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Jacques Lamarre, ex-PDG de SNC-Lavalin, interrogé par la Suisse

Written By Unknown on Jumat, 30 November 2012 | 16.20

Exclusif - L'enquête menée par la Suisse au sujet de 139 millions de dollars en paiements douteux effectués par SNC-Lavalin, dont une partie aurait abouti dans les coffres de proches du régime Kadhafi, s'intéresse aux plus hautes sphères du pouvoir de cette firme d'ingénierie.

Après l'ex-vice-président de la division construction de la firme, Sami Bébawi, qui s'est rendu en Suisse la semaine dernière pour être interrogé, on apprend que l'ancien président de la firme, Jacques Lamarre, a dû lui aussi se rendre en Suisse au cours des derniers mois pour être questionné sur les mouvements de fonds suspects qui ont transité dans les banques suisses.

Jacques Lamarre a dirigé la firme de 1996 à 2009 et c'est sous son règne que Riadh Ben Aïssa a été promu au sein du bureau du président, la plus haute instance de direction de SNC-Lavalin.

Diverses sources au Canada et en Suisse, contactées par la Radio Télévision Suisse (RTS), CBC et Radio-Canada, ont confirmé également que deux autres membres du bureau du président ont été interrogés par les procureurs suisses responsables de l'enquête lors de la perquisition au siège social de la firme le 13 avril dernier. Il s'agit de Michael Novak, vice-président et directeur des Affaires internationales de SNC-Lavalin, et de Klaus Triendl, qui occupait le même poste en 2003.

La haute direction visée

En tout, cela fait donc quatre personnes du bureau du président qui ont été interrogées dans cette affaire.

Des sources proches de l'enquête s'attendent aussi à ce que Pierre Duhaime, arrêté par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) pour des accusations de fraude liées au contrat de construction de 1,3 milliard de dollars du Centre universitaire de santé McGill réalisé par SNC-Lavalin, soit aussi contraint à témoigner bientôt dans l'enquête menée à Berne.

Ces interrogatoires en plus haut lieu ne surprennent pas l'expert en fraude financière Messaoud Abda. « C'est une compagnie qui a une structure, qui a un président, qui a un conseil d'administration, un v.-p. finances, qui a un trésorier. Il est clair que M. Ben Aïssa ne peut pas avoir mis la main dans le compte de banque », dit-il.

La Suisse comme plaque tournante

Comme le révélait l'enquête conjointe de la RTS/CBC/Radio-Canada, dimanche dernier, les Suisses ont mis au jour un système de transfert d'argent mis sur pied par l'avocat genevois Roland Kaufmann à la demande de l'ex-vice-président de la division construction de SNC-Lavalin, Riadh Ben Aïssa, emprisonné en Suisse depuis le 10 avril dernier. Le ministère public de la Confédération (MPC) a formellement prévenu MM. Kaufmann et Ben Aïssa sous des chefs de corruption et de blanchiment d'argent en rapport avec ce stratagème.

Dès 2001, Me Kaufmann a en effet créé deux sociétés aux îles Vierges britanniques, Duvel Securities Inc. et ensuite Dinova Ltd, à la demande de M. Ben Aïssa, et ouvert des comptes en Suisse au nom de ces deux sociétés à la banque EFG à Genève par lesquels ont transité des paiements de plusieurs millions de dollars en provenance de SNC-Lavalin International inc. Selon les sources de RTS, l'analyse financière de ces transactions par les enquêteurs révèle que des paiements ont été ensuite été effectués dans des comptes contrôlés par des proches de la famille Kadhafi et que certaines sommes auraient même abouti dans des comptes détenus par M. Ben Aïssa et son épouse à la banque suisse UBS.

Plus tôt cette semaine, la porte-parole de SNC-Lavalin, Leslie Quinton, a reconnu que SNC-Lavalin avait retenu les services de Duvel et Dinova comme agent commercial pour obtenir des contrats en Libye de 2001 à 2011, mais qu'elle n'avait pas identifié de paiements douteux faits à ces deux sociétés dans le cadre de sa vérification interne.

SNC-Lavalin ajoute qu'elle collabore à l'enquête menée par la Suisse sur ces deux sociétés, mais affirme qu'elle n'a pas elle-même identifié de paiements douteux en rapport avec ces agents et dit ignorer où l'argent s'est retrouvé par la suite.

Une source proche de l'enquête en Suisse, à qui Radio-Canada a parlé, affirme que « de sérieuses questions se posent aux dirigeants de SNC-Lavalin dans cette affaire : comment des millions de paiements ont pu être faits à ces sociétés sans se soucier à qui va cet argent? À quoi sert cet argent et pourquoi vous payez? ».

Qui savait?

Selon l'expert en fraude financière Messaoud Abda, la question centrale est donc de savoir ce que la haute direction savait pendant les dix ans où elle a autorisé ces contrats d'agences représentant des millions de dollars et, surtout, comment elle pouvait ignorer que son propre vice-président, Riadh Ben Aïssa, était derrière ces sociétés.

« Quoiqu'on en dise, les montants détournés ou les montants qui ont été mal versés sont comptabilisés, dit-il. Sauf qu'on s'est arrangé pour ne pas les comptabiliser là où il faut pour que cela ne se voie pas. Donc, c'est la preuve que la compagnie a une pratique institutionnalisée pour ce genre de transaction. »

« Si on avait dit : "on n'a trouvé aucune trace de ces paiements" », mais là on a dit: "non, on a trouvé des transactions, des traces dans les livres", poursuit-il. Alors, forcément la compagnie savait que la transaction existait. Donc on savait où on versait l'argent, et on savait pourquoi c'était ainsi. C'est pourquoi on s'est affairé à devoir les cacher dans les comptes, à mal les classer pour que cela ne se voie pas. »

Selon ce qu'ont pu vérifier Radio-Canada, la RTS et CBC, presque tous les dirigeants responsables de la filiale SNC-Lavalin Internationale inc. au cours des dernières années ont été interrogés pour répondre à ces questions.

Lors de la perquisition du mois d'avril dernier, le procureur suisse Nicolas Bottinelli a interrogé les personnes suivantes:

  • Michael Novak, vice-président directeur Affaires internationales responsables de la filiale SNC-Lavalin International inc.
  • Ron Denom, président de SNC-Lavalin International inc.
  • Marie-Josée Bérubé, vice-présidente, Administration de SNC-Lavalin International inc.
  • Klaus Triendl, ancien vice-président directeur Affaires internationales responsables de SNC-Lavalin International inc.
  • Tony Rosato, ancien vice-président, Administration de SNC-Lavalin International Inc.

Quant à Jacques Lamarre et Sami Bébawi, ils se sont rendus en Suisse en tant que témoins assistés avec la garantie fournie par les procureurs suisses qu'ils pourraient ensuite rentrer au Canada. Les témoins assistés peuvent être conseillés par un avocat lors de leur interrogatoire et peuvent refuser de répondre à des questions.

Un reportage d'Anne Panasuk

Pour me joindre: anne.panasuk@radio-canada.ca


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La Palestine devient État observateur de l'ONU

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté la résolution faisant de la Palestine un État observateur non membre de l'ONU par 138 voix pour, 9 voix contre et 41 abstentions.

Juste avant le vote, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a demandé, 65 ans après l'adoption du plan de partage de la Palestine, le statut d'État observateur non membre à l'Organisation des Nations unies (ONU).

Le 29 novembre 1947, l'ONU a adopté le plan de partage de la Palestine historique, qui prévoyait un État juif et un État arabe. À ce jour, le plan onusien n'a pas été réalisé.

Dans son allocution, M. Abbas a exhorté les 193 pays d'offrir à l'État palestinien « un acte de naissance ». Depuis les années 70, les Palestiniens avaient le statut d'« entité » à l'ONU.

« Il y a exactement 65 ans, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution 181, qui séparait la terre de la Palestine historique en deux États et qui est devenue l'acte de naissance d'Israël. L'Assemblée générale est sollicitée aujourd'hui pour accorder un acte de naissance de la réalité de l'État de la Palestine », a-t-il déclaré.

L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Ron Prosor, qui a succédé à M. Abbas à la tribune a réaffirmé l'hostilité de son pays à la démarche palestinienne.

« Cela ne fait pas progresser la paix. Cela la fait reculer », a-t-il dit.

Après l'annonce du résultat du vote, les télévisions Al-Jazira et Al-Arabiya ont montré les images de milliers de Palestiniens manifester leur joie dans les rues de Ramallah, où siège l'Autorité palestinienne.

Les États-Unis, qui ont voté contre la résolution, ont estimé par la voix de la secrétaire d'État Hilary Clinton que ce vote est « malheureux et improductif » qui mettra plus d'obstacles sur le chemin de la paix.

Colère d'Israël

Le premier ministre israélien Nétanyahou a, pour sa part, qualifié le discours de Mahmoud Abbas d'« hostile et venimeux ».

« Ce ne sont pas des mots d'un homme qui veut la paix », a-t-il déclaré.

« La décision des Nations unies ne changera rien sur le terrain. Elle ne favorisera pas la création d'un État palestinien. Elle la reportera encore », a estimé le premier ministre israélien.

Le Canada, qui a voté contre la résolution, estime que seule une négociation entre Israël et les Palestiniens peut mener à la création d'un État palestinien.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a rappelé dans son discours les différents épisodes depuis le plan de partage de l'ONU jusqu'à ce jour pour expliquer que le Canada croit aux négociations entre Palestiniens et Israéliens.

Pour le Canada cette démarche unilatérale n'apportera rien aux Palestiniens. Il a aussi invité les deux parties à revenir à la table des négociations.

Les Européens sont divisés sur la question. Environ une douzaine de pays ont annoncé qu'ils allaient voter pour le statut d'État observateur non membre.

Le statut d'État observateur permettra aux Palestiniens de s'adresser à la Cour pénale internationale et porter plainte contre Israël. C'est cette option qui inquiète Israël et ses alliés.

Des responsables palestiniens ont évoqué cette hypothèse si Israël poursuit sa politique de colonisation en Cisjordanie.

Que veut dire État observateur non membre? Des États ou des institutions spécialisées peuvent demander le statut d'État observateur. Aucune disposition de la Charte de l'ONU ne prévoit ce statut. Cependant, au fil des années, ce statut est entré dans l'usage de l'organisation. En 1946, le secrétaire général a accepté que le gouvernement suisse devienne observateur. La Suisse est devenue membre à part entière en 2002.
Plusieurs autres pays ont été membres observateurs avant de devenir membres comme l'Autriche, la Finlande ou le Japon.
Les États observateurs peuvent assister à la plupart des réunions et en consulter la documentation.
Par ailleurs, des organismes régionaux ou internationaux ont ce statut. Ils peuvent assister aux travaux et aux réunions annuelles de l'Assemblée générale. On y retrouve l'Organisation internationale de la Francophonie, l'Union européenne ou la Ligue des États arabes.

Israël et les États-Unis ont brandi la menace de sanctions en cas de vote positif. Le Congrès pourrait ainsi refuser de verser 200 millions de dollars d'aide promis aux Palestiniens. Israël pourrait bloquer les taxes qu'il perçoit pour le compte de l'Autorité palestinienne, réduire le nombre de permis de travail pour les Palestiniens, voire abroger les accords de paix d'Oslo de 1993.

Hanane Achraoui, membre de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a dénoncé un « chantage à l'argent ».

En compensation, la Ligue arabe a promis aux Palestiniens un « filet de sécurité » de 100 millions de dollars par mois.

Pour comprendre le conflit israélo-palestinien.


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Un gros cadeau de Paolo Catania à un surveillant de chantier

Exclusif - Le surveillant de chantier François Thériault, de la Ville de Montréal, a reçu un gros cadeau de l'entrepreneur Paolo Catania, de l'entreprise Catcan, a appris Radio-Canada. Il a profité d'un rabais de 30 000 $ sur sa maison, construite sur les terrains de Catania. Un cadeau reçu pendant la période où il surveillait un chantier de cette entreprise.

À la commission Charbonneau, le 15 novembre, François Thériault a admis avoir reçu quelques bouteilles de vin et des billets de hockey de la part d'entrepreneurs en construction. Le procureur Simon Tremblay lui a demandé : « Cela fait le tour des avantages que vous avez touchés? » « Oui », a répondu le surveillant de chantier après une seconde d'hésitation.

