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Suspension de contrats de location : Charkaoui menace de poursuivre les deux collèges

Written By Unknown on Sabtu, 28 Februari 2015 | 16.20

24/60 : Adil Charkaoui réplique

Adil Charkaoui songe à poursuivre en justice le Collège de Maisonneuve et le Collège de Rosemont au lendemain de la suspension par les deux établissements des contrats de location qu'ils avaient conclus avec l'École des compagnons.

Il croit que les cégeps ont basé leur décision sur des faits erronés.

« Nous rejetons catégoriquement cette suspension et l'École des compagnons se réserve le droit de poursuivre en justice les deux établissements scolaires [...] pour les dommages et pour toutes pertes subies. » — Adil Charkaoui

Jeudi, la direction du Collège de Maisonneuve a expliqué être tombée sur « une vidéo qui faisait la promotion de valeurs différentes des nôtres et dans laquelle on tenait des propos inappropriés ». Cette découverte, ainsi que d'autres documents publiés sur le site Internet du Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal présidé par Charkaoui, a motivé la décision du cégep de suspendre le bail.

« Ces allégations ne tiendront pas devant une cour de justice », a répliqué M. Charkaoui en conférence de presse vendredi matin. Il a expliqué que la vidéo en question présente une chanson sur le thème des compagnons du prophète et qu'elle invite au respect.

« Comment peut-on penser que cette vidéo dénigre un autre groupe, s'est-il étonné. Je pense que les personnes qui l'ont visualisée ne comprennent pas l'arabe. »

Des liens vers des livres sur le djihad

Selon ce que Radio-Canada a appris, un hyperlien sur le site Internet du centre communautaire dirigeant vers la librairie virtuelle KITÂB a aussi incité les deux collèges à rompre de manière temporaire leur entente avec l'École des compagnons. Cette plate-forme abrite notamment des livres sur les vertus du djihad, la défense des terres musulmanes ainsi que des traductions de discours d'Oussama ben Laden.

M. Charkaoui voit dans ces soupçons un « raisonnement farfelu ». C'est « l'équivalent de faire porter le blâme à un professeur qui donne un cours sur le capitalisme et qui aurait envoyé un élève dans une bibliothèque municipale où trainait par hasard un livre de Karl Marx ou de Che Guevara », a-t-il imagé.

Adil Charkaoui a par ailleurs admis que l'un des six jeunes Québécois soupçonnés d'être allés grossir les rangs du groupe armé État islamique en Syrie s'était inscrit à l'École des compagnons, mais celui-ci n'a assisté qu'à deux séances avant de se désister.

« Je suis sidéré par la logique tordue des porte-parole des cégeps et de certains pseudo-experts qui nous font porter le blâme de la radicalisation de jeunes que l'on ne connaît pas. » — Adil Charkaoui

M. Charkaoui martèle que son école ne fait qu'enseigner l'arabe et le Coran. « Notre message n'est pas un message caché. C'est un message public, clair », a-t-il dit.

« On n'a plus à se justifier. Ça ne nous concerne pas » - Adil Charkaoui

Questionné en soirée par Anne-Marie Dussault qui lui demandait s'il condamnait le groupe armé État islamique et les décapitations, Adil Charkaoui a déclaré en entrevue à 24/60 qu'il était contre toute forme de violence, tout en soutenant qu'il n'avait pas à condamner en son nom l'État islamique.

« Est-ce que je peux vous entendre dire : nous condamnons le groupe armé État islamique? », a demandé l'animatrice à M. Charkaoui. « Pourquoi vous me le demandez à moi? », a-t-il rétorqué.

« C'est ça l'islamophobie : c'est nous prêter des intentions, ensuite, nous demander de nous justifier tout le temps. Alors moi je vous le dis : la communauté est tannée. On n'en peut plus », a-t-il dit, avant de préciser plus tard qu'il considérait effectivement que toute forme de violence était prohibée.

« Je suis contre toute forme de violence, que ce soit des bombardements sur des civils, que ce soit le phosphore blanc qui brûle les enfants de Gaza, que ce soit les décapitations... toute forme de violence est interdite. » — Adil Charkaoui

Une « chasse aux sorcières » contre les musulmans

En conférence de presse vendredi matin, Adil Charkaoui a dénoncé une « chasse aux sorcières » menée, selon lui, contre les musulmans au Québec. Il a pourfendu les médias et certains partis politiques qu'il accuse de mener une campagne de dénigrement contre les musulmans.

Il allègue que les médias ont des « directives pour faire des enquêtes sur les institutions communautaires », et que les centres rattachés à l'islam sont particulièrement visés.

Selon lui, les écoles musulmanes sont aussi injustement surveillées par les corps policiers.

Le gouvernement fédéral est également dans la mire de M. Charkaoui, qu'il accuse « d'instrumentaliser la radicalisation pour faire passer des lois liberticides », en référence au projet de loi antiterroriste C-51.

Suspension des contrats de location

Au Collège de Maisonneuve, M. Charkaoui avait loué quatre salles de classe pour enseigner le Coran et deux plateaux sportifs pour l'École des compagnons, affiliée au Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal, dont il est le président. La direction du Collège a annoncé jeudi la suspension du contrat.

Le Collège de Rosemont a ensuite transmis un communiqué pour annoncer qu'il mettait également fin à ses relations contractuelles avec le Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal, auquel il louait aussi des locaux. 

À la suite de la conférence de presse de M. Charkaoui vendredi, le Collège de Rosemont dit maintenir sa position quant à la suspension du contrat de location. Il souhaite « obtenir la version du locataire dans le but de rassembler toutes les informations nécessaires afin de prendre une décision éclairée ».

« Nos locataires doivent respecter nos politiques et règlements », affirme le directeur général du Collège, Stéphane Godbout, dans un communiqué.

Quatre des six jeunes originaires de Laval et de Montréal qui ont quitté le pays à la mi-janvier étaient inscrits au Collège de Maisonneuve l'automne dernier.


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Après le sirop d'érable, le sirop de bouleau!

Le sirop de bouleau : reportage de Marc-Yvan Hébert

Un couple du Manitoba se lance dans la production de sirop de bouleau à grande échelle, en s'appuyant sur une technologie développée pour les érablières du Québec.

À quelques semaines du printemps, Glenda et Rory Hart s'apprêtent à entamer leur plus importante saison de production jusqu'à aujourd'hui. Sur leur propriété de 100 hectares, près de Grand Marais, au Manitoba, un labyrinthe de tubulures en plastique relie 2400 bouleaux, en attendant que la sève commence à couler. Ce qui n'était il y a quelques années qu'un projet de retraite est devenu une entreprise prometteuse qui ne fait que grandir.

En 2010, ils se demandaient comment profiter des milliers de bouleaux sur leur propriété, à l'orée de la forêt boréale. Ils apprennent qu'il existe quelques petits producteurs de sirop de bouleau au pays. Mais le produit est rare, surtout en raison des défis de production. Ils décident alors de se lancer dans l'aventure.

« On s'est dit tant qu'à se lancer là-dedans, on va bien le faire et investir de l'argent. » — Glenda Hart, de la Canadian Birch Company

Ils achètent un système à osmose inverse et un évaporateur, au coût de 80 000 $. En 2012, ils entaillent 800 arbres. Ils prélèvent la sève de façon rustique, avec un seau au pied de chaque arbre, qu'ils transportent à la main, un travail ardu.

Un sirop difficile à produire

Ils découvrent alors les défis particuliers de la production du sirop de bouleau. D'abord, il faut 120 litres de sève pour produire un seul litre de sirop, soit quatre fois plus que pour le sirop d'érable. L'eau de bouleau brûle aussi facilement, puisqu'elle contient beaucoup de fructose. Il faut la chauffer longtemps à petit feu et la température idéale est difficile à cerner.

Le goût du sirop, entre-temps, change beaucoup à mesure que la saison avance. Le premier sirop de l'année a une saveur qui ressemble à celle du miel, tandis que le sirop produit plus tard a un goût qui se rapproche de celui de la mélasse.

Un produit très cher

Les Hart produisent trois différents sirops en 2012 : doré, ambré et foncé. La promotion du produit commence, surtout dans les petits marchés. Le plus grand défi, c'est de le distinguer de son cousin, qui provient de l'érable. Le sirop de bouleau coûte aussi très cher : 25 $ les 100 millilitres.

« Quand les clients voient le prix, ils ont tout un choc! Il faut leur expliquer que ce n'est pas un sirop banal que l'on verse sur des crêpes! » — Sherry Sobey, propriétaire de Generation Green

En fait, le sirop de bouleau est destiné à la fine gastronomie. C'est un ingrédient propice, entre autres, aux vinaigrettes, aux sauces et aux desserts. En quelques mois, Glenda et Rory Hart épuisent leur stock de la première saison. Ils décident, en 2013, de trouver une meilleure façon de recueillir la sève... ils se tournent vers les érablières du Québec.

Ils découvrent là-bas un système de tubulures en plastique qui relient les arbres et qui transportent la sève vers un réservoir central. Un système qui fonctionne selon le principe de la gravité et de la succion.

En 2014, les Hart installent 12 kilomètres de tubulures sur leur propriété, et 1200 arbres sont reliés au système. Cette année-là, ils produisent 600 litres de sirop de bouleau.

Avec cette capacité de production accrue, ils font la promotion du produit à l'extérieur du Manitoba. En janvier dernier, ils se rendent à San Francisco, où ils assistent à l'une des plus grandes foires alimentaires en Amérique du Nord. Le sirop de bouleau fait fureur : une trentaine de distributeurs et de restaurateurs en commandent en grande quantité. La petite entreprise des Hart franchit un pas de géant.

Objectif : 5000 arbres

En 2015, Glenda et Rory Hart entailleront 2400 arbres. Convaincus que la demande ne fera qu'augmenter, ils comptent entailler 5000 bouleaux d'ici 5 ans. Le projet de retraite du couple est devenu plus qu'un simple passe-temps. En fait, leur entreprise pourrait s'avérer pionnière dans la production de ce sirop à grande échelle au Canada, où les bouleaux et les hivers froids ne manquent pas.

L'émission La semaine verte présente samedi à 17 h sur ICI Radio-Canada Télé un reportage complet consacré au sirop de boulot.

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L'opposant russe Boris Nemtsov tué à Moscou

L'opposant russe Boris Nemtsov abattu : récit de Laurent Therrien et compte rendu de Gabrielle Tétrault-Faber

Boris Nemtsov, l'un des principaux opposants au président russe Vladimir Poutine, a été abattu au centre de Moscou dans la nuit de vendredi à samedi, selon ce qu'a annoncé la police.

Selon une porte-parole du ministère de l'Intérieur, en entrevue à la chaîne de télévision Rossia 24, M. Nemtsov a été atteint de quatre balles dans le dos, alors qu'il marchait sur le Grand Pont de pierre, à côté du Kremlin, en compagnie d'une jeune femme. Il avait 55 ans.

Le tout s'est déroulé devant de nombreux témoins, selon la police, citée par l'agence RIA Novosti. Le secteur a été bouclé par les forces de l'ordre.

Boris Nemtsov devait participer à une autre manifestation de l'opposition, dimanche. Ancien ministre de l'Énergie et vice-premier ministre chargé de l'économie sous la présidence de Boris Elstine, M. Nemtsov avait aussi organisé des marches pacifiques contre la guerre en Ukraine. 

Selon Illya Yachine, son allié politique, Boris Nemtsov préparait une enquête sur les soldats Russes présents en Ukraine. Il avait récemment réaffirmé sur son compte Facebook, qu'à ses yeux, l'annexion de la Crimée était illégale.

Il y a une quinzaine de jours, il confiait sa peur d'être assassiné. 

En 2009, il avait été aspergé d'ammoniac par des inconnus dans la rue. Il a dénoncé les coûts des Jeux olympiques de Sotchi, sa ville natale,  et écrit un rapport sur la corruption observée à cette occasion.

L'ancien champion d'échecs et opposant politique en exil, Garry Kasparov, était,  avec Boris Nemtsov le leader du mouvement d'opposition Solidarnost.

Kasparov a écrit sur les médias sociaux qu'il était dévasté d'apprendre le meurtre brutal  de son collègue de longue date au sein de l'opposition. « Tiré quatre fois, une fois pour chaque enfant qu'il laisse derrière lui », a-t-il ajouté.    

