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Une exécution tourne mal en Oklahoma

Written By Unknown on Rabu, 30 April 2014 | 16.20

Un condamné à mort a succombé à un infarctus mardi dans l'Oklahoma, quelques minutes après qu'un médecin eut ordonné l'arrêt de son exécution en raison des effets indésirables provoqués par une injection létale. Ce fiasco ne devrait pas manquer de relancer le débat aux États-Unis sur les nouveaux cocktails mortels utilisés par certains États.

Treize minutes après une injection létale dans la prison de McAlester, le détenu Clayton Lockett a levé la tête et commencé à marmonner. Le médecin chargé de superviser l'exécution a ordonné l'arrêt de la procédure, mais Lockett est mort d'un infarctus une quarantaine de minutes après la piqûre.

« Nous pensons qu'une veine a éclaté et que les drogues n'ont pas fait le travail escompté », a expliqué un porte-parole.

Les laboratoires pharmaceutiques européens étant de plus en plus réticents à voir leurs produits utilisés pour des exécutions, l'Oklahoma et plusieurs autres États américains cherchent des produits alternatifs pour faire appliquer les condamnations à mort.

Mais ces nouveaux cocktails sont contestés par les avocats des condamnés, car on les soupçonne de provoquer des souffrances indues et de violer les dispositions constitutionnelles contre les traitements cruels ou inhabituels.

Deuxième exécution retardée

Ziva Branstetter, qui assistait à l'exécution de Clayton Lockett, a déclaré sur MSNBC que ce dernier s'agitait dans tous les sens et semblait se tordre de douleur. Les autorités ont très vite fermé la scène aux témoins à l'aide d'un rideau.

L'exécution de Clayton Lockett avait été suspendue il y a plusieurs semaines en raison d'un recours déposé par des avocats pour connaître les produits utilisés pour les exécutions, que l'État refuse de dévoiler.

L'exécution de Charles Warner, un autre détenu, prévue après celle de Clayton Lockett a été reportée de deux semaines.

Clayton Lockett, 38 ans, a été condamné pour viol, meurtre et enlèvement lors d'une équipée meurtrière avec deux autres hommes en 1999. Il avait tiré sur une adolescente qu'il avait ensuite enterrée vivante. Charles Warner, 46 ans, a été condamné pour le viol et le meurtre en 1997 d'une fillette de onze mois, fille de sa compagne de l'époque.


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Ces hassidiques qui fuient les écoles illégales

Le reportage d'Émilie Dubreuil et la réaction du ministre de l'Éducation, Yves Bolduc.

Exclusif - Shiffra et Adam ont grandi dans une communauté hassidique avant de la quitter pour que leurs enfants aient accès à un enseignement laïque, pour qu'ils échappent à ce qu'ils qualifient de prison intellectuelle. Un chemin de croix qui aurait été plus facile si Québec avait appliqué la loi sur l'instruction publique, dénoncent-ils.

En 2006, Radio-Canada révélait que des milliers d'enfants juifs hassidiques étaient scolarisés en contravention de la loi sur l'instruction publique. Des milliers d'enfants qui fréquentent des écoles exclusivement religieuses et ne respectent pas les programmes obligatoires.

Avoir accès à l'éducation jusqu'à 16 ans est pourtant un droit de l'enfant au Québec. Or, malgré les promesses des divers gouvernements, la situation n'a guère évolué.

Une situation que Shiffra a vécue. Elle a bravé bien des tempêtes pour pouvoir venir chercher ses enfants dans cette école. Une école francophone, de la CSDM, où ses enfants apprennent les mathématiques, l'histoire, la géographie. 

Des immigrés de l'intérieur

Quand Shiffra et Adam décident de quitter leur communauté, la petite famille ne parle que le yiddish. Shiffra a appris le français dans un centre pour immigrants de Côte-des-Neiges. « Le yiddish, c'est aussi une tactique pour être très coupés du monde. Comme ça, les enfants n'ont pas accès à d'autres informations ».

Adam, son mari, reste en colère contre Québec. Bien qu'ils aient tous deux grandi à Boisbriand, il n'a jamais eu de cours de mathématiques, de français ou d'anglais. Seulement une éducation religieuse, ce qui est contraire à la loi sur l'instruction publique. 

« Moi, je suis un survivant. [...] Les politiciens du Québec sont coupables de mon ignorance, et je leur en veux. » — Adam

En 1963, 18 familles de la communauté tosh s'installent dans cette municipalité de la couronne nord de Montréal parce que leur leader, Rabbin Lowy, veut isoler ses fidèles de ce qu'il appelle les mauvaises influences de la ville.

Cinquante ans plus tard, les tosh de Boisbriand sont 3000.

« Ma mère a 11 enfants. Et moi je voulais en faire plus, parce c'est comme une compétition. C'est la seule valeur d'une femme dans la communauté : faire beaucoup de soldats pour Dieu. » — Shiffra

« Comme une prison »

Malgré le fait que leur union soit le résultat d'un mariage arrangé, le couple s'aime. Ils ont quatre enfants. Mais peu à peu, le doute s'installe. Ils ont soif de connaissances et de liberté, surtout pour leurs enfants.

« Mon mari et moi, on a décidé que c'était très important pour les enfants d'avoir une bonne éducation, et j'espérais qu'à Montréal, il y aurait plus d'accès. Là-bas, il y a seulement une école, mais ce n'est pas vraiment une école. » — Shiffra

« Toutes les semaines, il y a une différente portion de la Bible qu'on pratique, et c'est tout ce qu'on fait toute la journée. Il n'y a pas de sport, pas de choses pour aimer l'école, détaille la mère de famille. Ce n'est pas une stimulation pour le cerveau, c'est comme une prison. »

L'éducation honnie

Pourtant, la loi est claire : tous les enfants ont le droit d'être scolarisés en vertu d'un régime pédagogique établi par le ministère de l'Éducation.

Or, aucune des écoles pour garçons des tosh de Boisbriand n'apparaît dans les registres du ministèreCe qui est tout à fait conforme à la tradition hassidique. Les garçons doivent se consacrer à l'étude des textes religieux.  

« Dans ma communauté, c'est très grave d'avoir une éducation [...]. C'est contre la culture, parce que si on sait trop de choses de dehors, ça fait une friction. [...] On ne va pas se soumettre à toutes les choses qu'on demande. » — Shiffra

De plus, l'une des écoles de filles a perdu son permis l'an dernier.

D'autres communautés concernées

La situation chez les tosh n'est pas unique. À Outremont et dans le Mile-End,  les satmars refusent également l'enseignement laïque pour les garçons comme pour les filles. Tandis que les écoles de la communauté skver ont des permis seulement pour les filles. Pourtant, depuis des années, de nombreux politiciens se sont engagés à régler la question.

Au ministère de l'Éducation, on refuse de commenter le dossier.

On sait par contre que Québec poursuit la Yeshiva Toras Moishe, une école primaire pour garçon de la communauté satmar, pour son refus d'enseigner les matières obligatoires. La cause sera entendue l'automne prochain. L'avocat de l'école entend plaider que ses clients devraient bénéficier d'exemptions par respect pour leurs convictions religieuses. 

Pour le mari de Shiffra, l'argument du respect des croyances religieuses est fallacieux.

« Ceux qui disent que forcer les hassidiques à scolariser les enfants revient à de l'antisémitisme, je leur dis l'antisémitisme, d'après moi, c'est de ne pas aider les enfants juifs à être scolarisés. » — Adam

Depuis quelques années, de plus en plus de jeunes hassidiques décident de quitter leurs communautés. Sur des forums de discussions, certains « ex » évoquent l'idée d'intenter des recours collectifs pour avoir été privés d'éducation. C'est le cas en Israël et dans l'État de New York.

Le difficile calcul des écoles illégales

Difficile de dire combien d'écoles hassidiques scolarisent des enfants dans des écoles parallèles. Plusieurs groupes vivent à Montréal, et chacun a ses écoles. Les principaux sont :

Les tosh 
Arrivés au Québec en 1951, ils s'installent à Boisbriand en 1963. Ils sont aujourd'hui 3000. Une école de filles, l'académie Beth Tziril, a perdu son permis en juin 2013. Elles étaient alors 123 au secondaire et 213 au primaire.

Les écoles pour garçons ne sont même pas répertoriées par le ministère. Et on ne sait pas combien il y en a. Après un schisme au sein du groupe, certains parents auraient ouvert une école clandestine dans une maison à proximité de la communauté.

Les satmar
Communauté installée principalement à Outremont depuis les années 50, qui compte quelques milliers de personnes. L'académie Beth Esther a perdu son permis en juin 2012. À l'époque, 244 élèves y étaient inscrits. 

Le gouvernement poursuit l'école primaire des garçons pour son refus d'enseigner les matières de base. La cause devrait être entendue à l'automne. 

De plus, impossible de retrouver les garçons de 13 ans et plus. Surtout qu'ici aussi, il y a eu un schisme au sein de la communauté. Il est donc probable que le ministère ignore l'existence de certaines écoles.

Les skver
Petite communauté d'origine russe établie aussi à Outremont. Les écoles de filles ont des permis, pas celles de garçons. La communauté vient d'acheter l'édifice Boveril au coin d'avenue du Parc et Bernard pour abriter ces écoles talmudiques.

Au primaire, la dernière fois qu'ils ont eu un permis en 2011-2012, 105 enfants étaient inscrits.

Les belz
Communauté installée dans le Mile-End. Toutes ses écoles ont encore des permis. Mais les inspecteurs ont constaté en août 2013 que le nombre d'heures consacrées aux matières obligatoires était encore déficient.

Selon le décompte, les écoles comptaient 252 filles et 277 garçons au primaire, ainsi que 281 filles et garçons au secondaire.

Les loubavitch
La communauté hassidique la plus populeuse de Montréal, installée dans Côte-des-Neiges depuis 1941. Ses écoles sont légales.  

Toutefois, le dernier rapport de la direction de l'enseignement privé (2011-2012) mentionne des lacunes importantes  dans l'enseignement prodigué aux garçons, notamment au niveau du temps d'enseignement.

Dans ce même rapport, on peut lire que cinq écoles pour garçons devaient se conformer à la loi avant la rentrée 2012. Or, le dernier rapport 2012-2013 n'a pas encore été publié. Le ministère refuse de nous dire si ce groupe de cinq s'est conformé, ni quelles écoles le constituent.


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Bolduc veut mettre fin aux écoles juives illégales

Le reportage d'Émilie Dubreuil et l'entrevue avec le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc

Le nouveau ministre de l'Éducation du Québec promet de retirer les subventions aux écoles des communautés juives hassidiques qui ne respectent pas les programmes obligatoires d'enseignement. Il compte aussi intervenir pour fermer les écoles clandestines qui n'ont pas de permis, ni subventions.

Yves Bolduc entend ainsi agir là où ses prédécesseurs ont failli ces dernières années afin de faire respecter la Loi sur l'instruction publique. Des centaines d'enfants fréquentent toujours des écoles exclusivement religieuses qui ne respectent pas les programmes obligatoires, une situation mise en lumière par Radio-Canada dès 2006.

Dans un reportage diffusé mardi, un couple qui a quitté la communauté hassidique de Boisbriand et qui envoie maintenant ses enfants dans une école de la CSDM dénonce l'inaction de Québec, qui permet à des dizaines d'établissements de contourner la loi.

Le ministre Bolduc dit vouloir faire le point très rapidement dans ce dossier avec les principaux intervenants.

« C'est un excellent reportage, et très troublant. La première préoccupation, ce sont ces élèves qui ne réussissent pas à avoir la scolarisation nécessaire et qui ne reçoivent pas l'enseignement qui est requis. J'ai demandé à avoir une réunion urgente sur ce qui se passe dans ce dossier, entre autres avec le ministère [de l'Éducation] et avec les autres partenaires, la Direction de la protection de la jeunesse et le ministère de la Justice », a -t-il dit en entrevue sur les ondes d'ICI Radio-Canada Télé.

