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Colère contre la hausse des tarifs d'électricité

Written By Unknown on Minggu, 29 September 2013 | 16.20

Le reportage de Michel Rochon

Près d'un millier de manifestants ont marché dans les rues de Montréal, samedi, pour dénoncer la hausse des tarifs d'électricité d'Hydro-Québec et les politiques d'austérité du gouvernement Marois.

Après un défilé sans incident sur la rue Sainte-Catherine puis devant le siège social d'Hydro-Québec, le cortège s'est déplacé vers les bureaux de Québecor, où ils ont surpris Pierre-Karl Péladeau, président du conseil d'administration d'Hydro-Québec et ancien président et chef de la direction de Québecor, quittant les lieux à bord d'un véhicule. Les manifestants, dont l'objectif était également de décrier le manque de collaboration des grandes entreprises à l'effort fiscal, ont alors adressé leurs slogans à M. Péladeau.

La manifestation était organisée par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, qui rassemble 85 groupes issus des mouvements populaire, communautaire, syndical, féministe et étudiant.

Hydro-Québec a demandé une hausse moyenne des tarifs d'électricité pour sa clientèle résidentielle de 5,8 % qui s'appliquera dès le 1er avril 2014.

Pour le porte-parole de la Coalition, François Saillant, il faut non seulement déplorer cette augmentation, mais aussi toutes les politiques budgétaires et fiscales du gouvernement péquiste qui, selon lui, sont pratiquement les mêmes que le gouvernement libéral précédent.

« On s'attendait à ce que le gouvernement du Parti québécois regarde autre chose, par exemple mettre fin au congé d'impôts sur le capital instauré en 2007 par les libéraux [...] » — François Saillant, porte-parole de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics

M. Saillant dénonce particulièrement l'objectif du déficit zéro et ses conséquences sur les services directs à la population, en santé entre autres. Il soutient que cet objectif doit être éliminé, et exige que le gouvernement mette fin à toutes les compressions dont il est responsable.

Le député de Québec solidaire Amir Khadir, qui devait participer à la manifestation, dénonce aussi cette « injustice fiscale ».

« Ces hausses sont le parfait exemple de l'injustice fiscale pratiquée par les gouvernements qui se succèdent à Québec. Mme Marois refuse de s'attaquer aux privilèges des plus puissants et, encore une fois, ce sont les gens ordinaires qui écopent et qui doivent se serrer la ceinture », déplore M. Khadir dans un communiqué, ajoutant que le Parti québécois renie une de ses promesses électorales avec ces hausses de tarifs.

Des manifestants de partout au Québec

Des manifestants des quatre coins de la province étaient attendus à Montréal. L'Association coopérative d'économie familiale de l'Outaouais (ACEFO) a organisé gratuitement le transport en autobus d'une quarantaine de manifestants de la région jusqu'à Montréal. Une manifestation a également eu lieu à La Sarre, en Abitibi-Témiscamingue.

« Les ménages n'arrivent plus à joindre les deux bouts. On a vu le nombre d'abonnés débranchés chaque année exploser, tripler même. Dans ce contexte, on considère nous que les ménages ne seront pas capables d'assumer cette hausse et que cela va amener beaucoup de problèmes sociaux et économiques », affirme le directeur de l'ACEFO, Éloï Bureau. 

Selon l'organisme, Hydro-Québec a effectué plus de 50 000 débranchements auprès des ménages incapables de payer leurs factures en 2011.

L'ACEFO estime qu'une augmentation des tarifs représenterait une hausse de 50 $ à 200 $ par année, selon la taille du logement.


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La Charte divise les féministes

Le débat sur la Charte des valeurs québécoises provoque de douloureuses divergences parmi les voix féministes. Désautels le dimanche donne la parole à quatre d'entre elles.

Un reportage d'Akli Aït Abdallah

Le voile, l'égalité des sexes, la laïcité; tout y est passé pendant ces deux discussions distinctes. Le premier entre Leila Bensalem et Bochra Manai, le second entre Francine Pelletier et Michèle Sirois.

De ces échanges vifs et étayés qui ont duré une heure et demie en tout, nous en avons gardé 15 minutes chacune. Une durée qui peut sembler longue à certains, mais nécessaire pour comprendre la complexité des positions de chacune. Une écoute exigeante, que nous espérons stimulante.

Leila Bensalem et Bochra Manai

Toutes deux musulmanes par tradition, aucune ne porte le voile. Leila Bensalem, au Québec depuis plus de 30 ans après être née en Algérie, est enseignante à Montréal et membre du Regroupement pour la laïcité. Bochra Manai a posé ses valises dans la province il y a 5 ans, après avoir vécu en Tunisie et en France. Elle prépare un doctorat sur la communauté maghrébine à Montréal.

« Il y a 30 ans, il n'y avait pratiquement pas de femmes voilées à Montréal, il n'y avait pas de signes », soutient Mme Bensalem. Selon elle, une « certaine idéologie » islamiste est arrivée avec l'émergence de l'immigration algérienne, notamment. Ce qu'elle déplore : « On a pas fui cette idéologie pour être rattrapée ici par elle ».

Un avis que ne partage pas Bochra Manai. « A priori, le Québec a très peu de chances de devenir l'Algérie ». Pour elle, la charte est avant tout un geste politique.

« Est-ce qu'il y a de réels problèmes? Je me le demande. Il y a une grosse explication électoraliste et ça, c'est très grave. » — Bochra Manai

Politiquement parlant, Mme Bensalem considère plutôt qu'il s'agit d'un geste courageux de la part du Parti québécois. Elle estime que les femmes qui refuseraient d'enlever le voile au travail sont des « pures et dures qui finalement ne vont jamais s'intégrer ».

« Il est extrêmement naïf de penser que l'islamisation n'existe pas. » — Leila Bensalem

C'est plutôt le projet de charte qui risque de radicaliser les jeunes, selon Mme Manai. Si elle dit ne pas nier l'existence d'un courant intégriste minoritaire, elle craint avant tout une radicalisation qui viendrait de l'exclusion sociale. « Si les jeunes voient leurs mères exclues à cause du voile, ils pourraient se radicaliser. »

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Francine Pelletier et Michèle Sirois

De leur côté, Francine Pelletier et Michèle Sirois sont toutes deux féministes depuis des années.

La première est journaliste. Elle a notamment participé à la naissance du magazine La Vie en rose et a signé le documentaire Mes Sœurs musulmanes en 2010. La seconde est sociologue des religions et membre fondateur de Québec solidaire, parti qu'elle a quitté à cause de divergences sur la question des femmes et de la laïcité. Elle est membre du Regroupement pour la laïcité, à l'instar de Leila Bensalem.

Michèle Sirois maintient que le voile représente un recul pour les femmes. Francine Pelletier, elle, estime qu'on peut être féministe tout en portant le voile, même si celui-ci représente « un symbole patriarcal ». Mais elle le met en balance avec l'hypersexualisation des femmes, voire des jeunes filles. Et de citer les concours de mini-miss.

« On peut se demander si aujourd'hui au Québec on discuterait de la laïcité avec autant de ferveur s'il n'y avait pas eu la question musulmane, qui a été amenée par le 11 septembre. » — Francine Pelletier

Mme Sirois rétorque que dans certains quartiers et certains domaines, par exemple dans les garderies, les femmes voilées sont nombreuses.

Mais pour Francine Pelletier, le débat sur la laïcité est faussé. « C'est extrêmement difficile d'accepter, pour ne pas dire hypocrite de garder le crucifix à l'Assemblée nationale et de dire "Vous, vos signes religieux, dehors" ». Elle perçoit l'interdiction des signes religieux comme une « nouvelle religion », et non comme une laïcité.

« La question est : est-ce que l'État doit intégrer comme modèle à donner aux enfants des signes religieux qui sont sexistes? Je trouve que c'est une rupture par rapport à l'histoire du Québec. » — Michèle Sirois

Michèle Sirois appuie le projet de charte non pas pour des raisons morales, mais pour créer les conditions favorables au dialogue entre les communautés. Sans quoi on risque de nourrir la xénophobie, croit-elle.

La xénophobie viendrait plutôt de « la façon dont le débat est engagé » et du risque de créer des ghettos en créant un sentiment d'exclusion. « La vraie laïcité, c'est que l'État ignore la religion. Pas qu'il interdise la religion. »

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On le voit, les féministes, tout comme le Québec, sont divisées sur le projet de Charte des valeurs québécoises. Et vous, dans quel camp êtes-vous? Dites-le-nous dans les commentaires ci-dessous en vue de l'émission du 29 septembre de Désautels le dimanche à ICI Radio-Canada Première.


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Mur budgétaire: les républicains ciblent la réforme de la santé

La Chambre des représentants américaine, dominée par les républicains, a, dans la nuit de samedi à dimanche, ajouté à une loi de financement un amendement qui retarde d'un an la mise en oeuvre de la réforme de l'assurance maladie connue sous le nom « d'Obamacare », ce à quoi s'oppose Barack Obama.

Ce vote, par 231 voix contre 192, renforce la perspective d'une fermeture des services fédéraux pour la première fois depuis 17 ans, à compter de mardi 1er octobre, début de l'exercice financier.

Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a déclaré que le Sénat, qui ne se réunira pas avant lundi à 14 h, n'accepterait pas la remise en cause de la réforme de la santé, qui élargit l'assurance maladie aux plus démunis.

Barack Obama lui-même a prévenu, samedi, qu'il opposerait son veto à tout projet de loi contenant une telle clause.

La dernière fermeture des services administratifs, du 16 décembre 1995 au 6 janvier 1996, était due à la guérilla budgétaire entre l'administration démocrate de Bill Clinton et les républicains, conduits par le président de la Chambre des représentants d'alors, Newt Gingrich.

La Chambre des représentants examinait un projet de loi voté vendredi par le Sénat, et destiné à assurer jusqu'au 15 novembre le financement des administrations fédérales, afin d'éviter leur fermeture.

Les républicains de la Chambre, poussés depuis des semaines par les membres du Tea Party et de la droite dure, l'ont amendé en y incluant plusieurs dispositions controversées, notamment dans le but d'empêcher le financement, pendant un an, de la nouvelle loi sur l'assurance maladie, l'un des textes emblématiques de l'administration Obama.

800 000 fonctionnaires au chômage technique?

En cas de fermeture, les dépenses pour les services jugés essentiels, comme ceux touchant à la sécurité nationale, continueront d'être assurées, de même que celles de la sécurité sociale et des caisses de retraite, mais des retards dans les remboursements seront sans doute à prévoir.

Huit cent mille fonctionnaires fédéraux seront mis au chômage technique, avec, en toile de fond, par exemple, la fermeture des musées et des parcs nationaux du pays, ce qui ternirait l'image des États-Unis auprès des touristes.

Dans l'avion qui le conduisait en Corée du Sud, le chef du Pentagone, Chuck Hagel, a fustigé la « manière formidablement irresponsable de gouverner » des élus du Congrès, en prévenant que 400 000 employés civils du Pentagone seraient mis en chômage technique en cas de fermeture des administrations fédérales.

Sur la colline du Capitole, les échanges ont également été vifs. Élu démocrate de Georgie, David Scott, a accusé les républicains d'avoir été « pris en otage » par le Tea Party.

« Le peuple américain mérite d'avoir le temps d'étudier ce que cette monstruosité provoquera avant qu'on l'applique », a répliqué le républicain John Culberson, élu du Texas, en faisant allusion à la réforme de la santé du président Obama.

Outre les amendements portant sur la réforme de la santé, la Chambre des représentants a voté une clause assurant que les militaires recevront toujours leur solde. Les démocrates ont soutenu le texte, tout en regrettant que les républicains ignorent au passage la valeur des autres employés fédéraux qui se retrouveraient sans salaire en cas de fermeture.

Le débat budgétaire se double d'inquiétudes liées au plafond de la dette autorisée (16 700 milliards de dollars) qui, selon le secrétaire au Trésor, Jack Lew, serait atteint au plus tard le 17 octobre.

Reuters


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Une semaine de contestation au Soudan

La police soudanaise a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser, samedi à Khartoum, des milliers de manifestants qui réclamaient la démission du président Omar El-Béchir, et condamnaient la répression de ces derniers jours, rapportent des témoins.

Des manifestations souvent violentes, au ton de plus en plus politique, ont eu lieu tous les jours cette semaine après la suppression, lundi dernier, des subventions au prix des carburants et du gaz.

