre Sauriol, soutient qu'elle ignorait tout des honoraires qu'elle a versés à l'entreprise Bermax, dirigée par l'ex-argentier d'Union Montréal, Bernard Trépanier.

La commission Charbonneau a révélé mardi que la firme de génie-conseil a versé 900 000 $ à Bernard Trépanier ou à sa compagnie entre 2002 et 2010. Elle avait exigé que Rosaire Sauriol, numéro 2 de la firme, lui remette ces informations.

En contre-interrogatoire, la semaine dernière, Rosaire Sauriol a révélé que Dessau avait fait des paiements d'environ 5000 $ à 10 000 $ par année à Bermax, et ce, de 2001 ou 2002 à 2008.

Les chiffres fournis à Dessau par la commission montrent plutôt que Dessau a versé plus de 900 000 $ à Bernard Trépanier à compter de 2002.

« La direction de Dessau, incluant son président et chef de la direction, M. Jean-Pierre Sauriol, a pris connaissance de l'existence de ces paiements lors du témoignage de M. Rosaire Sauriol à la commission Charbonneau, le jeudi 21 mars dernier », a fait savoir la firme par voie de communiqué, en début de soirée, mardi.

« Toute la direction de Dessau, à l'exception de M. Rosaire Sauriol, ignorait tout de l'existence de ces paiements, de même que de la nature des services rendus. » — Communiqué

« Elle a pris connaissance de l'ampleur des paiements en faisant les recherches demandées par la Commission, le vendredi 22 mars. Les documents ont été remis à la Commission, tel qu'elle l'avait demandé, le lundi 25 mars », peut-on lire dans le communiqué.

L'ex-argentier d'Union Montréal a affirmé mardi qu'il a été payé de la sorte par Dessau parce qu'il connaissait un intermédiaire qui pouvait aider la firme à obtenir des contrats auprès d'Aéroports de Montréal.

Michel Lalonde, PDG de Génius, avait également évoqué Bermax lors de son témoignage. Il avait expliqué qu'il l'avait utilisée pour verser la ristourne de 3 % qu'exigeait Bernard Trépanier dans le cadre du système de collusion des firmes de génie-conseil à Montréal.

Dessau a annoncé lundi que Rosaire Sauriol a démissionné de son poste de vice-président principal Amérique latine. La firme avait alors profité de l'occasion pour souligner les efforts qu'elle avait réalisés depuis 2009 afin de corriger une situation qu'elle a jugée « inacceptable ».

Le 19 mars dernier, Rosaire Sauriol, a affirmé que Dessau faisait de fausses factures pour obtenir l'argent comptant nécessaire pour répondre aux demandes de financement que lui présentaient les partis politiques provinciaux et montréalais.

Il a admis qu'il était responsable de ce dossier chez Dessau, mais que le grand patron de la firme, son frère Jean-Pierre Sauriol, était au courant de toute l'affaire. « C'est sûr que mon frère a été informé », a-t-il assuré.

Dessau a été fondé en 1957 par Jean-Paul Desjardins et Paul-Aimé Sauriol, père de Rosaire et de Jean-Pierre.


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BRICS: la Banque mondiale offre son aide

La Banque mondiale se prête à collaborer avec le nouvel outil de développement dont veulent se munir les principales économies émergentes.

Le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, qui forme le BRICS, sont réunis en sommet à Durban, en Afrique du Sud. Ils ont annoncé mardi s'être mis d'accord pour la création d'une banque de développement commune, destinée notamment à financer différents projets d'infrastructures dans les pays émergents.

Les pays du BRICS veulent ainsi contrer la domination de Fonds monétaire internationale (FMI), et aussi de la Banque mondiale, et ainsi s'affranchir du financement des pays occidentaux.

La Banque mondiale a indiqué être « prête à travailler étroitement » avec la nouvelle banque de développement.

« Nous saluons la création d'une banque de développement par les pays des BRICS et nous sommes prêts à travailler étroitement avec cette nouvelle banque pour mettre un terme à la pauvreté », peut-on lire dans un communiqué.

« Nous avons hâte de partager notre expertise », ajoute la Banque mondiale, rappelant toutefois la complexité d'une telle entreprise.

Encore des désaccords

Si l'accord de principe a été conclu, et qu'on sait déjà que la banque de développement devrait être dotée d'un capital de départ de 50 milliards de dollars, plusieurs points demeurent des point de discorde entre les délégations.

Par exemple, les pays impliquées n'ont pas encore réussi à s'entendre sur les modalités de financement du fonds. Certains arguent que tous les pays devraient contribuer un cinquième du capital de départ, soit 10 milliards de dollars, tandis que d'autres préfèrent un financement en fonction du poids économique de chacun.

Des pays puissants

La Chine est la deuxième économie mondiale, et le Brésil, la septième. La Russie occupe la 9e position, devant l'Inde, et l'Afrique du Sud est au 29e rang.

Les pays de la zone BRICS regroupent 43 % de la population mondiale et génèrent 17 % des échanges commerciaux.


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De l'amiante dans une centaine d'établissements de santé

Written By Unknown on Selasa, 26 Maret 2013 | 16.20

Exclusif - Au moins une centaine d'établissements de santé et de services sociaux du Québec contiennent de l'amiante, selon leur propriétaire, la Société immobilière du Québec (SIQ).

