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«Toi, signerais-tu un deal avec Vito Rizzuto?» - M. Arsenault

Written By Unknown on Kamis, 31 Oktober 2013 | 16.21

Le reportage de Catherine Kovacs et l'analyse d'Isabelle Richer

C'est grâce à Ken Pereira que le président de la FTQ, Michel Arsenault, apprendra le 16 février 2009 que Raynald Desjardins, proche du crime organisé italien, se trouve derrière Carboneutre, entreprise pour laquelle Jocelyn Dupuis tentait depuis mai 2008 d'obtenir du financement du Fonds de solidarité.

Un texte de Bernard Leduc

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C'est en effet lors d'une conversation ce jour là que l'ex-syndicaliste Ken Pereira lui révèle avoir en sa possession une carte d'affaires de Carboneutre au nom de Raynald Desjardins. Il se propose d'ailleurs de venir la porter à sa secrétaire, comme le révèlent les écoutes électroniques effectuées par la SQ, présentées à la commission par l'enquêteur Nicodemo Milano.

M. Arsenault, qui avait jusqu'alors soutenu l'ancien directeur général de la FTQ-Construction dans ses démarches en faveur de Carboneutre auprès du Fonds, dont il préside le CA, réagit sans éclat de voix, mais prend bien soin d'ajouter : « mets ça dans une enveloppe, je veux pas que personne ne voie ça ».

En entrevue à 24/60 ce 30 octobre, Ken Pereira a affirmé que s'il a cherché, puis réussi à mettre la main sur la carte d'affaires de Raynald Desjardins, c'est parce qu'il était « en mission commandée » pour Michel Arsenault.

Le sort de la demande de Carboneutre au Fonds sera alors rapidement scellé, comme le montre une conversation du 22 février entre M. Arsenault et son conseiller politique, Gilles Audette. « Quand il va revenir le 1er avril, je vais le pogner mon Jocelyn, m'a dire là : garde, ça, oublie ça, c'est non », lance, en colère, M. Arsenault. M. Dupuis est alors en vacances en Floride...

« Toi, signerais-tu un deal avec Vito Rizzuto, le vice-président d'une compagnie? Non. Bon, ben le Fonds ne signera pas ça. » — Échange entre MM. Arsenault et Audette

M. Arsenault semble cependant en savoir quelque peu sur le passé douteux de Domenico Arcuri, le patron officiel de Carboneutre avec lequel le Fonds traitait jusqu'ici, lorsqu'il lance, sur Arcuri père et fils : « Ah ça, c'est des bandits purs. Domenico Arcuri ».

Selon des documents obtenus par la commission, la demande faite par Carboneutre au printemps 2008 auprès du Fonds sera rejetée en avril 2009, notamment en raison de prévisions financières irréalistes. La présence du crime organisé n'est pas mentionnée pour expliquer ce rejet.

M. Arsenault en avisera lui-même M. Dupuis le 30 avril, lors d'une conversation téléphonique.

Et malgré cette révélation, Ken Pereira ne semble pas pour autant dans leurs bonnes grâces, puisque M. Audette le qualifie de « danger public ».

Desjardins, patron occulte de Carboneutre

Les extraits d'écoutes électroniques présentés devant la commission depuis mardi portant sur l'infiltration de Carboneutre par le crime organisé ont permis de révéler la grande proximité entre Raynald Desjardins - patron occulte de Carboneutre -  et Jocelyn Dupuis, ancien directeur général de la FTQ-Construction.

Ces écoutes, effectuées entre mai 2008 et le printemps 2009, démontrent surtout que M. Desjardins a la haute main sur Carboneutre.

« C'est clair qu'en réalité, c'est Raynald Desjardins qui s'occupe des activités au quotidien. » — L'enquêteur Nicodemo Milano

C'est à la mi-novembre que Jocelyn Dupuis fait officiellement son entrée chez Carboneutre avec le titre de directeur général, après avoir pendant des mois oeuvré officieusement pour l'entreprise par son démarchage auprès de Michel Arsenault.

Selon une conversation entre MM. Dupuis et Joe Bertolo (lui aussi impliqué dans Carboneutre) il est alors convenu qu'il participera désormais aux réunions avec le Fonds, soit avec son vice-président à l'investissement Gaétan Morin. M. Dupuis prend alors de plus en plus de place dans les décisions de l'entreprise, mais toujours sous la supervision de M. Desjardins.

Une conversation entre MM. Dupuis et Desjardins ne laisse en effet aucun doute sur qui décide à Carboneutre. Le 15 décembre, ce mafieux notoire l'appelle pour le convoquer à une rencontre avec M. Arcuri « pour définir toutes les tâches des employés », dont les leurs.

Carboneutre miné par l'amateurisme de sa direction

Les écoutes électroniques réalisées lors de l'opération Diligence ont aussi permis de mettre en lumière les difficulté de l'équipe de Carboneutre à monter un dossier solide à présenter au Fonds de solidarité pour en obtenir le financement tant convoité, malgré la relation privilégiée qu'entretient Jocelyn Dupuis avec Michel Arsenault.

La commission a notamment présenté un courriel saisi par la SQ lors d'une perquisition pour fraude chez M. Dupuis. Dans ce courriel du 30 septembre 2008 envoyé par Gaétan Morin à Michel Arsenault, M. Morin lui explique qu'il juge faible le plan financier de Carboneutre. M. Arsenault fera suivre ce courriel à M. Dupuis.

On entend aussi M. Dupuis et Joe Bertolo, frère d'un mafieux notoire, sur la possibilité d'approcher Investissement Québec pour du financement, afin de montrer leur sérieux au Fonds (cette démarche n'aboutira pas). Selon M. Nicodemo, Joe Bertolo est davantage un proche de M. Desjardins que de M. Arcuri.

La commission a aussi fait entendre une conversation du 24 novembre entre Michel Arsenault et Gaétan Morin du Fonds FTQ au sujet d'une rencontre que ce dernier doit avoir avec les gens de Carboneutre pour obtenir des projections financières plus élaborées. M. Arsenault souligne à M. Morin qu'il s'agit d'une entreprise intéressante, mais ce dernier paraît bien moins optimiste.

Le président de la FTQ prend alors la peine de souligner à M. Morin que c'est à lui que revient la décision d'accepter ou non le dossier :« Si ça a pas d'allure, tu m'enverras un e-mail de 4-5 lignes me dire pourquoi pis je dealerai avec ça ».

« Moi c'est clair, c'est ça je me suis engagé auprès de Dupuis, j'ai dit : ''regarde, c'est Gaétan Morin qui l'a, tu peux pas aller plus haut que ça". » — Michel Arsenault

Il n'est pas anodin de remarquer que M. Arsenault va évoquer lors de la conversation le dossier de Pascal une entreprise reprise par le Hells Angel Ronnie Beaulieu avec l'aide du Fonds.

« T'auras pas besoin d'aller faire des marches le soir comme t'as fait dans Pascal pis de te poser des questions sur l'avenir », dit Michel Arsenault à Gaétan Morin.

Une conversation tenue le 26 janvier entre M. Desjardins et Dupuis laisse croire que ces derniers commencent à se faire à l'idée que le Fonds pourrait bien ne pas investir dans Carboneutre.

« D'une manière ou d'une autre si le Fonds n'embarque pas, on a Investissement Québec. J'aimerais mieux avoir le Fonds mais... » — Raynald Desjardins s'adressant à Jocelyn Dupuis

Marlène Girard désespérée par Arcuri

L'amateurisme de l'équipe de direction de Carboneutre, au premier chef de Domenic Arcuri, est bien illustré par des conversations enregistrées en novembre entre M. Dupuis et Marlène Girard, gestionnaire chez Carboneutre.

Elles montrent toute son exaspération devant la mauvaise gestion de l'entreprise par le patron officiel de Carboneutre, ce qui complique, avance-t-elle, sa tâche pour monter des dossiers cohérents à présenter au Fonds et à Investissement Québec.

« On peut pas toujours faire des gaffes comme Domenic fait sans arrêt », laisse-t-elle tomber.

Elle demandera aussi, dans une autre conversation avec M. Dupuis, qu'il intervienne auprès de M. Arcuri pour qu'il cesse ses pressions auprès du ministre de la Famille Tony Tomassi qui tente d'obtenir pour eux un certificat auprès de ses collègues de l'Environnement.

M. Desjardins fera d'ailleurs passer ce dossier des mains de M. Arcuri à Dupuis.

Elle se plaindra à nouveau de M. Arcuri le 2 février 2009 à Jocelyn Dupuis en soulignant que ses efforts pour monter le dossier pour le Fonds sont minés par la gestion d'Arcuri, qui peine notamment à la payer, ainsi que tous ceux qui travaillent au dossier.

La version d'Arsenault sur Dupuis mise à mal

Les extraits diffusés par la commission depuis mardi ont mis à mal la version des faits du président de la FTQ Michel Arsenault tant sur son traitement du dossier Carboneutre que sur ses relations avec Jocelyn Dupuis.

Les révélations de Ken Pereira sur les dépenses somptuaires de M. Dupuis faites le 19 août 2008 à M. Arsenault ne semblent pas avoir mis à mal la relation entre les deux hommes, ou encore nui aux tentatives de M. Dupuis d'avoir accès au Fonds pour financer Carboneutre, du moins jusqu'au dénouement spectaculaire du 16 février 2009.

Pourtant, déjà, en mars 2009, M. Arsenault avait affirmé aux médias qu'en septembre 2008, confronté aux factures, ainsi qu'à d'autres informations sur les liens interlopes de M. Dupuis, il avait exigé sans détour le départ de ce dernier : « Il ne méritait plus d'être un permanent de la FTQ. Il ne méritait plus d'être associé à la FTQ ni à la FTQ-Construction ».


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Ken Pereira ne regrette rien

Il a vécu la peur, les menaces et l'exil forcé. Ken Pereira a payé cher ses révélations sur les dépenses faramineuses de l'ancien directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis. Mais il ne regrette rien.

Dans une entrevue accordée à l'émission 24/60 à RDI, l'ancien directeur du local 1981 de la FTQ-Construction est revenu sur la controverse déclenchée en 2009 par son passage à l'émission Enquête.

« On est au Québec ici. On est une société libre, distincte. Il faut se tenir debout. » — Ken Pereira

On y apprend notamment qu'il n'a pas tout dit au sujet de Jocelyn Dupuis. « J'ai été très correct [...] J'aurais pu en dire beaucoup plus », déclare-t-il. Il estime que les dépenses extravagantes de Jocelyn Dupuis ont coûté 4 millions de dollars aux travailleurs de la FTQ-Construction.

Quant au président de la FTQ, Michel Arsenault, il refuse de lui jeter tout le blâme, mais ajoute qu'il « a joué avec ma vie », en référence aux liens de Jocelyn Dupuis avec Raynald Desjardins, un proche de la mafia, et le monde interlope. « Ils veulent utiliser la mafia pour me faire peur ».

Il revient également sur le traumatisme crânien survenu lors d'une chute dans un escalier, qui l'a forcé à interrompre son témoignage durant deux semaines.

On apprend par ailleurs que Ken Pereira, forcé de travailler en Alberta depuis 2009, souhaite revenir un jour travailler au Québec. « Je suis syndicaliste, je suis Québécois et j'adore la FTQ », conclut-il.


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Pas de grève chez Renaud-Bray… pour l’instant

Le Syndicat des employés professionnels et de bureau (SEPB-Québec), qui représente 250 employés de la chaîne de librairies Renaud-Bray, a accepté de reporter le déclenchement de la grève générale initialement prévue à minuit, mercredi.

Le syndicat a indiqué, par communiqué, qu'il avait pris cette décision à la demande du conciliateur. Celui-ci a convoqué les deux parties à une rencontre, vendredi.

Le SEPB dit avoir présenté, mercredi, une offre globale de règlement dans l'espoir « d'éviter la grève ».

Toutefois, la partie patronale a réagi en dénonçant ce qu'elle considère comme des « moyens de pression qui ne sont nullement de nature à faire progresser la situation ».

Elle a dit que l'offre présentée par le syndicat reposait sur une tactique du « tout ou rien », faisant valoir que les questions salariales n'avaient pas encore été abordées jusqu'à maintenant.

La direction a indiqué que les 11 succursales touchées, la plupart dans la région montréalaise, demeureront ouvertes même s'il y a grève. Les heures d'ouverture seront modifiées dans certains cas.

La reconnaissance du métier de libraire, la stabilité des horaires et les conditions salariales sont les priorités du SEPB dans cette négociation. Le syndicat demandait aussi des augmentations de 3 % par année pendant trois ans.

Les employés ont déclenché une grève de 48 heures, la fin de semaine dernière. Ils avaient voté pour des moyens de pression pouvant aller jusqu'à une grève illimitée lors d'une assemblée, le 11 octobre.