« M. Le Président, à la lumière de ce qui est arrivé, nous exigeons l'arrêt immédiat des mesures économiques. », déclarent 31 membres du Mouvement islamique et du Parti du congrès national au pouvoir, dans une pétition.

Il s'agit d'une initiative politique très inhabituelle dans un pays où les responsables politiques n'ont pas pour habitude de critiquer publiquement le président.

Des dizaines de morts

Quatre manifestants ont été abattus, vendredi, par des tireurs non identifiés, selon la police, portant à 33 morts le bilan officiel de ces troubles. Toutefois, des organisations de défense des droits de l'homme avancent un chiffre presque deux fois plus élevé.

Dans le quartier de Bourri, à Khartoum, près de 3000 personnes ont participé, samedi, aux funérailles d'une des victimes de la veille, un médecin issu d'une grande famille commerçante, aux cris de « liberté, liberté », « le peuple veut la chute du régime » ou encore « El-Béchir assassin ».

À plusieurs reprises, les forces de l'ordre ont lancé des gaz lacrymogènes en direction de la foule.

Les manifestations de vendredi, qui ont rassemblé quelque 5000 personnes, ont été les plus importantes depuis des années dans la capitale soudanaise.

Omar El-Béchir, au pouvoir depuis un coup d'État en 1989, a pour l'heure évité une révolte inspirée du printemps arabe, notamment du fait de l'incapacité de l'opposition à surmonter ses divergences.

Cependant, la corruption et l'inflation galopante pèsent sur les Soudanais, d'autant plus qu'avec l'indépendance du Soudan du Sud en 2011, le pays a perdu les trois quarts de sa production de pétrole.

Reuters


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Le Conseil de sécurité s’exprime d’une seule voix

Written By Unknown on Sabtu, 28 September 2013 | 16.21

Les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont approuvé à l'unanimité, vendredi, la résolution exigeant de la Syrie la destruction de son arsenal chimique d'ici la mi-2014.

Bien que contraignante, cette résolution n'est pas placée sous le chapitre VII. Elle ne prévoit donc pas de sanctions automatiques, y compris une action militaire, en cas de non-respect des termes.

Le Conseil met toutefois en garde la Syrie contre tout écart par rapport aux termes de la résolution.

« Le Conseil de sécurité des Nations unies [...] se tiendra prêt à prendre des mesures dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies », a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.

Il a toutefois affirmé qu'il faudra « prouver à 100 pour cent » que Damas ne joue pas le jeu, tout en s'assurant que d'éventuelles sanctions devraient être « proportionnelles » aux violations, le cas échéant.

La possibilité de recourir au chapitre VII, et éventuellement à une action militaire contre la Syrie, nécessiterait l'adoption d'une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité.

Le vote de vendredi représente une avancée diplomatique importante. Dans le passé, Moscou et Pékin ont opposé leur veto à des projets de texte destinés à augmenter la pression sur la Syrie.

La résolution est la traduction de l'accord conclu le 14 septembre à Genève entre les États-Unis et la Russie sur la destruction de l'arsenal chimique syrien, d'ici juin.

L'absence de la menace militaire représente un compromis des pays occidentaux, surtout de Washington et Paris qui menaçaient de bombarder la Syrie.

Une résolution bien accueillie

Pour le président américain, le projet de résolution est une « grande victoire potentielle pour la communauté internationale ». Son secrétaire d'État, John Kerry, y voit l'illustration de la puissance de la démocratie.

« Notre objectif initial était de dissuader et d'éradiquer les capacités chimiques syriennes. L'option de l'emploi de la force militaire [...] aurait pu le permettre. Mais la résolution de ce soir va encore plus loin, mais par des moyens pacifiques. » — John Kerry, secrétaire d'État américain

« La résolution historique d'aujourd'hui est la première nouvelle positive pour la Syrie depuis longtemps », a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, après le vote.

Selon l'envoyé spécial syrien aux Nations unies, la résolution répond à la plupart des inquiétudes de Damas. Il a toutefois précisé que « le soutien des rebelles, la Turquie, l'Arabie Saoudite, la France, le Qatar et les États-Unis devaient, eux aussi, respecter la résolution du Conseil de sécurité ».

Pour sa part, l'opposition syrienne s'est réjouie de l'adoption de la résolution. « Nous aurions aimé une résolution plus claire, [...] nous en voulions un peu plus, mais nous pouvons nous en accommoder », a déclaré Ahmad Jarba, le président de la Coalition nationale syrienne (CNS), qui rassemble les principaux groupes d'oppositions.

Visiblement satisfait, le ministre français des Affaires étrangères a déclaré que « le Conseil de sécurité mérite enfin son nom ». Laurent Fabius a toutefois précisé que cette résolution « ne sauvera pas, à elle seule, la Syrie ».

De son côté, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a promis que Moscou ferait tout son possible pour que des pourparlers de paix soient organisés.

« Virtuellement, le seul moyen de mettre aujourd'hui un terme à ce chaos est de sortir de l'impasse pour entrer dans un processus de règlement politique de la crise syrienne. » — Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

Au-delà des armes chimiques

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a tempéré en affirmant que de se débarrasser des armes chimiques « n'était pas un permis de tuer sans discrimination avec les armes conventionnelles ».

Il a suggéré que la conférence de paix sur la Syrie, dite de Genève 2, devrait se tenir à la mi-novembre pour tenter d'amorcer une transition politique en Syrie.

Selon des diplomates, des contacts seront pris en octobre pour préparer cette conférence. Le médiateur de l'ONU en Syrie, Lakhdar Brahimi, fera ensuite le point sur les préparatifs à la fin octobre.

Par la bouche de son envoyé spécial à l'ONU, Damas s'est engagé « fermement à se rendre à Genève » pour discuter de paix.

De son côté, la CNS a affirmé vouloir être à Genève si le but de la conférence est clairement établi. « Il s'agit d'une transition vers la démocratie, cela ne doit pas être un dialogue sans fin avec le régime », a dit son président, Ahmad Jarba.

La conférence de Genève 2, une idée des États-Unis et de la Russie, a été plusieurs fois reportée en raison notamment de divergences sur ses objectifs et sur les participants.

Deux équipes d'enquêteurs

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a validé une feuille de route pour la destruction de l'arsenal syrien, prévoyant le début des inspections au début de la semaine prochaine.

Les experts disposent de 30 jours pour visiter toutes les installations déclarées la semaine dernière par la Syrie. D'ailleurs, l'OIAC a réclamé que Damas garantisse la sécurité et l'accès « immédiat et sans entraves » à tous ses sites.

Une autre équipe, celle des enquêteurs de l'ONU, poursuit son travail sur le terrain en Syrie, là où des attaques chimiques auraient été perpétrées. Les experts enquêtant sur l'usage présumé d'armes chimiques en Syrie doivent conclure leur mission lundi, et publier leur rapport fin octobre.


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Expulsion imminente d'une famille salvadorienne de Laval

Le reportage de Denis-Martin Chabot

Une famille salvadorienne sera expulsée du pays, tôt samedi matin, en dépit de tous les efforts d'un comité de soutien et des élèves de l'école Mont-de-La Salle, à Laval, qui ont plaidé en sa faveur auprès du gouvernement fédéral.

La famille Alvarez-Rivera est arrivée au Canada, en provenance du Salvador, il y a plus de trois ans.

Menacée d'expulsion par Ottawa à la suite du rejet de leur demande d'asile, la famille, qui compte cinq membres, tentait récemment un ultime recours devant la Cour fédérale pour tenter d'infirmer la décision des services d'immigration.

Toutefois, le tribunal n'a pas annulé les décisions antérieures des Services frontaliers. Selon les Alvarez-Rivera, il est dangereux pour leur sécurité de retourner au Salvador, où ils auraient été menacés de mort.

Pendant les trois années qu'ils ont passées au Québec, les membres de la famille se sont intégrés dans leur communauté. Les parents occupent des emplois et les enfants fréquentent l'école.

Outrés par le sort réservé à la famille Alvarez-Rivera, des proches, des amis et des collègues de classe se sont mobilisés pour tenter de convaincre Ottawa de retirer l'avis d'expulsion qui pèse contre la famille.

Appel au ministre

Le comité de soutien formé pour aider la famille a lancé un ultime appel au ministre fédéral de la Sécurité publique, Steven Blaney, pour faire annuler l'ordre d'expulsion.

Des étudiants de l'école secondaire Mont-de-La Salle, où deux des trois filles Alvarez-Rivera étudient, se sont aussi mobilisés et ont envoyé des centaines de cartes de protestation au ministre Blaney.

L'une des filles de la famille, Véronica, s'est dite touchée par l'appui de ses camarades de classe.

« Je n'ai jamais imaginé vraiment que les gens allaient faire ça pour nous. Des fois, je ne sais même pas quoi dire, parce que je sais que le mot "merci" n'est pas assez pour tout ce qu'ils ont fait pour nous », a soutenu la jeune fille, avec émotions.

Tout en espérant un revirement de situation de dernière minute, les Alvarez-Rivera ont fait leurs bagages. Leur vol pour le Salvador est prévu samedi matin, à 6 h.


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Consommation - Le boeuf des Canadiens... un an aprèsXL Foods

Le reportage de Tiphanie Roquette

La crise de la viande contaminée à la bactérie E. coli à l'abattoir XL Foods de Brooks, au sud de Calgary, n'a pas affecté durablement la consommation des Canadiens, affirme un professeur de l'Université de Guelph.

Sylvain Charlebois, spécialiste en distribution et politiques agroalimentaires, croit que malgré 18 cas confirmés de contamination à l'E. coli et le rappel de milliers de produits de XL Foods, il y a un an, les Canadiens achètent autant de viande de bœuf.

« Le rappel de XL Foods n'a pas vraiment influencé le niveau de confiance des consommateurs canadiens », dit M. Charlebois.

L'universitaire a effectué un sondage auprès de 130 consommateurs de l'Ontario. Il a observé qu'ils sont revenus à leur consommation antérieure, sept mois après la crise.

« Peut-être que les consommateurs sont de plus en plus informés. Peut-être qu'ils sont de moins en moins affectés. Par ailleurs, XL Foods n'est pas une marque qui se retrouve sur les étiquettes en magasin », souligne Sylvain Charlebois.

Des stratégies de vente

Les commerces, même les grandes surfaces, ont varié leurs produits en ajoutant du bœuf biologique et du bœuf élevé naturellement, sans hormones, constate David Wilkes, vice-président du Conseil canadien du commerce au détail.

« Certainement, nous observons un grand intérêt pour une gamme variée de produits, depuis la viande organique jusqu'aux produits d'origines déterminées », dit-il.

Bob Choquette, du magasin calgarien spécialisé dans le boeuf Second to None Meats, affirme même que la situation s'est améliorée pour son commerce.

« Notre chiffre d'affaires a augmenté de 20 %. C'est énorme après un temps où les clients étaient inquiets et posaient beaucoup de questions sur l'origine de la viande », dit le boucher.

Devant les multiples choix qui s'offrent aux clients, le magasin Second to None Meats a choisi d'améliorer la qualité de son produit, ajoute M. Choquette.


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Grèce :Le chef d’un parti d’extrême droite appréhendé

La police grecque a arrêté, samedi, le chef d'Aube dorée et un député du parti d'extrême droite, accusés d'avoir fondé une organisation criminelle, et des mandats d'arrêt ont été lancés contre des dizaines d'autres membres et élus du parti, a annoncé la police.

Les autorités grecques enquêtent sur les liens entre le parti ultranationaliste, qui est entré pour la première fois au Parlement grec en 2012, et le meurtre d'un rappeur antifasciste par un néonazi se réclamant d'Aube dorée.

Plus de 10 000 Grecs ont manifesté, mercredi à Athènes, pour dénoncer l'assassinat de Pavlos Fissas, 34 ans, le 17 septembre.

« Le secrétaire général et un député du parti Aube dorée viennent d'être arrêtés après l'émission de mandats d'arrêt contre eux », a indiqué, samedi, la police dans un message texte envoyé aux journalistes.

Des sources officielles ont précisé qu'il s'agit de Nikolaos Mihaloliakos et du porte-parole du parti, Ilias Kasidiaris.

Aube dorée a brandi la menace d'une démission collective de ses 18 députés si la répression continue, ce qui entraînerait des élections partielles et le risque d'une nouvelle instabilité politique, au moment où Athènes pourrait avoir à négocier un troisième plan d'aide avec ses créanciers internationaux.

