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Ottawa a payé le vol de retour des leaders de l'UE

Written By Unknown on Senin, 29 September 2014 | 16.21

Le Bureau du premier ministre Stephen Harper a défendu la décision de permettre à une délégation de l'Union européenne de profiter d'un vol gratuit jusqu'à Bruxelles la semaine dernière, à un coût que le réseau CBC a estimé à plus de 300 000 $.

Jason MacDonald a fait savoir qu'un Airbus des Forces canadiennes a été gracieusement offert pour s'assurer « qu'aucun élément » du sommet Canada-UE de vendredi ne soit négligé. Deux leaders de l'UE, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, se trouvaient à Ottawa où ils ont paraphé un pacte de libre-échange avec le Canada.

CBC rapporte que l'ajout d'une réception à Toronto au programme du périple faisait en sorte qu'il devenait impossible pour la délégation de l'UE de monter à bord d'un vol commercial en partance d'Ottawa et d'arriver à temps à une rencontre à Bruxelles, samedi.

Selon CBC, le premier ministre Harper a autorisé l'utilisation de l'Airbus qu'il emprunte, en temps normal, lors de voyages à l'étranger.

S'appuyant sur des données gouvernementales datant de 2012 sur le taux horaire estimé lié à l'opération de l'appareil, le reportage de la société d'État évalue le coût du vol à environ 338 055 $.

Dans un courriel, M. MacDonald n'a pas nié les estimations avancées par CBC, choisissant plutôt de mettre l'accent sur les avantages de l'entente de libre-échange et du sommet.

« Le sommet de vendredi a permis aux leaders du domaine des affaires de se rencontrer et de discuter des occasions qu'offre l'Accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne, mentionne le courriel. L'Airbus a été offert par gracieuseté à nos invités de l'Union européenne. »

M. Harper a qualifié l'entente de réalisation majeure pour son gouvernement, qui devra se présenter devant les électeurs dans un peu plus d'un an.

L'an dernier, il s'était envolé vers Bruxelles en grande pompe pour une cérémonie de signature d'un accord de principe.

L'entente doit être entérinée par les provinces canadiennes et les 28 pays membres de l'Union européenne.


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Sports - Les Expos de Montréal en 15 images marquantes

Il y a 10 ans lundi, les Expos jouaient leur dernier match à Montréal. Retour sur 15 des moments les plus marquants de leurs 36 saisons d'histoire dans la métropole.


14 AVRIL 1969, PREMIER MATCH AU STADE DU PARC JARRY

Quelques jours après avoir disputé et gagné la première partie de leur histoire au Shea Stadium, contre les Mets de New York, les Expos jouent leur premier match à Montréal. Il s'agit aussi de la première rencontre de la Ligue majeure de baseball à être disputée en sol canadien. Devant près de 30 000 personnes, les Expos l'emportent 8-7 face aux Cardinals de St-Louis. « Nos Z'Amours » gagnent le coeur des partisans montréalais.


6 AVRIL 1972, ÉCHANGE DE RUSTY STAUB

Les Expos échangent la première grande vedette du club, Rusty Staub, aux Mets de New York. Le no 10 avait été le premier athlète de l'histoire à remporter le titre de joueur de l'année des Expos en 1969. Celui qui avait appris le français lors de sa présence à Montréal était très apprécié du public québécois, qui l'avait surnommé « le grand orange ». Lors de son court retour à Montréal, en 1979, à sa première présence au marbre, la foule de près de 60 000 spectateurs lui réserve une ovation monstre.


15 AVRIL 1977, LES EXPOS S'OFFRENT LE STADE OLYMPIQUE

L'année suivant les Jeux olympiques de Montréal, les Expos élisent domicile au stade olympique. Le match d'ouverture dans le nouveau stade attire plus de 57 000 spectateurs. Les Expos se sont toutefois inclinés 7 à 2 contre les Phillies de Philadelphie.


19 OCTOBRE 1981, LE BLUE MONDAY

La seule participation de l'histoire des Expos à une série de championnat de la Ligue nationale, en cette saison 1981 écourtée par une grève, prend fin avec un circuit de Rick Monday, des Dodgers de Los Angeles. Cette longue balle anéantit l'espoir des Expos d'atteindre une première Série mondiale. L'événement, survenu de surcroît un lundi (monday), est rebaptisé Blue Monday par les partisans de l'équipe.


13 JUILLET 1982, LE MATCH DES ÉTOILES

Gary Carter, Andre Dawson, Steve Rogers, Tim Raines et Al Oliver : cinq joueurs des Expos participent au match des étoiles présenté au Stade olympique de Montréal devant une foule de 59 057 spectateurs. C'est la première fois que ce rendez-vous annuel des meilleurs joueurs du baseball majeur a lieu à l'extérieur des États-Unis. La Ligue nationale l'emporte 4 à 1 et enregistre ainsi une 11e victoire consécutive lors de cette confrontation.


10 DÉCEMBRE 1984, GARY CARTER EST ÉCHANGÉ

Le club échange son receveur vedette Gary Carter aux Mets de New York, contre quatre joueurs. Plusieurs sont d'avis que cette transaction marqua le début de la fin pour les Expos.


23 AOÛT 1989, YOUPPI! AU BANC DES PÉNALITÉS

Youppi! devient la première mascotte en Amérique du Nord à être expulsée d'un match de sport professionnel. Le gérant des Dodgers de Los Angeles, Tommy Lasorda, se plaint que les cabrioles que fait la mascotte des Expos sur l'abri des joueurs de son équipe ennuient ses troupes, et l'arbitre ordonne à Youppi! de quitter les abords du terrain. On peut comprendre l'impatience de Lasorda : ce match, le plus long de l'histoire des Expos, se terminera en 22e manche. Les Dodgers l'emportent 1-0.


28 JUILLET 1991, MATCH PARFAIT DE DENNIS MARTINEZ

Les amateurs se souviennent encore de l'exaltation caractéristique du présentateur Rodger Brulotte à la suite du 27e et dernier retrait du lanceur Dennis Martinez lors d'un match contre les Dodgers à Los Angeles. Martinez procure à la franchise son premier match parfait et s'inscrit ainsi dans le livre des records du baseball majeur.


22 MAI 1992, L'ARRIVÉE DE FELIPE ALOU COMME GÉRANT

Alors que l'équipe est en déroute sous les ordres de Tom Runnells, qui peine à la relever après le départ de leur gérant Buck Rodgers, Felipe Alou se voit octroyer le poste de gérant du club. Il remet l'équipe sur les rails. Les Expos terminent deuxièmes dans la division Est de la Ligue nationale, avec 87 victoires contre 75 défaites.


12 AOÛT 1994, UNE GRÈVE ET UN RÊVE BRISÉ

Tout se déroule à merveille pour le club cette année-là. Les Expos sont en voie de connaître la meilleure saison de leur histoire et, le 12 août, ils occupent le premier rang de la division est de la Ligue nationale et possèdent le meilleur dossier du baseball majeur (74-40). L'équipe détient une avance de six parties sur les Braves d'Atlanta, les billets pour la Série mondiale sont imprimés. Malheur : une grève déclenchée par l'Association des joueurs cette journée-là met fin aux espoirs des Expos d'accéder aux séries.


11 NOVEMBRE 1997, PEDRO MARTINEZ REÇOIT LE TROPHÉE CY YOUNG

Le lanceur des Expos, Pedro Martinez, reçoit le trophée Cy Young remis au meilleur lanceur de l'année dans la ligue majeure de baseball. Il est élu presque unanimement vainqueur (25 des 28 votes) par les journalistes membres de la Baseball Writers Association of America. Il sera échangé aux Red Sox de Boston en vue de la saison suivante.


DÉCEMBRE 1999 À FÉVRIER 2002, LE RÈGNE DE JEFFREY LORIA

Le 9 décembre 1999, le marchand d'art Jeffrey Loria devient propriétaire des Expos, que Claude Brochu s'est résolu à vendre après avoir échoué à obtenir des subventions des gouvernements fédéral et provincial pour construire un nouveau stade au centre-ville. Loria entretient de mauvaises relations avec les partisans, les diffuseurs et la presse, qui le soupçonne de vouloir déménager le club. En 2002, après un autre projet de nouveau stade avorté, il vend le club à une société de tutelle détenue par les 29 autres équipes, pour 120 millions de dollars, le temps de relocaliser la concession dans une autre ville.


2002, L'ANNÉE DE VLADIMIR

Le dernier grand joueur des Expos a été sans contredit Vladimir Guerrero (1996 à 2003). Sa saison 2002 est exceptionnelle. Il totalise 206 coups sûrs, 39 circuits et 40 buts volés, dans une indifférence quasi totale, le creux étant atteint le 5 septembre, lorsque l'équipe attire une maigre foule de 2134 spectateurs. En 2004, celui que l'on surnomme Vlad signe un lucratif contrat comme joueur autonome avec les Angels d'Anaheim et quitte l'équipe.


2003, L'EXIL À PORTO RICO

Afin de générer des revenus, les Expos en mal de spectateurs au Québec disputent 22 matchs au stade Hiram Bithorn de San Juan, à Porto Rico. À la fin du mois d'août, les Expos balaient une série de quatre parties contre les Phillies de Philadelphie au stade olympique, dans une ambiance rappelant les belles années des Expos. Toutefois, l'équipe perd les sept parties suivantes. Ses espoirs d'une participation aux séries s'évanouissent. Ironie du sort, les Marlins de la Floride de leur ex-propriétaire Jeffrey Loria remporteront les grand honneurs cette année-là.


29 SEPTEMBRE 2004, NOS « Z'AMOURS » DÉMÉNAGENT À WASHINGTON

Le club joue son dernier match à Montréal devant une foule de 31 395 spectateurs. Ils subissent un cuisant revers de 9 à 1 aux mains des Marlins de la Floride. Ils disputeront le dernier match de leur histoire quelques jours plus tard, le 3 octobre, au Shea Stadium, domicile des Mets de New York. Ils y avaient disputé leur tout premier match, 35 ans plus tôt.


EN VIDÉOS :

Pour visionner le reportage sur la présence des Expos à Montréal sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Pour visionner le reportage sur le déménagement des Expos sur votre appareil mobile, cliquez ici.

Et vous? Avez-vous des souvenirs des Expos ou d'autres événements qui vous ont marqué pendant leur présence à Montréal? Répondez dans les commentaires ci-dessous.


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Le procès de Luka Rocco Magnotta s'ouvre aujourd'hui

Le procès dans l'une des affaires criminelles les plus médiatisées et bouleversantes au Canada doit commencer aujourd'hui par la présentation des preuves contre le présumé meurtrier Luka Rocco Magnotta.

L'homme âgé de 32 ans a plaidé non coupable à cinq chefs d'accusation liés au meurtre de Jun Lin, un étudiant chinois en génie à l'Université Concordia, en mai 2012.

Magnotta fait face à des accusations de meurtre prémédité, d'outrage à un cadavre, de production de matériel obscène, d'utilisation de la poste pour le publier et d'avoir harcelé le premier ministre Stephen Harper et d'autres membres du Parlement.

Le juge Guy Cournoyer a interrogé des jurés potentiels, plus tôt en septembre, pour savoir s'ils seraient en mesure de supporter des éléments de preuve qui pourraient être révoltants, obscènes et possiblement traumatisants.

Les 14 jurés bilingues qui ont été choisis recevront des instructions du juge Cournoyer, avant que Me Louis Bouthillier ne présente les arguments de la Couronne.

Me Bouthillier a fait savoir que la Couronne pourrait convoquer jusqu'à 60 témoins pendant le procès, qui devrait durer entre six et huit semaines. Des Européens pourraient être appelés à la barre.

Le processus de sélection du jury a duré huit jours, le tribunal évaluant les candidatures d'environ 1600 personnes. Le groupe a été réduit à 16 personnes. Deux d'entre elles seront écartées au moment où s'amorcera le procès, et deux des 14 jurés restants seront libérés avant les délibérations. 

Le procès se déroulera surtout en anglais, bien que certains moments pourraient se passer en français.