La liste des établissements, obtenue grâce à une demande d'accès à l'information, comprend entre autres des hôpitaux, des centres de réadaptation, des CLSC, des CHSLD et des centres jeunesse. Cette liste, qui est rendue publique pour la première fois, pourrait toutefois s'allonger, puisque seulement les deux tiers, soit 180 des 296 établissements de santé et de services sociaux, appartenant à la SIQ ont complété leur recensement.

Les vérifications de Radio-Canada ont d'ailleurs permis d'apprendre que plusieurs grands hôpitaux du Québec, dont le CHUM, le CHU de Québec et l'Hôpital de Chicoutimi, contiennent également de l'amiante.

La SIQ, qui est propriétaire, mais pas gestionnaire des édifices, tient cependant à souligner que l'amiante que ces édifices contiennent n'est ni exposé, ni accessible. Il n'y a donc pas de risque pour les occupants, selon elle, à moins que des travaux de rénovation ne soient entrepris.

Malgré tout, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), qui représente près de 100 000 employés du secteur, s'inquiète de la situation. « Quand il y a de l'entretien ou des bris, le risque devient de plus en plus présent », indique le vice-président de la FSSS pour le personnel paratechnique, services auxiliaires et métiers, Guy Laurion.

M. Laurion explique que cela fait 10 ans que les organisations syndicales demandent qu'un règlement sur l'amiante soit adopté, qui obligerait tous les établissements publics à établir un registre pour chaque édifice qui contient de l'amiante.

Quant à la Société pour vaincre la pollution, qui milite elle aussi depuis plusieurs années pour obtenir un inventaire détaillé des établissements publics, elle estime que la situation actuelle est un manque flagrant de transparence.

« Il me semble qu'un État prévoyant qui a des édifices contaminés à l'amiante devrait au moins aviser les employés qui travaillent pour nous qu'il y a un risque, pour qu'ils puissent se protéger eux-mêmes », indique le coprésident, Daniel Green.

Mentionnons que le règlement demandé par les deux organismes devrait bientôt être approuvé par la CSST, avant d'être adopté par décret par le conseil des ministres, ce qui pourrait se faire d'ici le mois de juin prochain. Le règlement sera mis en application deux ans plus tard.

Un reportage de Julie Dufresne


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Québec uniformise les ordonnances collectives

Des milliers de Québécois atteints de maladies chroniques pourront, sans l'intervention de leur médecin, renouveler leurs ordonnances.

Le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert, uniformise donc les ordonnances collectives et en confie la surveillance à l'Institut national d'excellence en santé et services sociaux (INESSS).

Les professionnels de la santé pourront, à compter du 15 avril, se procurer le modèle d'ordonnance sur le site Internet de l'INESSS. Ces ordonnances permettront aux infirmières d'assurer le suivi de la médication de patients atteints des maladies chroniques suivantes :

  • L'hypertension artérielle
  • Le diabète
  • Les affections demandant l'usage de l'anticoagulothérapie
  • La dyslipidémie

Le ministre Hébert, de même que ses quatre partenaires dans le dossier des ordonnances collectives, assure que le nouveau procédé permettra d'accroître l'accessibilité au système de santé. « Le déploiement d'une première ligne de soins forte et accessible pour tous est l'une des grandes priorités de notre gouvernement, a indiqué M. Hébert. Parmi les actions que nous privilégions pour y arriver se trouve notamment la valorisation des pratiques collaboratives, sur lesquelles s'appuient justement les ordonnances collectives. »

Le diagnostic appartient au médecin

Les médecins devront toujours diagnostiquer la maladie et émettre l'ordonnance collective, mais elle pourra être ajustée par les infirmières qui suivent le patient, explique le président du Collège des médecins, Charles Bernard. La prise en charge de l'ajustement de ces ordonnances permettra aux médecins d'accorder plus de temps au traitement d'autres patients.

La présidente-directrice générale de l'Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec, Lucie Tremblay, précise que l'uniformisation de l'ordonnance collective permettra d'épargner du temps en ce qui touche l'élaboration de plusieurs types d'ordonnances, comme ça se fait actuellement dans plusieurs groupes de médecine familiale.

« Afin d'offrir la meilleure prise en charge de la clientèle présentant une condition chronique, l'ordonnance collective représente un des outils de l'infirmière. Dans un contexte de collaboration entre l'infirmière, le médecin et le pharmacien, les nouvelles ordonnances collectives amélioreront l'accès aux soins pour un grand nombre de clients puisque les situations cliniques visées sont parmi les plus fréquentes dans la population », souligne Mme Tremblay.

« Les citoyens du Québec ont besoin que tous les professionnels de la santé soient davantage mis à contribution et travaillent en interdisciplinarité pour le bien-être du patient , soutient la présidente de l'Ordre des pharmaciens du Québec, Diane Lamarre. Ces nouvelles ordonnances collectives nationales favoriseront une collaboration plus étroite, un suivi plus simple et un partage plus fluide d'informations entre médecins, infirmières et pharmaciens. »

Des ordonnances contagieuses

Le ministre Hébert s'est félicité de l'aboutissement de quelque 10 ans de travail pour en arriver au consensus sur les ordonnances collectives. Il estime que le changement de culture nécessaire à l'instauration des ordonnances collectives explique la longueur des discussions pour en arriver à une entente. « On est passé d'une culture où le médecin était le seul à pouvoir prescrire des médicaments à une culture plus interprofessionnelle. »

« Ça fait partie du changement culturel qui vise à répartir à l'ensemble des professionnels la tâche de faire le suivi auprès des patients atteints de maladies chroniques en première ligne. » — Réjean Hébert

« Maintenant qu'on a fait la route, on peut utiliser notre véhicule. C'est plus facile que de défricher une route dans la forêt , explique M. Hébert. Maintenant qu'on a une structure, je pense que ce sera beaucoup plus facile de réaliser les ordonnances plus rapidement. » Les maladies pulmonaires obstructives chroniques et les infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) pourraient être les prochaines maladies qu'on traitera selon le principe des ordonnances collectives.