Reuters


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Ottawa se défend au sujet du remboursement d'impôt à l'ex-parrain Nick Rizzuto

Written By Unknown on Jumat, 27 September 2013 | 16.20

Le reportage de Marc Godbout

La ministre du Revenu national, Kerry-Lynne Findlay, a brièvement réagi, jeudi, au reportage de Radio-Canada révélant que l'ex-parrain de la mafia Nicolo Rizzuto, assassiné en 2010, a reçu un remboursement d'impôt de 400 000 $ de l'Agence du revenu du Canada (ARC) alors qu'il devait 1,5 million de dollars au fisc.

« Comme cela a été rapporté par les médias, le remboursement d'impôt qui a été incorrectement envoyé à Rizzuto a été récupéré dans son intégralité. Le gouvernement juge inacceptable toute inconduite de la part d'agents du fisc. Les personnes responsables d'une inconduite doivent être tenues responsables. Nous prenons des mesures pour tenir les gens responsables de leurs actes. Nous sommes déterminés à sévir contre les actes criminels et à protéger l'intégrité de notre régime fiscal », a fait savoir le bureau de la ministre, par voie de communiqué.

Le chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, qualifie cette situation d'inacceptable et d'insensée.

« C'est un cas criant d'incompétence de la part du gouvernement conservateur, mais ils ne font rien avec ces cas à répétition de fraude, s'est exclamé le chef du Nouveau Parti démocratique. On apprend que quelques personnes ont été interpellées, mais il y avait un problème réel de fond au sein d'un des ministères les plus importants du gouvernement fédéral, qui est devenu une agence, et M. Harper a l'air de rester les bras croisés. »

L'émission Enquête se penche sur la situation à l'Agence du revenu du Canada ce soir, 21 h, sur les ondes d'ICI Radio-Canada Télé.

Une agence en réorganisation

Ex-employé du Programme spécial d'exécution (PSE), Robert Martin a quitté l'Agence du revenu du Canada le 13 septembre et a rencontré l'équipe de l'émission Enquête trois jours plus tard. « Je suis frustré de savoir que ce genre de dossier-là n'est pratiquement plus vérifié. On peut "fourrer" le système, excusez l'expression », s'exclame-t-il en dénonçant le fait que l'ARC peut s'acharner sur des pourboires alors qu'elle laisse passer des millions de dollars en blanchiment, le secteur dans lequel il était spécialisé.

M. Martin, qui a pris une retraite prématurée, travaillait sur le plus gros dossier de blanchiment de l'histoire de l'ARC, au sein d'une unité spéciale, le PSE, qui ciblait particulièrement les membres du crime organisé, avant d'être démantelée.

« Aller s'acharner sur une petite coiffeuse qui ne déclare pas 2000 $ de pourboire par année quand un autre blanchit 7-8 millions... Moi, je trouve ça inconcevable. » — Robert Martin

Le PSE était composé de vérificateurs chevronnés que redoutait le crime organisé, selon le journaliste Alain Gravel. Trois ex-employés rencontrés par Enquête estiment que le transfert du mandat du PSE dans le service de vérification des petites et moyennes entreprises ne fonctionnera pas, puisqu'il faut une expertise particulière pour accomplir la tâche qui leur était confiée.

L'ancien contrôleur de la Banque du Canada Jean-Pierre Aubry dénonce le manque de ressources nécessaires pour contrer les fraudeurs. « On a besoin d'expertise, il y a des dossiers qu'il faut fouiller pendant des années pour avoir des résultats. Quand on fait des changements dans l'organisation, il faut s'assurer qu'on puisse faire le pont entre l'ancienne et la nouvelle façon. Parfois, on échappe des balles », dit-il.


Réponses fournies le 20 septembre par Noël Carisse, directeur adjoint des relations avec les médias à l'ARC :

Bonsoir M. Gravel,

Voici [...] des réponses à vos questions :

1- Comment expliquer que le chef de la mafia à Montréal Nicolo Rizzuto ait eu un remboursement d'impôt de 381 737,46 $ le 13 septembre 2007, alors qu'il était en prison et qu'il devait au fisc canadien 1,5 million de dollars et qu'une hypothèque légale avait été enregistrée sur ses biens?

Le 11 février 2010, Nicolo Rizzuto a plaidé coupable à des chefs d'accusation d'évasion fiscale. Les chefs d'accusation découlent d'une enquête de l'Agence du revenu du Canada portant sur les années d'imposition 1994 et 1995. M. Rizzuto a été accusé d'avoir omis de déclarer les intérêts gagnés sur plus de 5 millions de dollars déposés dans trois comptes bancaires suisses. Il s'est vu imposer une amende de 209 200 $, représentant 135 % de l'impôt fédéral qu'il a tenté d'éluder. En plus de l'amende, M. Rizzuto a dû payer la totalité des impôts éludés, y compris les intérêts et toutes les pénalités administratives qui s'appliquaient. Pour plus de renseignements concernant cette affaire, veuillez consulter le communiqué de presse ci-joint. (Voir le communiqué)

La Loi de l'impôt sur le revenu interdit formellement la communication de renseignements confidentiels sur les contribuables, sauf dans des circonstances particulières énumérées dans la Loi. Nous ne pouvons donc pas fournir de commentaires ni de renseignements sur les questions précises dont vous nous avez fait part.

2- Nous avons les témoignages de trois ex-employés de l'Agence qui sont très inquiets de la disparition du Programme spécial d'exécution. Ils soulignent qu'avec la disparition de cette section, une grande partie de l'expertise de l'Agence pour combattre le crime organisé va se perdre. Ils sont d'autant plus inquiets que ceux qui prendront la relève vont provenir de la section de la vérification des petites et moyennes entreprises, où les enquêteurs de l'Agence et de la GRC ont trouvé une poche de corruption.

En ce qui concerne le Programme spécial d'exécution (PSE), il n'y a pas eu de diminution des ressources consacrées à la lutte contre l'évasion fiscale à la suite de sa suppression.

Le mandat du PSE était de procéder à des vérifications et d'entreprendre d'autres mesures d'exécution civiles à l'égard de particuliers soupçonnés de tirer un revenu d'activités illégales. Les changements apportés au PSE découlent de l'évaluation interne que l'ARC a menée à l'égard de ses services. Les objectifs du PSE ainsi que son mandat n'ont pas été abandonnés. Les ressources dédiées au PSE ont été réaffectées au sein de la Direction générale des programmes d'observation de l'ARC et continueront d'être dédiées à la détection de cas d'inobservation et à la lutte contre ceux-ci.

Ce transfert n'a eu aucune incidence négative sur les mesures que prend l'ARC contre les contribuables qui sont soupçonnés de tirer un revenu d'activités illégales. La suppression du PSE ne diminue aucunement la capacité de l'Agence dans ce domaine. La détection et la poursuite de l'inobservation exigent de l'ARC qu'elle mette constamment au point ses pratiques et qu'elle cultive ses connaissances et ses renseignements. La consolidation des groupes exécutant des fonctions précises permet l'expertise partagée et une exécution plus efficace.

De plus, l'ARC a pris des mesures en vue d'améliorer davantage la façon dont elle collabore avec ses principaux partenaires, comme la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC), afin de s'assurer que les criminels sont traduits en justice.

L'ARC a également renforcé l'intégrité de ses processus internes en créant en 2013 des unités de Renseignements d'entreprise et de l'assurance de la qualité (REAQ). Cette mesure vient renforcer davantage la répartition des tâches dans nos processus et garantit un contrôle de la qualité systémique des dossiers vérifiés.

3- Un ex-employé de l'Agence ayant été à l'origine du projet Legaux soutient devant la caméra qu'un dirigeant de l'Agence à Montréal a tenté d'étouffer l'affaire de la corruption. Qu'il s'est écoulé une année complète avant que les choses se mettent en branle pour que l'enquête débute. Qu'il y a eu en fait une tentative de cover-up.

L'ARC prend très au sérieux les allégations d'actes répréhensibles par des employés et renvoie de telles affaires immédiatement aux autorités appropriées.
En ce qui concerne les allégations d'actes répréhensibles au Bureau des services fiscaux de Montréal, l'ARC a pris des mesures immédiates et a renvoyé l'affaire à la Gendarmerie royale du Canada (GRC). L'ARC a congédié huit employés et la GRC a déposé en 2012 et 2013 des accusations au criminel contre six anciens employés.

Nous encourageons quiconque possède des renseignements concernant des écarts de conduite d'employés à communiquer avec l'ARC. Tous les renseignements reçus font l'objet d'une enquête. Lorsqu'il y a des motifs raisonnables de croire que l'inconduite d'un employé peut être contraire à la loi ou criminelle, l'ARC renvoie l'affaire à l'organisme d'application de la loi approprié pour une enquête approfondie.

4- Des sources internes crédibles à l'Agence affirment que les moyens d'enquête de l'ARC dans l'affaire de la fausse facturation impliquant Francesco Bruno et les entreprises de Tony Accurso ont été très limités comparativement à ce que l'Agence du revenu du Québec a déployé dans cette même enquête.

L'Agence du revenu du Canada ne commente pas les activités d'enquête des autres organisations.

L'ARC prend très au sérieux l'évasion fiscale criminelle et la fraude. Les conséquences d'une condamnation au criminel pour un crime fiscal sont graves. Elles peuvent comprendre un emprisonnement pouvant aller jusqu'à cinq ans et des amendes imposées par le tribunal pouvant atteindre 200 % des taxes et des impôts que l'on a tenté d'éluder, en plus d'une nouvelle cotisation concernant l'ensemble des taxes, des impôts, des intérêts et des pénalités à payer.

En ce qui concerne les stratagèmes de fausses facturations auxquels vous faites référence, l'Agence a lancé une série d'enquêtes sur l'évasion fiscale d'un certain nombre d'entreprises, dont B.T. Céramique inc, Simard-Beaudry Construction inc. et Construction Louisbourg ltée. Jusqu'à maintenant, ces enquêtes ont donné lieu à des amendes totalisant 5 416 267 $.

En ce qui regarde vos questions 5 et 6 :

5- Deux témoins affirment que de hauts fonctionnaires fédéraux ont été corrompus lors de l'enquête de la CECO sur l'industrie du textile au Québec au début des années 80. Qu'après des perquisitions de la police et de l'ARC dans des entreprises de fourrure à Montréal où une somme de 2 millions de dollars comptants a été retrouvée dans des boîtes contenant des manteaux de fourrure, un groupe d'avocats des entreprises visées se sont rendus à Ottawa pour conclure une entente avec des dirigeants de l'Agence. Ces informations sont contenues dans un rapport secret de la CECO. Le procureur de la CECO de l'époque nous a confirmé ces informations. Encore là, il y aurait eu cover-up.

6- Enfin, des sources internes affirment que la filière démantelée pour corruption ces dernières années à Montréal n'est que la pointe de l'iceberg.

L'ARC ne commente pas les allégations ou les spéculations sans fondement liées à ses activités ou à son personnel.

L'ARC accorde une grande priorité à l'intégrité de ses employés et croit vivement que ceux ci se comportent d'une manière professionnelle et très conforme à l'éthique. Dans le même esprit, l'ARC prend très au sérieux les allégations d'actes répréhensibles par des employés et renvoie de telles affaires aux autorités appropriées.
L'ARC est l'une des plus grandes organisations de services au pays, ayant un effectif de près de 40 000 employés. Le peu de cas où des infractions ont été commises ou des allégations d'actes répréhensibles ont été signalées ne met pas en cause l'honnêteté et l'intégrité des milliers d'employés de l'ARC qui exécutent leurs tâches de manière exemplaire.

Les employés de l'ARC sont tous assujettis à un Code de déontologie et de conduite strict, à des instruments de politique et à un code et des lignes directrices sur les conflits d'intérêts. Un employé qui contrevient à la politique de l'ARC fait face à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu'à la cessation d'emploi, comme le décrit la Politique sur la discipline de l'ARC. L'ARC a pris, et continuera de prendre, des mesures rigoureuses afin de traiter les incidents d'inconduite de la part de ses employés.

