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Commotions cérébrales : vos questions sur notre enquête

Written By Unknown on Jumat, 31 Januari 2014 | 16.20

Vous avez été nombreux à poser vos questions à notre journaliste Madeleine Roy et à Pierre Frémont, médecin et président de l'Académie canadienne de médecine du sport et de l'exercice, pendant l'émission Enquête. Nous vous invitons à relire la discussion ci-dessous. 

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Québec lance un comité de travail sur les commotions cérébrales

Le reportage d'Azeb Wolde-Giorghis

Québec a décidé d'intervenir dans le dossier des commotions cérébrales chez les jeunes qui s'adonnent au football. La ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, a annoncé la mise en place d'un groupe de travail qui aura six mois pour étudier la question avant de lui transmettre ses conclusions.

Le groupe sera composé de membres des milieux sportif, médical, juridique et ses travaux seront menés par le neuropsychologue Dave Ellemberg.

« J'ai réuni dans ce groupe des experts qui connaissent tant les réalités sportives et médicales que juridiques. Ils devaient être indépendants des structures déjà établies pour être en mesure de brosser un portrait exact de la situation des commotions cérébrales dans le sport », a précisé Mme Malavoy jeudi.

« On est facilement 10 ans en retard au Québec, et aussi au Canada, sur la gestion des commotions cérébrales. Ça fait en sorte que nos jeunes risquent leur vie en jouant dans nos sports. » — Dr Dave Ellemberg, auteur du livre Les commotions cérébrales dans le sport

Une équipe de l'émission Enquête de Radio-Canada a colligé des données qui illustrent qu'au sein de plusieurs écoles de football amateur, il se produit de 5 à 10 commotions par année.

Au Réseau du sport étudiant du Québec et de Football Québec, on se dit fort surpris de ces données. En effet, Jean-Charles Meffe, directeur de Football Québec, affirme que très peu d'équipes rédigent un rapport écrit, comme elles seraient censées le faire, dans les 30 jours suivant un incident durant lequel un jeune footballeur subit une commotion cérébrale.

La réglementation de Football Québec n'oblige pas les écoles à se doter d'un protocole de prévention et de prise en charge lorsque des commotions cérébrales se produisent sur leur terrain de football. Or, une personne qui a déjà subi une commotion cérébrale a cinq fois plus de risques d'en faire une seconde.


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Des Canadiens espionnés avec le wifi d'un aéroport

Les explications de Daniel Thibeault

Exclusif - Un document ultrasecret obtenu par la CBC révèle que l'agence de surveillance électronique canadienne s'est servie du système wifi d'un l'aéroport pendant deux semaines pour obtenir des informations à partir des appareils mobiles des voyageurs.

Ainsi, selon les experts, de nombreux Canadiens ont dû traverser le terminal sans se rendre compte que les signaux de leur téléphone intelligent et de leur portable étaient interceptés.

Selon le document, le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CST) a pu suivre les voyageurs à la trace pendant plusieurs jours dès qu'ils entraient dans les nombreux endroits au pays pourvus d'un réseau wifi, et même dans des aéroports américains.

Toujours d'après le document, le CST expérimentait ainsi un nouveau logiciel très puissant développé par l'agence canadienne et par sa contrepartie américaine, la National Security Agency (NSA).

Selon les sources de CBC, les technologies testées sur les Canadiens en 2012 sont devenues depuis pleinement opérationnelles.

Le document révèle que le CST avait l'intention de partager les technologies et l'information recueillie avec ses partenaires en matière d'espionnage : les agences de surveillance des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie.

Ce document daté de mai 2012 provient des données divulguées par Edward Snowden, l'ex-technicien de la CIA qui a révélé au monde des pans d'envergure de la surveillance qu'effectuent les renseignements américains.

Le CST a pour mission de recueillir des renseignements étrangers en interceptant les appels téléphoniques, les textos ou encore les communications par Internet. La loi lui interdit de viser des Canadiens ou quiconque au Canada sans mandat judiciaire.

« Le CST vise uniquement les entités et les communications étrangères. De fait, la loi lui interdit de viser des Canadiens ou toute personne se trouvant au Canada dans le cadre de la partie de son mandat touchant le renseignement électromagnétique. » - extrait tiré du site du CST

Commission d'enquête réclamée

L'expert reconnu en cybersécurité Ronald Deibert estime que cette opération clandestine du CST était sûrement illégale.

« En aucun cas ceci serait légal, en vertu de la loi canadienne, de notre Charte et des mandats du CST. » — Ronald Deibert

Il réclame d'urgence une commission d'enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Ronald Diebert est l'auteur du livre Black Code sur la cybersurveillance, en plus de diriger un programme de recherche informatique mondialement reconnu, le Citizen Lab, à l'Université de Toronto.

Un autre expert en sécurité et espionnage, Wesley Wark, croit lui aussi que cette opération du CST est sûrement illégale.

Le chef du CST, John Forster, a récemment déclaré que la protection de la vie privée des Canadiens était ce qu'il y avait de plus important pour son organisme.

La commissaire à l'information et à la protection de la vie privée de l'Ontario, Ann Cavoukian, se dit « dévastée » par ces révélations.

« « Il est vraiment incroyable que le CST se mette ainsi à surveiller les Canadiens. Nous. Je veux dire, ça aurait pu être moi à l'aéroport! Cela ressemble aux activités d'un État totalitaire, pas à celles d'une société libre et ouverte. » » — Ann Cavoukian

La commissaire rappelle que tout comme les Américains avec le scandale de la NSA, les Canadiens méritent d'avoir des réponses sur les agissements de leur agence de surveillance.

« C'est ce que je dirais à notre gouvernement, à notre ministre de la Défense nationale et à notre premier ministre : nous demandons des explications sur cette affaire », a-t-elle indiqué.

Le CST dépense plus de 400 millions de dollars par année, et emploie environ 2000 personnes. Près de la moitié des employés interceptent des conversations téléphoniques et piratent des systèmes informatiques supposément à l'étranger.


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Canadien 4 - Bruins 1 - Therrien gagne son pari

Les faits saillants et l'analyse de Martin Leclerc

Envoyer son gardien auxiliaire contre une équipe qui a marqué 18 buts à ses 3 derniers matchs. Contre le meneur de division. À l'étranger. Michel Therrien jouait gros.

L'entraîneur-chef a eu une bonne intuition. Peter Budaj et le Canadien (29-20-5) l'ont emporté 4-1 sur les Bruins (34-16-3) à Boston, jeudi.

C'est donc un dénouement heureux pour le Tricolore, après l'audacieuse décision de Therrien d'accorder une soirée de repos à Carey Price malgré l'enjeu du match, malgré aussi le fait que le gardien avait signé un jeu blanc mardi.

Budaj a bien répondu au défi lancé par son entraîneur. Car malgré le pointage, le Slovaque n'a pas seulement joué un rôle de figurant, avec 34 arrêts. Il a aidé ses coéquipiers à écouler les trois avantages numériques des rivaux, non sans un coup de main de Douglas Murray, toujours aussi efficace le long des rampes contre les colosses des Bruins.

Le CH signe une deuxième victoire de suite, un exploit rarissime pour l'équipe depuis quelques semaines. Il s'agit de sa première séquence de la sorte depuis les 21 et 28 décembre.

Le Canadien défait les Bruins pour une cinquième fois de suite.

Deux visages

Pour un deuxième match de suite, le Tricolore a offert une performance impressionnante, et qui amène les observateurs à se demander comment cette équipe peut paraître si mal une semaine et si bien l'autre.

Le quatrième trio du Canadien a surpris les Bruins d'entrée de jeu. Le défenseur Alexei Emelin a battu Tuukka Rask de la ligne bleue, pendant que le colosse George Parros voilait la vue du gardien.

Max Pacioretty, avec Johnny Boychuk sur le dos, a doublé l'avance des visiteurs, avant de voir Dougie Hamilton, d'un tir de la ligne bleue dévié accidentellement par Andrei Markov, couper l'écart de moitié avant le premier entracte.

Brian Gionta, en avantage numérique, et Daniel Brière, en échappée, ont gonflé l'avance des Montréalais en période médiane. Le but de Gionta a signifié la fin de la journée de travail de Rask, remplacé par Chad Johnson.

Brière a touché la cible en remplacement de David Desharnais, qui était alors puni, au centre de Pacioretty et Brendan Gallagher. Le trio de Desharnais a connu un autre grand match et a totalisé 10 tirs, dont moult chances de marquer.

Fidèle à son habitude, Gallagher a passé la soirée dans le demi-cercle du gardien adverse et a conclu quelques présences dans le filet, à défaut d'y enfoncer la rondelle. Il a fini le match avec deux aides.

Serti dans un étau, mais pourtant si fécond

De son côté, Brière a connu une sortie des plus efficaces. Même s'il a à peine passé sept minutes sur la patinoire, il a inscrit un but et une aide en plus de remporter ses quatre mises au jeu. Avec de telles sorties, il pourrait convaincre Therrien de le rapatrier dans les trois premiers trios. Encore dans ce match, il a passé la soirée au centre de Parros et Travis Moen.

Un autre mal-aimé de l'équipe, Rene Bourque, a également connu une bonne sortie, avec quatre tirs au but et quatre autres hors cible, dont un sur le poteau. Reste à voir s'il pourra répéter de telles performances avec plus de constance qu'en première moitié de saison.

À noter

  • Le but de Gionta était son premier en avantage numérique depuis le 24 octobre.
  • Les Bruins subissent une première défaite en 60 minutes à leurs sept derniers matchs (6-0-1).
  • Avant le match, le Canadien a rappelé l'attaquant Christian Thomas de sa filiale de Hamilton. Le jeune homme devrait retrouver ses coéquipiers vendredi à l'entraînement.

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État de l'Union : un Obama combatif mène la charge contre les inégalités

Written By Unknown on Rabu, 29 Januari 2014 | 16.21

Les explications de Joyce Napier

Le président américain a placé la lutte contre les inégalités économiques au centre de ses priorités pour 2014 lors de son cinquième discours sur l'état de l'Union qu'il a prononcé, mardi soir à Washington.

C'est un Barack Obama énergique et combatif qui a présenté un discours plutôt optimiste, qui visait à rallier autant ses troupes que les Américains en général. Très impopulaire, il a parlé de 2014 comme de l'année de la percée pour l'économie américaine.

Le président a demandé aux élus de collaborer pour améliorer le sort des Américains, mais il se dit prêt à agir seul si les élus refusent ses propositions.

« Certaines réforment exigent l'appui du Congrès, et j'ai hâte de travailler avec vous tous [les élus]. Mais l'Amérique ne fait pas de l'immobilisme, et je ne le ferai pas non plus », a dit Barack Obama. « Chaque fois que je pourrai prendre les moyens, sans législation, pour améliorer les occasions pour plus de familles américaines, c'est ce que je ferai. »

Gouverner unilatéralement

Barack Obama ne s'en est pas caché, il compte contourner le Congrès pour faire adopter des projets par décret présidentiel. Il promet de le faire pour augmenter le salaire minimum de certains fonctionnaires fédéraux pour le faire passer de 7,25 $ à plus de 10 $ l'heure.

Il a aussi relancé l'offensive pour augmenter le salaire minimum pour tous les Américains. Ce salaire minimum est gelé à 7,25 l'heure depuis 2009. Il y a tout juste un an, le président avait tenté de le porter à 9 $, mais sans succès.

« Les inégalités se sont creusées, a dit le président. [...] L'ascenseur social est en panne. Le fait est que même au plus fort de la reprise, trop d'Américains travaillent plus que jamais juste pour maintenir leur niveau de vie. »

Barack Obama compte également créer un dispositif de soutien à l'épargne-retraite, aider les chômeurs de longue date à retourner sur le marché du travail et élargir les programmes de formation de la main-d'œuvre.

« Aujourd'hui, les femmes représentent environ la moitié de la main d'œuvre [américaine]. [...] Mais elles gagnent toujours 77 cents quand les hommes gagnent un dollar. C'est mal, et en 2014, c'est embarrassant. » — Barack Obama, qui a défendu l'égalité salariale entre les hommes et les femmes

Lors de son discours, le président a aussi mentionné d'autres sujets qui lui sont chers, comme sa réforme de la santé et une vaste réforme de l'immigration.

Coup d'envoi d'une année électorale

Le discours sur l'État de l'Union a donné le coup d'envoi à cette année électorale marquée par les élections de mi-mandat, qui domineront l'actualité politique américaine dans les prochains mois.