Par la voix du porte-parole du Kremlin, le président Poutine a condamné le meurtre de Boris Nemtsov, suggérant qu'il puisse s'agir de l'oeuvre d'un tueur à gages et affirmant que le drame avait « tout d'une provocation ».

Le président américain Barack Obama a condamné le « meurtre brutal du politicien russe » appelant le gouvernement russe à mener « une enquête rapide, impartiale et transparente » et à s'assurer que les responsables seront traduits en  justice.


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Rencontre bouleversante avec la famille d'un Montréalais soupçonné d'être parti faire le djihad

Témoignage de la famille d'un Montréalais parti en Turquie : reportage de Karine Bastien

Les parents d'un des six Québécois soupçonnés d'être partis combattre en Syrie ont bien voulu partager leur incompréhension, leur tristesse et leur inquiétude face à la disparition soudaine de leur fils, un jeune homme de 29 ans qui étudie à la maîtrise.

À notre arrivée dans l'appartement du jeune homme disparu, sa mère est en pleurs. Sous le choc, couchée sur un matelas de camping, en sanglot, la mère répète qu'elle ne veut pas être filmée.

Elle explique en sanglotant qu'elle ne peut pas se lever depuis que son fils est parti. Qu'elle ne peut plus marcher. Lorsqu'on lui demande ce qui est arrivé à son fils, elle crie, pleure, laisse sortir la tristesse et la colère. « Ils ont pris mon fils! Je les déteste, on est malheureux. Ils lui ont fait un trou dans la tête, il lui ont lavé le cerveau », dit-elle.

Le père a un visage hagard. Il est pensif et répond parfois aux paroles de sa femme en arabe, leur langue maternelle.

La mère s'est remise à pleurer, en disant qu'elle avait tout donné à ses enfants. Ils ont vendu leurs deux maisons pour permettre à leurs six enfants de venir étudier au Canada.

Les parents du jeune homme disparu n'ont pas voulu être photographiés, filmés ou identifiés, affirmant ne pas vouloir être jugés et tenir à garder leur vie privée. L'entretien a duré deux heures en tout.

Une disparition aussi soudaine qu'inexpliquée

Les parents vivent à l'étranger, mais ils arrivent au Canada le 1er janvier pour visiter leurs enfants. Quinze jours plus tard, leur fils de 29 ans quitte l'appartement avec son sac à dos et son portable, « pour aller rejoindre des amis », dit-il.

Trois jours s'écoulent avant que le grand frère alerte les autorités de sa disparition.

Les policiers de la GRC les avisent rapidement que leur fils s'est envolé pour la Turquie le 18 janvier et qu'il a acheté un billet de retour pour le 10 février. Son retour se fait toujours attendre.

Que s'est-il passé? Tous les membres de sa famille disent n'avoir rien remarqué d'anormal.

« Je ne suis pas inquiet qu'il fasse le djihad », dit son frère

Le grand frère du jeune homme disparu et sa femme arrivent à l'appartement pendant l'entretien. La dame nous ordonne d'abord de quitter les lieux, mais après discussion avec le grand frère, celui-ci accepte de nous parler.

Selon lui, il est clair que son frère n'a pas rejoint les djihadistes. Il n'avait pas le profil. Il était contre les attentats de Charlie Hebdo, il était contre les djihadistes. Il ajoute que son frère n'est pas un musulman pratiquant. Il ne priait pas cinq fois par jour et buvait du vin, dit-il.

« J'ai de la peine, pas parce que j'imagine qu'il fait le djihad, mais parce qu'il me manque », explique-t-il.

« Je ne suis pas inquiet qu'il fasse le djihad. C'est mon frère. Cette hypothèse qu'il fasse le djihad n'existe pas dans ma tête. » — Le grand frère du jeune homme disparu

Le grand frère souhaite maintenant qu'il donne signe de vie. « J'espère que mon frère va prendre contact avec nous », souhaite-t-il.

Son frère connaît-il Adil Charkaoui, président du Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal? « Non, il n'a aucun lien avec cet homme », répond-il, certain que son frère n'a jamais fréquenté l'école.

Selon lui, rien ne prouve que son petit frère se trouve en Syrie. « Il est peut-être parti se ressourcer en Turquie, il est déjà parti en voyage sans le dire », lance une membre de la famille.


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Tous les chemins peuvent mener au djihad

Written By Unknown on Jumat, 27 Februari 2015 | 16.20

Qu'est-ce qui peut donc pousser un jeune Canadien, au comportement apparemment irréprochable, à prendre le chemin du djihad? La question, qui obnubile autorités policières et experts, demeure sans réponse tant il est difficile de dresser le portrait exact du jeune candidat à la radicalisation.

Les experts en matière de sécurité et de terrorisme en conviennent : tous les chemins peuvent conduire à l'extrémisme et à son expression violente, le terrorisme. Dès lors, note Benjamin Ducol, chercheur postdoctorant au Centre international de criminologie comparée de l'Université de Montréal, il ne faut pas s'étonner d'apprendre que de jeunes Québécois aient répondu aux appels du groupe armé État islamique, à l'instar de Français et autres Britanniques qui grossissent les rangs des djihadistes.

« Le point commun qu'on peut avoir entre ces individus, c'est qu'ils sont soit dans des phases de transition - d'adolescent à adulte - soit dans des phases de vulnérabilité personnelle, c'est-à-dire des moments dans lesquels des individus vont se chercher dans la vie », explique M. Ducol. Et c'est à ce moment-là, ajoute-t-il, que se fait la rencontre entre la vulnérabilité et le discours djihadiste, qui canalise la colère et offre des exutoires à toutes sortes de frustrations.

Contrairement aux idées largement répandues qui tendent à circonscrire le recrutement djihadiste dans les milieux pauvres et marginalisés, Benjamin Ducol observe que le phénomène est plus complexe. Il se demande du reste « pourquoi des individus qui ont des background extrêmement différents - on a des gens qui sont pauvres, on a des gens qui sont plus riches, des gens qui sont très éduqués avec des diplômes universitaires, d'autres qui le sont beaucoup moins, qui sont des décrocheurs scolaires - mordent quand même à l'hameçon du discours djihadiste qui leur est proposé? »

Il fait remarquer que le phénomène est comparable à celui des sectes à propos desquelles on a longtemps pensé qu'elles n'avaient que des pauvres et autres faibles d'esprit comme adeptes, avant de s'apercevoir qu'elles ratissaient large dans l'ensemble de la population.

« Il y a mille et une raisons qui permettent d'expliquer pourquoi un individu va être plus vulnérable à un moment qu'un autre. Il y a des gens pour qui cette vulnérabilité provient d'un accident de la vie, du chômage, du fait d'avoir été marginalisé, etc. Donc, il n'y pas d'explication [préétablie] pour expliquer pourquoi des gens s'engagent dans le djihadisme.  » — Benjamin Ducol

Du rôle d'Internet et des médias sociaux

Même s'il reconnaît le rôle d'Internet dans le processus de radicalisation, le chercheur relativise sa portée.  « On présente souvent des parcours de radicalisation à travers Internet », dit-il en citant le tout récent exemple d'une Canadienne partie en Syrie à la suite d'un cours en ligne. « Mais quand on creuse un peu plus, souvent on découvre que oui, il y a Internet , mais il y a des éléments concrets dans la réalité, dans l'entourage, des individus qui permettent d'expliquer encore un peu plus la radicalisation. »

« Pour que des individus soient sensibles à ce discours, il faut qu'ils en aient une connaissance dans un premier temps. Et pour tomber sur des sites djihadistes - aujourd'hui c'est beaucoup plus facile avec les médias sociaux -, il faut quand même que l'individu ait une appétence particulière pour ces contenus. La plupart du temps, quand on regarde des cas précis, cette appétence, elle n'est pas venue toute seule », souligne M. Ducol.

C'est, poursuit notre spécialiste, « un cheminement sur plusieurs mois, voire plusieurs années, au travers duquel l'individu va s'interroger, se poser des questions sur ce qui se passe en Syrie, sur la lecture des évènements, etc. Il va parfois aller chercher des informations sur Internet, va les confronter un peu avec ce qui se fait et va parfois être accompagné dans ce processus par des figures qui vont le pousser un peu plus en avant dans la radicalisation. Et très souvent, c'est difficile de savoir qui sont ces figures-là. »

« Effectivement, Internet joue un rôle, mais très souvent, on a des figures qui sont des leaders charismatiques, des prédicateurs autoproclamés, qui peuvent avoir une influence extrêmement importante et qui agissent en complément d'Internet. » — Benjamin Ducol

Peu de ressources pour les familles

Le père d'un des jeunes collégiens qui seraient allés en Syrie affirme avoir surveillé étroitement son fils, allant jusqu'à visiter le centre où il étudiait le Coran et la langue arabe.

Mais Benjamin Ducol estime qu'il n'est pas possible de surveiller un adolescent 24 heures sur 24. Il relève aussi que les familles n'ont pas beaucoup de ressources pour empêcher la radicalisation de leur enfant et quand elles sollicitent la police, il est souvent trop tard.

« Il faudrait que les familles puissent avoir des ressources avant, au moment où elles ont des doutes, des questionnements, s'interrogent sur ce qui est en train d'arriver. Qu'elles soient en mesure de contacter des ressources du côté des travailleurs sociaux, des gens qui sont formés à traiter ces problématiques pour finalement qu'on n'arrive pas au bout du chemin. » — Benjamin Ducol

Pourquoi se radicaliser? Reportage de Louis Blouin


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Un 30e pour Pacioretty, une 40e pour le Canadien

Le Canadien a défait les Blue Jackets 5-2, jeudi soir, à Columbus. C'était la 40e victoire de la saison du Tricolore.

C'est la première fois depuis 1992-1993 (année de sa dernière Coupe Stanley) que le Canadien remporte une 40e victoire avant d'avoir subi 20 défaites.

Max Pacioretty est de plus devenu le premier joueur du Canadien depuis Vincent Damphousse à atteindre le plateau des 30 buts lors de trois saisons complètes consécutives..

P.K. Subban, Andrei Markov et Jacob De La Rose, deux fois, ont complété la marque pour le Canadien (40-16-5), qui a remporté ses trois matchs contre la formation de l'Ohio cette saison. Subban a également amassé deux mentions d'aide.

Brandon Dubinsky et Marko Dano ont riposté pour les Blue Jackets (26-30-4).

Carey Price, qui a paru faible sur le premier but des Blue Jackets, a effectué 25 arrêts, en route vers sa 10e victoire d'affilée à l'extérieur, un record d'équipe.

En l'absence de Sergei Bobrovsky, qui est blessé à l'aine, Curtis McElhinney a défendu tant bien que mal la cage des Blue Jackets. Il a conclu sa soirée de travail en ayant repoussé 22 tirs.

L'attaquant Devante Smith-Pelly a remplacé Christian Thomas dans la formation partante et disputé un premier match dans l'uniforme tricolore. Au sein du troisième trio, en compagnie de Brandon Prust et De La Rose, Smith-Pelly a bien paru, distribuant quelques bons coups d'épaule et s'assurant de ne pas mettre son équipe dans le trouble défensivement.

Un début de match endiablé

Subban a ouvert la marque à 1:49 en décochant un boulet de canon de la ligne bleue qui a terminé sa course dans la lucarne, au-dessus de la mitaine de McElhinney.

Dubinsky a créé l'égalité moins d'une minute plus tard en déjouant Price d'un tir des poignets anodin. Price aurait sans doute aimé revoir ce tir, le premier de la soirée des Blue Jackets. Sur la séquence, Dubinsky s'est écrasé lourdement contre la rampe derrière le filet du CH et s'est blessé au haut du corps. Il n'est pas revenu au jeu par la suite.

Le début de match endiablé n'était pas terminé.

Markov a porté la marque à 2-1 à 4:25 en acceptant une passe de David Desharnais avant de décocher un tir sur réception qui s'est faufilé entre les jambières du gardien des Jackets. Ça faisait trois buts en seulement tirs... et moins de cinq minutes de jeu!

De La Rose connaît son éclosion

Pacioretty a doublé l'avance des siens avec un peu plus de cinq minutes à jouer au premier engagement. Il a profité de la mauvaise couverture défensive de Ryan Johansen pour se faufiler dans l'enclave et décocher un tir sur réception qui a battu de vitesse McElhinney.