« L'objectif n'est pas de chercher des coupables, mais de régler la situation. On va trouver la méthode pour savoir où ça se produit, qui sont les enfants, et comment on peut faire pour corriger la situation. » — Yves Bolduc, ministre de l'Éducation

À la question « êtes-vous prêt à retirer les subventions rapidement aux écoles contrevenantes? », le ministre répond « absolument ».

« Et plus important que les subventions, il faut que la situation soit corrigée. Si c'est une école illégale, qui n'a pas de subvention, et que l'enfant ne reçoit pas les services, ça aussi c'est grave parce que ces gens-là ont le droit à ces services. »

« Vous avez vu, des gens sont sortis de la communauté justement parce que leurs enfants n'ont pas la scolarisation et qu'eux-mêmes ne l'ont pas reçue. Ce sont des gens qui deviennent dysfonctionnels. C'est un droit au Québec, il existe une loi, les gens ont l'obligation de respecter la loi », ajoute le ministre Bolduc, qui affirme vouloir poser des gestes « dans les prochaines semaines ».


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Un hommage aux victimes du quintuple meurtre de Calgary

Une cérémonie commémorative aura lieu aujourd'hui sur le campus de l'Université de Calgary, en hommage aux victimes de la tuerie du 15 avril dernier qui a fait cinq morts, dont trois qui faisaient partie de cette communauté universitaire.

Le premier ministre de l'Alberta, Dave Hancock, sera au nombre des dignitaires qui assisteront à la cérémonie en hommage à Lawrence Hong, Kaitlin Perras, Jordan Segura, Joshua Hunter et Zackariah Rathwell.

Ces cinq jeunes étudiants ont été poignardés à mort, il y a deux semaines, lors d'une fête organisée dans une résidence privée pour marquer la fin de l'année universitaire.

Matthew de Grood a été inculpé relativement aux décès des cinq étudiants. Le jeune homme de 22 ans, qui est le fils d'un officier supérieur de police de Calgary, doit retourner en cour le 22 mai. Il est détenu dans un centre psychiatrique du sud de l'Alberta depuis son arrestation.


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Mario Beaulieu sera candidat à la direction du Bloc québécois

Written By Unknown on Selasa, 29 April 2014 | 16.20

Les explications de Daniel Thibeault

Exclusif - Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJBM), Mario Beaulieu, se lance dans la course à la direction du Bloc québécois. Il en fera l'annonce officielle mercredi matin.

Mario Beaulieu pense que la course doit générer un débat sur la souveraineté du Québec et croit « qu'il faut ramener le Bloc sur l'indépendance, si on veut susciter un engouement ».

C'est une déclaration d'André Bellavance, seul candidat officiel dans la course, qui semble avoir lancé la réflexion de M. Beaulieu. La semaine dernière, M. Bellavance a dit vouloir faire du Bloc québécois une large coalition dans laquelle se trouveraient non seulement les souverainistes, mais aussi tous ceux et celles qui ont à cœur les intérêts du Québec.

Mario Beaulieu, qui est à la tête de la SSJBM depuis 2008, croit que le Bloc doit plutôt revenir aux sources. 

Le nouveau chef du Bloc québécois sera nommé le 14 juin pour succéder à Daniel Paillé, qui a dû renoncer à ses fonctions en raison de problèmes de santé.


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Le grand patron de Québecor, Robert Dépatie, quitte son poste

Pour la deuxième fois en un peu moins d'un an, Québecor devra se trouver un nouveau président et chef de la direction.

Robert Dépatie, aux commandes du conglomérat médiatique québécois depuis mai 2013, a annoncé lundi qu'il prenait sa retraite pour des raisons de santé et du même coup qu'il quittait les fonctions qu'il occupait au sein de l'entreprise.

Il était également président et chef de la direction de Québecor Média en plus d'occuper le rôle de chef de la direction de Vidéotron. Il sera remplacé dès maintenant par Pierre Dion, qui est président et chef de la direction du Groupe TVA, où il oeuvre depuis 2004.

« Ce n'est pas sans émotion que j'annonce ma retraite après avoir vécu 13 belles années chez Vidéotron et Québecor, a indiqué M. Dépatie, par voie de communiqué. En Pierre Dion, Québecor peut compter sur un gestionnaire d'exception et je suis certain qu'il saura amener l'entreprise à de nouveaux sommets. »

L'entreprise établie à Montréal a indiqué que M. Dépatie épaulerait son successeur dans la passation des dossiers jusqu'au 30 mai prochain.

Cette décision de M. Dépatie survient un peu plus d'un mois après que l'actionnaire de contrôle de Québecor, Pierre Karl Péladeau, eut décidé de se retirer des fonctions qu'il occupait au sein du conglomérat afin de se présenter pour le Parti québécois dans la circonscription de Saint-Jérôme.

« Je tiens à exprimer l'entière confiance du conseil à l'endroit de Pierre Dion, un gestionnaire de grand talent et d'expérience », a quant à lui indiqué le vice-président des conseils d'administration de Québecor et Québecor Média, Brian Mulroney.

L'ex-premier ministre du Canada s'est dit convaincu que M. Dion sera en mesure de poursuivre la réalisation du plan d'affaires de Québecor « au bénéfice » de ses actionnaires.

« Je connais très bien le plan d'affaires de Québecor, les enjeux auxquels nous sommes confrontés ainsi que les défis et les opportunités dans chacun de nos domaines d'affaires », a quant à lui souligné M. Dion.

Ce dernier continuera d'assumer, par intérim, la fonction de président et chef de la direction de Groupe TVA, jusqu'à ce que le conseil d'administration lui trouve un remplaçant.

M. Dépatie est arrivé chez Vidéotron en décembre 2001 lorsqu'il a été nommé vice-président principal, ventes, marketing et service à la clientèle.

Il a graduellement gravi les échelons au sein du conglomérat avant de devenir son président et chef de la direction après que Pierre Karl Péladeau eut annoncé, en mars 2013, qu'il quittait ses fonctions, après 14 années à la tête de Québecor.

M. Péladeau avait alors indiqué qu'il comptait s'occuper des « missions philanthropiques » de Québecor et des dossiers « stratégiques » du conglomérat.

La retraite de M. Dépatie a été annoncée après la fermeture de la Bourse de Toronto, où le titre de Québecor a terminé la séance à 26,62 $, en hausse de 12 ¢.


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Une cinquantaine de momies découvertes en Égypte

Une « immense » nécropole abritant près de 50 momies ou restes de momies datant de 30 à 35 siècles a été mise au jour en Égypte dans la Vallée des Rois, près de Louxor, a annoncé lundi le ministère des Antiquités.

Parmi ces momies figurent celles de nouveau-nés et de membres de familles royales.

Selon le responsable des Antiquités à Louxor, Abdelhakim Karar, l'importance de cette découverte réside surtout dans le fait qu'elle ait eu lieu dans la Vallée des Rois dont on croyait que tous les secrets avaient été dévoilés.

« L'immense nécropole contient des restes de momies qui pourraient être celles de membres de la famille régnante, en particulier des fils des rois Thoutmôsis III et Thoutmôsis IV de la 18e dynastie », selon un communiqué du ministère, qui a mené les fouilles conjointement avec une mission archéologique de l'université suisse de Bâle.

Des sarcophages en bois et des masques mortuaires ont été retrouvés près des corps momifiés, remontant aux 18e, 19e ou 20e dynasties (entre 1567 et 1085 avant Jésus-Christ), précise l'agence de presse Mena.

De plus, l'examen par la mission suisse des inscriptions sur les canopes (les urnes funéraires destinées à contenir les viscères) a permis d'identifier plus de 30 noms de personnes enterrées dans la nécropole, notamment des princesses aux noms jusqu'alors inconnus, affirme Mohamed Ibrahim, du ministère des Antiquités.

La nécropole est située à l'extrémité nord-ouest de la Vallée des Rois, plus loin que la tombe de Toutankhamon, explique de son côté Abdelhakim Karar.

Certains masques et canopes révèlent aussi que la Vallée des Rois avait non seulement servi aux familles royales, mais aussi, par la suite, aux familles de prêtres. La nécropole a été pillée à plusieurs reprises dans l'Antiquité.


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Controverse autour de laJournée nationale de commémoration

Le reportage de Marc Godbout

L'organisation de la journée visant à honorer les militaires canadiens qui ont servi en Afghanistan soulève toutes sortes de critiques.

L'événement, baptisé Journée nationale de commémoration, doit avoir lieu la semaine prochaine à Ottawa. Sa création avait été annoncée en grande pompe le 18 mars dernier lors du retour au pays du dernier contingent de soldats canadiens postés en Afghanistan.

Dans les jours suivants, le gouvernement avait toutefois dû expliquer pourquoi plusieurs familles de soldats morts avaient reçu une lettre pour les avertir qu'elles devraient payer de leurs poches pour se rendre à Ottawa.

Devant la controverse, le gouvernement avait dû se ressaisir en promettant que ces dépenses seraient couvertes.

Or, Radio-Canada a appris lundi que ce ne sera pas le gouvernement fédéral qui assumera ces coûts de déplacement. Ce sont, en fait, des organismes de charité qui s'en chargeront.

La fondation True Patriot Love, par exemple, organise un déjeuner en présence du premier ministre Harper et du ministre de la Défense, Rob Nicholson afin de financer son aide aux familles des soldats morts au coût de 10 000 $ pour quatre billets.

« À mon avis, ça envoie le message que les conservateurs aiment bien se servir des anciens combattants pour faire plaisir à une certaine base électorale, mais quand vient le temps de poser des gestes concrets, ils ne sont jamais là. » — Thomas Mulcaire, chef du NPD

Cette histoire ne fait rien pour redorer l'image du gouvernement auprès des vétérans, alors que par cette journée, il voulait pourtant montrer qu'il reconnaît leur contribution et leur sacrifice.


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Des tornades font au moins 12morts dans le Midwest

Written By Unknown on Senin, 28 April 2014 | 16.20

Au moins 13 personnes ont péri en raison des tornades qui se sont abattues sur le Midwest américain dimanche.

L'une d'entre elles a fait 11 victimes à elle seule dans trois comtés de l'Arkansas, au nord de Little Rock. Le tourbillon mortel a balayé les comtés de Faulkner, Pulaski et White en soirée. Son diamètre a été évalué à 800 mètres par un « chasseur de tornades » cité par l'agence Reuters.

« Ce soir, j'ai marché dans ce qui était encore un quartier prospère il y a quelques heures et qui a maintenant disparu. Un quartier tout entier d'une cinquantaine d'habitations a été détruit. Beaucoup de maisons ont complètement disparu, à l'exception des fondations », a déploré le représentant Tim Griffin.

La petite ville de Quapaw, dans le nord-est de l'Oklahoma, a été également durement touchée par le passage d'une tornade, dimanche. Les autorités font état d'au moins une victime. Selon le directeur des services d'urgence, la petite municipalité de 900 âmes a été fortement endommagée.

Le président des États-Unis, Barack Obama, qui se trouve actuellement en Asie, a transmis ses condoléances aux familles des victimes.

Plusieurs autres États du Midwest ont également été frappés par des tornades. Le Kansas, le Nebraska, l'Iowa et le Missouri ont subi d'importants dégâts : arbres et pylônes abattus, structures endommagées, etc. Des alertes météorologiques avaient été émises au cours du week-end.

Ces dégâts constituent un violent départ pour la saison des tornades aux États-Unis. Il y a trois ans jour pour jour, 122 tornades avaient dévasté plusieurs États du Midwest et de la côte Est, tuant 316 personnes.


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Mères porteuses : Joël Legendre se défend d'avoir obtenu un traitement de faveur

Joël Legendre a accordé dimanche sa première entrevue depuis qu'il a annoncé qu'il serait père de jumelles grâce à une mère porteuse. L'animateur s'est défendu d'avoir reçu un traitement de faveur. Lui et son conjoint font partie des premiers couples gais à bénéficier du programme de fécondation in vitro payé par la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ).