Toutefois, la route s'annonce ardue pour le président qui fait face à un taux d'impopularité semblable à celui de George W. Bush. Son discours sur l'état de l'Union visait directement les Américains préoccupés par l'économie et l'emploi.

« Il s'est vraiment adressé à cette classe moyenne qui est en train de disparaître, en train de s'effondrer », a expliqué Élisabeth Vallet, chercheuse à l'Observatoire sur les États-Unis.

En annonçant son désir d'utiliser les décrets présidentiels, le président a pris le risque d'attiser les tensions entre les démocrates, majoritaires au Sénat, et les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants.

« Les démocrates ont mis l'accent sur les élections qui s'en viennent », a affirmé John Parisella, professeur invité au Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal. « Ils ne veulent pas perdre le Sénat et le Sénat va permettre au M. Obama d'avoir une fin de mandat, au moins sur le plan international, qui risque d'être plus rentable s'il n'a pas réussi toutes les choses sur le plan intérieur. »

« Faisons de cette année une année d'action. C'est ce que la plupart des Américains veulent. » — Barack Obama

Pour le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, Barack Obama est à « court d'idées ».

« Avec peu de propositions soutenues par les deux partis, les Américains ont entendu un président plus idéologique qu'intéressé par une solution aux problèmes qui préoccupent les gens », a-t-il affirmé.

La cause de l'inégalité des revenus a déjà été reprise par les républicains, au cours des derniers mois. Ils attribuent l'écart grandissant entre les riches et les pauvres aux politiques économiques du président Obama.

« Les républicains ont des projets pour réduire cet écart », a déclaré Cathy McMorris, élue dans l'État de Washington et déléguée pour répliquer au discours d'Obama au nom des républicains. « Ces projets se concentreront sur l'emploi sans nécessiter de nouvelles dépenses, d'aides gouvernementales ou de la bureaucratie supplémentaire. »

Keystone XL

« Le changement climatique est un fait », a dit Barack Obama. Le président n'a toutefois pas prononcé un mot sur le projet de pipeline Keystone XL qui doit permettre d'acheminer du pétrole des sables bitumineux aux raffineries du golfe du Mexique.

Politique étrangère

Les questions internationales n'ont été évoquées que rapidement lors du discours sur l'état de l'Union. Barack Obama a plaidé pour « donner à la diplomatie une chance de réussir » dans le dossier du nucléaire iranien.

Il a promis d'imposer son veto à toute loi votée au Congrès qui viserait à imposer de nouvelles sanctions à Téhéran, tant que les négociations continueront de progresser.

Le président a aussi réaffirmé son espoir de fermer la prison de Guantanamo, à Cuba, ce qu'il n'est toujours pas parvenu à faire après cinq ans à la présidence, faute d'appuis suffisants au Congrès.

Il a aussi évoqué la fin, cette année, de la guerre en Afghanistan, « la plus longue guerre de l'Amérique ». De plus, il a affirmé que le réseau Al-Qaïda est « sur le chemin de la défaite », mais « la menace a évolué ». Il a prévenu que cette menace s'enracine ailleurs comme au Yémen, en Somalie, en Irak et au Mali.

À propos de la situation en Ukraine, Barack Obama a rappelé que Washington défend « le principe que le peuple a le droit de s'exprimer librement et pacifiquement, et doit avoir son mot à dire pour l'avenir du pays ».

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Arsenault dit ne s’être jamais fait offrir de pot-de-vin de sa vie

Les explications d'Isabelle Richer

 L'ex-président de la FTQ dément les allégations de Ken Pereira selon lesquelles un Italien accompagné par Jocelyn Dupuis lui aurait offert 300 000 $  - qu'il aurait refusé - pour faire passer le dossier de Carboneutre au Fonds de solidarité, dont il présidait le C.A.

Un texte de Bernard Leduc et François Messier

« Je n'ai jamais, jamais, jamais eu une offre de pot-de-vin dans toutes mes années à la présidence de la FTQ, j'ai jamais eu une offre de pot-de-vin de M. Arcuri (Carboneutre), de Jocelyn Dupuis, de qui que ce soit », soutient Michel Arsenault.

« Ça serait plus facile pour moi, ce matin, de venir vous dire : ''j'ai reçu une offre, je l'ai refusé'', mais je ne mentirais pas devant votre commission. » — Michel Arsneault

Selon Ken Pereira, M. Arsenault aurait mentionné cette tentative de corruption devant lui ainsi que Bernard Girard et Jean Lavallée à l'été 2008. Tant MM. Girard que Lavallée ont confirmé cette histoire, le premier dans une conversation avec Ken Pereira, le second devant la commission. M. Girard a cependant signé un affidavit niant l'histoire.

M. Arsenault avance qu'il aurait plutôt dit que même si quelqu'un arrivait avec 300 000 $ sur son bureau, il serait impossible pour un président de la FTQ d'aller au Fonds pour faire passer un dossier.

« Ken Pereira a un problème entre les deux oreilles. » — Michel Arsenault

M. Arsenault « soupçonne » en fait Ken Pereira de vouloir « détruire la FTQ et la FTQ-Construction » en raison de sa haine pour Jocelyn Dupuis et parce qu'il a refusé de lui donner 400 000 $ et de lui offrir un emploi à la FTQ. Il affirme aussi que Ken Pereira l'a menacé afin d'avoir gain de cause. (Voir : la colère de Pereira)

M. Arsenault n'a pas paru ébranlé lorsque la commission a fait réentendre une conversation enregistrée par Ken Pereira avec Bernard Girard le 20 septembre 2010, dans laquelle ce dernier partage de toute évidence la version des faits de M. Pereira.

La commission a alors présenté un affidavit signé du 20 octobre suivant par M. Girard dans lequel il affirme : « je n'ai jamais entendu de la bouche de Michel Arsenault, président de la FTQ, qu'il aurait reçu une offre d'argent comptant pour favoriser l'acceptation d'un dossier d'une compagnie de décontamination par le Fonds de solidarité, ni aucun autre dossier ».

Michel Arsenault se défend d'avoir ainsi voulu faire taire M. Girard, mais explique qu'il cherchait plutôt à se « protéger de Ken Pereira », puisque ses allégations sur ce fameux pot-de-vin étaient sorties dans les médias. « Et dans ce bas monde, quand de quoi sort dans les médias, t'es immédiatement condamné », plaide-t-il.

« Si j'avais une offre de pot-de-vin, je serais allé immédiatement au contentieux du Fonds de solidarité » — Michel Arsenault

Le crime organisé aurait voulu la tête d'Arsenault et Lavallée

La commission a présenté une écoute électronique du 20 février 2009 dans laquelle Michel Arsenault soutient à son conseiller politique Gilles Audette que Tony Accurso « a eu de la visite » d'individus réclamant sa tête et celle de Jean Lavallée. Selon Arsenault, cette demande venait de Jocelyn Dupuis, qu'il appelle « le cayen » et de Richard Goyette.

« Ces tabarnaks-là, c'est des osties de cancer. Fait qu'ils sont allés voir Tony pour faire des pressions là-dessus » — Michel Arsenault

Michel Arsenault défend ensuite dans l'écoute sa présence sur le yacht de Tony Accurso. « J'ai pas vendu personne, j'ai pas tué personne, [...] je me suis pas fait corrompre, j'ai aucun problème avec ça », ajoute-t-il.

Cette histoire, croit-il à l'époque, se résorbera dans « une couple de jours ».

« Le problème est pas là » poursuit M. Arsenault dans l'écoute. « Le problème, ostie, c'est que t'as la pègre ostie qui veulent rentrer au Fonds de solidarité. » Gilles Audette semble parfaitement d'accord avec cette déclaration. « Le Fonds passerait pas à travers de ça », répond-il à Arsenault. « Même s'il faut aller voir la police, y rentreront pas là », lui répond le président de la FTQ.

Interrogé à ce sujet, Michel Arsenault a minimisé l'affaire. Il a assuré n'avoir « pas pris ça au sérieux plus qu'il faut » : « Ça n'a pas duré ».

« En aucun moment lors de me présidence, la FTQ a été sous le joug du crime organisé », a-t-il ajouté. « J'ai jamais senti de pression du crime organisé sur moi, comme président de la FTQ ».

La colère de Pereira

La commission a présenté trois messages du 10 et du 16 avril 2010 laissés par Ken Pereira sur la boîte vocale de Michel Arsenault. M. Pereira y emploie fréquemment des expressions comme : « mon ostie de vidange », « estie de pourriture » et « ostie d'enfant de chienne crosseur de trou du cul ».

L'homme, selon M. Arsenault, était fâché parce qu'il a dit à des journaux de l'Alberta, où travaillait alors M. Pereira, qui n'avait pas transmis à la Commission de la Construction du Québec (CCQ) les rapports de son local, le 1981.

M. Pereira menace alors de détruire dans les médias sa réputation et celle de Gilles Audette, son conseiller politique, s'il ne le rappelle pas, grâce à des enregistrements qu'il a fait de leurs conversations : « Compte tes jours comme président »...

M. Arsenault avait cependant décidé qu'il n'entendait plus faire affaire avec quelqu'un « qui l'enregistrait à son insu ».

« Moi je me sens menacé en écoutant ça, c'est tout ce que j'ai à dire. » — Michel Arsenault

Dupuis « est parti : que voulez-vous que je vous dise de plus? » - Arsenault

Michel Arsenault maintient qu'il a agi comme il le devait lorsque Ken Pereira l'a confronté aux comptes de dépenses exorbitants de Jocelyn Dupuis. Il a rapidement rencontré ce dernier, lui a dit que ses dépenses étaient inacceptables et lui a suggéré de quitter son poste de directeur général de la FTQ-Construction à l'été 2008, ce qu'il a fait deux ou trois semaines plus tard.

« C'est de l'argent qui nous est confié pour défendre les membres : 150 000 $ sur six mois c'est indéfendables. » — Michel Arsneault

M. Arsenault, qui ne manque pas une occasion de rappeler que le pouvoir d'un président de la FTQ sur ses affiliés se limite à son « autorité morale », se félicite donc du résultat obtenu.

Il se défend d'avoir commis une erreur en n'informant pas la police des dépenses de M. Dupuis, estimant que ce genre de choses se règlent à l'amiable par le renvoi de l'individu.

« Dans le vrai monde, c'est de même que ça marche », soutient M. Arsenault : « En relation de travail, le congédiement, c'est la peine capitale »

Arsenault, gardien des apparences

Michel Arsenault se défend d'avoir eu une influence indue sur la SOLIM, comme semble le laisser croire une écoute du 20 février 2009. On entend alors l'ex-président de la FTQ, écœuré des luttes internes à la FTQ-Construction, déterminé à ce que plus aucun leader de ce syndicat n'y siège à l'avenir.

« M'a te dire une affaire, y'aura plus de gars de construction sur SOLIM (...) quand Johnny (Lavallée) va partir, pas sous ma présidence » lance à son conseiller politique Gilles Audette M. Arsenault : « SOLIM, c'est moi qui décide, c'est ma décision ».

Mais devant la commission, M. Arsenault reconnaît que s'il avait effectivement « une influence » sur les nominations, la décision revenait au comité exécutif et au C.A. et que dans cette écoute, il exagère donc son influence réelle : « je faisais le jar un peu ».

Mais il savait qu'il n'aurait pas de misère à convaincre le PDG du Fonds Yvon Bolduc ainsi que ces instances du bien-fondé de son intention, afin de sauver les « apparences de bonne gouvernance » à la SOLIM, que les conflits à la FTQ-Construction risquaient de ternir.

« Moi, je voulais libérer la SOLIM de la FTQ-Construction [...] Ça m'a pris quelques mois à le faire. » — Michel Arsenault


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Hurricanes 0 - Canadien 3 - Un baume pour le moral

Faits saillants, les réactions avec Guillaume Lefrançois et l'analyse de Dany Dubé

La réunion entre joueurs après le cinglant revers de samedi aura finalement produit des résultats. Du moins, le temps d'un match.

Le Canadien (28-20-5) a mis fin à sa séquence de quatre défaites avec une victoire de 3-0 sur les Hurricanes de la Caroline (24-20-9), mardi, à Montréal.

Le Tricolore stoppe du même coup la séquence de quatre triomphes de suite des Hurricanes.