La convention collective est échue depuis le 31 décembre.

La Presse Canadienne


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L'armée congolaise affirme mater les rebelles

Le récit de Sophie Langlois

Le gouvernement et les forces de l'ONU affirment avoir eu raison de la rébellion qui sévit dans la région depuis un an et demi. Les Congolais sont en liesse dans les villes libérées, mais les combats ne sont pas terminés pour autant.

L'armée congolaise aurait repris le contrôle, mercredi, de Bunagana, dernière place forte et fief politique des rebelles du groupe M23.

Un porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a indiqué que Bunagana, située à la frontière avec l'Ouganda, « est totalement sous notre contrôle », poussant les rebelles à se réfugier dans les collines alentour ou en Ouganda.

Après Bunagana, l'armée vise les derniers bastions du M23 situés à quelques kilomètres dans les collines verdoyantes de Chanzu, Mbuzi et Runyonyi.

Par ailleurs, Bertrand Bisimwa, le leader de la faction civile du M23, aurait pris la direction de la capitale ougandaise, Kampala, à la demande d'un médiateur qui tente de mettre fin à cette rébellion qui dure depuis 18 mois.

Le porte-parole du gouvernement congolais, M. Mende, a demandé à l'Ouganda de livrer M. Bisimwa aux autorités congolaises.

L'Ouganda tente, sans succès, de négocier la fin des hostilités entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais depuis décembre. Les négociations ont de nouveau été suspendues plus tôt ce mois-ci, et les combats ont repris presque immédiatement.

Flot de réfugiés

Plus de 10 000 Congolais ont traversé la frontière vers l'Ouganda pour échapper à la reprise des combats entre l'armée et les rebelles du groupe M23.

Une porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) en Ouganda, Lucy Beck, a déclaré, mercredi, que la plupart des réfugiés sont des femmes et des enfants, dont certains ont porté leur bétail et leurs biens précieux de l'autre côté de la frontière.

Joint par Radio-Canada, un responsable de Médecins sans frontières (MSF) abonde dans le même sens.

« Encore aujourd'hui, on entendait de fortes explosions et donc on continue d'assister à des déplacements de population. On s'est déplacés dans la région et on assiste à des déplacements de plusieurs milliers de personnes qui fuient les zones », a expliqué Christophe Biteau.

Entre temps, un obus est tombé à 200 mètres de l'hôpital de MSF à Rutshuru. Les 300 lits de l'établissement ont été envahis par plus de 3000 villageois en fuite, ce nombre inclurait une vingtaine de femmes violées et des enfants seuls.

Depuis la reprise de la rébellion dans l'est du Congo, il y a un an et demi, plus de 800 000 Congolais ont fui leur village.


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Scandale au Sénat: Harper est excédé

Written By Unknown on Rabu, 30 Oktober 2013 | 16.20

Le reportage de Marc Godbout

L'impatience du premier ministre Stephen Harper était palpable, mardi, à la Chambre des communes, alors que la période des questions a été le théâtre de nouveaux heurts entre les conservateurs et l'opposition au sujet du scandale qui ébranle le Sénat.

Le chef de l'opposition Thomas Mulcair a, une fois de plus, pressé Stephen Harper de s'expliquer sur les circonstances ayant mené à la remise d'un chèque de 90 000 $ au sénateur Mike Duffy par l'ancien chef de cabinet de M. Harper, Nigel Wright. « C'est quoi la vraie histoire? », a demandé Thomas Mulcair.

Le premier ministre a répondu en incriminant directement son ancien bras droit : « De notre côté, la personne responsable de cette tromperie est Nigel Wright, de son propre aveu. Et, pour cette raison, il ne travaille plus pour nous ».

Stephen Harper s'en est pris aussi à Mike Duffy, qui y était allé la veille de nouvelles allégations, affirmant qu'un deuxième chèque lui avait été versé, cette fois pour rembourser ses frais judiciaires dans cette histoire. Mike Duffy soutient avoir reçu « au moins deux chèques », dont un de 13 560$ du Parti conservateur, destiné à rembourser ses frais d'avocats. Cela s'ajoute au chèque qu'aurait signé Nigel Wright, afin qu'il rembourse des allocations de logement auxquelles M. Duffy n'avait pas droit.

D'un ton cassant, le premier ministre a affirmé que le sénateur Duffy n'avait pas exprimé de remords pour ses gestes et qu'il n'avait pas remboursé un cent de l'argent qu'il a pris aux contribuables pour des dépenses inappropriées. « Pour ce faire, il doit être privé de salaire », a tranché le premier ministre.

Relativement aux frais judiciaires encourus par M. Duffy, le premier ministre Harper a cependant reconnu que le parti conservateur avait pour usage de rembourser les frais judiciaires des membres de son caucus. « Tout comme le font les autres partis », a tranché M. Harper.

« Si ce qu'il [le sénateur Duffy] a fait était inapproprié, pourquoi le Parti conservateur a-t-il payé ses frais judiciaires? » s'est insurgé Thomas Mulcair. Le premier ministre a esquivé cette question.

Le premier ministre Harper appelle la Chambre haute à voter sur les motions qui sont destinées à priver les trois sénateurs tombés en disgrâce de leur salaire durant deux ans. Le Sénat pourrait procéder à ce vote jeudi ou vendredi.

La semaine dernière, le scénario présenté par le sénateur Duffy pour expliquer de quelle manière, à son avis, le bureau du premier ministre avait orchestré le remboursement de ses dépenses avait donné lieu à une période de questions houleuse à la Chambre des communes. 

Stephen Harper avait dû faire face à un barrage de questions venant de l'opposition, qui tente de déceler de présumées défaillances dans les déclarations faites par M. Harper dans cette affaire. Rappelons que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) enquête sur les dépenses des trois sénateurs.

Mike Duffy, Patrick Brazeau et Pamela Wallin assurent qu'ils n'ont rien fait de mal et qu'ils sont victimes d'un scénario concocté par le bureau du premier ministre pour étouffer le scandale.


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Rare cessez-le-feu pour évacuer des civils syriens

Un accord entre le gouvernement syrien et les rebelles a permis, mardi, l'évacuation d'environ 1800 civils de la ville de Mouadamiya, près de Damas.

Des hommes, femmes et enfants désespérés ont prudemment traversé une zone interdite en temps normal. Des travailleurs du Croissant-Rouge ont aussi aidé à transporter des malades.

C'est un rare cessez-le-feu entre les belligérants qui a permis de mener à bien l'opération. Toutefois, des milliers de personnes restent encore bloquées dans la banlieue assiégée par les forces du régime de Bachar Al-Assad.

Selon les rebelles, des milliers d'habitants risqueraient la famine. Damas accuse plutôt les combattants de l'opposition de retenir les habitants en otages.

L'évacuation de mardi était la troisième du genre dans cette banlieue à l'ouest de la capitale. En août, 3000 femmes et enfants en avaient été évacués.

La paix est-elle possible?

Pendant ce temps, l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe est revenu à Damas après un an d'absence. Il tentera de mettre de l'huile dans les rouages afin que la conférence de paix, dite de Genève 2, se tienne.

M. Brahimi doit rencontrer le président syrien Bachar Al-Assad, mercredi. Auparavant, il a rencontré des membres de l'opposition et le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem.

Avant d'arriver à Damas, M. Brahimi s'était rendu en Iran, en Turquie, en Égypte, en Irak et au Qatar pour chercher l'adhésion de ces pays, impliqués dans le conflit syrien, à la conférence de Genève 2.

Dans cette tournée, M. Brahimi ne s'est pas rendu en Arabie saoudite, pourtant très impliquée dans cette crise.

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

Reprenant du poil de la bête depuis qu'il a accepté la destruction de son arsenal d'armes chimiques, le régime syrien montre qu'il ne participera pas à cette conférence à n'importe quel prix.

Le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallam a déclaré que son pays participera « à Genève 2 sur la base du droit exclusif du peuple syrien à décider de son avenir politique, à choisir ses dirigeants et sur le refus de toute forme d'intervention extérieure ».

« Le dialogue se fera entre Syriens », a-t-il insisté.

La déclaration de M. Mouallam est une réponse au groupe des « Amis de la Syrie », qui a déclaré que M. Assad n'aurait « aucun rôle » dans le futur gouvernement syrien.

Lakhdar Brahimi est allé dans le même sens que le ministre syrien, affirmant être venu à Damas pour préparer « une conférence pour le dialogue entre les parties syriennes ». Il a ajouté que « seuls les Syriens décideront de l'avenir de la Syrie ».

« Somalisation »

Dans une entrevue à l'hebdomadaire Jeune Afrique, M. Brahimi déclarait qu'en l'absence d'un accord politique la Syrie risque « une sorte de "somalisation". Plus durable et encore plus profonde que ce que nous avons pu voir en Somalie ».

Après les déclarations de M. Brahimi, la Coalition nationale de l'opposition syrienne a réaffirmé que « le réel problème est le régime d'Assad et qu'il ne peut pas faire partie de la solution ».

Le régime cherche à « faire perdurer le conflit [...] pour maintenir indéfiniment [son] pouvoir », a-t-elle dénoncé, appelant toutes les parties, dont M. Brahimi, à « faire pression sur le régime » pour le « contraindre à accepter les demandes du peuple syrien ».

Par ailleurs, la Coalition nationale de l'opposition a indiqué qu'elle se prononcera sur sa participation à la conférence Genève 2 après sa réunion du 9 novembre.

La conférence de Genève 2 pourrait avoir lieu le 23 novembre, mais cette date n'a pas été confirmée par tous les acteurs qui y participeront.


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Le Cirque du Soleil blâmé pour la mort d’une acrobate

Les autorités du Nevada ont l'intention d'envoyer des citations au Cirque du Soleil et au casino MGM Grand de Las Vegas à la suite de la mort d'une acrobate survenue à la suite d'une chute sous les yeux d'un auditoire, en juin.

L'Occupational Safety and Health Administration (OSHA) a dit avoir terminé son enquête sur la mort de Sarah Guillot-Guyard.

Selon les enquêteurs, l'acrobate française de 31 ans a fait une chute d'une quinzaine de mètres parce que le câble de sécurité auquel elle était suspendue était endommagé en raison d'une rapide ascension.

Une porte-parole de l'État du Nevada, Teri Williams, a expliqué que l'enquête avait permis de conclure que si Mme Guillot-Guyard avait fait une ascension trop rapide, c'est parce que, en partie, elle n'avait pas reçu une formation adéquate.

Amendes

L'OSHA a proposé que six citations soient transmises au Cirque du Soleil Nevada, ce qui pourrait valoir à l'entreprise des amendes de plus de 25 000 $. Quand au casino, lieu où est survenu l'accident, il pourrait recevoir trois citations qui pourraient lui coûter 7000 $.

L'agence du Nevada reproche aussi au Cirque du Soleil de ne pas avoir correctement évalué les lieux pour de possibles dangers.

Elle reproche à MGM d'avoir exposé ses employés à du danger en raison de la mauvaise évaluation du Cirque du Soleil.

En appel

Des représentants des deux entreprises visées ont affirmé que celles-ci en appelleront de la décision.

« Le Cirque du Soleil a complété une révision exhaustive de ces politiques et procédures en matière de sécurité à la suite du tragique accident impliquant Sarah [Guillot-Gayard] », a déclaré sa porte-parole, Renée-Claude Ménard. « Nous avons redoublé d'efforts pour nous assurer de la totale sécurité de nos artistes et de nos employés de soutien. »

L'accident est survenu lors d'une scène de bataille combinant acrobaties et arts martiaux à la fin d'une représentation de KÀ.

Les représentations de KÀ ont été interrompues pendant 17 jours à la suite de la mort de l'acrobate.

Mme Guillot-Guyard était la première artiste du Cirque du Soleil à périr lors d'un accident survenu pendant un spectacle, en 29 ans d'existence.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Alcoa menace Québec, les Métallos sont inquiets

Le syndicat des Métallos est inquiet devant les propos d'Alcoa qui menace de fermer trois de ses installations au Québec dans un peu plus d'un an, en janvier 2015, si Québec ignore sa demande de réduire le coût de l'énergie.

Selon le réseau TVA et le quotidien La Presse, Alcoa affirme ne pas être en mesure d'absorber la hausse prévue de 60 % des tarifs d'électricité réservés aux alumineries.

Le président du Syndicat des Métallos à l'Aluminerie de Bécancour, Clément Masse, presse le gouvernement Marois d'agir parce que la menace de fermeture lui apparaît réelle.