Corey Tropp croyait bien avoir rétréci l'écart en réalisant un but spectaculaire en milieu de deuxième période, sauf que la reprise vidéo l'a invalidé. Tropp a délogé avec son bâton la rondelle qui s'était immobilisée sur le dessus du filet de Price, alors qu'il était sur le dos, et il l'a ensuite frappée au vol au fond de la cage montréalaise.

De La Rose a porté la marque à 4-1 en faisant dévier au vol un tir de Prust au fond du filet de McElhinney, à 5:33 du dernier tiers. Il s'agissait du premier but de sa carrière, à son 12e match dans la LNH. Dano a riposté pour les Blue Jackets deux minutes plus tard en profitant de la mollesse du CH dans son territoire, mais c'était déjà peine perdue.

De La Rose a complété la marque en tirant dans un filet désert avec 17 secondes à jouer.


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À trois clics d'un discours de Ben Laden

Jeunes djihadistes : l'analyse de Stéphane Berthomet

Exclusif - Le site web du Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal (CCIEM), dirigé par Adil Charkaoui, suggère aux internautes la visite d'une librairie virtuelle dans laquelle on retrouve entre autres des livres sur les vertus du djihad, la défense des terres musulmanes ainsi que des traductions de discours d'Oussama ben Laden.

Selon ce que Radio-Canada a appris, c'est l'une des raisons pour lesquelles le Collège de Maisonneuve et le Collège de Rosemont ont suspendu jeudi leurs contrats de location de locaux avec le CCIEM, qui porte aussi le nom de Centre communautaire islamique Assahaba.

La librairie virtuelle, KITÂB PDF, propose « des livres islamiques gratuits ». En fouillant un peu, on tombe sur des titres comme Le rôle des femmes dans le combat contre l'ennemi, Comment m'entraîner pour le jihad et L'obligation du jihad.

Or, ce site web figure parmi les liens suggérés aux étudiants du CCIEM inscrits au séminaire « Ce que le musulman(e) doit impérativement savoir » en vue de réussir le premier examen du trimestre, qui avait lieu le 15 février dernier.

Mais ce n'est pas tout. Les collèges de Maisonneuve et Rosemont reprochent aussi au CCIEM d'avoir publié sur YouTube une vidéo qui dénigre un autre groupe de musulmans. Cette vidéo, signée deen4ever, une compagnie spécialisée dans les vidéos de propagande extrémiste, a été retirée depuis.

« On n'accepte pas de dénigrement envers d'autres groupes, affirme le directeur général du Collège de Rosemont, Stéphane Godbout. Que le centre ait mis sur YouTube une vidéo qui dénigre un autre groupe de musulmans, c'est inacceptable pour nous et ça va à l'encontre de nos politiques et règlements. » M. Godbout précise qu'il a entamé son enquête sur le CCIEM à la suite d'une plainte.

En outre, une version antérieure de la page Facebook du CCIEM suggérait aux internautes de visiter une autre page Facebook intitulée The Syrian Revolution 2011, qui glorifie la lutte armée contre le régime dictatorial de Bachar Al-Assad en Syrie. Ce lien n'apparaît toutefois plus sur la page Facebook du CCIEM.

Cette rupture des ponts entre le CCIEM et les deux collèges montréalais survient alors qu'on apprend que des jeunes Québécois sont soupçonnés d'être allés grossir les rangs de l'État islamique en Syrie. Quatre de ces six jeunes étaient inscrits au Collège de Maisonneuve l'automne dernier.

Qui est Adil Charkaoui?

Établi au Canada en 1995, Adil Charkaoui a été arrêté en mai 2003 en vertu d'un certificat de sécurité. Le gouvernement fédéral soupçonnait l'homme originaire du Maroc d'appartenir à un réseau terroriste lié à Al-Qaïda, ce qu'il a toujours nié.

Après plus de 21 mois d'incarcération, il a été remis en liberté en 2005 par un juge de la Cour fédérale, qui lui a néanmoins imposé de strictes conditions, dont le port d'un bracelet électronique. Plusieurs organisations, dont Amnistie internationale et la Ligue des droits de l'homme, avaient milité pour l'abandon des procédures engagées contre lui.

En août 2009, Ottawa a retiré certains éléments de preuve dans le dossier d'Adil Charkaoui, affirmant que le fait de les rendre publics compromettrait la sécurité nationale.

Avec le retrait de ces documents, liés à l'écoute électronique dont Adil Charkaoui avait fait l'objet, Ottawa a affaibli la preuve qu'il disait détenir dans ce dossier.

Conséquemment, la juge Danièle Tremblay-Lamer de la Cour fédérale a estimé que le certificat de sécurité émis contre le Montréalais n'avait plus sa raison d'être.

En septembre de la même année, la juge Tremblay-Lamer a levé les dernières conditions de remise en liberté imposées à Adil Charkaoui. Il a de son côté réclamé des excuses officielles du gouvernement, qu'il n'a pas obtenues. Le certificat de sécurité qui pesait contre lui a finalement été révoqué en octobre de la même année.

En 2011, il a annoncé son intention de poursuivre le gouvernement fédéral, le SCRS et l'Agence des services frontaliers du Canada pour 26 millions de dollars. Le gouvernement canadien se défend pour sa part d'avoir traité injustement Adil Charkaoui.

Adil Charkaoui a, depuis, fait parler de lui dans les médias pour son rôle de porte-parole du Collectif québécois contre l'islamophobie, qui a notamment organisé une marche contre le projet de charte des valeurs québécoises en 2013.

Adil Charkaoui dit avoir obtenu sa citoyenneté canadienne en juillet 2014.

Avec les informations de Louis-Philippe Ouimet et Jérôme Labbé


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Denis Villeneuve réaliserait la suite du film culte Blade Runner

Plusieurs médias américains rapportent jeudi que le Québécois Denis Villeneuve pourrait réaliser la suite du film culte de science-fiction Blade Runner, qui mettra une fois de plus en vedette Harrison Ford.

Alcon Entertainment a annoncé jeudi que des négociations étaient en cours avec M. Villeneuve.

Les propriétaires de l'entreprise, Andrew Kosove et Broderick Johnson, ont décrit le réalisateur québécois comme étant doté d'un « talent unique » dans une déclaration commune envoyée aux médias jeudi soir.

Alcon Entertainement a acheté les droits de Blade Runner avec l'objectif de produire une série de films se déroulant de manière antérieure et postérieure à l'oeuvre originale.

Récemment, Harrison Ford a affirmé que le script du nouveau film est « le meilleur qu'il n'avait jamais lu ». Ford doit reprendre son rôle de Rick Deckard dans l'oeuvre de l'auteur Ridley Scott.

Denis Villeneuve s'est illustré au cours des dernières années grâce au film Incendie, mais aussi plus récemment avec le thriller Enemy, dans lequel Jake Gyllenhaal est la vedette principale.

Le tournage de Blade Runner 2 doit débuter à l'été 2016.


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La route qui ne mène nulle part

Written By Unknown on Kamis, 26 Februari 2015 | 16.20

Exclusif - Voici l'histoire d'un fiasco, celui du projet de prolongement de la route 138, sur la Basse-Côte-Nord, qui s'est soldé par la construction d'un tronçon de 12 kilomètres et par des dépenses de 47 millions de dollars.

En plein territoire de La grande séduction, sur la Basse-Côte-Nord du Québec, un tronçon de route part du village de Gros-Mécatina et s'arrête abruptement après 8 kilomètres. Une route en pleine taïga, qui ne mène nulle part.

Pourtant, le gouvernement du Québec avait promis 220 millions de dollars pour amorcer les travaux de prolongement de la route 138, sur la Côte-Nord. La 138 s'arrête actuellement à l'est de Natashquan, et il reste presque 400 kilomètres de route à faire. Quarante-sept millions de dollars ont été dépensés, et seulement 12 kilomètres ont été construits, dont le tronçon de Gros-Mécatina. Que s'est-il passé?

La Basse-Côte-Nord, c'est une douzaine de villages accrochés à la côte, sur près de 400 kilomètres. Des villages isolés les uns des autres, sans route pour les relier au réseau québécois.

Un voyage en avion d'un village à l'autre coûte plus de 800 $. Sinon, c'est le bateau qui transporte provisions et voyageurs, une fois par semaine.

Pour voir les tracés des travaux prévus sur votre appareil mobile, cliquez ici

Prolonger la 138, un cadeau empoisonné

Des élus des municipalités de la Basse-Côte-Nord, avec les chefs de deux communautés autochtones, ont vendu au gouvernement Charest l'idée qu'ils pouvaient commencer à construire cette route qui les relierait au reste du monde. Cela serait fait par un regroupement appelé Pakatan Meskanau de la Grande Séduction. Un coup politique, organisé avec l'aide de la firme d'ingénierie Genivar.

Pakatan Meskanau de la Grande Séduction
Maître d'œuvre du projet de prolongement de la 138, l'organisme sans but lucratif regroupe cinq municipalités non autochtones et deux communautés innues de la Basse-Côte-Nord.

En 2006, le gouvernement Charest octroie un premier montant de 100 millions de dollars pour dix ans, et en 2010, une deuxième tranche de 120 millions pour construire une route forestière en gravier. Un projet, dira le premier ministre Jean Charest le 24 août 2006, réalisé « selon des normes sécuritaires et acceptables, mais des normes qui permettraient d'aller plus rapidement que si c'était le gouvernement du Québec qui était le maître d'œuvre du projet ».

Pakatan devient le maître d'œuvre, et le ministère des Transports doit le soutenir. Mais cela ne s'est pas passé comme cela. Prolonger la route 138 s'est avéré un cadeau empoisonné.

Le maire de Blanc-Sablon, Armand Joncas, explique que le bureau régional du ministère des Transports a été surpris par l'annonce de Jean Charest de donner 100 millions de dollars pour prolonger la route 138.

« L'idée n'est pas venue du ministère régional des Transports. [...] Ce n'était pas dans leur planification. Dès ce jour-là, ils ont travaillé à contrecœur avec nous autres. » — Armand Joncas, maire de Blanc-Sablon

Le projet de route forestière, qui devait se réaliser selon des normes différentes pour coûter moins cher et se faire plus rapidement, se heurte à la bureaucratie du ministère des Transports.

Un pont à Saint-Augustin?

Les communautés se déchirent sur les priorités à fixer, car Pakatan a décidé de relier certains villages entre eux plutôt que de simplement prolonger la route 138 à partir de là où elle s'arrête, à l'est de Natashquan.

Mais tous s'entendent sur le fait que le village de Saint-Augustin est particulièrement isolé et a besoin d'un pont. D'un côté de la rivière, le village de pêcheurs, l'épicerie, la caisse, le poste d'essence. De l'autre côté, la communauté autochtone Pakuashipi, l'aéroport et le quai. Un service d'aéroglisseur les relie. L'eau n'est pas profonde, mais les vents sont cruels et paralysent souvent le service.

Pour voir la traversée pour se rendre à l'aéroport sur votre appareil mobile, cliquez ici

Les villageois espéraient un pont à voie unique pour passer d'une rive à l'autre. Mais pour respecter les normes du ministère des Transports (MTQ), les études de Genivar démontrent que le coût du pont, évalué à 25 millions de dollars, serait plutôt de 57 millions. 

« Pakatan ne s'attendait pas à cela. Ils pensaient, avec les 100 millions de dollars, avoir les coudées franches, alors qu'ils se sont fait imposer une gestion par le ministère des Transports. Ça a été perçu par Pakatan comme un frein », explique Denis Blouin, directeur régional de Genivar (entreprise maintenant devenue WSP Global).

« Il y a eu une espèce de polémique interne entre le Ministère et Pakatan pour savoir qui était le plus fort, qui allait gagner, et c'est le Ministère qui a gagné. » — Denis Blouin, directeur régional de Genivar

Pakatan contre le Ministère

Pakatan abandonne le projet de pont, au grand dam des villageois de Saint-Augustin. Le service d'aéroglisseur a été mis sur pied il y a deux ans par la Société des traversiers du Québec pour faire taire la grogne. Un service coûteux : 7 millions de dollars pour l'installation et 900 000 $ par année pour l'exploiter.