« On s'est dit ce qu'on devait faire et on l'a fait ce soir, a résumé l'attaquant Brandon Prust, au sujet de l'effet de la réunion de samedi. On ne voulait pas perdre le moral, les partisans étaient contre nous et ils avaient raison de l'être. On s'est assuré que ça ne se reproduise pas ce soir. »

Opposé à un adversaire qui disputait un deuxième match en deux soirs, mais surtout, un cinquième en sept, le CH n'a pas mis de temps à s'imposer.

Un des nouveaux trios formés par Michel Therrien, celui de Prust, Rene Bourque et Lars Eller, a ouvert la marque, au terme d'un tic-tac-toe de Bourque, à Josh Gorges, à Prust. Eller, de retour à sa position naturelle de centre, a amorcé la séquence en zone neutre.

« Je marque la plupart de mes buts en fonçant au filet ou quand la rondelle dévie sur ma jambe, donc ce but-là a fait du bien », a mentionné Prust.

Toujours au premier vingt, Brendan Gallagher, avec un but inscrit à quelques décimètres du gardien, comme il le fait si bien, a doublé l'avance des Montréalais.

Max Pacioretty a ajouté au coussin du CH au retour du premier entracte avec son 22e de la saison.

Pour remplacer Eller à gauche de Tomas Plekanec et Brian Gionta, Therrien a muté Michaël Bournival dans ce trio. L'unité a frappé à la porte en fin de période médiane, mais Anton Khudobin a frustré coup sur coup Gionta et Bournival.

Hermétique

Le Canadien a finalement été en mesure de conserver une avance de 3-0. Il s'agissait du pointage maudit pour cette équipe depuis les fêtes. Les trois dernières fois que les Montréalais avaient pris une telle avance, ils avaient fini par la perdre, dont une fois contre ces mêmes Hurricanes, le 31 décembre.

« Dans cette ligue, tu dois jouer différemment en début de match et quand tu détiens une avance et c'est ce qu'on a fait, a soutenu Pacioretty. On leur a peut-être donné trop de chances à la fin, mais c'est un pas dans la bonne direction. »

Cette fois, Carey Price s'est notamment permis un vol de la mitaine sur Alexander Semin en période médiane pour préserver son jeu blanc. Mais surtout, les joueurs devant lui n'ont pas ménagé les sacrifices, en particulier pendant les trois infériorités numériques en deuxième. À lui seul, Josh Gorges a repoussé sept rondelles.

« C'est un guerrier et il n'obtient pas assez de crédit pour ce qu'il fait », a rappelé Price.

Parmi les autres bons gestes de Price, on retiendra aussi ceux, en première période, sur une descente à deux contre un de Drayson Bowman et Jordan Staal, pour préserver la mince avance de 1-0.

C'est de cette façon que le Tricolore a mis fin à une séquence possiblement plus gênante que celle de quatre défaites de suite : à ses six derniers matchs, il avait permis quatre buts ou plus.

Price signe quant à lui son troisième jeu blanc de la saison.

Un défi attend maintenant Gionta et les siens : un duel avec les Bruins, à Boston, jeudi.


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Des anciens combattants demandent la démission du ministre Fantino

Un groupe d'anciens combattants a réclamé la démission du ministre Julian Fantino, mardi à Ottawa, après que celui-ci eut annulé à la dernière minute une rencontre visant à discuter de la fermeture de centres de services régionaux.

Le groupe s'était rendu à Ottawa pour manifester contre la décision du gouvernement de fermer ces huit centres qui offrent des services aux ex-militaires canadiens. Ils seront remplacés par des services en ligne et à distance.

Les manifestants prévoyaient rencontrer le ministre des Anciens Combattants. Mais l'annulation de la rencontre à la toute dernière minute a aggravé la colère du groupe.

« Je demande la démission de M. Fantino ou son congédiement », a indiqué Ron Clarke, un vétéran des Forces canadiennes. Il a demandé à ses confrères de partout au pays de faire valoir leur mécontentement lors de l'élection générale prévue en 2015.

Une trahison

Les manifestants disent qu'ils se sentent trahis par les conservateurs. Roy Lamore, qui a servi pendant les années 1940, a soutenu que ses confrères et lui étaient réduits à « quémander » de l'aide.

L'ancien caporal Bruce Moncur, qui a été blessé en Afghanistan, a affirmé pour sa part que le système en ligne causait de la frustration chez les ex-militaires.

Il soutient avoir mis une semaine à remplir les formulaires sur Internet. Selon lui, l'affaire aurait pu être réglée en une demi-journée s'il avait eu un service en personne.

Il croit que la fermeture des bureaux est une stratégie du gouvernement afin de réduire l'utilisation des services.

Les conservateurs persistent et signent

De son côté, le ministre Fantino a réaffirmé son intention de fermer ces centres de services.

« La décision est prise, a-t-il dit aux journalistes. Nous avons trouvé d'autres façons de répondre adéquatement aux anciens combattants et à leurs besoins. »

Pour sa part, le premier ministre Stephen Harper a minimisé l'impact qu'aura la fermeture de ces centres.

Au cours de la période de questions, il a indiqué que les vétérans pouvaient obtenir toute l'aide dont ils avaient besoin dans les bureaux de Service Canada. Il a soutenu que seul un petit nombre de bureaux peu achalandés seraient fermés.

Liste des centres de services qui seront fermés :
  • Kelowna, Colombie-Britannique;
  • Saskatoon, Saskatchewan;
  • Brandon, Manitoba;
  • Thunder Bay, Ontario;
  • Windsor, Ontario;
  • Sydney, Nouvelle-Écosse;
  • Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard;
  • Corner Brook, Terre-Neuve-et-Labrador:
  • Prince George, Colombie-Britannique (ce neuvième bureau a déjà fermé ses portes).

Réaction de l'opposition

Le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, juge de son côté que la décision du gouvernement conservateur est inacceptable, surtout au moment où les Forces canadiennes sont secouées par un nombre élevé de suicides.

« Nos forces font face à une crise avec huit suicides de militaires en l'espace de deux mois et le maintien de ces services n'a jamais été aussi important qu'en ce moment », a indiqué le chef de l'opposition officielle.


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«Goyette prend ses ordres du moineau…» - Michel Arsenault

Written By Unknown on Selasa, 28 Januari 2014 | 16.20

Le reportage de Catherine Kovacs

L'ex-président de la FTQ Michel Arsenault a donné une explication pour le moins alambiquée des doutes qu'il avait entretenus à l'égard de l'ex-directeur général de la FTQ-Construction Richard Goyette sur ses liens avec le mafieux Raynald Desjardins, un proche de Jocelyn Dupuis.

Un texte de Bernard Leduc

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Lire aussi :« Il n'y a jamais eu de fast track au Fonds de solidarité » - Arsenault

La commission Charbonneau a présenté une écoute électronique du 17 février 2009 dans laquelle Michel Arsenault affirme à Louis Bolduc, qui siège au Fonds, avoir appris de Tony Accurso et de Ken Pereira que le successeur de Jocelyn Dupuis à la direction générale de la FTQ-Construction, « [Richard] Goyette, prend ses ordres du moineau ».

Le mot, a-t-il convenu, désignait Raynald Desjardins, dont il venait juste d'apprendre de Ken Pereira l'implication dans Carboneutre avec Jocelyn Dupuis.

« Pereira a confirmé ce que Tony me dit : Goyette prend ses ordres du moineau. » — Michel Arsenault à Louis Bolduc, 17 février 2009

Puis, dans une conversation du 5 mars 2009 avec son prédécesseur à la tête de la FTQ, Henri Massé, il laisse tomber : « Desjardins a le contrôle sur cette gang-là aussi. J'ai pas de trace de ça, mais c'est ce que j'entends ».

La commission avait déjà fait entendre cet automne une autre écoute dans laquelle Michel Arsenault affirme que M. Goyette lui aurait avoué avoir demandé la permission à Raynald Desjardins pour briguer le poste de directeur général, qu'il remportera en novembre 2008.

« Je ne pense pas qu'il prenait ses ordres de Desjardins » - Arsenault

Mais devant la commission, Michel Arsenault soutient en fait n'avoir jamais cru ou eu de preuves que Richard Goyette, dauphin désigné de Jocelyn Dupuis, prenait ses ordres de Raynald Desjardins : « J'ai jamais pensé une seconde que Goyette était dans le crime organisé ».

« J'ai toujours mis en doute que Richard Goyette était contrôlé par Raynald Desjardins (...) Moi personnellement, j'ai jamais cru ça. Souvent, ces conversations c'est du brainstorming. » — Michel Arsenault à la commission Charbonneau

« Je suis pas un chef de police, j'étais un chef syndical. Je ne peux pas congédier et suspendre sur la foi de simples rumeurs », a-t-il poursuivi, ajoutant d'ailleurs que ses fonctions ne lui en donnaient pas le pouvoir.

Il ajoute par ailleurs avoir été réconforté par l'enquête faite par le ministère de la Sécurité publique sur M. Goyette, au moment de son accession à la CSST, qui avait démontré qu'il n'avait aucun antécédent judiciaire.

Il a cependant précisé que jamais Raynald Desjardins n'a eu d'aide du Fonds de solidarité et que, dans la foulée du scandale des comptes de dépense de Jocelyn Dupuis, les finances de la FTQ-Construction étaient sous surveillance.

« On a surveillé Richard Goyette de très près » a-t-il fait valoir, expliquant qu'il avait eu son autorisation pour vérifier les dépenses de la FTQ-Construction dès novembre 2008. Il soutient d'ailleurs que son conseiller politique, Gilles Audette les avaient lui-même vérifiés à l'occasion.

Des écoutes ont cependant démontré que c'est seulement en mars 2009 que Richard Goyette a signé la lettre autorisant la FTQ à faire de telles vérifications. La lettre, dit M. Arsenault dans l'écoute, a été antidatée du mois de novembre.

Pereira en maître chanteur...

Il a au passage cassé du sucre sur le dos de Ken Pereira, qui lui a pourtant révélé le pot aux roses sur les liens de Raynald Desjardins avec Jocelyn Dupuis ainsi que Carboneutre, une entreprise dans laquelle les deux hommes étaient associés et pour laquelle ils ont tenté, en vain, d'avoir de l'argent du Fonds.

Il soutient que Ken Pereira, qui l'inondait d'allégations, avait, de fait, un passé criminel, qu'il lui laissait des messages de menace au téléphone ou encore qu'il aurait exigé une prime de 400 000 $ et une job à la FTQ-Construction.

Michel Arsenault soutient qu'il n'avait aucune idée qui était Raynald Desjardins avant que Ken Pereira ne l'en informe, entre la fin 2008 et le début 2009.

« J'étais sous l'impression que ce gars-là était un délégué syndical. Il [Pereira] m'en avait plusieurs fois. À un moment donné, il m'a dit : ''t'as pas l'air de réaliser qui que c'est''. Il le traitait de « capo », il était dans la famille... »

Aussi, lorsque Ken Pereira lui apporte quelques mois plus tard une carte professionnelle prouvant l'implication de ce dernier dans Carboneutre, un dossier que Jocelyn Dupuis le pressait de défendre au Fonds, il sait clairement à qui il a affaire.

Une entente entre les clans ennemis parrainés par Arsenault

Michel Arsenault a par ailleurs admis qu'il avait fait une entente avec Richard Goyette et Jean Lavallée, pour que le premier accède au C. A. du Fonds et que le second garde son poste de président du C. A. de la SOLIM malgré son départ de la présidence de la FTQ-Construction, le tout en marge des élections à la tête de la FTQ-Construction en novembre 2008.

Ainsi, espérait-il, la paix reviendrait entre les clans Lavallée et Dupuis, dont la querelle déchirait leur syndicat.

Mais il refuse de croire que l'enjeu de leur lutte, qui se traduira par des élections à la FTQ-Construction en novembre 2008, était uniquement l'accès à un siège au C. A. du Fonds, comme l'a soutenu le syndicaliste Ken Pereira. Il soutient que leur chicane était davantage liée à l'accession au poste de vice-président de la FTQ.

Le président de la FTQ n'est pas « le grand patron » de la FTQ-Construction

Michel Arsenault estime, à la lecture des médias et au regard de propos entendus à la commission, que le rôle et les pouvoirs du président de la FTQ sont mal compris.

« Tu peux pas donner d'ordre, ta job c'est de convaincre », souligne M. Arsenault, qui a précisé que tous les 37 locaux affiliés, dont la FTQ-Construction, sont liés à la FTQ sur une base volontaire. Ils sont donc libres de décider qui embaucher, qui renvoyer, ou encore comment gérer leur budget.