« Au départ, moi ça ne me dérangeait pas de payer. On aurait bien voulu ne pas passer par la RAMQ pour ne pas faire de vague, mais c'était impossible. La RAMQ existe pour tout le monde et c'est égal pour tous », a-t-il affirmé à Tout le monde en parle

Après plusieurs refus de la RAMQ, le couple a sollicité une intervention politique de son député, Jean-François Lisée. Une semaine plus tard, la porte s'est ouverte pour les couples d'hommes. 

« On ne sera pas les premiers. Nous, on n'a pas encore nos jumelles et il y a deux couples gais qui ont déjà des enfants. Mais tant mieux si ça aide les autres et qu'on soit ici pour en parler et qu'on en ait parlé dans les journaux. Tant mieux, ça va faire avancer les choses. Et les gens qui sont fermés vont peut-être s'ouvrir à d'autres choses », dit-il.  

Joël Legendre ne croit pas que le Québec assistera à une explosion de demandes de la part de couples homosexuels. 

C'est une amie du couple qui, à 35 ans, a accepté d'être mère porteuse. « Ça existe encore des gens qui ont une grandeur d'âme et qui veulent juste faire ça pour aider leur prochain », répond-il à ceux qui soulèvent des questions éthiques sur le recours aux mères porteuses. 

L'amie voulait bien être porteuse, mais pas donneuse. La clinique OVO de Montréal lui a transmis des ovules achetés par le couple aux États-Unis.

« Quand tu es gai, c'est une condition. Tu ne choisis pas d'être gai et de ne pas avoir d'enfant. Quand j'ai su que j'étais gai, ç'a été mon premier deuil de ne pas pouvoir être père », a raconté Joël Legendre.

Coûts :
  • Procédure in vitro : 4000 $ (pris en charge par la RAMQ)
  • Médicaments liés au traitement : 2000 $ (couvert à 80 % par l'assurance médicaments)

Les enfants, un droit ou un privilège?

Les opposants au financement public de la fécondation in vitro font valoir qu'être parent n'est pas un droit, mais un privilège. Le comédien et animateur voit les choses autrement. « J'ai l'impression que tout le monde y a droit. Et que c'est un privilège d'être parent. » 

Interrogé par Guy A. Lepage sur son parcours, Joël Legendre a expliqué que la fécondation in vitro n'était le premier choix du couple. « On a d'abord voulu adopter, comme j'avais fait avec mon premier enfant. Mais malheureusement, partout à travers le monde, c'est maintenant impossible pour les gais ou les pères célibataires. »

Il a ensuite écarté l'adoption au Québec, qui donne deux ans aux parents biologiques pour reprendre leur enfant. « Ce sont des brises-coeurs. Comme adulte, on aurait peut-être été capable de passer à travers ça, mais avec un enfant de 11 ans qui a déjà vécu l'abandon, je n'avais pas envie de lui faire vivre ça. »

Joël Legendre a raconté avoir rencontré son conjoint, Junior Bombardier, dans les coulisses de Tout le monde en parle, il y a quatre ans.

Lorsque les deux hommes passeront en cour pour devenir les deux pères des jumelles, son conjoint adoptera du même coup son fils Lambert, a confié Joël Legendre, ému.

Ce que dit la loi

Toutes les femmes du Québec qui sont en âge de procréer peuvent accéder aux traitements de procréation assistée. Donc, si un couple homme-homme désire recourir aux services d'une mère porteuse et que celle-ci est détentrice d'une carte valide d'assurance maladie du Québec, le service est couvert par le programme.

Toutefois, l'article 541 du Code civil du Québec mentionne que toute convention par laquelle une femme s'engage à procréer ou à porter un enfant pour le compte d'autrui est « nulle de nullité absolue ». De plus, l'adoption pourrait s'avérer difficile du point de vue juridique à la suite de la naissance de cet enfant.

Cela veut donc dire que les contrats avec des mères porteuses ne sont pas reconnus par les tribunaux. Légalement, selon le Code civil du Québec, rien n'obligerait une mère porteuse à remettre l'enfant au couple adoptif si celle-ci décidait de garder l'enfant. De même, si le couple adoptif décidait de ne plus vouloir adopter l'enfant, la mère porteuse n'aurait aucun recours juridique.

Source : Marie-Claude Lacasse, porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux


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Gala Artis: Claude Legault et Guylaine Tremblay restent les préférés du public

Tout comme en 2013, Claude Legault et Guylaine Tremblay sont repartis avec deux trophées chacun, dont ceux des personnalités masculine et féminine de l'année lors du 29e Gala Artis qui était animé par Mario Tessier, dimanche soir au Théâtre Denise-Pelletier.

Les comédiens chouchous du public québécois ont aussi été récompensés pour leurs rôles dans Un sur 2 et Unité 9.

Le téléroman Unité 9, était d'ailleurs le favori des nominations de la soirée avec trois mentions, dont deux dans la catégorie Rôle féminin, où Mariloup Wolfe était nommée aux côtés de Mme Tremblay. Dans la catégorie masculine, Paul Doucet l'a emporté pour son personnage de Georges Ste-Marie.

La Voix à l'honneur

Il aurait été surprenant que le succès fracassant de La Voix ne soit pas souligné, et ce fut chose faite.

Les trois finalistes et le gagnant de l'émission ont chanté pour les quatre animateurs nommés pour des émissions de variété et de divertissement, et c'est l'animateur qui les a présentés au public cet hiver, Charles Lafortune, qui a été couronné.

L'animateur et comédien a rendu hommage au réalisateur Stéphane Laporte, qu'il a dit considérer comme un grand frère.

« Ça prend quelqu'un comme toi pour que je ne retombe pas dans mes "patterns" d'animation, a déclaré M. Lafortune, et j'ai ressenti beaucoup d'amour quand tu m'as dit : "Refais pas ça". »

Autres prix

Toujours du côté des animateurs, la cuvée 2014 comprend Yan England aux émissions jeunesse, Denis Lévesque aux affaires publiques, Guy Jodoin pour les jeux télévisés, Gino Chouinard pour les émissions de service, l'ancien joueur de hockey professionnel Dave Morissette aux émissions de sport. Éric Salvail, nouveau dans la case horaire de fin de soirée avec En mode Salvail, le talk-show de la chaîne V, est monté sur scène accompagné de sa mère qui fêtait ses 73 ans.

Finalement, Pierre Bruneau a été désigné comme animateur d'un bulletin de nouvelles. Le chef d'antenne de TVA a rendu hommage à toutes les familles qui, comme lui, ont traversé l'épreuve de voir un de leurs enfants mourir du cancer. Il y a 35 ans cette année, son défunt fils Charles recevait un diagnostic de leucémie.

Les autres comédiens récompensés ont été Anne Dorval (Les Parent, Les bobos) et Martin Matte (Les beaux malaises), pour les comédies québécoises, et Hélène Florent, la Stéphanie de La Galère.

Mme Florent a eu un sanglot dans la voix lorsqu'elle a mentionné la fin définitive de ce téléroman.

« Ç'a été sept ans de pur bonheur, a-t-elle dit. J'en profite pour dire à Anne (Casabonne), Brigitte (Lafleur) et Geneviève (Rochette) que je vous aime, que vous me manquez et que je rêve du jour où on va retravailler ensemble toutes les quatre. »


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Près de 700 islamistes condamnés à mort en Égypte

Un tribunal égyptien a condamné à mort près de 700 partisans présumés de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi, dont le chef des Frères musulmans Mohammed Badie. Ceux-ci étaient jugés pour avoir participé à une violente manifestation contre le nouveau régime, le 14 août, à Minya, la capitale de la Moyenne-Égypte.

Ces condamnations à mort en première instance n'ont toutefois aucune chance d'être confirmées en appel selon les experts, tant la procédure judiciaire et les droits les plus élémentaires de la défense ont été bafoués par le juge.

Le magistrat a d'ailleurs commué en prison à vie la majeure partie des premières peines capitales qu'il avait prononcées il y a un mois pour plus de 529 autres partisans de la confrérie.

Ces premières condamnations à mort, prononcées le 24 mars à l'issue d'un procès expéditif après une seule journée d'audience, avaient provoqué un tollé dans la communauté internationale. Les Nations unies avaient dénoncé ce qu'il considérait comme « le plus grand procès de masse de l'histoire récente dans le monde ».

Des femmes qui attendaient à l'extérieur du tribunal se sont néanmoins évanouies en apprenant les condamnations de leurs proches.

Parmi les 683 accusés condamnés lundi, une cinquantaine seulement sont en détention. Le reste a été libéré sous caution ou est en fuite.

Le guide suprême des Frères musulmans, Mohammed Badie, figure au nombre des détenus. Sa confrérie vieille de 85 ans avait remporté toutes les élections depuis la chute du président Hosni Moubarak début 2011, avant d'être déclarée « terroriste » en décembre.

Plus de 1400 manifestants pro-Morsi ont été tués par les policiers et les soldats dans les 10 derniers mois et plus de 15 000 de ses partisans ont été emprisonnés, selon les organisations de défense des droits de l'Homme.


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Finances publiques: les Québécois prêts à faire des sacrifices, selon Leitao

Written By Unknown on Minggu, 27 April 2014 | 16.20

Le nouveau ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao, soutient que les Québécois sont prêts à accepter les choix difficiles que le gouvernement devra faire pour réduire son déficit budgétaire.

Dans une entrevue accordée à l'émission les Coulisses du pouvoir, Carlos Leitao affirme que le gouvernement saura convaincre la population d'accepter les coupes à venir.

« C'est un gros défi, mais en même temps je pense que les Québécois sont rendus là, dit-il. L'impasse des finances publiques ne date pas d'aujourd'hui et je pense que les Québécois comprennent très bien qu'on ne peut pas maintenir la croissance des dépenses à un rythme qui excède la croissance des revenus. »

« On est face à une situation délicate. Tout le monde comprend qu'il faut agir. Si on n'agit pas maintenant, ce n'est pas dans cinq ans que l'on va faire cet exercice-là. » — Carlos Leitao, ministre des Finances du Québec

Un rapport dévoilé vendredi par deux experts des finances publiques démontre que le déficit pour l'année financière en cours s'élève à 3,7 milliards de dollars. Luc Godbout et Claude Montmarquette proposent certaines mesures pour stabiliser cet exercice financier, dont le gel de la masse salariale de la fonction publique et le maintien de l'augmentation des frais de garde annoncée par l'ex-ministre des Finances, Nicolas Marceau, le 20 février.

Le premier ministre Philippe Couillard a déjà annoncé qu'il procédera à un gel des embauches dans la fonction publique et qu'il entamera bientôt une révision des programmes. Il mise également sur une relance de la croissance économique pour générer davantage de revenus.

Le gouvernement Couillard continue de viser l'atteinte de l'équilibre budgétaire en 2015-2016 malgré cette augmentation du déficit. « C'est un objectif ferme, répète Carlos Leitao. Ce n'est pas une obsession comme certains disent, c'est une obligation. Nous nous devons de rééquilibrer les finances publiques. Évidemment, le point de départ est différent que celui que nous avions il y a deux ou trois semaines, mais nous allons nous ajuster. »

Le ministre des Finances déposera son budget en juin.

Extrait de l'entrevue avec Carlos Leitao

L'entrevue complète avec Carlos Leitao sera diffusée aux Coulisses du pouvoir dimanche à 11 h (HA) sur ICI Radio-Canada Télé.


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LNH - Red Wings 2 - Bruins 4 - Les Bruins en quarts de finale

Le Canadien de Montréal connaît maintenant l'identité de son prochain adversaire.

Les Bruins de Boston ont éliminé les Red Wings de Détroit grâce à une victoire de 4-2 à leur domicile, le TD Garden, samedi après-midi. Boston, la meilleure équipe de la LNH cette saison, remporte cette série 4-1 et croisera le fer avec le Tricolore en quarts de finale.