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La Cour suprême des États-Unis entame son débat historique sur le mariage gai

La Cour suprême des États-Unis commencera mardi à débattre de la question très sensible du mariage entre personnes de même sexe, interdit au niveau fédéral et dans la majorité des États.

Pendant cette audience de deux jours, le plus haut tribunal américain se penchera sur deux cas précis.

Les neuf juges étudieront d'abord l'interdiction du mariage gai en Californie.

Dans cet État de la côte ouest, le mariage entre personnes de même sexe a été brièvement autorisé en 2008 avant d'être interdit dans la Constitution de l'État par la « proposition 8 ». Celle-ci a été jugée, en 2010, contraire au principe d'égalité de protection inscrit dans la Constitution fédérale.

Le plus haut tribunal américain doit décider si le 14e amendement de la Constitution sur l'égalité de protection interdit à cet État de définir le mariage comme l'union entre un homme et une femme.

Le président Obama, qui s'est prononcé en faveur du mariage entre personnes de même sexe, ne sera pas présent en cour, mais il interviendra, par la voix de son avocat, en tant qu' « ami de la cour ». Il demandera à la cour d'annuler l'amendement, arguant une « discrimination sur la base de l'orientation sexuelle ».

« Chaque Américain doit pouvoir épouser la personne qu'il aime », a écrit le président sur Twitter lundi.

Présentement, aux États-Unis, le mariage homosexuel est autorisé dans 9 États sur 50, mais il est interdit au niveau fédéral. La loi fédérale américaine stipule depuis 1996 que le mariage est l'union légale entre un homme et une femme.

Mercredi, les juges se pencheront précisément sur cette loi, appelée la loi fédérale de Défense du mariage, signée par le président Bill Clinton, qui s'est récemment dit en faveur de son invalidation. La loi empêche les personnes de même sexe, légalement mariées dans les neuf États qui l'autorisent, d'être reconnues comme tel au niveau fédéral.

Le tribunal devra trancher pour déterminer s'il est acceptable que les droits que la loi fédérale accorde aux époux hétérosexuels pour les successions, les abattements fiscaux, les déclarations communes d'impôts et les indemnités de santé soient refusés aux couples de même sexe, même légalement mariés.

Sur cette question, la Cour étudiera notamment sur le cas d'Edith Windsor, une homosexuelle légalement mariée au Canada, qui doit payer une taxe sur l'héritage de sa défunte épouse, ce qu'elle n'aurait pas eu à faire si son mariage avait été reconnu.

La Cour suprême étudiera cette question alors que de plus en plus d'Américains sont en faveur du mariage entre personnes de même sexe. Un récent sondage Washington Post/ABC News révèle que 58 % des Américains y sont favorables, contre 36 % qui s'y opposent. En 2003, les pourcentages étaient inversés : 37 % des Américains étaient en faveur du mariage gai et 55 % étaient contre.

La décision des neuf juges est attendue en juin.


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La Corée du Nord menace de frapper les États-Unis

La Corée du Nord a placé ses unités stratégiques de missiles et ses unités d'artillerie à longue portée en ordre de combat afin de mener d'éventuelles frappes contre des cibles militaires américaines, rapporte l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

L'agence précise qu'il s'agit d'une réaction à de nouveaux vols jugés menaçants de bombardiers américains B-52 au-dessus de la péninsule coréenne.

Les cibles évoquées sont les îles de Guam, Hawaï et le continent américain.

« Le commandement de l'Armée populaire coréenne va placer en position de combat n°1 toutes ses unités d'artillerie, dont ses unités de missiles stratégiques à longue portée, qui viseront tous les éléments ennemis des bases impérialistes américaines sur le continent, à Hawaï et à Guam », et en Corée du Sud, écrit KCNA.

La Corée du Nord a déjà menacé de lancer une attaque nucléaire contre les États-Unis et la Corée du Sud. Malgré un tir réussi d'une fusée le 12 décembre dernier, considérée par la Corée du Sud et ses alliés comme un missile balistique, les experts ne pensent pas qu'elle dispose de missiles équipés de charges atomiques capables de frapper le continent américain.

Hawaï et Guam seraient aussi hors de portée des missiles de moyenne portée développés par la Corée du Nord, qui pourraient cependant atteindre les bases au Japon et en Corée du Sud.

La semaine dernière, Pyongyang avait déjà menacé de s'attaquer aux bases américaines au Japon et à Guam, pour répliquer aux vols de bombardiers au-dessus de la Corée du Sud.