Nous prenons un certain nombre de mesures importantes afin d'améliorer davantage nos contrôles internes, y compris l'enregistrement de l'accès des employés aux renseignements sur les contribuables, ainsi que notre culture d'intégrité en vue de garantir que l'Agence continuera d'être une administratrice fiable et efficace des services fiscaux et de prestations destinés aux Canadiens. À ce jour, l'ARC a investi environ 10,5 millions de dollars et prévoit un autre investissement important afin de mettre fin aux activités inappropriées dans ses systèmes. Nous renforçons continuellement nos contrôles afin d'accroître leur efficacité.

Par exemple, l'ARC a mis en place un Programme de contrôle de la fraude interne qui utilise une approche stratégique afin de gérer le risque de fraude interne en empêchant que celle-ci ne se produise dans la mesure du possible. Cette approche détecte la fraude lorsqu'elle se produit et favorise un niveau accru de dissuasion à l'Agence. Le Programme est une composante importante du Cadre d'intégrité de l'ARC et renforce l'éventail d'activités axées sur l'observation qui visent à détecter et à décourager les comportements frauduleux et contraires à l'éthique.

Le gouvernement du Canada prend l'intégrité et l'équité du régime fiscal des Canadiens très au sérieux. L'ARC a établi un Cadre d'intégrité qui comprend un système rigoureux de freins et de contrepoids visant à détecter et à décourager les actes répréhensibles par les employés, un système que l'ARC continue sans cesse d'examiner et de renforcer. Combiné à une approche déterminée et vigoureuse visant à poursuivre l'évasion fiscale et la fraude, ce cadre s'assure que l'ARC maintient la confiance des particuliers et des entreprises, ce qui est l'assise du régime fiscal du Canada.


Informations fournies le 25 septembre par Noël Carisse de l'ARC :

Bonsoir M. Gravel,

Voici quelques commentaires additionnels pour faire suite à la réponse de l'Agence du revenu du Canada (ARC) à votre question au sujet de M. Rizzuto.

Vous faites référence à un chèque qui aurait été émis par l'ARC. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles l'ARC émettrait un chèque à un particulier, mais elle a une obligation légale de protéger les renseignements de tous les contribuables, peu importe les circonstances du particulier. Par conséquent, nous ne pouvons élaborer davantage sur la situation d'un particulier. Si l'ARC recevait le consentement de la succession du contribuable, nous pourrions fournir plus de détails.

Il serait tout à fait irresponsable de suggérer qu'il y a eu quoi que ce soit d'inapproprié, d'illicite ou de malveillant dans les démarches de l'ARC avec ce contribuable. Suggérer que l'ARC n'a pas porté l'attention ni consacré les ressources appropriées à cette situation est tout à fait faux. Je vous invite donc à consulter les dossiers judiciaires publics, de même que le communiqué de presse suivant, diffusé par l'ARC.

L'ARC est satisfaite du résultat de cette enquête et croit qu'elle témoigne de notre fermeté et de notre engagement à maintenir l'intégrité de notre régime fiscal ainsi qu'à assurer que tous les Canadiens respectent les lois fiscales et paient leur juste part d'impôt.


Trois vérificateurs retraités de l'Agence du revenu du Canada dénoncent les compressions du gouvernement Harper et leurs impacts dans la lutte contre le crime organisé. Consultez le dossier complet qu'a préparé le journaliste à la recherche d'Enquête, Daniel Tremblay.


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Désarmement de la Syrie:Moscou et Washington s'entendent sur une résolution

Après des semaines d'intenses négociations, les États-Unis et la Russie se sont finalement entendus sur un projet de résolution qui doit encadrer le démantèlement des armes chimiques syriennes. Aucune mesure punitive claire n'est toutefois prévue en cas de violation, malgré le bâton récemment brandi par Washington.

Le texte a été présenté jeudi soir aux membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Le vote, quant à lui, pourrait avoir lieu dès vendredi, selon un haut responsable américain.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et son homologue américain, John Kerry, ont confirmé en être venus à un accord dans la journée. M. Kerry a précisé que les deux pays procédaient aux derniers ajustements du texte.

Depuis deux ans et demi, les membres du Conseil de sécurité ne s'entendent pas sur les mesures à prendre dans le conflit syrien qui a fait plus de 100 000 morts. À trois reprises, Moscou et Pékin ont imposé leur veto à des projets de résolutions occidentaux.

Récemment, les négociations au sujet de la résolution butaient sur les mesures à prendre advenant que Damas ne respecte pas son engagement de se débarrasser de ses armes chimiques.

Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne auraient souhaité établir des sanctions claires et automatiques, en vertu du chapitre 7 de l'ONU. Le chapitre 7 prévoit une panoplie de moyens de pression qui vont du rappel à l'ordre à la force militaire. La Russie refusait, pour sa part, que la résolution en fasse mention pour protéger son allié syrien.

Compromis sur les sanctions

Sorte de compromis, le texte de la résolution indique qu'en cas de violation, le Conseil imposera des « mesures en vertu du chapitre 7 ». Aucune sanction précise n'est toutefois avancée, ce qui signifie qu'une deuxième résolution serait nécessaire pour autoriser des mesures punitives, expliquent des diplomates. La Russie pourrait donc y apposer son veto et bloquer l'initiative. 

« Le Conseil de sécurité décide, en cas de non-respect de cette résolution, y compris le transfert non autorisé d'armes chimiques ou toute utilisation d'armes chimiques par qui que ce soit dans la République arabe syrienne, d'imposer des mesures en vertu du chapitre 7 de la Charte des Nations unies. » — Projet de résolution

Un responsable du département d'État s'est réjoui que la Russie ait « accepté de soutenir une résolution forte, contraignante et exécutoire ». C'est « historique et sans précédent », a-t-il affirmé sous couvert de l'anonymat.

Avant de voter la résolution, le Conseil de sécurité doit encore obtenir le feu vert de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques sur le plan de démantèlement conclu le 14 septembre à Genève par les Russes et les Américains.


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Opération de sauvetage dans les décombres d’un immeuble indien

Un immeuble de cinq étages s'est effondré, tôt vendredi matin, à Mumbai, la capitale économique de l'Inde.

Le bilan est encore difficile à déterminer. Certains médias internationaux font état d'au moins un mort et environ 70 disparus.

La machinerie lourde est utilisée pour soulever le béton. Les secouristes auraient déjà extrait plusieurs personnes vivantes des décombres.

Selon un responsable de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes, cité par l'Agence France-Presse, 22 familles habitaient cet immeuble, qui est la propriété d'un organisme municipal.

La Ville a affirmé que le bâtiment hébergeait des employés de l'administration locale et leurs familles.

Pour une raison inconnue, ils auraient été invités à « quitter l'immeuble » en avril, « mais ils ne l'ont pas fait », selon Vijay Khabale-Patil, un porte-parole de l'administration municipale.

Cinq immeubles se sont effondrés à Mumbai et dans sa banlieue, en quelques mois seulement.


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Entente de principe entre Ottawa et ses employés consulaires

Le gouvernement fédéral et ses diplomates, qui effectuaient des moyens de pression depuis mois, ont conclu une entente de principe.

Aucun détail n'a été rendu public, mais une porte-parole de l'Association professionnelle des agents du service extérieur (APASE), Chrystiane Roy, a précisé que l'offre du gouvernement sera dévoilée aux membres dans les prochains jours. L'entente doit également être approuvée par le Conseil du Trésor.

Le ministre Tony Clement a indiqué que le règlement était le « fruit des efforts déployés par les deux parties », et qu'il correspondait aux conditions des autres employés des secteurs privés et publics.

De son côté, le président de l'APASE, Tim Edwards, a parlé d'un « esprit d'engagement constructif » de la part du gouvernement, en fin de parcours.

Quelque 1350 employés consulaires tenaient des grèves tournantes à Ottawa et dans les consulats à l'étranger depuis le printemps. Les diplomates avaient manifesté, en juillet dernier, devant les bureaux de Stephen Harper, dénonçant le manque d'empressement du gouvernement à régler le dossier.

Les agents cherchaient à obtenir la parité avec leurs collègues des autres ministères fédéraux. Ils étaient sans contrat de travail depuis juillet 2011.

Ce conflit de travail a entraîné de nombreux retards dans l'émission de visas, notamment pour les étudiants.


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Infiltration mafieuse à l'Agence du revenu du Canada?

Written By Unknown on Kamis, 26 September 2013 | 16.21

Le reportage d'Alain Gravel

Exclusif - Nouvelles révélations troublantes sur l'infiltration possible de la mafia à l'Agence du revenu du Canada. Selon ce qu'a appris l'émission Enquête, l'Agence a émis un chèque de près de 400 000 $ en remboursement d'impôt à l'ancien chef de la mafia montréalaise Nick Rizzuto, assassiné en 2010, alors qu'il n'y avait pas droit.

D'anciens vérificateurs de l'Agence avancent qu'il s'agit d'un geste de corruption.

En novembre 2006, Nick Rizzuto est arrêté par la GRC dans le cadre de l'opération Colisée, la plus importante rafle policière contre la mafia italienne de l'histoire du Canada.

Moins d'un an après cette arrestation, alors qu'il est en prison, Nick Rizzuto reçoit de l'Agence du revenu du Canada un chèque au montant de 381 000 $. Ce chèque daté du 13 septembre 2007 lui parvient alors qu'il doit 1,5 million de dollars au fisc.

Erreur ou geste de corruption?

C'est un ancien vérificateur de l'Agence qui a constaté la méprise. Jean-Pierre Paquette a travaillé pendant 35 ans dans le groupe de l'Agence spécialisé dans la lutte contre le crime organisé. Il a pris sa retraite en 2009.

Durant sa carrière, il a été de toutes les opérations contre la mafia, y compris Colisée. C'est lui qui a exigé des Rizzuto de ne pas encaisser le chèque.

Il s'est même rendu à la résidence de Nick Rizzuto pour le récupérer. Il estime que l'émission de ce chèque au parrain de la mafia est probablement l'œuvre d'un fonctionnaire corrompu.

« C'est sûr que ce nom-là a été beaucoup plus publicisé suite aux arrestations. Puis je veux dire, regardez là ce n'est pas, ce n'est pas monsieur Joe Blo quand même, on se comprend bien là. Mais par la suite, je veux dire, oui il y a des filtres, oui ça prend des approbations tout au long du processus », a déclaré Jean-Pierre Paquette.

Quant à savoir si l'émission de ce chèque peut être due à une erreur, Jean-Pierre Paquette reste prudent. « Si on regarde ça de cet œil-là, je me pose de sérieuses questions », a-t-il répondu.

Ce qui est d'autant plus étonnant, c'est que l'Agence du revenu avait obtenu à la même époque une hypothèque légale sur les biens de Nick Rizzuto, dont sa résidence. Une hypothèque qui n'a été radiée qu'en 2009.

« Je me souviens très bien que la maison personnelle de monsieur avait été saisie, des comptes de banque, ses certificats de dépôt [...] Je sais que le compte de M. Rizzuto, d'après moi, n'était pas entièrement payé au moment de l'émission de ce chèque-là. Ça me laisse très perplexe sur la validité d'un tel remboursement ou d'une telle opération de la part de l'Agence », a indiqué Jean-Pierre Paquette

Cette histoire de chèque s'ajoute à plusieurs autres révélations de l'émission Enquête ces dernières années sur la corruption à l'Agence du revenu du Canada, dont certains des acteurs ont des liens avec la mafia.

L'Agence du revenu n'a pas voulu répondre aux questions de Radio-Canada au sujet de ce chèque destiné au parrain de la mafia.

D'après un reportage d'Alain Gravel

La version complète de ce reportage sera présentée jeudi à 21 h dans le cadre de l'émission Enquête, à ICI Radio-Canada Télé.


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Boisclair met en demeure Duchesneau

Le compte rendu de Martine Biron

Le délégué général du Québec à New York, André Boisclair, met en demeure le député de la Coalition avenir Québec Jacques Duchesneau de se rétracter pour des allégations concernant les liens entre l'ex-ministre et ex-chef du Parti québécois et l'entrepreneur Paul Sauvé.

Plus tôt dans la journée, M. Duchesneau a demandé à la première ministre Pauline Marois de rappeler M. Boisclair et de le suspendre de ses fonctions à New York en attendant « que la lumière soit faite » sur une lettre dans laquelle l'ex-ministre péquiste s'était engagé à accorder une subvention qui profitait à Paul Sauvé, quatre jours avant les élections de 2003. « La signature d'un ministre en poste, à quatre jours des élections, je pense que c'est tout simplement indécent », a-t-il lancé.