Délaissant le pont, Pakatan choisit d'investir dans la construction d'une route entre les villages de Gros-Mécatina et de Tête-à-la-Baleine. Les services d'une compagnie locale, GIDC, sont retenus. La compagnie doit louer l'équipement et le faire venir par barges. Le premier contrat prévoit une facturation « à l'heure ». Tout cela coûte plus cher que prévu. Le ministère des Transports demande des correctifs sur la route. Des plans et devis sont refusés trois fois.

« Nous autres, on a demandé un chemin forestier, pour donner accès. Puis en dernier, je pense qu'ils voulaient avoir une autoroute! » — Randy Jones, maire de Gros-Mécatina et ex-président de Pakatan

Le cafouillage de la route 138 : reportage d'Anne Panasuk

Le reportage complet d'Anne Panasuk et Luc Tremblay est diffusé jeudi soir à l'émission Enquête sur ICI Radio-Canada Télé.

Les relations avec le bureau régional du ministère des Transports se détériorent. Des contrats pourtant acceptés n'ont pas été payés par le Ministère. Pakatan et le Ministère se relancent la balle.

Le Ministère allègue que Pakatan a fait des paiements occultes, mais sans donner de précisions, malgré les demandes d'explications de l'avocat de Pakatan. Des résidents réclament pour leur part que l'UPAC enquête sur le fiasco financier. Mais impossible d'avoir la version du ministère des Transports, qui refuse de nous accorder une entrevue.

« Pakatan n'a jamais été capable de travailler librement. Le Ministère décidait de tout ce que Pakatan faisait. [...] Pakatan avait une firme d'ingénieurs, et le ministère des Transports avait une firme d'ingénieurs qui surveillait nos ingénieurs. Imaginez où l'argent est allé! » — Armand Joncas, maire de Blanc-Sablon

« Tout passait par le Ministère. On n'était pas capables d'aller à la salle de bain sans que cela passe par le Ministère. Ça, c'est la réalité! On ne pouvait rien faire sans que le Ministère dise (d'abord) oui. Quand ils disaient "sautez ", on demandait à quelle hauteur », raconte Randy Jones, maire de Gros-Mécatina et ex-président de Pakatan.

Pakatan est maintenant en faillite. En 2013, le ministère des Transports a cessé subitement de payer les factures. Les créanciers poursuivent d'ailleurs le gouvernement. Les habitants de la Basse-Côte-Nord demeurent aussi isolés qu'auparavant, avec le rêve brisé d'être reliés un jour au reste du Québec.

« D'après moi, il va y avoir de la glace en enfer avant qu'on ait une route sur la Basse-Côte-Nord. C'est une vraie honte parce qu'on l'avait. C'est plus qu'une honte, c'est un crime contre les gens de la Basse-Côte. » — Randy Jones, maire de Gros-Mécatina et ex-président de Pakatan


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Course à la direction du PQ : Léo Bureau-Blouin appuiera Alexandre Cloutier

Exclusif - Une des figures de proue du mouvement étudiant de 2012, Léo Bureau-Blouin, annoncera aujourd'hui qu'il se range derrière Alexandre Cloutier dans la course à la direction du Parti québécois (PQ). La rumeur circulait depuis des semaines chez les péquistes bien informés.

Actuellement président du comité national des jeunes du PQ, Léo Bureau-Blouin a été député de Laval-des-Rapides sous Pauline Marois avant d'être défait en 2014.

Les deux hommes partageraient plusieurs principes politiques. Léo Bureau-Blouin s'est prononcé en faveur du droit à la dissidence des députés l'été dernier et Alexandre Cloutier appuie un allègement de la ligne de parti. L'ex-député de 23 ans est en faveur de primaires ouvertes pour le choix du chef du PQ, une idée aussi mise de l'avant par Alexandre Cloutier.

Issu du mouvement étudiant, il joint un candidat qui affirme faire de l'éducation un des thèmes forts de sa campagne. On devrait avoir plus de détails plus tard aujourd'hui lors de l'annonce officielle.

Plusieurs sources péquistes indiquent que l'arrivée de Léo Bureau-Blouin est un bon ajout pour Alexandre Cloutier. Encore doté d'une forte notoriété, M. Bureau-Blouin aurait toujours de l'influence dans le mouvement étudiant. Deux éléments qui pourraient faire une différence entre autres sur le plan de la mobilisation.

Les non-alignés de moins en moins nombreux

Plusieurs anciens élus ont ou vont signifier leur appui à des candidats. Bernard Landry, par exemple, appuie Pierre Karl Péladeau. À micro fermé, on indique que toutes les équipes tentent d'obtenir de nouveaux appuis de cet ordre.

Chez les députés actuels, les non-alignés sont de moins en moins nombreux.

Sylvain Gaudreault est courtisé par plusieurs équipes et semble se laisser désirer. Lorraine Richard, députée de Duplessis, serait aussi l'objet de plusieurs appels du pied.

Selon nos informations, le député Alain Villeneuve souhaiterait attendre les débats avant de décider qui appuyer.

Diane Lamarre, dont la circonscription est voisine de celle Bernard Drainville et proche de celle de Martine Ouellet, n'a pas encore indiqué qui elle appuierait.

Mme Ouellet et Pierre Céré n'ont pas encore d'appui chez les députés. Alexandre Cloutier en compte trois, Bernard Drainville cinq et Pierre Karl Péladeau sept.

Le premier débat de la campagne à la direction aura lieu à Trois-Rivières le 11 mars.


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Écoutez les scientifiques et faites vacciner vos enfants, dit Stephen Harper

Le premier ministre Stephen Harper somme les parents canadiens d'écouter les conseils des scientifiques et de faire vacciner leurs enfants.

Non seulement les petits seront ainsi protégés, mais il est du devoir des adultes qui vivent dans un pays développé de montrer l'exemple, a-t-il poursuivi.

Ces recommandations sont survenues lors d'un événement tenu à Ottawa sur la santé maternelle et infantile et lors duquel il a rencontré le milliardaire et philanthrope Bill Gates.

Comme l'un des sujets abordés était l'efficacité des vaccins contre la polio, le premier ministre canadien en a profité pour s'immiscer dans le débat sur le vaccin contre la rougeole.

Cette maladie connaît une résurgence au Canada, notamment en Ontario. Des parents craignent que ce vaccin soit dangereux pour la santé de leurs enfants.

« Pour l'amour de Dieu, nous avons le devoir de montrer l'exemple. Nous savons que ces interventions médicales fonctionnent. En tant que société développée et éduquée, c'est complètement irresponsable de la part de certains de faire croire à d'autres endroits dans le monde que ce n'est pas le cas », a-t-il lancé.

« Alors, faites vacciner vos enfants. Allez chercher l'information transmise par les communautés scientifiques et médicales », a plaidé Stephen Harper.

« Si vous n'êtes pas vous-mêmes un docteur ou un scientifique, écoutez les gens qui le sont. C'est aussi simple que ça. » — Stephen Harper, premier ministre du Canada

Des statistiques en appui 

Revenant sur la question de la santé maternelle et infantile, le premier ministre a fait valoir que la prochaine priorité devait être le développement d'un système de statistiques et d'un registre d'inscriptions à l'état civil, une priorité partagée par le président de Vision mondiale, Dave Toycen, également présent lors de l'événement. 

« Plusieurs enfants, par exemple, n'ont pas d'acte de naissance. Un acte de naissance est tellement important pour un État qui souhaite savoir ce qui se passe dans son pays. Si des gens ou des enfants meurent, de quoi meurent-ils? », a-t-il avancé.

D'autre part, l'année 2015 marquera la fin des objectifs du Millénaire pour le développement de l'ONU, qui visaient justement l'amélioration de la santé des mères et de leurs enfants.

Mais fin des objectifs du Millénaire ou non, le Canada a son propre plan pour continuer d'agir dans ce domaine. En 2010, le premier ministre s'est d'ailleurs servi des plateformes du G8 et du G20 en 2010 pour promouvoir sa volonté auprès de la communauté internationale.

Depuis, le gouvernement a dépensé plus de 6 milliards de dollars pour atteindre ses objectifs en matière de santé maternelle et infantile. 


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Des jeunes Québécois soupçonnés d’avoir rejoint des djihadistes en Syrie

Au moins trois jeunes Québécois originaires de Laval et de Montréal ont quitté le pays et pourraient avoir rejoint des djihadistes en Syrie, croient nos sources. Deux de ces jeunes seraient des filles originaires de Laval.

Le 15 janvier dernier, plusieurs de ces jeunes ont pris l'avion de Montréal pour se rendre à Istanbul, en Turquie. Deux jours plus tard, le 17 janvier, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a été averti de la disparition de certains d'entre eux, selon nos sources.

Leurs dossiers de disparition auraient été rapidement transférés à la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Le SPVM ne veut rien confirmer pour l'instant.

Avec les informations de Karine Bastien


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La Chine, grande gagnante de la crise pétrolière

Written By Unknown on Rabu, 25 Februari 2015 | 16.20

La Chine, grande gagnante de la crise pétrolière

Premier importateur de pétrole dans le monde, la Chine profite du recul des cours du pétrole, ce qui devrait alimenter sa croissance économique, qui affiche un peu moins de vigueur depuis quelques mois.

La chute abrupte du prix du pétrole tombe à point nommé pour Boaxin, une entreprise chinoise de Tianji qui se spécialise dans la fabrication de produits à base de plastique. Depuis des mois, les exportations de pièces de voiture et de bouteilles conçues dans la petite usine située à 150 kilomètres de Pékin tournaient au ralenti. Le propriétaire, Wang Baoqing, ne savait plus trop quelle direction prendre pour relancer sa compagnie.

« La pression était devenue énorme, explique Wang, calculatrice à la main. Le prix de la matière première était astronomique, les salaires des employés augmentaient et le ralentissement économique en Europe et en Amérique nous limitait dans nos ventes. »

Puis est arrivée la crise dans l'industrie pétrolière. Une bénédiction pour Wang, qui économise dorénavant des milliers de dollars en coûts de production. En fait, avec la baisse du brut, le prix de revient de la plupart de ses pièces a diminué de 20 % en quelques mois, indique-t-il avec le sourire.

Une différence cruciale pour les entreprises chinoises, qui ont du mal à soutenir la hausse habituelle de leurs exportations depuis un an. La croissance économique du pays devrait être de moins de 7 % cette année, selon les prévisions du gouvernement communiste. Ce qui en fera la plus basse croissance jamais enregistrée par la Chine depuis les années  80.

La chute du prix du baril devrait toutefois donner un second souffle à l'économie du pays, selon la banque Merill Lynch. Ses analystes évaluent que chaque baisse du prix du pétrole de 10 % sur les marchés internationaux fera croître de 0,15 point de pourcentage l'économie de la Chine. Pékin serait, de l'avis de plusieurs, le grand gagnant des bouleversements des derniers mois.

Économies de milliards de dollars

En plus d'épargner des milliards en coûts de production, la Chine profite du faible prix du pétrole sur les marchés internationaux pour augmenter ses réserves stratégiques. En fait, Pékin veut les doubler en un an. C'est pourquoi les ports et les raffineries tournent à fond, comme à Ningbo, sur la côte est chinoise.

Le pays importe en ce moment plus de 7 millions de barils de pétrole par jour, ce qui en fait le plus important importateur de brut sur la planète. L'effondrement des prix sur les marchés internationaux devrait faire économiser à la Chine 70 milliards de dollars américains cette année, selon la banque Merill Lynch.

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Pour voir ce tableau sur votre appareil mobile, cliquez ici. 

Et les avantages ne s'arrêtent pas là. Le géant asiatique veut aussi profiter de cette occasion pour s'attaquer à la pollution de l'air, l'un des principaux problèmes environnementaux du pays.

En raison de son insatiable soif énergétique, la Chine brûle aujourd'hui 52 % de tout le charbon consommé sur la planète.

« Autrefois, lorsque Pékin voulait effectuer des réformes pour se débarrasser du charbon, le prix du gaz naturel ne cessait de grimper, explique Han Xiaoping, un expert en énergie. Cette fois-ci, les astres sont alignés pour que le gouvernement effectue la transition. »

1er importateur de pétrole depuis 2013
  • Près de 60 % de sa consommation, soit 282 millions de tonnes pour 220 milliards de dollars américains
  • Le recul de 10 % du prix du baril augmente sa croissance économique de 0,15 %.