Les tensions dans la péninsule coréenne sont à leur plus haut niveau d'intensité en trois ans. Un essai nucléaire le 12 février, le troisième réalisé par la Corée du Nord, a entraîné de nouvelles sanctions de l'ONU et des menaces de représailles de la part de Pyongyang.

Les nouvelles menaces de Pyongyang sont survenues quelques heures après que la nouvelle présidente de la Corée du Sud, Park Geun-Hye, eut prévenu le régime nord-coréen que « le seul chemin vers la survie » résidait dans l'abandon de ses programmes nucléaire et balistique.

« Encore maintenant, la Corée du Nord menace notre sécurité nationale », a ajouté la présidente lors d'un discours prononcé à l'occasion du 3e anniversaire du naufrage d'une corvette sud-coréenne, torpillée par Pyongyang, selon Séoul. L'incident avait causé la mort de 46 marins sud-coréens. Pyongyang a toujours nié en être responsable.


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LNH - L’Artiste précipité dans l’arrière-scène

Written By Unknown on Senin, 25 Maret 2013 | 16.20

Un match des anciens, ça se joue toujours dans la joie et la bonne humeur. Mais Alex Kovalev n'avait pas le cœur à la fête.

Trois jours après que la nouvelle de sa retraite eut commencé à filtrer, Kovalev faisait déjà partie d'un match des anciens à Montréal. Avec lui sur la glace, il y avait un gardien de 55 ans. Quelques joueurs, dont Eric Lindros, qui étaient à plusieurs kilos de leur « forme de match ». Une rencontre au cours de laquelle Marc Bergevin et Chris Chelios ont été échangés pendant un entracte.

Difficile pour l'égo, quand un mois plus tôt, vous patiniez contre Sidney Crosby et Evgeni Malkin dans un match qui comptait...

« C'était pour une bonne cause, mais je n'étais pas prêt à jouer un tel match, a admis l'Artiste. Il n'y a pas si longtemps, je jouais encore de vrais matchs dans la Ligue nationale. »

C'est dans l'amertume qu'Alex Kovalev a officiellement signé ses papiers de retraite, un geste lourd de conséquences, car il signifie qu'il ne peut plus offrir ses services aux équipes du circuit Bettman.

« Les papiers que j'ai signés disent que je ne peux pas revenir pendant deux ans. Personne ne voudra de moi dans deux ans », a-t-il expliqué.

Et un retour dans la KHL, là où il s'est produit en 2011-2012, est exclu.

« Je ne veux pas retourner là-bas, les jeux de coulisses sont pires qu'ici. J'aimerais jouer en Suisse », a laissé tomber Kovalev.

Sans réponse

À plus d'une reprise, Kovalev a souligné à quel point les explications données par les Panthers étaient illogiques.

Embauché comme joueur autonome en janvier sur les termes d'un contrat d'un an et 1,45 million, l'ancien du Canadien a amorcé son séjour dans le sud de la Floride sur les chapeaux de roues. Il s'est offert une soirée d'un but et deux passes aux côtés du prometteur Jonathan Huberdeau, dans un gain de 5-1 sur les Hurricanes.

Tout laissait croire que Kovalev, à l'image des Teemu Selanne, Saku Koivu et autres Ray Whitney, pouvait demeurer productif malgré un âge vénérable.

Mais la bombance n'aura duré qu'un match. Limité à un but et une aide dans les 13 matchs suivants, le Russe a vu son temps d'utilisation péricliter, jusqu'au jour de son 40e anniversaire de naissance, le 24 février, quand la direction des Panthers lui a demandé de rester à la maison.

« Ils m'ont dit que mon synchronisme n'était pas bon. Ils trouvaient que ça ne fonctionnait pas dans les deux premiers trios et par respect pour moi, ils ne voulaient pas me placer dans les trios 3 et 4.

« Ça ne fait aucun sens. Je peux aussi bien faire jouer un troisième trio qu'un premier.

« Je n'y peux rien, leur décision est prise. Les Panthers m'ont donné une chance de revenir dans la LNH. Mais je trouve dommage qu'on me force à prendre ma retraite sans que ça vienne de moi. »

Le positif

C'est donc sur une fructueuse carrière de 1316 matchs que Kovalev tire le rideau. L'ancien numéro 27 a inscrit 430 buts et 599 passes pour 1029 points, le 70e total de l'histoire de la LNH.

Pour des propos plus positifs sur ce qui a été une carrière plus que respectable, il y avait ses anciens coéquipiers, notamment ceux des Rangers de New York, là où il a gagné l'unique Coupe Stanley de sa carrière, en 1994.

« C'est un de ces joueurs spéciaux, uniques, a commenté l'ancien attaquant Glenn Anderson. Il est si talentueux. Il comprend très bien le sport. Et il ne voulait jamais quitter la patinoire, il aurait pu jouer 60 minutes par match! »

Cet amour du hockey a également marqué Luc Robitaille, son coéquipier à Manhattan de 1995 à 1997.

« C'était un joueur spécial, il aimait tellement jouer au hockey. On le voit, il prend sa retraite et il est déjà ici. Il restait une heure ou deux après les entraînements, jouer à 3 contre 3! C'était spécial. »


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Les bornes électriques d'Hydro-Québec peu utilisées

Exclusif - Il y a bientôt un an, Hydro-Québec et ses partenaires lançaient le Circuit électrique, le premier réseau de recharge publique au Canada pour les automobiles électriques.