Pas un mot sur sa maison de Laval, achetée bien en dessous de la valeur marchande. Une enquête de Radio-Canada démontre qu'en 2007, François Thériault a acheté une maison neuve construite sur des terrains qui venaient d'être vendus par Paolo Catania, de l'entreprise Catcan, à une petite entreprise familiale de construction de maisons neuves, Jacques Cloutier et fils.

En août 2006, Jacques Cloutier le fondateur de Cloutier et fils a reçu une offre de Catcan, une proposition qui semble tout à fait banale à l'époque. « Il m'avait dit que pour un de ses grands amis, il était pour me baisser le terrain, me le faire moins cher que le coût initial du terrain. De 30 000 $ », raconte Jacques Cloutier.

À ce moment, M. Cloutier vend donc la maison 30 000 $ dollars moins cher à François Thériault, dont il ignore qu'il surveille des chantiers de Catania.

Pendant la même période, Catcan obtient un contrat d'égouts de plus de 5 millions de dollars, chemin Queen Mary à Montréal. Le chantier, qui débute le 13 septembre 2006, sera surveillé par François Thériault.

À la commission Charbonneau, l'ingénieur Gilles Surprenant, qui a admis avoir reçu un pot-de-vin de 15 000 $ en lien avec ce projet, a déclaré que ce chantier a généré près d'un demi-million de dollars faux extras.

« Qui était impliqué dans ces faux extras? », a demandé le commissaire Renaud Lachance. « Pour les drains, il y avait M. François Thériault. Pour les chambres d'utilité, c'était François Thériault aussi », a déclaré Gilles Surprenant.

François Thériault a aussi été mis en cause en octobre par l'ex-propriétaire d'Infrabec, Lino Zambito. Ce dernier avait déclaré sous serment que Thériault touchait un pot-de-vin équivalant à 15 % des faux extras sur ses chantiers.

François Thériault avait démenti les allégations de Zambito. Au téléphone, il a également nié avoir été impliqué dans un stratagème de faux extras dans le cadre du projet du chemin Queen Mary.

En réponse à nos questions au sujet de sa maison, il nous a dit ignorer que Catania possédait les terrains. Il soutient qu'il a demandé un rabais à Jacques Cloutier et fils et que l'entreprise le lui a consenti. Sébastien Cloutier, président de l'entreprise fondée par son père, dit que c'est absolument faux et que cette explication ne tient pas debout. « Nous, même si on n'a rien fait de mal, on se retrouve pris dans cette histoire-là, alors c'est pour ça qu'on a décidé de parler. »

Le président de Catcan, Tony Catania nous a dit ignorer cet arrangement et nous a référé à son fils Paolo qui ne nous a pas rappelés.

En théorie, un mensonge sous serment est passible d'accusations de parjure. Ce que les enquêteurs de la commission devront déterminer, c'est si François Thériault a sciemment omis de parler de ce rabais sur sa maison.

Un texte de Marie-Maude Denis


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Stephen Harper donnerait son accord à Muskrat Falls

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, doit se rendre au Labrador vendredi pour annoncer l'approbation de la garantie le prêt permettant de mettre en route le projet hydroélectrique Muskrat Falls.

Cette visite survient quelques jours après que des avocats représentant les opposants au projet hydroélectrique Muskrat Falls eurent plaidé en Cour fédérale que le vaste chantier projeté au Labrador n'a jamais subi un examen environnemental complet.

Le projet, qui devrait coûter au moins 7,4 milliards $, devrait être réalisé par la société d'État Nalcor Energy et l'entreprise privée Emera, de la Nouvelle-Écosse. Le travail consiste à aménager le cours inférieur du fleuve Churchill, au Labrador, et d'acheminer par câbles sous-marins l'électricité produite vers l'île de Terre-Neuve, puis vers la Nouvelle-Écosse.

La première ministre de Terre-Neuve-et-Labrador, Katy Dunderdale, sera présente à la base militaire située à Happy Valley-Goose Bay, où le premier ministre doit se rendre. Plus tôt jeudi, elle avait indiqué ne pas avoir reçu de nouvelles de la part du premier ministre, mais son nom figure finalement sur l'invitation aux médias, tout comme celui du premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Darrell Dexter.

Stephen Harper avait promis une garantie de prêt ou l'équivalent financier permettant de réduire de plusieurs maillons de dollars le coût du projet qui devrait dépasser les coûts estimés de 7,4 milliards $.

Le gouvernement conservateur de Mme Dunderdale attendait l'aide du fédéral pour donner son aval au projet Muskrat Falls. La première ministre assurait depuis des mois que la conclusion de l'entente était imminente, alléguant l'approbation légale des documents.

Opposition

Lundi dernier, les groupes qui s'opposent au projet, dont Sierra Club Canada et Grand Riverkeeper Labrador, ont assuré qu'un comité fédéral-provincial chargé d'étudier le projet n'a pas terminé son examen environnemental complet.

L'avocate Lara Tessaro a fait valoir que le comité mixte n'a pas complètement évalué la nécessité du projet et les autres avenues possibles.

Elle a plaidé que le gouvernement fédéral ne devait pas pouvoir émettre de permis ou de garantie de prêt pour Muskrat Falls tant qu'un examen environnemental plus complet ne serait pas réalisé.



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Line Beauchamp, Tony Tomassi et Leo Housakos ont aussi été invités au 357c

Written By Unknown on Kamis, 29 November 2012 | 16.20

Deux ex-ministres du gouvernement libéral de Jean Charest, Line Beauchamp et Tony Tomassi ainsi que des élus et des fonctionnaires de la Ville de Montréal ont été invités à fréquenter des entrepreneurs en construction associés au cartel des égouts actif dans la métropole au club privé 357c de Montréal.

Ces invitations sont consignées dans une liste d'événements qui se seraient tenus entre 2005 et 2012 au très sélect club privé de la rue de la Commune, dans le Vieux-Montréal, que l'enquêteur Érick Roy de la commission Charbonneau a passée en revue mardi et mercredi.

La liste permet aussi de constater que l'ex-argentier du parti du maire Gérald Tremblay, Bernard Trépanier, a été invité par l'entrepreneur en construction Paolo Catania, de Frank Catania et associés, pas moins de 19 fois au 357c. L'ex-agent officiel d'Union Montréal, Marc Deschamps, a aussi été invité à deux reprises au club, invité par M. Catania.

La même liste révèle que Paolo Catania a aussi invité, à de multiples reprises, des personnes accusées dans le dossier du Faubourg Contrecoeur à Montréal, dont Bernard Trépanier, l'ex-président du comité exécutif de la Ville, Frank Zampino, et l'ex-directeur général de la SHDM, Martial Fillion.

Frank Zampino a notamment été invité 18 fois au club 357c entre 2005 et 2009, dont 9 fois à l'invitation de Paolo Catania.

Plusieurs autres élus de Montréal, dont Sammy Forcillo, Claude Dauphin, Cosmo Maciocia et Stéphane Harbour ont aussi été invités par Paolo Catania au 357c au fil du temps. Il en va de même du maire de Châteauguay, Sergio Pavone.

L'enquêteur Roy s'est borné à énumérer la liste des événements qui auraient eu lieu au club, en présentant des fiches résumant le parcours et les liens d'affaires des individus. Il n'a pas établi de quoi ces gens auraient pu discuter lors de ces rencontres.

Le procureur de la commission, Denis Gallant, s'est borné à souligner qu'une série de rencontres réunissait plusieurs personnes accusées dans le dossier du Faubourg Contrecoeur.

Vous pouvez consulter ici le contenu des listes dévoilées devant la commission Charbonneau.

Contre-interrogé par l'avocat du PLQ, Michel Décary, en début d'après-midi, l'enquêteur Roy a précisé que la liste qu'il présentait concerne des événements qui étaient prévus. Il ne peut cependant confirmer qu'ils ont bel et bien eu lieu.

Les audiences publiques de la commission ont été suspendues au terme de ce contre-interrogatoire. Elles reprendront le 21 janvier 2013.

La commissaire France Charbonneau a cependant annoncé qu'elle s'adresserait aux avocats et au public jeudi matin.

Des jours de préparation gâchés pour Me St-JeanL'avocat de la Ville de Montréal, Martin St-Jean, a fait savoir mercredi matin sur Twitter que la commission Charbonneau « devait entendre des représentants de la Ville de Montréal aujourd'hui afin d'expliquer sa structure et ce qui a changé depuis 2009 ». Il a ajouté : « Après plusieurs jours de préparation, nous sommes informés que cette présentation sera reportée à une date ultérieure. »

Tomassi et Beauchamp réunis avec Catania

M. Tomassi se serait rendu deux fois au club à l'invitation de Paolo Catania, de Frank Catania et associés, une entreprise de construction liée au clan mafieux Rizzuto.

L'ex-ministre de la Famille et adjoint parlementaire du premier ministre Jean Charest a été invité au club le 4 février 2008 et le 23 février 2009. Chaque fois, il était seul avec M. Catania.

La ministre Beauchamp a pour sa part été invitée deux fois au 357c par Rosaire Sauriol, du groupe Dessau. Elle s'y serait rendue le 26 février - soit cinq jours après le déclenchement de la campagne électorale en 2007 - et le 18 mai de la même année.

Mme Beauchamp, qui était ministre de la Culture et des Communications lors de la première rencontre, et ministre de l'Environnement lors de la seconde, faisait les deux fois partie d'un groupe d'une dizaine d'invités.

Parmi eux se trouvaient son ancien conjoint et organisateur libéral, Pierre Bibeau, Paolo Catania, Frank Minicucci, Bernard Trépanier, Frank Zampino et trois autres personnes liées à des firmes de génie-conseil, Michel Lalonde, Pierre Lavallée et Yves Théberge.

M. Minicucci, qui a travaillé pour Simard-Beaudry et Louisbourg Construction, a été décrit comme « le bras droit » de l'entrepreneur en construction Tony Accurso par l'enquêteur Érick Roy.

Il a par ailleurs été établi plus tôt par la commission que Frank Catania, qui a fondé la compagnie du même nom, est lié au clan mafieux Rizzuto. Les membres les plus influents du clan se sont cotisés pour lui offrir un cadeau de départ à la retraite.

Sa présence aux côtés de ministres du gouvernement du Québec soulève sans contredit des questions de sécurité.

Par voie de communiqué, Mme Beauchamp affirme que les deux rencontres ont été tenues à sa demande, à titre de ministre, pour des discussions de nature générale.

M. Bibeau a déjà été mis en cause devant la commission par l'ex-entrepreneur en construction Lino Zambito. L'ex-propriétaire d'Infrabec a affirmé qu'il avait remis 30 000 $ en argent comptant à M. Bibeau au printemps 2009, dans la foulée d'une activité de financement organisée au profit de Mme Beauchamp.

Housakos et Poulin, hôtes et invités au 357c

L'homme d'affaires Léo Housakos a aussi été invité au club 357c par Paolo Catania le 4 avril 2008. Il s'y était aussi rendu le 17 mai 2007 à l'invitation de Bernard Poulin, président et chef de la direction de la firme de génie Groupe S.M. International. Bernard Trépanier était aussi présent.

M. Housakos a lui-même organisé un cocktail au profit de l'Action démocratique du Québec au club privé le 21 juin 2007. Parmi les invités se trouvait Joe Borsellino de Construction Garnier, qui a été identifié par Lino Zambito comme l'un des membres du cartel des égouts à Montréal.

Six autres personnes étaient invitées à ce cocktail, mais leur nom a été caviardé par la commission, puisqu'elles n'ont pu être liées aux enquêtes en cours.

Léo Housakos a été nommé sénateur par le premier ministre Stephen Harper le 22 décembre 2008. Il a auparavant été vice-président du développement des affaires de la firme de génie-conseil BPR, et président d'une filiale de BPR, TerrEau.

Outre M. Housakos, Bernard Poulin a invité Martial Fillion au 357c le 14 avril 2005. Il a aussi invité Bernard Trépanier et Frank Zampino le 12 mai de la même année, et Paolo Catania le 26 juin 2006.

Bernard Poulin et Léo Housakos ont été impliqués en avril 2011 dans une affaire d'ingérence politique et de jeux de coulisses impliquant le bureau du premier ministre Harper, la Ville de Montréal et des hommes d'affaires du milieu de la construction concernant la nomination du PDG du Port de Montréal.