Mais les bas prix de l'or noir n'arriveront pas à régler tous les problèmes en Chine. Personne ne sait combien de temps dureront les aubaines.

Dans ce contexte, Wang a choisi avec son ingénieur de réinvestir l'argent qu'il économise pour diversifier sa gamme de produits. Il veut doubler son chiffre d'affaires d'ici cinq ans. La crise dans l'industrie pétrolière pourrait devenir son plus grand allié pour qu'il atteigne son but.


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Des barils d'explosifs pleuvent sur la Syrie

Human Rights Watch demande aux Nations unies de mettre du muscle derrière une résolution adoptée il y a un an, demandant à la Syrie et aux belligérants armés de mettre fin à leurs attaques indiscriminées. L'organisme demande que des sanctions et un embargo sur les armes soit imposés à la Syrie.

« Depuis un an, le Conseil de sécurité n'a rien fait pour empêcher la campagne de bombardements meurtrière de Bachar Al-Assad qui a terrorisé, tué et déplacé la population civile dans les territoires contrôlés par les rebelles », a déclaré le directeur adjoint pour le Moyen-Orient de Human Rights Watch, Nadim Houry.

Le groupe présentait aujourd'hui un rapport mettant l'accent sur l'utilisation grandissante de barils d'explosifs par les forces du régime syrien, une arme pernicieuse, explique Nadim Houry.

« Ce sont littéralement des barils de formes différentes dans lesquels on va mettre des explosifs pour qu'il y ait un maximum de dégâts quand ils vont atterrir. Ce sont des armes qui ne peuvent pas être dirigées, donc une fois qu'elles sont jetées, elles ne discriminent pas entre un objectif militaire et un objectif civil. »

Pour voir la vidéo sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Dans une entrevue accordée à la BBC le 10 février dernier, le président Bachar Al-Assad niait l'utilisation par ses forces de barils d'explosifs, ridiculisant même l'idée.  « Je n'ai pas entendu parler de l'armée qui utilisait des barils, ou des cocottes », ironisait-il en riant. « Nous avons des bombes, des missiles, des balles. »

« C'est une mauvaise blague. Ce qu'ils font est tellement clair, on ne parle pas d'une ou deux attaques », rétorque Nadim Houry.

Pour produire son rapport, Human Rights Watch a procédé à l'analyse croisée de vidéos, d'images satellites et de témoignages de victimes et de médecins dans la province d'Alep, au nord de la Syrie, et de Deraa, au sud.

« On a déterminé qu'il y a eu par exemple à Alep durant l'année passée plus de 1000 attaques aux bombes aux barils d'explosifs et d'autres types d'attaques aériennes, alors qu'au sud du pays, dans 10 villages et petites villes du sud de la Syrie, on a pu distinguer 450 cratères qui sont conformes aux dégâts causés par des barils d'explosifs. » — Nadim Houry

Les statistiques exactes quant au nombre de victimes sont difficiles à établir, concède Nadim Houry. Ce qui ne fait aucun doute selon lui, c'est que seul le régime peut être responsable de ce type de bombardements.

« On sait que seul le régime a une force de l'air. On sait que tous les explosifs sont jetés par l'armée de Bachar Al-Assad. Les rebelles n'ont pas de capacités aériennes. Le net résultat, c'est que ce sont des attaque indiscriminées, ce sont des attaques que le Conseil de sécurité incluant la Russie et la Chine ont demandé au gouvernement de Bachar Al-Assad d'arrêter de commettre il y a un an », poursuit Nadim Houry.

Quartiers résidentiels, hôpitaux, écoles ont tous été la cible régulière de ces charges explosives larguées du ciel, selon HRW. La population civile, dit Nadim Houry, ne sait plus où se mettre à l'abri.

« Nous savons que le prix est payé majoritairement par les civils, et que ce n'est pas simplement en train de tuer et blesser les civils. C'est en train de pousser un grand mouvement de réfugiés des villes comme Alep et du sud du pays par peur de ces barils. » — Nadim Houry

Une tragédie quotidienne qui se déroule dans l'indifférence depuis la montée en puissance du groupe armé État islamique, croit-il.

« C'est l'État islamique qui commande toute l'attention internationale, mais il faut savoir que la majorité des civils qui meurent aujourd'hui en Syrie sont des gens qui meurent ou bien aux mains du gouvernement ou bien aux mains d'autres groupes rebelles. Il faut que l'on reparle de la justice pour les victimes en Syrie et pour cela, on demande au Conseil de sécurité de référer la situation à la Cour pénale internationale », conclut Nadim Houry.

Entre les violations du régime syrien et des différents groupes armés, eux aussi responsables d'attaques indiscriminées, la population syrienne est prise en otage; la communauté internationale, elle, impuissante.


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Alex Galchenyuk s'occupe des Blues à Saint Louis

Absent des deux derniers matchs , Alex Galchenyuk a inscrit deux buts et récolté une passe dans un gain de 5-2 du Canadien. 

Le Canadien et les Blues disputaient leur 60e match de la saison. Carey Price faisait face à Jake Allen, vainqueur à ses six départs précédents

Prudence de mise en 1ere

Utilisé pour la première fois de la saison à l'aile droite (dans un trio complété par Tomas Plekanec et Lars Eller), Alex Galchenyuk a redirigé un tir de P.K. Subban à la 15e minute de jeu, pour son 17e but de la saison. 

Le Canadien menait donc 1-0 après la première période.

Les écluses s'ouvrent en 2e

À la 4e minute du 2e tiers, Galchenyuk a profité de la générosité du gardien des Blues. Allen était déjà agenouillé quand le numéro 27 lui a offert un tir dans la partie supérieure d'un angle presque impossible.

Le capitaine David Backes a ensuite atteint la vingtaine de buts cette saison pour réduire l'écart à 2-1.

Les hommes de Michel Therrien ont aligné deux succès en moins d'une minute. D'abord Brendan Gallagher, qui a réussi son 16e à la faveur d'une attaque à deux contre un où David Desharnais lui servait d'appât. Et puis, Michaël Bourvival, auteur d'une splendeur au bout d'une échappée créée par une passe magique de Galchenyuk. 

C'était 4-1 Montréal, mais le deuxième de la soirée de Backes a ramené le score à 4-2 et c'est ainsi qu'a pris fin le deuxième vingt.

On consolide les acquis en 3e

Le Canadien a accentué sa domination en 3e période, obtenant les meilleures occasions et le seul but de l'engagement. 

Max Pacioretty et Brandon Prust aurait pu être crédités d'un ou deux buts et sans que personne ne crie à l'injustice.

C'est Gallagher qui a fermé les livres avec son 2e du match, celui-ci inscrit en supériorité numérique.

Après cette victoire de 5-2, le Canadien se dirigera à Columbus où il affrontera les Blue Jackets jeudi.


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Moscou s’expose à de nouvelles sanctions si Marioupol est attaquée, avertit la France

La Russie s'exposera à de nouvelles sanctions européennes si la ville ukrainienne de Marioupol est attaquée par les séparatistes prorusses en violation de l'accord de cessez-le-feu conclu il y a bientôt deux semaines à Minsk, a prévenu mercredi le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.

« On a dit clairement aux Russes que s'il y avait une attaque des séparatistes en direction de Marioupol, les choses seraient complètement bouleversées, y compris en termes de sanctions », a déclaré le ministre des Affaires étrangères sur France Info.

« Cela signifierait qu'au niveau européen, la question des sanctions serait reposée », a-t-il insisté.

Laurent Fabius a reçu mardi à Paris ses homologues russe, ukrainien et allemand pour évaluer l'application de l'accord arraché lors du sommet quadripartite de Minsk le 12 février.

Le gouvernement de Kiev dit craindre que Marioupol, une ville de 500 000 habitants sur les rives de la mer d'Azov, ne soit la prochaine cible des rebelles qui ont conquis la semaine dernière la ville de Debaltseve en dépit du cessez-le-feu.

La prise de Marioupol pourrait permettre aux séparatistes d'établir une continuité territoriale entre la région qu'ils contrôlent déjà autour de Donetsk et la péninsule de Crimée, annexée l'an dernier par la Russie.

Un des chefs séparatistes, Edouard Bassourine, a déclaré mardi que les rebelles avaient toujours l'intention de s'emparer de la totalité des provinces de Louhansk et Donetsk, y compris Marioupol, tout en disant vouloir parvenir à ce résultat par des « négociations avec l'Ukraine ».


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Fouille à nu : l'école sera mise en demeure

Written By Unknown on Selasa, 24 Februari 2015 | 16.21

La famille de la jeune fille fouillée à nu déposera mardi une mise en demeure contre la Commission scolaire de la Capitale et l'École secondaire de Neufchâtel.

La famille de l'élève de 15 ans exige des excuses de la commission scolaire et de la direction de l'école et demande à ce que leur fille soit réintégrée à l'école.

À défaut d'une réponse à cette mise en demeure, la famille indique qu'elle en tiendra compte dans le montant qui sera réclamé dans la poursuite judiciaire intentée contre les autorités scolaires.

Par ailleurs, l'enquête indépendante sur les cas de fouilles à nu d'élèves demandée par le ministère de l'Éducation a été confiée à Fabienne Bouchard, une avocate à la retraite de Québec. Elle aura un peu plus d'un mois pour produire son rapport.

Me Bouchard devra notamment enquêter sur le cas très médiatisé de cette élève de l'École secondaire de Neufchâtel soupçonnée de vendre de la drogue à qui la direction a demandé de se dévêtir derrière une couverture afin de fouiller ses vêtements.

Le ministère de l'Éducation demande également à l'avocate d'enquêter sur toutes « les fouilles rapportées ainsi que sur toute autre situation analogue qui pourrait être portée à votre connaissance », peut-on lire dans la lettre adressée à Me Bouchard par le ministre Yves Bolduc.

Fabienne Bouchard devra également soumettre des recommandations. « Mon rapport doit être produit au plus tard le 27 mars prochain », a-t-elle précisé à Radio-Canada.

L'avocate a notamment été procureure de la Couronne de 1987 à 2008. Elle a aussi été affectée aux dossiers de la Chambre de la jeunesse pendant 12 ans.

Une affaire qui soulève un tollé

Le cas de l'adolescente de 15 ans de l'École secondaire de Neufchâtel a suscité de vives réactions la semaine dernière. Les propos du ministre Bolduc, qui a d'abord déclaré que ce type de fouille était permis s'il se déroulait dans un cadre « respectueux », ont soulevé un tollé.

Le premier ministre Philippe Couillard a par la suite soutenu que son gouvernement ne « veut pas » de telles mises à nu d'élèves.

La Commission scolaire de la Capitale a pour sa part justifié son intervention en soulignant qu'« il doit y avoir une gradation d'événements et des motifs raisonnables envers l'élève concernée pour effectuer la fouille et que ce sont les vêtements qui sont fouillés et non l'individu ».

La Commission scolaire a également souligné qu'elle allait « collaborer pleinement » à l'enquête externe.


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La solide Arabie saoudite devant le recul du pétrole

Un géant de l'or noir défend sa place au sommet

Sous les vastes dunes de ses déserts, l'Arabie saoudite dispose d'un coffre aux trésors. Les imposantes réserves de pétrole qui s'y trouvent ont fait de ce pays un poids lourd incontesté de l'industrie pétrolière au fil des décennies. Et malgré les aléas, l'Arabie saoudite maintient sa stratégie.

C'est naturellement vers ce géant du Golfe que tous les yeux se sont tournés en novembre 2014, alors que le prix du baril de pétrole était en pleine chute. Le colosse allait-il consentir à une réduction de sa production pour permettre de stabiliser, voire de faire remonter les prix? La réponse de son ministre du Pétrole, Ali Al-Naïmi, est venue lors d'une rencontre de l'OPEP à Vienne. Catégorique, inflexible.

Pas question pour l'Arabie saoudite de ralentir sa production. Le baril de pétrole poursuivait sa descente vertigineuse.

« C'est la première fois qu'ils disent qu'on ne va rien faire et qu'on veut maintenir notre production. On n'a jamais vu ça dans le marché du pétrole parce que c'est un secteur critique, il est extrêmement important », explique Rana Samaha, directrice de la recherche et du conseil pour la firme Energy Intelligence.