Les chiffres indiquent que les utilisateurs ont effectué seulement 2000 recharges, soit une recharge par mois pour chaque borne. Hydro-Québec est satisfaite de cette première année, mais pourquoi les bornes sont-elles si peu utilisées?

Les explications de Louis-Philippe Ouimet :


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Chypre, l'Union européenne et le FMI parviennent à une entente

L'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) se sont entendus avec Chypre sur un programme pour dénouer la crise dans ce pays et renflouer les banques. Les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé l'accord.

L'entente prévoit de protéger les dépôts assurés de la première banque au pays, la Banque de Chypre, mais elle conduirait à la fermeture de la deuxième banque du pays, Popular Bank of Cyprus, dite Laïki.

Ainsi, les dépôts de moins de 100 000 euros dans cette banque seront transférés à la Banque de Chypre et ils seront garantis. Dans les deux établissements, les dépôts de plus de 100 000 euros, qui ne sont pas assurés suivant les règles de l'Union européenne, seront gelés et serviront en partie à financer le renflouement des banques.

Les déposants non assurés seront mis à contribution. La hauteur du prélèvement sur ces dépôts non assurés doit être déterminée dans les prochaines semaines par les autorités chypriotes et ses créanciers. Mais certaines sources parlent d'un prélèvement pouvant aller jusqu'à 40 %.

L'idée d'une taxe sur tous les dépôts bancaires, prévue dans le premier plan concocté en fin de semaine dernière, qui avait suscité un tollé, a été abandonnée

Les négociations qui ont eu lieu dimanche entre le président chypriote, la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le FMI visaient à établir un plan de sauvetage de l'économie de l'île.

Chypre devait réunir 5,8 milliards d'euros (7,7 milliards de dollars) afin d'avoir accès à un prêt d'urgence de 10 milliards d'euros (13,3 milliards de dollars) de la part de pays européens de la zone euro et du FMI. Si elle n'y parvient pas, la BCE menaçait de couper lundi les vivres aux banques.

La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a salué l'accord, estimant qu'il s'agit d'un « plan complet et crédible » portant sur le coeur du problème
de l'île, son système bancaire.

Selon le chef de file de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, l'accord « met fin aux incertitudes affectant Chypre et la zone euro ».

« Ce sera très difficile pour le pays » mais la Commission européenne « fera tout son possible pour alléger les conséquences sociales » de ce plan, a pour sa part assuré le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.

Les actifs bancaires de Chypre sont évalués à 750% du produit intérieur brut, plus du double de la moyenne des pays de la zone euro, selon la Commission européenne.

En raison de sa fiscalité avantageuse, l'île méditerranéenne a longtemps été considérée comme un paradis fiscal. Environ le tiers des dépôts des comptes bancaires de Chypre est détenu par des ressortissants russes; le pays est devenu une destination bancaire très prisée ces dernières années.

L'agence Moody's évalue à 19 milliards de dollars les avoirs de sociétés russes à Chypre et à 12 milliards de dollars les avoirs de banques russes dans le pays.

Marchés en hausse

Les marchés boursiers ont réagi positivement à l'accord. La Bourse de Paris a ouvert en hausse de 1,48% lundi, la Bourse de Francfort a gagné 0,97% à l'ouverture et la Bourse de Londres a enregistré un gain de 0,48% dès les premiers échanges. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de lundi avec une hausse de 1,69%.


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Une voiture entre en collision avec un restaurant à Princeville

Les clients d'un restaurant de Princeville, dans le Centre-du-Québec, ont dû interrompre leur repas lorsqu'une voiture est entrée en collision avec le bâtiment, dimanche vers 18 h.

Selon les explications du conducteur, un octogénaire, l'accélérateur de son véhicule serait resté coincé alors qu'il quittait le stationnement du restaurant Chez Leli, sur le boulevard Baril. L'homme aurait par la suite perdu le contrôle de la voiture.

Le conducteur et sa passagère s'en sont tirés indemne.

Dans le restaurant, cinq clients ont subi des blessures mineures et une autre, une nonagénaire, a été blessée plus sérieusement. La dame a été transportée dans un centre hospitalier de la région et son état de santé a été qualifié d'instable par le porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Claude Denis.

Le véhicule fera l'objet d'un examen mécanique et la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) évaluera les capacités de conduite de l'homme.

Un expert en reconstitution d'accidents de la SQ a été dépêché sur les lieux. L'alcool ne serait pas en cause dans l'accident, selon M. Denis.


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Chypre à24 heures du délai européen pour éviter la faillite

Written By Unknown on Minggu, 24 Maret 2013 | 16.20

Le gouvernement chypriote dit qu'il reprendra dimanche, à Bruxelles, ses négociations « très délicates » avec la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) pour établir un plan de sauvetage de l'économie de l'île.

Chypre s'est entendue samedi avec les bailleurs de fonds sur quelques points, notamment sur la création d'une taxe exceptionnelle de 4 % sur les dépôts bancaires supérieurs à 100 000 euros. Le gouvernement avait pourtant rejeté cette même taxe il y a quelques jours.

La veille, le gouvernement chypriote a approuvé neuf projets de loi qui permettront notamment de restructurer les banques, de limiter les transactions financières en temps de crise et de créer un fonds de solidarité.