Magnotta sera représenté par Luc Leclair, un avocat qui travaille à Toronto. Me Leclair a déclaré à des reporters qu'il recherchait des jurés à l'esprit ouvert, intelligents et désireux d'écouter l'affaire. « Il [Magnotta] attend depuis longtemps, j'attends depuis longtemps, nous attendons depuis longtemps, a fait remarquer Me Leclair lors de la première journée du processus de sélection du jury. Pendant un certain temps, nous avons pensé que ce jour ne viendrait jamais. »

Le procès devrait attirer de nombreux curieux. Des étudiants en criminologie, des adeptes du système judiciaire et même certaines personnes qui semblaient appuyer Magnotta ont été aperçus pendant l'enquête préliminaire.

Les procédures judiciaires se dérouleront dans une salle de cour spéciale, dotée de plusieurs écrans et un imposant enclos de métal et de vitre derrière lequel sera assis Magnotta.

Par ailleurs, seulement cinq places seront réservées aux médias et cinq autres au public. Quelques autres sièges iront à la famille de Jun Lin, dont son père Diran, qui est venu au Canada pour le procès.

Le procès sera cependant diffusé dans une autre salle se trouvant à un autre étage de l'édifice.


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La police antiémeute se retire du centre-ville de Honk Kong

Dans un geste apparent d'apaisement, le gouvernement de Hong Kong a annoncé lundi matin qu'il avait ordonné aux forces antiémeute de se retirer des rues de la ville après une nuit d'affrontements avec les manifestants.

En revanche, le gouvernement a appelé les protestataires à « libérer les routes occupées dès que possible pour laisser le passage aux véhicules d'urgence et rétablir les transports publics » par voie de communiqué.

L'ancienne colonie britannique, qui bénéficie d'une autonomie relative depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, demeurait paralysée, lundi matin. Plus de 200 lignes d'autobus ont été suspendues ou déviées, la circulation des tramways était perturbée et des stations de métro étaient fermées. De nombreuses écoles ont gardé portes closes, de même que bon nombre d'entreprises.

La Bourse de Hong Kong évoluait également en nette baisse et perdait 2,32 % vers 2 h 30 GMT, alors que l'indice des Bourses asiatiques hors Japon reculait de 1,2 %.

La campagne de désobéissance civile qui couve depuis des semaines, surnommée la « révolution des parapluies », s'est brutalement accélérée au cours du week-end, les manifestants étant bien décidés à dénoncer la décision de Pékin de limiter la portée du suffrage universel aux élections de 2017.

Ces derniers se sont rassemblés par dizaines de milliers dans les quartiers du centre-ville, mais aussi dans le secteur de Kowloon, en face de l'île de Hong Kong, sur le continent.

Les étudiants, qui observent depuis une semaine une grève des cours, sont le fer de lance du mouvement. Ils ont notamment fait irruption vendredi dans le siège du gouvernement local avant d'en être évacués sans ménagement par la police.


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Première apparition publique de Rob Ford depuis le début de son traitement

Written By Unknown on Minggu, 28 September 2014 | 16.20

Rob Ford a effectué un retour sous les réflecteurs samedi et a eu droit à un chaleureux accueil de la part de partisans à qui il a promis de vaincre une rare forme de cancer dont il est atteint.

Des centaines de personnes, plusieurs accompagnées d'enfants, ont scandé « Rob, Rob » pendant le discours du maire sortant de Toronto lors du barbecue qu'organise sa famille tous les ans.

Accompagné par la chanson I won't back down du rocker américain Tom Petty, M. Ford a affirmé qu'il avait eu le dessus sur ses problèmes de consommation et qu'il ferait de même avec le cancer qui l'afflige.

Des médecins ont décelé une tumeur dans l'abdomen de M. Ford, et il doit subir des traitements pour vaincre un cancer reconnu comme étant rare et agressif. Il a obtenu son congé de l'hôpital après s'être soumis à de la chimiothérapie, et d'autres traitements sont prévus.

Rob Ford a retiré sa candidature à la mairie de Toronto en vue des élections du 27 octobre, et vise maintenant un poste de conseiller. Son frère Doug l'a remplacé comme candidat à la mairie de la plus grande ville canadienne.

Il s'agissait de la première sortie publique de M. Ford depuis son hospitalisation, plus tôt en septembre. Vendredi soir, il a fait du porte-à-porte.


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Hong Kong : les leaders d'un mouvement prodémocratie défient Pékin

Les leaders d'un mouvement prodémocratie de Hong Kong ont mis leurs menaces à exécution et lancé une manifestation de désobéissance civile, tôt dimanche, pour contester la récente décision du gouvernement de la Chine d'écarter la mise sur pied de véritables réformes démocratiques pour l'ancienne colonie britannique.

Les responsables du mouvement « Occupons Central avec Amour et Paix » ont confirmé qu'une « occupation » des rues à l'extérieur des quartiers généraux gouvernementaux avait officiellement commencé. Central est le lieu où se trouvent les principales places d'affaires de Hong Kong ainsi que les quartiers généraux du gouvernement.

À l'origine, les responsables envisageaient de tenir une manifestation assise dont l'objectif était de paralyser le district Central, mercredi. Toutefois, ils ont posé ce geste surprise dans ce qui semble être une tentative de profiter de l'élan généré par une manifestation organisée par des étudiants à l'extérieur des bureaux gouvernementaux, qui a attiré des milliers de partisans sur une période de deux soirs.

Les partisans du mouvement prodémocratie demandent aux leaders communistes chinois de tenir des élections entièrement démocratiques en 2017.

La Chine, qui a pris le contrôle de l'ancienne colonie britannique en 1997, a promis que le leader de Hong Kong pourrait être élu selon le suffrage universel. Mais des tensions liées à l'avenir politique de Hong Kong ont surgi après que la législature chinoise eut décidé, le mois dernier, de ne pas permettre au public de nommer des candidats. Elle demandait plutôt que les candidatures soient filtrées par un comité de loyalistes pro-Pékin semblable à celui qui choisit actuellement le leader de la ville.

Les organisateurs de la manifestation pacifique demandent que Pékin revienne sur sa décision et que le gouvernement de Hong Kong relance les consultations en vue d'une réforme politique.

« Le courage des étudiants et de la population, dans leur décision spontanée, a touché beaucoup de citoyens de Hong Kong », a déclaré le groupe dans un communiqué.

« Pourtant, le gouvernement est demeuré inébranlable. Puisque la roue du temps a atteint cette étape, nous avons décidé de nous lever et d'agir »


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Un homme d'affaires canadien condamné à 15 ans de prison à Cuba

Cy Tokmakjian, le président d'une entreprise ontarienne, a été condamné à une peine de 15 ans de prison pour corruption à Cuba.

La justice cubaine a également décidé de saisir pour 100 millions de dollars d'actifs appartenant au groupe Tokmakjian, a précisé la société.

Cette condamnation s'inscrit dans le cadre d'une vaste campagne qui vise à mettre fin aux pots-de-vin, selon des responsables cubains.

Les avocats du Groupe Tokmakjian, une firme de Concord spécialisée dans le transport routier et la réparation de moteurs, ont été avisés vendredi du verdict et de la condamnation de M. Tokmakjian.

Deux de ses adjoints, Claudio Vetere et Marco Puche, ont quant à eux été condamnés à des peines de 12 et 8 ans.

Pour l'instant, les autorités cubaines donnent peu de détails sur l'affaire. Mais des dizaines de dirigeants cubains, de responsables gouvernementaux ainsi que des étrangers ont été touchés par une vague d'arrestations menée par l'exécutif cubain contre une culture de pots-de-vin de la part d'étrangers.

Granma, le journal du Comité central du parti communiste cubain, affirme que M. Tokmakjian a été accusé de corruption dans le but d'obtenir des bénéfices lors de négociations contractuelles, de transactions financières non autorisées, d'avoir sorti illégalement du pays d'importantes sommes d'argent, d'avoir falsifié des documents à des fins fiscales et d'irrégularités salariales.

En juillet, la société canadienne avait publié un communiqué pour dénoncer les accusations contre M. Tokmakjian, 74 ans, affirmant qu'il s'agissait de « transactions commerciales légitimes ».

La firme indiquait que l'homme d'affaires avait été injustement traité pendant son procès et qu'il avait été détenu pendant deux ans sans avoir été accusé.

Un communiqué du Groupe Tokmakjian ajoutait que les résultats de l'enquête avaient été gardés secrets, et qu'il n'avait ensuite eu que deux mois pour présenter une défense. Il affirmait également que 14 des 18 témoins que voulait présenter la défense avaient été rejetés, incluant des experts internationaux dans le domaine fiscal.


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Le bilan s'alourdit sur les pentes du volcan Ontake

Le bilan de l'éruption du volcan Ontake au Japon s'est brutalement alourdi dimanche avec la découverte de plus de 30 corps.

La police de la préfecture de Nagano a confirmé que les secouristes avaient retrouvé plus de 30 personnes en arrêt « cardiorespiratoire ». Conformément à l'usage, les autorités n'ont pas annoncé leur mort, attendant le résultat d'examens, mais l'expression utilisée par les secours ne laisse guère d'espoir.

Plusieurs centaines de randonneurs se trouvaient sur les pentes du mont Ontake lorsqu'il est entré en éruption, samedi matin, projetant un panache de cendres et de pierres à plusieurs centaines de mètres de hauteur.

Le volcan est situé à la limite des préfectures de Nagano et de Gifu, à 200 km environ à l'ouest de Tokyo. Sa précédente éruption remontait à 2007.

Un demi-millier de militaires et de policiers japonais ont été mobilisés pour venir en aide aux personnes prises au piège et les aider à redescendre les pentes recouvertes d'un manteau de cendres.

Dimanche matin, alors que l'éruption était toujours en cours, les secours faisaient état de plus de 40 blessés, plusieurs souffrant de fractures, et disaient être à la recherche d'une quarantaine de disparus.

Ces phénomènes sont fréquents au Japon, un pays où l'activité sismique est intense, mais ils n'avaient plus fait de morts depuis 1991 lors de l'éruption du mont Unzen, situé dans le sud-ouest du pays, fatale à 43 personnes.

Un scientifique de l'Agence météorologique japonaise a déclaré dimanche que rien ne permettait de prédire une éruption imminente même si des séismes de faible intensité avaient été détectés depuis le 10 septembre.

« Il n'y a eu aucun signe témoignant de l'imminence d'une éruption, comme des mouvements de terrain ou des modifications à la surface de la montagne », a-t-il expliqué à Reuters. « Les tremblements de terre à eux seuls ne suffisaient pas à dire qu'une éruption était imminente. »


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Appel à la prudence aux Canadiens voyageant au Moyen-Orient

Written By Unknown on Sabtu, 27 September 2014 | 16.20

Le reportage de Francis Labbé

La menace terroriste est prise au sérieux au Canada, que le gouvernement décide ou non de prendre part aux frappes aériennes, en Syrie et en Irak, de la coalition internationale contre le groupe armé État islamique (EI).

L'EI a appelé ses sympathisants à s'en prendre à tous les pays membres de la coalition qui participent aux opérations en Irak et en Syrie, dont le Canada.

Le gouvernement canadien appelle donc ses ressortissants à la plus grande prudence dans plusieurs pays arabes, dont le Maroc, la Tunisie et la Turquie, mais aussi l'Algérie où il est recommandé aux voyageurs d'éviter les régions situées à l'extérieur des grands centres, en raison notamment de la menace d'enlèvements.

Le Canada bénéficie toujours d'une image de pays pacificateur, mais cette réputation n'est plus un gage de sécurité pour les voyageurs, selon le politologue de l'Université de Sherbrooke, spécialiste du Moyen-Orient, Sami Aoun.

« Les Canadiens pourraient subir des effets pervers de cette horrible situation. Mais pas nécessairement en tant que canadiens. Peut-être aussi en tant que Nord-Américains ».

Les agences de voyages aussi prennent des précautions.

Les pays d'Afrique du Nord sont de moins en moins proposés aux clients, explique le président de l'Association des agents de voyages du Québec (AVVQ), Jean Collette.

« Le Maroc n'est probablement même pas touché par ça, c'est un endroit bien l'fun, mais il fait partie des destinations où, pour l'instant, les gens ne sont pas intéressés à aller », affirme M. Collette, qui est aussi.

Aux Canadiens qui doivent absolument se rendre dans des pays où la tension est plus grande, le ministère des Affaires étrangères, tout comme les agences de voyages, leur conseillent d'éviter d'attirer l'attention.


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Une vidéo de 5 secondes brise la vie d'une bonne préposée

Exclusif - Les caméras de surveillance dans les CHSLD peuvent bel et bien contribuer à dénoncer des cas de maltraitance. Mais lorsque 5 secondes d'une vidéo de 5 minutes roulent en boucle dans les médias, sans mise en contexte, elles peuvent aussi détruire une vie.