Pourquoi ce refus sans précédent de jouer les grands arbitres du marché? L'Arabie saoudite n'avait d'autre choix, estime Francis Perrin, directeur de la revue Pétrole du monde arabe. « L'Arabie saoudite croit qu'elle ne peut pas faire autrement en ce moment. Elle croit que si elle réduisait sa production, d'autres pays membres de l'OPEP ou pas en profiteraient pour lui prendre des parts de marché. [...] L'Arabie saoudite aurait ainsi réduit sa production, mais sans effet sur les prix. Ce raisonnement n'est pas absurde. »

Tableau de bord 1

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C'est que l'Arabie saoudite, comme les autres membres de l'OPEP, fait face à une concurrence qui ne cesse d'augmenter de la part de producteurs non conventionnels : les États-Unis, le Canada et, dans une moindre mesure, le Brésil.

« Dans ce nouveau contexte, l'Arabie saoudite a décidé de ne pas chercher à défendre un prix qui est aujourd'hui devenu surévalué et de s'adapter à la nouvelle compétition pétrolière mondiale. Et donc de se battre pour préserver ses parts de marché, notamment sur les marchés asiatiques qui sont un marché essentiel pour l'Arabie saoudite aujourd'hui, et qui le sera de plus en plus année après année, compte tenu de la croissance économique et démographique dans cette région. »

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Le royaume est en guerre, en guerre économique, selon Céline Antonin, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques. « On voit bien que son idée, c'est de montrer qu'elle reste le maître du jeu sur le pétrole, et qu'effectivement, ils restent les grands producteurs. Ils veulent essentiellement contrecarrer toute la partie production de pétrole de schiste, donc qui vient d'Amérique du Nord, en ayant cette stratégie. »

L'Arabie saoudite demeure le plus important exportateur de pétrole avec 13 % du marché mondial, mais sa place au sommet étant menacée, elle n'a pas l'intention d'initier seule une réduction de sa production pour redresser les cours de l'or noir, et par le fait même aider la concurrence.

Où va le pétrole de l'Arabie saoudite?

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Une offensive?

Certains analystes croient plutôt que l'Arabie saoudite fait un calcul géostratégique concerté avec les États-Unis pour mettre à genoux certains pays exportateurs et opposants politiques sur l'échiquier du Moyen-Orient, nommément la Russie et l'Iran. Rana Samaha, de Energy Intelligence, croit qu'il s'agit d'une conséquence fortuite, mais qui n'est pas sans déplaire.

« Certainement, il y a des side-effect politiques. Certains pays sont beaucoup coincés financièrement et on le voit déjà, la Russie et l'Iran certainement. L'Arabie saoudite ne va pas être très malheureuse parce que ces pays ont moins de marge financière et peut-être politique. » — Rana Samaha, directrice de la recherche et du conseil pour la firme Energy Intelligence

L'Arabie saoudite a les reins solides. Bien que plus de 90 % des revenus de l'État proviennent de la vente de pétrole, elle croit pouvoir jouer de patience avec un marché qui finira bien par lui donner raison.

D'abord, parce que ses coûts d'exploitation sont très bas, explique Céline Antonin. « L'Arabie saoudite, elle, a un coût d'extraction qui est très faible, qui est aux alentours de 5 $ ou 6 $ pour extraire le pétrole. À cela, il faut ajouter une marge d'exploitation, une marge opérationnelle. Globalement, je dirais qu'au-dessus de 15 $ ou 20 $. En fait, l'Arabie Saoudite réalise un profit. »

Un profit oui, mais il ne suffirait pas à combler les dépenses de l'État. Pour soutenir les généreux programmes de subventions à sa population, essentiels au maintien de la paix sociale en Arabie saoudite, il faudra puiser dans le bas de laine. « lls ont environ 700 milliards de dollars en réserve, souligne Mme Samaha, et donc eux ils se considèrent très à l'aise avec un prix plus bas. Ils n'ont pas réduit leurs dépenses, ils ont annoncé qu'ils étaient prêts à prendre un déficit sur leur budget 2015 et possiblement 2016. »

Et les pays voisins?

Francis Perrin croit que l'Arabie saoudite peut tenir comme cela pendant des années, et va donc tenir tête à ceux qui l'appellent à ralentir la production. Mais le pays doit se montrer prudent, attentif à ses voisins moins solides.

« Ce rééquilibrage du marché est susceptible d'entraîner une forme de tension dans divers pays producteurs et exportateurs à travers le monde, y compris dans le monde arabe. Et il faut que l'Arabie saoudite soit très attentive à ces développements, car ce pays n'est pas désireux de relancer un cycle d'instabilité dans le monde arabe. Cela met les États de cette région dans une situation beaucoup plus difficile pour répondre aux besoins de leur population. »

Pour le moment, le royaume ne montre aucun signe de faiblesse. Au contraire, le roi Salmane, qui a accédé au trône en pleine dégringolade des cours du pétrole, vient d'annoncer la distribution de milliards de dollars en bonis aux employés de l'État et à divers organismes. Le contrat social, semble-t-il dire, est intact. Les largesses de la monarchie vont se poursuivre, ses sujets peuvent dormir en paix.


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Financement du transport collectif : Québec veut permettre aux villes de taxer

De nouveaux pouvoirs de taxation pour les municipalités : reportage de Julie Dufresne

Exclusif - Québec veut assurer l'avenir du transport en commun dans la province en donnant aux villes le pouvoir de taxer ceux qui habitent à proximité des transports collectifs, existants et à venir.

Dans une entrevue à Radio-Canada, le ministre des Transports et ministre responsable de la Région de Montréal a indiqué qu'il souhaitait utiliser la captation de la plus-value foncière pour financer l'exploitation et le développement du transport collectif.

En clair : si vous achetez une propriété nouvellement construite à proximité d'un transport collectif existant ou à venir, le gouvernement veut permettre à votre ville d'imposer une taxe qui permettra de le financer.

« Ce sont des discussions que j'ai avec mon collègue Pierre Moreau [ministre des Affaires municipales] dans le mandat qu'on a de donner des pouvoirs à la Ville de Montréal. Ceci pourrait être un des pouvoirs qu'elle aurait pour justement financer davantage les transports collectifs. Ça se fait à travers le monde, à d'autres endroits, et il y a du succès », dit Robert Poëti, faisant notamment référence à la ville de Barcelone, en Espagne.

« Vous savez, quand les gens décident d'acheter un condo à proximité d'un métro ou d'une ligne de transport collectif, ils peuvent abandonner la deuxième voiture. Ce sont des économies importantes [pour eux]. » — Robert Poëti, ministre québécois des Transports

Dans l'esprit du ministre, la captation de la plus-value foncière pourrait servir à financer en partie le système de train léger sur rail du pont Champlain et le train de l'Ouest de Montréal. À eux seuls, ces deux projets coûteront 5 milliards de dollars, une facture salée pour le gouvernement, qui veut aller de l'avant avec la Caisse de dépôt et placement. Grâce à ce mode de financement, Québec estime pouvoir couvrir entre 12 % et 35 % du coût des infrastructures. Pour ces deux grands projets, cela représenterait une somme d'au moins 600 millions de dollars.

« On sait qu'on est en difficulté au niveau de l'argent pour l'exploitation des transports collectifs. Les créer, c'est une chose, en ajouter, c'est une chose, les entretenir c'est une autre chose. C'est à ce niveau-là qu'il faut trouver de nouvelles façons », dit Robert Poëti. « C'est de trouver les moyens, de donner les pouvoirs aux élus, d'être capable d'assurer l'exploitation, d'assurer le développement du transport collectif. »

Réaction du ministère des Transports

En soirée, lundi, le cabinet du ministre des Transports, Robert Poëti, a réagi ainsi au reportage de Radio-Canada sur la captation de la plus-value foncière :

« Contrairement à ce qui est véhiculé dans le reportage de Radio-Canada, le gouvernement du Québec n'a aucunement l'intention de créer une nouvelle taxe pour les citoyens qui habitent à proximité des services de transport collectif existants et à venir. »

Entrevue avec Florence Junca-Adenot et Danielle Pilette

Prolongement du métro

Dans des documents obtenus en vertu de la loi québécoise d'accès à l'information, Radio-Canada a appris que l'Agence métropolitaine de transport (AMT) avait déjà mandaté la firme KPMG pour trouver des méthodes de financement « innovantes » pour le prolongement des lignes bleue, jaune et orange du métro.

Le ministre des Transports ne cache pas qu'il voit grand.

« Il y a de la construction qui se fait à côté des métros, il y a des développements à travers l'île de Montréal ou d'autres endroits où il y aura des trains. [...] On parle de la métropole, ce sont des pouvoirs qu'on veut donner à la métropole, mais on ne veut pas fermer les yeux à d'autres villes qui en auraient besoin. » — Robert Poëti

Le maire de Montréal ouvert

Le maire de Montréal se dit ouvert au débat.

« Pour moi, dans le contexte de négociation du statut de métropole, nécessairement, on regarde sur la diversité des revenus : c'est le genre de choses auxquelles on va s'attarder. [...] Si on est capable de montrer par un nouveau partage des revenus qu'il y a des redevances et que l'investissement va donner des services supplémentaires à partir, par exemple, de fonds dédiés. En toute transparence, les gens savent où l'argent va et comment tu la dépenses, ça devient intéressant. »

Mais pour Denis Coderre, il est trop tôt pour préciser comment la Ville pourrait baliser cette façon de faire.

« La différence entre une dépense, une taxe et un investissement, c'est la vision globale d'une métropole que tu veux façonner. Il faut toujours penser à la capacité de payer des gens. »

Nos sources indiquent que les promoteurs à proximité des grands projets de la métropole ont déjà été sondés et qu'ils seraient ouverts à la proposition.

Mais déjà, l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec se montre inquiète. Le directeur du service des communications, François-William Simard, parle d'une taxe qui sera refilée aux acheteurs.

« On sait qu'à la fin, il ne faut pas se mettre la tête dans le sable, ce sont les gens qui achètent un condo qui vont payer davantage à la fin. La raison est simple : si vous ajoutez une nouvelle taxe aux constructeurs immobiliers, évidemment, ils tiennent compte de ça lorsqu'ils établissent le prix de vente et ça va se refléter.

« On ajoute une couche supplémentaire pour la difficulté d'accession à la propriété, et ça, c'est préoccupant pour nous. » — François-William Simard, directeur du service des communications de l'Association des professionnels de la construction et de l'habitation du Québec

Le ministre Poëti voit plutôt la future mesure comme un investissement.

« Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une surtaxation des citoyens. Il s'agit d'une nouvelle façon de profiter tous ensemble d'un transport collectif nouveau, moderne et avantageux. »

Pour aller de l'avant, le gouvernement devra nécessairement modifier la Loi sur les cités et villes. Selon nos sources, un projet de loi pourrait être déposé d'ici la fin de l'année.

Avec la collaboration de François Cormier


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Lock-out évité à la dernière minute au CN

Le Canadien National et Unifor se sont entendus, tard lundi soir, évitant du même coup un lock-out qui aurait eu un impact majeur sur les transports au pays.

Par voie de communiqué, le syndicat Unifor a indiqué un peu après 23 heures qu'une entente négociée a pu permettre de trouver des solutions aux problèmes soulevés par les 4800 travailleurs représentés par l'organisation.

Le CN a envoyé à son tour une déclaration quelques minutes plus tard. L'entreprise ferroviaire a alors confirmé avoir retiré son avis de lock-out, lequel, en l'absence de règlement, serait entré en vigueur à 23 h.

Des assemblées de ratification seront organisées par Unifor partout au pays au cours des trois prochaines semaines. Les détails de l'entente seront divulgués après la ratification, a indiqué le syndicat.

La Presse Canadienne a néanmoins pu obtenir quelques détails sur ce qui a permis de dénouer l'impasse. Ainsi, un porte-parole du syndicat, Jacques Ouimet, a confirmé que des augmentations salariales ont notamment été obtenues.

« Cette année, le CN a eu une année record de profits. C'était très important que l'employeur redonne aux employés pour leurs efforts dans le succès de l'entreprise », a soutenu, en début de nuit, celui qui a participé aux négociations de la dernière chance.

Dans sa déclaration, le Canadien National affirme pour sa part que l'entente permet d'éviter les conséquences associées à un lock-out.