Malgré les progrès, l'agence de presse du pays, CNA, cite samedi un haut responsable du gouvernement non identifié qui critique l'attitude « rigide » du FMI lors des négociations. Ce responsable soutient que le Fonds monétaire formule « chaque demi-heure une nouvelle exigence ».

Chypre a reçu l'ordre de réunir 5,8 milliards d'euros (7,7 milliards de dollars) afin d'avoir accès à un prêt d'urgence de 10 millions d'euros (13,3 milliards de dollars) de la part de pays européens de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI). Si elle n'y parvient pas, la BCE coupera lundi les vivres aux banques, qui doivent rouvrir mardi après 10 jours de fermeture.

Sans son soutien, les institutions bancaires de Chypre pourraient s'effondrer mardi, acculant le pays à la faillite et l'obligeant probablement à quitter la zone euro.

Les parlementaires de l'île ont déjà rejeté un premier plan qui proposait de saisir jusqu'à 10 % de l'argent se trouvant dans les comptes bancaires des citoyens et cherchent désespérément une solution de rechange.

Samedi, des milliers d'employés des institutions bancaires chypriotes ont manifesté dans le centre-ville de la capitale, Nicosie. Les manifestants craignant de perdre leur travail et exigeant la démission du président Nicos Anastasiades.


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Mort du milliardaire russe Berezovski: des experts en matières dangereuses sur place

Des enquêteurs britanniques spécialisés dans les environnements contaminés par des substances nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques ont été dépêchés à la résidence du milliardaire russe Boris Berezovski, retrouvé mort samedi à Surrey, dans le sud de l'Angleterre.

« Sa mort est actuellement considérée comme inexpliquée et une enquête exhaustive est en cours », a déclaré dans un communiqué la police de la vallée de la Tamise, chargée de l'enquête. Le corps de M. Berezovski est toujours dans la résidence, a ajouté la police.

« Des officiers spécialement formés, y compris des enquêteurs spécialisés en NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) sont actuellement sur place pour mener des investigations », a précisé la police, qui parle d'une mesure préventive et qui assure que la sécurité des résidents du voisinage n'est pas menacée.

L'avocat russe de M. Berezovski, Alexandre Dobrovinski a de son côté déclaré à la télévision Rossia 24 que l'homme d'affaires s'était enlevé la vie. « On m'a téléphoné de Londres pour me dire que Berezovski s'est suicidé », a déclaré M. Dobrovinski, sans préciser qui lui avait donné cette information.

« Ces derniers temps, Berezovski était dans un état terrible, il était criblé de dettes, il était détruit... Il était obligé de vendre ses tableaux et d'autres choses », a-t-il ajouté.

M. Berezovski était âgé de 67 ans. Il était devenu le premier milliardaire de Russie en tirant profit de la libéralisation post-communiste et de ses liens avec le cercle de l'ancien président russe Boris Elstine.

Il était tombé en disgrâce à l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine. Poursuivi pour fraude et évasion fiscale en Russie et pour financement illégal d'un club de football par les autorités du Brésil, le milliardaire s'était exilé en Grande-Bretagne en 2001. Il avait obtenu un statut de réfugié en 2003.

Moscou a demandé à Londres l'extradition de Boris Berezovski à plusieurs reprises par le passé, mais sans succès.

L'homme d'affaires s'opposait publiquement au gouvernement de Vladimir Poutine. Il a notamment appelé à un coup d'État en Russie en promettant une récompense à quiconque arrêterait « le dangereux criminel Poutine ». À Londres. Il était l'une des figures d'un groupe d'exilés russes anti-Poutine auquel avait appartenu Alexandre Litvinenko, un transfuge du FSB (services de renseignement russes) empoisonné en novembre 2006 au polonium, une substance radioactive. M. Litvinenkoavait, peu avant, bu un thé avec l'homme d'affaires Dmitri Kovtoun et Andreï Lougovoï, un agent secret russe, dans un hôtel de Londres.

Andreï Lougovoï, considéré par Londres comme le principal suspect du meurtre, a accusé Berezovski d'être impliqué dans l'empoisonnement.

Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, M. Berezovski avait récemment « demandé pardon » à Vladimir Poutine. « Il y a quelque temps, peut-être deux mois, Berezovski a envoyé une lettre à Vladimir Poutine, qu'il avait écrite personnellement, où il a reconnu avoir commis beaucoup de fautes et en a demandé pardon à Poutine », a déclaré samedi M. Peskov à la chaîne de télévision russe Vesti 24.


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Sabres 2 - Canadien 1 - Indomptables

Quand Ryan Miller joue comme il en est capable, les Sabres de Buffalo forment une équipe nettement plus respectable que leur dossier l'indique.

Miller s'est dressé face au Canadien (20-6-5) et a aidé les Sabres (13-15-4) à l'emporter 2-1, samedi soir, à Montréal.

Le Tricolore subit ainsi une première défaite en 60 minutes depuis le 5 mars à Long Island. L'équipe présentait une fiche de 6-0-1 depuis. Plus impressionnant encore, le CH rentre au vestiaire sans point pour seulement la deuxième fois à ses 20 dernières sorties (14-2-4), soit depuis la défaite de 6-0 face aux Maple Leafs de Toronto.

S'ils ont dompté une de leurs bêtes noires jeudi à New York, les Montréalais ont été incapables d'en faire autant avec les Sabres, si bien que leur fiche face aux Sabres s'établit à 1-1-2 cette saison.