En entrevue à la Presse Canadienne, le sénateur Housakos a affirmé qu'il n'avait pas organisé une activité de financement au profit de l'ADQ au 357c, mais plutôt un simple événement de réseautage visant à présenter des acteurs montréalais d'importance à un politicien adéquiste bien connu. À la question de savoir s'il s'agissait de Mario Dumont, il répond : « peut-être ».

M. Housakos admet avoir souvent rencontré Paolo Catania au 357c, tout en précisant qu'à l'époque, aucune allégation criminelle à son endroit n'avait encore fait surface. Il nie cependant avoir eu une rencontre au club avec Bernard Trépanier.

Le sénateur se dit déçu que son nom ait surgi devant la commission, mais salue son travail.

Le premier ministre Harper a pour sa part dit qu'il n'avait eu vent d'aucune allégation crédible à l'endroit de Léo Housakos. Il a imputé les révélations concernant le sénateur à « l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours ».

Notons aussi que Paolo Catania a invité au 357c l'ancien président-directeur général de l'Agence métropolitaine de transport, Joël Gauthier, à deux reprises en 2007. Avant d'être nommé à l'AMT en 2003, M. Gauthier avait été directeur général du Parti libéral de 1999 à 2003.

Yanai Elbaz, qui a été directeur au redéploiement, à la planification et à la gestion immobilière du Centre universitaire de santé McGill jusqu'en en octobre 2011, a aussi été invité à 10 reprises au club privé par Paolo Catania entre octobre 2007 et octobre 2012. Il y est aussi allé une fois à l'invitation de Rosaire Sauriol, en présence de Paolo Catania.

Suivez la commission en direct avec François Messier :

De hauts dirigeants de firmes de génie-conseil aussi invités

La liste dévoilée par l'enquêteur Roy a aussi permis de constater que de nombreux hauts dirigeants de firme de génie-conseil ont été invités au 357c par Paolo Catania. Parmi eux :

  • Bernard Poulin et Guy Fouquet, respectivement président et chef de la direction et vice-président du Groupe SM ;
  • René Séguin et Michel Lalonde, respectivement fondateur et président du Groupe Séguin (devenu Genius depuis) ;
  • Rosaire Sauriol, vice-président de Dessau ;
  • Claude Asselin, vice-président chez Dessau et ex-directeur général de la Ville de Laval ;
  • Yves Théberge, vice-président chez CIMA+ ;
  • Daniel Gauthier, président de Plania, une filiale de Dessau spécialisée dans l'urbanisme ;
  • Daniel Toutant, président et fondateur de COSIME, qui se spécialise dans l'assistance à maîtrise d'ouvrage.

Jean-Pierre Sauriol, président et chef de la direction de Dessau, Pierre Lavallée, président et chef de la direction de BPR Infrastructures, et Yves Lortie, à l'époque vice-président chez Genivar, ont aussi été invités au club, mais à l'invitation de Rosaire Sauriol, lui-même lié à Paolo Catania.

Plusieurs employés de Catania fréquentaient le club

Outre Paolo Catania, beaucoup d'autres employés de Frank Catania et associés auraient aussi fréquenté le club, dont Pasquale Fedele, André Fortin, Pascale Patrice et Martin D'Aoust. Tous quatre sont accusés dans le dossier Faubourg Contrecoeur.

Les événements au 357c recensés mardi avaient permis de constater Pasquale Fedele a notamment invité au club le directeur de la réalisation des travaux à la Ville, Robert Marcil, et l'ingénieur chargé de la surveillance des travaux, Luc Leclerc.

Robert Marcil a aussi été invité six fois au club privé par Paolo Catania.

Le chef d'équipe de la section surveillance des travaux à la Ville, Gilles Vézina, est aussi allé au club le 1er février 2007, à l'invitation de l'homme d'affaires. Nicolo Milioto, président de Mivela Construction, était également présent.

Quant à Luc Leclerc, il a déjà admis avoir touché au moins 500 000 $ en pots-de-vin de la part d'entrepreneurs en construction lors de son témoignage devant la commission.

Le procureur Denis Gallant a précisé mardi que la commission ne s'intéressait pas au club 357c comme tel, mais bien aux rencontres qui s'y sont déroulées.


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Marois forcée de défendre le ministre Breton

Le cabinet de Pauline Marois a été forcé de défendre le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Daniel Breton, mercredi, alors que des informations dévoilées par le réseau TVA et le quotidien La Presse rapportent que celui-ci a commis plusieurs infractions depuis 25 ans.

Le ministre n'a pas payé son loyer pendant 13 mois, de novembre 2008 à décembre 2009, pour une somme totale excédant 6000 $. À cette époque, il présidait le groupe Maître chez nous 21e siècle, spécialisé en énergie et en transport.

En 2007, il a dû payer une amende de 400 $ pour ne pas avoir envoyé sa déclaration de revenus à temps.

Daniel Breton a aussi reçu plusieurs contraventions, notamment pour excès de vitesse, et il a été condamné en 1997 pour « conduite alors que le permis est révoqué ».

M. Breton a également été condamné à 300 $ d'amendes pour des infractions à la loi sur l'assurance-chômage en 1988.

La première ministre Pauline Marois avait été informée de la plupart de ces infractions, selon son attachée de presse. Mais elle maintient sa confiance envers son ministre. Elle expose que M. Breton, ex-militant environnementaliste, n'a pas toujours eu des revenus stables.

Le cabinet du ministre Breton a indiqué pour sa part qu'il rembourserait les sommes dues.

Tant le Parti libéral que la Coalition avenir Québec ont demandé mercredi soir la démission du ministre Breton.

M. Breton est déjà sur la sellette à la suite d'allégations d'ingérence dans le fonctionnement du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). Il devra comparaître à ce sujet en commission parlementaire.


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Syrie : le médiateur présentera son plan de sortie de crise jeudi à l'ONU

Le médiateur de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, présentera jeudi au Conseil de sécurité de l'ONU son plan de sortie de crise.

M. Brahimi propose la mise en place d'un « gouvernement de transition nationale » qui dirigera le pays jusqu'aux élections de 2014 (présidentielles, législatives et municipales). Ces élections se tiendraient sous la supervision des Nations unies.

Selon le quotidien français Le Figaro, qui a pris connaissance du document, ce gouvernement serait bicéphale. Il comprendrait des membres de l'opposition et des membres du régime qui ne sont pas impliqués dans la répression.

Pour ce qui est du président Bachar Al-Assad, celui-ci achèverait son mandat, mais il n'aurait pas grand pouvoir. C'est le gouvernement de transition qui exercerait « les pouvoirs exécutifs ».

Cependant, M. Brahimi ne donne pas de précisions sur ce que prévoit son plan pour l'avenir politique de Bachar Al-Assad. Aurait-il la possibilité de se présenter à l'élection présidentielle de 2014? Le mystère est entier.

Mais si l'on tient compte des propos du président syrien au général Robert Mood, tels que rapportés par cet ancien représentant des Nations unies à Damas, il serait prêt à quitter le pouvoir « à condition de ne pas laisser la Syrie dans le chaos ».

Si on ignore pour le moment la position du régime syrien sur le plan, on a un aperçu de la position de l'opposition. La Coalition nationale a exclu la négociation avec le président Assad.

Et si l'Égypte pouvait huiler les rouages

Un collaborateur de M. Brahimi, cité par l'article du Figaro, rapporte que le médiateur tentera de convaincre le président égyptien Mohamed Morsi de persuader les Frères musulmans syriens, qui ont une place importante au sein de la Coalition nationale, d'accepter le plan.

Rappelons que la Coalition nationale syrienne a élu domicile au Caire, la capitale égyptienne.

Le diplomate algérien Lakhdar Brahimi a été nommé voilà trois mois en remplacement de Kofi Annan, qui a décidé de démissionner.

La Coalition prône un autre chemin

Réunis au Caire depuis mercredi, les soixante membres de la Coalition syrienne tentent de former un gouvernement de transition, qui représente pour eux une étape « nécessaire ».

Selon Souheir Al-Atassi, vice-présidente de la Coalition, le but est de nommer un premier ministre, ou du moins d'établir une liste de candidats à ce poste avant la réunion des « Amis de la Syrie ».

Plusieurs noms circulent déjà, dont celui d'un ancien ministre de Hafed Al-Assad, père de l'actuel président, qui vit en exil au Koweït.

L'autre objectif de la réunion est la formation de comités pour administrer l'aide aux Syriens et gérer les contacts avec les combattants en Syrie. Cette opération fait l'objet d'une lutte entre les islamistes et les laïcs de la Coalition.


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Une candidate au secrétariat d'État a des actions chez TransCanada

L'une des candidates favorites pour succéder à Hillary Clinton comme secrétaire d'État américaine pourrait se retrouver dans une situation de conflit d'intérêts.

Selon des documents financiers rendus publics mercredi, il appert que Susan Rice, qui est mariée à un Canadien, posséderait des actions dans la compagnie TransCanada, la pétrolière albertaine qui tente d'obtenir l'accord du gouvernement américain pour son projet controversé d'oléoduc Keystone XL.

Or, c'est au secrétariat d'État que revient la décision définitive d'approuver ou non le projet de 7 milliards de dollars américains, qui traverse les terres américaines.

Le président Barack Obama avait rejeté le projet de TransCanada, il y a 10 mois, invoquant des inquiétudes à propos des risques possibles envers une zone à l'équilibre environnemental délicat dans le Nebraska et que l'oléoduc aurait traversée, selon le tracé prévu à l'origine.

TransCanada a dû refaire ses devoirs pour concevoir un nouvel itinéraire, ce qui force une deuxième évaluation du département d'État.

L'industrie pétrolière espère désormais que M. Obama approuvera le projet laissé de côté depuis janvier, le président repoussant toute décision jusqu'après l'élection présidentielle.

Les avoirs de Mme Rice, qui possède des actions dans la pétrolière canadienne pour une valeur se situant entre 300 000 $US et 600 000 $US, avaient déjà fait l'objet d'un article dans le journal en ligne On Earth, une publication environnementale reliée au Natural Resources Defense Council.

Les rapports financiers indiquent qu'environ le tiers de la fortune personnelle de Mme Rice, qui est évaluée à 43 millions de dollars américains, serait sous forme d'actions de producteurs de pétrole, d'opérateurs d'oléoducs et d'autres entreprises canadiennes d'hydrocarbures.

Mme Rice et son époux Ian Cameron, un producteur de télévision qui a déjà été à l'emploi du réseau anglais de Radio-Canada, détiennent pour environ 1,25 million $US d'actions dans quatre des plus importantes compagnies du domaine énergétique, dont Enbridge, Encana et Suncor.

Leur portefeuille d'investissements réunit plusieurs autres compagnies canadiennes, dont la Banque de Montréal, la Banque de Nouvelle-Écosse, Canadian Tire, Research In Motion.

John Kerry, le sénateur démocrate du Massachusetts qui convoite le poste de secrétaire d'État, ne possède aucune action dans la compagnie TransCanada.


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Des rencontres controversées au club privé 357 C

Written By Unknown on Rabu, 28 November 2012 | 16.20

La commission Charbonneau s'est penchée mardi sur des rencontres entre des entrepreneurs en construction, des représentants de firmes de génie-conseil, des élus de la Ville de Montréal et des fonctionnaires municipaux qui ont eu lieu au club privé Le 357 C, situé rue de la Commune, dans le Vieux-Montréal.

C'est un enquêteur de la commission, Érick Roy, qui présente la liste de ces rencontres. En raison d'une requête de l'avocat du Parti libéral du Québec, Me Michel Décary, sa présentation s'est limitée à des rencontres qui ont eu lieu au club entre le 1er janvier 2005 et le 27 novembre 2006. D'autres rencontres seront abordées mercredi.

Les événements recensés jusqu'ici ont permis de constater que Paolo Catania, de Frank Catania et associés, Paquale Fedele, qui travaillait à l'époque pour la même compagnie, et Bernard Poulin, président de la firme de génie-conseil S.M., étaient des membres du club, et qu'ils y invitaient régulièrement d'autres personnes.