« Cette série fut beaucoup plus difficile que le résultat ne le laisse entendre, a dit le capitaine des Bruins Zdeno Chara. Je crois que nous l'avons bien gérée, car nous étions prêts pour le début de la série et nous avons accompli notre boulot. »

Montréal et Boston s'affronteront en séries éliminatoires pour la 34e fois de leur histoire, et pour une première fois depuis les huitièmes de finale en 2011. Les Bruins avaient alors disposé du CH en sept matchs et s'étaient ultimement emparés de la Coupe Stanley en défaisant les Canucks de Vancouver en finale.

L'indiscipline coule les Wings

Les hommes de Claude Julien ont pris l'avance dès la quatrième minute de jeu. Lors d'une supériorité numérique, Dougie Hamilton a filé une passe à Loui Eriksson, et ce dernier n'a été aucunement ennuyé par l'adversaire alors qu'il s'approchait du filet. Eriksson a dirigé la rondelle dans la cage à la gauche du gardien pour récolter son premier but de la saison printanière.

Les Wings ont créé l'égalité avec l'avantage d'un homme au milieu du deuxième vingt. Tuukka Rask a fermé la porte sur le tir du défenseur Niklas Kronwall, mais Pavel Datsyuk a saisi le retour avant de battre le gardien des Bruins étendu dans son demi-cercle.

Mais Boston a profité à nouveau de l'indiscipline des visiteurs pour reprendre l'avance lors d'un 4 contre 3 à la toute fin de la deuxième période. Les Bruins ont orchestré un bombardement soutenu vers la cage de Jonas Gustavsson, et Zdeno Chara a finalement trouvé le fond du filet avec une frappe d'une distance de 44 pieds alors qu'il restait moins de quatre secondes à écouler avant le deuxième entracte.

Les Wings Johan Franzen et Brendan Smith avaient tous deux été envoyés au cachot dans la dernière minute du deuxième vingt, alors qu'Eriksson purgeait une pénalité pour les Bruins.

Boston a porté un dur coup à la troupe de Mike Babcock au début de la troisième période. Après un arrêt spectaculaire de Gustavsson, Franzen a envoyé son dégagement directement sur la palette de Torey Krug, à la ligne bleue. Le défenseur bostonien a refilé la rondelle dans l'enclave à Milan Lucic, qui a doublé l'écart à l'aide d'un tir du poignet.

Henrik Zetterberg a maintenu en vie les espoirs de Détroit en réduisant le retard à 3-2 avec 3:52 à jouer avant la fin du match. Les chances des Red Wings se sont cependant envolées en fumée moins d'une minute plus tard lorsqu'ils ont été pénalisés pour avoir envoyé trop de joueurs sur la patinoire.

Jarome Iginla a inscrit le dernier but dans un filet désert.

Détroit a envoyé 33 tirs vers le filet de Tuukka Rask, tandis que Gustavsson a réalisé 29 arrêts pour Détroit.

Rappelons que le Canadien a balayé le Lightning de Tampa Bay en quatre matchs en huitièmes de finale.


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Naufrage en Corée du Sud: le premier ministre démissionne

Le naufrage meutrier du traversier Sewol en Corée du Sud, le 16 avril, aura eu raison du premier ministre du pays : il a annoncé sa démission dimanche. Son gouvernement a été durement critiqué pour sa gestion de la catastrophe.

Plus de 300 personnes ont perdu la vie ou sont portées disparues. La plupart sont des étudiants et des enseignants d'une école secondaire qui effectuaient une sortie scolaire. 

Des parents furieux ont dénoncé à plusieurs reprises la lenteur des opérations de sauvetage et les mauvaises informations qu'ils ont reçues. 

« Je voulais démissionner plus tôt, mais ma priorité était de gérer la situation. Je pensais qu'il était responsable d'aider avant de m'en aller », a déclaré Chung Hong-won dans une brève annonce.

« Je démissionne maintenant pour ne pas être un fardeau pour l'administration. » — Chung Hong-won

Le premier ministre a été hué et quelqu'un lui a jeté une bouteille d'eau au visage lorsqu'il a visité les parents en deuil au lendemain de la catastrophe.

La démission du premier ministre apparaît davantage comme un geste symbolique puisque le pouvoir exécutif de la Corée du Sud est entre les mains de la présidente Park Geun-hye. Cette dernière n'a pas réagi pour l'instant. 

Samedi, les 15 membres de l'équipage du traversier sud-coréen ont été emprisonnés. Il sont accusés de négligence et d'avoir abandonné des gens en péril. Le capitaine aurait demandé aux passagers de rester dans leurs chambres et aurait mis 30 minutes à donner l'ordre d'évacuation, alors que le navire était trop incliné pour permettre à de nombreuses personnes de s'échapper.


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Un million de pèlerins pour le «dimanche des quatre papes»

En direct de la place Sainte-Pierre de Rome

EN DIRECT - Le Vatican vit dimanche une journée très particulière : la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II, deux figures majeures de l'Église catholique du XXe siècle.

Aucun décompte n'est possible, mais on estime que de 800 000 à un million de fidèles se sont déplacés pour assister à la cérémonie, qui a débuté vers 8 h GMT (4 h heure de l'Est). Des écrans géants ont été disséminés autour du Vatican pour leur permettre d'assister à cet événement sans précédent.

Jean XXIII, qui a régné de 1958 à 1963 et modernisé l'Église en profondeur grâce au Concile Vatican II, et Jean Paul II, qui a régné pendant près de 27 ans, entre 1978 et 2005, et joué un rôle majeur sur la scène mondiale, ont été déclarés saints dès le début de la messe, présidée par le pape François en présence de son prédécesseur, Benoît XVI.

L'événement a été surnommé « le dimanche des quatre papes ».

Dix mille gardes, policiers et secouristes ont été mobilisés et de vastes quartiers de Rome sont interdits à la circulation. Le maire de la capitale italienne, Ignazio Marino, estime que la cérémonie coûtera plus de sept millions d'euros (10,7 millions de dollars canadiens).

Canonisation critiquée

Certains fidèles estiment qu'il est encore trop tôt, neuf ans après la mort de Jean-Paul II, pour l'élever au rang de saint et dénoncent le manque de réactivité de l'Église lorsqu'ont éclaté des scandales de pédophilie à la fin de son mandat.

Ces critiques n'ont toutefois pas dissuadé les centaines de milliers de fidèles qui ont convergé à Rome ces derniers jours.

« Le pape Jean-Paul II a ouvert les portes à la jeunesse et il était très proche de nous les jeunes, explique une nonneargentine, soeur Irmana Mariella. J'ai grandi avec lui et c'est très émouvant pour moi. »

Jean-Paul II a été largement crédité pour son rôle dans l'effondrement du régime communiste en Europe orientale. Il a poursuivi de nombreuses réformes, mais également resserré le contrôle central de l'Église, condamné des théologies comme celle de la libération et prêché une ligne plus stricte sur des questions de société comme la liberté sexuelle.


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Ukraine: le G7 adoptera de nouvelles sanctions contre Moscou

Written By Unknown on Sabtu, 26 April 2014 | 16.21

Le reportage de Jean-François Bélanger

Le G7, qui regroupe les pays les plus industrialisés de la planète, s'est engagé vendredi à imposer rapidement de nouvelles sanctions contre la Russie en raison de son rôle dans la crise ukrainienne.

Dans un communiqué rendu public par la Maison-Blanche, les dirigeants du G7 affirment que ces sanctions pourraient être prises dès lundi.

« Compte tenu de l'urgence de s'assurer de l'opportunité d'un vote démocratique réussi et pacifique le mois prochain lors de l'élection présidentielle, nous sommes déterminés à agir d'urgence pour intensifier les sanctions ciblées et les mesures accroissant le coût des actes de la Russie », peut-on lire.

Ces nouvelles sanctions visent à punir la Russie pour ne pas avoir respecté l'accord international conclu la semaine dernière à Genève afin de désamorcer la crise en Ukraine.

Le communiqué ne fournit pas de liste des mesures qui sont envisagées, mais il prévient : « nous continuons à nous préparer pour passer à des sanctions plus larges et coordonnées, y compris des mesures sectorielles si les circonstances l'exigeaient ».

Efficaces, les sanctions?

Ces sanctions semblent inévitables, à moins d'un revirement de situation spectaculaire.

Les États-Unis et leurs alliés européens ont déjà imposé des sanctions à Moscou. Elles sont de nature militaire, financière, diplomatique et économique.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, estime que les sanctions internationales prises contre la Russie, bien qu'elles n'aient pas réussi à dissuader Moscou d'intervenir en Ukraine, ont déjà entraîné la sortie de 70 milliards de dollars de capitaux.

Moscou a rétorqué qu'il en revient aux autorités de Kiev à « cesser immédiatement toute action militaire et la violence, au retrait des troupes et à la mise en œuvre complète par la partie ukrainienne de l'accord de Genève ».

Observateurs en otage

À Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, le gouvernement ukrainien affirme que des insurgés, séparatistes prorusses, retiennent sept observateurs de l'Organisation de la sécurité et de la coopération en Europe (OSCE). Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, s'est dit extrêmement préoccupé par cette situation et a réclamé la libération immédiate des observateurs internationaux.

La cote de Moscou abaissée

En réaction aux difficultés économiques de la Russie, l'agence de notation Standard & Poor's a abaissé la cote de crédit du pays qui passe à BBB. La firme a précisé que la cote de la Russie pourrait être de nouveau dévaluée si de nouvelles sanctions s'ajoutaient.

Une nouvelle décote rendrait l'accès aux marchés financiers plus difficile pour la Russie. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, a accusé Washington de dénigrer la Russie.

« Il ne peut y avoir d'exigences unilatérales. Et, pourtant, on nous en présente, et je vise avant tout les États-Unis qui ont une capacité extraordinaire à tout compromettre », a-t-il ajouté.

Le front de Slaviansk

Par ailleurs, l'armée ukrainienne a entrepris la deuxième phase de son opération à Slaviansk vendredi. Après avoir installé un poste de contrôle à 30 kilomètres de la ville détenue par des militants prorusses, les troupes ukrainiennes ont tenté d'encercler la ville.

La présidence ukrainienne soutient vouloir bloquer Slaviansk, mais il n'est toutefois pas question de lancer un nouvel assaut contre le bastion prorusse en raison du risque de faire des victimes civiles. Une attaque contre des positions prorusses à Slaviansk avait fait plusieurs morts plus tôt cette semaine.

De son côté, Moscou a brandi la menace d'une intervention militaire pour défendre ses intérêts et ceux de la population russophone d'Ukraine. « Ils mènent une guerre contre leur propre peuple, a déploré Sergeï Lavrov. C'est un crime sanglant et ceux qui ont poussé l'armée à faire cela le paieront, j'en suis sûr, et seront traduits en justice », a-t-il déclaré.

L'armée russe a procédé à des manœuvres le long de la frontière ukrainienne. Les troupes russes seraient stationnées à un kilomètre de la frontière.

Kiev accuse Moscou de soutenir les rebelles de Slaviansk, où patrouillent des hommes en uniforme, lourdement armés encagoulés et sans insigne.

L'Ukraine craint que la Russie prépare une invasion ou tente, à tout le moins, de déstabiliser sa situation politique avant l'élection présidentielle anticipée du 25 mai. Le premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a même accusé Moscou de vouloir lancer « une troisième guerre mondiale ».

« Les velléités de conflit militaire en Ukraine mèneront à un conflit militaire en Europe. » — Arseni Iatseniouk, premier ministre ukrainien

De leur côté, les États-Unis ont déployé 600 soldats en Pologne et dans les pays baltes.

Selon le Pentagone, l'aviation russe est entrée plusieurs fois dans l'espace aérien ukrainien ces dernières 24 heures. Le secrétaire américian à la Défense, Chuck Hagel, qualifie ces vols militaires de « déstabilisants » et de « provocateurs ».