« On n'a pas profité de nos chances, a estimé le défenseur Francis Bouillon. On a eu des chances, mais le retour n'était pas là, la rondelle sortait du mauvais côté. On a été agressifs au filet, on a pris beaucoup de lancers, mais il y a des matchs comme ça. C'est un peu notre bête noire, on a de la misère à jouer contre eux. »

Miller intraitable

Ryan Miller a été bombardé de 39 rondelles pour signer ce gain. Et on ne parle pas de jeux faciles ici; les défenseurs des Sabres ont multiplié les bourdes devant lui (19 revirements à leur fiche), comme ce cadeau de Tyler Myers à Tomas Plekanec en milieu de troisième période, avec une avance d'un but pour les Sabres.

« Quand on créait de la pression, qu'on faisait bien circuler la rondelle dans leur zone, on les forçait à commettre des revirements », a jugé le capitaine du CH, Brian Gionta.

Mais les coéquipiers de Miller ont également réparé quelques-unes de leurs erreurs. Les patineurs des Sabres ont totalisé 32 tirs bloqués, dont 8 par le défenseur Mike Weber.

« C'est un effort collectif, a ajouté Miller. Si on peut bien se positionner et les faire travailler autour de nous, on va reprendre la rondelle et repartir dans leur zone. »

Le début du match ne laissait pas croire à un tel succès, puisque Miller a failli se faire prendre sur un lobe de P.K. Subban de la ligne bleue dès la troisième minute.

« On l'a vu sur cette patinoire, Cam Ward s'est fait prendre plus tôt cette saison, a rappelé Miller. La glace est bonne, mais la rondelle fait parfois de drôles de bonds. Ç'a semblé amuser la foule! Mais je ne crois pas que c'était aussi près que ça en avait l'air. »

Michael Ryder, en avantage numérique en troisième période, lui a volé son jeu blanc. Le Terre-Neuvien a redirigé un « tir-passe » parfait d'Andrei Markov pour son premier but au Centre Bell depuis son retour avec le Canadien.

Punition controversée

Thomas Vanek a inscrit le premier filet de la soirée en faisant dévier un tir de la pointe de Christian Ehrhoff pendant un avantage numérique de deux hommes des visiteurs. Mike Blunden et Subban se trouvaient alors au banc des pénalités.

La punition de Subban a fait maugréer la foule. Le défenseur a été chassé pour un dégagement par-dessus la rampe, mais les reprises semblaient indiquer qu'aucun joueur des Sabres n'avait touché à la rondelle. Il n'était toutefois pas clair si la rondelle avait effleuré la baie vitrée avant de se retrouver dans les estrades.

Quoi qu'il en soit, personne dans le vestiaire du Canadien ne semblait vouloir attirer l'attention des instances disciplinaires de la LNH...

« C'est de la malchance », a succinctement analysé Michel Therrien.

« Ce sont des choses hors de notre contrôle, a martelé le défenseur Josh Gorges. On ne veut pas chercher d'excuses. Si c'est la décision de l'arbitre, on doit écouler le 5 contre 3 et passer à autre chose. On ne se demandera pas ce qui se serait passé s'il n'avait pas été puni. »

Vanek a ajouté le proverbial but « qui fait mal » avec 37 secondes à écouler au deuxième vingt. Carey Price a bloqué les 16 autres tirs des hommes de Ron Rolston.

Après une semaine à jouer contre des adversaires plus faibles, le Canadien en aura plein les bras cette semaine, avec des visites à Pittsburgh et à Boston mardi et mercredi, avant d'accueillir les Rangers de New York samedi.


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Musharraf de retour au Pakistan, malgré les menaces de mort

L'ancien président pakistanais Pervez Musharraf est de retour dans son pays après plus de quatre ans d'exil, défiant les menaces de mort à son endroit.

Parti de Dubaï, l'avion transportant l'ex-président, qui a été au pouvoir de 1999 à 2008, vient de se poser à Karachi.

Pervez Musharraf compte mener son parti aux élections générales du 11 mai prochain. Son retour s'effectue sous haute tension, car les talibans ont menacé de le tuer s'il revenait au Pakistan. L'ex-président a soulevé la colère de groupes islamistes pour s'être allié aux États-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

« Je ne me sens pas nerveux, mais je suis préoccupé par certaines inconnues » liées au « terrorisme », à l'« extrémisme », aux « procédures judiciaires » [en cours contre lui, ndlr] et à « mon résultat aux élections », a déclaré M. Musharraf, 69 ans, avant de partir pour l'aéroport de Dubaï.

Pour son retour dans son pays, un grand rassemblement avec ses partisans était prévu sur la tombe du fondateur du Pakistan Mohammed Ali Jinnah, à Karachi, mais en raison des menaces, le rassemblement aura lieu à l'aéroport de la ville.

Lorsqu'il était président, Pervez Musharraf a survécu à trois attentats.

L'ancien général avait pris le pouvoir en 1999 après un coup d'État. Il avait été contraint de démissionner en 2008 après des législatives perdues par son parti. Depuis, il vivait en exil à Londres et à Dubaï.

S'il se présente comme une « alternative » en vue des élections du 11 mai, plusieurs observateurs estiment toutefois qu'il a perdu sa base électorale et ne serait pas un facteur lors du scrutin.