« Aux États-Unis, [...] en raison des gaz de schiste, les prix ont beaucoup baissé », affirme Clément Masse. « Naturellement, on n'a pas les contrats, mais les coûts de l'énergie peuvent se négocier à 2 ou 3 cents le kilowattheure. [...] Les contrats qui ont été négociés, c'est 4,3 cents du kilowattheure au Québec. »

Clément Masse estime que Québec devrait s'attarder aux revendications des alumineries. « Moi je pense qu'il faudrait que le gouvernement ait en tête de maintenir les emplois, et tout ce secteur-là de l'aluminium au Québec », ajoute-t-il.

Selon TVA et La Presse, Alcoa aurait envoyé un préavis à Hydro-Québec énonçant son intention de cesser son approvisionnement en électricité.

L'aluminerie américaine emploie plus de 3000 personnes dans la province. Elle possède des installations notamment à Baie-Comeau (Côte-Nord), à Deschambault (Portneuf) et à Bécancour, au sud de Trois-Rivières.


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Refusées à la garderie IKEA, car l'anglais les gêne

Written By Unknown on Selasa, 29 Oktober 2013 | 16.21

Petits francophones refusés à la garderie du magasin Ikea

Des Franco-Albertains déplorent ne pas pouvoir confier leurs enfants à la garderie du géant de l'ameublement IKEA à cause de leur langue.

Une mère, Renelle Roy, explique qu'elle parle français à la maison parce qu'elle sait qu'en Alberta, sa petite Charlize a bien des occasions d'apprendre et de parler anglais. Toutefois, quand est venu le temps de déposer Charlize à la garderie du magasin IKEA, les choses se sont compliquées.

« Ils ont questionné les enfants. Ma petite Charlize est devenue gênée. D'habitude, elle n'est pas gênée, mais quand ça vient à parler en anglais ou répondre en anglais, elle est gênée alors elle n'a pas trop répondu et ils ne l'ont pas laissé entrer », relate la mère.

Le détaillant insiste sur l'avertissement qui est inscrit sur le mur de sa garderie : pour des raisons de sécurité, au Canada anglais, les enfants doivent être en mesure d'avoir une conversation avec les membres de son personnel en anglais. Au Québec, la langue obligatoire est le français.

Renelle Roy pense tout de même que le personnel du magasin devrait être plus flexible.

« Premièrement, on laisse le numéro de cellulaire du parent, alors s'il y a vraiment de quoi, ils peuvent nous appeler », soutient-elle. « S'il y a une urgence, il y a des gestes qui sont vraiment universels. Tous les jeunes de 4 ans connaissent "No" et "Come here". »

Patricia Auger-Lachance signale que la même histoire est arrivée à sa fille, il y a deux ans. « Ma fille ne voulait pas répondre, elle était trop gênée », indique-t-elle. Elle ajoute s'être plainte à plusieurs niveaux de l'entreprise, sans succès.

D'après un reportage de Sylvain Bascaron


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Reconstruction d'autoroutes : Lisée dit comprendre la frustration des aspirants maires

Le ministre responsable de la région de Montréal, Jean-François Lisée, veut rassurer les candidats à la mairie, à six jours du scrutin. Il dit comprendre leur frustration par rapport au projet de règlement qui vise à soustraire de leur autorisation les projets de reconstruction et d'élargissement des autoroutes en milieu urbain.

« Je suis d'accord avec eux. Il va falloir en rediscuter », a affirmé M. Lisée sur le plateau de l'émission 24/60, lundi.

Denis Coderre, Richard Bergeron, Marcel Côté et Mélanie Joly ont tous dénoncé ce qu'il considère comme un affront de la part de Québec.  Le projet de règlement, publié dans la Gazette officielle du 7 août, stipule que les certificats d'autorisation environnementale délivrés par les Villes ne seront plus requis pour les travaux routiers en milieu urbain.

Les ministères des Transports et de l'Environnement expliquent vouloir gagner du temps et réduire les coûts des grands projets autoroutiers. 

Dans les faits, ce sont les délais occasionnés par la Ville de Montréal et l'arrondissement du Sud-Ouest dans le cadre de la reconstruction du complexe Turcot qui sont à l'origine du projet de règlement. 

« Dans le cas particulier de Turcot, il fallait prendre une décision rapide et l'arrondissement refusait de donner son approbation », dit M. Lisée. « Je pense que si on avait été le 4 novembre, avec un nouveau maire élu et fort, on n'aurait pas eu ce problème-là. La gouvernance actuelle de Montréal fait en sorte qu'il y a des blocages sur des projets importants pour les Montréalais. Il y a un petit peu de mou dans le système. »

« Ce genre de décision là n'est pas emblématique de la voie qu'on veut suivre. » — Jean-François Lisée

Il assure que l'approche du gouvernement après les élections en sera une « de collaboration et dans plusieurs cas, de codécision ». 


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Grève terminée dans les réserves fauniques du Québec

La grève qui touchait quelque 300 employés de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) est terminée.

Les syndiqués des 14 réserves fauniques québécoises étaient en arrêt de travail depuis samedi. Ces travailleurs sont affiliés au Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).

Il a été impossible, lundi soir, d'obtenir plus d'informations sur les raisons qui expliquent la fin de cette grève.

Les activités normales devraient reprendre dès mardi matin, alors que tous les employés des réserves fauniques et de SEPAQ Anticosti devraient être à leur poste.

Toujours en négociations

Malgré tout, les négociations se poursuivent entre la SEPAQ et ses quelque 2300 employés, qui sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre.

« La SEPAQ souhaite conclure une entente avec ses employés au cours des prochaines rencontres », a affirmé l'organisme gouvernemental dans un communiqué.

La SEPAQ avait tenu le même discours, le 12 octobre, au terme d'une journée de grève d'une autre portion de ses employés qui avaient débrayé pendant une journée dans les 23 parcs nationaux québécois.

Les négociations achoppent principalement sur la question des salaires. Les employés réclament une augmentation de 2 % par année. L'employeur leur offre plutôt une hausse de 4 % sur cinq ans.

Il y a deux semaines, le syndicat estimait que la grève était devenue l'ultime moyen d'action pour faire bouger l'employeur, parce qu'il y avait « absence de progrès » à la table de négociations.

« Le gouvernement du Québec donne à ses sociétés d'État 2 % par année. On l'a donné à la Société des alcools du Québec, à Hydro-Québec, à la construction dernièrement, on le veut pour la SEPAQ », avait affirmé le 12 octobre, Lucie Martineau, présidente du SFPQ, déplorant que l'employeur n'offre pas un salaire convenable par rapport au « coût de la vie ».


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Les Cubains prennent goût aux voyages

Les autorités cubaines ont annoncé, lundi, que le nombre de voyages à l'étranger des Cubains avait augmenté de 35 % depuis que le gouvernement a relâché les restrictions dans ce domaine, plus tôt cette année.

Le colonel Lamberto Fraga, un responsable du département de l'Immigration au sein du ministère de l'Intérieur, a indiqué que les Cubains avaient fait 226 877 voyages à l'étranger entre le 1er janvier et le 23 octobre 2013.

À la mi-janvier, le gouvernement a éliminé une exigence particulièrement contestée qui obligeait les Cubains à obtenir un « permis de sortie » pour voyager hors du pays.

Le colonel Fraga n'était pas en mesure de dire combien de voyages à l'étranger ont été effectués l'année précédente, avant la suspension du permis de sortie.

Il n'a pas non plus donné le nombre total de Cubains qui ont voyagé à l'étranger cette année, mais seulement le nombre de voyages.

Il a toutefois précisé que 24 000 Cubains avaient fait au moins deux voyages hors du pays cette année.

M. Fraga a indiqué que la principale destination des voyageurs cubains était les États-Unis, suivis du Mexique et de l'Espagne.

Associated Press

La Presse Canadienne


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Ken Pereira de retour à la commission Charbonneau

Written By Unknown on Senin, 28 Oktober 2013 | 16.20

Ken Pereira sera finalement de retour à la barre aujourd'hui. Il sera suivi durant la semaine de Nicodemo Milano et Stephan Cloutier, deux enquêteurs de la commission.

Un texte de Bernard Leduc

Le contre-interrogatoire de l'ex-syndicaliste, commencé le 7 octobre dernier, avait été suspendu pour un temps indéterminé à la suite d'une chute accidentelle devant sa résidence, tôt le jour suivant.

L'homme, qui souffrait d'un traumatisme crânien, s'est depuis rétabli.

Me André Dumais du CPQMC-International, auquel appartenait M. Pereira avant de passer à la FTQ-Construction vers 2005-2006, poursuivra donc aujourd'hui son contre-interrogatoire malencontreusement interrompu.

Il sera suivi de Me Denis Turcotte de la FTQ-Construction, institution fort malmenée par les nombreuses allégations de M. Pereira, notamment à l'endroit de son ancien directeur général Jocelyn Dupuis.

Le Fonds de solidarité FTQ avait pour sa part annoncé, à la fin du témoignage de M. Pereira, qu'il se réservait le droit de contre-interroger l'ancien directeur général du local 1981 des mécaniciens industriels (2005-2010), mais qu'il attendrait la fin de ces deux premiers contre-interrogatoires avant de faire savoir s'il va de l'avant.

La saga des écoutes électroniques

L'enquêteur Cloutier devait dans un premier temps être entendu la semaine du 15 octobre, pour pallier l'absence prolongée de M. Pereira, mais avait plutôt été remplacé à la barre par Gaétan Morin, vice-président au développement corporatif et investissement du Fonds, pour un exposé didactique sur le fonctionnement de cette institution.

Le procureur Simon Trembay avait alors expliqué procéder ainsi « par respect » pour la Cour d'appel.

Celle-ci devait, en effet, entendre sous peu la requête en sursis du Fonds visant à interdire à la commission l'usage d'écoutes électroniques de certains de ses dirigeants effectuées, entre 2007 et 2009, dans le cadre du second volet de Diligence, tant que la Cour supérieure ne se serait pas prononcée sur la constitutionnalité de leur utilisation.

L'opération de la Sûreté du Québec s'inscrivait dans le cadre d'une enquête portant sur l'infiltration de l'économie légale par le crime organisé.

Les écoutes que devait venir présenter M. Cloutier n'étaient cependant pas visées par la requête. Il s'agit d'enregistrements effectués dans le cadre des élections à la FTQ-Construction de novembre 2008.

Le rejet par la Cour d'appel, le 18 octobre dernier, de la requête en sursis, venu confirmer la décision en ce sens de la Cour supérieure du 11 octobre précédent, de même que celle de la commissaire Charbonneau elle-même, devrait donc se traduire par un usage prochain par la commission d'extraits de ces enregistrements.

La Cour supérieure doit sinon entendre, les 28 et 29 octobre, la requête sur la constitutionnalité même de l'usage par la commission des écoutes, déposée par le Fonds de solidarité, le président de la FTQ et président du CA du Fonds Michel Arsenault, ainsi que par l'ancien PDG de SOLIM, le bras immobilier du Fonds, Guy Gionet.

La décision de la cour pourrait cependant ne pas être rendue avant plusieurs mois.

Nicodemo Milano, enquêteur à la division du crime organisé du SPVM, a infiltré et enquêté les bandes de motards criminalisés Hell's Angels et Bandidos, ainsi que le crime organisé italien, rapporte le site de la commission Charbonneau. Cet expert reconnu en matière de gangstérisme et de stupéfiants s'occupait notamment de former enquêteurs et patrouilleurs à la gestion d'informateurs avant de se joindre à la commission.


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Musique - Louis-Jean Cormier, Marie Mai et Marc Dupré se démarquent au 35e Gala de l’ADISQ

Le compte rendu de Tanya Lapointe

Pour une huitième année consécutive, l'humoriste Louis-José Houde était à la barre du Gala de l'ADISQ, dont c'était la 35e édition.

Un texte de Ronald Georges

L'animateur a d'ailleurs reçu le Félix du spectacle d'humour de l'année pour Les heures verticales lors de l'Autre Gala de l'ADISQ.

Onze Félix ont été décernés lors de la soirée télédiffusée à Radio-Canada en direct de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. D'autres trophées ont été remis hors d'ondes la semaine dernière.

Les grands gagnants de la soirée sont Louis-Jean Cormier avec trois prix Félix, ainsi que Marie Mai et Marc Dupré avec deux chacun.

Le gala s'est mis en branle avec des prestations en forme de pot-pourri de Daniel Bélanger, des sœurs Boulay, de Karim Ouellet, de Pierre Lapointe et de Louis-Jean Cormier.

En forme, l'animateur Louis-José Houde a discuté du premier disque acheté, de la qualité du son, de notre intérêt envers les DJ's et de la vie de rêve des artistes. C'était une introduction vraiment réussie.

Le premier prix de la soirée est allé à Marie Mai pour le Félix de l'album de l'année - pop pour Miroir. La chanteuse continue d'engranger les succès et les Félix depuis sa première apparition au gala en 2008. Elle en compte maintenant huit. Elle a également mis la main sur le Félix de l'interprète féminine de l'année. Celui de l'interprète masculin de l'année a été remis à Marc Dupré qui, après une carrière d'imitateur, confirme sa place parmi les chanteurs du Québec les plus populaires. D'ailleurs, il a tout de suite gagné le Félix de la chanson populaire de l'année pour Nous sommes les mêmes.