Dans les couloirs de l'Assemblée nationale, M. Duchesneau est allé encore plus loin en rappelant que M. Boisclair avait admis en septembre 2005, dans la dernière ligne droite de la course à la direction qui le verrait prendre les rênes du Parti québécois, qu'il avait consommé de la cocaïne.

M. Duchesneau a aussi rappelé des liens déjà évoqués entre Paul Sauvé et les Hells Angels.

« En 2005, M. Boisclair lui-même avouait qu'alors qu'il était ministre, il avait consommé de la cocaïne. Alors la question qu'on se pose, M. Sauvé étant associé aux Hells Angels, et qu'on ait une subvention de 2,5 millions de dollars de donnée, est-ce que c'est venu influencer sa décision? Je ne le sais pas. » — Le député Jacques Duchesneau

« Donc ça, et d'autres questions aussi, vont être posées en temps opportun » à André Boisclair, a-t-il ajouté.

Jacques Duchesneau soutient que M. Boisclair n'a plus la « légitimité pour occuper ce poste » de délégué général et doit s'expliquer sur cette « subvention douteuse ». Il demande de plus une enquête indépendante.

Dans un communiqué publié en fin de journée, André Boisclair somme M. Duchesneau « de s'excuser, de se rétracter, d'admettre le préjudice immédiat » qui lui est causé, faute de quoi il menace de poursuivre le député de Saint-Jérôme et la CAQ. « Ses récentes déclarations et l'association vicieuse qu'il effectue à mon égard sont hautement diffamatoires et préjudiciables à ma réputation. De plus, elles ont été faites avec l'intention évidente de me nuire », affirme M. Boisclair.

Le leader parlementaire du gouvernement, le ministre Stéphane Bédard, a réclamé du député caquiste qu'il fasse « la démonstration de ses propos [...] dans les prochaines heures ». Le ministre Jean-François Lisée a ajouté que les propos « complètement farfelus » de M. Duchesneau minaient sa crédibilité. M. Lisée a accusé l'ancien patron de l'Unité anticollusion de faire du « maccarthysme ».

Boisclair admet connaître Sauvé

Toujours dans son communiqué, André Boisclair admet connaître Paul Sauvé « depuis des années ». « Il a participé à des activités de financement. À cet égard, à ma connaissance, le cadre juridique en vigueur a été scrupuleusement respecté », affirme M. Boisclair, qui qualifie les allégations de Jacques Duchesneau d'« hautement diffamatoires ».

Le 10 avril 2003, l'Église unie du Canada a reçu une lettre d'intention de 2,5 millions de dollars du ministre des Affaires municipales d'alors, André Boisclair, pour la réfection de l'église St. James, au centre-ville de Montréal, un projet piloté par son ami Paul Sauvé.

Le gouvernement péquiste sera défait quatre jours plus tard, mais la subvention promise sera finalement attribuée à l'Église unie du Canada par le gouvernement libéral de Jean Charest.

L'ex-ministre Boisclair soutient que le financement accordé « n'est en rien illégal ou illégitime ». Il insiste sur le fait qu'il était conditionnel à « l'obtention, par l'Assemblée nationale, des crédits nécessaires ». « Cette aide offerte s'inscrivait dans la continuité d'une première phase de mise en valeur de l'église, amorcée en 2001, dans le cadre du programme d'infrastructure Québec-Municipalités », précise M. Boisclair.

Extrait de la lettre du 10 avril d'André Boisclair au révérend Arlen Bonnard: « J'ai le plaisir de vous informer que le projet de mise en valeur de l'église St. James est admissible à une aide financière de 2 596 645 $ [...] sous réserve de l'obtention par l'Assemblée nationale des crédits nécessaires. Un protocole d'entente établissant les travaux et les coûts admissibles à l'aide financière ainsi que les modalités de versement de cette dernière vous sera transmise prochainement. En ce qui a trait à l'annonce publique de ce projet, elle sera faite ultérieurement par le gouvernement du Québec en concertation avec l'organisme.

Lors de la période des questions à l'Assemblée nationale, le ministre Lisée a expliqué qu'il avait parlé avec André Boisclair et qu'il était à la disposition de la commission Charbonneau et des enquêteurs, s'ils veulent l'interroger.

Il a par ailleurs répliqué à Jacques Duchesneau qu'il n'était pas question de mettre sur pied une enquête indépendante, rappelant que tant la commission que l'Unité permanente anticorruption (UPAC) et son bras policier, l'escouade Marteau, font déjà ce type de travail.

M. Boisclair a aussi affirmé à M. Lisée que tout ce qu'il avait fait en lien avec le projet St. James était tout à fait légal.

Sauvé a mis en cause l'ex-ministre Fournier

Lors de son témoignage devant la commission Charbonneau la semaine dernière, l'entrepreneur Paul Sauvé a affirmé qu'il avait été contraint de s'impliquer dans des activités de financement du PLQ après l'élection de 2003, notamment au profit du ministre des Affaires municipales Jean-Marc Fournier, afin de s'assurer que des subventions promises par l'ancien gouvernement péquiste pour le projet de réfection de St. James soient bel et bien versées.

Paul Sauvé avait expliqué que, par crainte de ne pas les obtenir du nouveau gouvernement, il avait eu recours à la firme BCP, recommandée par son avocat et ami Marc-André Blanchard, lui-même président, à l'époque, du PLQ.

BCP, a soutenu Paul Sauvé, lui aurait alors recommandé notamment d'« être plus actif au sein des cocktails de financement » et lui aurait demandé de « prêter main-forte à lever des fonds pour un cocktail de financement pour Jean-Marc Fournier ».

M. Fournier a soutenu jeudi dernier que l'attribution de la subvention du ministère des Affaires municipales par son gouvernement à l'époque n'avait rien à voir avec la participation de M. Sauvé à un cocktail. Il a expliqué que le dossier avait été analysé et autorisé par les fonctionnaires de son ministère.

BCP a aussi nié avoir joué un rôle de lobbyiste auprès du PLQ à la demande de M. Sauvé. M. Fournier soutient que le cocktail de financement avait été organisé par l'association libérale locale.

Une information déjà en bonne partie connue...

Dans son livre L'industrie de la corruption, paru en 2011, Paul Sauvé avait déjà parlé des lettres d'appuis émises peu avant les élections d'avril 2003 par le ministre des Affaires municipales André Boisclair, mais aussi par la ministre de la Culture Diane Lemieux  : « Et donc, lorsqu'André Boisclair a eu signé ses lettres d'appui, que Diane Lemieux a eu signé les siennes, quand finalement nous avons été sur le point d'obtenir notre financement, le gouvernement péquiste est tombé », peut-on lire dans le livre.

La lettre d'intention du 10 avril, présentée jeudi dernier en contre-interrogatoire à la commission Charbonneau par l'avocat du PLQ, Me Michel Décary, vient essentiellement préciser que la promesse de subvention émanant des Affaires municipales datait de quatre jours avant le scrutin qui a entraîné la chute du PQ.


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Le locataire «Freeman-on-the-Land» de Calgary menacé d'éviction

Les explications de Raphaël Bouvier-Auclair

L'homme qui a décidé d'appeler « ambassade » une propriété qu'il louait à Calgary a jusqu'à 0 h 01, samedi, pour faire ses valises.

Andreas Pirelli, qui se fait aussi appeler Mario Antonacci, a reçu un ordre d'éviction de la cour, a indiqué mardi la propriétaire du logement, Rebekah Caverhill.

L'homme a confisqué la propriété de cette retraitée en se réclamant du mouvement Freemen-on-the-Land, un groupe controversé dont les membres prétendent être souverains.

Rebekah Caverhill dit avoir passé deux ans de cauchemar, se heurtant à l'attitude farouche d'Andreas Pirelli, qui lui refuse l'accès à sa résidence.

Ce membre de Freemen-on-the-Land lui réclame même des milliers de dollars pour des travaux de rénovation qu'il prétend avoir faits. Il s'est aussi débrouillé pour obtenir une hypothèque de construction sur la propriété.

Déclarant l'endroit une « ambassade », il considère celle-ci comme un territoire étranger qui échappe aux lois canadiennes.

Par ailleurs, Radio-Canada et La Presse Canadienne ont appris qu'Andreas Pirelli a déjà eu affaire à la justice à Montréal.

Il a notamment été visé par un mandat d'arrestation au Québec pour avoir omis de se présenter à son procès pour voies de fait contre une autre propriétaire, en 2007.

Jusqu'à présent, Andreas Pirelli ne s'est pas prêté aux questions des médias.


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Comparution attendue des militants canadiens de Greenpeace au Russie

Un tribunal russe devait statuer jeudi sur un éventuel maintien en détention de 30 militants de Greenpeace accusés de « piraterie » après une action contre une plateforme pétrolière du géant Gazprom en Arctique.

L'audience se déroule devant un tribunal de Mourmansk, dans le nord-ouest du pays, où les militants, issus selon Greenpeace de 18 pays, dont le Canada, ont été arrêtés après le remorquage de leur brise-glace, l'Arctic Sunrise, par les forces de sécurité russes.

« Ils vont commencer avec les ressortissants de la France, du Canada et de la Russie », a indiqué l'ONG sur son compte Twitter, précisant que les militants avaient été conduits en menottes au tribunal.

De son côté, le Comité d'enquête russe a d'ores et déjà prévenu qu'il allait demander à ce que les militants demeurent emprisonnés.

Les membres de l'équipage de l'Arctic Sunrise, composé de quatre Russes et 26 militants d'autres nationalités, ont été placés en détention après avoir tenté la semaine dernière d'escalader une plateforme de Gazprom pour mener une action visant à dénoncer ses projets d'exploitation pétrolière dans l'Arctique.

Le navire de Greenpeace, qui bat pavillon néerlandais, avait été pris d'assaut jeudi dernier par un commando héliporté des garde-frontières russes, puis remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk.

Les militants sont passibles de 15 ans de détention pour « piraterie en groupe organisé ».


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Sondage SOM/Radio-Canada : opposition au congédiement pour port de signe religieux

Written By Unknown on Rabu, 25 September 2013 | 16.20

Le reportage d'Azeb Wolde-Giogis

Exclusif - Alors que les opinions sont très partagées quant à l'intention réelle du gouvernement Marois avec son projet de charte des valeurs, une majorité de Québécois s'opposent au congédiement d'un employé de l'État s'il refuse de retirer son signe religieux, selon un autre volet du sondage SOM commandé par Radio-Canada.

La croix est l'accessoire religieux recevant le plus d'indulgence parmi ceux à l'étude : 71 % des répondants croient qu'un fonctionnaire ne devrait pas être congédié s'il refuse de retirer sa croix.

Les non-francophones sont plus nombreux à exprimer leur opposition (84 % contre 66 % chez les francophones). Ce résultat peut s'expliquer par « une certaine volonté de neutralité religieuse chez les francophones face à un attribut de leur religion d'appartenance », selon la maison de sondage.

Un peu plus de la moitié des répondants croient qu'un fonctionnaire ne devrait pas être licencié s'il refuse de retirer sa kippa (52 %), son turban (57 %) ou son voile (55 %) lors de son quart de travail.

En plus forte proportion, les sous-groupes suivants sont de cet avis :

  • Les répondants de la région métropolitaine de recensement (RMR) - variant de 62 % à 63 % contre de 42 % à 50 % pour ceux à l'extérieur des RMR de Montréal et de Québec;
  • Les universitaires (variant de 63 % à 68 %);
  • Les non-francophones (variant de 73 % à 75 % comparativement aux francophones, de 46 % à 51 %).

Au moins un répondant sur 10 se dit indécis. On note aussi une proportion plus élevée d'indécis chez les femmes face au turban (15 % contre 10 % pour les hommes) et à la kippa (18 % contre 10 %).

La maison de sondage indique que les résultats concernant la kippa (le couvre-chef juif) doivent être pris avec un grain de sel, puisqu'elle estime que les répondants ont pu confondre ce symbole religieux avec le kirpan (le poignard sikh).

Méthodologie

Le sondage a été effectué auprès de 1153 internautes québécois âgés de 18 ans et plus, recrutés aléatoirement par téléphone, du 18 septembre au 20 septembre 2013. La marge d'erreur est de +/- 3,1 %.

La marge d'erreur est plus élevée pour les sous-groupes comme les régions métropolitaines de recensement de Montréal et de Québec.