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Ottawa s'en remet aux provinces pour réformer le Sénat

Le reportage de Marc Godbout

Dans une décision unanime des juges, le plus haut tribunal du pays conclut que le gouvernement fédéral ne peut agir unilatéralement pour réformer le Sénat.

En réponse à Ottawa qui lui avait demandé de se prononcer sur la constitutionnalité de son projet de réforme du Sénat, la Cour suprême tranche :

« Nous concluons que le Parlement ne peut unilatéralement apporter au Sénat la plupart des changements proposés, qui exigent le consentement d'au moins sept provinces dont la population confondue représente au moins la moitié de la population de toutes les provinces. »

Essentiellement, la Cour suprême s'appuie sur la formule d'amendement mise en place lors du rapatriement de la Constitution en 1982.

Une décision en faveur du statu quo, selon Stephen Harper

Déçu par la décision de la Cour suprême de lui refuser des réformes unilatérales du Sénat, le premier ministre du Canada Stephen Harper remet une éventuelle réforme du Sénat entre les mains des provinces. Il estime qu'elles seules ont désormais le pouvoir de modifier la constitution.

« La Cour suprême a décidé aujourd'hui que ce sont seulement les provinces qui peuvent faire des réformes significatives au Sénat ou d'abolir le Sénat », a déclaré M. Harper.

Le premier ministre souligne qu'en l'absence de consensus entre les provinces, il est illusoire de croire en une réforme du Sénat. « On sait très bien qu'il n'y a pas de consensus au sein des provinces, il n'y a pas de désir de rouvrir la constitution canadienne », ajoute-t-il.

Excluant implicitement toute négociation avec les provinces afin de réformer le Sénat, M. Harper impute à la Cour suprême la responsabilité du statu quo dans le dossier. « C'est une décision pour le statu quo », déplore M. Harper. « Ce n'est toutefois pas ce que la majorité des Canadiens [souhaitent]. »

C'est un revers pour le gouvernement Harper, qui plaidait que le Parlement a l'autorité, sans consulter les provinces, de limiter le mandat des sénateurs et de prévoir des élections consultatives pour choisir les prochains sénateurs.

De plus, Ottawa, qui a fait valoir qu'il peut abolir le Sénat sans obtenir l'appui unanime des provinces, reçoit une autre rebuffade de la Cour suprême.

« Nous concluons en outre que l'abolition du Sénat exige le consentement de l'ensemble des provinces. En effet, l'abolition de cette institution modifierait de façon fondamentale la structure constitutionnelle canadienne, y compris les procédures de modification de la Constitution. Un tel changement exigerait un consensus fédéral provincial unanime. »

Les formules d'amendement

Les cinq formules d'amendement sont décrites à la partie V de la Loi constitutionnelle de 1982. Les deux principales formules d'amendement sont celles dites du 7/50 et de l'unanimité. La première requiert l'appui des deux tiers des provinces - 7 en l'occurrence - dont les populations représentent 50 % ou plus de la population canadienne. Elle est nécessaire pour modifier les pouvoirs du Sénat ou le mode de sélection des sénateurs, notamment.

Quant à la deuxième formule, requise pour les modifications à la structure même du fédéralisme canadien, elle nécessite l'appui de la totalité des provinces.

Quant aux exigences de propriété et d'avoirs des sénateurs dans la province qu'ils représentent, le Parlement fédéral peut les modifier en agissant seul à l'exception du Québec, pour lequel le consentement de l'Assemblée nationale serait nécessaire.

Ce jugement très attendu sur un sujet politique devenu chaud, surtout depuis le scandale des dépenses à la Chambre haute, vient préciser les conditions à remplir pour procéder à de telles réformes du Sénat.

Il impose la voie constitutionnelle avec les enjeux politiques que cela implique. C'est un chemin que le gouvernement Harper voulait éviter.

Référendum sur l'abolition?

Selon Maxime Bernier, ministre conservateur et député de la Beauce, le jugement de la Cour Suprême relance la nécessité d'avoir un référendum sur l'abolition du Sénat. Il avait déjà lancé cette idée lors du congrès conservateur à Calgary en octobre dernier.

En entrevue à Radio-Canada quelques minutes à peine après la tombée du jugement de la Cour Suprême, il a ajouté que c'est là la seule façon d'obtenir la légitimité pour mettre de l'avant cette option.

« Le référendum permet d'avoir le point de vue des Canadiens et de donner aux provinces la légitimité d'adopter elles-mêmes des motions en vue de l'abolition du Sénat. »

Selon lui, cette avenue permettrait d'éviter la réouverture du dossier constitutionnel et de vastes négociations.

Avec des informations de Marc Godbout


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Il faut en finir avec l'angélisme, dit un ex-sous-ministre au MTQ

Le reportage de Catherine Kovacs

L'ancien sous-ministre Florent Gagné estime que les critiques adressées au MTQ quant à son manque de vigueur dans la lutte contre la collusion au fil des ans sont injustes. Il a par ailleurs dû s'expliquer sur le traitement qu'il a réservé à l'époque aux allégations de collusion d'un conseiller du MTQ qui ont fait l'objet d'un reportage d'Enquête.

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« Je pense que c'est de l'angélisme de penser que le MTQ pouvait se démerder seul avec ce problème-là », a plaidé celui qui fut sous-ministre au MTQ de 2003 à 2006. M. Gagné affirme que le ministère n'avait ni le mandat, ni les moyens, ni les compétences pour s'attaquer à la collusion.

« C'est de l'angélisme de dire : ''comment ça se fait que vous l'ayez pas vu?'' » — Florent Gagné

L'ex-sous-ministre au MTQ de 2003 à 2006 a convenu que ni lui ni son entourage au MTQ n'étaient naïfs et que, ayant vent de rumeurs et de soupçons, ils étaient sur leurs gardes. Mais le MTQ, a-t-il souligné en guise d'exemple, ne peut du jour au lendemain mettre des firmes ou des entrepreneurs sur une liste noire.

« Le MTQ est condamné à vivre dans un monde de soupçons sans jamais qu'il y ait nécessairement de preuves », a martelé M. Gagné, qui ajoute que l'on vit dans une « société de droit ».

Dans les faits, dit-il, seule la police pouvait vraiment agir, soulignant à cet effet qu'il aura fallu les enquêtes conjuguées de l'UPAC, de l'agence du revenu, de l'AMF, et le travail de la commission Charbonneau pour faire la pleine lumière sur des cas de collusion.

« La collusion n'est pas au MTQ, il en est la victime. » — Florent Gagné

« Ce dossier-là était sorti de mes préoccupations »

Le procureur Paul Crépeau a cependant persisté à s'étonner que, lorsque confronté à des allégations sérieuses, M. Gagné ait démontré si peu d'intérêt à en savoir plus.

Me Crépeau n'a en effet pas manqué de lui rappeler qu'en février 2003, comme Enquête le rapportera des années plus tard, un conseiller au cabinet du sous-ministre des Transports avait eu vent par un entrepreneur d'un stratagème collusoire élaboré à Laval. Or, M. Gagné fut un des premiers à en être informé puisqu'il occupait alors le poste de directeur général de la Sûreté du Québec.

Pourtant, autant à la SQ qu'après son arrivée au MTQ à l'automne 2003, M. Gagné ne tentera pas d'en savoir plus, satisfait que l'affaire soit entre les mains de la direction des enquêtes criminelles. Il n'en parlera d'ailleurs jamais sérieusement avec son conseiller François Beaudry - qu'il savait en contact avec la SQ - pas plus qu'avec son propre prédécesseur Jean-Paul Beaulieu, celui-là même qui l'en avait informé au départ.

Pressé de questions par la commissaire France Charbonneau, M. Gagné a expliqué qu'il s'était fait une règle d'or de ne pas se mêler des dossiers d'enquêtes criminelles à la SQ afin d'éviter les soupçons d'ingérence et qu'une fois transmis aux enquêteurs « ce dossier-là était sorti de mes préoccupations ».

François Beaudry devrait être entendu par la commission prochainement.

 Gagné fait fi des recommandations de Beaudry

M. Gagné a par ailleurs reconnu qu'il avait signé, début 2004, l'autorisation ministérielle requise pour des travaux imprévus effectués par Constructions Louisbourg, lors de la réfection du rond-point L'Acadie.

La direction montréalaise du MTQ, qui les avait demandés, estimait qu'il s'agissait de « quantités supplémentaires » au contrat, ce qui ne nécessitait pas d'approbation ministérielle.

L'analyste du ministère des Transports François Beaudry avait cependant jugé qu'il s'agissait plutôt d'un avenant au contrat, qui exigeait cette autorisation. Il avait recommandé au prédécesseur de M. Gagné, Jean-Paul Beaulieu, de ne pas signer l'avenant, un conseil qui avait été suivi jusque-là.

« Probablement qu'au moment de la signature, ça devenait académique » a expliqué M. Gagné. Parce que si c'était l'option A, que M. Paquet avait raison de dire que c'était juste des quantités, il fallait signer pour valider les paiements qui avaient été faits. Et si c'était l'option B, à savoir que M. Beaudry avait raison, il fallait quand même payer [sinon] on va se faire poursuivre ».

M. Gagné dit n'avoir jamais su qui avait raison dans ce litige.

Par François Messier

Le MTQ victime de l'engouement du politique pour le privé

Florent Gagné a expliqué que c'est lors de son passage au ministère des Transports du Québec (MTQ) que le gouvernement a entrepris un énorme effort de réinvestissement dans le réseau routier qui s'est poursuivi jusqu'à ce jour.

Il fallait, a-t-il expliqué, non seulement maintenir en état le réseau existant, mais aussi l'améliorer, ce qui nécessitait des centaines de millions de dollars supplémentaires.

Mais dans les années 2000, le MTQ n'est plus le ministère qu'il avait été jusqu'au début des années 1990, alors qu'il pouvait faire faire à l'interne l'essentiel de ses travaux, fort qu'il était de 12 000 employés - voire 16 000 l'été - et d'un département du génie que M. Gagné décrit comme étant alors « la plus grosse firme de génie du Québec ».

Ses 1500 ingénieurs, dit-il, faisaient alors tous les plans et devis et surveillaient tous les travaux.

Aussi, lorsque le MTQ se lance dans cet important plan de réinvestissement, c'est vers le secteur privé qu'il se tourne pour l'essentiel, un mouvement qui correspond d'ailleurs à la philosophie ambiante - tant au PQ qu'au PLQ - qui valorise les firmes de génie privées comme source d'expertise et espoir d'économies dans un contexte de compressions budgétaires.

Cette expertise tant vantée s'était d'ailleurs constituée en partie en débauchant les bons éléments au ministère, accentuant d'autant l'impact causé par les coupes d'austérité dans le personnel.

« Je pense que le secteur privé n'a pas été à la hauteur des attentes. » — Florent Gagné

Hamel aurait été congédié... s'il l'avait su

M. Gagné a par ailleurs affirmé n'avoir jamais été mis au courant du cas de Guy Hamel, cet ingénieur de la direction territoriale du MTQ à Montréal qui admis devant la commission avoir favorisé des entrepreneurs en retour de paiements en argent ou de voyages.

« C'est évident que si une histoire comme ça m'avait été rapportée, M. Hamel n'aurait pas fini la journée. Il aurait été congédié, quitte à ce qu'il me poursuive pour congédiement abusif. [...] Mais je peux vous assurer que je l'aurais congédié », a-t-il déclaré.

Le directeur du bureau de Montréal, Paul-André Fournier, a affirmé à la commission que le sous-ministre adjoint des Transports, Gilles Roussy, lui avait demandé de « tasser » M. Hamel des opérations, mais qu'il ne l'a pas fait, car, après vérification, personne ne lui a présenté de preuves.