Le Félix de l'auteur ou compositeur de l'année est allé à Louis-Jean Cormier et à Daniel Beaumont pour le disque Le treizième étage de Louis-Jean Cormier. Le chanteur en a profité pour remercier chaleureusement les musiciens du groupe Karkwa, ses amis et complices en musique. Il en a aussi profité pour encourager le public à continuer à écouter de la musique francophone. Ce disque s'est aussi mérité le Félix du spectacle de l'année - auteur-compositeur-interprète. Dans ses remerciements, le chanteur a loué le travail des diffuseurs de spectacles du Québec. Soulignons aussi que Louis-Jean Cormier a reçu le Félix de l'album de l'année - rock.

Céline Dion a remporté le Félix de l'album de l'année - adulte contemporain pour Sans attendre. Depuis 1983, la chanteuse à la carrière internationale a gagné 40 prix Félix.

Le Félix honorifique, le premier de l'histoire de l'ADISQ, a été remis à l'imprésario Guy Latraverse. Diane Dufresne, Jean-Pierre Ferland, Louise Latraverse, Dominic Champagne, André Gagnon, Mouffe, Jean Lapointe et Dan Bigras ont rendu hommage aux 50 ans de carrière de celui qui a rendu possible L'Osti d'Show et les rassemblements de la Saint-Jean au Mont-Royal durant les années 70. Par la suite, Robert Charlebois a interprété la pièce Ordinaire.

Les sœurs Boulay ont remporté le Félix de la révélation de l'année. La lauréate de l'an dernier, la chanteuse acadienne Lisa LeBlanc, leur a remis le précieux prix. Les sœurs Boulay confirment leur entrée dans le paysage discographique et musical québécois avec deux Félix, en comptant celui gagné à L'Autre Gala de l'ADISQ.

Fred Pellerin a gagné Félix du spectacle de l'année - interprète pour De peigne et de misère. Il a remercié le public et les gens de l'industrie musicale avec sa verve et sa poésie habituelle.

Pour la deuxième année consécutive, Mes Aïeux a reçu le Félix du Groupe de l'année.


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Lou Reed, légende du rock américain, est mort

Nathan LeLièvre revient sur la carrière de Lou Reed.

Lou Reed, fondateur du groupe The Velvet Underground et icône du rock américain, est mort à l'âge de 71 ans.

Selon son agent littéraire cité par Associated Press, il a succombé à une maladie du foie. En mai dernier, Lou Reed avait subi une transplantation du foie.

C'est le magazine Rolling Stone qui a annoncé en premier la mort du musicien, sans en préciser la cause.

Né en 1942 à Brooklyn, il fonde The Velvet Underground au milieu des années 1960 avec John Cale, Sterling Morrison et Maureen Tucker. Le groupe commence alors à collaborer avec l'artiste Andy Warhol. Le maître du pop art devient le gérant du groupe, qui se produit régulièrement à la Factory de Warhol, à New York.

En prévision de l'enregistrement de leur premier album, Andy Warhol impose au groupe la chanteuse allemande Nico. Produit par Warhol, qui réalisa aussi la fameuse pochette à la banane, The Velvet Underground and Nico sort en 1967 dans l'indiférence.

Le disque deviendra par la suite un incontournable du rock et influencera un grand nombre de musiciens, grâce à un son unique, mêlant guitares stridentes aux mélodies et à la voix d'outre-tombe de Reed, et les paroles de Reed qui abordent les sujets tabous comme les perversions sexuelles et les drogues. 

Le disque comprend les classiques I'm wainting for the man, Venus in furs, Heroin et Femme fatale.

Le producteur Brian Eno aura cette phrase célèbre à propos de l'album. « Le premier album du Velvet Underground ne s'est vendu qu'à 10 000 exemplaires, mais tous ceux qui l'ont acheté ont créé un groupe ».

The Velvet Underground enregistre par la suite trois autres albums, sur lesquels on retrouve notamment les chansons White light/white heatPale blue eyes, Sweet Jane.

Peu de groupes ont autant ouvert la scène à l'avant-garde que The Velvet Underground, faisant référence à la fois au théâtre expérimental, à l'art contemporain, à la littérature et au cinéma, et canalisant des influences aussi variées que l'écrivain William Burroughs et les compositeurs Kurt Weill et John Cage. The Velvet Underground a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame en 1996.

En 1970, Lou Reed entame une carrière solo. Sorti en 1972, l'album Transformer propulse Reed encore plus loin dans la légende avec les chansons Perfect day et Walk on the wild side. En 1973, Lou Reed enregistre Berlin, qui deviendra un autre classique de la musique.

Admettant être un gros buveur et un consommateur de drogues, Lou Reed avait subi en mai dernier une transplantation du foie à la Mayo Clinic de Cleveland après avoir annulé cinq concerts prévus le mois précédent en Californie.

« Je suis un triomphe de la médecine moderne », disait-il dans un message posté le 1er juin dernier sur son site Internet. « Je suis plus grand et plus fort que jamais », ajoutait-il.


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Le médecin de Michael Jackson libéré de prison

Le médecin de Michael Jackson a recouvré sa liberté, tôt lundi matin, après avoir passé deux ans derrière les barreaux pour homicide involontaire.

Le Dr Conrad Murray a été libéré après avoir purgé la moitié de la peine de quatre ans de détention dont il a écopé en novembre 2011 pour la mort du chanteur, décédé deux ans plus tôt, le 25 juillet 2009.

Selon le réseau CNN, le médecin a quitté la prison du comté de Los Angeles dans une voiture de police, ce qui lui a permis d'éviter de croiser les journalistes et la poignée d'admirateurs de Michael Jackson qui l'attendaient à l'extérieur. Le porte-parole du shérif Steve Whitmore a évoqué des raisons de « sûreté et de sécurité ».

Les admirateurs du célèbre chanteur qui attendaient Murray à sa sortie ont accusé le shérif d'avoir fait preuve de « favoritisme » en permettant au principal intéressé de quitter le centre de détention par la porte arrière de l'établissement plutôt que par celle habituellement utilisée par les prisonniers ayant terminé de purger leur sentence.

Le porte-parole du shérif a décrit Conrad Murray comme un détenu exemplaire, qui est demeuré à l'écart du reste de la population carcérale pendant ses deux ans d'emprisonnement. Il lui était même permis d'utiliser un téléphone portable depuis un an.

Les avocats du Dr Murray ont confié aux journalistes regroupés à l'extérieur de la prison que leur client tenterait d'obtenir à nouveau son permis de pratiquer en Californie, au Texas et au Nevada afin de reprendre sa carrière là où il l'a laissée il y a deux ans.

Plus de détails à venir...


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Sharks 2 - Canadien 0 - Une leçon de hockey

Written By Unknown on Minggu, 27 Oktober 2013 | 16.20

Ce n'est pas un hasard si les Sharks de San José forment la meilleure équipe de la Ligue nationale. Les joueurs du Canadien ont eu un accès privilégié pour le constater.

Les Sharks (9-1-1) l'ont emporté 2-0 sur le Canadien (6-5-0), samedi, à Montréal.

« C'est un bon défi pour nous, on savait qu'on affronterait une bonne équipe. On doit apprendre de ça, c'est une bonne leçon », a résumé le défenseur Andrei Markov.

« C'est vraiment une bonne équipe, a ajouté le capitaine du Tricolore, Brian Gionta. En général, on a été corrects, mais ce n'est pas assez contre une aussi bonne équipe. »

Antti Niemi a bloqué les 22 tirs du CH vers lui, pour son deuxième blanchissage de la saison, tandis que Logan Couture a inscrit les deux buts des siens.

En deuxième période, l'attaquant des Sharks a fait trébucher le défenseur Raphael Diaz et s'est aussitôt posté devant le filet de Carey Price, où il a mis la touche finale à un tic-tac-toe, pour faire 1-0.

Le jeune homme de 24 ans a bénéficié d'un coup de pouce inattendu de la baie vitrée pour sa deuxième réussite. Le dégagement de Patrick Marleau a ricoché dans la vitre pour se retrouver dans l'enclave, pendant que Price attendait la rondelle derrière son filet.

Le gardien du Canadien a conclu sa soirée avec 33 arrêts. Au cours de chacun de ses 7 derniers départs, Price a reçu au moins 32 tirs chaque fois.

Le Tricolore conclut son séjour de cinq matchs à domicile avec une décevante fiche de deux victoires et trois défaites.

Attaque stérile

Les Sharks ne marquent peut-être plus six buts par match comme en début de saison, mais lorsqu'ils commettent aussi peu d'erreurs en possession de rondelle, deux buts suffisent amplement.

Dans ce contexte, l'attaque montréalaise a été réduite au silence, à l'exception de la deuxième moitié de la période médiane. C'est d'ailleurs pendant cette séquence que les Montréalais ont bénéficié de leur unique avantage numérique de la soirée, en vain.

Et contre des rivaux qui contrôlaient aussi bien la rondelle, il devient presque impossible de leur faire prendre des punitions.

« Tu attires des punitions quand tu joues en zone adverse et on l'a fait, a analysé Couture. Nos troisième et quatrième trios ont attiré leurs punitions. Quand tu fatigues l'autre équipe et que tu étires leurs présences, ils vont prendre des punitions. »

« Quand tu as la rondelle, l'autre équipe se retrouve derrière le jeu, et c'est comme ça qu'on a pris nos punitions, a expliqué l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien. On croit qu'on aurait dû avoir plus d'avantages numériques, mais que voulez-vous? »

Sans le dire ouvertement, Therrien faisait sans doute référence à la violente mise en échec par-derrière de Tommy Wingels sur Brendan Gallagher en première période. Alex Galchenyuk s'est aussitôt porté à la défense de son bon ami, et a été puni.

Parlant de Gallagher, il a de nouveau été sonné en troisième période, lorsque mis en échec par Matt Irwin. Il est brièvement rentré au vestiaire, mais est vite revenu au banc.

Desharnais garde le moral

Avec ce jeu blanc, c'est donc dire que la léthargie de David Desharnais se poursuit. Après 11 matchs, le petit centre du Canadien ne compte qu'un maigre point, et toujours pas de but. Est-il dérangé par les statistiques?

« Pour l'instant, même si les statistiques ne sont pas bonnes, c'est d'aider l'équipe, avoir un rôle », a expliqué Desharnais, victime d'une légère coupure à l'œil gauche pendant le match.

En deuxième période, Desharnais a possiblement eu droit à une des meilleures chances de marquer de son équipe de la soirée. Le Québécois tentait de sauter sur une rondelle libre à l'embouchure du filet, mais son compatriote Marc-Édouard Vlasic a bien placé son bâton pour l'empêcher de tirer.

« Les chances sont là. C'est plate, mais il faut continuer. Quand les chances sont là, c'est bon signe. »

Il s'agit maintenant de voir pendant combien de temps lesdites chances seront là, car son temps d'utilisation continue à s'effriter. Desharnais a joué 12 min 37 s. C'était la deuxième fois depuis la campagne 2010-2011 qu'il passait moins de 13 minutes sur la patinoire (le 8 mars 2012, il avait joué cinq minutes, mais avait quitté le match sur blessure).

À noter

  • Avant le match, le Canadien a annoncé le renvoi du défenseur Greg Pateryn aux Bulldogs de Hamilton. Après la rencontre, c'était au tour du défenseur Nathan Beaulieu et de l'attaquant Patrick Holland de subir le même sort. Les trois pourront disputer le match de dimanche des Bulldogs.
  • Beaulieu  a eu droit à une seule présence sur la patinoire en troisième période, après avoir commis moult revirements dans les deux premières. « Il jouait sur les talons », a dit Therrien au sujet de son défenseur recrue.

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Sol Zanetti nouveau chef d'Option nationale

Sol Zanetti succède à Jean-Martin Aussant à la tête du parti souverainiste Option nationale.

M. Zanetti l'a emporté sur Nic Payne dans la course à la direction. Il a obtenu 67,4 % des voix. Le résultat a été annoncé samedi soir au cours de la soirée organisée à la Tohu de Montréal.

Après sa victoire, le nouveau chef d'Option nationale a affirmé qu'il était confiant de voir parti prendre le pouvoir d'ici cinq ans et faire la souveraineté du Québec. « Voter pour nous, ce sera un vote pour nous donner les moyens de recommencer la pédagogie de l'indépendance, de soulever l'enthousiasme de la jeunesse envers la politique et de ressusciter l'espoir que leurs parents ont eu jadis envers la possibilité de faire du Québec un pays », a-t-il déclaré dans son discours de remerciement.