Le 15 décembre 2005, un peu avant 23 h, Stéphanie - nous l'appellerons ainsi pour protéger son identité - est arrivée au CHSLD où elle travaillait pour commencer son quart de nuit. Comme d'habitude, elle allait passer la majeure partie de la nuit seule dans une unité avec 35 patients souffrant d'alzheimer. Une unité aux portes vitrées, toujours verrouillées, pour empêcher les patients de fuguer. Stéphanie est préposée aux bénéficiaires.

Vers 5 h 30, elle aperçoit un résident debout derrière la porte vitrée qui lui fait des signes de la main en souriant. Nous l'appellerons M. Charles pour protéger sa dignité.

M. Charles porte un haut et un bas de pyjama. Comme d'habitude, à la manière d'un enfant, il traîne avec lui sa couverture. Il a besoin qu'on change sa couche-culotte. M. Charles a 77 ans.

Stéphanie ouvre la porte, prend les mains du vieil homme dans les siennes, et le ramène tranquillement vers sa chambre. Mais M. Charles n'est pas solide sur ses jambes. Il trébuche et tombe par terre. Il se met à crier, se débat et se cogne la tête sur le plancher.

Stéphanie se rend jusqu'au téléphone pour appeler du renfort, mais en décrochant, elle entend M. Charles s'agiter de plus en plus fort et réalise qu'il risque de se blesser. Elle lâche le téléphone et revient près de lui pour tenter de le relever.

Elle n'y arrive pas parce que les bas de M. Charles glissent sur le sol. Elle décide alors de le tirer par le bras, sur le plancher, jusque dans sa chambre, qui est à quelques pieds. Elle espère qu'il se calmera en retrouvant un endroit familier.

Dans la chambre de M. Charles, une caméra dissimulée par sa fille capte la scène. Stéphanie ne le sait pas encore, mais sa carrière de préposée vient de se terminer.

On est vendredi matin, Stéphanie finit son quart de travail, épuisée. Le samedi matin, elle se réveille en sursaut et se rappelle qu'elle a oublié de remplir un rapport d'incident pour signaler la chute de M. Charles.

Elle se dit qu'elle en parlera à sa superviseure dès son retour au travail, le mardi. Elle n'en aura pas le temps. Dès le lundi, les 5 secondes d'images où on la voit tirer M. Charles sur le sol roulent en boucle à la télévision. Le mardi, Stéphanie est congédiée. Mais ce qui va lui faire le plus mal, ce sont les manchettes des médias.

  • « Un septuagénaire maltraité »
  • « Film d'horreur dans un CHSLD »
  • « Des gestes barbares »
  • « Une préposée aux bénéficiaires d'un CHSLD prend un septuagénaire souffrant d'alzheimer par le bras et le traîne sauvagement sur le plancher de sa chambre »

Quatre mois après les événements, des accusations criminelles de voies de fait ont été déposées contre Stéphanie. Elle a été acquittée au terme de deux ans de procédures, notamment parce que le juge a eu accès à l'ensemble de la vidéo qui dure 5 minutes et non cinq secondes. Des images, qui selon nos recherches, n'ont jamais été diffusées.

Extraits du jugement

[Elle] ne fait aucun geste brusque, elle ne semble pas agressive. [...] Elle ne semble pas perdre patience. [...] Aucune forme d'agressivité n'est perceptible [...] on voit par la suite madame, après avoir relevé monsieur, lui changer sa couche culotte [...] avec douceur et sollicitude.

[...] Les gestes posés par Mme [...] en le traînant par terre [...] sont inappropriés, disgracieux, voire choquants, quand on n'en connaît pas le contexte. Mais selon la preuve entendue et visionnée, l'accusée ne manifestait aucune malveillance ni hostilité en posant ce geste.

Stéphanie n'avait aucun dossier disciplinaire. Aux dires de ses supérieurs, qui ont témoigné au procès, elle faisait bien son travail. Elle était douce et calme. Jamais on ne l'avait vue maltraiter un patient, ou même élever la voix.

Certes, elle avait commis une faute professionnelle en tirant M. Charles sur le sol et en omettant de déclarer l'incident, mais cela méritait-il un congédiement? Cela méritait-il un procès criminel? Cela méritait-il d'avoir à mettre une croix sur sa carrière?

Sans les 5 secondes de vidéos, qui ont fait le tour du Québec, la vie professionnelle et personnelle de Stéphanie aurait-elle été brisée?

« C'était l'enfer, j'ai été traumatisée de ça, raconte Stéphanie au téléphone en septembre 2014. Je suis une personne qui a besoin que le monde m'aime, et là, tout le monde me haïssait, alors c'était la fin du monde pour moi. »

« J'ai été obligée de recommencer ma vie à zéro. Je n'aurais jamais été capable de recommencer à travailler comme préposée, ça, c'est sûr. Déjà que la confiance on ne l'a pas toujours, ça a vraiment descendu. Je recommence à l'avoir tranquillement avec les années de thérapie. » — Stéphanie, en septembre 2014


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Le Canada ne restera pas les bras croisés face aux djihadistes, dit Harper

Le reportage de Marc Godbout

Le premier ministre Stephen Harper affirme que le Canada ne restera pas les bras croisés pendant que des militants du groupe armé État islamique (EI) au Moyen-Orient menacent de massacrer des milliers de personnes innocentes. « Nous allons faire notre part », a-t-il déclaré, vendredi, à Ottawa.

M. Harper a soutenu que l'EI représentait une menace réelle pour le Canada. C'est pour cette raison que le pays se devait d'agir. Il a tenu ces propos en marge d'une rencontre avec des représentants européens sur la conclusion d'un accord de libre-échange Canada-Union européenne. « Ce pays s'est toujours acquitté de ses responsabilités internationales et tant et aussi longtemps que je serai premier ministre, c'est ce que nous continuerons à faire. »

Ces commentaires du premier ministre canadien surviennent alors que, selon des sources de Radio-Canada, le Canada pourrait décider d'envoyer des avions CF-18 en guise de soutien à la coalition, dirigée par les États-Unis et destinée à lutter contre le groupe armé État islamique en Irak et en Syrie. Il est question que le premier ministre Harper tienne une réunion à ce sujet avec son Cabinet, la semaine prochaine.

« C'est essentiel que nous fassions notre part. C'est l'histoire de notre pays. On ne reste pas seulement spectateur. Ce serait tout à fait irresponsable. C'est la raison pour laquelle le Canada a contribué, vite. » — Le premier ministre du Canada, Stephen Harper

En entrevue à l'émission 24/60, le ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, a assuré que la question de la participation à une mission de combat canadienne en Irak serait débattue au Parlement rapidement lorsque le Cabinet aura pris une décision. « Il est clair que s'il y a une mission de combat pour combattre l'État islamique, le Parlement va être convoqué, il y aura débat et il y aura vote de confiance sur le sujet », a déclaré le ministre.

M. Blaney a par ailleurs estimé que la menace djihadiste était présente à l'extérieur du Canada, mais également à l'intérieur. « C'est une menace potentielle avec laquelle nous devons composer, en particulier depuis les attentats contre le World Trade Center », a-t-il dit. « Ce que les services de renseignement observent, c'est une recrudescence - donc un plus grand nombre de jeunes - qui sont endoctrinés, un peu illuminés, et qui souhaitent quitter le pays pour s'adonner à des activités terroristes. »

« On ne peut pas négocier avec des gens qui veulent nous trancher la tête ou qui ne respectent pas les valeurs canadiennes d'égalité entre les hommes et les femmes, d'État de droit... » — Steven Blaney, ministre de la Sécurité publique

Cette semaine, Washington a demandé au Canada de contribuer davantage au plan militaire dans la lutte que mène la coalition internationale contre le groupe armé État islamique. Stephen Harper avait alors dit qu'il n'écartait pas la possibilité d'y acquiescer « sous peu ».

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, avait pour sa part déclaré jeudi, alors qu'il se trouvait aux Nations unies, que le fait de lancer d'éventuelles frappes aériennes équivaudrait pour le Canada à une mission de combat, ce qui doit passer par un vote à la Chambre des communes. « Le premier ministre a toujours été très clair que cela serait soumis au Parlement par un vote », a dit John Baird.

L'opposition fourbit ses armes

La perspective que le Canada joue un rôle plus actif dans une éventuelle salve de frappes aériennes lancée contre les militants djihadistes de l'EI ne plaît pas du tout au Parti libéral du Canada (PLC), comme l'explique Marc Garneau, porte-parole libéral en matière de défense.

« Pour le Parti libéral, les frappes aériennes sont hors de question. On s'attend la semaine prochaine à un débat. Si le gouvernement propose cela comme contribution, on votera contre. » — Marc Garneau, porte-parole libéral en matière de défense

Du côté du Nouveau Parti démocratique, le chef Thomas Mulcair est sur ses gardes et fort mécontent que Stephen Harper ne soit pas plus limpide sur ses intentions dans ce dossier. « Si c'est aussi grave qu'ils le décrivent, c'est la fin de la civilisation dixit le secrétaire parlementaire aujourd'hui, ce n'est pas rien ça, dit M. Mulcair. Alors à ce moment-là, on s'étonne que ce ne soit pas une mission des Nations unies. Beaucoup de ça dépend de quelques pays en présence, ce n'est ni une mission de l'OTAN ni une mission des Nations unies. »

Un geste politique de la part du Canada

Pour le major général Terry Liston, retraité des Forces canadiennes, les Américains n'ont pas véritablement besoin des avions que pourrait leur fournir Ottawa, étant donné qu'ils ont leurs propres appareils. Ils n'auraient guère besoin, non plus, d'éventuelles forces terrestres, du fait qu'ils ont décidé de ne pas envoyer de troupes au sol. « C'est plutôt un geste politique que les Américains attendent du Canada », affirme M. Liston.

« Ce qui est le plus important pour les Américains, c'est la participation des Arabes sunnites. Ces derniers jours, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar ont envoyé des avions pour participer à des frappes aériennes. Ça, c'est plus important pour les États-Unis que le Canada, l'Australie ou l'Angleterre. » — Le major général Terry Liston, retraité des Forces canadiennes

« [La constitution d'une coalition] évite de donner l'image que c'est une croisade menée par l'Occident. On veut donner l'image qu'on est là pour appuyer les Arabes qui veulent mettre de l'ordre dans leur maison », poursuit M. Liston.

Le dossier délicat de la Syrie

L'attention est présentement centrée sur l'Irak parce que tout le dossier lié à la Syrie est plus délicat, selon le major général Liston. « Pas un pays européen, pas même le Royaume-Uni, n'est prêt à aller en Syrie, explique Terry Liston. Même les États-Unis, leur stratégie c'est de se centrer sur l'Irak. Ils veulent détruire l'EI en Irak, qui menace les Kurdes dans le nord et qui est campé juste en dehors de Bagdad ».


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Northern Gateway : la cour d'appel accepterait d'entendre une Première Nation de C.-B.

La Première Nation Gitxaala, de la côte Nord de la Colombie-Britannique, affirme que la Cour d'appel fédérale a accepté d'entendre leur contestation du projet d'oléoduc Northern Gateway.

Cette Première Nation avait déposé une demande en ce sens en juillet, à la suite d'une décision du cabinet fédéral approuvant le projet qui lierait les sables bitumineux et un terminal maritime sur la côte britanno-colombienne.

Les Autochtones disent avoir reçu le feu vert pour obtenir un examen judiciaire du controversé projet de 7 milliards de dollars proposé par la pétrolière Enbridge.

La Première Nation conteste le rapport d'un groupe d'étude sur lequel s'est appuyé le gouvernement fédéral pour rendre sa décision positive, soutenant que le Canada n'a pas offert d'accommodements suffisants, en plus de ne pas les consulter en lien avec les droits et les titres autochtones.

Aux dires des Gitxaala, toutefois, il est peu probable que la cour entende l'affaire avant plusieurs mois, puisque d'autres poursuites ont été intentées, et que d'autres parties sont impliquées.

L'approbation du gouvernement était accompagnée de 209 conditions pour l'oléoduc qui transporterait du pétrole lourd entre les deux provinces.