M. Gagné a aussi convenu qu'il lui aurait fallu « de la substance » pour pouvoir congédier M. Hamel. « S'il y avait des informations le moindrement documentées, il aurait dû y avoir des suites à sa demande. Pourquoi il n'y a pas eu de suite, je ne le sais pas. »

Par François Messier

Le pouvoir relatif du ministre

Selon l'ex-sous-ministre de carrière, le pouvoir d'influence d'un ministre demeure très relatif, l'essentiel des travaux de conservation et d'amélioration du réseau ayant été programmé pour l'essentiel par les fonctionnaires.

L'influence du politique se faisait davantage sentir dans le cadre de projets qui avaient fait l'objet de promesses électorales, comme l'autoroute 30, ou lorsque venaient le temps d'accorder des contrats d'asphaltage, lorsque de nouveaux budgets étaient débloqués à la fin de l'été.

Dans ce dernier cas, il a cependant précisé que l'arbitrage politique s'effectuait entre des « projets « méritoires », dûment identifiés par les directions territoriales du ministère. Il est impossible, dit-il, d'ordonner des travaux qui n'ont pas fait l'objet d'une étude et d'une planification au préalable.

M. Gagné, qui a œuvré sous les ministres Yvon Marcoux et Michel Després aux Transports, a par ailleurs souligné que si le sous-ministre et son ministre ont les mêmes pouvoirs, il existe en pratique un partage des tâches.

M. Gagné a par ailleurs noté que sous Yvon Marcoux, c'est Julie Boulet qui s'occupait des travaux de voirie en région rurale à titre de ministre déléguée, le ministre se réservant les grands dossiers comme les autoroutes, le transport en commun,... Mme Boulet remplacera par ailleurs le ministre Marcoux à l'automne 2003, en congé de maladie.

Des critiques de... Renaud Lachance

Dans les années 1990, M. Gagné a été sous-ministre aux Affaires municipales puis à la Sécurité publique avant d'accéder à la tête de la Sûreté du Québec en 1998, où il demeurera jusqu'en juin 2003. Il sera par la suite sous-ministre aux Transports jusqu'en janvier 2006.

Il obtiendra par la suite plusieurs mandats auprès du gouvernement et sera notamment appelé à assurer la tutelle de la Ville de Laval en 2013, à la demande du gouvernement de Pauline Marois.

Florent Gagné avait été durement critiqué le 18 novembre 2009 par Renaud Lachance, qui occupait alors les fonctions de vérificateur général à Québec, pour ne pas avoir transmis à la police un rapport interne exposant un cas apparent de collusion, alors qu'il occupait le poste de sous-ministre aux Transports.

Les services d'enquête du MTQ avaient entrepris une investigation concernant le processus d'appel d'offres entourant l'octroi d'un contrat de déneigement, pour la région de Laurentides-Lanaudière, finalement annulé parce que les soumissions étaient toutes trop élevées.

M. Gagné avait confirmé, dans une lettre envoyée au vérificateur général le 22 novembre 2009, avoir décidé seul de ne pas transmettre le rapport aux autorités.

« J'assume personnellement, à l'exclusion de toute intervention politique, la décision que j'ai prise de ne pas transmettre ce dossier à la police ou au Bureau de la concurrence », avait-il alors écrit.

M. Florent était par ailleurs à la tête de la SQ lorsque l'opération Bitume pour lutter contre la collusion dans le domaine des contrats publics à Laval a été lancée en 2002, puis arrêtée abruptement après un an.


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Après ÉcoRénov, Couillard lance LogiRénov

Le reportage de Valérie-Micaela Bain

Philippe Couillard a annoncé la mise en place d'un nouveau crédit d'impôt remboursable pour les rénovations résidentielles. Le premier ministre du Québec a espoir que LogiRénov permette de relancer l'économie dans le domaine de la rénovation. 

Le crédit d'impôt de 20 % est applicable sur une large gamme de rénovations résidentielles. De la cuisine à la salle de bain, les propriétaires-occupants pourront avoir recours à ce programme pour obtenir un remboursement jusqu'à concurrence de 2500 $ sur leurs travaux. La valeur des rénovations doit excéder 3000 $ pour profiter du crédit d'impôt.

Une entente entre les particuliers et un entrepreneur accrédité devra être convenue avant le 1er juillet 2015 pour être éligible. Les particuliers auront alors jusqu'au 31 décembre 2015 pour faire réaliser et payer leurs projets.

Une annonce bien accueillie chez les entrepreneurs

Pour Claire Bara, vice-présidente au marketing pour Rona Canada, il s'agit d'une « excellente nouvelle » pour l'entreprise et l'industrie de la rénovation. La mise sur pied du crédit d'impôt ÉcoRénov, en vigueur jusqu'au 31 octobre 2014, avait également augmenté la vente de produits et la demande de services. 

« Il y a une constance pour tous ces programmes-là, il faut faire affaire avec un entrepreneur accrédité, et chez Rona, nous offrons ces services-là », souligne Mme Bara. 

Elle est également optimiste pour le nouveau crédit d'impôt, puisqu'il est plus large que le précédent. Le crédit d'impôt ÉcoRénov ciblait principalement les travaux à visée écologique. LogiRénov est applicable sur une gamme de services de rénovation qui dépasse le seul critère écoresponsable. 

Andrei Uglar, président et fondateur de SmartReno, appuie également la mesure économique du gouvernement Couillard. SmartReno est une entreprise qui recommande des entrepreneurs accrédités aux particuliers pour les aider dans la réalisation de leurs travaux.

M. Uglar affirme que cette mesure créera de l'« effervescence » dans le milieu, puisque les particuliers seront plus motivés à réaliser leurs rénovations.

«  C'est peut-être le coup de pouce qu'ils ont besoin pour réaliser leur projet au lieu de le remettre à plus tard. Donc, je pense que ça va augmenter considérablement le nombre de projets. » — Andrei Uglar

Un programme insuffisant

Jean-Denis Garon, professeur au département des sciences économiques à l'UQAM, croit qu'il s'agit plutôt d'un « cadeau » pour les particuliers, puisque le programme n'encouragerait pas particulièrement les propriétaires à entamer des travaux de rénovation. 

Il estime que les 330 000 $ octroyés pour ce crédit d'impôt sont « très optimistes ». Il affirme que ce chiffre prend en considération que ce sera l'ensemble des 222 000 ménages éligibles qui procéderont à des travaux de rénovation suite à l'annonce. 

« Ce qu'on risque de voir, ce sont des ménages qui vont devancer des travaux qui auront été faits de toute façon. Et peut-être que dans une certaine mesure, ça va permettre de consolider certains emplois, notamment dans le domaine de la rénovation, mais c'est certain que c'est une mesure à très court terme. » — Jean-Denis Garon

Ce ne serait donc pas un projet de relance économique complet. De plus, le domaine de la rénovation ne serait pas un secteur particulièrement aux prises avec des problèmes de pénurie d'emploi.

Jean-Denis Garon juge que le gouvernement aurait mieux fait d'entreprendre des mesures pour augmenter la compétitivité et la productivité du Québec. 

Avec les informations de Valerie-Micaela Bain


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Scandale des travailleurs étrangers:«foutaise» dit le pdg de McDo

Written By Unknown on Jumat, 25 April 2014 | 16.20

Le président et chef de la direction des Restaurants McDonald's Canada a qualifié, dans une conférence téléphonique avec des franchisés, de « foutaises » les critiques récentes du recours, par certaines franchises de la chaîne, aux employés étrangers temporaires.

Trois franchises de la chaîne de restauration rapide à Victoria et un restaurant de Weyburn en Saskatchewan font l'objet d'allégations d'avoir donné un meilleur statut d'emploi ou plus d'heures de travail à des employés étrangers plutôt qu'à des travailleurs canadiens.

Une enquête fédérale sur l'utilisation de travailleurs étrangers temporaires a été lancée récemment, dans la foulée de révélations sur leur utilisation par un franchisé de McDonald's de Victoria.

McDonald's Canada a tenu une conférence téléphonique mardi pour répondre aux préoccupations des franchisés après que le géant eut décidé de suspendre l'embauche de travailleurs étrangers temporaires et d'amorcer une enquête sur ses pratiques.

La suspension s'applique le temps que l'entité indépendante choisie par McDonald's examine comment le programme fédéral est utilisé dans tous les restaurants de la chaîne au pays.

« It's bullshit, OK »

Dans un enregistrement de la conférence téléphonique remis à CBC, le président et chef de la direction de McDonald's Canada, John Betts, discute de récents reportages de CBC sur le recours de la compagnie aux travailleurs étrangers temporaires et de sa rencontre avec le ministre fédéral de l'Emploi, Jason Kenney, qui s'en est suivie.

« C'est une attaque contre notre marque. C'est une attaque contre notre système. C'est une attaque contre notre monde. C'est de la foutaise (bullshit) OK ! J'ai utilisé ce langage quand j'ai décrit ma conversation avec le ministre la semaine dernière. Il comprend la situation. » — John Betts, dans une conférence téléphonique de McDonald's Canada

John Betts dit avoir été « incroyablement impressionné » par le ministre. « Il connaît bien ses affaires. Et je dirais qu'il les connaît du point de vue d'une personne en affaires. »

Faisant allusion à la façon dont McDonalds a été dépeinte dans les médias, John Betts dit : « Le fait est que nous sommes une grosse, méchante entreprise, corporative, vous savez, une méchante entreprise », ironise-t-il, « et ces pauvres employés maltraités sont qui ils sont. »
« Certains ne travaillent même plus pour nous. Mais dans l'état actuel des choses, cela ne compte pas. »

« Cette histoire mijote depuis de nombreuses années. Et vous savez, au bout du compte, nous sommes l'entreprise qui a été ébouillantée, et nous n'avons pas été les premiers - RBC l'a évidemment été », a-t-il dit, faisant allusion à une autre histoire de l'équipe Go Public.

Les franchises craignent de perdre des employés

Un franchisé d'Alberta s'inquiète du fait que des employés, travailleurs étrangers temporaires, pourraient ne pas réussir à renouveler leur permis de travail.

« Quand cela arrivera, tous les travailleurs étrangers en Alberta partiront. Ils ont peur. Les restaurants n'y survivront pas. C'est ce qui se passe sur le plancher », affirme le franchisé.

Un autre franchisé était inquiet à propos de l'argent qu'il venait de payer à Actyl, une des agences de recrutement international à qui McDonald's remet jusqu'à 2000 $ pour chaque travailleur qu'elle recrute.

« J'ai payé probablement 14 000 $ au groupe Actyl. Donc, j'ai perdu les 14 000 $ maintenant et tout le reste? », a demandé le franchisé.

Le premier vice-président et chef des Ressources humaines Len Jillard, qui participait également à la conférence téléphonique, réplique alors [dans l'enregistrement] : « Croyez-moi, nous faisons tout ce que nous pouvons pour tout ramener sur la bonne voie ».

Plus tard, John Betts lance : « Cela en est une grosse pour nous et cela est grave à cause de notre image de marque et parce que vous avez besoin de faire des profits et nos systèmes ont besoin de prendre soin de nos gens ».

Des éléments de vérité

John Betts passe une grande partie de la conférence téléphonique à railler contre la couverture de la controverse par CBC, mais il admet qu'il y a du vrai dans les histoires.

« Voici le "kicker". Le "kicker", c'est il y a des éléments de vérité dans chacune de ces histoires. » — John Betts, président et chef de la direction des Restaurants McDonald's Canada

« Ce que nous avons à faire est de régler la situation concernant les travailleurs étrangers temporaires dans nos restaurants », a dit John Betts.

« Nous avons toutefois appris également que nous avons d'autres possibilités dans le domaine du personnel que nous avons aussi besoin de soigner. Infractions aux lois du travail. C'est le genre de choses qui aggravent la situation soudainement parce que nous avons un autre problème ici. C'est très sensible au Canada ».