« Nous renouons avec l'ardeur de ceux qui ont essayé pour vrai. » — Sol Zanetti, chef d'Option nationale

Les militants du parti ont pu s'exprimer du 7 au 24 octobre. Bien que la formation compte 7000 membres, seuls 2060 se sont inscrits pour voter. Le taux de participation s'est élevé à 63,2 %.

Né en 1982, Sol Zanetti avait été le premier à se lancer dans la course. Il est enseignant en philosophie au Campus Notre-Dame-de-Foy, à Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec. Il était candidat aux dernières élections dans la circonscription de Louis-Hébert.

Nic Payne, lui, a contribué à fonder le parti et préside sa commission politique. Né en 1970, il travaille depuis plus de 10 ans comme chroniqueur, blogueur et commentateur politique. Il s'est présenté dans Mercier aux dernières élections.

Un troisième candidat, Jean-Claude St-André, s'était lancé dans la course, mais il s'est rapidement désisté. Cet ancien député péquiste de L'Assomption a annoncé qu'il se rangeait derrière Sol Zanetti le 28 septembre lors d'un débat à l'Université de Sherbrooke.

Le fondateur d'Option nationale, l'ancien député Jean-Martin Aussant, a quitté la barre du parti en juin dernier, évoquant des raisons familiales.

Le parti ne compte actuellement aucun représentant à l'Assemblée nationale.


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Charte:les Janettes manifestent à Montréal

Le reportage de Louis-Philippe Ouimet

Quelques milliers de personnes ont répondu à l'appel du mouvement des Janettes et ont manifesté dans les rues de Montréal pour appuyer le projet de Charte des valeurs québécoises proposée par le gouvernement Marois.

La manifestation a débuté à la place des Festivals, où Janette Bertrand, auteure d'une lettre ouverte en faveur de la charte et une des principales représentantes du mouvement, a prononcé quelques mots. 

La marche a ensuite défilé dans les rues du centre-ville. Scandant des slogans favorables à l'égalité hommes-femmes et à la laïcité de l'État, les manifestants se massaient derrière quelques-unes des Janettes, comme l'animatrice Julie Snyder; l'auteure Djemila Benhabib, l'ex-leader étudiante Martine Desjardins, ou encore la scénariste et femme de Bernard Landry, Chantal Renaud.

La manifestation s'est terminée au Parc La Fontaine, où plusieurs discours ont aussi été prononcés. « Je pense aujourd'hui à toutes ces femmes anonymes, à toutes nos grands-mères, à toutes nos mères qui ont eu 15 enfants, 12 enfants, 10 enfants », a notamment déclaré Djemila Benhabib, avant de lancer : « Pour l'égalité, pour la liberté, pour la laïcité! ».

« On ne peut pas, et on ne pourra pas, on n'a pas le droit de renier les acquis de la Révolution tranquille », a pour sa part affirmé Akli Ourdja, cofondateur de l'Association québécoise des Nord-Africains pour la laïcité.

Des membres du mouvement Femen se sont jointes à la manifestation, en début de parcours. Seins nus et le corps peint de slogans, elles brandissaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire, notamment : « Dieu est féministe », « la laïcité est rassembleuse » ou encore « aussi forte qu'une bête aussi libre qu'un Dieu ». Les policiers sont intervenus pour les isoler. Après discussions avec les organisateurs, les militantes se sont rhabillées et ont pu continuer la marche.

Le mouvement des Janettes, fondé spontanément par Janette Bertrand et Julie Snyder il y a quelques semaines, a récolté plus de 39 000 signatures pour sa pétition en faveur de la charte, qu'il aimerait bien voir rebaptisée « Charte de la laïcité ».

Plusieurs personnalités publiques se sont associées à cette démarche, comme Guylaine Tremblay, Pierre Légaré et Gilles Vigneault.

La manifestation de samedi, organisée en partenariat avec le Rassemblement pour la laïcité visait « à rassembler des femmes et des hommes de toutes les origines et de toutes les régions du Québec, au-delà de leurs convictions religieuses, philosophiques ou politiques », pouvait-on lire dans un communiqué diffusé jeudi.

La publication d'une lettre ouverte, le 15 octobre dernier, n'a laissé personne indifférent. Dès le lendemain, un autre groupe, les « Inclusives », a publié sa propre lettre pour défendre une tout autre vision du féminisme.


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Crise au Sénat : Trudeau met au défi Harper de témoigner sous serment

Le chef du Parti libéral du Canada, Justin Trudeau, défie à nouveau le premier ministre Stephen Harper de témoigner sous serment dans le dossier des dépenses illégales remboursées à certains anciens sénateurs conservateurs.

En entrevue à la radio de CBC, le réseau anglais de Radio-Canada, le député de Papineau a déploré que le Parlement « croule sous les scandales et les conflits ».

« C'est vraiment frustrant de voir le niveau de méfiance et de dégoût qu'éprouvent les Canadiens envers le Parlement et le premier ministre actuellement, a-t-il regretté. Il est temps pour le premier ministre de faire preuve de leadership et de transparence concernant ce qu'il savait à ce sujet, et le seul moyen de faire cela, c'est que tout le monde témoigne sous serment. »

Ce n'est pas la première fois que le chef libéral met le premier ministre Harper au défi de témoigner sous serment. Son appel, cette semaine, est toutefois demeuré sans réponse.

Au micro de l'émission The House, M. Trudeau n'a pas donné plus de précisions quant au type d'interrogatoire auquel il aimerait voir le premier ministre se soumettre. « Les enquêteurs de la GRC se penchent déjà sur l'affaire Wright-Duffy. Ils tentent de découvrir le fond de l'histoire. Mais il y a plusieurs autres manières différentes de témoigner sous serment. »

Cette nouvelle invitation du chef libéral intervient 24 heures après que le sénateur Patrick Brazeau ait déclaré que le Parti conservateur lui avait proposé une entente secrète.

M. Brazeau a déclaré devant la Chambre haute que le leader du gouvernement au Sénat, Claude Carignan, lui avait fait une offre en matinée.

« L'entente secrète était que si je me levais dans cette chambre pour m'excuser auprès des Canadiens en prenant l'entière responsabilité de mes actes, la sanction de la Chambre serait plus clémente que celle proposée dans la motion du leader du gouvernement au Sénat », a-t-il déclaré.

Le sénateur Carignan a ensuite affirmé aux journalistes de la Colline du Parlement que M. Brazeau avait mal interprété ses propos.

« Il semble que les conservateurs font tout ce qu'ils peuvent pour minimiser cette affaire et le tort qu'elle a causés à leur réputation, à crédibilité et sur à capacité à faire face aux multiples défis auxquelles les Canadiens sont aujourd'hui confrontés », a constaté Justin Trudeau.

Le Sénat devrait se prononcer la semaine prochaine sur une motion conservatrice visant à suspendre sans salaire les sénateurs Patrick Brazeau, Mike Duffy et Pamela Wallin - une motion que les libéraux n'appuieront pas sans amendement.

« Nous demandons plus d'ouverture et de transparence et nous aimerions qu'un comité entende ce que ces trois sénateurs ont à dire, a exigé Justin Trudeau. M. Harper a manifestement décidé de refiler toute la responsabilité de l'affaire à ces trois sénateurs et de leur imposer une punition sévère qui, selon moi, devrait à tout le moins être discutée raisonnablement avant de décréter quelque chose qui pourrait créer un précédent. »


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Brazeau dit avoir reçu une offre d'entente en coulisse des conservateurs

Written By Unknown on Sabtu, 26 Oktober 2013 | 16.20

Le sénateur Patrick Brazeau affirme que le leader du gouvernement au Sénat, Claude Carignan, lui a offert une entente en coulisse, vendredi matin, pour enterrer l'histoire de ses allocations de logement. M. Brazeau a fait cette révélation lors d'une intervention à la Chambre haute du Parlement canadien, vendredi après-midi.

Le sénateur Carignan aurait proposé cette entente à M. Brazeau au cours d'une pause dans les travaux de la Chambre vers 10 h 20, vendredi matin. « On m'a offert une entente secrète et l'entente secrète était que si je me levais dans cette chambre pour m'excuser auprès des Canadiens en prenant l'entière responsabilité de mes actes, la sanction de la Chambre serait plus clémente que celle proposée dans la motion du leader du gouvernement au Sénat », a déclaré Patrick Brazeau.

Claude Carignan nie avoir fait une proposition formelle à son collègue, mais admet avoir tâté le terrain. « Il aurait pu dire : "je propose d'avoir six mois [de suspension] et je m'excuse auprès des Canadiens pour le trouble que j'ai fait" ».

« J'avais peut-être l'envie de trop aider. J'ai peut-être commis une erreur. » — Claude Carignan

Le Sénat réclame 48 000 $ au sénateur Brazeau pour des allocations de logement réclamées indûment.

Les deux hommes avaient croisé le fer en Chambre plus tôt en avant-midi. « [Est-ce que vous] pouvez me dire exactement dans la politique, qui m'a été référée par l'administration, quelle politique exactement j'ai enfreinte », avait déclaré M. Brazeau en Chambre. « [...] Dans un deuxième temps, est-ce que tu peux me citer, dans n'importe quelle politique du Sénat, où il y a un certain pourcentage [...] qu'il faut passer dans la résidence principale pour ne pas contrevenir à aucune politique. »

« Des statistiques, dans votre dossier, au niveau de la présence, démontrent un niveau très élevé de présence à Ottawa et dans la région de Gatineau par rapport à la région de Maniwaki », avait répliqué M. Carignan. « Donc, c'est une question d'intention et d'habitude de vie ou d'endroit où vous vous situez. Il n'y a pas de pourcentage. »

La perche tendue par le sénateur Carignan, vendredi, a beau avoir été repoussée, les événements de vendredi semblent indiquer que certains conservateurs sont prêts à des compromis. Mais pas le premier ministre Stephen Harper. « Il n'y a aucun doute sur ce que chacun des trois sénateurs a fait », a-t-il lancé sur les ondes d'une radio de Toronto.

« C'était des discussions de coulisses », a encore précisé le sénateur conservateur Jean-Guy Dagenais à l'émission 24/60 à RDI, vendredi. « Des discussions de coulisses demeurent des discussions de coulisses. On s'en tient au premier plan de suspendre les trois sénateurs sans solde. »

Un vote d'ici mercredi 

Plus tôt, les sénateurs conservateurs ont décidé de couper court aux débats entourant les motions de suspension sans salaire de trois des leurs. Après plusieurs heures de discussions, ils ont convenu de voter mardi ou mercredi prochain.

Le leader libéral au Sénat, James Cowen, dénonce l'empressement des conservateurs.

« La seule explication logique, c'est qu'ils veulent étouffer l'affaire et retirer l'immunité parlementaire de trois sénateurs à cause de ce qu'ils savent et de ce qu'ils pourraient dire. » — James Cowen

Des dissensions sont apparues au sein du caucus conservateur, jeudi, quand le sénateur Donald Neill Plett s'est dit en désaccord avec les motions concernant ses trois collègues. Il prévoit voter contre la position de son parti pour la première fois dans sa carrière. Plusieurs sénateurs déplorent qu'on sanctionne les trois sénateurs avant qu'une quelconque culpabilité n'ait pu être établie.

M. Duffy et Mme Wallin ont présenté leur défense mardi et mercredi, écorchant au passage Stephen Harper et quelques sénateurs conservateurs.

Quant à M. Harper, il a dû faire face à un barrage de questions sur ses déclarations et sur ce qu'il savait des dépenses des sénateurs qu'il a lui-même nommés.


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L'abbé Gravel se bat contre un grave cancer

L'abbé Raymond Gravel, connu pour ses positions progressistes notamment sur les homosexuels et la place des femmes dans l'Église, est atteint d'un cancer du poumon de stade quatre, avec métastases aux os. 

« J'ai fumé durant 49 ans. C'est sûr que je ne me suis pas aidé. » L'abbé Gravel vient de terminer une sixième session de chimiothérapie et continue de se battre, malgré le pronostic pessimiste du médecin qui l'a diagnostiqué le 28 août dernier. « Il m'a dit: "si vous vous faites soigner, c'est trois mois, sinon c'est six mois" . C'est le plafond qui te tombe dessus », a-t-il confié à l'émission Après tout c'est vendredi, à ICI Radio-Canada Télé. Malgré tout, il s'accroche à l'espoir.

Raymond Gravel affirme qu'après avoir accompagné de nombreuses personnes mourantes, il ne craint pas la mort. C'est plutôt la souffrance qui l'effraie.

« J'ai peur de souffrir, pas de mourir.  » — Raymond Gravel

Il ajoute comprendre ceux qui réclament de l'aide pour mourir lorsque la souffrance devient trop forte et impossible à soulager. « Je n'en suis pas là, mais ça pourrait m'arriver », glisse-t-il.