La finalité perçue de la charte

Les opinions sont très partagées quant à l'objectif poursuivi par le gouvernement de Pauline Marois avec ce projet. Une minorité des répondants (47 % ) jugent que la charte des valeurs s'inscrit d'abord dans une perspective de gain de votes pour le Parti québécois aux prochaines élections.

Ceux qui partagent cette opinion sont proportionnellement plus nombreux dans les sous-groupes suivants :

  • Les internautes de la RMR de Montréal (54 %);
  • Les universitaires (56 %);
  • Les hommes (53 % contre 40 % pour les femmes);
  • Les répondants dont la langue maternelle est autre que le français (70 % contre 39 % chez les francophones).

À l'opposé, une autre minorité (41 %) estime que ce projet vise d'abord à répondre à une préoccupation de la population.

Les sous-groupes suivants sont davantage de cet avis :

  • Les internautes résidant à l'extérieur des RMR de Montréal et de Québec (50 %);
  • Les répondants ayant complété un diplôme de niveau secondaire ou moins (50 %);
  • Les francophones (48 % contre 18 % chez les non- francophones).

Plus d'un répondant sur 10 s'abstiennent toutefois de prendre position (16 % chez les femmes contre 8 % chez les hommes).

La charte des valeurs, un débat de société

Dans la première partie de ce sondage dévoilée lundi soir, il ressort qu'une forte majorité de Québécois accepteraient de se faire soigner par un médecin arborant un signe religieux. Les opinions étaient toutefois partagées pour ce qui est du port de signes religieux dans les services de garde.
Qu'est-ce que l'échantillonnage probabiliste?

L'échantillonnage probabiliste est basé sur la sélection d'un échantillon au hasard - ou aléatoire - à partir d'une population. Il est plus complexe, nécessite davantage de temps et est habituellement plus coûteux, mais produit des estimations fiables, ainsi que des estimations de l'erreur d'échantillonnage.

Dans un échantillonnage aléatoire simple, chaque membre d'une population a une chance égale d'être sélectionné et chaque combinaison de membres de la population a aussi une chance égale de composer l'échantillon.

Un tirage à la loterie constitue un bon exemple : lorsqu'un échantillon de six numéros est généré au hasard à partir d'une population de 49 numéros, chacun de ces derniers a une chance égale d'être sélectionné et chaque combinaison de six numéros a la même chance d'être la combinaison gagnante.

Contrairement à l'échantillonnage probabiliste, l'échantillonnage non probabiliste fait « l'hypothèse » que la distribution des caractéristiques à l'intérieur de la population est égale. Les unités sont choisies arbitrairement, et non aléatoirement, ce qui fait qu'il est impossible de mesurer la fiabilité de l'échantillonnage.

Source : Statistique Canada


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Conseil du statut de la femme : injures et acrimonie à Québec

Le compte rendu de Martine Biron

L'Assemblée nationale à Québec a été le théâtre d'échanges acrimonieux, mardi, alors que se poursuit la controverse entourant les nominations du gouvernement Marois au conseil d'administration du Conseil du statut de la femme.

Rappelons que toute cette controverse tire son origine des propos tenus, la semaine dernière, par la présidente du Conseil, Julie Miville-Dechêne, qui accuse le gouvernement d'avoir nommé, au sein du conseil d'administration de l'organisme, quatre femmes en faveur de la Charte des valeurs québécoises.

Les vifs échanges ont démarré après que le vice-premier ministre, François Gendron, eut allégué que la députée libérale Christine St-Pierre avait elle-même fait preuve d'ingérence, du temps qu'elle était ministre, en écartant la présidente du Conseil du statut de la femme de l'époque, Christianne Pelchat. En guise de réplique, Christine St-Pierre a déclaré que, loin d'avoir été écartée, Mme Pelchat avait plutôt reçu une promotion. La prédécesseure de Julie Miville-Dechêne est désormais déléguée générale à Mexico.

Le débat a atteint un sommet d'acrimonie quand des propos grossiers à l'encontre de Pauline Marois ont traversé le plancher du salon bleu, d'après ce qu'ont rapporté le leader parlementaire du gouvernement, Stéphane Bédard et le whip du gouvernement, Marjolain Dufour, à la sortie de la chambre.

« Elle s'est excusée », a par la suite déclaré Pauline Marois aux médias, en faisant référence aux propos qu'aurait lancés la députée Christine St-Pierre. Cette dernière a elle-même publié des excuses sur son compte Twitter : « J'ai rencontré Madame Marois en personne après la période de questions et j'ai présenté mes excuses », a écrit Christine St-Pierre. 

Françoise David réclame de la dignité dans les débats

La porte-parole parlementaire de Québec solidaire, Françoise David, a déploré en conférence de presse le ton qui entache les échanges entourant la Charte des valeurs québécoises. Mme David réclame, « si c'est possible », de l'impartialité et « pas trop de partisanerie ».

Françoise David a l'intention d'appuyer la motion présentée par la députée Christine St-Pierre, motion qui vise à réaffirmer l'indépendance du Conseil du statut de la femme. Québec solidaire s'attend à ce que la Coalition Avenir Québec (CAQ) appuie également cette motion, qui doit être débattue mercredi à l'Assemblée nationale du Québec. 

Avec les informations de Martine Biron


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Des centaines de coopérants canadiens bientôt rapatriés

Les explications de Sophie Langlois

Exclusif - Radio-Canada a appris que des centaines de coopérants canadiens devront rentrer au pays au cours des prochains mois parce que le gouvernement fédéral n'a toujours pas renouvelé le programme de coopération volontaire (PCV).

De nombreuses ONG vont bientôt se retrouver à court d'argent. Pour le Centre d'étude et de coopération internationale (CECI), par exemple, ce retard représente un manque à gagner de 5 millions de dollars, soit 25 % de son budget annuel. Quelque 450 coopérants seront rapatriés.

Oxfam-Québec, de son côté, se verra amputer de 9 millions de dollars par année, l'équivalent de 20 % de son budget. L'organisme prévoit le retour de 104 coopérants. Trois bureaux seront fermés au Vietnam, au Cambodge et au Niger.

La Direction d'Oxfam explique toutefois que la fermeture de ces bureaux était prévue avant les compressions. Au Niger, elle serait dictée par l'instabilité du pays.

« C'est un moment qui peut créer beaucoup de stress pour les gens parce qu'on se repositionne. On voit ce qu'on peut maintenir ou non. On risque de perdre certaines expertises. » — Denise Byrnes, directrice générale d'Oxfam-Québec

Si le gouvernement Harper n'a pas officiellement mis la hache dans le PCV, le mal est fait et les impacts se feront sentir au moins pour les six prochains mois.

Les fonctionnaires soutiennent que le programme pourrait être renouvelé, mais que les ONG devront composer avec des fonds de plus en plus réduits.

Le programme de coopération volontaire profite à une dizaine d'ONG, dont six au Québec. Son budget est de 250 millions de dollars sur cinq ans.

Depuis sa création, il a permis à quelque 8500 Canadiens de prendre part à une activité humanitaire. Il s'agit notamment de professionnels en exercice ou à la retraite. Par exemple, des agronomes participant à ce programme prêtent gratuitement leur expertise à des paysans haïtiens.

D'après les informations de Sophie Langlois


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Le président iranien reconnaît l'Holocauste

Le président iranien Hassan Rohani a déclaré mardi sur la chaîne de télévision américaine CNN qu'il reconnaissait l'existence de l'Holocauste, qu'il a qualifié de « grand crime » des nazis contre les Juifs, tout en jugeant que rien ne justifiait la création d'un État au détriment d'une autre population.

« Je ne suis pas un historien et quand il s'agit d'estimer l'ampleur de l'Holocauste, il revient aux historiens de le faire », a-t-il dit sur CNN lorsqu'on lui a demandé s'il pensait, comme son prédécesseur Mahmoud Ahmadinejad, que l'Holocauste était un mythe.

« De manière générale, je peux vous dire que tous les crimes commis contre l'humanité dans l'histoire, y compris ceux que les nazis ont commis contre les Juifs, sont répréhensibles et condamnables », a-t-il déclaré selon la traduction livrée par CNN.

Des responsables israéliens ont reproché à plusieurs reprises à Hassan Rohani, souvent présenté comme un religieux modéré, de ne pas s'être démarqué des positions de Mahmoud Ahmadinejad sur l'existence de l'Holocauste.

La semaine dernière, il avait esquivé une question semblable dans un entretien accordé à NBC, une autre chaîne de télévision américaine.

« Quel que soit le crime commis contre les Juifs, nous le condamnons, a-t-il dit mardi. Prendre une vie est méprisable. Il n'y a aucune différence selon que cette vie est juive, chrétienne ou musulmane. Pour nous c'est la même chose. »

Hassan Rohani a ajouté : « Cela ne signifie pas que vous pouvez dire que, puisque les nazis ont commis un crime contre un groupe, alors il est fondé à usurper la terre d'un autre groupe et à l'occuper. »

Plusieurs membres du gouvernement israélien ont jugé mercredi que cette condamnation n'était pas suffisante, réclamant que le président Rohani désavoue les dirigeants de son pays ayant nié l'Holocauste par le passé.

Rapprochement entre l'Iran et l'Occident

Le nouveau gouvernement de Téhéran, qui a pris ses fonctions le mois dernier, multiplie les signaux d'apaisement depuis son arrivée à New York, où il participe à la 68e Assemblée générale des Nations unies.

Prenant la parole devant les autres chefs d'État et de gouvernement, mardi après-midi, le président Rohani a tenté une nouvelle fois de rassurer les pays occidentaux en déclarant que son pays « ne constituait aucun danger pour le monde ». Il a rappelé que le programme nucléaire iranien était pacifique, se disant prêt à entamer immédiatement des discussions fondées sur un calendrier précis pour régler le dossier.

Cette ouverture a été saluée par Barack Obama devant l'Assemblée. Dans son allocution, le président américain a néanmoins réclamé des « actions » de la part de Téhéran, rappelant que les États-Unis demeuraient déterminés à « empêcher l'Iran de développer l'arme nucléaire ».

Malgré ce rapprochement, un haut responsable américain s'exprimant sous couvert de l'anonymat a écarté la possibilité d'une rencontre entre les deux dirigeants, expliquant que les Iraniens n'étaient pas prêts à une telle rencontre.

Les deux pays ont rompu leurs relations diplomatiques en 1980 dans la foulée de la crise des otages à l'ambassade américaine en Iran en 1979.


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Les signes religieux, plus dérangeants à la garderie qu'à l'hôpital

Written By Unknown on Selasa, 24 September 2013 | 16.20

Le reportage d'Azeb Wolde-Giorgis

Exclusif - Une forte majorité de Québécois accepteraient de se faire soigner par un médecin arborant un signe religieux, selon un sondage exclusif commandé par Radio-Canada. Toutefois, les opinions sont partagées quand il s'agit du port des signes religieux dans les services de garde.

Dans son projet de Charte des valeurs québécoises, le gouvernement Marois propose d'interdire le port de signes religieux ostentatoires pour le personnel de l'État.

Les signes religieux en milieu hospitalier

Le sondage mené par SOM auprès de 1153 internautes, du 18 au 20 septembre, révèle qu'une nette majorité de répondants accepteraient certainement ou probablement de se faire soigner par un médecin portant une croix (90 %), un voile (73 %), un turban (71 %) ou une kippa, couvre-chef porté par certains hommes juifs (65 %).

Les sous-groupes suivants se distinguent par une attitude favorable (certainement ou probablement) concernant les symboles religieux à l'étude :

  • Les répondants de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal (92 % pour la croix, 80 % pour le voile, 76 % pour le turban et 74 % pour la kippa);
  • Les universitaires (84 % pour le voile, 83 % pour le turban et 77 % pour la kippa);
  • Les non-francophones (96 % pour la croix, 88 % pour le voile et 84 % respectivement pour la kippa et le turban);
  • Les hommes (70 % pour la kippa contre 61 % chez les femmes).

Finalement, les francophones expriment en plus forte proportion que les non-francophones leur refus à l'égard de la croix (11 % contre 3 %), du voile (29 % contre 11 %), du turban (31 % contre 14 %) ou de la kippa (36 % contre 14 %).

La maison de sondage indique que les résultats concernant la kippa (le couvre-chef juif) doivent être pris avec un grain de sel, puisqu'elle estime que les répondants ont pu confondre ce symbole religieux avec le kirpan (le poignard sikh).