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Québec propose une réforme majeure du système de santé

Written By Unknown on Jumat, 26 September 2014 | 16.20

Le reportage de Davide Gentile

Le ministre québécois de la Santé, Gaétan Barrette, a déposé son projet de loi de réforme du réseau de la santé et des services sociaux, un virage radical au plan administratif qu'il qualifie de changement de culture au profit des usagers.

« Présentement, les citoyens du Québec n'en ont pas pour leur argent. » — Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette

Avec cette vaste réforme administrative du système de santé québécois, le ministre Barrette espère générer des économies d'échelle d'au moins 220 millions de dollars par année.

Cet exercice minceur dans la structure de l'appareil de santé québécois passera notamment par l'abolition d'un palier administratif, celui actuellement constitué par les 18 agences de santé et de services sociaux de la province. 

L'administration de tout le réseau sera dorénavant confiée à des Conseils intégrés de santé et de services sociaux (CISSS). En gros, chacune des 16 régions administratives de la province aura son CISSS. Une exception serait néanmoins créée pour la région de Montréal, où le nombre de CISSS prévu est de cinq. 

Selon le ministre Barrette, les agences régionales « n'apportaient pas la plus-value escomptée lors de leur création et, à bien des égards, parfois, entraînaient certains dysfonctionnements ». En les abolissant, le ministère de la Santé et des Services sociaux pourra prendre les décisions qui s'imposent pour les patients québécois, croit en substance Gaétan Barrette.

Entrevue avec le ministre Gaétan Barrette

Dans cette refonte, 1300 postes de cadres disparaîtront. « Moi ce qui m'importe c'est que les postes disparaissent. L'économie est essentielle », a plaidé le ministre en conférence de presse.

« Désormais je peux dire que notre intention reste que notre système de santé ne rimera plus jamais avec bureaucratie mais avec services. Nous ne sommes pas dans un simple exercice de retour à l'équilibre budgétaire mais dans un exercice de changement de culture. Cette culture doit être transformée pour que le patient soit en toutes circonstances et dans toutes les décisions au centre des actions qu'on posera. » — Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette

Le ministre cite, à titre d'exemple, le cas d'une femme de son entourage chez qui on a diagnostiqué un cancer du sein à la suite d'une mammographie et qui s'est fait dire par son médecin généraliste : « Maintenant, trouvez-vous un chirurgien ».

Cette situation est inacceptable, dénonce Gaétan Barrette qui affirme que, dans le cadre du nouveau système, cette femme sera prise en charge et non livrée à elle-même.

« Je m'attends à ce qu'il y ait certaines poches de résistance, c'est tout à fait normal. Mais les consultations que j'ai faites me montrent qu'on s'attend à ces modifications-là. Et il y a bien des gens dans le réseau qui auraient voulu que ça se passe avant. » — Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette

Des pouvoirs accrus pour le ministre

Le ministre de la Santé Gaétan Barrette a expliqué que, de façon transitoire, il reviendra à son ministère « d'allouer les budgets en fonction des programmes et des services » avant de passer au financement par activité.

Le projet de réforme du réseau accorde également de nouveaux pouvoirs au ministre de la Santé à l'égard des nouveaux établissements régionaux. Ainsi, chaque CISSS aurait son conseil d'administration, composé par une majorité de membres indépendants, nommés par le ministre de la Santé et des services sociaux « sur la base de leur compétence en terme de gestion », a expliqué M. Barrette.

En conférence de presse, le ministre de la Santé a insisté pour dire que les établissements devront être imputables et que le ministre aura le pouvoir d'intervenir si des gestes incompatibles avec les règles de saine gestion sont posés.  « Le projet de loi donne particulièrement au ministre le pouvoir d'intervenir à l'étage de la direction du CISSS », a expliqué le ministre Barrette.

« Aujourd'hui, les agences et les hôpitaux ont une très grande indépendance et il n'y a pas la fluidité décisionnelle actuellement dans l'organisation. [...] L'objectif n'est pas simplement d'avoir un pouvoir, mais de faire en sorte que le ministre donne des orientations. [...] Mais, si le réseau dans son imputabilité ne livre pas la marchandise, le ministre aura le pouvoir d'intervenir. » — Le ministre Gaétan Barrette

Le projet de réforme du réseau de la santé en bref : 
  • Création des Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS), qui chapeauteront tout le réseau, à raison d'un CISSS pour chacune des 16 régions sociosanitaires du Québec, exception faite de Montréal qui disposera de 5 CISSS;
  • Abolition des 18 agences de santé et de services sociaux de la province;
    Fusion des 182 centres de santé et de services sociaux (CSSS) qui ne seront plus que 28 sous la responsabilité des CISSS.
  • Le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM), le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et l'Institut de cardiologie de Montréal conserveront leur gouvernance distincte;
  • Les conseils d'administration des hôpitaux, tels qu'on les connaît actuellement, vont disparaître.
  • Le nombre de conseils d'administration dans le réseau passera de 200 à 28;

Pas de fermetures

Le ministre Barrette a spécifié que le projet de loi prévoit « le maintien de tous les points de service au moment où on se parle. Il n'y a pas de fermeture ». 

Le ministre ajoute que le projet de loi ne prévoit aucun changement dans les fondations hospitalières, ni de changement dans les activités de recherche. De plus, le statut linguistique de chaque installation sera préservé.

« Au jour un après l'adoption de ce projet de loi, qu'on se rende bien compte que, pour le personnel qui travaille dans notre réseau, il n'y a rien qui change. L'infirmière ou le technologue va rentrer à son travail et faire ce qu'il faisait la veille. Mais ceux qui ont des activités liées au volet administratif, évidemment, verront des changements significatifs. Cette réforme vise à améliorer ce qu'on pourrait appeler l'expérience-patient dans notre système de santé. Ce sont des hôpitaux qui s'intègrent et qui mettent en commun leurs ressources administratives. » — Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette

Pour consulter la liste des établissements fusionnés par région, allez directement à la page 34 du projet de loi. Également disponible depuis votre appareil mobile en cliquant ici.


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Le gouvernement Harper étudie la possibilité d'envoyer des avions de chasse en Irak

Le reportage d'Emmanuelle Latraverse

Selon des sources de Radio-Canada, la possibilité que le Canada contribue à la mission internationale en Irak par l'envoi d'avions de chasse CF-18 est sur la table. Cette éventualité sera discutée au sein du conseil ministre la semaine prochaine.

Dans son discours à l'Assemblée générale des Nations unies jeudi, c'est du bout des lèvres que le premier ministre Stephen Harper a abordé la guerre contre le groupe armé État islamique (EI) en Irak. « Le Canada continuera de faire sa part dans la mesure de ses moyens », a-t-il dit, préférant pour le reste vanter son leadership pour la santé des mères et des enfants dans le monde.

Hier, Stephen Harper a révélé que les États-Unis ont demandé au Canada de jouer un rôle accru dans la lutte que mène la coalition internationale contre le groupe EI. M. Harper n'a pas voulu préciser de quelle nature seraient ces contributions supplémentaires.

Mais la question a alimenté les débats à la Chambre des communes jeudi. « Combien de militaires additionnels le premier ministre entend-il envoyer? » a voulu savoir le chef du NPD, Thomas Mulcair.  « Le gouvernement s'engage-t-il à consulter le Parlement s'il songe à élargir le rôle militaire contre l'État islamique? » a demandé le porte-parole libéral en matière d'affaires étrangères, Marc Garneau. 

Les réponses sont demeurées vagues. Les conservateurs confirment seulement qu'il n'y aura pas d'envoi de troupes aux sols. Mais selon nos sources, le gouvernement envisagerait d'envoyer des avions de chasse en Irak. 

Pour le moment, le pays a fourni 70 membres des forces spéciales pour aider les troupes de Bagdad à repousser les djihadistes, durant 30 jours reconductibles.

Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a concédé en Chambre jeudi que des frappes aériennes représenteraient une mission de combat et qu'elles exigeraient un vote aux Communes.

Opposition des libéraux et des néo-démocrates

Les libéraux, qui appuyaient jusqu'ici le déploiement de conseillers militaires, s'opposent toutefois à une intervention aérienne. « Nous, on souhaite un rôle militaire de non-combat », a dit le libéral Marc Garneau.

« On croit que c'est important que le Canada joue un rôle plus qu'humanitaire, parce que c'est quelque chose qui concerne la planète en entier cette menace de l'État islamique. On voit même le fait que des jeunes Canadiens sont allés se joindre à cette force islamique. » Mais les frappes aériennes sont exclues, a-t-il précisé. 

Pour sa part, le chef de l'opposition Thomas Mulcair remet en question les fondements mêmes de l'intervention militaire en Irak. « Chaque fois qu'un gouvernement tente de convaincre d'aller en guerre, on est capable de montrer des horreurs. Il y a eu des horreurs réelles dans le désert. Décapiter, c'est visible pour tout le monde. De là à savoir si c'est une raison d'amener le Canada en guerre, il y a un pas à franchir. »

Les ministres conservateurs soulignent que le gouvernement fait face à des choix difficiles. Le gouvernement devra déterminer s'il veut prendre le risque politique d'un tel engagement dans une mission potentiellement litigieuse en Irak. Mais aussi s'il a les moyens de déployer des CF-18 en Irak. 

« Ce n'est pas une décision facile. Ce n'est pas quelque chose que vous faites avec désinvolture. Nous devons tenir compte de la situation, de notre capacité à prévoir. Chaque fois qu'il y a des gens en danger, militairement ou non, vous devez considérer ces éléments. Il s'agit d'une menace pour le bien-être des Canadiens et si nous ne faisons rien maintenant, nous allons devoir faire quelque chose plus tard. » — Tony Clement, président du Conseil du Trésor

Sur la question des moyens, le professeur en sciences politiques à l'UQAM et spécialiste de la sécurité internationale, Justin Massin, souligne que le Canada « a des ressources limitées en termes d'avions de combat. Plusieurs sont déployés présentement en Europe de l'Est, explique-t-il. Il faudrait possiblement les redéployer au Moyen-Orient, ce qui diminuerait le soutien du Canada à l'Ukraine ». 

 


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Lutte contre l'EI : sécurité renforcée en France et aux États-Unis

Combattre le groupe terroriste État islamique en Syrie et en Irak a ses conséquences : les États-Unis et la France doivent renforcer la sécurité dans les transports et d'autres lieux publics, après que le premier ministre irakien les eut prévenus de possibles représailles de l'EI. 

Haïdar Al-Abadi a affirmé hier, en marge de l'Assemblée de l'ONU, avoir appris que des réseaux du groupe armé État islamique planifiaient des attentats dans les métros de Paris et des États-Unis. Il a dit tenir l'information d'activistes capturés en Irak. « J'ai demandé des noms, des détails, des villes, et des dates. Et au vu des détails que j'ai reçus, cela paraît crédible », a-t-il expliqué.

Les autorités américaines et françaises estiment ne pas disposer des éléments pour confirmer les propos du premier ministre irakien. Elles ont quand même décidé de renforcer la sécurité dans les transports et d'autres lieux publics.

L'Élysée comptait déjà agir après la récente exécution de l'otage Français Hervé Gourdel en Algérie par un groupe lié à l'EI. Hier soir, le gouvernement a adopté une série de mesures de prévention pour, dit-il, s'armer « contre les risques terroristes ».

Parmi ces mesures, des patrouilles renforcées dans les gares, aéroports et réseaux de métro, centre commercial et lieux de culte. Les policiers pourront effectuer des contrôles d'identité aléatoirement et vérifier le contenu des sacs. Il est aussi question de renforcer la sécurité dans les endroits dits sensibles, comme les centrales nucléaires et les réseaux d'eau potable.

À New York, la présence policière a été accrue dans les rues et dans le métro en réaction aux menaces rapportées par le premier ministre irakien.

Pour rassurer les millions d'usagers du métro, le gouverneur de l'État de New York, Andrew Cuomo, le maire de New York, Bill de Blasio, et d'autres responsables locaux ont ajouté à leur horaire des déplacements dans le métro.

Les autorités américaines sont convaincues que le groupe État islamique tentera d'agir aux États-Unis en représailles de leurs frappes en Syrie, a dit hier le patron du FBI, James Comey.

Il n'a pas donné de détails sur le type d'attaques que les autorités redoutent, mais il a estimé que l'objectif de l'EI était de « tuer ou de brutaliser des Américains innocents ».