Ce sont « des gens sur qui tu n'as aucune autorité hiérarchique », le président de la FTQ n'est pas le « grand patron », a-t-il insisté.

Il a donc soutenu que c'est en se fondant sur sa seule autorité morale qu'il a approché Jocelyn Dupuis, en septembre 2008, pour le convaincre de quitter ses fonctions en raison de ses dépenses somptuaires comme directeur général de la FTQ-Construction.

« J'ai demandé à Dupuis de s'en aller, je lui ai dit que c'était indéfendable », a insisté M. Arsenault, qui avait été mis aux faits de ses dépenses extravagantes par Ken Pereira.

« Je suis allé rencontrer Jocelyn à Pointe-aux-Trembles dans un Mike's pour déjeuner. J'y ai pété une estie une crise, j'ai dit: ''ça a pas d'ostie de bon sens'' Y m'a dit : ''crisse, m'a m'en aller''. ''C'est une bonne idée : décâlisse ostie''. » — Michel Arsenault rapporte à Henri Massé sa rencontre avec Dupuis - mars 2009

Le 17 septembre, Jocelyn Dupuis et Jean Lavallée lui annonçaient qu'ils quittaient respectivement leurs fonctions de directeur général et de président de la FTQ-Construction, ouvrant la voie aux élections de novembre 2008.

M. Lavallée, soutient-il, ne lui a jamais précisé pourquoi il avait décidé lui aussi de partir, sinon qu'il était « fatigué » : « J'ai peut-être posé des questions, mais j'ai jamais eu de réponse ».

« Si tu veux survivre longtemps comme président de la FTQ, mets-toi pas le nez dans la politique de tes affiliées à moins qu'on te le demande ou à moins que la chicane est prise entre deux clans, affirme M. Arsenault : laisse les forces s'affronter (...) et tu travailles avec le gagnant. »

Arsenault fréquente toujours Accurso

L'ex-président de la FTQ Michel Arsenault (2007-2013) a admis d'entrée de jeu entretenir toujours des liens avec l'entrepreneur Tony Accurso.

« C'est pas un ami que je vois toutes les semaines, mais on se voit à l'occasion », a expliqué celui qui était aussi président du C.A du Fonds de solidarité FTQ, mentionnant notamment avoir soupé avec lui peu après sa retraite en novembre 2013.

M. Arsenault s'est par ailleurs emporté en fin de journée lorsque la commissaire France Charbonneau a soulevé son séjour sur le yacht de Tony Accurso qui avait défrayé la manchette en 2009.

« Madame, le voyage sur le Touch de M. Accurso, je l'ai payé très cher. » — Michel Arsenault

Michel Arsenault juge injuste le traitement qui lui a été réservé à la suite de cet épisode alors que le président de la Caisse de dépôt, qui a lui séjourné chez Paul Desmarais père dans Charlevoix, s'est en sorti sans un blâme.

« Moi je pense que dans la mentalité québécoise, il y a deux poids deux mesures : quand c'est le président du syndicat c'est pas correct, quand c'est Michael Sabia tout est correct. » — Michel Arsenault


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Du vent, de la neige, des dizaines d'accidents et trois morts sur les routes du Québec

Le reportage de Pascal Robidas

Les conditions climatiques difficiles ont été à l'origine de 150 accidents routiers au Québec, dont trois mortels, lundi.

La Sûreté du Québec a confirmé trois décès après une journée marquée par de nombreuses sorties de route et collisions sur le réseau routier québécois.

À Saint-Edmond-de-Grantham, près de Drummondville, un homme est décédé des suites de ses blessures, après avoir été impliqué dans un accident sur la route 122, alors qu'un camion remorque a percuté son véhicule, vers 10 h 30.

À Saint-Georges, dans Chaudière-Appalaches, une jeune conductrice a perdu la vie à la suite d'une collision frontale avec un camion semi-remorque, survenue sur la route 271, à Saint-Georges. Vers 10 h 50, le conducteur du camion montait une pente, en direction ouest, lorsque la jeune fille de 17 ans, de Saint-Honoré-de-Shenley, a dérapé avant de heurter de plein fouet le camion.

En Montérégie, la Sûreté du Québec a aussi rapporté un important accident entre deux camions remorques, sur l'autoroute 30 Ouest, à la hauteur de Vaudreuil-Dorion. Le conducteur d'un train routier a perdu la vie lorsqu'il a embouti un autre camion. La Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) enquêtera sur les événements, la victime étant décédée alors qu'elle travaillait.

Un important carambolage impliquant une quarantaine de véhicules s'est aussi produit au kilomètre 72 de l'autoroute 15 Sud, à la hauteur de Sainte-Adèle, dans les Laurentides, peu avant 11 h. Une trentaine de personnes se sont retrouvées coincées dans leur véhicule et plusieurs personnes ont été blessées, dont sept gravement. Les autorités ne craignent plus pour la vie d'aucune des personnes impliquées dans l'accident. La circulation a pu reprendre vers 15 h 15.

Toujours sur l'autoroute 15, mais plus au sud, un véhicule a été la proie des flammes, ce qui a contribué à garder les effectifs policiers mobilisés.

Un expert de la conduite hivernale vous livre ses conseils

Dans Lanaudière, la poudrerie et des rafales ont affecté la visibilité qui passait de nulle à presque nulle en plusieurs endroits. L'autoroute 40 Ouest a été frappée de plusieurs fermetures temporaires et partielles pour dégager une série de véhicules impliqués dans des embardées. Des tracteurs routiers et des remorques ont aussi fait des mises en portefeuille.

À Saint-Wenceslas, dans la MRC de Nicolet-Yamaska, cinq ou six véhicules ont été impliqués dans des accidents avec deux camions semi-remorques. Trois personnes ont été transportées à l'hôpital pour des blessures légères.

Un carambolage impliquant plus de cinq véhicules est survenu dans le secteur de Drummondville, sur la route 55 en direction de Sherbrooke, sans faire de blessé grave.

La Sûreté du Québec a également rapporté deux autres carambolages : un impliquant une vingtaine de véhicules sur l'autoroute 20, au kilomètre 330, près de Lévis, ainsi qu'un autre, toujours sur l'autoroute 20, à la hauteur de Saint-Nicolas. Dans les deux cas, il n'y aurait pas de blessé grave.


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Angry Birds, un outil de surveillance, selon Snowden

Des documents envoyés à des médias par l'ex-analyste informatique Edward Snowden avance que l'agence de surveillance américaine NSA et l'agence de renseignement britannique GCHQ utilisent des applications mobiles comme celle du jeu Angry Birds dans le cadre de leurs activités de surveillance.

Les documents ont été publiés lundi par le journal américain The New York Times, le quotidien britannique The Guardian et le site américain d'enquête ProPublica.

Les documents affirment que les applications sociales, les applications de cartographie et celles de jeux sont un outil de choix pour la NSA puisqu'elles récoltent des informations de localisation sur les gens, leur âge, leur appartenance politique ou même leur orientation sexuelle. Tant les États-Unis que la Grande-Bretagne auraient accès à ces données récoltées par plusieurs applications dans le monde.

Google Maps serait une autre de ces applications mobiles utilisées par la NSA, selon les documents, tout comme l'application de Facebook, celle de LinkedIn ou celle de Flickr, qui sert à publier des images.

Depuis 2007, la NSA et la GCHQ auraient travaillé ensemble afin de collecter et stocker des informations prélevées à partir d'applications mobiles. Pour la seule année 2007, l'agence américaine aurait consacré 767 millions de dollars à ce programme, quatre fois plus que l'année précédente.

La NSA n'a pas commenté directement les allégations publiées lundi, mais elle a publié un communiqué affirmant - comme elle l'a déjà dit par le passé - que les communications des personnes qui ne sont pas considérées comme « des cibles valables de l'agence » ne l'intéressaient pas. « Toutes les allégations selon lesquelles la NSA se concentre sur les communications des Américains ordinaires sur les téléphones intelligents ou les médias sociaux sont fausses », a répliqué la NSA.

« Nous nous intéressons seulement aux communications auxquelles la loi nous donne accès à l'étranger en tant que service de renseignement. » — La NSA

L'agence britannique GCHQ a quant à elle déclaré que ses activités de renseignement étaient « autorisées, nécessaires et proportionnées ».

L'intérêt des agences de renseignements pour les téléphones mobiles et les réseaux sociaux ont déjà fait l'objet de nombreux documents d'Edward Snowden par le passé, mais ces révélations concernant les applications mobiles spécifiquement montrent bien à quel point il est facile de détourner l'utilisation de petits logiciels employés quotidiennement, pour qu'ils servent d'instrument d'espionnage.

Devant l'ampleur du scandale sur la surveillance de la NSA, le président américain Barack Obama a annoncé ce mois-ci un encadrement plus strict des activités de l'agence en matière de collecte des métadonnées téléphoniques. Rien n'a cependant été spécifié sur la surveillance des programmes informatiques comme les applications mobiles, susceptibles de donner un accès aux données personnelles des utilisateurs.

Le gouvernement américain a annoncé lundi qu'il permettrait à des entreprises comme Facebook, Google, LinkedIn, Microsoft et Yahoo! de rendre publiques « plus d'informations que jamais » sur la surveillance dont font l'objet leurs clients. Le procureur général des États-Unis, Eric Holder, et le directeur de la sécurité nationale, James Clapper, ont expliqué que ces entreprises pourraient par exemple donner le nombre de comptes clients surveillés à la suite d'une demande d'une agence de renseignement.

M. Holder a indiqué dans une lettre envoyée aux cinq géants « les moyens supplémentaires à la disposition de [leur] entreprise » à cette fin. Les cinq groupes ont en échange retiré leur plainte auprès du Foreign Intelligence Surveillance Court, un tribunal secret supervisant les programmes de surveillance.

Un nouveau directeur pour la NSA

Par ailleurs, selon le Washington Post, Barack Obama s'apprêterait à nommer le vice-amiral et directeur du Cyber Command, Michael Rogers, directeur de la NSA. L'actuel directeur de la NSA, le général Keith Alexander, doit partir sous peu à la retraite. Il était en poste depuis 2005.

Le vice-amiral Michael Rogers, dont la nomination, une fois annoncée, devra encore être validée par le Sénat, gardera la double casquette de directeur de la NSA et de chef du Cyber Command.

Alors que la mission de la NSA consiste à espionner les communications, qui passent de plus en plus par Internet, celle du Cyber Command, créé en 2009, est de protéger les réseaux militaires des attaques informatiques et de mener lui-même ce type d'attaques.


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Quatre ex-hauts gradés de la SQ accusés de fraude

Les explications de Christian Latreille

Quatre anciens hauts gradés de la Sûreté du Québec (SQ) seront formellement accusés de fraude.

Les quatre policiers retraités sont Richard Deschenes, l'ancien directeur général de la SQ, Jean Audette, Steven Chabot et Alfred Tremblay.

Ils auraient utilisé une caisse secrète, un fonds entre autres destiné aux enquêtes criminelles, pour payer des indemnités de départ.

Or, l'argent de cette caisse de 26 millions de dollars doit servir aux enquêtes policières. Il peut par exemple être utilisé pour payer des informateurs et d'autres éléments liés aux enquêtes criminelles.

Lors des premières révélations sur cette enquête, le ministre de la Sécurité publique du Québec, Stéphane Bergeron, avait expliqué qu'aucune indemnité de départ ne pouvait être versée à un membre de la SQ, et que le fonds secret devait servir exclusivement à financer des opérations policières.

Qui sont-ils?

Richard Deschenes : directeur général de la SQ de 2008 à 2012; relevé de ses fonctions dès que Mario Laprise a alerté le ministre Bergeron des allégations qui pesaient contre lui

Steven Chabot : directeur adjoint aux enquêtes criminelles jusqu'au moment de sa retraite en 2010

Jean Audette : directeur adjoint aux enquêtes criminelles de 2010 à 2012; a remplacé Steven Chabot à sa retraite; relevé de ses fonctions dès que Mario Laprise a alerté le ministre Bergeron des allégations qui pesaient contre lui

Alfred Tremblay : première mention publique de son nom dans cette affaire

Après l'élection du PQ

L'enquête sur ces anciens hauts gradés a été lancée au lendemain d'un changement de garde au sein de la police provinciale. Ce changement a été provoqué par l'arrivée au pouvoir du Parti québécois, en septembre 2012.

Mario Laprise, le nouveau directeur général de la SQ, avait alors ordonné une enquête spéciale. On soupçonnait trois des quatre ex-policiers d'avoir utilisé cette caisse spéciale.