« Lorsque je viens de recevoir des traitements en chimiothérapie et que je souffre le martyre, parce que c'est ce que ça fait, j'ai le goût de mourir. Si un médecin me disait "est-ce que tu veux avoir une piqûre pour en finir?", je lui dirais oui. Alors je peux comprendre que des gens qui sont dans la souffrance puissent demander à mourir. » — Raymond Gravel

Le combat contre le cancer, il le poursuit. En entendant, il se réjouit d'en avoir gagné un, celui-là contre la droite religieuse, qui lui en a fait baver durant des années en l'accusant d'avoir renié sa religion, d'être un « prêtre gai » pour avoir défendu le mariage homosexuel, ou encore un « assassin d'enfants » en raison de sa position pour l'avortement. « On a reconnu qu'on avait fait de la diffamation à mon endroit et ça m'a soulagé », dit-il.

Selon lui, c'est aussi cette droite religieuse qui l'a obligé à abandonner la politique en faisant pression auprès du Vatican.

L'abbé Gravel a mis de côté la soutane entre 2006 et 2008 pour être député fédéral de la circonscription de Repentigny, sous la bannière du Bloc québécois. Il avait obtenu le feu vert du Vatican et avait pu garder son statut de prêtre, sans toutefois pouvoir célébrer les messes et les sacrements.

Curé de la paroisse de Saint-Anne-des-Plaines, Raymond Gravel a régulièrement exposé des points de vue allant à l'encontre des doctrines du Vatican. Il s'est notamment prononcé en faveur de l'ordination des femmes et des hommes mariés, de même que des personnes homosexuelles.

Il a aussi été attaqué par des organismes opposés à l'avortement après avoir affiché son soutien envers le docteur Henry Morgentaler lorsque celui-ci a reçu l'Ordre du Canada, en 2008.

En plein débat sur la Charte des valeurs québécoises, l'abbé Gravel se prononce contre l'interdiction des signes religieux dans la fonction publique. « Si on enlève tous les symboles religieux, c'est comme si on interdisait aux gens de manifester leur foi. Manifester sa foi ne veut pas dire qu'on n'assure pas la neutralité de l'État. Moi je porte ma croix et je n'impose pas ma religion à personne. » Pour lui, la neutralité de l'État existera quand des musulmans, des catholiques, des juifs et des athées, pour ne nommer que ceux-là, riront et travailleront ensemble, dit-il. 

À voir aussi : une entrevue avec l'abbé Raymond Gravel sera diffusée dans le cadre de l'émission Second Regard, le dimanche 3 novembre à 13 h 30, heure de l'Est, sur les ondes d'ICI Radio-Canada Télé.


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Mairie de Montréal : les candidats en désaccord sur la question linguistique

La salle de concert Oscar Peterson de l'Université Concordia était pleine à craquer de citoyens montréalais venus entendre vendredi soir les candidats à la mairie de Montréal débattre en anglais une fois de plus.

Le quotidien The Gazette et la station de radio CJAD étaient les hôtes de cette assemblée publique où les candidats ont pu répondre à des questions du public préalablement choisies.

Les candidats ont été notamment questionnés sur la gouvernance de la ville, le niveau de taxation et les moyens qu'ils envisagent pour relever l'économie de la métropole.

La foule a semblé apprécier le constat de Marcel Côté : l'obligation pour les Montréalais de se serrer la ceinture et de revoir la gestion de la ville.

Richard Bergeron a quant à lui répété que la solution pour remettre la métropole sur les rails était d'investir pour garder les familles à Montréal.

Quant à Denis Coderre, il souhaite améliorer la structure municipale afin que les départements cessent de « travailler en silo ». Il propose aussi de faire profiter du caractère typiquement européen de Montréal. « Pourquoi ne pas faire de Montréal une plaque tournante du libre-échange? Pas seulement entre l'Europe et le Canada, mais aussi favoriser les échanges entre les États-Unis et l'Europe », a-t-il déclaré.

La plus jeune candidate à la mairie, Mélanie Joly, veut surtout travailler à rendre la ville plus efficace. « Il faut réduire la bureaucratie et s'assurer que le processus est clair lorsqu'il est le temps d'obtenir un permis ou une autorisation », a-t-elle martelé.

La question de la langue

La lutte pour protéger l'anglais a été évoquée pendant l'assemblée publique. Denis Coderre s'est contenté de dire qu'il fallait s'assurer que tous les Montréalais soient traités comme des « citoyens de première classe ».

Mélanie Joly n'a pas voulu tenir de promesses. Elle s'est dite fière du caractère bilingue de la ville, mais elle croit que les dossiers de la lutte à la corruption et les problèmes d'embouteillage sont plus urgents.

Marcel Côté s'est attiré la sympathie du public en martelant que l'incessante bataille de la langue nuisait à Montréal. « Il faut arriver à gérer notre dualité linguistique », a déclaré l'homme d'affaires.

La foule a vivement réagi lorsque Richard Bergeron a affirmé qu'il ne voyait pas de problème linguistique. « Si vous êtes anglophone, vous pouvez vous faire servir dans n'importe quel arrondissement en anglais », a-t-il souligné.

Plusieurs citoyens ont exprimé leur désaccord de leur siège. « Vous ne connaissez pas notre réalité! », a lancé une spectatrice.


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Un nouveau chef pour Option nationale

On saura ce soir qui de Nic Payne ou Sol Zanetti remplacera Jean-Martin Aussant à la tête du parti souverainiste Option nationale.

Le nom du vainqueur sera connu en soirée. Il sera annoncé au cours d'une soirée politique organisée à la Tohu de Montréal, qui débutera à 18 h 30.

Les militants du parti ont pu s'exprimer du 7 au 24 octobre. Bien que la formation compte 7000 membres, seuls 3000 se sont inscrits pour voter.

Né en 1982, Sol Zanetti avait été le premier à se lancer dans la course. Il est enseignant en philosophie au Campus Notre-Dame-de-Foy, à Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec. Il était candidat aux dernières élections dans la circonscription de Louis-Hébert.

Nic Payne, lui, a contribué à fonder le parti et préside sa commission politique. Né en 1970, il travaille depuis plus de 10 ans comme chroniqueur, blogueur et commentateur politique. Il s'est présenté dans Mercier aux dernières élections.

Un troisième candidat, Jean-Claude St-André, s'était lancé dans la course, mais il s'est rapidement désisté. Cet ancien député péquiste de L'Assomption a annoncé qu'il se rangeait derrière Sol Zanetti le 28 septembre lors d'un débat à l'Université de Sherbrooke.

Le fondateur d'Option nationale, l'ancien député Jean-Martin Aussant, a quitté la barre du parti en juin dernier, évoquant des raisons familiales.

Le parti ne compte actuellement aucun représentant à l'Assemblée nationale.


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Obamacare : CGI et d'autres firmes répondent aux élus

Written By Unknown on Jumat, 25 Oktober 2013 | 16.20

Le reportage de Joyce Napier

Des représentants de quatre firmes informatiques responsables du site Internet au coeur de la réforme de l'assurance maladie du président Obama ont dû s'expliquer devant un comité du Congrès.

« Nous voyons que le système s'améliore de jour en jour », a dit Cheryl Campbell, vice-présidente chez CGI Federal, devant les élus américains.

CGI Federal, une filiale américaine du groupe canadien CGI, est le principal architecte du site web, qui connaît de nombreux problèmes depuis sa mise en ligne, le 1er octobre.

Cheryl Campbell a reconnu que le lancement a été trop précipité, et qu'il aurait fallu tester plus en profondeur le programme informatique. Elle a aussi affirmé que l'échéancier pour lancer le site était déterminé par l'agence fédérale Centers for Medicare and Medicaid Services (CMS), qui supervise le projet.

« Considérant l'échéancier serré, le système n'a pas été assez testé », a reconnu Julie Bataille, porte-parole de l'agence fédérale CMS. « Il est important de réaliser que nous mettons maintenant en place des procédures beaucoup plus approfondies pour tester la performance ».

De plus, CGI Federal refuse de porter tout le blâme. La compagnie affirme que les nombreux sous-traitants et même le gouvernement américain ont aussi leur part de responsabilités.

En fait, 55 firmes ont travaillé à différentes parties du projet. Le représentant de la compagnie Optum, Andrew Slavitt, a ajouté que les demandes gouvernementales de dernière minute ont rendu le site web encore plus complexe.

Répercussions politiques

Le portail web doit permettre à des millions d'Américains de s'inscrire au programme d'assurance maladie, un programme phare du président Barack Obama.

Les républicains tentent depuis des mois de lui mettre des bâtons dans les roues, et les ratés du site web leur fournissent des munitions inespérées.

Pour certains d'entre eux, les problèmes informatiques démontrent que toute la loi est mal conçue.

Toutefois, le président demeure inflexible. « Le produit, l'assurance maladie, est bon », répète Barack Obama, qui demeure tout de même sur la défensive.


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Dissensions conservatrices quant à la suspension de Duffy, Wallin et Brazeau

Le reportage de Marc Godbout

Le Sénat se réunira de nouveau vendredi à propos du sort à réserver à Mike Duffy, Pamela Wallin et Patrick Brazeau, tous trois montrés du doigt pour des dépenses injustifiées. Les membres de la Chambre haute pourraient se prononcer sur une motion de suspension sans salaire des trois sénateurs.

Il faudra, au préalable, voter sur un amendement libéral qui veut renvoyer toute cette affaire devant un comité sénatorial.

Des dissensions sont apparues au sein du caucus conservateur, jeudi, alors que le sénateur Donald Neill Plett s'est dit en désaccord avec les motions concernant ses trois collègues. Il prévoit voter contre la position de son parti pour la première fois dans sa carrière. Le sénateur a indiqué qu'il ne pouvait se résoudre à appuyer une motion qui viole selon lui les droits fondamentaux des trois sénateurs d'être traités de manière équitable.

À son arrivée à la Chambre haute jeudi après-midi, le sénateur Patrick Brazeau a dit avoir en main des documents prouvant que le comité de régie interne du Sénat lui avait donné droit aux allocations de logement qu'on lui a ensuite réclamées.

L'ex-leader du gouvernement au Sénat, Marjory LeBreton, a demandé au sénateur Duffy de déposer aussi les documents qui l'assureraient, selon lui, que ses dépenses respectent les règles du Sénat.

M. Duffy et Mme Wallin ont présenté leur défense mardi et mercredi, écorchant au passage Stephen Harper et quelques sénateurs conservateurs. Le premier ministre a confirmé sans hésiter, mercredi, qu'il appuyait les motions visant à suspendre les trois sénateurs.

Entre-temps aux Communes

L'opposition à la Chambre des communes a une fois de plus talonné le premier ministre, jeudi après-midi. Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, a souligné les contradictions du premier ministre Harper, qui a admis mercredi que des gens haut placés du Parti conservateur étaient au courant du chèque de 90 000 $ que son ancien chef de cabinet, Nigel Wright, a remis au sénateur Mike Duffy.

« Ils ont mis Nigel Wright dehors, disant qu'il y avait juste lui qui était au courant du chèque, que personne d'autre était au courant du chèque au bureau du premier ministre, c'est ça qu'il [Stephen Harper] nous a dit le 5 juin. Hier, il a admis que plein de monde dans son entourage était au courant [...] Pourquoi le premier ministre a encore changé sa version des faits? » — Thomas Mulcair


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Déclin des bélugas : les scientifiques sonnent l'alarme

Le reportage de Michel-Félix Tremblay

La population de bélugas est en déclin dans le fleuve Saint-Laurent, selon des scientifiques qui s'intéressent à ce dossier depuis près de 30 ans.

Leur constat est alarmant : la population de bélugas, considérée stable depuis les dernières décennies, s'amoindrit depuis environ 10 ans. Les chercheurs ajoutent que les changements climatiques pourraient accélérer le déclin de la population de l'animal, emblème du fleuve Saint-Laurent.

Pour la première fois, les scientifiques de Pêches et Océans Canada, du Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins et du département de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal ont mis en commun les résultats de leurs recherches. Un avis de Pêches et Océans Canada doit d'ailleurs être envoyé au cours des prochains jours.

Depuis l'interdiction de la chasse aux bélugas, en 1979, les chercheurs croyaient que cette population du Saint-Laurent s'était stabilisée et qu'elle était même en légère croissance. Mais la réalité est bien différente : le nombre de bélugas décline dangereusement. Depuis le début des années 2000, il est passé de 1100 à 900 individus.

Augmentation de la température de l'eau

« Il y a un changement qui s'est opéré dans l'écosystème, lui-même. On passe d'un système qui est beaucoup plus froid, avec de bons couverts de glaces, certaines proies plus abondantes, vers un écosystème plus chaud, avec moins de couvert de glace », a expliqué la spécialiste des mammifères marins de l'Institut Maurice-Lamontagne (IML), Véronique Lesage.