Vendredi, les États-Unis et leurs alliés arabes ont mené de nouvelles frappes aériennes en Syrie contre les jihadistes de l'État islamique. Pour une deuxième journée consécutive, ils ont visé des installations pétrolières sous contrôle du groupe, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. La France a également poursuivi ses raids en Irak. 


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La Grande-Bretagne vote sur sa participation aux frappes aériennes en Irak

Le premier ministre britannique David Cameron devrait obtenir ce vendredi le feu vert du Parlement à une participation du Royaume-Uni aux frappes aériennes contre des positions tenues en Irak par l'État islamique.

La Grande-Bretagne rejoindrait ainsi la coalition réunissant les États-Unis et certains de leurs partenaires moyen-orientaux, tels que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis qui ont déjà ciblé des objectifs, en Syrie et en Irak.

Comme la France, Londres devrait toutefois limiter ses raids aériens à des positions de l'EI en Irak.

David Cameron a tenté l'année dernière d'obtenir des parlementaires britanniques qu'ils l'autorisent à attaquer les forces gouvernementales syriennes, mais sa demande avait alors été rejetée.

Les données sont cette fois totalement différentes puisque les différents partis de l'échiquier politique britannique ont annoncé qu'ils soutiendraient la demande présentée le premier ministre lors d'un vote prévu à 16 h GMT (12 h HAE) lors d'une séance extraordinaire.

David Cameron a convoqué cette séance mercredi, expliquant que l'État islamique, qui contrôle de vastes territoires à cheval sur l'Irak et sur la Syrie, constitue une menace directe contre la sécurité de la Grande-Bretagne.

L'opinion publique britannique reste marquée par la participation du Royaume-Uni aux conflits en Irak et en Afghanistan, mais la décapitation de deux journalistes américains et d'un ressortissant britannique a changé la donne.

Selon Londres, près de 500 Britanniques se sont rendus en Syrie et dans le nord de l'Irak alimentant les craintes liées à un retour au pays de combattants radicalisé.


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Un premier CSSS restreint le recours aux caméras de surveillance dans ses CHSLD

Written By Unknown on Kamis, 25 September 2014 | 16.21

Le reportage de Madeleine Roy

Exclusif - Alors que le marché des caméras de surveillance est en pleine expansion, le Centre de santé et de services sociaux de Laval vient de limiter l'utilisation des « moyens technologiques » par les usagers et les visiteurs de ses établissements de santé. Une première au Québec.

Le CSSS de Laval a adopté ces lignes directrices le 18 septembre dernier, confirme Marie-Ève Bouthillier, chef de service de l'Unité d'éthique clinique au CSSS de Laval.

Désormais, dans les cinq CHSLD du CSSS de Laval, l'installation de tout dispositif permettant de faire de la surveillance sera interdite, à moins d'obtenir au préalable l'autorisation d'un directeur de l'établissement. Et pour obtenir cette autorisation, une famille devra convaincre le directeur qu'elle a un motif raisonnable de croire que la santé et la sécurité de son proche sont compromises.

Pour ce qui est des soins à domicile, le CSSS reconnaît le droit de ses employés de refuser d'être surveillés. Si l'usager ou sa famille refuse de suspendre la surveillance, le CSSS accorde le droit à ses employés de s'abstenir de prodiguer les soins et services.

Me Jean-Pierre Ménard, avocat spécialisé en droit de la santé qui représente plusieurs familles ayant eu recours à des caméras, est soufflé par ces nouvelles lignes directrices, qu'il qualifie d'abusives et d'excessives.

« Ça ne me paraît pas conforme à l'état actuel du droit. Et ça contrevient à plusieurs droits des usagers. Ça devrait être beaucoup plus nuancé que ça. » — Me Jean-Pierre Ménard

« Il faut demander au ministre de la Santé de se prononcer rapidement là-dessus. On semble s'organiser pour que les gens dans les établissements n'aient plus de compte à rendre », a-t-il ajouté.

Ne manquez pas la suite de ce dossier demain midi sur ICI.Radio-Canada.ca, ainsi qu'à l'émission Enquête à 21 h sur ICI Radio-Canada Télé.

Un jugement qui ne viendra jamais

Pour le moment, malgré l'essor du marché des caméras de surveillance, aucune loi particulière ne régit leur installation dans les CHSLD.

Sylvain et Nathalie Richard ont d'ailleurs attendu longtemps qu'un tribunal jette un éclairage sur le droit des familles d'utiliser ces outils technologiques. Mais ils ne sauront jamais si la justice aurait tranché en leur faveur.

En décembre 2013, préoccupés par la santé et la sécurité de leur mère, Sylvain et Nathalie Richard avaient installé une caméra dans la chambre qu'elle occupait dans un CHSLD de Montréal. Cette caméra, placée bien en évidence, permettait aux Richard de voir sur leurs téléphones cellulaires tout ce qui passait dans la chambre, et ce, en direct.

Quelques semaines après l'installation de la caméra, le CSSS de Saint-Léonard et Saint-Michel s'est adressé à la Cour supérieure du Québec pour forcer les Richard à la retirer. Les motifs invoqués étaient que la caméra violait le droit des employés à leur vie privée et à des conditions de travail justes et raisonnables, et le droit de la mère des Richard à la sauvegarde de sa dignité.

La cause a été entendue des 26 et 28 mai dernier. Me Jean-Pierre Ménard, l'avocat de la famille Richard, a plaidé que la chambre de madame était son milieu de vie privée et que, par conséquent, elle avait le droit d'y faire installer un système de surveillance.

Il a aussi plaidé que, dans la présente situation, l'article 48 de la Charte des droits et liberté de la personne qui garantit le droit des personnes âgées à la protection et à la sécurité que doivent leur apporter leur famille avait préséance sur l'article 46 de la Charte qui garantit aux employés le droit à des conditions de travail justes et raisonnables.

La juge Carole Hallée était sur le point de rendre son jugement, quand, le 25 juin dernier, la mère de Sylvain et Nathalie Richard est décédée. Me Jean-Pierre Ménard raconte que la juge s'est alors adressée aux deux parties afin de savoir si celles-ci désiraient qu'elle publie son jugement même si, étant donné le décès de madame, la cause n'avait plus d'objet.

La famille Richard souhaitait connaître le verdict, mais le Centre de santé et de service sociaux s'est opposé à la publication du jugement, qui était pourtant attendu avec beaucoup d'intérêt dans le milieu de la santé.

Le directeur de l'hébergement au CSSS Saint-Léonard et Saint-Michel, Michel Lévesque, explique que pour le CSSS, madame étant décédée, l'incident était clos et la publication du jugement, sans pertinence.

Les Richard sont amèrement déçus. Ils auraient souhaité que les cinq mois de procédures judiciaires qu'ils ont traversés et les 14 000 $ de frais encourus puissent servir à éclairer d'autres familles qui veulent avoir recours aux caméras de surveillance.

Michel Lévesque rétorque que ce n'est pas aux tribunaux, mais au législateur de fixer les balises pour l'utilisation des caméras de surveillance.


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Canadiens ralliés à l'État islamique : après Calgary, Edmonton

Une organisation communautaire somalienne d'Edmonton affirme que des jeunes de la capitale albertaine sont recrutés pour se joindre au groupe armé État islamique (EI).

Le Congrès somalien-canadien de l'ouest du Canada a écrit au bureau du premier ministre Stephen Harper pour qu'il l'aide à lutter contre la radicalisation. Selon son porte-parole Mahamad Accord, de jeunes Edmontoniens d'origine somalienne ont disparu, pour ensuite appeler leurs parents d'Irak ou de Turquie et leur dire qu'ils comptaient se joindre à l'EI.

Au moins six jeunes hommes auraient suivi cette voie, selon ce que M. Accord a entendu au sein de sa communauté. Les affirmations de M. Accord signifient qu'Edmonton connaîtrait le même phénomène qu'à Calgary, où des dizaines de jeunes hommes ont quitté la ville pour aller se battre aux côtés de l'EI.

Le porte-parole du Congrès somalien-canadien de l'ouest du Canada n'a maintenant qu'un but : empêcher les jeunes à risque de suivre les traces des Canadiens radicalisés. Pour ce faire, il mise sur la sensibilisation et l'éducation. « Nous dirons aux jeunes que s'ils partent, ils se feront tuer. Ce n'est pas la clé vers le paradis, mais plutôt vers l'enfer qui les attend », lance M. Accord.


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Récupérer la chaleur du métro pour chauffer les maisons?

Le reportage de Raymond Saint-Pierre

À Londres, un nouveau projet vise à utiliser la chaleur dégagée par le métro pour chauffer des centaines de foyers dès 2015. Une idée qui pourrait faire son chemin jusqu'à Montréal, à certaines conditions.

Près de 10 millions de personnes vivent dans la région de Londres. Le métro, qu'on surnomme « The Tube », avec ses 274 stations, est fréquenté par plus de 1 milliard de passagers par année. Il y fait chaud et la Ville a décidé de recycler cette chaleur.

Une centrale, la Bunhill Heath Network, utilise déjà la chaleur d'une station électrique souterraine pour chauffer 700 résidences.

Londres a décidé d'aller plus loin et de récupérer la chaleur d'une station de métro pour chauffer 500 résidences supplémentaires. Ce projet fait partie du plan de la Ville pour réduire de 60 % ses émissions de gaz à effet de serre. Coût de l'opération : environ 6 millions de dollars. Mais Londres croit que ce sera vite rentable, vu le coût très élevé de l'énergie en Grande-Bretagne : deux fois plus qu'au Québec.

« Londres compte beaucoup d'endroits où il y a des pertes de chaleur », explique Matthew Pencharz, conseiller spécial pour l'environnement et l'énergie au bureau du maire de Londres. Il croit que ce genre de projet sera rentable, en faisant économiser de 15 à 20 % sur le chauffage de centaines de résidences. Mais aussi que le secteur privé va prendre la relève et répéter l'expérience dans bien des quartiers.

Un exemple pour Montréal?

La possibilité d'appliquer cette formule en Amérique du Nord n'est pas évidente. « Ici, ce serait moins rentable qu'à Londres », selon Jean-Simon Venne, vice-président de SMI Enerpro.

Ce spécialiste estime toutefois que l'endroit idéal pour ce genre de projet serait la station Place-des-Arts, juste en dessous du pavillon Président-Kennedy de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Une idée que Patrick Dionne, directeur de la gestion d'énergie à l'UQAM, trouve attrayante, du moins sur papier. 

Il faudrait cependant que les prix de l'énergie augmentent considérablement pour que cela puisse se faire. En attendant, l'université vient de lancer un projet de récupération interne de la chaleur. L'UQAM compte ainsi économiser de 300 000 à 400 000 $ par an, pour une installation qui a coûté 1,8 million de dollars.

Le métro de Montréal est équipé de freins avec des sabots de bois. Trempés dans l'huile d'arachides, ils dégagent une odeur particulière lors du frottement.

La STM doute de sa faisabilité

Du côté de la Société de transport de Montréal STM), on croit qu'un projet comme celui de Londres serait très coûteux à mettre en place. Surtout que la plus grosse station du métro de Montréal, Berri-UQAM, est située sous le pavillon Judith-Jasmin de l'UQAM, qui est chauffé à l'électricité. Il n'y a pas de tuyaux pour acheminer la chaleur du métro dans les locaux de l'université.

Mais la STM récupère quand même de la chaleur. Dans le vaste centre de transport Stinson, inauguré en janvier 2014, elle récupère la chaleur avec des résultats spectaculaires en plein hiver.

« À -20 l'hiver dernier, on avait 5 degrés sans consommer d'énergie. » — Jocelyn Leblanc , directeur de projet à la STM

Un système d'échangeur d'air contenant des ailettes d'aluminium est utilisé pour empêcher la chaleur de se perdre. Ce projet, qui a couté 3 millions de dollars, permet d'économiser 925 000 $ par an.

Ce type de projet s'avère toutefois plus facile à rentabiliser s'il est planifié en amont. Dans le cas du métro, la mise en place d'un système de récupération de chaleur comme celui de Londres serait plus plausible dans une nouvelle station. Autre obstacle, il faudrait coordonner la planification, les installations de récupération et leur entretien entre la Ville, la STM et ceux qui en bénéficieraient.

Un trop grand défi à relever? Pour Matthew Pencharz, si Londres y est arrivée avec sa bureaucratie et ses structures qu'il qualifie d'une complexité incroyable, n'importe qui peut y arriver.