L'indépendance de cette enquête avait toutefois été remise en question lorsqu'on a découvert qu'un des amis de Mario Laprise, un de ses partenaires d'affaires, était un des enquêteurs qui travaillaient au dossier.

Réponse de Steven Chabot

Le Directeur des poursuites pénales et criminelles devrait officiellement rendre les accusations publiques mardi.

Un avocat, Me Jean-Claude Hébert, a confirmé à Radio-Canada que son client, Steven Chabot, a bel et bien été accusé de fraude, de vol de plus de 5000 $ et d'abus de confiance.

Steven Chabot crie haut et fort que cette histoire est fausse, que tout ce qui a été écrit dans les médias sur cette affaire est également faux.

M. Chabot a répliqué en lançant une poursuite de 1,5 million de dollars contre l'actuel directeur général de la SQ, Mario Laprise. M. Chabot soutient que les informations révélées aux médias ont détruit sa vie.


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Incendie à L’Isle-Verte : 10 morts, 22 disparus

Written By Unknown on Minggu, 26 Januari 2014 | 16.21

Le reportage de Jean-Sébastien Cloutier

Le bilan des victimes de l'incendie d'une résidence pour personnes âgées à L'Isle-Verte est maintenant de 10 morts, a confirmé la Sûreté du Québec lors d'un point de presse en fin d'après-midi samedi. Les recherches ont permis de retrouver deux autres corps dans la journée. 

La SQ précise que 22 personnes manquent toujours à l'appel.

Le lieutenant Michel Brunet a précisé que malgré l'arrivée d'un nouvel équipement pour faire fondre l'épaisse couche de glace qui recouvre la Résidence du Havre, les opérations se font très lentement pour protéger l'intégrité des victimes potentielles. Une partie de la scène sera recouverte cette nuit pour tenter de faciliter la fonte de la glace, qui atteint par endroits 60 centimètres d'épaisseur. 

Les travaux de recherche ont été suspendus à 19 h pour se concentrer sur les opérations de déglaçage. Les recherches reprendront dimanche matin. Les équipes seront alors scindées en deux groupes, l'un travaillera sur la partie qui aura été déglacée et l'autre sur la partie encore dans la glace.

Le Bureau du coroner a de son côté indiqué qu'une troisième victime avait été identifiée au cours des dernières heures. Son identité sera dévoilée dimanche. Samedi, le Bureau du coroner a dévoilé l'identité des deux premières victimes. Il s'agit de Mme Juliette Saindon, 95 ans, et de Mme Marie-Lauréat Dubé, 82 ans.

Par ailleurs, une vingtaine de personnes auraient été rescapées du brasier. Le chiffre exact n'est pas encore connu pour le moment.

Pour ce qui est de l'enquête, le lieutenant Brunet a souligné qu'elle était toujours en cours et que la possibilité qu'une cigarette ait causé l'incendie est une hypothèse parmi plusieurs autres. « Toutes les hypothèses sont retenues par les enquêteurs de la Sûreté du Québec, il n'y a pas une hypothèse en particulier qui est la meilleure. On a entendu des rumeurs, je vous le dis ce sont des rumeurs », a-t-il expliqué.

Selon des informations obtenues par Radio-Canada, l'incendie aurait pris naissance dans la chambre d'un locataire qui fumait, malgré une interdiction.

La SQ continue d'interroger des témoins et demande au public de lui fournir des vidéos et des photos qui pourraient aider les enquêteurs à comprendre les causes de l'incendie. « Il y a beaucoup, beaucoup de témoins qui ont été rencontrés », a dit M. Brunet.

Pour accéder à la couverture en direct à l'aide de votre appareil mobile, cliquez ici.

Croix-Rouge : objectif atteint

Samedi après-midi, la Croix-Rouge a annoncé qu'elle avait réussi à atteindre son objectif de 200 000 $ pour venir en aide aux personnes touchées par la tragédie de L'Isle-Verte. L'organisme a tenu à remercier les Québécois pour la grande générosité dont ils ont fait preuve dans la situation.

En raison de la tragédie, la première ministre Pauline Marois, en mission au Forum économique de Davos, en Suisse, a décidé d'écourter son voyage en Europe de 24 heures. Elle sera à L'Isle-Verte dimanche, alors que se tiendra une cérémonie à l'église qui aura lieu à 14 h en l'honneur des disparus.

« Une célébration qui se veut familiale et intime pour qu'on puisse se retrouver et se rebâtir le cœur », a indiqué le curé de la paroisse, Gilles Frigon. M. Frigon indique qu'une messe commémorative, ouverte aux dignitaires celle-là, aura également lieu le samedi 1er février. 

Réaction des propriétaires

Dans un communiqué rendu public vendredi, les propriétaires de la résidence du Havre, Roch Bernier et Irène Plante, ont offert leurs condoléances aux familles des victimes de l'incendie.

Ils ont aussi remercié « les employés de la résidence, les pompiers, les ambulanciers et tous les intervenants qui, de par leur travail dès les premiers instants du brasier, ont contribué à sauver plusieurs vies », peut-on lire, ajoutant que toutes leurs énergies étaient consacrées à collaborer avec les autorités et au bien-être des survivants.

Les propriétaires affirment par ailleurs qu'il est encore trop tôt pour dire s'ils vont reconstruire la résidence.

Soutien psychologique

À la suite de ce drame, des travailleurs sociaux ont été dépêchés sur les lieux pour offrir du soutien psychologique à ceux qui en ont besoin.

« Il est très important de ne pas rester isolé et d'aller chercher de l'aide au besoin. » — Véronique Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux

Une ligne téléphonique est d'ailleurs disponible pour les gens de la région qui ont besoin d'aide : 1 418 868-0145.

Une résidence sécuritaire?

La partie plus ancienne du complexe, qui a été incendiée, n'était pas munie d'un système de gicleurs automatiques, contrairement à la partie plus récente du bâtiment, qui a été épargnée. Le gouvernement a indiqué que la résidence était malgré tout conforme aux normes de sécurité en vigueur, selon les informations disponibles pour l'instant.

La ministre de la Solidarité sociale du Québec, Agnès Maltais, a affirmé qu'il fallait attendre les résultats de l'enquête avant d'identifier quelque cause ou défaillance que ce soit. La ministre s'est toutefois engagée à réagir rapidement une fois que seront connues les causes de l'incendie. Elle a admis que cette tragédie obligera les députés à revoir l'ensemble des normes de sécurité qui régissent les résidences pour personnes âgées.

Le président de l'Association québécoise de défense des personnes retraitées et préretraitées, Louis Plamondon, s'inquiète d'ailleurs des normes de sécurité dans ces résidences, évoquant que la moitié d'entre elles n'ont pas de gicleurs. « Le niveau d'inquiétude et de risque vient de changer », a-t-il dit en entrevue à Radio-Canada. Ces inquiétudes et remises en question sont partagées par le Conseil pour la protection des malades.

Au Québec, environ 115 000 personnes retraitées vivent dans des résidences pour personnes âgées.


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Capitals 5 - Canadien 0 - Le naufrage se poursuit

Il y a eu la dégelée de 6-0 aux mains des Kings de Los Angeles. Il y a eu cette défaite de 5-1 à St. Louis. Il y a eu la bastonnade de 5-1 à Pittsburgh mercredi. Et il y a cette défaite, samedi.

Le Canadien semble jouer de plus en plus de « pire match de l'année ». À la différence que cette fois, il n'affrontait pas exactement une grosse machine de hockey.

Contre des Capitals (23-21-8) qui avaient perdu leurs sept derniers matchs, le Canadien (27-20-5) s'est incliné 5-0, à Montréal, dans un Centre Bell qui a vibré au son des huées.

« On n'a pas été bons, a martelé Michel Therrien. Il n'y a rien de positif à retenir de ce match. Tu prends le DVD, tu le jettes aux vidanges et tu penses au prochain match. »

Le Tricolore subit une quatrième défaite de suite, une sixième à ses huit dernières sorties. Et la séquence cauchemardesque de l'unité défensive se poursuit de plus belle. L'équipe a accordé 4 buts ou plus dans ses 6 derniers matchs, et dans 10 de ses 13 derniers. Des chiffres qui font penser à du hockey des années 1980, mais seulement pour les adversaires...

« C'est dans l'adversité que tu bâtis du caractère, a répondu l'entraîneur-chef, tenant essentiellement le même discours qu'en fin de saison et en séries 2013. Il n'y a rien de mal à connaître de l'adversité. C'est de la façon dont tu réagis. Quelle équipe, quel individu n'a pas eu de l'adversité au courant d'une saison, d'une carrière? Ça va arriver d'avoir un genou à terre. Tu ne dois pas mettre l'autre. Tu dois te relever. »

Les Capitals, eux, ont profité de ce passage dans leur édifice préféré pour retrouver la voie du succès. La formation américaine a maintenant remporté ses sept derniers matchs à Montréal, soit depuis le premier tour des séries 2010.

Tout s'écroule

La soirée n'avait pourtant pas mal commencé pour les hommes de Michel Therrien. Ils avaient certes été limités à trois tirs, mais avaient minimisé les chances de marquer des visiteurs à deux occasions en début de période.

Le château de cartes s'est vite effondré après l'entracte. Pendant un avantage numérique, Alexander Ovechkin a marqué sur un énième retour, en tirant pratiquement dans le dos de Carey Price. C'était un 36e filet cette saison pour le Moscovite.

John Erskine, sur une passe banale qui s'est rendue jusqu'à Price sans qu'il voie la rondelle, Jay Beagle, sur un joli tic-tac-toe, et John Carlson, sur un tir dévié par Nathan Beaulieu, ont ensuite enlevé au Tricolore tout semblant de vigueur qu'il pouvait avoir à mi-chemin en période médiane.

Ce dernier but a également signifié la fin de la soirée de travail de Price, battu 4 fois sur 26 tirs.

« Un match comme ce soir, c'est au-delà de l'exécution, a statué le défenseur Josh Gorges, après une longue réunion entre joueurs dans le vestiaire. C'est celui qui a le plus de volonté. On était dans le match jusqu'à ce qu'on accorde un but. Avec nos problèmes dernièrement, on doit être plus forts mentalement. Avec un retard d'un ou deux buts, c'est loin d'être fini. Mais on doit trouver une façon de rebondir. »

Foule hostile

N'ayant rien à se mettre sous la dent, les spectateurs se sont alors mis en mode sarcastique. Il a fallu attendre la 13e minute du deuxième vingt avant d'assister à un premier tir sur Braden Holtby. La frappe de Daniel Brière a engendré des applaudissements de dérision, tristement plus bruyants que ceux réservés à Anthony Calvillo avant le match...

« Les gens ont raison d'être frustrés, a mentionné le défenseur P.K. Subban. Tout le monde l'est. Je le suis. C'est la vie, c'est le hockey, ça fait partie du sport. Tu vis des hauts et des bas. Mais on a la bonne attitude ici. »

Casey Wellman, bien alimenté par Alexander Ovechkin, a ajouté le cinquième but au troisième tiers-temps, devant un amphithéâtre aussi vide que désintéressé.

À noter

  • Avant le match, le Canadien a rendu hommage au quart nouvellement retraité Anthony Calvillo. L'ancien des Alouettes a effectué la mise au jeu protocolaire.

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La famille d'un prisonnier dont l'exécution a duré 26 minutes poursuit l'Ohio

La famille d'un prisonnier dont l'exécution en Ohio a duré 26 minutes poursuit l'État et la compagnie pharmaceutique qui a fabriqué le médicament utilisé pour l'injection létale.

La poursuite, déposée tard vendredi en cour fédérale, soutient que l'exécution de Dennis McGuire a duré plus longtemps qu'à l'accoutumée, une sentence cruelle et inhabituelle qui devrait être interdite à l'avenir.

La poursuite soutient également que Hospira Inc., le fabricant du médicament, a posé un geste illégal en permettant que son produit soit utilisé pour une exécution.

Selon le texte de la poursuite, Dennis McGuire « a reniflé, émis des bruits gutturaux et arqué son dos à répétition, semblant se tordre de douleur. » Il semblait suffoquer, ajoute la famille.

L'exécution de McGuire, le 16 janvier, a duré 26 minutes, la plus longue mise à mort depuis le retour de la peine capitale dans l'État, en 1999, selon l'analyse de l'Associated Press des 53 dossiers du Département de la réhabilitation et des services correctionnels.