Les signes religieux dans les services de garde

Une forte majorité de répondants s'estiment très (50 %) ou assez à l'aise (29 %) à l'égard d'éducateurs et éducatrices en garderie portant la croix dans leur milieu de travail. En fait, la croix recueille la plus forte proportion de répondants à l'aise par rapport au port d'accessoires religieux faisant l'objet de ce sondage.

Toutefois, les résultats sont partagés quand il s'agit des autres symboles religieux.

Moins de la moitié des répondants s'estiment très ou assez à l'aise pour le port du voile (49 %) ou du turban (46 %) par les éducateurs en garderie.

Les sous-groupes suivants expriment davantage un sentiment favorable relativement à chacun de ces signes religieux :

- Les personnes dont la langue maternelle est autre que le français sont plus favorables au port du voile en garderie (73 %), comparativement aux francophones (42 %). La différence est aussi notable concernant le port du turban (69 % chez les non-francophones contre 39 % chez les francophones).

- Les répondants ayant obtenu un diplôme universitaire sont plus à l'aise que ceux ayant complété un diplôme de niveau secondaire ou moins concernant le port du voile (62 % contre 42 %) et du turban (60 % contre 37 %) par les employés des services de garde.

- Ceux qui considèrent qu'il n'est pas urgent de présenter le projet de Charte des valeurs québécoises sont aussi plus à l'aise que ceux qui pensent le contraire, concernant le port du voile (68 % contre 22 %) et du turban (65 % contre 20 %).

- La RMR de Montréal se distingue du reste du Québec concernant l'acceptation du port du voile en service de garde (57 % contre 39 % pour les répondants de l'extérieur des RMR de Montréal et de Québec) et du turban (53 % contre 37 % pour les répondants de l'extérieur des RMR de Montréal et de Québec).

Par ailleurs, seulement 41 % des internautes interrogés s'estiment très (24 %) ou assez à l'aise (17 %) en ce qui a trait au port de la kippa par les éducateurs en garderie.

Cette proportion s'avère significativement plus faible que celle observée pour chacun des autres accessoires vestimentaires religieux à l'étude.

De leur côté, les jeunes de 18 à 24 ans sont proportionnellement plus nombreux à se dire très à l'aise avec le port de symboles religieux en garderie que les autres groupes d'âge :

  • La croix : 61 % contre 50 % dans l'ensemble;
  • Le voile : 37 % contre 28 % dans l'ensemble;
  • La kippa : 34 % contre 24 % dans l'ensemble.

Urgence d'adopter une charte des valeurs québécoises

Près de 6 personnes sur 10 affirment aussi qu'il n'était pas très urgent ou pas du tout urgent de déposer un projet de Charte des valeurs québécoises.

Plus spécifiquement, les sous-groupes suivants sont davantage de cet avis :

  • Les répondants de la RMR de Montréal (65 %);
  • Les répondants âgés de moins de 34 ans (65 %);
  • Les universitaires (67 %);
  • Les personnes dont la langue maternelle est autre que le français (75 % contre 52 % chez les francophones).

À l'opposé, les sous-groupes suivants croient que ce projet est une priorité urgente (très ou assez urgent):

  • Les répondants résidant à l'extérieur des RMR de Montréal et de Québec (46 %);
  • Les répondants âgés de 55 ans et plus (47 %);
  • Ceux ayant complété un diplôme de niveau secondaire ou moins (47 %);
  • Les personnes dont la langue maternelle est le français (44 % contre 23 % chez ceux ayant une autre langue).

La charte des valeurs, un débat de société

Méthodologie : l'échantillonnage probabiliste

Le sondage a été effectué auprès de 1153 internautes québécois âgés de 18 ans et plus, recrutés aléatoirement par téléphone, du 18 septembre au 23 septembre 2013. La marge d'erreur est de +/- 3,1 %.

La marge d'erreur est plus élevée pour les sous-groupes comme les régions métropolitaines de recensement de Montréal et de Québec.

L'échantillonnage probabiliste est basé sur la sélection d'un échantillon au hasard - ou aléatoire - à partir d'une population. Il est plus complexe, nécessite davantage de temps et est habituellement plus coûteux, mais produit des estimations fiables, ainsi que des estimations de l'erreur d'échantillonnage.

Dans un échantillonnage aléatoire simple, chaque membre d'une population a une chance égale d'être sélectionné et chaque combinaison de membres de la population a aussi une chance égale de composer l'échantillon.

Un tirage à la loterie constitue un bon exemple : lorsqu'un échantillon de six numéros est généré au hasard à partir d'une population de 49 numéros, chacun de ces derniers a une chance égale d'être sélectionné et chaque combinaison de six numéros a la même chance d'être la combinaison gagnante.

Contrairement à l'échantillonnage probabiliste, l'échantillonnage non probabiliste fait « l'hypothèse » que la distribution des caractéristiques à l'intérieur de la population est égale. Les unités sont choisies arbitrairement, et non aléatoirement, ce qui fait qu'il est impossible de mesurer la fiabilité de l'échantillonnage.

Source : Statistique Canada


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La riposte des anciens dirigeants de la FTQ-Construction

Entrevue avec Jocelyn Dupuis et Richard Goyette

Cinq ans après leur chute, les anciens dirigeants de la FTQ-Construction Jocelyn Dupuis et Richard Goyette publient un essai dans lequel ils règlent leurs comptes et défendent leurs réputations.

Dans leur livre Syndicalistes ou voyous?, ils tirent à boulets rouges sur la commission Charbonneau et accusent les journalistes d'avoir mis fin à leur carrière dans le monde du syndicalisme.

Ils plaident s'être dévoués au syndicalisme québécois pendant des années et affirment avoir été victimes d'une machination des élites libérales contre les travailleurs.

« On dirait qu'il y a une game politique qui se joue à l'intérieur de ça », dit Jocelyn Dupuis en entrevue à 24/60 en parlant du travail des journalistes.

« Vous avez créé une situation pour essayer de détruire un bon leader syndical qui a travaillé pour l'ensemble des travailleurs. » — Jocelyn Dupuis

Jocelyn Dupuis refuse par ailleurs de répondre aux questions d'Anne-Marie Dussault à propos de ses allocations de dépenses, répondant qu'il est « en procédure juridique ».

Mais il répond à Mme Dussault lorsque celle-ci évoque qu'il mangeait régulièrement au restaurant de Tony Accurso, entrepreneur en attente d'un procès pour corruption et fraude fiscale, entre 2003 et 2007 : « C'est un restaurant. Pourquoi je n'aurais pas le droit d'aller là? » demande-t-il. « C'est un restaurant comme partout ailleurs au Québec. »

Il dit ensuite connaître Tony Accurso depuis une trentaine d'années. « Tony Accurso, c'est un entrepreneur. C'est une personne que j'ai connu depuis que j'étais métier-grutier. J'ai travaillé pour ses entreprises, pour Louisbourg Construction. »

Jocelyn Dupuis, dont la réputation a été ruinée en 2008 après des allégations de fraude et de liens avec la mafia, a dirigé la FTQ-Construction pendant 11 ans. Il doit bientôt subir un procès pour fraude, fabrication de faux documents et incitation à commettre une infraction. Il est soupçonné d'avoir effectué des réclamations de dépenses douteuses, notamment des remboursements de repas au restaurant d'une valeur de 125 000 $. L'affaire avait été révélée par l'émission Enquête.

Richard Goyette a pour sa part dirigé le syndicat à compter de novembre 2008, au terme d'une élection manipulée par les Hells Angels. Il y est resté jusqu'en mai 2010.

Il a pris un congé de maladie peu de temps après avoir tenu une conférence de presse dans laquelle il s'était emporté contre un reportage d'Enquête qui faisait état d'intimidation et d'extorsion sur des chantiers de construction sur la Côte-Nord. Il n'a finalement jamais réintégré ses fonctions.


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Le Polaris 2013 remis au groupe montréalais Godspeed You! Black Emperor

Le groupe montréalais Godspeed You! Black Emperor a remporté le prix Polaris du meilleur album canadien de l'année, lundi.

La formation de post-rock, qui a brillé par son absence lors du gala, l'a emporté grâce à son album Allelujah! Don't Bend! Ascend!.

Godspeed You! succède à Feist, la gagnante de l'an dernier.

Il recevra une bourse de 30 000 $. Selon un représentant de Constellation, la maison de disque du groupe, qui est venu chercher le prix à la place des musiciens absents, ceux-ci comptent dépenser la bourse pour appuyer les programmes de formation musicale et l'achat d'instruments pour les prisons québécoises.

Un autre groupe basé à Montréal, Young Galaxy, et le saxophoniste américain, lui aussi installé dans la métropole québécoise, Colin Stetson, figuraient parmi les finalistes de 2013.

Un autre groupe candidat n'a pas participé au gala-spectacle. Le duo Tegan and Sara, en tournée, n'était pas sur place, et sa chanson a été interprétée par une chorale.

Les organisateurs du gala affirment que les candidats sont jugés « uniquement sur le mérite artistique, sans aucune considération pour le genre musical ou les ventes d'albums ».

Le gala, animé par Shad et Kathleen Edwards, a été présenté au Carlu, à Toronto. Pour la première fois, le public pouvait assister à la cérémonie.

Plusieurs artistes québécois dont Louis-Jean Cormier, les soeurs Boulay et Pierre Lapointe avaient été sélectionnés dans une première liste, mais leur candidature n'a pas été retenue parmi les finalistes.

Arcade Fire et Karkwa ont remporté ce prix, le premier en 2011, le second, l'année précédente.


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Kenya : le bruit des combats retentit à nouveau

Des coups de feu nourris provenant du centre commercial Westgate ont été entendus mardi matin à Nairobi, la capitale du Kenya, au quatrième jour de l'attaque lancée par la milice somalienne Al-Shabab qui a fait au moins 62 morts, selon le plus récent bilan.

Le commando « tient toujours ses positions », a affirmé le mouvement islamiste sur un nouveau compte Twitter, ajoutant que des otages étaient toujours en vie.

Le ministère kényan de l'Intérieur avait pourtant dit quelques heures plus tôt que le centre commercial était « sous contrôle » et que tous les otages avaient été libérés.

« Il y a encore des hommes armés dans le bâtiment », a confirmé un responsable du renseignement, qui a requis l'anonymat. Ce responsable, qui se trouvait près du complexe cerné par l'armée, a dit que les autorités ne savaient pas s'il y a avait encore des otages à l'intérieur.

Jusqu'ici, les autorités kényanes ont confirmé avoir abattu trois assaillants. Le commando serait composé de 10 à 15 membres.

Des assaillants venus « du monde entier »

Interviewée lundi soir par la chaîne de télévision américaine PBS, la ministre kényane des Affaires étrangères, Amina Mohamed, a soutenu que « deux ou trois Américains et une Britannique » figuraient parmi les assaillants - une affirmation démentie par la suite par Al-Shabab.

La police kényane avait déjà affirmé que la Britannique Samantha Lewthwaite, veuve d'un des kamikazes des attentats du 7 juillet 2005 à Londres, pourrait être « impliquée », mais cette information n'a pas encore été confirmée par Londres.

Concernant les « deux ou trois Américains » possiblement impliquée, la ministre a précisé sur les ondes de PBS qu'il s'agissait « de jeunes hommes, âgés entre 18 et 19 ans (...) d'origine somalienne ou arabe, mais qui vivaient aux États-Unis, dans le Minnesota et dans un autre endroit ».

L'attaque a été revendiquée dès samedi par Al-Shabab, un groupe lié à Al-Qaïda qui exige le retrait des troupes kényanes présentes en Somalie depuis octobre
2011.

Le chef d'état-major des forces armées du Kenya, le général Julius Karangi, a toutefois déclaré à la presse que les membres du commando venaient de pays différents, parlant d'un « rassemblement multinational du monde entier » sans pour autant fournir de précisions sur les nationalités des assaillants.

En point de presse lundi, le premier ministre Stephen Harper a qualifié l'attentat de « lâche », ajoutant que le Canada et ses alliés examinaient la situation de près. Il a aussi offert ses condoléances aux familles, amis et collègues des victimes.

M. Harper n'a pas commenté la rumeur selon laquelle l'un des assaillants serait canadien. Il a toutefois assuré qu'il ne croyait pas à un phénomène de radicalisation majeur au Canada.

Deux Canadiens ont été tués dans l'attaque.