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L’aide médicale à mourir pourrait être débattue au Sénat

Le Sénat pourrait se pencher sur l'aide médicale à mourir

Le Sénat pourrait se pencher sur l'enjeu de l'aide médicale à mourir. Le député conservateur quadraplégique Steven Fletcher, qui propose un projet de loi pour autoriser et encadrer le suicide médicalement assisté, se tourne vers la Chambre haute afin que la question soit débattue plus rapidement.

À la Chambre des communes, le député Steven Fletcher est devenu l'homme d'une cause, mais il se bute aux contraintes des règles parlementaires.

Il a présenté, il y a six mois, un projet de loi sur l'aide médicale à mourir.

Doutant qu'il soit débattu à la Chambre des communes, puisque son nom est très bas dans l'ordre de priorité pour débattre d'un projet de loi d'initiative parlementaire, il demande à des sénateurs de reprendre son combat dans l'autre chambre.

« Je pense que ce serait une occasion pour le Sénat de faire bonne impression, en démontrant qu'il peut traiter de sujets potentiellement délicats pour les députés. » — Steven Fletcher, député conservateur

Déjà un sénateur libéral se dit prêt à parrainer son projet de loi.

Larry Campbell croit qu'un débat sur le suicide médicalement assisté s'impose et il prédit même que la Chambre haute pourrait appuyer l'idée.

« Selon moi, la majorité des sénateurs disent oui, c'est une question que l'on peut appuyer. Certains sont catégoriquement contre. Mais je crois que ça peut passer. Le plus important, c'est d'avoir une discussion à ce sujet. » — Larry Campbell, sénateur libéral

Une réflexion déjà entamée

Si le débat n'est pas encore commencé, la réflexion, elle, est déjà entamée chez certains sénateurs.

Le sénateur conservateur Jacques Demers estime que s'il était confronté lui-même à cette question, il préférerait avoir le choix :

« Je vous dis honnêtement, si je n'étais plus capable de fonctionner, si j'avais des gens autour de moi obligés de prendre soin de moi presque 24 heures par jour, j'aimerais mieux qu'on vienne me chercher. » — Jacques Demers, sénateur conservateur

N'empêche, il affirme que si cette question délicate était étudiée au Sénat, il prendrait bien soin de peser les pour et les contre.

Selon son collègue Pierre-Hugues Boisvenu, le Sénat est bien placé pour étudier l'enjeu :

« Je pense que les débats les moins politiques se font au Sénat. Tout débat qui relève à mon avis d'une notion morale, d'une notion sociale devrait se faire au Sénat. Cela devrait être le rôle fondamental du Sénat et peut-être que les citoyens auraient une meilleure image du Sénat. » — Pierre-Hugues Boisvenu, sénateur conservateur

Mais le leader du gouvernement au Sénat, Claude Carignan, tempère les attentes. Il indique que rien n'empêche un sénateur de présenter un tel projet de loi, mais il note que la Chambre haute a déjà d'autres travaux prévus.

« Au cours des prochaines semaines, des prochains mois, cela pourrait être difficile de débattre de ce projet de loi de façon sereine. Comme vous le savez, il y a une élection qui va avoir lieu en octobre 2015, le Sénat devrait siéger jusqu'en juin, cela laisserait peu de temps d'ici l'élection pour débattre de façon approfondie un projet de loi de cette nature-là », a expliqué le sénateur Carignan.

Visiblement, malgré la volonté de certains députés et sénateurs, le gouvernement préfère se tenir loin du débat.


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Gilles Latulippe, roi du burlesque, n'est plus

Written By Unknown on Rabu, 24 September 2014 | 16.20

Biographie de Gilles Latulippe et réactions à sa mort

Le célèbre comédien québécois Gilles Latulippe est décédé tôt mardi matin à l'Hôpital général de Montréal. M. Latulippe est mort à la suite de complications liées à un cancer du poumon dont il souffrait depuis plusieurs années.

Gilles Latulippe, qui a eu 77 ans le 31 août dernier, avait été hospitalisé le 22 août pour une pneumonie, mais son état s'est détérioré.

Il y a deux mois à peine, le Festival Juste pour rire rendait hommage à ce grand de l'humour pour ses 55 ans de carrière, en sa présence, à la salle Wilfrid-Pelletier à Montréal. Il était aussi en vedette cette année dans Salut Cocu sur la scène de son théâtre d'été, à Drummondville.

Gilles Latulippe a fait rire les Québécois pendant près d'un demi-siècle tant au petit écran que sur la scène de son Théâtre des Variétés. Plusieurs le qualifient du dernier de la lignée des grands comiques du burlesque, lui qui a mené sa carrière sur plusieurs fronts.

« Autant les gens ont besoin de rire, autant moi j'ai besoin de faire rire », avait-il déclaré au cours d'une entrevue accordée en 1977. « Je suis très heureux sur la scène quand j'entends rire. J'ai rien qu'une bonne oreille de bonne, mais je vous jure que les rires je les entends. »

Un comique né

Enfant espiègle et joueur de tours, Gilles Latulippe a provoqué les rires dès sa tendre enfance. Il préférait écrire des blagues plutôt que d'aller à l'école au grand dam de son père, Eugène, qui aurait bien voulu que son fils reprenne la quincaillerie familiale.

Gilles Latulippe a fait ses grands débuts en 1959 en incarnant le personnage du frère Nolasque dans la pièce Bousille et les justes. Sa prestation est très bien accueillie par le public et la critique. Mais sa rencontre avec Olivier Guimond, au début des années 1960, sera déterminante pour la suite de sa carrière. C'est ce dernier qui lui donne l'idée d'ouvrir un théâtre afin de présenter des spectacles burlesques. Un genre pourtant dépassé qui a connu son apogée dans les années 1930 et 1940.

C'est ainsi qu'en 1967, à l'âge de 29 ans, il achète un théâtre désaffecté pour fonder le Théâtre des Variétés. Il dirigera l'institution jusqu'à sa fermeture en 2000.

Pendant 30 ans, il jouera dans des émissions populaires comme Cré Basile, Les Brillant, Poivre et Sel et Symphorien.

Au début des années 1990, il relève un nouveau défi en animant une émission quotidienne. Avec Suzanne Lapointe, dont le rire légendaire en faisait la complice idéale, il animera Les démons du midi qui tiendront l'antenne pendant six ans. En plus d'animer l'émission, il écrira plus de 800 sketches pour l'émission.

Bourreau de travail, il trouve le temps - entre ses contrats à la télévision et la direction du théâtre - d'écrire une trentaine de pièces de théâtre et de comédies musicales. Il connaît un immense succès et dispose d'un large public provenant des quatre coins de la province.

Mais le temps, qu'il a habilement déjoué pendant plusieurs années, finit par le rattraper. Faute de relève, le Théâtre des Variétés doit fermer ses portes en 2000, 33 ans après son ouverture. À l'occasion de la présentation de sa dernière pièce La course au mariage, Gilles Latulippe, ému, reçoit une ovation dès son apparition sur la scène.

Malgré un succès d'estime auprès du public, la critique n'a jamais été tendre à l'égard de Gilles Latulippe, jugeant ses textes trop faciles et simplistes. Une critique qui ne semble pas l'atteindre puisqu'il déclare en entrevue en 1977 : « La seule critique valable à mes yeux, c'est la salle, ce sont les gens. »

Cette reconnaissance du public, il l'obtiendra à plusieurs reprises. Il décroche le prix « Affection Olivier Guimond » en 1972, un Métrostar « coup de cœur » en 2000 et il sera fait Chevalier de l'Ordre de la Pléiade cette même année.

La consécration du milieu artistique ne lui viendra qu'en 2007, après 48 ans de loyaux services. Il recevra le grand prix de l'Académie lors du Gala des Gémeaux.


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Forages à Cacouna : la Cour ordonne l'arrêt des travaux

La décision de la Cour supérieure tombe

La deuxième fois était la bonne pour les environnementalistes. La Cour supérieure du Québec suspend  « l'effet du certificat d'autorisation » délivré par Québec à TransCanada pour des forages exploratoires au large de Cacouna.

Dans la foulée de cette décision, le tribunal ordonne à la compagnie albertaine de cesser ses travaux géotechniques jusqu'au 15 octobre.

La juge Claudine Roy a rendu sa décision cinq jours après la fin de l'audition, au palais de justice de Montréal, de la demande d'injonction interlocutoire présentée par quatre groupes environnementalistes qui tentaient de freiner les forages.

Les forages géotechniques visent à étudier la composition du sol sous-marin dans le secteur du port de Gros-Cacouna. Ils doivent servir à déterminer les emplacements du port pétrolier que TransCanada souhaite construire à Cacouna pour son projet Énergie Est.

Dans les premières lignes de son jugement, la juge cite les propos de Robert Michaud,  président et directeur scientifique du Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins (GREMM). « Le béluga est récemment devenu un symbole des efforts de conservation des espèces marines au Canada », peut-on lire.

La juge Claudine Roy est sévère envers TransCanada et Québec. « Pour des raisons inexpliquées […], le ministre décide [...] de délivrer le certificat d'autorisation », a-t-elle écrit. Elle mentionne aussi que le ministre a le devoir de protéger le béluga, reconnu comme une espèce menacée. 

Rappelons que le ministre de l'Environnement, David Heurtel, a donné le feu vert à des travaux de forage, le 21 août dernier. « L'impatience de TransCanada ne saurait justifier de mettre fin au processus d'analyse. TransCanada n'a déposé sa demande d'autorisation que le 26 mai, alors qu'elle envisage d'effectuer ces travaux depuis quelque temps […]. Elle refuse de signer un engagement assurant que les travaux ne causeront aucun préjudice important aux bélugas », souligne aussi la juge Claudine Roy.

Le 1er septembre, elle avait rendu une décision aux antipodes. Elle avait rejeté la requête en injonction des mêmes organismes en qualifiant leur demande d'alarmiste. Après cette décision, les environnementalistes sont revenus à la charge avec de nouveaux éléments.

Les environnementalistes ne crient pas encore victoire

Les quatre groupes, le Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE), la Fondation David Suzuki, Nature Québec, et la Société pour la Nature et les Parcs du Canada (SNAP), se disent satisfaits de la décision.

« On demandait qu'il n'y ait pas de travaux pendant la période d'occupation, on avait demandé jusqu'au 30 octobre […] Pour nous c'est une victoire importante parce qu'on est en pleine période d'occupation par les bélugas », mentionne le directeur général de Nature Québec, Christian Simard. Il rappelle toutefois que son organisme ne peut crier victoire puisque le projet de port pétrolier est toujours sur la table à dessin.

Le directeur général de Nature Québec, Christian Simard, réagit à la décision de la Cour supérieure 

L'environnementaliste rappelle aussi que ce gain ouvre la voie à un débat sur l'injonction permanente pour l'arrêt des travaux de forages.

La mairesse de Cacouna, Ghislaine Daris, se dit déçue de la décision. Elle craint qu'elle ait des répercussions sur le dépôt du dossier final à l'Office national de l'énergie, qui doit recommander au gouvernement fédéral de réaliser le projet Énergie Est ou de le rejeter.

De son côté, TransCanada dit vouloir prendre acte du jugement et souhaite prendre quelques jours pour évaluer la suite des choses. Le ministère de l'Environnement s'est refusé à tout commentaire puisque le dossier se trouve encore devant les tribunaux.

Projet d'oléoduc Énergie Est

TransCanada prévoit construire un port pétrolier à Cacouna. Un tronçon d'oléoduc doit traverser le Kamouraska et le Témiscouata. 

L'oléoduc de 4600 km transporterait quotidiennement plus d'un million de barils de pétrole brut de l'Ouest canadien jusqu'à des raffineries et des terminaux au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Le projet prévoit la conversion d'un gazoduc existant de TransCanada, puis la construction d'un oléoduc sur le reste du parcours en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Des scientifiques, des environnementalistes et des citoyens sont opposés à l'installation de l'oléoduc. Certains ont marché 700 km, à travers le Québec, pour contrer le projet.

Au final, l'Office national de l'énergie recommandera au gouvernement fédéral de réaliser le projet ou de le rejeter.


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Deux policiers poignardés par un présumé sympathisant de l'EI en Australie

Un présumé sympathisant du groupe armé État islamique (EI) a poignardé deux policiers en Australie. Il a été abattu. Cette attaque est survenue au lendemain de l'appel lancé par L'EI aux musulmans du monde entier à tuer les civils dans les pays qui lui ont déclaré la guerre.