En ce qui concerne la décision de l'entreprise de suspendre le recours au Programme des travailleurs, John Betts a dit aux franchisés inquiets qu'« en traitant avec le gouvernement, il a été judicieux de les battre de vitesse et de suspendre notre participation au programme avant qu'il nous l'impose. »

« Je crois que la relation que nous bâtissons ici avec le ministre sera rentable sur le plan politique, car ils [les politiciens] sentent la soupe chaude avant que l'histoire n'éclate et maintenant, elle prend de plus en plus d'ampleur », a-t-il poursuivi.

« Ils ont besoin de nous voir comme des partenaires dans tout cela, comme une entreprise qui peut les aider à avancer et en même temps, nous donner une chance de nous en laver les mains. »

Le pdg ne parle à aucun moment, durant l'enregistrement, d'engager des Canadiens plutôt que des travailleurs étrangers temporaires, ni de transgresser les règles du programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires.

Moratoire pour la restauration rapide

Dans un communiqué diffusé jeudi en fin de journée, le ministre Jason Kenney a annoncé un moratoire sur l'accès aux employés étrangers temporaires pour le secteur de la restauration et des services alimentaires.

Écoutez un extrait de la conférence téléphonique obtenue par CBC (en anglais)

Conférence téléphonique avec le président des Restaurants McDonald's Canada


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Première rencontre Harper-Couillard

Le premier ministre canadien, Stephen Harper, et son homologue québécois, Philippe Couillard, ont eu un premier tête-à-tête jeudi, à Québec. Une rencontre « cordiale » d'environ une cinquantaine de minutes, selon le cabinet de M. Harper. 

C'est un secret de polichinelle : le gouvernement Harper est enchanté de l'élection d'un gouvernement fédéraliste majoritaire dans la Belle-Province. 

Les deux hommes ont parlé d'économie, de création d'emplois, d'infrastructures, de développement énergétique et de la stratégie maritime que M.Couillard souhaite mettre de l'avant. 

La question de la nomination du prochain juge du Québec à la Cour suprême en remplacement du juge Marc Nadon, dont la candidature a été invalidée par la Cour suprême, a également été abordée, selon nos sources au fait des discussions. MM. Harper et Couillard ont convenu que leurs ministres de la Justice vont rester en contact sur le sujet.

Les premiers ministres participent ce soir, avec d'autres élus, au Gala Triomphe, en hommage aux athlètes de la région de Québec et de la Chaudière-Appalaches. 


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Moratoire sur le programme de travailleurs étrangers temporaires

Après de nombreuses critiques, le gouvernement fédéral annonce un moratoire sur son programme controversé de travailleurs étrangers temporaires dans le secteur de la restauration rapide.

Trois franchisés de McDonald's à Victoria et un restaurant de Weyburn en Saskatchewan font actuellement l'objet d'enquêtes en raison d'allégations voulant que des employés canadiens aient été mis à pied pour être remplacés par des travailleurs étrangers venus au pays en vertu de ce programme.

Le ministre de l'Emploi et du Développement social, Jason Kenney indique qu'il trouve le dossier très préoccupant et préfère suspendre le programme dans le secteur de la restauration, le temps d'éclaircir l'affaire, a-t-il indiqué jeudi soir par voie de communiqué.

Jason Kenney rappelle que les Canadiens doivent être prioritaires lorsque des emplois sont offerts.

« Nous avons prévenu les employeurs à plusieurs reprises : le Programme des travailleurs étrangers temporaires ne doit être utilisé qu'en dernier recours lorsqu'on ne trouve pas de travailleurs canadiens pour les emplois offerts. » — Jason Kenney

Le ministre de l'Emploi ajoute que les enquêtes sur les allégations d'utilisation du programme à mauvais escient se poursuivront et que les employeurs contrevenants s'exposent à des poursuites judiciaires pouvant mener à des peines de prison.

Un rapport critique envers le programme

L'annonce du ministre Kenney survient quelques heures après la publication d'un nouveau rapport de l'Institut C.D. Howe, qui critique sévèrement le programme fédéral des travailleurs étrangers temporaires.

Selon ce rapport, le programme aurait contribué à une hausse du chômage dans l'Ouest canadien.

Des changements au programme, apportés entre 2002 et 2013, ont facilité l'embauche de travailleurs étrangers temporaires, contribuant ainsi à un bond du taux de chômage en Alberta et en Colombie-Britannique [deux bastions du Parti conservateur], relève l'étude de l'Institut C.D. Howe.

En réaction à ce rapport, une porte-parole de M. Kenney avait cité, plus tôt jeudi, des données de Statistique Canada qui montreraient que l'impact des travailleurs étrangers temporaires sur l'emploi a été négligeable, soit 2 % de la main-d'œuvre totale, selon elle.


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L'armée réagit après des allégations d'agression sexuelle dans ses rangs

Le plus haut commandant militaire canadien a ordonné l'ouverture d'un examen interne des programmes et des politiques visant à combattre les violences sexuelles dans les Forces canadiennes, après la publication d'une enquête journalistique qui montre que les cas d'agression sexuelle dans les rangs militaires ont atteint des proportions alarmantes.

Le général Tom Lawson, chef d'état-major de la défense, a qualifié de « surprenant et troublant » le reportage présenté jeudi par le magazine MacLean's.

L'enquête, qui a duré un an, a été réalisée par les journalistes Noémi Mercier et Alec Castonguay du magazine québécois l'Actualité, et le résultat de leur travail sera publié dans le numéro à paraître vendredi. L'enquête s'appuie sur une série d'entrevues menées avec des victimes alléguées d'agressions sexuelles dans l'armée. Les journalistes ont aussi eu recours à la Loi sur l'accès à l'information pour retracer les enquêtes de la police militaire pendant une décennie.

L'Actualité et MacLean's sont des revues appartenant à Rogers Media Inc., une sous-division de Rogers Communications.

Dans un bref communiqué de presse publié en fin d'après-midi, jeudi, le général Lawson affirme que « l'inconduite à caractère sexuel n'est pas et ne sera jamais tolérée » dans les Forces canadiennes, un message qu'il dit renforcer « à l'échelle de la chaîne de commandement ». Le général Lawson n'a pas admis de cas spécifiques, mais affirme que l'armée poursuivra en justice toute allégation d'inconduite sexuelle et protégera les plaignants contre les représailles.

Dans un communiqué publié de Mexico, où il est en visite pour rencontrer ses homologues américain et mexicain, le ministre canadien de la Défense, Rob Nicholson, affirme avoir ordonné au général Lawson d'aller au fond de cette affaire.

La prétendue multiplication des cas d'agression sexuelle dans l'armée menace de ternir la réputation du gouvernement conservateur et de M. Nicholson, un ancien ministre de la Justice, qui se targue depuis longtemps de leur politique de tolérance zéro face à la criminalité et de leur défense des droits des victimes d'actes criminels.

M. Nicholson s'est dit « profondément irrité » à la lecture des allégations contenues dans le reportage.

Plusieurs affaires ont fait les manchettes

L'enquête journalistique est publiée quelques semaines après deux cas d'agression sexuelle dans l'armée qui ont fait les manchettes à travers le pays.

En Ontario, la police a récemment diffusé un appel aux victimes après l'arrestation d'un soldat à la garnison de Petawawa.

Le caporal Derrick Gallagher, âgé de 31 ans, a été placé en détention le 31 mars. Il a d'abord été accusé de huit chefs d'agression sexuelle et de deux chefs de voyeurisme en vertu du Code criminel.

La police a ensuite ajouté 18 autres accusations.

Les enquêteurs ont retrouvé 18 victimes alléguées et tentent toujours d'identifier jusqu'à 50 femmes qui pourraient avoir été victimes du soldat sans le savoir.

Dans l'ouest du pays, l'ancien commandant divisionnaire de la principale base d'entraînement des Forces canadiennes  a été reconnu coupable d'agression sexuelle au début du mois d'avril.

Un juge militaire a déterminé que le major David Yurczyszyn, qui était responsable de la base de Wainwright en Alberta, avait touché les seins d'une femme après une réception pour le jour du Souvenir en 2012.

Au début de son procès en cour martiale, le major Yurczyszyn avait plaidé coupable à une accusation d'ivresse en vertu de la Loi sur la défense nationale, mais a nié avoir intentionnellement touché la poitrine de la femme.


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Philippe Couillard présente son Cabinet

Written By Unknown on Kamis, 24 April 2014 | 16.20

Le reportage de Martine Biron

Le nouveau premier ministre du Québec s'entoure de 26 ministres - dont huit femmes - pour diriger les affaires de l'État au cours des prochaines années. Douzhe d'entre eux ont déjà été ministres.

  • Lise Thériault endosse les fonctions de vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique.
  • Carlos Leitao prend la tête du ministère des Finances. Il devra présenter un budget d'ici l'été.
  • Martin Coiteux devient président du Conseil du trésor, ministre responsable de l'administration gouvernementale et de la révision des programmes.
  • Gaétan Barrette est nommé ministre de la Santé et des Services sociaux.
  • Yves Bolduc est nommé ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science.
  • Sam Hamad devient ministre du Travail et responsable de la région de la Capitale nationale.
  • Jean-Marc Fournier devient ministre responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes.
  • Christine St-Pierre devient ministre des Relations internationales et de la Francophonie.
    Pierre Moreau devient ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du Territoire.
  • Robert Poëti devient ministre des Transports et responsable de la région de Montréal.
    Kathleen Weil
    devient ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion.
  • Hélène David devient ministre de la Culture et des communications et de la protection et de la promotion de la langue française.
  • Stéphanie Vallée devient ministre de la Justice et de la Condition féminine.
  • Jacques Daoust devient ministre de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations.
  • Francine Charbonneau devient ministre des Aînés et de la Famille.
  • David Heurtel devient ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte aux changements climatiques.
  • Pierre Paradis devient ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et et de l'Alimentation.
  • Dominique Vien devient ministre du Tourisme.
  • Pierre Arcand devient ministre de l'Énergie, des Ressources naturelles et du Plan Nord.
  • François Blais devient ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale.
  • Laurent Lessard devient ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs.
  • Geoffrey Kelley devient ministre responsable des Affaires autochtones.
  • Jean D'amour devient ministre délégué aux Transports et à l'Implantation de la Stratégie maritime.
  • Lucie Charlebois devient ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la Jeunesse et à la Santé publique.
  • Luc Blanchette devient ministre délégué aux Mines.
  • Jean-Denis Girard devient ministre délégué aux Petites et moyennes entreprises.
  • Stéphane Billette devient le whip du gouvernement tandis que Nicole Ménard est nommée présidente du caucus du parti du gouvernement. Ils participeront également au Conseil des ministres.

En plus de Philippe Couillard, deux autres médecins occupent des postes cruciaux au sein du nouveau gouvernement libéral: Gaétan Barrette au ministère de la Santé et Yves Bolduc au ministère de l'Éducation. Ensemble, ils géreront les trois quarts du budget du Québec.

Trois économistes chevronnés mais sans expérience politique géreront les ministères à vocation économique : Carlos Leitao auministère des Finances, Martin Coiteux au Conseil du Trésor et Jacques Daoust au ministère de l'Économie.

Les ex-ministres Marguerite Blais et Julie Boulet ne font pas partie du Conseil des ministres. Dans le cas de Mme Blais, elle a elle-même demandé à ne pas avoir de fonctions ministérielles cette fois-ci, et ce, pour des raisons familiales.

Afin de compléter son cabinet, le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) devait choisir parmi ses 69 députés élus le 7 avril dernier et assermentés le 17 avril.

Pas de parité hommes/femmes

Avec 8 femmes sur 26 ministres, Philippe Couillard rate sa propre cible d'au moins 40 % de femmes au sein de son Cabinet.