La liste montre que Paolo Catania a notamment invité au club :

  • Frank Zampino, président du comité exécutif de la Ville;
  • Robert Marcil, grand patron des travaux publics à la Ville;
  • Bernard Trépanier, argentier du parti du maire Gérald Tremblay;
  • Daniel Gauthier, urbaniste du groupe Plana, qui a notamment été membre du comité de sélection pour le projet Faubourg Contrecoeur;
  • Bernard Poulin, président et chef de la direction de la firme de génie-conseil Groupe S.M. International;
  • Michel Lalonde, ingénieur à la firme de génie Groupe Séguin;
  • Rosaire Sauriol, vice-président de la firme de génie Dessau;
  • Stéphane Harbour, maire de l'arrondissement d'Outremont.

Bernard Poulin a également rencontré Bernard Trépanier et Frank Zampino, au club 357 C, ainsi que l'ex-directeur général de la Société d'habitation de Montréal (SHDM), Martial Fillion.

Pasquale Fedele a invité au club Robert Marcil et l'ingénieur Luc Leclerc. Ce dernier a déjà admis avoir touché au moins 500 000 $ en pots-de-vin de la part d'entrepreneurs en construction lors de son témoignage devant la commission.

MM. Catania, Fedele, Zampino, Trépanier, Fillion et Gauthier ont tous été accusés dans l'affaire du Faubourg Contrecoeur, un terrain de l'est de la métropole que la SHDM a vendu à Construction Frank Catania et associés en 2007 pour qu'elle y construise 1800 logements.

Érick Roy, un ancien de l'escouade Marteau prêté à la commission Charbonneau, a expliqué que la liste des rencontres présentée à la commission a été constituée à partir d'une base de données du 357 C.

Cette liste recense toutes les rencontres organisées par des membres, en indiquant la date et la liste des invités présents. Seuls des membres peuvent inviter d'autres personnes au club 357 C.

Selon Érick Roy, la base de données du club a permis à la commission d'apprendre que 118 personnes auxquelles elle s'intéresse s'y sont rendues.

L'enquêteur a expliqué qu'il s'est présenté avec cinq autres enquêteurs de la commission au club 357 C le 26 octobre, dans la foulée d'allégations faites par un précédent témoin à la commission, Elio Pagliarulo. Ce dernier avait déclaré devant la commission que des livraisons d'argent étaient faites dans le club.

Selon le procureur Gallant, la liste préparée par la commission permettra non seulement de jeter un éclairage sur les activités de Paolo Catania, mais aussi sur celles de Joe Borsellino.

Avant que la requête de Me Décary n'interrompe l'audience, le procureur Gallant avait précisé que la commission ne s'intéressait pas au club 357 C comme tel, mais bien aux rencontres qui s'y sont déroulées.

Un compromis qui satisfait l'avocat du PLQ

La commission a dû limiter sa recension des rencontres tenues au club 357 C à la première page du document préparé par les enquêteurs de la commission, en raison d'une requête déposée par l'avocat du Parti libéral du Québec, Michel Décary.

Peu après que la première page du tableau eut été exhibée publiquement, Me Décary a déposé une requête pour que les noms d'un élu du PLQ et d'une autre personne qui y est liée soient frappés d'un interdit de publication.

Me Décary a expliqué qu'il faisait cette demande parce qu'il n'avait pas réussi à joindre ces deux personnes au téléphone pour avoir plus de détails. Il disait avoir appris l'affaire à la dernière minute, alors qu'il donnait une conférence.

Comme ce type de débat requiert la présence des avocats des médias, qui n'étaient pas présents dans la salle, la commissaire France Charbonneau a été contrainte de suspendre l'audience pendant plus d'une heure.

L'affaire a fait sortir de ses gonds la commissaire France Charbonneau. Elle a vertement tancé Me Décary, en arguant que même si ce dernier n'était pas présent dans la salle d'audience en matinée, le Parti libéral était tout de même représenté par une autre avocate.

« Me Décary, vous avez une avocate assise à côté de vous qui représente le Parti libéral! » lui a lancé la commissaire Charbonneau, des propos que l'avocat du PLQ a qualifiés « d'injustes ».

Après une interruption de plus d'une heure, le procureur Denis Gallant a annoncé que les avocats concernés s'étaient entendus avec la commission pour que le tableau qui contient les noms ne soit pas rendu public avant mercredi, pour donner le temps à Me Décary de les contacter.

La commission ne s'est donc penchée que sur la première page du tableau qu'elle a préparée.

Des travaux également suspendus en matinée

La commission avait suspendu prématurément ses travaux en avant-midi pour permettre aux différents avocats de prendre connaissance de la volumineuse preuve que s'apprêtait à divulguer l'enquêteur Roy.

Me Gallant avait demandé cette suspension en prévenant qu'Érick Roy allait divulguer « énormément de renseignements » qui toucheront « directement » la Ville de Montréal et le Parti libéral du Québec.

Le procureur en chef adjoint a justifié sa demande par le fait qu'il qu'il n'a pu « divulguer aux parties l'ensemble des éléments de preuve que nous entendons déposer devant la commission », à temps, comme le requièrent les règles de procédure de la commission.

Cet empêchement, a-t-il expliqué, est attribuable à une requête qui lui est parvenue lundi matin. Cette requête, qui devait au départ être plaidée après le témoignage de Piero Di Iorio, mardi avant-midi, a fait l'objet de discussions entre les avocats de la commission et ceux du requérant.

« Les discussions se sont déroulées très tard hier soir. Vers 21 h, à peu près, j'ai eu confirmation que la requête ne serait pas plaidée », a-t-il fait valoir pour dire pourquoi il n'avait pu divulguer la preuve en format électronique, comme cela est normalement le cas.

Suivez la commission en direct avec François Messier :

L'ancien entrepreneur en construction Piero Di Iorio a par ailleurs conclu mardi son témoignage devant la commission Charbonneau sur la collusion à Montréal. Il a notamment raconté avoir participé à un stratagème de collusion en 2005 qui ne lui a finalement rien rapporté.

La commission Charbonneau a enfin annoncé en début de semaine qu'elle suspendra ses audiences publiques mercredi ou jeudi pour ne les reprendre que le 21 janvier.


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Sports - LNH - Glendale dit oui aux Coyotes

Le conseil municipal de Glendale a approuvé l'entente pour le sauvetage des Coyotes de Phoenix, tard mardi soir.

La Ville de Glendale a ainsi accepté de verser 320 millions de dollars sur 20 ans à l'homme d'affaires Greg Jamison, qui souhaite garder les Coyotes en Arizona.

La proposition a été acceptée par quatre votes contre deux, dont celui de la mairesse Elaine Scruggs, farouchement opposée.

Les partisans du retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) à Québec avaient les yeux rivés vers l'Arizona, en espérant que l'entente soit rejetée.

L'entente est approuvée quelques semaines avant l'entrée en fonction du nouveau conseil municipal de Glendale, en janvier 2013. Des élections ont eu lieu récemment et les nouveaux conseillers élus avaient d'ores et déjà fait savoir qu'ils étaient contre l'entente entre la Ville de Glendale et Greg Jamison.

Le nouveau conseil pourrait cependant avoir son mot à dire si l'entente n'est pas en vigueur au 31 janvier, date limite fixée par le contrat. Greg Jamison doit encore compléter l'achat des Coyotes auprès de la Ligue nationale et la vente doit être approuvée par le Bureau des gouverneurs de la LNH.

Rappelons que plusieurs citoyens de Glendale s'opposent au versement de fonds publics à Jamison. Cette aide sera octroyée au moment où les finances de la Ville sont mal en point et où le niveau de taxation à Glendale est l'un des plus élevés aux États-Unis.


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Les bavures policières sous la loupe des civils

Exclusif - Radio-Canada a appris que le gouvernement de Pauline Marois déposera jeudi un projet de loi prévoyant la création d'un comité indépendant qui aura pour mandat d'enquêter sur les incidents impliquant des policiers au Québec.

Le texte proposerait que le comité soit composé d'une douzaine de personnes, toutes issues de la société civile.

Le gouvernement souhaiterait nommer à sa tête une « personne d'expérience », révèlent les sources de Radio-Canada, qui ne spécifient pas s'il s'agirait d'un policier à la retraite ou d'une personne qui a oeuvré dans le milieu judiciaire. L'origine et l'expertise des membres du comité, comme leurs responsabilités exactes, restent aussi à préciser.

Il s'agira d'un modèle unique, qui s'inspirerait tout de même de l'Unité d'enquête spéciale de l'Ontario.

Présentement, les enquêtes concernant les policiers impliqués dans des interventions s'étant soldées par la mort ou par des blessures graves sont confiées à leurs collègues d'autres corps de police, une situation critiquée par divers organismes au fil des ans.

En octobre dernier, le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, avait indiqué que le Parti québécois irait de l'avant avec cet engagement électoral, sans toutefois fournir de détails sur la composition du comité ou sur l'échéancier législatif. La Fraternité des policiers de Montréal avait accueilli la nouvelle avec froideur.

Lors de son discours d'ouverture, quelques jours plus tard, la première ministre Pauline Marois avait pour sa part précisé que le « Bureau des enquêtes indépendantes » serait « chargé de la conduite de toutes les enquêtes ordonnées par le ministre [de la Sécurité publique] ». « Il sera composé et dirigé par des civils, ainsi que par des enquêteurs d'expérience », avait-elle annoncé.

La Coalition avenir Québec se dit déjà favorable à la création d'un comité indépendant, à condition que ses membres soient formés ou encadrés. À l'instar de plusieurs regroupements de policiers, le Parti libéral a déjà estimé qu'il était primordial d'y intégrer des enquêteurs professionnels.

Le projet de loi sera déposé trop tard pour être adopté avant la fin de la session. Le débat ne pourra avoir lieu qu'après les fêtes.

Une réforme longtemps réclamée par divers organismes

Par le passé, plusieurs organismes, dont la Protectrice du citoyen et la Commission des droits de la personne, ont décrié les enquêtes de la « police sur la police » en raison de l'apparence de conflit d'intérêts ou de partialité des parties en cause.

La protectrice du citoyen avait notamment réclamé la création d'une escouade mixte formée de citoyens et de policiers à la suite d'une fusillade qui avait coûté la vie à un itinérant et à un cycliste en plein centre-ville de Montréal, en juin 2011.

D'après des informations de Julie Dufresne


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Mascouche : un appel à la bombe cible la maison de Piero Di Iorio

Un appel à la bombe a ciblé mardi soir une résidence de Mascouche qui appartiendrait à la famille de l'ex-entrepreneur en construction Piero Di Iorio, qui a témoigné cette semaine devant la commission Charbonneau.

L'information n'a pas été confirmée par les autorités policières, mais selon nos sources, la demeure appartiendrait à la fille de M. Di Iorio.

L'appel au 911 a été fait à 18 h 09 auprès de la ligne d'urgence du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui auraient relayé l'information aux forces policières de Mascouche.

Un important périmètre de sécurité a ensuite été érigé autour du 335, place de Cheverny, pendant près de quatre heures. Des spécialistes ont procédé à des vérifications en soirée et n'ont trouvé aucune bombe sur les lieux.

« Heureusement, rien n'a été trouvé à cet effet-là, à l'égard de la possibilité d'avoir une bombe à l'intérieur de la résidence », a confirmé la porte-parole du Service de police de Mascouche, Céline St-André.

Au moins cinq domiciles du voisinage ont dû être évacués et des artificiers de la Sûreté du Québec ont participé aux opérations.

« Les lieux ont été sécurisés, les familles du secteur autour ont pu réintégrer leur domicile et pour l'instant, il n'y a rien qui a fait craindre au niveau de la sécurité qui était fondé », a poursuivi Mme St-André.

Une enquête a été ouverte et des témoins seront rencontrés. « Tout ce qu'on a dit, c'est que c'était une famille italienne, mais c'est quand même assez large », a-t-elle indiqué.

Un incendie d'origine criminelle avait endommagé une autre résidence de la famille Di Iorio la semaine dernière dans le même quartier huppé de Mascouche.

« C'est clair qu'on va essayer de voir s'il y a un lien entre les deux incidents. L'enquête va suivre son cours, mais c'est sûr qu'il va falloir investiguer de plus en plus », a conclu la porte-parole du Service de police de Mascouche.