L'Australie avait été nommée par le groupe terroriste aux côtés du Canada, des États-Unis et de la France.

Le suspect de 18 ans était connu des services de renseignement. Il avait été convoqué mardi soir dans un commissariat de la banlieue de Melbourne pour un interrogatoire par des agents de la lutte antiterroriste. Il a alors sorti un couteau et poignardé à plusieurs reprises les agents, jusqu'à ce que l'un d'eux tire un coup de feu mortel pour se défendre, a indiqué la police australienne.

Des médias australiens rapportent que l'homme avait menacé le premier ministre Tony Abbott et avait été vu brandissant un drapeau du groupe EI.

Il y a quelques jours, Canberra a annoncé avoir déjoué des projets d'assassinats de l'EI sur son sol, en particulier la décapitation de civils. Plus de 800 policiers avaient participé à l'opération, la plus grande jamais organisée en Australie.

Une soixantaine d'Australiens combattent dans les rangs djihadistes en Irak et en Syrie, et une centaine fournissent, à partir de l'Australie, un soutien actif aux mouvements sunnites radicaux, selon les services de sécurité du pays.


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Rémunération des médecins : une entente sur le point d'être conclue, selon la FMOQ

Exclusif - La Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ) et la Fédération des omnipraticiens du Québec (FMOQ) pourraient être « à quelques heures d'une entente » sur l'étalement de la hausse de rémunération des médecins.

C'est l'avis du président de la FMOQ, le Dr Louis Godin, qui a accordé une entrevue à Radio-Canada après près de 7 heures de négociations, mardi soir.

« Ça a été une longue soirée de travail, c'est sûr que si on est ici après tout ce temps, c'est que ça a énormément progressé, a déclaré le Dr Godin. La rencontre a été très constructive. Je ne peux pas vous dire encore que c'est réglé, il reste encore des détails à régler de notre côté, je dois revenir au ministre tôt demain matin [aujourd'hui]. Mais c'est clair, qu'on a progressé », a-t-il ajouté.

Le président de la FMOQ a confirmé du même souffle que les médecins spécialistes étaient restés à la table aussi longtemps qu'eux, jusqu'à la fin.

« On a été là tout le monde ensemble toute la soirée. On a fait beaucoup de chemin ensemble. J'espère vous parler positivement demain matin [aujourd'hui] ».

La présidente de la FMSQ, Dre Diane Francoeur, a préféré ne pas faire de commentaire à la sortie de la rencontre. Mais elle affichait, comme son confrère, un large sourire. Une source gouvernementale a soutenu que le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, était « satisfait » du progrès réalisé.

L'étalement sur environ sept ans de la somme de 1,2 milliard de dollars qui doit être versée par Québec aux médecins semble donc avoir fait consensus. Les négociations semblaient avoir dérapé la semaine dernière, alors que la menace d'une loi spéciale planait au-dessus de la tête des médecins spécialistes. Les deux fédérations négociaient en parallèle.

« On est en voie de trouver un terrain d'entente sur la durée, a précisé le Dr Godin. (...) On espère ne pas passer la journée d'aujourd'hui sans règlement ».


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Victoire des libéraux au Nouveau-Brunswick

Written By Unknown on Selasa, 23 September 2014 | 16.21

Le chef libéral Brian Gallant devient le nouveau premier ministre du Nouveau-Brunswick. Il sera à la tête d'un gouvernement majoritaire.

Après une interruption du dépouillement de quelques heures, en raison de problèmes informatiques, les résultats sont tombés très rapidement pour consacrer les libéraux grands vainqueurs.

Toutefois, le Parti progressiste-conservateur a demandé à Élections Nouveau-Brunswick le recomptage manuel de tous les votes pour éviter toute ambiguïté relativement au résultat de cette élection. Les progressistes-conservateurs ont d'ailleurs mis fin à la soirée avant le résultat final, et le premier ministre sortant, David Alward, n'a pas fait de déclaration. Aucun dirigeant du parti ne réagira aux résultats avant ce matin.

Malgré une perte de popularité en fin de campagne, celui qui s'est toujours tenu premier dans les sondages a réussi à faire élire 27 députés. Les progressistes-conservateurs auront, quant à eux, 21 sièges à l'Assemblée législative. 

Les libéraux ont dominé le vote populaire, obtenant 42,73 % des voix, devant les conservateurs qui ont récolté 34,65 % des suffrages. Le NPD suivait à 12,98 %, le Parti vert à 6,61 %et l'Alliance des gens du Nouveau-Brunswick fermait la marche à 2,14 %.

La grande surprise est venue du chef du Parti vert, David Coon, qui a réussi à se faire élire dans la circonscription de Fredericton-Sud. Il devient le premier député du Parti vert à faire son entrée à l'Assemblée législative.

Le nouveau premier ministre a d'ailleurs félicité le chef des Verts, qualifiant cette victoire « d'historique ». Selon lui, David Coon apportera une nouvelle perspective au sein de l'Assemblée.

Âgé de seulement 32 ans, Brian Gallant devient le plus jeune premier ministre de l'histoire de la province depuis George King en 1870.

Une campagne difficile

Loin devant son adversaire progressiste-conservateur, le Parti libéral avait le vent dans les voiles en début de campagne.

Mais Brian Gallant a eu des sueurs froides. Quelques événements ont entaché sa campagne, dont le dépôt d'accusations criminelles contre le candidat de Carleton-Victoria, Andrew Harvey, quelques heures à peine avant la date butoir pour la déclaration des candidatures. Les accusations ont par la suite été retirées.

Certains faux pas ont ralenti l'élan du jeune chef de 32 ans, comme lorsqu'il a répété à maintes reprises le mauvais chiffre pour défendre sa promesse de hausser l'impôt des plus riches.

Malgré cela, il a réussi à maintenir le cap en mettant l'accent sur la création d'emploi. Le jeune chef a également voulu aller chercher des votes en adoptant des positions opposées à celles de son adversaire progressiste-conservateur, notamment en ce qui a trait à la question du gaz de schiste. Alors que l'ancien parti au pouvoir a tenté de se faire élire en mettant de l'avant le potentiel économique de cette industrie, les libéraux ont promis d'imposer un moratoire sur la fracturation hydraulique, le temps que les impacts environnementaux soient mieux connus.

Il s'est également prononcé en faveur de l'amélioration des services d'avortement dans la province, contrairement à David Alward qui visait plutôt le statu quo. Cette prise de position a d'ailleurs mené des partisans pro-vie à distribuer des prospectus virulents contre le chef libéral en fin de campagne électorale.

De nombreuses promesses à remplir

Brian Gallant admet que sa tâche ne sera pas facile. L'état financier de la province est précaire et le chef devra faire plusieurs choix difficiles pour éviter de la faire sombrer.

« Nous sommes à la croisée des chemins » — Brian Gallant, nouveau premier ministre du Nouveau-Brunswick

D'ailleurs, la plateforme de Brian Gallant lui a valu de nombreuses attaques de ses adversaires, qui jugeaient ses promesses « irréfléchies ». Malgré cela, le chef libéral reste optimiste.

Brian Gallant a notamment promis d'équilibrer le budget en 6 ans. Pour ce faire, il souhaite, entre autres, ajouter une tranche d'imposition pour « le 1% » des plus riches.

Le chef libéral soutient qu'il sera en mesure de créer 10 000 emplois au cours de son mandat, et que tous les Néo-Brunswickois auront accès à un médecin de famille d'ici 2018. Il veut également injecter 900 millions de dollars sur 6 ans dans les infrastructures de la province.

De plus, il souhaite augmenter le salaire minimum à 11 $ l'heure, en 2017, puis l'indexer au coût de la vie au cours des années suivantes.

Une interruption du dépouillement des votes

Des problèmes de compteur ont causé l'arrêt du dépouillement des votes pendant une heure et demie. Des problèmes informatiques ont été soulevés par Élections Nouveau-Brunswick, qui a remarqué des écarts dans les tabulations de certaines de ses machines électroniques.

Quarante-neuf compteurs avaient des problèmes de chargement de données provenant de certaines de ses cartes-mémoires. 

De plus, un compteur est tombé en panne dans la circonscription d'Edmundston-Madawaska-Centre, où s'opposaient la progressiste-conservatrice Madeleine Dubé et le libéral Michel LeBlond.

En raison de tous ces problèmes, le dévoilement des résultats a été passablement ralenti, ce qui a soulevé de nombreuses critiques de la part des partis.

« C'est un fiasco! » — David Coon, chef du Parti vert du Nouveau-Brunswick

Quelques surprises et de dures défaites

Le chef libéral Brian Gallant et le chef progressiste-conservateur David Alward ont été réélus dans leur circonscription respective, une trentaine de minutes après le début de dépouillement des votes.

Quant au chef du NPD, Dominic Cardy, il a concédé la défaite au progressiste-conservateur Brian MacDonald, alors qu'il n'était pas encore officiellement défait dans la circonscription Fredericton-Ouest-Hanwell.

Pour la première fois de son histoire, le Nouveau Parti démocratique a sillonné la province à bord d'un autobus pour tenter de faire élire des députés, en plus de faire quelques coups d'éclat. Cette visibilité du NPD et les attaques virulentes ont inquiété les libéraux, qui se sont mis à répliquer en fin de campagne. La stratégie n'a toutefois pas porté ses fruits.

Visiblement déçu de ne pas avoir réussi son pari de se faire élire, malgré le fait que le parti ait obtenu près de 13 % du vote populaire, le chef néo-démocrate a annoncé sa démission à titre de chef du parti.

« J'ai travaillé pendant les quatre ans comme bénévole et là, je veux avoir une famille et pour ça, j'ai besoin d'avoir un salaire, et ce n'est pas quelque chose que je veux demander à mon parti. Je n'ai pas réussi à prendre un siège, et quand on ne réussit pas, il faut prendre ses responsabilités » a-t-il expliqué.

Plusieurs grosses pointures sont tombées au cours de la soirée électorale. 

Le vice-premier ministre sortant, Paul Robichaud, a été défait pour la première fois depuis 1999, dans la circonscription de Shippagan-Lamèque-Miscou.

Dans la circonscription de Moncton Centre, où se jouait une lutte serrée entre le libéral Chris Collins et l'ancienne ministre de l'Éducation Marie-Claude Blais, c'est le candidat libéral qui l'a remporté.

Un autre ministre important du gouvernement Alward a également été défait, soit le ministre du Transport et de l'Infrastructure Claude Williams. Le libéral Benoît Bourque a remporté la circonscription de Kent-Sud. 

C'est aussi une défaite pour Michael Olscamp, l'ancien ministre de l'Agriculture, l'Aquaculture et les Pêches. Le libéral Bernard LeBlanc a remporté la victoire dans Memramcook-Tantramar.

L'ancien ministre de la Santé Hugh Flemmings a été réélu facilement dans la circonscription de Rothesay, tout comme l'ancien ministre des Finances Blaine Higgs dans Quispamsis et Bruce Fitch, l'ancien ministre du Développement économique dans la circonscription de Riverview.

Le vétéran libéral Victor Boudreau a remporté facilement la circonscription de Shediac-Beaubassin-Est. 


À la dissolution de l'Assemblée législative, le Parti progressiste-conservateur comptait 41 députés, le Parti libéral 13 et un député indépendant.


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Premiers raids américains contre l'État islamique en Syrie

Les États-Unis et des pays partenaires mènent les premiers raids aériens contre des positions de l'État islamique en Syrie, a annoncé lundi le Pentagone.

« Je peux confirmer que l'armée américaine et les forces de pays partenaires mènent des activités militaires contre les terroristes de l'EIIL en Syrie avec des avions de chasse, des bombardiers et des missiles Tomahawk d'attaque au sol », a déclaré le contre-amiral John Kirby, porte-parole du département de la Défense.

« Dans la mesure où ces opérations se poursuivent, nous ne pouvons fournir davantage d'informations à ce stade », a-t-il ajouté.

Selon un membre de l'administration américaine interrogé par Reuters sous couvert de l'anonymat, des pays arabes participent à ces raids.


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Les djihadistes islamistes aux portes du Liban

Le reportage de Marie-Ève Bédard et Sylvain Castonguay

Au début de l'été, les combattants de l'État islamique ont commencé à déferler sur l'Irak à partir, notamment, de leurs bases en Syrie.