« Nous sommes très heureux que la compagnie et le syndicat soient parvenus à trouver un terrain d'entente en vue de conclure ce nouvel accord. Ce règlement met un terme à la perspective d'un arrêt de travail possible qui aurait nui au personnel et aux clients du CN de même qu'à l'économie canadienne », a soutenu Claude Mongeau, président-directeur général du CN.

Retour à la table

Le CN et le syndicat étaient revenus à la table des négociations, dimanche, à quelques heures de la fin de l'ultimatum de l'entreprise envers ses quelque 5000 employés.

Vendredi, la société ferroviaire avait annoncé son intention de mettre en lock-out les 4800 membres d'Unifor travaillant au CN à compter de 23 h, lundi. Le syndicat, qui avait indiqué qu'il commencerait à tenir des votes de grève la semaine prochaine, a rejeté l'ultimatum du CN.

Le 16 février, le syndicat des Teamsters a conclu un accord avec le Canadien Pacifique après une grève d'un jour de ses membres. L'accord a permis d'apporter plusieurs améliorations, notamment en ce qui concerne la sécurité ferroviaire et les conditions de travail. L'entente a été conclue après que le gouvernement fédéral eut menacé de faire adopter une loi spéciale pour mettre fin à la grève au CP.

Un communiqué publié dimanche par la ministre fédérale du Travail, Kellie Leitch, ne donnait toutefois aucun indice d'une action en ce sens dans les négociations au CN.

La ministre avait dit avoir reçu l'assurance des deux parties que le transport de passagers sur la ligne de trains de banlieue Montréal--Deux-Montagnes ne serait pas perturbé par un éventuel arrêt de travail.

Le conflit concernait les employés de bureau, de la mécanique et de l'intermodal représentés par Unifor.


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Sécurité accrue au West Edmonton Mall à la suite de menaces

Written By Unknown on Senin, 23 Februari 2015 | 16.20

Les précisions d'Azeb Wolde-Giorghis

Le centre commercial West Edmonton Mall a renforcé ses mesures de sécurité à la suite d'une vidéo qui appelle à commettre des attentats contre de tels établissements.

Le groupe islamiste radical somalien Al-Shabab a publié une vidéo dans laquelle il encourage les « moudjahidines de l'Occident » à cibler des centres commerciaux à travers le monde. Il cite notamment le West Edmonton Mall et le Mall of America, premier et deuxième plus grands centres commerciaux en Amérique du Nord.

Aucune preuve de menace imminente

La direction du West Edmonton Mall et la Gendarmerie royale du Canada ont affirmé être au courant de la vidéo, dont l'authenticité reste à prouver. Le centre commercial albertain a pris des « précautions supplémentaires », certaines visibles, d'autres non.

La GRC dit prendre la menace au sérieux, mais souligne toutefois qu'il « n'y a aucune preuve de menace précise ou imminente pour des Canadiens pour l'instant. » Quant à la police d'Edmonton, elle indique que son service, la GRC et « d'autres agences du maintien de l'ordre » mènent leur enquête. 

La police d'Edmonton appelle cependant les citoyens à être vigilants pour repérer tout individu ou indice suspect.   

Le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Steven Blaney, a déclaré que le Canada ne se laissera pas intimider par quelqu'organisation terroriste que ce soit. « Nos agences de sécurité nationale surveillent continuellement les menaces contre le Canada et ses citoyens et prendront les mesures appropriées pour assurer la sécurité des Albertains et de tous les Canadiens », a-t-il ajouté.

Aux États-Unis, le ministre américain de la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, a déclaré qu'il fallait prendre au sérieux toute menace provenant d'un groupe terroriste. Il conseille aux gens se rendant au Mall of America, situé dans la banlieue de Minneapolis-Saint Paul, dans le Minnesota, de faire particulièrement attention.

Une menace qu'on peut contrer

Selon Stéphane Leman-Langlois, professeur à l'Université Laval et directeur de l'Équipe de recherche sur le terrorisme et l'antiterrorisme, la vidéo d'Al-Shabab constitue un élément récurrent de la stratégie des groupes terroristes.

« Ça fait partie du genre de discours que l'on reçoit à tous les quatre, cinq ou six mois où on nomme le Canada, où on dit : "On va faire telle chose, on va attaquer des gens dans la rue, on va attaquer un mail commercial" et on fait une liste des endroits que l'on pourrait attaquer [...]. Ça ne veut pas dire que c'est impossible [...]. Cela dit, au niveau opérationnel, est-ce qu'on a nommé quelque chose de particulier? Non, pas du tout. »

Pour Alain Rodier, ancien officier des services de renseignements français, en menaçant des cibles occidentales, Al-Shabab cherche la publicité.

« Il y a une compétition à l'évidence entre Al-Qaïda et le groupe armé État islamique. [...] En appelant aux bonnes volontés situées en Occident pour mener la terreur, Al-Shabab est nouveau dans cette compétition. [...] C'est un petit peu une guerre d'influence qui se joue entre ces trois grands pions du salafisme djihadiste. » — Alain Rodier

M. Rodier ne minimise toutefois pas la menace que font planer ces groupes extrémistes sur la sécurité de ceux qu'ils considèrent comme leurs adversaires.

Il pense cependant que « de petites solutions mises bout à bout pourraient arriver à contrer le phénomène ».

Les pays musulmans devraient d'abord augmenter leur participation à cette lutte, pense-t-il, entre autres en ce qui a trait à leur discours, ce qui est d'ailleurs une demande du président des États-Unis, Barack Obama lui-même.

« Le phénomène se passe d'abord au niveau des esprits avant d'être sur le terrain. » — Alain Rodier

Les pays occidentaux pourraient quant à eux, indique Alain Rodier, appuyer ces pays quand une demande leur est faite en ce sens.

Finalement, il plaide pour des « mesures de prévention passives », en Europe et en Amérique du Nord, comme la mise en place d'une surveillance policière accrue dans les endroits ou événements jugés à risque d'être attaqués par les groupes terroristes. Il donne l'exemple des attentats de Copenhague, survenus la semaine dernière, où les policiers qui montaient la garde ont permis, dit-il, d'éviter qu'il y ait plus de morts.

Al-Shabab

Le groupe Al-Shabab, dont le nom signifie « la jeunesse » veut imposer en Somalie un État islamique basé sur la charia. Il est affilié à Al-Qaïda, avec qui il partage les ambitions d'un djihad global et les méthodes brutales.

Actifs depuis 2006 en Somalie, les Shabab commettent aussi des attaques au Kenya depuis 2011. C'est notamment eux qui avaient ouvert le feu sur la foule en septembre 2013 dans le centre commercial Westgate, à Nairobi.

Al-Shabab est reconnu comme un groupe terroriste par le gouvernement canadien.


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Pipeline 9B d'Enbridge : le PQ accusé d’avoir caché de l’information

Les explications de Davide Gentile

Exclusif - En février 2014, le gouvernement Marois affirmait que le comité mixte Québec-Alberta n'avait produit aucun rapport sur le pipeline 9B d'Enbridge. Mais Radio-Canada a obtenu une copie de ce rapport très favorable au pétrole des sables bitumineux. Un rapport différent de celui rédigé par le ministère des Finances et qui n'aurait jamais été présenté à l'ex-ministre des Ressources naturelles Martine Ouellet.

« Aucun rapport n'a été produit par le Comité mixte Québec-Alberta », affirmait la ministre Ouellet, dans une lettre officielle datée du 14 février 2014, moins d'un mois avant le déclenchement des élections provinciales.

L'opposition libérale avait demandé en mai puis en novembre 2013 « si un ou des rapports ou autres documents ont été produits par le comité mixte Québec-Alberta ».

Pourtant, ce document existe, il s'appelle tout simplement Rapport du comité conjoint Québec-Alberta et est daté de novembre 2013, soit trois mois avant la déclaration de la ministre. Il a été produit par le gouvernement péquiste lui-même, plus précisément par le ministère des Finances, en collaboration avec le ministère de l'Environnement et le ministère des Ressources naturelles.

Ce rapport est le fruit d'une collaboration entre les gouvernements du Québec et de l'Alberta instaurée à la suite de la rencontre entre l'ex-première ministre Pauline Marois et son homologue Alison Redford en novembre 2012.

« Le gouvernement de l'Alberta a fourni de l'information technique », peut-on lire en introduction du document. Le groupe de travail baptisé « Comité conjoint Québec-Alberta sur l'accès aux ressources pétrolières nord-américaines » était constitué de hauts fonctionnaires des Finances, de l'Environnement et des Ressources naturelles des deux provinces.

Le ministère des Finances a même demandé un numéro de dépôt à Bibliothèque et Archives nationales du Québec le 25 novembre 2013, un jour avant la dernière demande des libéraux pour obtenir ce rapport. Mais après vérification, nous avons constaté que le ministère des Finances a finalement décidé de ne pas déposer le rapport aux archives nationales, ce qui en aurait fait un document public.

Allez à la section : 

L'ex-ministre des Ressources naturelles n'a jamais vu le rapport

La semaine dernière, l'ancienne ministre des Ressources naturelles Martine Ouellet a indiqué à Radio-Canada que le document ne lui a jamais été présenté. « Il faudrait demander aux gens des Finances », affirmait-elle. Martine Ouellet enchaînait en disant : « J'ai eu des discussions, j'ai été briefée sur les angles et tout ça. Je ne peux pas entrer dans tous les détails, mais à ma connaissance, ça n'a jamais abouti ».

Elle refusait de parler d'une erreur ou d'une omission volontaire des autres cabinets impliqués, c'est-à-dire les Finances et l'Environnement. « Effectivement, c'était un dossier interministériel et qui relevait en grande partie du bureau de la première ministre. » Des sources proches du dossier à l'époque indiquent que le renversement du flux du pipeline créait « des tensions » au caucus péquiste. L'affaire était pilotée par la garde rapprochée de Pauline Marois qui voulait assurer le maintien de milliers d'emplois dans la filière pétrochimique de l'est de Montréal.

Les libéraux parlent d'un mensonge

« On a induit en erreur le Parlement », affirmait vendredi le libéral Gerry Sklavounos. Dans l'opposition, les libéraux ont cherché en vain à obtenir cet hypothétique rapport. Dès le 13 mai 2013, Pauline Marois s'était défendue de vouloir « cacher quoi que ce soit » concernant le partenariat Québec-Alberta et elle avait promis de rendre les données publiques « à mesure [qu'elles] seront disponibles. »

Six mois plus tard, le député Gerry Sklavounos revenait à la charge à l'Assemblée nationale : « On sait que le rapport est retenu depuis plusieurs mois sur le bureau du ministre des Finances et que le gouvernement refuse de le rendre public ».

Le ministre péquiste de l'Environnement, Yves-François Blanchet, avait répondu que l'« essentiel » de l'information était disponible dans un document de consultation remis aux parlementaires et disponible publiquement.

Gerry Sklavounos estimait jeudi dernier que l'affaire ressemble à du camouflage. « Qu'un gouvernement ait pris le rapport et décidé de faire le tri en enlevant peut-être les éléments défavorables à sa thèse, je trouve ça carrément inacceptable, c'est de la censure. »

Deux documents différents

Le Rapport du comité conjoint Québec-Alberta est différent du document rendu public avant la consultation publique lancée par le gouvernement péquiste fin 2013.

Nous avons comparé ces deux documents et des pans entiers des conclusions du groupe de travail des deux provinces ne se retrouvent pas dans le document rendu public.

Les 65 pages du rapport du comité conjoint sont une analyse très favorable du projet d'inversion du flux de la ligne 9B du pipeline d'Enbridge, prévu pour juin, ainsi qu'une considération plutôt positive pour l'industrie des sables bitumineux qui ferait saliver d'envie n'importe quel chargé de communication de compagnie pétrolière. Ce n'est pas pour rien si, selon nos informations, plusieurs compagnies, dont Suncor, tentent de s'en procurer une copie.

À la défense des sables bitumineux

Le rapport ne se contente pas de traiter de la ligne 9B d'Enbridge. Plusieurs pages sont consacrées à une « mise en perspective » du bilan environnemental des sables bitumineux et aux efforts du gouvernement de l'Alberta pour protéger la qualité de l'eau, des sols et de l'air.

« La population et certains groupes environnementaux critiquent l'extraction du pétrole à partir des sables bitumineux », lit-on dans le document avant de relativiser les conséquences de cette industrie.