Piero Di Iorio, des Excavations D.P, a déclaré lundi à la commission Charbonneau qu'il sait depuis 30 ans que des entrepreneurs en construction font de la collusion pour se répartir les contrats publics de la Ville de Montréal.

M. Di Iorio a aussi affirmé qu'il avait 18 ans quand son père, qui était aussi dans la construction, lui avait dit qu'il ne pourrait jamais obtenir un contrat à Montréal parce qu'il ne faisait pas partie du cercle fermé d'entrepreneurs.


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Élections partielles fédérales : le PC et le NPD conservent leurs sièges

Written By Unknown on Selasa, 27 November 2012 | 16.20

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a remporté l'élection partielle dans la circonscription fédérale de Victoria, en Colombie-Britannique, alors que le Parti conservateur a conservé ses deux sièges en jeu dans la circonscription de Durham, en Ontario, et dans celle de Calgary-Centre, en Alberta.

Le visage de la Chambre des communes à Ottawa est donc demeuré le même à l'issue du scrutin de lundi, entraînant un immense soupir de soulagement tant dans les rangs conservateurs que néo-démocrates.

C'est sans surprise que le conservateur Erin O'Toole a remporté l'élection partielle dans Durham. Le candidat a récolté 17 281 votes, soit plus de 11 000 voix sur son plus proche adversaire, le néo-démocrate Larry O'Connor.

La conservatrice Joan Crockatt remporte quant à elle la circonscription de Calgary-Centre, circonscription voisine de celle du premier ministre Stephen Harper, avec 36,9 % des voix. Elle est suivie par le candidat du Parti libéral du Canada, Harvey Locke, avec 32,7 % des suffrages. Le Parti vert arrive en troisième position avec près de 25,6 % des voix.

Mais si la candidate de Stephen Harper a réussi à conserver la forteresse de Calgary, la chute des appuis par rapport aux résultats de l'élection générale de 2011, où le parti avait récolté 58 % des voix, est indéniable. Et le message des électeurs de cette ville est sans équivoque : ne tenez pas notre appui pour acquis.

Dans la circonscription de Victoria, en Colombie-Britannique, le NPD l'a emporté sur le Parti vert du Canada. Les deux partis se sont disputé une chaude lutte tout au long du dépouillement du scrutin, mais le néo-démocrate Murray Rankin a finalement terminé la course en première place avec 37,5 % des voix, contre 34,2 % des suffrages pour son plus proche rival Donald Galloway.

Quelque 278 000 Canadiens de trois circonscriptions fédérales étaient appelés à se rendre aux urnes lundi. Les taux de participation ont atteint 35,8 % en Ontario, 29,4 % en Alberta et 42,7 % en Colombie-Britannique.

À Durham, les électeurs devaient choisir un remplaçant à l'ancienne ministre conservatrice Bev Oda, qui a quitté son poste l'été dernier, après une controverse entourant ses dépenses de voyage.

À Calgary-Centre, le conservateur Lee Richardson a quitté son poste en mai dernier pour se joindre à l'équipe de la première ministre provinciale, Alison Redford. Les libéraux et les conservateurs ont bataillé fort pour enlever cette circonscription et la campagne a donné un avant-goût de la lutte que pourraient se livrer les deux partis lors des prochaines élections fédérales. Les conservateurs ont notamment attaqué le candidat à la direction du PLC, Justin Trudeau, sur des propos tenus en 2010 au cours desquels il critiquait les Albertains.

Des élections partielles se déroulaient aussi à Victoria en raison du départ, en août dernier, de la députée néo-démocrate Denise Savoie pour des raisons de santé.

Si le panorama politique a bien changé depuis les dernières élections générales, en 2011, les sondages laissent croire que le portrait changera peu à la Chambre des communes. Rappelons que le Nouveau Parti démocratique a dû élire un nouveau chef à la suite du décès de Jack Layton, en août 2011. Thomas Mulcair a été choisi par les militants néo-démocrates. Quant au Parti libéral, une course à la direction est en cours. Bob Rae assure l'intérim, depuis la démission de Michael Ignatieff, au lendemain des élections au cours desquelles son parti avait subi une défaite historique. Les choses n'ont pas changé au Parti conservateur, toujours mené par le premier ministre Stephen Harper.


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« Ça fait 30 ans que je sais qu'il y a de la collusion à Montréal » - Di Iorio

L'ex-entrepreneur en construction Piero Di Iorio a affirmé lundi à la commission Charbonneau qu'il sait depuis 30 ans que des entrepreneurs en construction font de la collusion pour se répartir les contrats publics de la Ville de Montréal.

« Ça fait 33 ans que je suis en affaires, ça fait 30 ans que je sais qu'il y a de la collusion à Montréal. À 18 ans je l'ai su », a affirmé l'homme d'affaires, lorsque le procureur Simon Tremblay lui a demandé s'il avait déjà entendu parler du phénomène.

« Dans le temps, c'était Catania, Mole, DIMS, tous, tous des Siciliens. [...] Moi, je ne fais pas partie de la gang, parce que je ne suis pas Sicilien. Mais les Siciliens, eux autres, quand ils voulaient une job, il n'y avait rien à faire, on n'avait pas le choix de leur céder notre place », a-t-il ajouté.

M. Di Iorio oeuvre dans le domaine depuis qu'il s'est joint en 1979 à la firme de son père, G. Di Iorio. Après la mort de son père, en 1998, il a acheté Constructions Bercan, qu'il a renommé Excavations D.P. quelques années plus tard. Cette entreprise a fait faillite en 2008.

L'homme d'affaires dit qu'il a testé le système après s'être désolé du fait que G. Di Iorio n'obtenait aucun contrat de construction sur le boulevard Henri-Bourassa Est, sur lesquels se trouvaient les bureaux de la compagnie, qui faisait du coffrage et de l'excavation.

Selon lui, son père lui avait alors expliqué que « les jobs n'étaient pas à nous autres, qu'elles étaient déjà promises à quelqu'un d'autre ».

Le témoin raconte qu'il a insisté tant et si bien que son père l'a laissé soumissionner pour un contrat au milieu des années 80, même si la firme d'un autre entrepreneur en construction, Joey Piazza, lui avait demandé de déposer une soumission de complaisance.

Piero Di Iorio raconte que le matin même du dépôt de la soumission, il a appelé Joey Piazza pour le prévenir qu'il allait déposer une soumission authentique. Ses ennuis n'ont pas tardé.

« Cinq minutes après que j'ai fait l'appel, Joey Piazza est à la porte d'en avant. Son frère est à la porte d'en arrière. Ils m'empêchent de sortir avec l'enveloppe », a raconté le témoin. « Je finis par pousser le frère d'en arrière, Frank, et j'embarque dans mon camion. »

« Rendu au tunnel Ville-Marie, il y a Johnny Piazza, le frère de Joey Piazza, qui me rentre dedans de côté, avec son véhicule. Il m'écrase entre le mur du tunnel Ville-Marie et son véhicule pour m'empêcher de me rendre à 14 h à l'hôtel de ville avec mon enveloppe », a poursuivi le témoin.

Piero Di Iorio dit qu'il a finalement pu déposer sa soumission trois minutes avant l'heure limite, grâce à l'intervention d'un agent de la GRC qui avait arrêté sur les lieux de l'accident.

G. Di Iorio n'a pas obtenu le contrat, qui est allé à une entreprise de la famille Catania. Il a déposé une plainte contre Joey Piazza qui, dira-t-il plus tard, était celui qui conduisait le véhicule qui a causé l'accident dans le tunnel Ville-Marie. Il avait précédemment attribué l'accident à Johnny Piazza.

Le lendemain ou le surlendemain de l'ouverture des soumissions, a-t-il poursuivi, deux hommes sont venus voir son père dans les bureaux de G. Di Iorio. Lorsqu'ils en sont sortis, Piero Di Iorio a été informé qu'il devait cesser toutes les poursuites contre Joey Piazza.

Un autre entrepreneur raconte ses aventures à Montréal

M. Di Iorio a été appelé à la barre des témoins au terme du témoignage d'un autre entrepreneur en construction, Jean Théorêt. Ce dernier n'a que brièvement comparu, après la fin du contre-interrogatoire de Michel Cadotte d'IPEX.

L'entrepreneur de Maple Grove, près de Beauharnois, a raconté les mauvaises expériences qu'il a vécu les rares fois où il s'est aventuré à soumissionner à Montréal. Sa firme n'a eu que cinq contrats dans la métropole depuis 2003.

Jean Théorêt s'est vite heurté aux mêmes difficultés déjà rapportées par d'autres entrepreneurs pour percer le marché montréalais. Dès qu'il mettait la main sur les documents d'appels d'offres de la Ville de Montréal, a-t-il raconté, ses ennuis commençaient.

Ainsi, dès 2003, Tony Conte de Conex tente de le décourager de soumissionner sur un contrat rue Frère-André à Montréal, près de l'Oratoire St-Joseph en insistant sur le fait qu'il n'est pas le bienvenu et que ce contrat-là lui appartient.

M. Théorêt refuse de se tasser et déroche le contrat, mais les problèmes se poursuivent quand même. Le surveillant de chantier, Guy Girard, raconte-t-il, lui signale rapidement qu'il a besoin de nouveaux pneus d'hiver sur sa voiture. L'entrepreneur refuse.

À partir de ce moment, Guy Girard a fait preuve d'un zèle inhabituel sur le chantier, en insistant notamment pour que le taux de compaction du gravier soit beaucoup plus élevé que ce qui était normalement requis pour ce type d'ouvrage.

À la fin du contrat, M. Girard se fera inviter dans un restaurant « dispendieux » de Montréal pour célébrer la fin du contrat. M. Théorêt, qui en a été quitte pour une facture de 300 $ à 400 $, dira avoir accepté pour en être « débarrassé ».

L'entrepreneur Michel Leclerc de Terramex a aussi montré du doigt Guy Girard la semaine dernière. Il dit qu'un dossier qui traînait en longueur a débloqué après que Guy Girard eut demandé, et obtenu, un pot-de-vin de 5000 $.

M. Théorêt fait aussi état d'un certain Catalonia qui a tenté de lui faire accepter, en vain, 25 000 $, pour qu'il ne soumissionne pas sur un contrat à Lachine.

Puis, en 2007, un certain M. Ste-Croix, des Entreprises Sainte-Croix, l'a appelé deux fois, pour qu'il ne touche pas au projet de réservoir Vincent-d'Indy. Encore une fois, son interlocuteur lui dit que le contrat lui appartient.

Après que M. Théorêt eut refusé, une partie de son équipement sur le chantier a été vandalisée. Une de ses pelles mécaniques a notamment été incendiée, ce qui a entraîné des dommages d'environ 130 000 $. Il sera en bonne partie dédommagé par sa compagnie d'assurances.

D'autres témoins seront par la suite appelés à la barre pour expliquer les règles d'octroi des contrats publics à la Ville de Montréal, a annoncé la procureure Sonia Lebel, qui ne les a cependant pas nommés.

IPEX a offert des avantages à Robert Marcil

La commission a entendu lundi la suite du témoignage de Michel Cadotte, directeur des ventes du fabricant de tuyaux IPEX pour les municipalités.

Il a notamment révélé que son entreprise a déjà offert divers avantages à l'ancien directeur à la réalisation des travaux publics à la Ville de Montréal, Robert Marcil.

Selon le témoin, IPEX lui a notamment payé un voyage de chasse au cerf de Virginie dans la région de Saint-Jovite en 2005. Gilbert Théorêt de Théorêt Excavations était aussi de la partie.

Selon des documents présentés en preuve à la commission, le voyage de chasse auquel participaient quatre personnes et un accompagnateur a coûté 7400 $ à IPEX.

Michel Cadotte a aussi admis qu'il avait invité M. Marcil au restaurant, peut-être quatre reprises, pour vanter ses tuyaux. Il tentait de convaincre la Ville depuis 1993 de recommander l'utilisation de ses tuyaux aux entrepreneurs.

Le témoin a aussi évoqué qu'il avait déjà invité au restaurant Gilles Surprenant, à l'époque ingénieur chargé de la conception des plans et devis pour les contrats d'égouts et d'aqueduc. Il n'a cependant pu se souvenir que d'un repas avec lui dans les années 2000.