Depuis, les combattants de l'État islamique ont commis des actes barbares envers des journalistes, mais aussi à l'égard des minorités religieuses.

Aujourd'hui, le spectre de l'État islamique plane aussi sur le Liban, pays voisin de la Syrie.

Des djihadistes font des incursions dans les montagnes rocailleuses du nord-est du Liban, près du village de Ras Baalbek, où vivent de nombreux chrétiens. Cette montagne, source de revenus pour bien des hommes qui vont y extraire la pierre, permet aussi aux combattants islamistes d'entrer au Liban sans être détectés.


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Un reporter britannique apparaît dans une nouvelle vidéo de djihadistes

Le groupe djihadiste État islamique (EI) a diffusé mardi une vidéo dans laquelle un homme, présenté comme le photojournaliste britannique John Cantlie, critique les préparatifs de raids américains et d'autres pays contre des positions de l'organisation, a rapporté SITE, service qui surveille l'activité islamiste sur Internet.

Le groupe EI, qui contrôle une partie du territoire syrien et une bonne part du nord de l'Irak, a déjà décapité ces dernières semaines deux journalistes américains et un coopérant humanitaire britannique, en représailles à des raids aériens américains lancés contre ses combattants en Irak.

Dans cette vidéo de cinq minutes, l'homme disant être John Cantlie, vêtu d'une chemise orange et les cheveux coupés ras, affirme que le président Barack Obama a été attiré dans un conflit dont il ne peut pas sortir vainqueur, déclare SITE.

« Le président [Obama] estimait naguère que le conflit irakien était une "guerre stupide" et, après son arrivée au pouvoir, il avait aussitôt désengagé l'Amérique. Aujourd'hui, il y est inextricablement de nouveau attiré », déclare l'homme identifié comme John Cantlie.

« Depuis le Vietnam, nous n'avons jamais assisté à la préparation d'un tel gâchis. Les évaluations actuelles de 15 000 hommes nécessaires pour combattre l'État islamique sont risiblement basses. L'EI a plus de moudjahidine que cela », dit l'homme.

Les États-Unis assemblent une coalition pour s'attaquer à l'EI, organisation sunnite intégriste qui a proclamé un « califat » et aspire à dominer une bonne partie du Moyen-Orient.

Les États-Unis ont lancé en août en Irak leurs premiers raids aériens contre des positions de l'EI.

Dans une autre vidéo, d'une durée de trois minutes et diffusée voici quelques jours, John Cantlie expliquait avoir été capturé en novembre 2012 en Syrie. Il disait avoir travaillé pour plusieurs journaux britanniques, dont le Sunday Times, le Sun et le Sunday Telegraph.


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Sarkozy veut offrir un remède au «désespoir» des Français

Written By Unknown on Senin, 22 September 2014 | 16.20

Le reportage de Jean-François Bélanger

L'ancien président français Nicolas Sarkozy dit ne pas avoir le choix de revenir sur la scène politique, sinon les Français seraient condamnés à choisir entre le désespoir et le Front national.

C'est ce qu'il a déclaré dimanche à la chaîne France 2, dans la première entrevue télévisée accordée depuis l'annonce de son retour en politique. 

Celui qui a dirigé la France entre 2007 et 2012 a admis avoir commis certaines erreurs durant sa présidence. Il a notamment reconnu qu'il avait tenté de trop apporter de changements en même temps et qu'il n'avait pas suffisamment travaillé en équipe.

Il estime avoir le devoir de servir son pays à nouveau, soulignant qu'il n'avait pas vu autant de désespoir depuis qu'il a quitté la présidence.

« Je n'ai jamais vu un tel désespoir, une telle colère, une telle absence de perspective. Et je ne dis pas que c'est la faute uniquement de M. Hollande ou qui vous voulez, ça serait caricatural. Mais nous sommes un des rares pays où il y a une telle absence d'espoir. J'ai même l'impression qu'il y a certains territoires et certains de nos compatriotes qui ont décroché de tout, qui sont en rupture avec tout et qui ne croient plus en rien ni en personne », dit-il.

« Je ne crois pas qu'il suffit que je revienne pour tout régler par magie. [...] Mais avec toute l'expérience que j'ai accumulée, l'envie profonde d'aider à redonner une perspective à mes compatriotes, est-ce que je peux dire, [au moment où] la France s'écroule, les gens ne croient plus en la politique, ma famille politique est divisée comme jamais, "C'est bon, j'ai compris, je reste à la maison, j'abandonne les gens?" », lance-t-il.

« J'ai non seulement envie de revenir, mais je n'ai pas le choix. » — Nicolas Sarkozy

Enquêtes judiciaires

À propos des nombreuses enquêtes judiciaires à son sujet, il estime n'avoir rien à se reprocher, sans quoi il ne reviendrait pas en politique.

« Toute la campagne présidentielle, on a expliqué aux Français que j'étais mouillé dans l'affaire Bettencourt, que j'avais extorqué de l'argent à une vieille dame. Deux ans et demi d'enquête, quatre perquisitions, 22 heures d'interrogatoire. À l'arrivée, non-lieu, trois juges qui ont décidé que je n'avais rien à voir avec cette affaire. Qui me rendra mon honneur? », demande-t-il.

« Je répondrai à toutes les questions, à toutes les convocations, n'en doutez pas », ajoute-t-il.

Sarkozy veut rebaptiser l'UMP

Par ailleurs, l'ancien président dit souhaiter changer le nom du parti qu'il a longtemps dirigé, l'Union pour un mouvement populaire (UMP).

M. Sarkozy a fait part de sa volonté au Journal du dimanche (JDD), quelques heures avant la diffusion de son entrevue télévisée.

Ce voeu n'a toutefois rien d'étonnant, puisque l'ex-président avait déjà annoncé cette semaine qu'il souhaitait se porter « candidat à la présidence de [sa] formation politique » en évitant soigneusement d'en prononcer le nom.

Nicolas Sarkozy s'abstient par ailleurs de parler d'une éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle, prévue pour 2017. « Ce sera un autre temps », précise-t-il, préférant se concentrer d'abord sur le combat qu'il devra mener afin de reprendre les rênes de son ancienne formation, convoitée par d'autres poids lourds de la politique française comme Alain Juppé et François Fillon.

« Si je réussis cette nouvelle formation, ils [Juppé et Fillon] ne pourront plus me rattraper. » — Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l'UMP

L'élection à la présidence de l'UMP aura lieu le 29 novembre. Un second tour est prévu le 6 décembre, si nécessaire.

Des obstacles politiques et judiciaires

L'UMP est actuellement dirigé par trois anciens premiers ministres : Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Cette équipe est en place depuis la démission forcée de Jean-François Copé en mai dernier sous le poids du scandale Bygmalion.

Nicolas Sarkozy a été président de la République de 2007 à 2012. Or, son successeur, le socialiste François Hollande connaît aujourd'hui des records d'impopularité.

Des embûches judiciaires risquent néanmoins de se dresser sur le chemin de Nicolas Sarkozy vers la présidence. Ce dernier est aux prises avec des allégations de corruption et il est cité dans plusieurs affaires susceptibles de contrarier ses ambitions.

L'Union pour un mouvement populaire a vu le jour en 2003. Le parti est né des cendres de l'Union pour la majorité présidentielle, créée l'année précédente par le l'ex-président Jacques Chirac.


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Pétrole des sables bitumineux: un navire géant arrive à Sorel-Tracy

Le reportage de Thomas Gerbet

Exclusif - C'est le début d'une révolution dans le transport du pétrole brut sur le fleuve Saint-Laurent. Un navire pétrolier géant a jeté l'ancre dimanche après-midi à Sorel-Tracy. Il vient récupérer un chargement de pétrole brut issu des sables bitumineux.

Le Minerva Gloria est un des plus gros navires à avoir circulé sur le Saint-Laurent entre Québec et Montréal : 250 mètres de long, 44 mètres de large (voir illustration ci-dessous). Il peut contenir des dizaines de milliers de tonnes de pétrole. Il y a encore un an encore, le fédéral interdisait des navires de plus de 32 mètres de large dans cette partie du fleuve.

« Je n'ai jamais vu ça », s'exclame Elias Harvey, qui vit à quelques pas du quai. De son salon, il peut voir, entendre, et même sentir le navire-citerne. Avec son appareil photo, il a voulu immortaliser ce moment. 

Ce n'est pas le premier pétrolier à accoster devant chez lui, mais c'est le premier de cette taille, le premier qui va récupérer du pétrole des sables bitumineux et le premier qui va circuler sur le fleuve pour exporter son chargement de brut lourd. Jusqu'à présent, le pétrole brut venait surtout d'outre-mer et n'était destiné qu'à la consommation canadienne.

« Ça ne nous apporte rien, ça nous amène seulement le danger de polluer le fleuve », s'insurge le résident de Sorel-Tracy. « C'est un cadeau empoisonné, tout simplement ».

Depuis le mois de juillet, la pétrolière Suncor transporte son pétrole brut de l'ouest jusqu'aux réservoirs de Kildair, en traversant la Montérégie. Des citoyens inquiets s'y opposent. Monique Hains et le groupe Alerte Pétrole Rive-Sud manifestaient d'ailleurs dimanche à Boucherville : « Imaginez un déversement, c'est catastrophique. Le fleuve, c'est trois millions de personnes qui s'approvisionnement en eau potable ».

Double-coque

Dans un courriel, Suncor se fait rassurante. Elle rappelle que ses navires ont tous des doubles coques et elle affirme qu' « aucune propriété du bitume dilué n'augmenterait le risque pour le transport par rapport au brut lourd conventionnel ». 

Le Canada met en place des mesures de contrôle de la qualité des navires et d'inspections parmi les plus vigilantes à l'échelle internationale. Le professeur de l'Université de Rimouski, Emmanuel Guy, titulaire de la chaire de recherche en transport maritime, considère que le système actuel est « sérieux », mais qu'il devrait être revu si le nombre de pétroliers et leur taille sont en croissance.

« Le risque est proportionnel au niveau d'activité. S'il y a des transformations et des augmentations de volumes transportés, il est important de s'ajuster au fur et à mesure et pas après coup. » — Emmanuel Guy, professeur spécialisé en transport maritime

Le Minerva Gloria quittera le quai en début de semaine. Selon nos informations, il prendra la direction du golfe du Mexique, une raffinerie en Louisiane ou au Texas. Entre 20 et 30 navires par année viendront récupérer des chargements de Suncor à Sorel-Tracy. 


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Les «infidèles» du Canada doivent aussi mourir, selon l'État islamique

Le porte-parole de l'État islamique Abu Muhammad Al-Adnani appelle les musulmans du monde entier à s'en prendre aux civils dans les pays qui lui ont déclaré la guerre, dont le Canada.

Dans un fichier audio d'environ 42 minutes distribué sur Twitter dimanche, Al-Adnani s'adresse aux djihadistes et déclare que l'intervention dirigée par les États-Unis en Irak et en Syrie sera « la campagne finale contre les croisés ».

Les Américains, selon lui, ont déclaré la guerre à l'islam. Il appelle ainsi les musulmans du monde entier à afficher leur support envers l'État islamique à travers la violence.

« Si vous pouvez tuer un infidèle américain ou européen - surtout un méchant et dégoûtant Français - ou un Australien ou un Canadien, ou n'importe quel autre infidèle parmi les infidèles qui nous font la guerre, incluant les citoyens des pays qui font partie de la coalition contre l'État islamique, fiez-vous à Allah et tuez-le d'une façon ou d'une autre ».

Ces menaces font écho à celles brandies par le passé, par exemple dans les vidéos des décapitations des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff., ainsi que dans celle du travailleur humanitaire britannique David Haines.

Le cabinet du premier ministre Stephen Harper a pris connaissance du message et fait savoir que le Canada continuerait de travailler avec ses alliés afin de repousser la menace que représente l'État islamique « non pas sur la seule stabilité du Moyen-Orient, mais sur celle du monde entier ».

« Tout comme nos alliés, nous ne nous laisserons pas intimider par des menaces alors que des enfants, des femmes, des hommes et des minorités religieuses vivent dans la crainte de ces terroristes », a-t-on indiqué par voie de communiqué.

La montée de l'État islamique sera d'ailleurs à l'ordre du jour à l'Assemblée générale de l'ONU cette semaine, à New York.

Avec les informations de Manon Globensky


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