Il est impossible de dire ce que McGuire a véritablement ressenti. L'Associated Press l'a vu sembler s'évanouir, avant qu'il ne se mette à renifler, haleter et ouvrir et fermer la bouche.

L'exécution de l'homme, durant laquelle ses enfants d'âge adulte pleuraient de consternation, a mené à plusieurs demandes de moratoire sur la peine de mort en Ohio.

Selon la poursuite, qui réclame un dédommagement au-delà de 75 000 $, la compagnie Hospira, basée à Lake Forest en Illinois, savait que les substances qu'elle fabrique étaient utilisées pour des exécutions, mais qu'elle continuait de les vendre à l'Ohio.

Hospira aurait dû savoir que les drogues « causeraient une douleur et une souffrance extrêmes et inutiles durant l'exécution », dit la poursuite.

En 2011, incapable de garantir aux autorités de l'Italie, où est située son usine, que la substance n'allait pas être vendue pour procéder à des exécutions, Hospira a cessé de produire du thiopental sodique.

Selon une déclaration de la compagnie, Hospira a aussi interdit que d'autres produits soient utilisés pour les mises à mort, dont le midazolam et l'hydromorphone, les deux substances utilisées dans l'exécution de Dennis McGuire. La compagnie pharmaceutique soutient aussi que ses distributeurs ont accepté de ne pas vendre ces médicaments aux prisons.


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Les proches des victimes de L'Isle-Verte s'apprêtent à leur rendre hommage

Les proches des victimes de l'incendie de la Résidence du Havre, à L'Isle-Verte, vont leur rendre hommage aujourd'hui.

Une cérémonie privée est prévue à 14 heures, à l'Église de La Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste, à la mémoire des 10 morts et des 22 disparus. C'est le prêtre Gilles Frigon qui présidera la cérémonie.

La première ministre Pauline Marois, qui a écourté sa mission économique en Suisse, participera à la cérémonie privée. Elle doit auparavant se rendre sur le site du désastre à 11 heures, où elle fera une déclaration publique.

Une cérémonie publique doit avoir lieu le 1er février à L'Isle-Verte, toujours à l'église du village de 1500 habitants.


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Compteurs intelligents: des députés péquistes ont fait pression sur la ministre Ouellet

Written By Unknown on Jumat, 24 Januari 2014 | 16.21

Exclusif - En novembre dernier, sept députés péquistes de Laval et des Laurentides ont demandé à la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, d'intervenir auprès d'Hydro-Québec dans le dossier des compteurs intelligents.

Dans une lettre pour usage interne seulement, mais dont Radio-Canada a obtenu copie, les députés demandent à ce que les citoyens qui refusent l'installation d'un compteur de nouvelle génération soient exemptés des frais d'installation et des frais annuels prévus par Hydro-Québec.

Rappelons que la société d'État veut installer 3,8 millions de compteurs électriques dits « intelligents » d'ici 2018. De nombreux citoyens craignent l'effet des micro-ondes émises par ces compteurs sur leur santé. Selon Hydro-Québec, ces craintes sont infondées.

« Nous croyons que d'imposer des frais d'installation et par la suite des frais annuels d'utilisation constitue une iniquité envers les citoyens qui refusent cette nouvelle technologie. » — Les députés signataires

Les cosignataires :

Claude Cousineau, député de Bertrand, Léo Bureau-Blouin, député de Laval-des-Rapides, Suzanne Proulx, députée de Sainte-Rose, Roland Richer, député d'Argenteuil, Daniel Goyer, député de Deux-Montagnes, Sylvain Pagé, député de Labelle, Denise Beaudoin, députée de Mirabel

Les députés sont d'avis que l'approche d'Hydro-Québec « crée deux catégories de clients » : ceux qui acceptent les nouveaux compteurs, pour qui tout est gratuit, et ceux qui les refusent, et qui doivent alors payer des pénalités monétaires. 

« Compassion et empathie » pour les électrosensibles

Les députés signataires rappellent à la ministre Ouellet que des personnes se disent hypersensibles aux micro-ondes. Ils demandent à ce qu'elles puissent conserver leurs compteurs électromécaniques actuels, ce qui n'est pas prévu par Hydro-Québec.

Ils proposent notamment que la société d'État envisage « des mesures d'atténuation, de soutien, d'encadrement et de suivi de leur dossier personnel ».

« On voulait que la ministre soit au courant de ce qui se passe sur le terrain. Qu'elle connaisse les préoccupations des citoyens », affirme la députée de Mirabel, Denise Beaudoin.

Selon Mme Beaudoin, il n'était pas prévu de rendre publique cette démarche, puisqu'il s'agissait avant tout d'informer la ministre de la position des députés de la région.

Daniel Goyer, député de Deux-Montagnes, affirme avoir reçu beaucoup de plaintes de citoyens insatisfaits. « L'installation des compteurs intelligents s'est faite très rapidement à Saint-Eustache et à Deux-Montagnes. Je me dis qu'on n'a pas à pénaliser quelqu'un qui a fait ce choix-là [un compteur non communicant], par rapport à quelqu'un qui prend ce qu'Hydro-Québec lui fournit », dit-il. 

Un « décret de préoccupation »

Au bureau de la ministre Ouellet, on confirme avoir reçu cette lettre et l'avoir traitée avec ouverture. 

La ministre a indirectement répondu aux soucis de ses collègues en adoptant en décembre dernier un décret à l'intention de la Régie de l'Énergie, l'organisme qui régule les demandes d'Hydro-Québec.

Le décret rappelle que l'Assemblée nationale a voté à l'unanimité, en mai dernier, une motion demandant à Hydro-Québec « d'évaluer d'autres options afin de ne pas pénaliser financièrement [l]es clients qui ne veulent pas de compteurs intelligents ».

Hydro-Québec a déjà fait savoir qu'elle entend réduire les frais d'installation des compteurs non communicants et les frais annuels qui y sont liés. Les nouveaux tarifs ne sont pas précisés. 


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Au moins cinq morts à L’Isle-Verte

Jean-Sébastien Cloutier fait le bilan.

Un incendie majeur qui a ravagé une résidence pour personnes âgées à L'Isle-Verte, près de Rivière-du-Loup, a fait au moins cinq morts, ont confirmé jeudi soir la Sûreté du Québec (SQ) et le Bureau du coroner. Une trentaine de personnes manquent à l'appel.

La porte-parole du Bureau du coroner, Geneviève Guilbault, a indiqué que les personnes retrouvées mortes dans les décombres n'avaient pas encore été identifiées.

Le porte-parole de la SQ, Guy Lapointe, n'a pas voulu s'avancer sur un nombre plus précis de disparus. Il a expliqué qu'il voulait d'abord s'assurer qu'aucune de ces personnes n'était absente au moment de l'incendie.

La Résidence du Havre, sur la rue du Quai, comptait 52 unités d'habitation : 18 logements pour personnes autonomes et 34, pour personnes semi-autonomes. Deux employées, soit une auxiliaire familiale et une infirmière auxiliaire, étaient affectées au travail de nuit.

Seize résidents ont d'abord été accueillis à l'école primaire Moisson-d'Arts, dans les premières heures après le drame, pour ensuite être redirigés vers des centres d'hébergement ou des centres hospitaliers de la région.

Treize des 20 personnes évacuées ont été hospitalisées, notamment à Rivière-du-Loup, pour des chutes, des intoxications au monoxyde de carbone et des traumatismes liés à la tragédie. Un patient été transporté à l'Hôtel-Dieu de Québec. D'autres ont été dirigés vers l'hôpital de Rimouski et l'hôpital de Trois-Pistoles. De l'aide psychologique et en travail social est offerte aux sinistrés.

La mairesse suppléante de l'Isle-Verte, Ginette Caron, a précisé que la plupart des résidents circulent en fauteuil roulant ou à l'aide d'un déambulateur. Elle a ajouté que certains souffrent de la maladie d'Alzheimer et que seulement cinq résidents sont autonomes.

Trente-sept résidents ont plus de 85 ans.

La partie plus ancienne du complexe, qui a été incendiée, n'était pas munie d'un système de gicleurs automatiques, contrairement à la partie plus récente du bâtiment, qui a été épargnée, a affirmé en entrevue Étienne Desjardins, de l'entreprise Gicleurs de l'Est. Il a travaillé à la construction du bâtiment.

Le président du Regroupement des résidences privées pour aînés, Yves Desjardins, indique que son association réclame depuis plusieurs années que les résidences pour personnes âgées soient équipées de gicleurs.

Lire aussi : La résidence conforme aux normes de sécurité, selon le gouvernement

Êtes-vous témoin de l'événement? Envoyez-nous vos photos ou vidéos.

Les flammes ont été maîtrisées. L'incendie, qui s'est déclaré un peu après minuit, était d'une violence extrême, selon des témoins. Une bonne partie de la structure de trois étages a été détruite par les flammes. Une pharmacie, un CLSC et un salon de coiffure ont aussi été détruits par le brasier. Il ne reste que des cendres fumantes de la partie de l'édifice qui a pris feu.

Une douzaine de maisons à proximité ont été évacuées. La plupart des résidents ont trouvé refuge chez des proches.

Le député provincial de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D'Amour, tente de lancer une collecte de fonds régionale pour survenir rapidement aux besoins des sinistrés qui ont tout perdu, notamment des dentiers ou des lunettes. Il espère amasser rapidement 25 000 $.

Pour accéder à la couverture en direct à l'aide de votre appareil mobile, cliquez ici.

Une vidéo tournée par François Drouin: 

La SQ a mis en place un périmètre de sécurité clôturé, qu'elle demande aux citoyens de respecter.

Le porte-parole Guy Lapointe a expliqué que les services d'urgence tentent d'éviter la reprise de l'incendie dans des endroits à risque pour à la fois préserver l'intégrité de ce qu'ils recherchent et protéger les équipes qui travaillent dans les décombres.

Les pompiers de L'Isle-Verte étaient appuyés par leurs collègues de Cacouna, Trois-Pistoles, Saint-Paul, Saint-Éloi et Saint-Arsène. Une soixantaine de pompiers sont intervenus au plus fort de l'incendie. Le froid et le vent ont compliqué leur travail.

Nuit d'enfer

Yves Charron, le chef des pompiers de la municipalité, a parlé d'une « nuit d'enfer », en décrivant l'événement. Plusieurs témoins qui vivent à proximité du lieu de la tragédie ont dit avoir entendu des cris émanant de l'immeuble en flammes.

La Résidence du Havre, située tout près de la route 132, a été construite en 1997 et agrandie en 1999. Selon les renseignements fournis par les propriétaires au gouvernement, la charpente du bâtiment était entièrement faite en bois.

Les occupants de la résidence sont originaires non seulement de L'Isle-Verte, mais aussi de différents villages environnants.

La Résidence du Havre avait obtenu de l'Agence de santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent le renouvellement de sa Certification de conformité en 2011. Obtenue une première fois en 2009, elle venait à échéance en juin 2014.

En entrevue à RDI, le député Jean D'Amour, a dit que cette résidence était reconnue pour la qualité de ses services. Selon lui, les gens de L'Isle-Verte connaissaient tous quelqu'un qui y habitait. Plusieurs citoyens interviewés s'entendent aussi pour dire que la résidence semblait très bien entretenue.

« C'est vraiment le pire des scénarios, un incendie la nuit dans une résidence de personnes âgées en perte d'autonomie. À l'évidence, le personnel de nuit était réduit. C'est un drame pour la communauté, c'est abominable », a dit de son côté le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, en entrevue à Radio-Canada.


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Le PDG du Fonds soupçonnait Lavallée de toucher des pots-de-vin

Jean Lavallée s'est défendu avec vigueur d'avoir jamais touché des pots-de-vin durant sa carrière syndicale. « J'ai jamais accepté un sou noir de pot-de-vin : faites les enquêtes que vous voulez » a lancé, ulcéré, l'ancien président de la FTQ-Construction, qui réagissait à un extrait d'écoute électronique entre Michel Arsenault et Yvon Bolduc.

Un texte de Bernard Leduc

Dans cette écoute du 9 mars 2009, celui qui est toujours PDG du Fonds de solidarité lance au président de la FTQ :« Johnny, y s'est jamais trop trop caché qu'y prenait des pots-de-vin », des propos qui ont fait bondir l'ancien président du C.A de la SOLIM.