En effet, les années où le fleuve Saint-Laurent s'est trouvé libre de glace coïncident avec celles où la mortalité du cétacé a été la plus élevée.

Ce bouleversement dans l'écosystème du fleuve survient alors que le troupeau de bélugas est déjà extrêmement vulnérable, précise le directeur du Groupe de recherche sur les mammifères marins (GREMM), Robert Michaud.

« Pour l'instant, l'inquiétude est au plus haut point pour plusieurs raisons, car quand les bélugas ont entamé ce déclin-là, observé depuis 10 ans, ils étaient déjà dans une condition sous optimale. C'est une population qui a été exposée à de larges contaminants. Ce déclin survient dans une population déjà fragilisée », fait-il valoir.

L'avenir de celui que l'on surnomme le canari des mers, en raison de son chant, est plus que jamais menacé. Les effets du réchauffement du fleuve Saint-Laurent inquiètent les scientifiques.

D'après le reportage de Michel-Félix Tremblay


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Un quart de million d'immigrants haïtiens menacés d'expulsion

Les explications de Sophie Langlois

La République dominicaine, cet État insulaire des Antilles, menace d'expulser 244 000 immigrants haïtiens, même si certains y vivent depuis des décennies.

C'est que la Cour constitutionnelle de République dominicaine a tranché : les enfants d'Haïtiens nés en République dominicaine depuis 1929 ne sont pas des Dominicains.

Au total, c'est donc la moitié des quelque 485 000 immigrants haïtiens du pays, des sans-papiers en majorité, qui pourraient se voir reconduire aux frontières. La République dominicaine partage d'ailleurs sa seule frontière terrestre avec Haïti.

Tout a commencé avec la poursuite d'une jeune mère de deux enfants, Juliana Deguis Pierre. Elle s'est fait retirer la citoyenneté dominicaine en 2008 sous prétexte qu'elle n'avait pas d'acte de naissance valide.

Pourtant, la femme n'a jamais mis les pieds en Haïti. Son père avait émigré en République dominicaine dans les années 1970 pour travailler dans les plantations de cannes à sucre.

Impacts sur l'économie dominicaine

Si Saint-Domingue met ses menaces à exécution, les dizaines de milliers d'expulsés deviendraient apatrides, car ils n'ont pas la nationalité haïtienne.

Une telle expulsion de masse porterait aussi un dur coup à l'économie dominicaine. Les Haïtiens y effectuent bien souvent les travaux difficiles dans différents secteurs d'activités, notamment en agriculture, dans le textile et dans l'industrie touristique.

Dans les plantations de cannes à sucre, les coupeurs de cannes touchent l'équivalent de 1,25 $ pour une tonne coupée, selon Amnistie internationale. Dans les faits, ils recevraient des coupons qui leur donnent accès à des boutiques.

De son côté, l'ONU tire la sonnette d'alarme expliquant qu'Haïti est incapable d'accueillir ce flot de réfugiés, ce pays étant déjà en crise humanitaire quasi permanente.

Solidarité canadienne

Des Haïtiens de Montréal en appellent maintenant à la solidarité des Canadiens. Ils demandent de boycotter la République dominicaine, au moment de choisir une destination soleil.

Mercredi, une trentaine de personnes ont manifesté devant le consulat de la République dominicaine à Montréal pour dénoncer cette situation.

Le consulat a réagi par voie de communiqué. Il précise que le gouvernement dominicain mettra sur pied un bureau pour examiner, un à un, les dossiers de tous les Haïtiens concernés avant de décider s'ils seront expulsés ou non.

D'après les informations de Sophie Langlois


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Sénat : Pamela Wallin dit être victime d'un abus de pouvoir

Written By Unknown on Kamis, 24 Oktober 2013 | 16.20

Le reportage de Marc Godbout

Après Mike Duffy et Patrick Brazeau, Pamela Wallin s'est à son tour défendue devant ses collègues du Sénat afin de contester la motion présentée dans le but de la suspendre sans salaire, de la priver de son bureau et d'autres avantages liés aux fonctions de sénatrice.

D'entrée de jeu, Pamela Wallin a indiqué qu'elle était victime d'abus de pouvoir et d'injustice. Selon elle, la volonté des conservateurs de l'expulser du Sénat est purement politique et constitue un affront à la démocratie.

« Si le Sénat va de l'avant avec cette motion, je crois que ce sera la fin de la Chambre haute. » — Pamela Wallin devant le Sénat

La sénatrice a indiqué que la motion visant son expulsion était un acte de « vengeance personnelle » de la part de proches du premier ministre. Elle a souligné avoir été l'objet d'une enquête secrète et d'une vérification comptable prolongée de manière indue par la firme Deloitte qui obéissait, selon elle, aux ordres du gouvernement Harper.

Dans un plaidoyer émotif livré au Sénat, mercredi après-midi, Pamela Wallin a soutenu avoir été pénalisée injustement parce qu'elle était, aux yeux de certains de ses collègues, une sénatrice un peu trop engagée, militante et sollicitée pour de nombreuses apparitions publiques tant au Canada qu'à l'étranger, vu son expérience passée en tant que communicatrice et journaliste.

Mme Wallin s'en est prise nommément aux sénateurs d'allégeance conservatrice David Tkachuk et Carolyn Stewart Olsen, de même qu'à Marjory LeBreton, ex-leader du gouvernement au Sénat. Pamela Wallin dit avoir fait l'objet de dérision de la part de Marjory LeBreton qui l'a taxée, dit-elle, « de narcissisme ». La sénatrice LeBreton, prenant la parole par la suite, a déclaré que le narcissime en question constituait le noeud du problème l'opposant à Pamela Wallin. Marjory LeBreton a toutefois réfuté les allégations de Mme Wallin au sujet des dépenses de cette dernière, affirmant qu'elle n'avait « jamais discuté des dépenses de Pamela Wallin avec qui que ce soit ».

Sénatrice de la Saskatchewan, Pamela Wallin s'était déjà excusée quant aux dépenses qu'elle a indûment réclamées et pour lesquelles elle a dû démissionner du caucus conservateur. Elle avait alors concédé qu'elle aurait dû réviser ses allocations de dépenses plus attentivement, tout en soulignant que le service des finances du Sénat n'avait jamais sonné l'alarme à ce sujet.

L'ex-journaliste et animatrice à CBC et à CTV a accepté de rembourser les quelque 140 000 $ qui lui ont été réclamés, après les vérifications de la firme Deloitte, mandatée par le Sénat. Elle juge toutefois que le processus était « injuste », notamment parce que de nouvelles règles ont été appliquées de manière rétroactive.

L'analyse d'Emmanuelle Latraverse, suivie d'une entrevue avec le chef du NPD, Thomas Mulcair

Harper en cause

Rappelons que mardi, Mike Duffy, a éclaboussé le premier ministre Stephen Harper en déclarant, devant le Sénat, que ce dernier lui avait personnellement ordonné de rembourser les 90 000 $ d'allocations de logement qu'il avait réclamées au Parlement.

Mercredi, les déclarations fortes du sénateur Duffy n'ont pas manqué de faire des vagues à la Chambre des communes, où le premier ministre Stephen Harper a été soumis à un feu nourri de questions, provenant de l'opposition.

La racine du problème, selon Thomas Mulcair du NPD

« La racine du problème est que ce sont des non-élus qui se prennent pour des législateurs, mais, la plupart du temps, ce sont des gens battus aux élections qui sont nommés au Sénat à vie et ils peuvent changer les lois », dénonce le chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, dont la formation politique, le Nouveau Parti démocratique (NPD) milite en faveur de l'abolition du Sénat.

Cela dit, M. Mulcair ne rejette pas l'hypothèse avancée par les sénateurs Duffy et Wallin selon laquelle ces derniers sont victimes d'une sorte de règlement de comptes de la part du bureau du premier ministre Harper. « Tant et aussi longtemps qu'ils étaient en train de vendre la salade du Parti conservateur, ils ont [été] utilisés », a affirmé Thomas Mulcair en entrevue à l'émission 24/60 à RDI. Interrogé à savoir s'il s'agissait de « lynchage », Thomas Mulcair a acquiescé : « Oui, c'est un très bon terme ».


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Vancouver 2010 : un héritage positif pour la région

Le reportage de Pierre Martineau

Les résidents des régions de Vancouver et de Whistler ont bénéficié de retombées importantes à la suite des Jeux olympiques d'hiver de 2010, selon un rapport publié par des chercheurs de l'Université de la Colombie-Britannique (UBC).

Le rapport sur l'héritage des Jeux olympiques souligne entre autres que les garanties de financement de trois grands projets d'infrastructures ont été obtenues en grande partie parce que Vancouver et Whistler avaient remporté le droit d'accueillir les Jeux.

Les contribuables de la région de Vancouver ont donné un dollar pour chaque 12 $ dépensés par Victoria et Ottawa pour la réfection de l'autoroute Sea-to-Sky, la construction de la ligne de métro Canada Line et celle du nouveau centre des congrès de Vancouver, note le rapport.

Bien avant que Vancouver et Whistler déposent leur candidature pour être hôtes des Jeux olympiques de 2010, les gouvernements régionaux et provinciaux savaient qu'ils devaient trouver un moyen de financer ces trois projets d'infrastructures.

« Ceci explique pourquoi les villes se battent avec autant de vigueur pour être l'hôte de grands événements », explique Rob VanWynsberghe, le professeur de la faculté d'éducation de UBC et auteur de la recherche.

Le nationalisme canadien a aussi bénéficié des Jeux

Celui-ci affirme que même si les citoyens du reste du pays n'ont pas bénéficié de nouvelles infrastructures en raison des Jeux olympiques de 2010, ceux-ci ont eu un impact sur leur fierté nationale. Un impact qu'il qualifie « d'effet des mitaines rouges ».

« Ces mitaines ont permis de récolter des fonds pour les athlètes de tous les niveaux et de partout au Canada », ajoute Rob VanWynsberghe.

« Un élément de la fierté, du nationalisme et de l'identité canadienne a été rendu plus fort par les Jeux olympiques de 2010. » — Rob VanWynsberghe, chercheur, Université de la Colombie-Britannique

Un rapport obligatoire

Le rapport sur l'impact des Jeux olympiques est une étude en quatre volets imposée par le Comité international olympique (CIO) pour les Jeux de 2010 et tous ceux qui suivront.

Le rapport sur l'héritage des Jeux olympiques est le quatrième de ces volets, les deux premiers ont servi à établir des mesures de base et ont eu lieu en 2001 et 2009. Le troisième faisait état de l'impact des Jeux pendant leur déroulement.

L'étude est un moyen développé par le CIO afin d'établir des normes pour évaluer les retombées des Jeux olympiques sur la communauté hôte.


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Québec et les Attikameks s'entendent

Québec et les Attikameks s'entendent

Après plusieurs années de négociations, le gouvernement du Québec a paraphé avec les représentants de la nation atikamekw, mardi soir, un projet d'entente concernant la gestion et le développement des ressources naturelles et du territoire.

Les chefs des communautés atikamekws doivent soumettre l'entente à leurs membres.

Dans un communiqué publié mercredi, la première ministre Pauline Marois s'est réjouie que les négociations aient porté fruit. Elle a souligné qu'il s'agit de la première fois dans l'histoire du Québec qu'est conclue une entente bilatérale entre le gouvernement et une nation autochtone sur ces sujets.

« Compte tenu de la lenteur des négociations territoriales globales avec le gouvernement fédéral, je suis très fière que nous soyons parvenus à cette entente avant-gardiste qui permet de nombreuses avancées », a déclaré la première ministre.

Le projet d'entente signé mardi vise notamment à permettre un meilleur accès aux ressources naturelles pour les Attikameks, à favoriser le partage des redevances ou retombées socioéconomiques, et à établir une formule de cogestion sur un territoire convenu.

En 2012, le gouvernement libéral, alors au pouvoir, avait ratifié une entente de principe avec les communautés attikameks d'Obedjiwan, de Manawan et de Wemotaci. La signature de l'entente finale avait été fixée au 21 juillet 2013.

La ministre déléguée aux Affaires autochtones, Élizabeth Larouche, avait toutefois demandé un délai de trois mois aux communautés autochtones afin d'en arriver à une entente.

L'été dernier, les Attikameks de la Haute-Mauricie avaient érigé des barrages routiers pour faire entendre leurs revendications.


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Michel Arsenault témoignera sur la gestion du Fonds FTQ

Le PDG de la Fédération des travailleurs du Québec, Michel Arsenault, sera entendu le 5 novembre prochain par la Commission des finances publiques à Québec, au sujet de la gouvernance du Fonds de solidarité FTQ.