Pendant ce temps, sur le terrain, 17 soldats pakistanais ont été tués dans un attentat -suicide perpétré samedi dans une zone tribale du nord-ouest du pays, selon un nouveau bilan des militaires .

Le kamikaze a foncé avec son camion piégé sur un barrage de militaires dans le district du Waziristan du Nord, principal repaire des rebelles talibans pakistanais et de leurs alliés d'Al-Qaïda dans la région. L'attentat n'a pas été revendiqué.


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Anniversaire du 22mars: près de 200 personnes interpellées

Written By Unknown on Sabtu, 23 Maret 2013 | 16.20

La manifestation organisée vendredi par l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) pour souligner le premier anniversaire de la grande manifestation du 22 mars 2012 a été déclarée illégale par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avant même qu'elle ne se mette en marche, parce qu'aucun itinéraire n'avait été fourni à l'avance.

Les policiers ont interpellé près de 200 personnes en vertu du règlement municipal P-6 encadrant les manifestations, notamment pour avoir circulé en sens contraire de la rue, a indiqué le SPVM. Ces personnes ont été identifiées, puis sont reparties avec une contravention de 654 $. Aucune n'a été détenue.

Le sergent Jean-Bruno Latour, porte-parole du SPVM, a confirmé que des journalistes faisaient partie des groupes de personnes interpellées lors de deux arrestations de masse, vers 18 h 30. La mascotte Anarchopanda a aussi été aperçue parmi les manifestants pris en souricière par les policiers.

La manifestation a pris fin vers 19 h, mais les personnes en voie d'être arrêtées étaient toujours encerclées à 20 h 15.

Selon le sergent Latour, « le droit à la liberté d'expression existe et les gens ont le droit de manifester », mais « toute manifestation doit se faire dans l'ordre, dans le respect de tous les citoyens », a-t-il déclaré. Il n'a rapporté aucun acte criminel ni geste de violence.

Plusieurs manifestants ont dénoncé l'attitude des policiers :

« C'est une crisse de dictature. On a rien le droit de faire, on n'a pas le droit de manifester, on n'a pas le droit de chialer, rien. Sous Charest, au moins, on pouvait chialer. Sous Marois, oublie ça. »

« Ils coupent la manif au bout de cinq minutes, on n'a même pas le temps de s'exprimer. C'est ridicule. Ils arrêtent des gens alors qu'il n'y a même pas d'infraction. Je suis dégoûtée. »

« Les policiers viennent d'interpeller quelqu'un parce qu'il avait un foulard. Il a dit : "Si t'enlève pas ton foulard, je t'arrête." On s'entend qu'il fait froid aujourd'hui. Même si c'est un foulard de laine blanc, c'est complètement ridicule, ça va vraiment trop loin, là. »

Une membre de Québec solidaire, et ex-candidate aux élections provinciales, Manon Massé, a réitéré la demande faite par son parti de tenir une commission d'enquête publique indépendante sur les agissements des policiers lors des manifestations.

« On sait qu'actuellement, le gouvernement y réfléchit. Mais là, on veut qu'il arrête d'y réfléchir à cette idée d'avoir une commission d'enquête publique indépendante, c'est important, sur les comportements des policiers. Ce soir, je me suis laissée dire que ça n'a pas été les grosses matraques et tout le kit, parce qu'ils n'ont même pas eu le temps de partir. »

Dans un communiqué, l'Association facultaire des étudiants en science politique et droit (AFESPED) de l'Université du Québec à Montréal a dénoncé ce qu'elle appelle des « techniques d'intimidation employées par le SPVM et par d'autres corps policiers du Québec ».

« Il est inacceptable que le SPVM procède à des manoeuvres de dispersion avant même qu'une manifestation soit mise en marche. Lors des trois dernières manifestations à Montréal, nous recensons près d'un demi-millier d'arrestations alors qu'aucun méfait ne fut commis. Il s'agit d'une grave dérive autoritaire et d'une atteinte impardonnable à nos libertés individuelles et collectives », a déclaré l'AFESPED.

Il y a un an, le début d'un grand mouvement

La manifestation tenue à Montréal il y a un an jour pour jour visait à dénoncer la hausse des droits de scolarité décrétée à l'époque par le gouvernement libéral de Jean Charest. Plusieurs dizaines de milliers de personnes y avaient participé, et des marches de protestation similaires avaient eu lieu tous les 22 du mois par la suite, jusqu'à l'élection du gouvernement péquiste de Pauline Marois.

Depuis, le mouvement de protestation s'est poursuivi, quoiqu'à moindre échelle, à la suite de la décision du gouvernement Marois d'indexer les droits de scolarité de 3 % par année.

L'ASSE, qui portait l'année dernière le nom de Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE), estime aujourd'hui que les péquistes ont « troqué le carré rouge pour les habits du gouvernement précédent ».

La coporte-parole de l'ASSE, Blandine Parchemal, réitère l'opposition de son regroupement à toute augmentation des droits de scolarité et exige la gratuité scolaire. Selon elle, la hausse « imposée » au Sommet sur l'enseignement supérieur du gouvernement Marois véhicule une conception purement économique de l'éducation.

Mme Parchemal croit que le combat amorcé le printemps dernier doit reprendre. Une journée d'action se tenait vendredi sur plusieurs campus québécois.

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) n'ont pas participé à cette journée de commémoration.


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