« Je suis un homme honnête et l'argent que j'ai, je l'ai gagné : trouvez-moi quelqu'un capable de dire que j'ai accepté de l'argent! » — Jean Lavallée

« La façon que je peux comprendre que ça puisse se faire », poursuit Yvon Bolduc dans cette écoute, « c'est qui dit :'' je fais passer le dossier au conseil et une fois que l'autorisation est faite, l'argent est investi pour faire le développement X mais toi le développeur tu me donne ma part ».

Selon Yvon Bolduc, l'ex-PDG de la SOLIM, Richard Marion, « était au fait que ça se passait avec Johnny (...) pis quand Johnny a vu que l'autre y pouvait utiliser ça comme levier, ben il l'a calissé dehors ». Il ajoute que » si Johnny n'est pas blanc comme neige », dans les faits « les deux sont pas clean clean ».

Cette même écoute du 9 mars 2009 montre aussi que Michel Arsenault a rendu compte de sa conversation avec Élaine Zakaib, diffusée hier, au PDG du Fonds. Yvon Bolduc se montre très surpris qu'elle ait affirmé que dans la région de Montréal, Tony Accurso était privilégié par le Fonds parce que Jean Lavallée bloquait des dossiers de la concurrence.

Michel Arsenault lui dit avoir confronté Jean Lavallée aux propos de l'ancienne PDG des Fonds régionaux FTQ - maintenant ministre péquiste. M. Lavallée s'est alors défendu d'avoir bloqué des dossiers et souligné la diversité des entrepreneurs avec qui il faisait affaire, ce qui a rassuré Yvon Bolduc.

Des mafieux qui tirent profit de la FIPOE

Jean Lavallée soutient n'avoir jamais su que plusieurs individus liés à la mafia avaient acheté des condos dans un immeuble dont la construction avait été financée au coût de 3,7 millions $ par son syndicat, la FIPOE, avant que l'émission Enquête n'en fassent état à la fin 2010.

On retrouve notamment parmi les acheteurs des 16 condos du 6650 boulevard Couture Vittorio Vincenzo Mirarchi, depuis co-accusé avec le mafieux Raynald Desjardins dans l'assassinat de l'aspirant parrain Salvatore Montagna, ainsi que la femme du mafieux Tony Suzuki.

L'ex-président de la FTQ-Construction a dit avoir accepté de financer la construction de l'immeuble avec l'argent de la FIPOE, en 2004, à la demande de Jocelyn Dupuis, alors directeur général de la FTQ-Construction. Il soutient qu'à sa connaissance, seuls des individus liés à la FTQ et leurs familles devaient en être les acheteurs.

La commission a cependant démontré qu'il avait lui-même impliqué la FIPOE dans une entente avec Raynald Desjardins pour lui vendre un condo, après avoir pourtant soutenu avoir toujours laisser le dossier des ventes entre les mains du promoteur John Pampura.

La commission a ainsi présenté une lettre dans laquelle Raynald Desjardins, par le biais de son entreprise Desj & Co. demande à la FIPOE qu'elle lui rembourse sa mise de fonds de 90 000 $. Selon la commission, Samara, une autre entreprise de Raynald Desjardins, a envoyé une lettre similaire

Jean Lavallée a par ailleurs affirmé qu'à sa connaissance, c'est le représentant du local des vitriers FTQ Johnny Bertolo qui « leadait » le projet du promoteur Pampura, incidemment un ancien associé de Tony Accurso.

« J'ai toujours su que c'était Johnny qui était là. » — Jean Lavallée

Or, Johnny Bertolo, assassiné en 2005, est un individu relié au crime organisé italien qui, avant d'occuper ses fonctions à la FTQ-Construction, avait purgé une longue peine de prison pour complot pour trafic de stupéfiants.

Jocelyn Dupuis avait par ailleurs admis avoir fait la connaissance des mafieux Raynald Desjardins, Tony Volpato et Tony Suzuki par l'entremise de Johnny Bertolo. M. Dupuis sera par la suite impliqué dans Carboneutre avec son frère, Joe Bertolo.

L'histoire avait pour l'essentiel déjà été révélée par Enquête il y a plusieurs années. Des écoutes présentées par la commission Charbonneau ont aussi démontré que Jocelyn Dupuis était au courant de l'entente entre MM. Lavallée et Desjardins pour le condo et qu'il entendait utiliser cette information pour obtenir gain de cause dans sa lutte contre le clan Lavallée, dans la foulée des élections de novembre 2008 à la FTQ-Construction.

Par ailleurs, lors de son témoignage, Richard Marion, qui précéda Guy Gionet comme PDG à la SOLIM, affirmait avoir payé de son poste, en 2004, son refus d'investir dans des dossiers défendus par le tandem Lavallée-Accurso, notamment celui du boulevard Couture...

Le nom de Franco Fava rebondit à la commission

Contre-interrogé par l'avocat du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction, Me André Dumais, Jean Lavallée a affirmé que des syndiqués de la FTQ ont déjà fait une « petite grève » à la demande du négociateur en chef de l'Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ).

Ce négociateur, a-t-il révélé, était nul autre que Franco Fava, un homme connu du grand public depuis sa comparution devant la commission Bastarache, où il avait été convoqué à titre de collecteur de fonds du PLQ.

Jean Lavallée a soutenu que M. Fava lui avait demandé d'agir de la sorte afin de faire pression sur l'ACRGTQ, qui refusait d'entériner l'entente de principe qu'il avait négociée. M. Lavallée n'a pas pu expliquer pourquoi il n'avait pas dit à M. Fava de trouver un autre moyen de parvenir à ses fins.

« Moi, j'ai essayé de répondre à ce que l'employeur m'avait demandé : fais-moi une petite grève, pis on va avoir un règlement. C'est ce qu'on a fait, une petite grève », a dit M. Lavallée. « Il n'y a pas eu de retour d'ascenseur. » Il a ajouté : « Moi, j'ai pensé bien faire ».

Selon Me Dumais, cette grève, qui s'est faite en 2001, a touché 31 495 travailleurs du secteur génie civil et voirie. Elle a duré 6 jours et s'est traduite par l'équivalent de 177 000 jours de travail perdus. M. Lavallée a cru bon d'ajouter qu'outre les syndiqués, les employeurs avaient « aussi souffert » de ce conflit de travail.

Par François Messier


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Edward Snowden exclut un retour immédiat aux États-Unis

L'ex-analyste informatique Edward Snowden, auteur des révélations sur l'espionnage américain réalisé par l'agence NSA, exclut tout retour immédiat aux États-Unis d'ici à ce que la loi qui a servi à l'inculper soit modifiée.

M. Snowden, accusé d'espionnage et de vol de documents appartenant à l'État, pense qu'il n'a « aucune chance d'avoir un procès équitable ».

Il estime que la loi vieille de 100 ans qui a permis son inculpation « ne permet pas de défense au nom de l'intérêt public ».

Le procureur général des États-Unis, Eric Holder, s'est dit disposé à « avoir une conversation » afin d'obtenir une « résolution » de l'affaire Snowden si ce dernier assumait la responsabilité des fuites. M. Holder écarte toutefois la possibilité d'une grâce ou d'une amnistie.

L'ancien analyste en a rajouté lors de son clavardage avec des journalistes : « Peut-être que lorsque le Congrès mettra fin aux programmes décrits comme illégaux par la commission PCLOB, les élus réformeront aussi la loi de protection des lanceurs d'alerte, et mettront en place un mécanisme pour que tous les Américains puissent bénéficier d'un procès équitable, quels que soient leurs employeurs ».

Le programme de collecte de métadonnées jugé illégal

Edward Snowden faisait référence à un rapport publié jeudi par une commission indépendante sur le programme de métadonnées téléphoniques aux États-Unis par la NSA.

Ce programme autrefois ultrasecret est jugé illégal selon la commission consultative, créée par le Congrès en 2007.

Les cinq personnalités qui la composent ont pour mission de déterminer si les programmes de renseignement américains ne violent pas la vie privée des Américains et respectent leurs libertés fondamentales.

« Puisque les relevés téléphoniques peuvent révéler des détails intimes sur la vie d'une personne, surtout quand ils sont agrégés avec d'autres informations et soumis à des analyses informatiques sophistiquées, la collecte par les autorités de l'historique complet des appels téléphoniques d'une personne peut avoir des effets majeurs et préjudiciables sur la vie privée », indique le rapport.


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Vie privée - Des renseignements privés de 620000Albertains dans un portable volé

Written By Unknown on Kamis, 23 Januari 2014 | 16.21

Un portable contenant des renseignements confidentiels de 620 000 Albertains a été volé au mois de septembre, a révélé le ministre de la Santé Fred Horne, mercredi.

Les informations comprennent notamment les noms, les dates de naissance, les numéros de carte de santé de l'Alberta, des codes de facturation et de diagnostics de patients recueillis entre le 2 mai 2011 et le 10 septembre 2013.

Le ministre Horne a indiqué avoir été informé du vol mardi par une lettre du vice-président des cliniques familiales de soins de santé Medicentres. Il a ajouté qu'il a demandé à la commissaire à la vie privée, Jill Clayton, d'enquêter sur les raisons qui ont poussé les responsables à lui faire part de cette affaire plusieurs mois après le vol.

« Je suis extrêmement déçu que cela ait pris si longtemps pour porter cette information à l'attention du gouvernement. Les Albertains souhaitent savoir que leurs informations sont en sécurité et protégées », dit Fred Horne dans un communiqué. Le ministre a répété son étonnement et sa colère lors d'une conférence presse tenue mercredi après-midi.

Le Service de police d'Edmonton, le Collège des médecins et des chirurgiens de l'Alberta et l'Association médicale de l'Alberta ont été également informés de cet incident.

Le ministre Horne a invité toute personne qui aurait été touchée par le vol à porter plainte au bureau de la commissaire à la vie privée.

Dans un communiqué de presse, les Medicentres ont expliqué que le portable volé appartenait à un consultant en technique d'information, ajoutant que le vol a été immédiatement rapporté à la commissaire Clayton.

« Jusqu'à présent, les Medicentres n'ont aucune information portant à croire que quelqu'un a accédé aux informations que contenait le portable, ou en a fait usage », affirment les responsables, ajoutant que les Medicentres ont renforcé leur sécurité et entrepris de faire évaluer leurs politiques en cette matière. Ils promettent de mettre en application de nouvelles mesures pour assurer une meilleure protection des renseignements confidentiels.

« Nous prenons nos responsabilités pour protéger sérieusement les informations médicales des patients de Medicentres. Nous leur présentons nos excuses pour toute inquiétude que l'incident a pu leur causer », conclut le communiqué.

Décision sur une possible enquête

Le porte-parole de la commissaire à la vie privée a indiqué qu'elle est en voyage et qu'elle décidera jeudi de la suite à donner à l'enquête demandée par le ministre de la Santé. Brian Hamilton a néanmoins assuré que l'information contenue dans le portable est incomplète pour permettre un vol d'identité. Il a, dans la foulée, souligné que le bureau de la commissaire presse les Medicentres depuis octobre pour divulguer l'incident.

La chef de l'opposition officielle Danielle Smith a aussi jugé ce délai inconcevable. Elle veut aussi savoir pourquoi autant d'informations ont été mises dans un seul fichier d'un ordinateur. « La Loi en matière d'information autorise aux fournisseurs de services de n'avoir accès qu'aux informations dont ils ont besoin pour le travail à faire, pas davantage », a expliqué Mme Smith.


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La ministre Élaine Zakaïb sur la sellette

Les explications d'Isabelle Richer

Alors que le PLQ réclame sa démission, la ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec, Élaine Zakaïb, s'est défendue d'avoir fermé les yeux sur un système de favoritisme à l'époque où elle était présidente des Fonds régionaux de solidarité FTQ.

Dans des extraits d'écoute électronique diffusés à la commission Charbonneau, on entend Mme Zakaïb dire à l'ex-président de la FTQ, Michel Arsenault, que des dossiers d'investissements déposés au Fonds ont été bloqués parce qu'ils étaient en concurrence avec des projets de Tony Accurso.

La ministre Zakaïb se défend d'avoir mal agi. En conférence de presse en début de soirée, elle a reconnu qu'elle avait été témoin de malversations destinées à favoriser les investissements du Fonds dans les entreprises du secteur de la construction appartenant à l'homme d'affaires controversé Tony Accurso.

Elle a toutefois ajouté que dès qu'elle avait eu connaissance d'un détournement de ce qu'elle appelle « les vérifications diligentes », elle a mis fin à ce système.

La ministre a aussi soutenu que cette pratique était en place avant son arrivée en fonction, en 2004.