Selon la nouvelle vice-première ministre, Lise Thériault, le fait de n'avoir que 23 % de la députation féminine rendait cette cible ardue à atteindre. « On a quand même déjà le tiers des postes au conseil des ministres, et c'est très difficile de former un conseil des ministres qui va tenir compte des régions, des villes. Je crois qu'en l'occurrence, le cabinet qui a été formé par le premier ministre Couillard est le cabinet que le Québec a besoin », a-t-elle déclaré en entrevue à l'émission 24|60.

En outre, elle estime que tous les postes sont importants et qu'il « n'y a pas de petit ministère ». « Je l'ai prouvé avec le ministère du Travail. Il y a de beaux défis à relever partout, et les femmes que nous avons sont des femmes de calibre; chaque personne est au bon endroit, hommes et femmes », a-t-elle ajouté.

« Les Québécois nous ont accordé leur confiance alors que l'ensemble de la classe politique, incluant notre formation politique, est sous examen. [...]L'intégrité sera notre vertu cardinale et nous n'aurons rien à cacher. » — Philippe Couillard, premier ministre du Québec

Décisions « difficiles » en vue

Dans sa première allocution en tant que premier ministre, Philippe Couillard a rappelé que le Québec était affligé de la plus grosse dette publique au Canada, qu'il enregistrait les dépenses les plus élevées et qu'il a le fardeau fiscal le plus lourd. « Nous dépensons plus que nos moyens nous le permettent et depuis longtemps. [...] L'heure n'est plus aux mesures marginales et cosmétiques », a déclaré Philippe Couillard.

Au cours de son discours, le premier ministre Couillard a aussi affirmé que « le moment des décisions difficiles » était venu, confiant du coup un important mandat à son équipe économique.

Le nouveau président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux, estime que le redressement économique à venir ne passe toutefois pas seulement par le contrôle des dépenses, mais par une relance de l'économie.

Il croit que son gouvernement devra faire une gestion responsable des dépenses publiques afin de préserver les missions essentielles identifiées par M. Couillard dans son discours, soit la santé, l'éducation et les personnes démunies. « On doit s'assurer que la croissance des dépenses de programmes soit compatible avec notre capacité de les financer, et ça, c'est un défi majeur auquel on va s'attaquer », a-t-il précisé lors d'un entretien sur les ondes d'ICI RDI.

« Le gouvernement de tous les Québécois »

Le premier ministre a également abordé le délicat dossier de la charte des valeurs en déclarant : « Nous formons le gouvernement de toutes les Québécoises et de tous les Québécois. Un peuple courageux, unique, talentueux. C'est un honneur et nous en serons dignes ». Sur ce, les applaudissements ont fusé dans l'Assemblée nationale. Puis, il s'est adressé à la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, un poste occupé par Kathleen Weil.

« Vous aurez la tâche difficile, mais essentielle, de guérir les blessures des derniers mois en participant à la construction d'une société ouverte, inclusive partageant fièrement une identité basée sur notre langue et nos valeurs communes. [...] Pour le Québec, l'immigration est une nécessité incontournable. La diversité de notre société, c'est un atout, une force positive qu'il faut canaliser vers le succès commun.   » — Philippe Couillard, s'adressant à la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, un poste occupé par Kathleen Weil

 


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Opération de sauvetage sur la Côte-Nord

Une opération de sauvetage a eu cours au large de Pointe-des-Monts, sur la Côte-Nord où un bateau de pêche a pris l'eau.

Deux hommes se sont retrouvés à la mer, après avoir dû abandonner leur bateau de pêche qui prenait l'eau, et un troisième a pu se réfugier sur une embarcation de sauvetage, selon la Garde côtière canadienne, qui a reçu un appel de détresse mercredi vers 19 h.

Les trois naufragés ont pu être sauvés par trois navires différents qui étaient venus prêter main-forte.

Les naufragés sont sains et saufs, selon le porte-parole de la Garde côtière, Michel Plamondon.

« On est en train d'évaluer la possibilité, et je dis bien la possibilité, d'évacuer ces personnes-là maintenant par hélicoptère pour les amener à un port où ils vont être pris en charge possiblement par des ambulanciers ou d'autres personnes », explique M. Plamondon.

Toutefois, on ne savait pas au cours de la nuit si une décision avait été prise.

La Garde côtière ignore la cause du naufrage et où se trouve le port d'attache du bateau de pêche.


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Un séisme de 6,6 secoue l’île de Vancouver

Un tremblement de terre a fait vibrer une partie de la Colombie-Britannique, mercredi, en soirée.

Le séisme était d'une magnitude de 6,6, selon Séismes Canada, une agence du ministère des Ressources naturelles du Canada. L'organisation a révisé la force de la secousse, auparavant évaluée à 5,9.

Le U.S. Geological Survey parle plutôt d'une secousse initiale de magnitude de 6,7.

L'épicentre du séisme était situé dans l'océan à un peu moins de 100 kilomètres de la ville de Port Hardy, sur l'île de Vancouver. La secousse a frappé à 20 h 10 (23 h 10, heure de Montréal).

Deux autres répliques sismiques moins importantes (5,0 et 4,2) ont été recensées dans les minutes suivantes.

Pas d'alerte au tsunami

La sécurité civile de Colombie-Britannique, Emergency BC, a indiqué sur son compte twitter qu'aucune alerte de tsunami n'était en vigueur.

Les autorités ne rapportent aucun dommage.

Chantal Rousseau, une francophone de Campbell River, a ressenti la forte secousse. « J'étais avec mes amis au restaurant et on a tous commencé à se demander ce qui se passait. Le serveur a montré les chandeliers et ils bougeaient. C'était un mouvement de va-et-vient », a raconté Mme Rousseau, en entrevue avec La Presse Canadienne.

La professeure fait savoir que régulièrement les écoles de sa région effectuent des exercices pour se préparer à l'éventualité d'un très fort tremblement de terre.

« C'est un exercice d'incendie un mois, un exercice pour les séismes le suivant. Là, il était petit, mais je sais qu'on va avoir un gros tremblement de terre un jour », a confié celle qui habite à environ 300 kilomètres de l'épicentre du séisme de mercredi.

La mairesse de Port Hardy, Bev Parnham, a indiqué à un quotidien local de la Colombie-Britannique que « tout le monde dans sa ville avait ressenti le séisme. C'était toute une secousse! », a-t-elle dit. Elle a indiqué que les infrastructures de sa ville semblaient n'avoir pas subi de dommages.

Le séisme a été ressenti par bon nombre de citoyens de Vancouver, la troisième plus grande ville du pays, qui ont partagé leurs réactions sur les réseaux sociaux.

Certaines personnes vivant dans l'état de Washington ont aussi partagé des commentaires en ligne concernant la secousse.


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Trois Américains tués par un agent de sécurité à Kaboul

Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

Trois Américains ont été tués jeudi par un agent de sécurité dans un hôpital de Kaboul, selon l'ambassade des États-Unis dans la capitale afghane.

« Malheureusement, il y a eu un incident dans lequel trois étrangers ont été tués par un agent de sécurité et un médecin a été blessé », a indiqué à Reuters un responsable du ministère afghan de l'Intérieur. « Le tireur est blessé et a été arrêté », a-t-il ajouté.

Les faits se sont produits dans le parc de l'hôpital Cure, établissement pédiatrique situé dans l'ouest de la capitale, a confirmé l'établissement sans plus de précisions.

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Lightning 3 - Canadien 4 - Le CH au deuxième tour

Written By Unknown on Rabu, 23 April 2014 | 16.21

Faits saillants, les réactions avec Michel Chabot et l'analyse de Dany Dubé

Une attaque équilibrée, un gardien dominant, quelques bonds et décisions favorables... tout semblait sourire au Canadien depuis le début de la série, sauf deux éléments. Et les deux ont débloqué au même moment.

Max Pacioretty a inscrit son premier but de la série avec 42 secondes à écouler, en avantage numérique, et le Canadien a signé une spectaculaire victoire de 4-3 sur le Lightning de Tampa Bay, mardi. Le Tricolore balaie ainsi la série 4-0 et devient la première équipe à atteindre le deuxième tour cette saison.

En avant 3-1 après deux périodes, la série semblait dans la poche pour le Canadien, mais des buts de Victor Hedman et Tyler Johnson en troisième période ont permis au Lightning d'équilibrer la marque, jusqu'au but salvateur de Pacioretty.

« Je commençais à devenir frustré et les seules choses qui me gardaient sain d'esprit étaient nos victoires et de voir les autres qui marquaient. Puis, tu réalises que tu peux finir la série avec un tir et la frustration part », a commenté Pacioretty.

« C'est plate, surtout de la façon dont on est revenus en troisième, a mentionné le Québécois Mark Barberio, dans le vestiaire du Lightning. On n'a jamais abandonné. Mais c'est dur de perdre comme ça à la dernière minute. »

Il s'agissait seulement du deuxième but du CH en avantage numérique au cours de la série. Cette fois, une punition à l'attaquant recrue Cédric Paquette, avec 2 min 13 s à jouer, a donné aux Montréalais l'avantage d'un homme.

« Je me sens assez mal. C'est ma faute. J'étais un peu trop agressif et il est tombé », a dit un Paquette repentant.

Départ canon

Tous les détails comptent en séries et il faudra visiblement inclure l'hymne national dans ces détails!

L'effet Ginette Reno s'est une fois de plus fait sentir rapidement. Dès la troisième minute, Daniel Brière a inscrit les Montréalais au pointage, bien servi par un Dale Weise qui a mis sa surprenante vitesse à profit le long de la rampe.

Lars Eller a doublé l'avance du CH plus tard dans l'engagement, d'un boulet d'une précision chirurgicale. Brian Gionta reçoit le prix de l'acteur de soutien par excellence sur cette séquence, provoquant à lui seul deux revirements, dont celui en zone neutre qui a permis à Eller de marquer.

Ondrej Palat, sur une bourde monumentale d'Alexei Emelin derrière le filet de Carey Price, a permis au Lightning de revenir à un but du Canadien en début de deuxième période. Mais 70 secondes plus tard, Brendan Gallagher a battu Anders Lindback d'un tir frappé.

C'était un cadeau de trop accordé par Lindback, au mauvais moment de surcroît. Jon Cooper l'a aussitôt retiré à la faveur de Kristers Gudlevskis. Ce dernier a bloqué 16 des 17 tirs du Tricolore et pourra ajouter une autre expérience positive à sa saison, après avoir tenu tête au Canada devant le filet de la Lettonie aux Jeux de Sotchi.

Le vent tourne

Le changement s'est avéré profitable pour le Lightning, qui a remonté la pente et créé l'égalité 3-3 en 3e sur les buts de Hedman et Johnson. C'est alors que Michel Therrien a demandé un temps d'arrêt.

« Je voulais juste calmer les choses. On jouait trop sur les talons. C'est une réaction qui peut être naturelle sans le vouloir, mais on a fait face à de l'adversité et on a bien réagi », a expliqué l'entraîneur-chef.

Pour Daniel Brière, cette fin de match constitue déjà la première leçon à retenir pour le deuxième tour.

« On a commencé à jouer sur les talons et c'est la pire chose que tu puisses faire, a estimé le petit Québécois. J'espère que ça nous servira de leçon si la situation se répète à l'avenir. »

Les Montréalais doivent maintenant attendre le dénouement de la série Red Wings-Bruins pour connaître l'identité de leur prochain adversaire. Les Bruins, champions de l'Association de l'Est, mènent la série 2-1.

À noter

  • Le Canadien balaie une série pour la première fois depuis le deuxième tour du tournoi en 1993 contre les Sabres de Buffalo. Pour le dernier balayage dans une série amorcée à l'étranger, il faut toutefois remonter au premier tour en 1984, contre les Bruins de Boston, dans une série trois de cinq.
  • Pour Eller, il s'agissait d'un sixième match de suite avec au moins un point.
  • Le Lightning était privé des défenseurs Sami Salo (haut du corps) et Radko Gudas (bas du corps). Salo ratait un deuxième match de suite, tandis que Gudas a été remplacé par Keith Aulie.

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