M. Arsenault préside le conseil d'administration du fonds de travailleurs. Le PDG du Fonds de solidarité FTQ, Yvon Bolduc, comparaîtra à ses côtés.

Les deux dirigeants syndicaux pourront à cette occasion « présenter les mesures d'amélioration de [la] gouvernance [du Fonds], plus particulièrement les changements apportés en 2009 », selon ce que stipule la motion adoptée à l'Assemblée nationale.

Mardi, des députés péquistes ont bloqué une proposition de motion de la Coalition avenir Québec quant à cette convocation de la commission, jugeant que le mandat proposé par le député de la CAQ Christian Dubé était trop large et trop partisan.

Certains membres affiliés à la FTQ, au sein de l'aile québécoise du Syndicat canadien de la fonction publique, sont pour le départ de Michel Arsenault, en raison d'allégations l'ayant éclaboussé devant la commission Charbonneau concernant les liens du syndicat avec le crime organisé.

La ministre du Travail, Agnès Maltais, siégera à la Commission des finances publiques pour ce mandat particulier. 

L'Autorité des marchés financiers (AMF) est aussi convoquée le 5 novembre, selon le texte de la motion parlementaire.


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Scandale des dépenses : le sénateur Duffy implique directement Harper

Written By Unknown on Rabu, 23 Oktober 2013 | 16.20

Le reportage de Marc Godbout et l'analyse d'Emmanuelle Latraverse

Les sénateurs Mike Duffy et Patrick Brazeau ont attaqué sévèrement le premier ministre Stephen Harper, mardi, lors du débat au Sénat sur une motion visant à suspendre sans salaire des sénateurs conservateurs en raison de leurs dépenses jugées illégitimes.

Le sénateur Duffy a déclaré avoir rencontré le premier ministre dans son bureau, en présence de son directeur de cabinet Nigel Wright, après un caucus conservateur en février dernier. « Nous étions seulement nous trois », a-t-il répété.

M. Harper lui aurait dit : « Rembourse seulement l'argent ». M. Duffy prétend également que le message du premier ministre devenait menaçant, lui demandant de faire ce qui lui était demandé.

« La triste vérité est que je me suis laissé intimider en faisant ce que je savais, en mon for intérieur, qui n'était pas juste de peur de perdre mon travail et avec un sens mal compris de loyauté. » — Mike Duffy

Le premier ministre lui aurait dit : « Il ne s'agit pas de ce que vous avez fait. C'est au sujet de la perception de ce que vous avez fait, qui a été créée dans les médias. Les règles sont inexplicables à notre base ».

Par la suite, M. Wright lui aurait dit qu'il avait fait le chèque de 90 000 $.

Le sénateur Duffy affirme que lorsque le scandale a été révélé par le réseau CTV, il lui a été demandé de démissionner dans les 90 minutes, autrement il serait exclu du caucus conservateur.

En conclusion, M. Duffy s'est dit victime d'un complot.

De son côté, le sénateur Brazeau a indiqué que lors de sa comparution devant le comité interne du Sénat, les membres du comité ne savaient pas quelles questions lui poser. « Je n'ai rien à cacher », a déclaré Patrick Brazeau.

Il s'est ensuite attaqué au premier ministre en disant : « Si c'est la manière de M. Harper d'exercer la démocratie, nous devons être très inquiets ».

En finissant, il a déclaré : « Stephen Harper? Vous avez perdu mon vote ».

La séance s'est terminée vers 18 h et devrait reprendre mercredi à 14 h.

À la Chambre des communes, le premier ministre Stephen Harper a éludé les questions de l'opposition sur le sujet. Son secrétaire parlementaire s'est chargé de se lever à sa place. Paul Calandra a répété, à chaque question, que les autorités se chargeaient de ces affaires.

La GRC enquête en effet sur les dépenses des trois sénateurs.

« Situation extrêmement grave »

« Le premier ministre est dans de beaux draps », a déclaré la sénatrice libérale Céline Hervieux-Payette, car la « situation est extrêmement grave ». Elle a ajouté qu'il pourrait s'agir d'outrage au Parlement en citant un ancien conseiller de l'ancien premier ministre Brian Mulroney.

Elle s'est exprimée lors d'une entrevue à l'émission 24 heures en 60 minutes, sur les ondes de RDI. Deux députés ont aussi commenté cette affaire.

Céline Hervieux-Payette estime que les sénateurs mis en cause devraient être entendus. Selon elle, toutes les personnes qui ont été mentionnées devraient comparaître devant le comité du Sénat.

Mme Hervieux-Payette a indiqué que du côté libéral, on estime que les sénateurs ont des droits comme tout citoyen au Canada et qu'ils bénéficient de la présomption d'innocence.

La sénatrice libérale a également répété les propos du leader de l'opposition libérale au Sénat, James S. Cowan, qui estime que cette affaire est « une manigance pour noyer le poisson, [...] pour se débarrasser de trois sénateurs encombrants. »

Pour sa part, le député du NPD, Alexandre Boulerice, croit qu'il s'agit d'une « débandade ». « Le château de cartes construit par M. Harper est en train de s'effondrer, de dégringoler », a dit M. Boulerice. Pour lui, les dernières déclarations de M. Duffy montrent que c'est « une vaste tentative de camouflage qui a complètement déraillé ».

De son côté, le député conservateur Jacques Gourde s'est contenté de faire écho au premier ministre Harper en répétant que le sénateur Duffy a réclamé des frais injustifiés et, de ce fait, il a été exclu du caucus, car « il a brisé le lien de confiance ».

Motion de suspension

Les sénateurs Mike Duffy, qui est en congé de maladie, Patrick Brazeau et Pamela Wallin se sont présentés au Sénat, mardi après-midi, pour faire face à leurs accusateurs.

M. Brazeau a déjà annoncé son intention de déposer une motion pour que ses dépenses soient examinées de façon publique par un comité du Sénat. M. Duffy a applaudi l'intervention de son collègue.

Le leader du gouvernement au Sénat, Claude Carignan, a déposé trois motions pour suspendre les sénateurs concernés par le scandale des dépenses.

Les trois sénateurs peuvent compter sur quelques alliés, autant chez les conservateurs que chez les libéraux. Céline Hervieux-Payette a déjà fait savoir qu'elle voterait contre la motion, tout comme ses collègues, Terry Mercer et George Baker.

Pour sa part, le sénateur conservateur Hugh Segal a déjà annoncé qu'il voterait contre la motion concernant Mme Wallin, et il était plutôt sympathique aux arguments de l'avocat de M. Duffy.

Ce dernier a révélé, lundi, que le bureau du premier ministre avait d'abord approuvé les indemnités de logement de son client, pour ensuite lui imposer un « scénario » destiné à calmer le scandale. C'est l'ancien chef de cabinet du premier ministre, Nigel Wright, qui a aidé le sénateur Duffy à rembourser les allocations de résidence de 90 000 $ indûment réclamées.

Me Bayne a critiqué sévèrement la motion dont fait l'objet M. Duffy et s'est dit prêt à la contester en cour.

En entrant au Sénat, le leader Carignan n'a pas voulu expliquer pourquoi il n'obligerait pas ses troupes à voter selon la ligne de parti. Vendredi, il expliquait pourtant que le dépôt de motions pour la suspension des trois sénateurs était essentiel pour répondre à la grogne populaire soulevée par les dépenses indues.

M. Carignan parlait alors de « négligence grossière » dans la gestion de leurs ressources parlementaires.


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Transport - Retour à la maison à Gainford

Le reportage de Sylvain Bascaron

Les 126 résidents du village de Gainford, en Alberta, ont pu rentrer à la maison, après avoir été évacués en fin de semaine à cause d'un déraillement de train.

« Je me plains souvent de la maison, mais maintenant, je veux juste l'embrasser », a lancé Randolph Orchison, un évacué qui n'en pouvait plus de vivre dans un motel. Comme bien d'autres, il était plus que ravi de pouvoir enfin regagner son domicile.

Le maire du comté de Parkland, Rod Shaigec, a levé l'ordre d'évacuation vers 13 h 30, mardi. Toutefois, l'autoroute 16 demeurera fermée jusqu'à ce qu'elle soit complètement sécuritaire.

« C'est bon d'être de retour à la maison », a dit Ileen Jossy, qui ne s'inquiète pas outre mesure de la possibilité d'un autre déraillement de train. « La voie ferrée est assurément plus sécuritaire [...] que les autoroutes », ajoute-t-elle. Elle est d'avis que le transport de matières dangereuses est plus sécuritaire par train.

L'enquête se poursuit

Le déraillement a provoqué l'explosion de trois des wagons-citernes du convoi du Canadien National, qui transportaient des combustibles.

Les autorités ont mis plus de trois jours à sécuriser le site à coup d'explosions, pour s'assurer que le combustible était bien consumé.

Les enquêteurs du CN et du Bureau de la sécurité des transports (BST) ont indiqué que les freins d'urgence ont été appliqués accidentellement. Toutefois, ils ne savent ni pourquoi ni comment le train a déraillé.

Les enquêteurs ont expliqué, mardi, que le train M30151-18, composé de 134 wagons, roulait vers l'ouest sur la subdivision Edson en direction de Gainford. Les wagons 13 à 25 ont déraillé et se sont renversés sur le côté.

« L'équipage a aperçu des étincelles et des flammes. Aucune blessure n'a été signalée », a expliqué le BST.


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Musique - L’Autre Gala de l’ADISQ: Gros Mené et Les sœurs Boulay récompensés

Les explications de Tanya Lapointe

Encore une fois, Les Denis Drolet ont animé L'Autre Gala de l'ADISQ. Vingt-cinq Félix artistiques ont été remis dans des catégories couvrant la musique rock, jazz et alternative ainsi que l'humour. Cette année, les artistes de la maison de disques Grosse Boîte et Dare to Care Records se sont illustrés avec trois prix.

Les artistes Jean-Marc Couture, Paul Daraîche, Gros Mené et Loco Locass avec la participation spéciale d'Emilie-Claire Barlow, Forêt, Ingrid St-Pierre ont animé la soirée en musique.

En musique

Le groupe Gros Mené a été récompensé pour son album Agnus Dei dans la catégorie album de l'année - alternatif. Du côté album de l'année - anglophone, Travelling Love d'Elisapie l'a emporté. Benoît Charest a gagné le Félix de l'album de l'année - bande sonore originale pour Mars et Avril. Les Révélations Radio-Canada Les Sœurs Boulay ont mérité le prix de l'album de l'année - folk pour Le poids des confettis. Quant à Louis-Jean Cormier, son disque Le treizième étage a reçu le prix album de l'année - choix de la critique.

Trois prix Félix étaient consacrés à la musique classique. Angèle Dubeau & La Pietà ont reçu le prix album de l'année - classique/orchestre et grand ensemble pour Musique de jeux vidéo. Alain Lefèvre, qui a lancé l'album Dompierre : 24 préludes cette année, s'est mérité le Félix de l'album de l'année - classique/soliste et petit ensemble. Quant à Karina Gauvin, elle a reçu le prix de l'album de l'année - classique/vocal pour Prima Donna (avec Arion orchestre baroque, dirigé par Alexander Weimann).

Deux prix étaient réservés au jazz : album de l'année - jazz création et jazz interprétation. Oliver Jones (avec Josée Aidans) a reçu le premier pour Just for My Lady, et Emilie-Claire Barlow le deuxième prix pour son disque Seule ce soir.

Sans surprise, le disque Sans attendre de Céline Dion a remporté l'album de l'année - meilleur vendeur.

En musique électronique, l'honneur est revenu à Danse avec Herri Kopter de Jérôme Minière. Le prix de l'album de l'année - musique du monde est revenu à El Dorado Sunset de Boogat. Et en country, Pier Béland avec Ce que je suis (à titre posthume), en hip-hop Marée humaine de Manu Militari et en traditionnel Trio d'Yves Lambert Trio.

De plus, Paul Daraîche a gagné le prix d'album de l'année -réinterprétation pour Mes amours, mes amis.

Patrick Watson a été récompensé dans la catégorie artiste québécois de l'année s'étant le plus illustré au Québec. Zachary Richard a reçu le prix artiste de la francophonie s'étant le plus illustré au Québec. Le prix de l'album ou spectacle de l'année -interprétation autres langues est allé à Half Moon Run. Et le vidéoclip de la pièce La journée qui s'en vient est flambant neuve du groupe Avec pas d'casque est celui de l'année.

En humour

L'Autre Gala de l'ADISQ également souligné le travail de quelques humoristes. Jean-Michel Anctil reçoit le Félix du DVD de l'année pour Tel quel. Le prix spectacle de l'année - humour va à l'animateur du Gala de l'ADISQ, Louis-José Houde pour Les heures verticales.

Le Gala de l'ADISQ aura lieu le dimanche 27 octobre.


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