Deux Françaises, trois Britanniques, un Sud-Africain, une Sud-Coréenne, une Néerlandaise, un Péruvien et deux Indiens figurent également parmi les victimes.

LE FIL DES ÉVÉNEMENTS :

Samedi 21 septembre

- Une dizaine d'hommes armés font irruption en mi-journée dans le centre commercial Westgate à Nairobi et ouvrent le feu à l'arme automatique et à la grenade sur la foule et le personnel. Les forces de l'ordre interviennent et procèdent à des évacuations. On dénombre plusieurs morts et blessés;

- En soirée, les islamistes somaliens d'Al-Shabab, liés à Al-Qaïda, revendiquent l'attaque;

- Le président kényan Uhuru Kenyatta annonce à la télévision au moins 39 morts et 150 blessés;

Dimanche 22 septembre

- En matinée, les forces de sécurité tentent toujours de déloger les assaillants;

- Ottawa annonce la mort de deux Canadiens, dont une diplomate;

- Les combats reprennent en soirée. Des agents israéliens interviennent aux côtés des forces kényanes. Le bilan s'alourdit à plus de 60 morts;

Lundi 23 septembre

- Nouvel assaut à l'aube des forces de sécurité kényanes;

- Le porte-parole des Shabab menace d'ordonner d'abattre les derniers otages;

- Fortes explosions dans le centre commercial et tirs nourris;

- Le ministre de l'Intérieur affirme que des assaillants ont été tués;

- Les autorités affirment que tous les otages ont été libérés;

- La ministre kényane des Affaires étrangères affirme que des « deux ou trois » Américains et une Britannique figurent parmi les assaillants;

Mardi 24 septembre

- De nouveaux coups de feu et une explosion provenant du centre commercial sont entendus en matinée;


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Législatives allemandes : victoire de Merkel, sans majorité absolue

Written By Unknown on Senin, 23 September 2013 | 16.20

Le reportage d'Alexandra Szacka

Le raz-de-marrée des conservateurs d'Angela Merkel aux élections législatives allemandes, dimanche, ne lui permettra pas de régner sans coalition.

Son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU), et son alliée, l'Union chrétienne sociale, ont recueilli 41,5 % des suffrages, selon les résultats officiels provisoires. Il s'agit du score le plus élevé depuis 1990, un niveau toutefois insuffisant pour décrocher la majorité absolue des sièges à la chambre basse du Parlement allemand.

Angela Merkel ne pourra pas non plus s'allier avec son ancien partenaire, le Parti libéral (FDP), qui faisait partie de la dernière coalition de centre-droit. Avec seulement 4,8 % des suffrages, le Parti libéral est éjecté du Parlement pour une première fois depuis l'après-guerre.

Les sociaux-démocrates (SPD) ont quant à eux recueilli 25,7 % des voix. Le parti de gauche Die Linke en a obtenu 8,6 % et les Verts, 8,4 %.

La chancelière allemande s'est dite heureuse des résultats qu'elle a qualifiés de « superbes ».

Une coalition plus à gauche?

La formation d'une coalition s'annonce toutefois difficile, aux dires même de Mme Merkel. Questionnée à savoir si elle comptait contacter un parti, elle a répondu qu'il était possible qu'aucun ne veuille travailler avec son équipe.

La chancelière devrait vraisemblement se tourner vers les sociaux-démocrates (SPD), avec qui elle a déjà formé une coalition de 2005 à 2009.

Le SPD pourrait toutefois exiger des postes clés, tels que le ministère des Finances, et demandé l'adoption de points importants de son programme, comme l'instauration d'un salaire minimum et une hausse des taxes pour les plus nantis. Des éléments auxquels Angela Merkel est farouchement opposée.

Les sociaux-démocrates n'ont pas exclu des négociations avec les conservateurs. Mais ils pourraient être frileux, puisque leur précédente alliance avec eux les avait fait dégringoler à l'élection de 2009.

Selon les sondages, la formation d'une coalition entre les conservateurs et les sociaux-démocrates serait bien accueillie par les Allemands. Elle plairait également à certains partenaires européens, comme la Grèce, qui aimeraient voir la chancelière assouplir sa position pro-austérité.

Depuis l'arrivée au pouvoir d'Angela Merkel en 2005, l'économie prospère et le chômage recule. Son approche « pas à pas », qui irrite parfois à l'étranger, a en revanche séduit de nombreux Allemands, qui la surnomment « Mutti », ce qui signifie maman.

Quelque 62 millions d'Allemands étaient appelés aux urnes.


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Un autre assaut de l’armée kényane

Une intense fusillade et des explosions ont été entendues, à l'aube lundi, au centre commercial de Nairobi, qui a été attaqué, samedi, par des militants islamistes. Le dernier bilan fait état de 68 morts et 175 blessés.

La fusillade a duré une quinzaine de minutes. Elle a été suivie par trois fortes explosions, avant que la situation ne se calme de nouveau. Un porte-parole de l'armée a refusé de commenter la fusillade.

Plus tôt, l'armée kényane avait indiqué, sur Twitter, qu'elle cherche une « conclusion rapide » au siège du centre commercial.

L'armée a lancé plusieurs assauts, dans les dernières heures, et affirme avoir le contrôle de la plus grande partie du centre commercial.

Selon certaines sources citées par des agences de presse internationales, des agents israéliens sont présents aux côtés des forces kényanes pour tenter de maîtriser la situation.

Prêts à tout

Un nombre inconnu d'otages se trouvent encore aux mains du commando, qui compterait entre 10 et 15 hommes, selon les autorités.

Les islamistes d'Al-Shabab, qui ont revendiqué l'attentat, menacent d'abattre les otages.

« Nous autorisons les moudjahidines à l'intérieur du bâtiment à agir contre les prisonniers », a dit un porte-parole des Shabab, Sheikh Ali Mohamud Rage, dans une déclaration sur Internet.

Les militants islamistes disent avoir lancé l'attaque en représailles à l'intervention militaire du Kenya en Somalie.

Pour l'instant, le bilan fait état de 68 morts et 175 blessés. Deux Canadiens ont été tués, trois autres sont au nombre des blessés.

Deux Françaises, trois Britanniques, un Sud-Africain, une Sud-Coréenne, une Néerlandaise, un Péruvien et deux Indiens sont morts dans l'attaque. Des Américains et bon nombre d'Occidentaux ont été blessés.

« Dans le tas »

Selon des témoignages, les islamistes ont ouvert le feu à l'arme automatique et à la grenade sur la foule en entrant dans le centre commercial, samedi. Les clients et employés, terrorisés et piégés dans le centre, ont continué de sortir par petits groupes jusque dans la soirée.

« Ils ne voulaient pas d'argent. Ils ont dit : "Vous avez tué notre peuple en Somalie, c'est à votre tour de payer." » — Témoignage de Titus Alede, un employé du centre commercial, à l'Agence France-Presse

« La dernière fois que mon frère a appelé, c'était pour dire qu'il était dans le centre commercial », a pour sa part raconté Kelly Amit, une Kényane. « Son téléphone est coupé depuis. [...] J'espère encore qu'il va bien et qu'il se cache quelque part. »

Ouvert en 2007, le centre commercial Westgate abrite des restaurants, des cafés, un grand supermarché et un cinéma. Il attire des milliers de clients, kényans et expatriés, tous les jours.


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Un canton suisse contre le voile intégral en public

Les électeurs du Tessin en Suisse se sont prononcés, dimanche, pour l'interdiction du voile intégral en public, sur le modèle de la loi adoptée en France, il y a trois ans.

Près des deux tiers des électeurs de ce canton de langue italienne se sont prononcés pour l'interdiction, qui doit encore être approuvée par le parlement fédéral de Berne avant de pouvoir entrer en vigueur.

« Ceux qui veulent s'intégrer sont les bienvenus, quelle que soit leur religion », a déclaré Giorgio Ghiringhelli, à l'origine de cette initiative, sur le site Internet ilguastafeste.ch.

« Mais ceux qui rejettent nos valeurs et visent à construire une société parallèle, basée sur les lois religieuses, et qui veulent la placer au-dessus de notre société, ne sont pas bienvenus », a-t-il ajouté.

Amnistie internationale a déclaré que ce vote était un « jour noir pour les droits de l'homme dans le Tessin ».

La Suisse compte environ 400 000 musulmans, soit 5 % de la population.

Une tentative de faire interdire le voile intégral en public au niveau de toute la Suisse a été rejetée par le parlement fédéral en 2012. Plusieurs cantons comme Bâle et Berne se sont aussi prononcés contre ce genre de restrictions.

La France a interdit, en 2010, le port du voile dissimulant l'intégralité du visage en public. La Belgique s'est aussi prononcée en ce sens par la suite.

Reuters


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Al-Assad se vide le coeur

Le président syrien, Bachar Al-Assad, a dénoncé le comportement des États-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne qui ont soumis un projet de résolution au Conseil de sécurité des Nations unies afin que l'arsenal chimique syrien soit placé sous contrôle international, jugeant qu'ils combattaient un « ennemi imaginaire ».

Interrogé par la télévision d'État chinoise CCTV, Bachar Al-Assad a indiqué que ce projet ne l'inquiétait pas, et que la Chine et la Russie « jouaient un rôle positif au Conseil de sécurité des Nations unies pour garantir qu'aucune excuse ne sera utilisée pour entreprendre une action militaire. »

Dans un article publié sur le site Internet de la chaîne publique, Bachar Al-Assad est cité disant : « Je ne suis pas inquiet. Depuis son indépendance, la Syrie a respecté tous les traités qu'elle a signés. Nous honorerons tous ce que nous nous sommes engagés à faire. »

« Qui plus est, je veux dire qu'en soumettant ce projet au Conseil des sécurité, ou en plaidant pour que les États-Unis et la Russie trouvent un accord, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne cherchent à se draper dans les habits du vainqueur dans une guerre contre la Syrie, leur ennemi imaginaire. »

Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, qui imputent au régime syrien la responsabilité d'une attaque chimique meurtrière, le 21 août, dans les environs de Damas, prônent un recours à la menace d'une intervention militaire dans le cadre des Nations unies.

La Chine et surtout la Russie, qui ont déjà bloqué trois projets occidentaux de résolution depuis le début du soulèvement en Syrie en mars 2011, s'opposent à cette perspective alors que Moscou arme le régime syrien.

Les États-Unis et la Russie ont trouvé un accord sur le démantèlement, d'ici la mi-2014, de l'arsenal chimique syrien, afin d'éviter une intervention militaire sanctionnant le bombardement à l'arme chimique.

Al-Assad parle de son arsenal

Dans l'entretien accordé à CCTV, Bachar Al-Assad déclare que des hommes armés pourraient entraver le travail des inspecteurs chargés d'évaluer l'arsenal chimique syrien.

« Nous savons que ces terroristes obéissent à des ordres d'autres pays, et ces pays commandent aux terroristes de commettre des actes qui pourraient faire en sorte que la Syrie soit accusée de contrevenir à l'accord », a-t-il encore indiqué.

Prié de dire si la Syrie disposait de beaucoup d'armes chimiques, le président syrien a répondu: « la Syrie a fabriqué des armes chimiques durant des décennies, il est donc normal qu'il y en ait d'importantes quantités dans le pays. »

« Nous sommes une nation en guerre, nous avons des territoires qui sont occupés depuis plus de 40 ans, mais dans tous les cas, l'armée syrienne est entraînée à combattre en employant des armes conventionnelles. »

Conflit syrien : onde de choc au Moyen-Orient

Les armes chimiques sont entreposées « dans un cadre spécial destiné à éviter qu'elles tombent entre les mains de terroristes ou d'autres forces destructrices, c'est-à-dire des forces destructrices en provenance d'autres pays. »

« Donc il n'y a pas à s'inquiéter. Les armes chimiques sont en lieu sûr et sous le contrôle de l'armée syrienne. »

Parallèlement, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a dit avoir informé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, que Pékin était disposé à dépêcher des experts en Syrie pour aider Damas dans le processus de destruction de son arsenal d'armes chimiques, et a redit, lundi, que la voie politique était la seule solution pour résoudre le conflit.

« Actuellement, il est important que le Conseil de sécurité des Nations unies maintienne l'unité, surmonte ses divergences et trouve un consensus pour envoyer un signal d'unité à l'extérieur », a-t-il déclaré, cité par le site Internet du ministère chinois des Affaires étrangères.

Reuters


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