M. Cadotte reconnaît a posteriori que ces invitations à des gens de la Ville ont été une erreur éthique. Il soutient que ces activités devraient se limiter aux fournisseurs ou aux distributeurs de la compagnie.

Des activités de financement

Le directeur des ventes d'IPEX a aussi dit avoir participé à deux activités de financement pour le parti municipal de l'ex-maire Gérald Tremblay, Union Montréal (ou l'Union des citoyennes et des citoyens de Montréal, selon une ancienne dénomination).

Le premier a eu lieu au buffet Rizz, de Saint-Léonard, en mai 2003. Trois autres employés d'IPEX l'accompagnaient à cette activité, qui coûtait 500 $ le billet, selon lui. Le témoin ne se souvenait pas d'avoir payé son entrée à cette occasion.

La seconde activité de financement politique a eu lieu à l'hôtel St-James de Montréal le 28 août 2003. M. Cadotte dit avoir été invité à cet évènement par la firme de génie-conseil Génivar. Il croit d'ailleurs qu'IPEX a fait un chèque à Genivar plutôt qu'à l'UCCIM.

L'avocat de la Ville, Me St-Jean, a tenté par la suite en contre-interrogatoire de démontrer que Montréal avait des raisons légitimes de ne pas recourir aux tuyaux TerraBrute d'IPEX pour continuer de préférer la fonte. M. Cadotte a défendu à la fois le prix et la qualité de ses tuyaux.

Nicolo Milioto a tenté d'extorquer 150 000 $ à IPEX

Jeudi dernier, M. Cadotte a expliqué que la Ville de Montréal avait cessé d'appuyer l'utilisation des tuyaux TerraBrute que fabrique sa compagnie en 2006, après qu'il eut refusé de payer 150 000 $ à Nicolo Milioto.

Ces tuyaux devaient être utilisés pour des contrats d'égouts et d'aqueducs.

M. Milioto avait été mis en contact avec M. Cadotte au printemps 2006 par l'entremise de Paolo Catania, de Frank Catania et associés. Les deux hommes sont associés au clan mafieux Rizzuto.

Après sa deuxième rencontre avec M. Milioto, la Ville a décidé de recommander l'utilisation de tuyaux TerraBrute. L'affaire semblait à ce point convenue qu'IPEX avait commandé pour 600 000 $ à 800 000 $ de tuyaux TerraBrute.

L'affaire a échoué peu après, lorsque Nicolo Milioto a tenté d'extorquer 150 000 $ à IPEX, sous prétexte qu'il avait « trois personnes à récompenser à la Ville de Montréal ». Nicolo Milioto n'a pas donné de noms, et Michel Cadotte n'a pas demandé davantage de détails.

Après qu'IPEX eut formellement refusé de payer Nicolo Milioto, la Ville de Montréal a rapidement revu son approche et décrété que les entrepreneurs devraient plutôt utiliser des tuyaux en fonte, ou d'autres tuyaux en PVC.

Selon M. Cadotte, les contrats d'égouts et aqueducs effectués à la Ville sont encore aujourd'hui exécutés à 95 % avec des tuyaux en fonte Canada Pipe fabriqués par la compagnie américaine McWane en Alabama, même si ces tuyaux coûtent plus cher que les tuyaux en TerraBrute.

En attendant Rizzuto

Rappelons que Radio-Canada a appris vendredi que celui qui a longtemps été considéré comme le parrain de la mafia montréalaise Vito Rizzuto a reçu une assignation à comparaître devant la juge France Charbonneau.

Puisqu'il ne fait actuellement face à aucune poursuite ou procédure judiciaire, il ne pourra pas invoquer le fait que son témoignage devant la commission pourrait lui nuire dans le cadre de procédures judiciaires intentées contre lui, explique la journaliste Isabelle Richer.

Si Vito Rizzuto refuse de témoigner ou ne présente pas des explications satisfaisantes devant la commission Charbonneau, il risque l'emprisonnement pour outrage au tribunal.

L'affaire constituera pour lui un dilemme important, croit Isabelle Richer. « Il vient de sortir de prison, si on en croit les autorités, il veut venger la mort de son père, celle de son fils, et puis peut-être reprendre le contrôle ici. Alors aller passer un an en prison c'est peut-être le dernier de ses souhaits. En même temps, parler devant la commission ça ne l'intéresse pas plus », conclut notre correspondante judiciaire.

Suivez la commission en direct avec Francois Messier :


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Recours contre les cigarettiers : la Cour supérieure accepte d'entendre un témoin expert

La Cour supérieure du Québec a reconnu à l'historien américain Robert Proctor le statut de témoin expert dans le cadre d'un recours collectif contre les compagnies de tabac, malgré les objections des fabricants.

Le tribunal s'est rendu aux arguments de la poursuite, qui a fait valoir, jeudi, qu'il était apte à être un témoin expert dans cette cause-ci. Détenteur d'un doctorat de l'Université Harvard, M. Proctor enseigne l'histoire des sciences à l'Université Stanford, en Californie. Il a témoigné à 30 procès en plus d'avoir écrit de nombreux articles sur le sujet.

Les avocats des cigarettiers ont tenté sans succès de miner sa crédibilité, dénonçant de nombreuses déclarations controversées qui prouvent selon eux qu'il n'est pas impartial dans cette affaire.

M. Proctor a déjà décrit les responsables de l'industrie du tabac comme des menteurs, des coquerelles, des vendeurs de drogues, des manipulateurs d'enfants ou même des marchands de cancer. Il a également déclaré que les cigarettes devraient être abolies.

À l'issue de la décision du tribunal, Robert Proctor témoignera pendant quatre jours. Il viendra entre autres raconter comment les compagnies de tabac ont sciemment cultivé la controverse sur la nocivité du tabac en finançant des études qui niaient le lien entre l'usage du tabac et le cancer.

Dans son rapport déposé en cour, le chercheur a fait valoir que les cigarettiers ont longtemps tenté de minimiser les dangers liés l'usage de leurs produits. Il réfute l'un des principaux arguments des compagnies de tabac, qui affirment que les fumeurs connaissaient bien les risques auxquels ils s'exposaient en fumant.

M. Proctor a passé les dix dernières années à consulter la documentation interne des fabricants de cigarettes qu'ils ont été forcés de dévoiler lors d'une entente à l'amiable aux États-Unis, en 1998. Il dénonce notamment les failles de trois expertises présentées par les compagnies de tabac au Canada. « Les trois experts n'ont pas consulté les documents internes de l'industrie du tabac, qui montrent une conspiration sur plusieurs décennies pour minimiser les dangers du tabac », a indiqué le professeur dans son rapport.

ll déplore en outre que les experts n'aient pas tenu compte des stratégies déployées par les cigarettiers pour rassurer les fumeurs, comme les cigarettes « douces » ou « légères ».

Selon Robert Proctor, les agissements des compagnies de tabac face aux consommateurs sont ni plus ni moins qu'une « des conspirations les plus meurtrières de l'histoire de l'humanité ».

Le procès en recours collectif actuellement entendu au palais de justice de Montréal représente 45 000 Québécois qui réclament 27 milliards de dollars aux compagnies de tabac en guise de dédommagement.

Si les cigarettiers sont condamnés à indemniser les défendeurs, le gouvernement fédéral n'aura pas à partager la facture comme ils le réclamaient, a récemment statué la Cour d'appel du Québec.


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Une famille française frôle l'expulsion à cause d'une erreur postale d'Immigration Canada

Exclusif - « On a du mal à réaliser, mais c'est pourtant vrai. » Quelques mots qui en disent long sur le soulagement de Colas Wohlfahrt et Emmanuelle Etur, qui ont failli être expulsés du pays à cause d'une lettre envoyée à la mauvaise adresse.

Comme de nombreux compatriotes, ils sont venus tenter leur chance au Québec avec leurs jeunes enfants en décembre 2010, permis de vacances-travail (PVT) en mains. Les débuts sont difficiles, mais la volonté est là. Il faut repartir de zéro, comprendre le marché du travail, se bâtir un réseau. Avec patience et longueur de temps, ils décrochent des emplois au bout de plusieurs mois, elle dans une compagnie aérienne, lui dans des studios web montréalais.

Ils s'installent, prennent leurs marques peu à peu et commencent à penser à la suite. Prolonger leur séjour? Leur nouvelle vie leur plaît, ils décident d'entamer les démarches. S'ils veulent décrocher un permis de travail, ils doivent obtenir le soutien de leurs employeurs. Ces derniers doivent prouver au gouvernement qu'ils ne peuvent trouver un Canadien pour combler leurs besoins - un « Avis relatif au marché du travail » (AMT). L'employeur de Mme Etur refuse, mais son conjoint parvient à obtenir le soutien d'un studio.

Il enclenche alors les démarches auprès de Citoyenneté et Immigration Canada, en parallèle de son employeur.

L'AMT leur parvient rapidement, non sans plusieurs va-et-vient. Reste à obtenir le Certificat d'acceptation au Québec. Les délais s'allongent, les mois passent, mais les deux immigrants continuent de travailler en étant déclarés, croyant bénéficier d'un statut implicite en attendant la réponse des services d'immigration - ce qui est la norme en attendant la réponse finale. Ils s'inquiètent un peu, mais se disent que les démarches suivent leur cours.

Illégaux depuis des mois sans le savoir

Puis, au mois d'octobre, Citoyenneté et Immigration Canada leur accorde leur permis de travail. Colas Wholfahrt les appelle pour aviser des démarches.

Surpris, l'agent au bout du fil les informe qu'ils sont considérés comme illégaux au Canada depuis 10 mois. Motif? Leur demande de prolongation avait été refusée en janvier parce que leur demande n'incluait pas l'AMT et le CAQ - deux papiers qu'ils étaient en train de demander.

La missive les informait qu'ils disposaient de 90 jours pour demander de rétablir leur statut. En gras, l'inscription suivante : « Si vous ne désirez pas présenter une demande de rétablissement, vous devez quitter le Canada immédiatement sans quoi des mesures exécutoires pourraient être prises contre vous ».

Seul problème : ils n'ont jamais reçu cette lettre. Ils découvriront plus tard qu'elle avait été envoyée à une mauvaise adresse : bon numéro, mais nom de rue erroné - le boulevard Saint-Michel au lieu du boulevard Saint-Laurent.

Interrogés pendant plusieurs heures

L'agent au téléphone les informe qu'ils doivent se rendre au poste-frontière le lendemain. Ils y passeront plus de 5 heures, avec leurs enfants. Une agente d'immigration, « très sèche » selon leurs dires, les interroge plusieurs fois, ensemble et séparément. « Elle nous a demandé "Qu'est-ce que vous avez fait? Vous avez travaillé en plus? Et votre garçon est allée à l'école?" Là, elle est devenue rouge écarlate », commente M. Wolfhart. Selon eux, l'agente a fait preuve d'abus de pouvoir et a voulu les faire « poireauter ».

« On se demandait si on allait être déporté tout de suite. » — Colas Wohlfahrt

Le couperet tombe : elle ordonne une enquête. Ils n'ont plus le droit de travailler, leur garçon ne peut plus aller à l'école, leurs passeports leur sont confisqués en attendant de passer devant un commissaire à l'immigration à Montréal.

Volte-face lors des audiences

En attendant l'audience, ils s'informent à gauche et à droite. Les avis oscillent entre espoir et cause perdue. Une première audience, où ils prennent connaissance de la preuve. Puis une deuxième, avec un autre agent d'audiences, car la première personne a dû s'absenter pour raisons médicales. Ils arrivent à cette audience éprouvés, résignés à la déportation.

Et là, coup de théâtre : la nouvelle agente d'audience leur recommande de contester les faits qui leur sont reprochés et les informe qu'elle compte demander un retrait de l'enquête, étant donné l'erreur d'adressage.

Le lendemain, tout est réglé. Ils retrouvent légalité et passeport.

Doivent-ils leur salut à la seule bonne volonté de cette agente? « Oui, répond le couple sans hésiter. Elle nous a dit que ça aurait dû leur sauter aux yeux plus tôt, mais qu'ils avaient trop de dossiers. Ils découvraient le dossier en même temps que nous. »

« Ça a été la seule réaction humaine depuis le début. » — Colas Wohlfahrt

Des pertes importantes

Aujourd'hui, Mme Etur n'est pas sûre de retrouver son emploi. M. Wohlfahrt est retourné au travail pour tenter de rattraper le temps perdu, leur garçon a pu reprendre l'école après un mois et demi d'absence. Ils estiment avoir perdu entre 7000 et 8000 $, sans compter les coûts pour les deux entreprises.