D'autre part, Élaine Zakaïb assure que durant toutes ses années passées au Fonds de solidarité FTQ, elle a défendu l'intérêt des investisseurs.

« Moi, ma job, c'est de faire des investissements, et je vous mets au défi de trouver un seul investissement dans les fonds régionaux qui est discutable. » — Élaine Zakaïb

Démission exigée

À la lumière de ces révélations, les réactions des partis d'opposition ne se sont pas fait attendre.

La porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éthique, Lise Thériault, a demandé la démission de la ministre Élaine Zakaïb. La députée libérale estime que la ministre a fermé les yeux sur un système de collusion.

« Le bris de confiance est flagrant. » — Lise Thériault

De leurs côtés, la CAQ et Québec solidaire ont réclamé la suspension de Mme Zakaïb du Conseil des ministres.

« Québec solidaire considère les explications de Mme Zakaib nettement insuffisantes et demande sa suspension immédiate du Conseil des ministres jusqu'à ce que lumière soit faite sur les faits troublants dévoilés », a déclaré Françoise David.

L'analyse de Sébastien Bovet

Pierre Duchesne défend sa collègue

En entrevue à l'émission 24/60, le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, a défendu sa collègue péquiste.

« Elle n'a pas permis la collusion, elle n'a rien camouflé », a assuré M. Duchesne. Mme Zakaïb n'a pas d'accordé d'entrevue à 24/60 après sa conférence de presse.

« Moi-même, j'ai essayé de l'appeler, elle n'était pas joignable. [...] Non, on ne la cache pas, elle est allée l'Assemblée nationale faire un point de presse », a dit M. Duchesne pour expliquer l'absence de sa collègue.

Le ministre a ajouté qu'il sera possible d'avoir les détails techniques entourant la conversation de Mme Zakaïb et M. Arsenault.


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Internationaux d'Australie - Fin de parcours pour Eugenie Bouchard

Le formidable parcours d'Eugenie Bouchard a pris fin, jeudi, en demi-finales des Internationaux de tennis d'Australie, à Melbourne.

La Québécoise, 30e tête de série, a subi une défaite somme toute honorable de 6-2 et 6-4 aux mains de la Chinoise Li Na, tête de série numéro 4.

Plus que la défaite, on retiendra de cette rencontre que Bouchard a une capacité exceptionnelle de garder son sang-froid lorsque la pression se fait forte, dans des situations de match où plusieurs auraient tendance à s'effondrer mentalement. Sans parler de sa combativité, qui fait déjà sa renommée.

Dès le tout premier point de la rencontre, on a vu que ce ne serait pas facile pour elle... Après avoir complètement raté son premier service, un solide revers de Li Na sur son côté droit l'a déstabilisée. Elle a ensuite perdu son service à 0.

À 2-0, Eugenie, toujours rongée par la nervosité, a commencé le 3e jeu par une double faute. Là encore, un bris à 0.

À 4-0, Eugenie semblait cassée. Un autre bris à 0 !

À 5-0, Li au service, Bouchard a finalement commencé à jouer de façon plus détendue et elle a bien réagi en brisant l'adversaire à son tour.

Elle a suivi en gagnant son service, mais Li a mis fin à la menace par une superbe volée et elle a pris la manche 6-2.

Eugenie a tenu bon et gagné son service d'entrée de jeu à la deuxième manche, qui a fait place à du très bon tennis.

Le sang-froid d'une vétérane

Telle une vétérane, Eugenie a gardé son sang-froid et brisé Li au jeu suivant pour prendre les devants 2-0. Les deux premiers jeux ont duré 22 minutes. Li a elle-même répliqué avec un bris avant de créer l'égalité 2-2, puis trois revers imparables lui ont notamment permis de briser Eugenie pour prendre l'avance 3-2. On croyait bien que c'était là le tournant de la deuxième manche, mais non! Montrant une résilience propre aux championnes, Bouchard a répliqué en brisant Li pour créer l'égalité trois partout.

À 31 ans, Li Na en a cependant vu d'autres, réalisant le bris pour faire 4-3.

Les deux ont ensuite conservé leur service, de sorte que Li menait 5-4 quand elle a pu écarter Bouchard pour de bon.

La rencontre a duté 76 minutes.

Les deux joueuses s'étaient affrontées une fois auparavant et ce à la Coupe Rogers à Montréal en 2012. Li avait prévalu 6-4 et 6-4, au deuxième tour.

Li a remporté son seul tournoi majeur à Roland-Garros, il y a trois ans. En Australie elle s'est inclinée deux fois en finale, en 2011 et en 2013.

Bouchard était la première Canadienne en demi-finales d'un tournoi majeur depuis Carling Bassett en 1984, à New York. Sa belle tenue à Melbourne lui permettra d'accéder au top 20 de la WTA.

Au cours de l'année 2013, la Québécoise de 19 ans est passée du 144e au 32e rang mondial, grâce notamment à quatre victoires contre des joueuses du top 15. Bouchard a disputé sa première finale à la WTA en octobre dernier à Osaka, perdant alors en trois sets devant Samantha Stosur.

La finale des dames aura lieu samedi à 19h30 en Australie, soit dans la nuit de vendredi à samedi au Canada (03h30). Li affrontera la Slovaque Dominika Cibulkova ou la Polonaise Agnieska Radwanska, qui s'affrontaient plus tard sur le central.


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Harper mène la charge contre les islamistes

Le reportage d'Emmanuelle Latraverse

Stephen Harper est arrivé en Jordanie pour une visite de deux jours, après son passage en Israël.

Le premier ministre doit y rencontrer son homologue jordanien, Abdallah Nsour, et le roi Abdallah II. Le conflit syrien devrait être l'un des principaux sujets à l'ordre du jour.

Stephen Harper profitera aussi de son séjour en Jordanie pour visiter un camp de réfugiés où logent des dizaines de milliers de Syriens, qui ont fui leur pays à cause de la guerre.

D'ailleurs, le premier ministre canadien a profité de sa dernière journée en Terre sainte pour maintenir la ligne dure face aux États islamistes qui ne menacent pas qu'Israël, selon lui, mais aussi toute la région.

« Monsieur Harper est un vrai soldat combattant l'islamisme radical. » — Aron Shai, recteur de l'Université de Tel-Aviv

Lors d'une cérémonie à l'Université de Tel-Aviv, où il recevait un doctorat honorifique, Stephen Harper a mené la charge contre les islamistes qui déstabilisent le Moyen-Orient.

Dans le cas du conflit syrien, il ne voit pas comment la victoire d'un camp ou de l'autre peut être dans l'intérêt de la communauté internationale.

Il prône donc une solution politique, et non militaire, car pour lui la seule victoire possible doit passer par une réconciliation. Le premier ministre concède toutefois que personne ne sait comment y arriver.

C'est dans ce contexte d'instabilité profonde dans la région que Stephen Harper s'est montré solidaire d'Israël. En maintenant la ligne dure, il aura voulu rassurer l'État hébreu, qui se sent isolé sur la scène internationale.

D'ailleurs, Stephen Harper estime que nulle menace n'est plus importante que celle de l'Iran. Il promet qu'au moindre écart de Téhéran, il sera le premier à demander au reste du monde de remettre en place les sanctions qui viennent à peine d'être levées.

Au cours de cette dernière journée en Israël, le premier ministre canadien a visité des sites historiques. Il s'est également rendu à la réserve ornithologique qui sera baptisée en son nom.


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Canadien 3 - Maple Leafs 5 - En mal de constance

Written By Unknown on Minggu, 19 Januari 2014 | 16.21

L'analyse de Martin Leclerc et de Jean-François Poudrier

TORONTO - Dans les deux premiers mois, le Canadien représentait un modèle de constance et accumulait les séquences de victoires. Depuis la mi-décembre, la comparaison avec des montagnes russes semble plus appropriée.

Le Tricolore (27-17-5) s'est incliné 5-3 devant les Maple Leafs (25-20-5), samedi.

James van Riemsdyk a inscrit le but gagnant avec moins de six minutes à écouler à la rencontre, pour freiner à une la série de victoire du Canadien. Le CH a donc alterné victoire et défaite à ses neuf derniers matchs, si bien que sa dernière séquence de deux victoires a eu lieu les 21 et 28 décembre.

Les plus optimistes diront plutôt que la dernière série de deux défaites date aussi de 2013, soit le 29 et le 31 décembre.

« On essaie encore de trouver notre constance, a mentionné Brian Gionta. Quand on joue à notre mieux, on tient tête aux meilleurs. Quand on ne le fait pas, on forme une équipe très moyenne. On doit trouver une façon de jouer des matchs plus complets tous les soirs. »

La tenue de la défense montréalaise peut notamment expliquer l'inconstance du Canadien. Les hommes de Michel Therrien ont accordé 4 buts ou plus dans 7 de leurs 10 derniers matchs. Ce même groupe de joueurs avait pourtant accordé 3 buts ou moins dans 14 matchs de suite du 10 novembre au 7 décembre...

« Il y a aussi eu quelques mauvais bonds, a rappelé Gionta. Mais on doit tout de même limiter leurs chances. Carey Price nous a encore donné la chance de gagner. »

L'autopsie

« On n'a pas joué un mauvais match, on aurait mérité un meilleur sort. Quelques erreurs individuelles nous ont coûté ce match-là. Mais on n'a jamais abandonné. »

C'est de cette façon que Therrien a vu la rencontre. Difficile de lui donner tort sur les deux derniers points. Sur les quatre premiers buts, chaque fois, le marqueur des Leafs s'est retrouvé sans surveillance pour toucher la cible.

D'abord en début de match, quand Nazem Kadri a servi une tasse de café à Alexei Emelin, avant de refiler la rondelle à Cody Franson, qui n'a eu qu'à placer son bâton.

En période médiane, Phil Kessel a profité d'une autre jolie manœuvre, cette fois de Mason Raymond, pour battre Price depuis l'enclave. Ce même Raymond en a rajouté plus tard en deuxième, en avantage numérique, sur réception, à l'embouchure du filet.

Sur le but vainqueur, van Riemsdyk a été laissé fin seul par Emelin, qui s'est plutôt rué sur Tyler Bozak, le porteur de la rondelle. Quelques secondes plus tôt, Andrei Markov s'était fait déjouer par Bozak à la ligne bleue.

Parlant d'Emelin, il a terminé la soirée à -2, en plus d'avoir pris la punition qui a permis à Raymond de marquer. Une autre soirée à oublier pour le défenseur russe.

Remontée

Therrien n'avait pas tort non plus d'affirmer que son équipe n'a pas abandonné. Mené 3-1, le Tricolore a repris vie tout juste avant le deuxième entracte, quand Gionta a marqué sur un retour de tir avec 11 secondes à écouler à la période. David Desharnais a ensuite créé l'égalité en milieu de troisième, déviant un tir de P.K. Subban.

D'ailleurs, les visiteurs ont eu l'avantage 24-17 aux tirs au but dans les deux derniers engagements. Ils ont ainsi fait oublier un début de soirée catastrophique, au cours duquel ils ont été assiégés dans leur territoire.

« On a mis du temps à se mettre en marche », a reconnu Gionta.

Van Riemsdyk piqué

La rencontre a aussi donné lieu à un autre chapitre d'une rivalité grandissante, celle entre van Riemsdyk et Subban. Ces deux derniers se sont livrés de nombreuses séances de lutte olympique sur glace.

Subban a en outre irrité l'attaquant des Leafs après le premier but du Canadien, narguant, selon van Riemsdyk, les Torontois à leur banc. « JVR » s'est donc permis une célébration « subbanesque », sur son but, quand il a agité le logo sur son chandail...

« On n'a pas aimé qu'il nous nargue au banc après le but... Je n'embarque pas dans ce genre de choses en général, mais j'étais très émotif », a dit le numéro 21 des Leafs.

Voilà qui promet pour le prochain match entre les deux vieux rivaux... et pour les Jeux de Sotchi!

À noter

  • Rene Bourque a été laissé de côté chez le Canadien, ce qui a permis au centre Joonas Nattinen de disputer son premier match dans la LNH. À la ligne bleue, Raphael Diaz (malade) et Douglas Murray (bas du corps) ont été remplacés par Francis Bouillon et Nathan Beaulieu.
  • Nattinen et Beaulieu ont tous deux été renvoyés à Hamilton après le match. Nattinen n'a fait que deux présences, les deux en première, tandis que Beaulieu a été utilisé pendant 13 min 36 s. Therrien s'est dit satisfait du jeune homme.

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