« Les émissions de GES [gaz à effet de serre] provenant de l'extraction ne représentent qu'une partie des émissions totales reliées à l'utilisation du pétrole. En effet, entre 70 et 80 % des émissions de GES proviennent des gaz d'échappement des véhicules ». On souligne aussi les efforts de l'Alberta pour diminuer les gaz à effets de serre induits par l'exploitation des sables bitumineux. « [...] Entre 1990 et 2010, l'industrie des sables bitumineux a réduit de 26 % ses émissions de GES par unité de production ».

Et on souligne aussi que « le projet d'Enbridge ne peut à lui seul être tenu responsable des problèmes environnementaux découlant de l'exploitation des sables bitumineux ».

D'importants avantages économiques?

C'est le coeur du rapport. Le Québec expose « les avantages économiques significatifs » qu'apporterait un approvisionnement de la province en pétrole de l'Ouest.

Premièrement, le coût moins élevé du baril par rapport au pétrole d'outre-mer permettrait de réduire la facture et donc d'améliorer la balance commerciale. Le rapport parle d'« un approvisionnement sécuritaire à coût avantageux ».

Le document fait miroiter des emplois et des investissements importants dans les deux raffineries québécoises de Suncor, à Montréal, et Valero, à Lévis.

Au-delà des raffineries, il s'agit d'« assurer la viabilité à long terme de la filière industrielle reliée à la pétrochimie et de lui permettre de contribuer à la prospérité du Québec ».

Un pipeline avantageux pour tout le Canada

Le projet est présenté comme un outil permettant de consolider non seulement l'économie du Québec mais aussi celle de l'ouest du pays. Un des arguments du rapport en faveur du projet d'Enbridge et de l'importance de devenir client de l'industrie pétrolifère albertaine, c'est l'« effet de rétroaction ». Acheter du pétrole du reste du Canada permettra d'enrichir les autres provinces plutôt que des pays d'outre-mer, ce qui favorisera l'achat de produits québécois par ces mêmes provinces, expliquent les auteurs du rapport.

« Le Québec, à l'instar de plusieurs provinces canadiennes, bénéficie des retombées positives de l'exploitation des ressources naturelles dans l'Ouest canadien. Cet impact ne touche pas seulement les entreprises québécoises qui opèrent directement dans l'Ouest, mais également celles qui vendent leur savoir-faire aux entreprises albertaines. » — Extrait du rapport du comité conjoint Québec-Alberta sur le projet d'inversion de la ligne 9B d'Enbridge

Indirectement, les sables bitumineux induiraient 4800 emplois permanents au Québec et des retombées fiscales de 56,5 millions de dollars par année. « Une hausse de rentrée fiscale du gouvernement qui sert à financer les programmes publics », peut-on lire dans le rapport.

La sécurité

La portion du rapport sur la sécurité consiste surtout en une reproduction des engagements d'Enbridge ainsi que des mesures et ressources existantes au fédéral et au provincial. Il n'y a pas vraiment d'analyse critique, et aucune étude québécoise n'est citée.

Il n'est aucunement mention de l'historique de déversements de la ligne 9B d'Enbridge, pourtant au nombre d'une douzaine depuis sa mise en service en 1978. Quant à la catastrophe de Kalamazoo, au Michigan, qui a entaché la réputation de l'entreprise, elle est absente du rapport.

La seule étude citée au sujet des déversements provient de l'Association canadienne des pipelines d'énergie [CEPA] : « le nombre d'incidents significatifs survenus au Canada [...] est en moyenne de 3,5 par année sur les dix dernières années [2002-2011] et ce pour un réseau de plus de 100 000 km ».

Le rapport Québec-Alberta évoque, sans s'y attarder, les craintes liées à la corrosion du pipeline âgé de 38 ans. Les auteurs avancent plusieurs arguments qui démontrent que l'utilisation de bitume dilué n'augmenterait pas les risques.

La protection de l'environnement

Concernant la traversée des cours d'eau, qui a tant inquiété le maire Denis Coderre et la Communauté métropolitaine de Montréal, le rapport n'en traite à peu près pas. Le mot « rivière » apparaît dans un seul passage où le gouvernement explique qu'Enbridge a fait appel à une entreprise privée spécialisée, Stantec, pour élaborer des plans d'intervention spécifiques aux rivières des Mille-Îles, des Outaouais et des Prairies.

En cas d'accident, tout est mis en place, selon le rapport, et les pouvoirs publics sont prêts. En théorie toutefois : « Il est du devoir de l'entreprise de s'assurer que les municipalités où passe le pipeline soient équipées et aient une formation adéquate pour répondre à des situations d'urgence », écrit le gouvernement.

Aujourd'hui dans l'opposition, le PQ a maintes fois reproché le manque de préparation des pouvoirs publics face aux risques du transport du pétrole.


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Le CN reprend les discussions avec Unifor

Le Canadien National et Unifor sont revenus à la table des négociations à quelques heures de la fin de l'ultimatum de l'entreprise envers ses quelque 5000 employés.

Dans une déclaration, le CN dit espérer pouvoir conclure une entente ou persuader le syndicat d'accepter une procédure d'arbitrage. Un porte-parole syndical a confirmé la reprise des négociations.

La ministre du Travail, Kellie Leitch, a d'ailleurs encouragé les deux parties à poursuivre leurs négociations afin d'éviter un arrêt de travail. Dans un communiqué dimanche soir, elle dit avoir obtenu l'engagement du CN et d'Unifor de maintenir les services de trains de banlieue de Montréal. Ainsi, les services de trains de l'AMT devraient continuer d'être offerts dans la région métropolitaine sans interruption.

Menace de lock-out

Vendredi, la compagnie ferroviaire avait annoncé son intention de mettre en lock-out les 4800 membres d'Unifor travaillant au CN à compter de 23 h, lundi.

Le syndicat, qui avait déjà dit qu'il commencera à tenir des votes de grèves, la semaine prochaine, a rejeté l'ultimatum du CN.

Le lock-out toucherait les employés de bureau, de la mécanique et ceux qui travaillent dans les terminaux intermodaux de l'entreprise. Ces travailleurs sont représentés par le syndicat Unifor.

Grève évitée au CP

Le service de trains de banlieue offert par l'AMT avait été interrompu lundi dernier sur les lignes de Saint-Jérôme, Vaudreuil-Hudson et Candiac en raison d'une grève opposant le Canadien Pacifique (CP) à ses employés.

Il a cependant repris le lendemain, sous la pression du gouvernement fédéral, qui menaçait de déposer une loi spéciale pour obliger le retour au travail des employés. Les deux parties ont décidé de s'en remettre à un processus d'arbitrage.

« Mauvaise foi » de la part des deux parties

Pour arriver à une entente avant lundi soir, le CN demande à Unifor d'accepter le recours à l'arbitrage exécutoire, « le forum adéquat pour traiter les demandes d'Unifor récemment modifiées ». Cette demande a été rejetée par le syndicat vendredi.

Selon le CN, les deux parties étaient près d'une entente en décembre dernier. Des demandes supplémentaires de la part du syndicat les ont cependant fait achopper à ce moment-là. CN fait notamment état d'une requête pour « supporter financièrement l'action politique et communautaire d'Unifor ».

La compagnie indique que d'autres demandes se sont ensuite ajoutées, sans en préciser la nature.

« Unifor [...] s'est éloigné davantage d'un terrain d'entente en augmentant de façon déraisonnable plusieurs de ses demandes après avoir négocié un accord de principe avec le Canadien Pacifique la fin de semaine dernière », a indiqué la compagnie.

De son côté, Unifor affirme que le CN ne négocie pas de bonne foi. Plus tôt, le vice-président régional d'Unifor, Jacques Ouimet, déclarait tout de même que le syndicat est disposé à poursuivre les négociations pour conclure une entente.


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Birdman sacré meilleur film aux Oscars

Birdman, du réalisateur mexicain Alejandro Gonzalez Inarritu, a remporté le prix du meilleur film lors de la 87e cérémonie des Oscars, dimanche à Los Angeles.

Inarritu a aussi reçu l'Oscar du meilleur réalisateur pour son travail sur Birdman, dont le scénario original a également été récompensé.

Le film The Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson, n'a pas été en reste, récoltant un total de quatre prix. Le long métrage a remporté les Oscars des meilleurs maquillages et coiffures, des meilleurs costumes, des meilleurs décors et de la meilleure musique.

Pour sa personnification du physicien Stephen Hawking, l'acteur britannique Eddie Redmayne a obtenu la statuette du meilleur acteur, devant Bradley Cooper (American sniper) et Michael Keaton (Birdman). Du côté féminin, l'Oscar a été remis Julianne Moore, un premier en carrière pour l'actrice du film Still Alice.

L'acteur J.K. Simmons a été le premier de la soirée à monter sur scène. L'Académie l'a récompensé pour son rôle de soutien dans Whiplash. Les mixeurs du long métrage, dont le Canadien Craig Mann, ont reçu le prix du meilleur mixage sonore. Whiplash est également reparti avec l'Oscar du meilleur montage.

Pour son travail dans Boyhood, un film tourné sur une période de douze ans, Patricia Arquette a reçu le prix de meilleure actrice de soutien. Elle a été chaudement applaudie après avoir livré un discours inspiré sur l'équité salariale entre hommes et femmes aux États-Unis.

Un des moments marquants de la soirée a certes été l'interprétation de la chanson titre du film Selma, Glory, par John Legend et Lonnie Lynn, accompagnés d'une chorale. La pièce a été récompensée d'un Oscar quelques minutes plus tard.

Lonnie Lynn et John Legend (Photo : Kevin Winter/Getty Images)

Aucune surprise dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère. Le film polonais Ida, grand favori, s'est vu remettre un Oscar par l'Académie. Il a notamment été préféré à Timbuktu (France-Mauritanie) et Leviathan (Russie).

La statuette du meilleur film d'animation est allée à Big Hero 6, du réalisateur canado-américain Chris Williams. Torill Kove (Ma Moulton et moi) et Dean DeBlois (Dragons 2), qui figuraient au nombre des Canadiens en lice pour un trophée, ont toutefois eu moins de chance.

Le gala était animé pour la première fois par l'acteur Neil Patrick Harris, qui succédait cette année à Ellen DeGeneres.

Neil Patrick Harris (Photo : Kevin Winter/Getty Images)

Les prix remis :

Meilleur film
Birdman

Meilleure actrice
Julianne Moore (Still Alice)

Meilleur acteur
Eddie Redmayne (The Theory of Everything)

Meilleur réalisateur
Alejandro Gonzalez Inarritu (Birdman)

Meilleur scénario adapté
The Imitation Game

Meilleur scénario original
Birdman

Meilleure trame sonore
The Grand Budapest Hotel

Meilleure chanson originale
Glory (Selma)

Meilleur documentaire
Citizenfour

Meilleur montage
Whiplash

Meilleure photographie
Birdman

Meilleurs décors
The Grand Budapest Hotel

Meilleur film d'animation
Big hero 6

Meilleur court métrage d'animation
Feast

Meilleurs effets visuels
Interstellar

Meilleure actrice de soutien
Patricia Arquette (Boyhood)

Meilleur montage sonore
American sniper

Meilleur mixage sonore
Whiplash

Meilleur court métrage documentaire
Crisis hotline: Veterans press 1

Meilleur court métrage de fiction
The Phone Call

Meilleur film en langue étrangère
Ida (Pologne)

Meilleurs maquillages et coiffures
The Grand Budapest Hotel

Meilleurs costumes
The Grand Budapest Hotel

Meilleur acteur de soutien
J.K. Simmons (Whiplash)

Comme le veut la tradition, les vedettes du cinéma ont plus tôt foulé le tapis rouge du Dolby Theatre à Los Angeles.

Julianne Moore (Photo : Jordan Strauss/Invision/AP)

Cate Blanchett (Photo : Jason Merritt/Getty Images)

Ellar Coltrane (Photo : Jordan Strauss/Invision/AP)

Rosamund Pike (Photo : Chris Pizzello/Invision/AP)

Anna kendrick (Photo : Matt Sayles/Invision/AP)

David Oyelowo et Michael Keaton (Photo : Jordan Strauss/Invision/AP)

Ryan Ethan Hawke (Photo : Jordan Strauss/Invision/AP)


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