Ils semblent abasourdis par cette histoire, l'air de dire « pourquoi nous? ». Ils parlent français, ils sont qualifiés, avec de l'expérience et ont voulu scolariser leur garçon à l'école publique; des éléments qu'ils estiment valorisés par la société d'accueil. Mais pas d'amertume : « On est bien ici. Maintenant, il faut qu'on se fasse un projet », commente le nouveau titulaire d'un permis de travail, après avoir vu leurs perspectives s'effondrer.

Pas de trace de l'erreur

Dans sa première réponse à nos questions, les autorités ne font pas mention de leur erreur : « Citoyenneté et Immigration Canada a posté la lettre de refus à une adresse qui n'était plus utilisée par M. Wohlfahrt ».

Et d'ajouter : « M. Wohlfahrt n'a pas effectué de suivi sur son dossier jusqu'en octobre 2012 et c'est pour cette raison qu'il n'était pas au courant que la demande avait été refusée. ».

À la suite d'une demande de précisions, CIC dit ne pas trouver trace de l'erreur informatique. « Nous regrettons cette erreur. CIC traite plus d'un million de demandes chaque année, tant pour la résidence permanente que temporaire. Des erreurs comme celle-ci ne se produisent que dans un très petit nombre de cas. Lorsqu'une erreur est découverte, nous travaillons pour la corriger le plus rapidement possible, comme nous l'avons fait dans le cas présent. »

La lettre envoyée à la mauvaise adresse

Pour me joindre :

ou florent.daudens@radio-canada.ca


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Des candidats à la direction du PLQ critiquent Jean Charest

Written By Unknown on Senin, 26 November 2012 | 16.20

Fait rare au sein de la famille libérale, deux candidats à la succession de Jean Charest ont critiqué leur ancien chef devant l'aile jeunesse du PLQ, réuni en congrès à Saint-Lambert.

Questionné par un jeune militant sur le plus grand défaut de Jean Charest, Pierre Moreau a répondu que l'ancien chef libéral avait tendance à « centraliser un peu trop vers l'aile parlementaire » et qu'il avait « pris une distance d'avec le parti sur la question du débat ».

Un point de vue partagé par Phillipe Couillard qui promet une décentralisation du parti et une ouverture aux débats. Raymond Bachand a renchéri en promettant plus d'autonomie aux députés.

« Comme chef du Parti libéral, les députés de mon caucus, ils vont avoir le droit d'avoir des opinions divergentes. Un parti politique, ce n'est pas une chapelle, c'est une coalition. » — Raymond Bachand

Philippe Couillard, Raymond Bachand, Pierre Moreau et Jean David se sont adressés aux jeunes militants et ont répondu à leurs questions.

Le président de la Commission jeunesse, Kevin-Alexandre Lavoie, avait encouragé les militants à interpeller les candidats. « Faites valoir vos idées, faites entendre vos revendications, les candidats seront en mode écoute », a-t-il dit en entrevue à Radio-Canada, avant les discours des candidats.

Par ailleurs, la rencontre a permis à Raymond Bachand et à Phillipe Couillard de se réconcilier après la première attaque en bonne et due forme de la course. Sans pour autant s'excuser d'avoir affirmé que Phillipe Couillard avait participé à une tentative de putsch contre Jean Charest en 2007, Raymond Bachand a expliqué que de « temps en temps, comme au hockey, une mise en échec [peut être] un peu trop dure, tu ne voulais pas blesser ton collègue ».

Philippe Couillard a de son côté décrété qu'il n'a pas de rancoeur et que l'incident est clos.

Pierre Moreau a pour sa part appelé ses collègues « à revenir à des débats d'idée », ajoutant que le Parti libéral du Québec n'était pas le Parti québécois.

Ces rencontres étaient importantes et stratégiques pour les candidats puisque les 25 ans et moins constitueront le tiers des délégués au congrès à la direction en mars prochain.

L'exécutif laisse aux membres la liberté de choisir une des équipes de campagne s'ils le souhaitent. Du reste, plusieurs jeunes auraient déjà choisi leur camp et participent à la campagne de leur candidat. La Commission jeunesse ne prendra pas position pour l'un des prétendants à la direction.

Avec un reportage d'Alexandre Touchette


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LCF - STAMPEDERS 22 - ARGONAUTS 35 - La 100e Coupe Grey aux Argonauts

Le trophée de la Coupe Grey restera dans la ville qui l'a vu naître en 1909. Devant 53 208 spectateurs, les Argonauts de Toronto ont vaincu les Stampeders de Calgary 35-22.

Un texte d'Antoine Deshaies

(Toronto) - Menés par ses joueurs vedettes Ricky Ray, Chad Owens et Chad Kackert, les Argonauts ont remporté la Coupe Grey devant leurs partisans, une première depuis 1952.

Les Torontois imitent les Lions de la Colombie-Britannique qui ont réussi l'exploit l'an dernier.

« La foule nous a beaucoup aidé ce soir, a déclaré Chad Owens. C'est exceptionnel de pouvoir vivre cette conquête à la maison. »

« Notre désir de gagner était simplement plus fort que l'adversaire, c'est ça qui a fait la différence », a ajouté le joueur par excellence de la Ligue canadienne.

Profitant de chaque maladresse du quart adverse Kevin Glenn en première demie, les hôtes ont pris une avance confortable de 24-6 à la mi-temps.

Glenn s'est montré coupable d'un échappé et d'une interception. Les deux erreurs ont été fort coûteuses à son équipe.

En tentant une remise au porteur Jon Cornish, Glenn a laissé tomber l'ovale. Quelques jeux plus tard, Chad Owens captait une passe de cinq verges de Ricky Ray.

La facture a ensuite été réglée par paiement direct à la deuxième erreur. Glenn a décoché une passe d'une rare imprécision interceptée par Pacino Horne. Le demi de coin des Argos a rapidement gagné la zone des buts, 25 verges plus loin.

Son vis-à-vis, Ricky Ray, s'est montré plus serein. En fin de deuxième quart, le vétéran a décoché une passe parfaite de 32 verges à Dontrelle Inman, qui a mené son équipe à la ligne d'une verge des Stampeders.

Inman a complété la poussée deux jeux plus tard en captant une passe de Jarious Jackson pendant que la défense albertaine attendait la faufilade du quart.

Ray a mis la touche finale au quatrième quart grâce à une correspondance payante au Canadien Andre Durrie sur sept verges.

Le quart-arrière des Argos a clôt sa soirée avec deux passes de touché et un total de 231 verges aériennes. Il a réussi 18 de ses 30 tentatives de passes.

Une troisième pour Boulay

« C'était le match le plus long de ma carrière », a dit le quart qui remporte la Coupe Grey pour la troisième fois de son illustre carrière.

« Avec les cérémonies d'avant-match, la pause de 40 minutes à la mi-temps, c'était terriblement difficile de trouver un rythme. Heureusement, on a été en mesure de réussir des jeux importants. »

Le Québécois Étienne Boulay recevra aussi une troisième bague de la Coupe Grey quelques mois après avoir été libéré par les Alouettes.

« Je suis fier de cette équipe là. On a vécu tellement de hauts et de bas. Notre concentration cette semaine était exceptionnelle », a-t-il ajouté.

« Je n'ai jamais vu des gars aussi dévoués, a poursuivi Boulay tout sourire. On a sacrifié des heures de sommeil pour faire de l'étude vidéo entre joueurs. Je suis tellement content du résultat. »

Chad Kackert, joueur le plus utile

Le demi des Argonauts Chad Kackert a été nommé joueur par excellence de ce match de la Coupe Grey.

Kackert a cumulé 133 verges au sol en 20 portées et a réussi 8 attrapés pour un total de 195 verges de gain.

« Chad a seulement besoin d'une petite ouverture pour faire mal à l'adversaire, a dit le colosse québécois Marc Parenteau. Il est tellement bon. »

L'ailier défensif Ricky Foley a quant à lui reçu l'honneur du joueur canadien le plus utile du match.

Il a réussi un sac du quart sur Kevin Glenn des Stampeders de Calgary.

Trop peu trop tard

En 2008, les Stampeders étaient parvenus à surmonter un déficit de dix points pour finalement battre les Alouettes 22-14.

Même si la vedette du spectacle de la mi-temps Justin Bieber dit dans une chanson qu'il ne faut jamais dire jamais, la pente était insurmontable pour les Albertains dimanche soir.

Au troisième quart, l'explosif spécialiste de retours de bottés Larry Taylor croyait pourtant avoir exaucé les prières des partisans rouges en ramenant le précieux sur 105 verges pour le touché.

Le jeu a toutefois été rayé de la feuille de statistiques en raison d'une punition infligée à Keon Raymond pour avoir retenu l'adversaire.

« Les pénalités et les revirements ont causé notre perte, a déclaré le garde Obby Khan. L'écart à combler était tout simplement trop grand. »

Le quatrième quart a été une lente agonie pour les Stampeders, impuissants devant le brillant plan de match des Torontois. Les rares présences des visiteurs en territoire ennemi n'ont mené qu'à des placements du botteur Rene Parades.

L'ancien des Stingers de Concordia a réussi quatre placements en quatre tentatives.

Les Stampeders s'inclinent pour la première fois en finale de la Coupe Grey depuis 1999.

Plus de détails à venir.


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L'ASSÉ participera au sommet sur l'éducation, mais sous conditions

L'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) dit qu'elle participera au sommet sur l'éducation, mais à plusieurs conditions.

Réunie en congrès à Québec dimanche, l'ASSÉ a décidé de prendre part à la première rencontre préparatoire au sommet, mais elle veut que l'échéancier des rencontres soit modifié. Elle réclame le report de la deuxième rencontre au mois de janvier, et l'étalement des autres rencontres à un intervalle d'un mois.

Disant être très prudente et méfiante envers le processus, l'association dit garder toutes les options ouvertes. « Si cet espace de consultation ne permet pas à l'ASSÉ d'amener ses revendications, ou si les conclusions sont tirées d'avance, l'ASSÉ se réserve la possibilité de quitter le processus à tout moment » prévient Jérémie Bédard-Wien, son porte-parole.

M. Bédard-Wien soutient que le sommet a déjà des orientations, et que celles-ci ne permettront pas d'aborder des questions « fondamentales ». Il ajoute que le gouvernement semble aussi déjà être prêt à proposer l'indexation comme solution de rechange à une hausse des droits de scolarité, tout en « prétendant que tout est sur la table ».

« Nous restons méfiants de cette consultation, et nous rappelons que seule la construction d'un mouvement de masse combatif pourra mener au changement social. » — Jérémie Bédard-Wien

L'ASSÉ entend se concentrer lors des rencontres préparatoires et du sommet sur la question de gratuité scolaire et celle d'une éducation « libre des impératifs du marché ».

L'association lance d'ailleurs un site Internet pour faire la promotion de la gratuité scolaire.


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La commission Charbonneau reprend ce lundi

La commission Charbonneau reprend ses travaux lundi matin.

Le directeur des ventes de la compagnie de tuyaux Ipex, Michel Cadotte, doit poursuivre son témoignage. Jeudi dernier, il a révélé qu'un entrepreneur en construction lui aurait demandé de l'argent en échange d'aide pour que la Ville de Montréal accepte d'utiliser les tuyaux de sa compagnie.

Rappelons que Radio-Canada a appris vendredi que l'ancien chef de la mafia montréalaise, Vito Rizzuto, a reçu une assignation à comparaître devant la juge France Charbonneau.

Son nom a déjà été prononcé par deux témoins depuis le début de la commission. On ignore pour l'instant s'il contestera cette convocation.

De plus, la juge a rejeté, la semaine dernière, une requête du présumé membre du crime organisé Reynald Desjardins. Celui-ci souhaitait ne pas comparaître devant la commission, ou le faire à huis clos, alors qu'il est en attente d'un procès pour meurtre. On pourrait savoir dans les prochains jours s'il ira en appel de cette décision.


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La dette canadienne dépasse les 600 milliards de dollars

Written By Unknown on Minggu, 25 November 2012 | 16.20

La dette du Canada a dépassé samedi soir le chiffre impressionnant de 600 milliards de dollars.

Selon la Fédération canadienne des contribuables, la dette du gouvernement fédéral a atteint ce plateau en soirée, avant 23 heures.

L'organisme, qui affiche un compteur de la dette sur son site Internet, attribue en partie cette dette historique au plan de relance économique du gouvernement Harper. Lors d'une conférence de presse à Ottawa, son directeur, Gregory Thomas, a affirmé que ce plan avait été une mesure superflue et que les Canadiens mettront de 20 à 30 ans pour le rembourser.

M. Thomas a rappelé que les contribuables canadiens avaient réussi à rembourser une somme de 100 milliards de dollars entre 1997 et 2008. Depuis, il affirme que le gouvernement de Stephen Harper a dû réemprunter chacun de ses dollars.

Selon l'organisme, la dette augmente de près de 75 millions de dollars chaque jour, 3,1 millions de dollars chaque heure et 52 000 $ chaque minute. Cette somme équivaut à une somme de plus de 17 000 $ par Canadiens

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Une journée pour faire cesser la violence faite aux femmes

La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes a lieu dimanche.

Au Canada, cette journée marque le début d'une série de 16 jours d'activisme qui culminera avec la Journée internationale des droits de la personne, le 10 décembre prochain.

Au Québec, la Fédération des femmes du Québec et d'autres organisations lancent aussi des journées de sensibilisation, avec cette fois comme destination le 6 décembre, jour anniversaire de la tuerie de l'École polytechnique et Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes au Canada.

Les maisons d'hébergement destinées aux femmes victimes de violence sont de plus en plus achalandées. Les campagnes de prévention sur le sujet ne seraient pas étrangères à ce phénomène, selon la directrice de la Maison d'hébergement La Dauphinelle, située à Montréal, qui a dû refuser 700 femmes l'an dernier pour manque de place.

« Moi je pense que c'est une bonne nouvelle, entre guillemets. C'est le résultat de toutes les campagnes de prévention qui sont faites depuis plusieurs années. C'est le résultat d'un discours qui dit « non » à la violence faite aux gemmes, à la violence dans un contexte conjugal », estime Sabrina Lemeltier.

Selon l'ONU, la violence envers les gemmes est l'atteinte aux droits de la personne la plus courante au monde. Seulement au Québec, 11 femmes ont été tuées par leur conjoint l'an dernier. La police de Montréal reçoit chaque année environ 15 000 appels de femmes en détresse.

Avec un reportage de René Saint-Louis

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Coupe Grey: le décompte est commencé

Plus que quelques heures avant le premier coup de sifflet du match visant à déterminer le grand gagnant de la 100e Coupe Grey, qui récompense la meilleure équipe de la Ligue canadienne de football.

Les Stampeders de Calgary tenteront de vaincre le Argonauts de Toronto sur leur propre terrain. Des milliers de partisans des quatre coins du Canada sont à Toronto, où l'ambiance de fête règne déjà depuis plusieurs jours.

Il n'y a pas que les amateurs de football canadien qui attendent impatiemment cette journée. Les commerçants de Toronto sont aussi enthousiastes, particulièrement en cette année où ils sont privés des profits habituellement engrangés grâce aux activités de la Ligue nationale de hockey. Les 150 000 touristes attendus pendant la fin de semaine feront du bien, notamment aux restaurateurs et aux tenanciers de bar. Plusieurs s'attendent d'ailleurs à vivre la journée la plus profitable de leur histoire.

Déjà, la journée de vendredi a atteint des records pour plusieurs. Les retombées économiques de la fin de semaine pourraient s'élever à 150 millions de dollars pour les commerçants du centre-ville de Toronto.

Mais au-delà des retombées, l'amour du football canadien reste la raison première de toutes les célébrations. Plusieurs partisans rencontrés dans les rues de Toronto au cours des derniers jours espèrent que la version canadienne de se sport saura profiter du lock-out de la LNH pour se faire connaître et rallier plus de fidèles.

Un défilé aura lieu en après-midi dans les rues de la métropole canadienne, suivi par une fête d'avant-match officielle au Centre des congrès.

Le coup d'envoi de la partie sera donné après 18h30, heure locale. La partie sera présentée au Centre Rogers à guichet fermé, devant 53 000 spectateurs. Il faudra attendre jusqu'à environ 22h00 avant de savoir qui, des partisans des Argonauts ou des Stampeders, se coucheront le plus tard.

Avec des reportages de Yanik Dumont-Baron et Philippe Leblanc


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Les Catalans aux urnes

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche matin en Catalogne pour des élections régionales anticipées qui devraient peser gros pour l'avenir du pays.

Les partis indépendantistes sont en tête dans les intentions de vote et devraient rafler la majorité des sièges. Le président nationaliste du Parlement catalan, Artur Mass, s'est engagé à entamer un processus de référendum sur la souveraineté de la Catalogne si sa coalition l'emporte. Il a promis que les électeurs se prononceraient sur la question d'ici les quatre prochaines années.

M. Mas a déclenché ces législatives anticipées après le refus de Madrid de donner à la Catalogne une plus grande autonomie budgétaire. Il a annoncé alors que le temps était venu d'exercer le droit à l'autodétermination.

La Catalogne compte 7,5 millions d'habitants et est située au nord-est de l'Espagne. Sa capitale est Barcelone.


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Vito Rizzuto assigné à comparaître devant la commission Charbonneau

Written By Unknown on Sabtu, 24 November 2012 | 16.20

Exclusif - Radio-Canada a appris que l'ancien chef de la mafia montréalaise Vito Rizzuto a reçu une assignation à comparaître devant la commission Chabonneau.

Son nom a été notamment cité par l'ancien entrepreneur Lino Zambito et l'ex-ingénieur de la Ville de Montréal Gilles Surprenant, lors de leur témoignage devant la commission.

M. Zambito a raconté que M. Rizzuto a joué au médiateur dans un conflit l'opposant à Tony Accurso sur l'obtention d'un contrat de plus de 25 millions de dollars en 2003-2004.

M. Surprenant a pour sa part avoué avoir joué au golf avec Vito Rizzuto à deux reprises. La première fois lors d'un voyage en République dominicaine, en 1997, et la deuxième fois à Terrebonne, en 2002. Dans les deux cas, l'affaire avait été organisée par Tony Conte, de Conex Construction, qui est aujourd'hui décédé.

L'autre ancien ingénieur entendu par la commission, Luc Leclerc, a également admis avoir rencontré le présumé parrain de la mafia lors de parties de golf.

M. Rizzuto est revenu au Canada le 5 octobre dernier, après avoir purgé 10 années de prison au Colorado, pour son implication dans un triple meurtre commis aux États-Unis en 1981 et une affaire de fraude.

Selon des informations obtenues par Isabelle Richer


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Route et Or 37 - Marauders 14 - Laval reprend son trône

L'échec en finale de la Coupe Vanier en 2011 à Vancouver peut officiellement être classé dans le rayon des mauvais souvenirs pour le Rouge et Or.

Un texte d'Antoine Deshaies

Les joueurs de l'Université Laval ont pris leur revanche en battant les Marauders de McMaster 37-14 devant 37 098 spectateurs antipathiques à leur cause, vendredi soir, au Centre Rogers de Toronto.

Le Rouge et Or devient le programme de football universitaire le plus titré au pays avec une 7e Coupe Vanier.

« C'est la plus spéciale de toutes nos victoires, a commenté l'entraîneur-chef Glen Constantin après le match. On a dû affronter tellement d'adversité pour venger notre échec. »

Maxime Boutin a été la grande vedette de la rencontre. Épaulé par une ligne offensive intraitable, le porteur de ballon lavallois a inscrit deux touchés et amassé 253 verges de gain. Il a tout naturellement été choisi le joueur par excellence de la rencontre.

« Je ne pouvais pas demander mieux, a dit Boutin encore à bout de souffle après le match. Je suis tellement fier de pouvoir soulever cette coupe. »

Si Boutin a pu gambader avec autant de liberté, il peut dire merci à sa ligne à l'attaque, de plus en plus intraitable au fur et à mesure que le match progressait. Boutin et ses collègues ont porté le ballon sur 373 verges, une marque de la Coupe Vanier.

« On voulait les dominer physiquement et on l'a fait, a dit le sympathique colosse Danny Groulx avec son imperturbable sourire. C'est la première fois que je gagne un championnat après trois défaites en finale. Je suis fier de mes coéquipiers sur la ligne. »

Avec ses 605 verges au total, l'attaque lavalloise a réalisé la meilleure performance de l'histoire de la Coupe Vanier pour les matchs n'ayant pas nécessité de prolongation.

Sortie dorée pour les finissants

Frédéric Plesius et Arnaud Gascon-Nadon peuvent quitter le Rouge et Or avec le sentiment du devoir accompli.

Ces deux finissants auraient pu amorcer leur carrière dans la Ligue canadienne cette année avec les Tiger Cats d'Hamilton. Ils ont choisi de revenir pour venger l'échec subi l'an dernier contre ces mêmes Marauders.

À l'instar de l'attaque au sol, le front défensif lavallois a aussi réalisé une marque de la Coupe Vanier avec sept sacs du quart. La plupart du temps, les plaqués sur Kyle Quinlan étaient extrêmement sévères.

Malgré 335 verges par la voie des airs, Quinlan a trouvé le temps long.

« C'était le but de le frapper solidement, a dit Frédéric Plesius. C'était en partie ma responsabilité de le surveiller. Je suis tellement content d'être revenu une dernière année pour vivre ça. »

« C'était personnel, a ajouté Arnaud Gascon-Nadon. On voulait se reprendre pour l'an dernier. »

Ironiquement, Arnaud Gascon-Nadon, qui a été choisi le joueur défensif du match, a fait rager de nombreux amateurs de football de Hamilton où il pourrait bien poursuivre sa carrière l'an prochain. Sent-il qu'il devra travailler pour gagner leur amour ?

« Pas du tout », a-t-il lancé, sourire aux lèvres.

Le triomphe était aussi doux pour le demi défensif Dominique Noël, le même qui avait été enjambé par Kyle Quinlan en finale l'an dernier.

« Toute la semaine, je savais qu'on allait gagner, a dit Noël. J'avais une prémonition, je rêvais à cette victoire. Quitter le Rouge et Or avec un troisième titre national en cinq ans, c'est le plus beau des rêves éveillés. »

Une photo motivante

Les Marauders ont commis quelques erreurs sur le terrain vendredi soir. Mais la plus grande erreur, certains joueurs l'ont peut-être commise jeudi soir lors du dernier entraînement de l'Université McMaster.

La veille des matchs au football, les entraînements sont généralement très légers. Celui des Marauders l'était tellement que certains joueurs se sont même présentés sur le terrain vêtus de leur robe de chambre d'hôtel sous leur chandail.

Des photos de la scène, publiées sur les réseaux sociaux, sont rapidement venues aux yeux des joueurs du Rouge et Or qui ont été piqués au vif.

« Pour nous, ça voulait dire qu'ils ne nous prenaient pas au sérieux, a dit le vétéran de cinquième saison Mathieu Bouvette. On s'en est évidemment servi comme élément de motivation. »

Une erreur que les Marauders doivent amèrement regretter.


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Un homme meurt après avoir été repêché avec son petit-fils dans un lac de l'Estrie

Un garçon de 9 ans et son grand-père ont été transportés d'urgence dans un centre hospitalier de l'Estrie, vendredi après-midi, après que la glace du lac sur laquelle ils patinaient eut cédé sous leur poids.

L'homme de 64 ans est décédé peu après.

En début de soirée, le garçon reposait toujours dans un état « extrêmement critique », selon la Sûreté du Québec (SQ).

L'incident serait déroulé vers 16 h 45 sur un lac privé situé à proximité du chemin Hébert, à Ascot Corner.

Des proches, qui se trouvaient dans la maison adjacente au plan d'eau, auraient tenté de porter secours aux victimes, qui se trouvaient sous près de deux mètres d'eau.

Souffrant d'hypothermie, la grand-mère du garçon a également été transportée à l'hôpital, mais on ne craindrait pas pour sa vie.

Une enquête de la SQ a été ouverte pour déterminer les circonstances de l'accident.


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