Diberdayakan oleh Blogger.

Popular Posts Today

Rapatriement de la Constitution : une pétition appelle à une commission au Québec

Written By Unknown on Kamis, 09 Mei 2013 | 16.20

Un nouvel appel à l'unité à l'Assemblée nationale du Québec est lancé relativement aux récentes informations ayant circulé sur le rapatriement de la Constitution canadienne en 1982.

À la demande du Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ), le député de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin, a transmis une pétition mercredi après-midi sur le site de l'Assemblée nationale qui réclame la mise en place par le gouvernement du Québec d'une « Commission nationale sur la Constitution ».

Le NMQ propose ainsi à tous les citoyens québécois qui le désirent de signer cette pétition appelant à la création d'une commission, qui « ferait la lumière » sur les événements entourant la proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982, sur un « éventuel vice de procédure » entourant son adoption et « sur les moyens pour le peuple du Québec d'adopter sa propre constitution ».

Le document fait valoir que des révélations récentes montrent qu'il y aurait eu atteinte au principe de la séparation des pouvoirs entre le judiciaire et l'exécutif dans le processus ayant conduit à la proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982.

Il est aussi écrit que « ces événements peuvent mettre en cause la légitimité démocratique de la Constitution canadienne », jamais reconnue officiellement par le Québec.

Une précédente motion unanime de l'Assemblée nationale sur cet enjeu a été rejetée par le premier ministre Stephen Harper, vendredi dernier.

M. Harper a fermé la porte à la demande faite pour qu'il ouvre les archives fédérales afin de faire la lumière sur le rapatriement de la Constitution.

La résolution, votée à la mi-avril, demandait à M. Harper d'ouvrir les archives fédérales pour faire la lumière sur le rôle joué par un ancien juge en chef de la Cour suprême, Bora Laskin, lors du rapatriement.

Un livre publié récemment a rendu publics des documents du gouvernement britannique indiquant que M. Laskin a eu des contacts avec des responsables politiques de la Grande-Bretagne et du Canada, en contravention avec les règles de séparation des pouvoirs judiciaire et exécutif.

La Presse Canadienne


16.20 | 0 komentar | Read More

Séquestration à Cleveland: un seul suspect accusé, deux victimes rentrent chez elles

Ariel Castro a été accusé d'enlèvements et de viols après que trois femmes qui manquaient à l'appel depuis environ une décennie eurent été retrouvées à son domicile de Cleveland, en Ohio, lundi.

L'homme de 52 ans fait face à quatre chefs d'accusation d'enlèvement, qui concernent les trois femmes et la fille dont l'une d'entre elles a accouché pendant sa captivité, et à trois chefs d'accusation de viol contre les trois femmes.

Les autorités policières ont aussi arrêté les deux frères de l'ancien conducteur d'autobus, Pedro et Onil Castro, en lien avec cette affaire. Les procureurs n'ont soumis aucune accusation contre les deux frères d'Ariel Castro, soulignant l'absence de preuves pouvant indiquer qu'ils aient été impliqués de quelconque façon dans le crime.

Aucune des femmes n'a dit quelque chose qui laisserait croire que les frères d'Ariel Castro étaient impliqués, a affirmé le chef de police adjoint, Ed Tomba. Il tenait tout le monde à l'écart, a-t-il soutenu.

En conférence de presse, mercredi, peu de détails ont été fournis sur les conditions dans lesquelles Amanda Berry, Michelle Knight et Gina DeJesus ont été gardées en captivité pendant toutes ces années. Les policiers ont toutefois indiqué en début de journée que les femmes étaient vraisemblablement attachées à l'aide de cordes et de chaînes.

Un conseiller municipal mis au courant du dossier, Brian Cummins, a pour sa part affirmé qu'elles avaient été victimes de sévices sexuels et de violence psychologique pendant des années.

« Nous savons que les victimes ont confirmé avoir fait des fausses couches, mais de qui, combien et dans quelles conditions, nous l'ignorons », a ajouté M. Cummins.

M. Tomba a quant à lui affirmé que les femmes se souvenaient d'être sorties de la maison seulement deux fois pendant toutes les années où elles ont été séquestrées dans la maison.

Avant lundi, elles n'avaient jamais eu l'opportunité de tenter une évasion, a-t-il ajouté. Les trois femmes n'étaient pas dans la même chambre, mais elles savaient qu'elles n'étaient pas seules.

M. Tomba a précisé qu'Ariel Castro se soumettrait à un test de paternité afin d'établir s'il est le père de la fillette de six ans à qui Amanda Berry a donné naissance.

Le beau-frère des trois suspects a affirmé mercredi que la famille était en état de choc après avoir été mise au courant de l'histoire sordide d'Amanda Berry, 27 ans, Michelle Knight, 32 ans, et Gina DeJesus, âgée d'environ 23 ans, qui auraient été gardées captives dans la maison depuis qu'elles étaient adolescentes ou au début de la vingtaine.

Quelques heures avant le dépôt des accusations contre Ariel Castro, Amanda Berry s'était rendue au domicile de sa soeur sous les applaudissements de centaines de voisins et devant une nuée de journalistes.

La soeur de la jeune femme, Beth Serrano, a brièvement pris la parole pour remercier la communauté de son soutien, mais aussi pour demander que l'on respecte l'intimité de sa famille pendant cette période difficile.

Les policiers n'ont pas précisé comment les femmes ont été enlevées. Sur le plateau de l'émission Today, mercredi, le chef de police Michael McGrath a signalé que les femmes étaient attachées à l'intérieur de la résidence et qu'elles étaient laissées libres dans la cour arrière de temps en temps.

M. McGrath s'est également porté à la défense du corps policier de Cleveland, qui a selon lui « absolument » tout fait pour retrouver les jeunes femmes.

Depuis le dénouement de cette histoire abracadabrante, les autorités policières sont sous le feu des critiques.

Les voisins de la maison délabrée de Cleveland où trois jeunes femmes ont été retrouvées lundi, près de dix ans après leur disparition, affirment que les policiers ont été appelés sur les lieux à au moins deux reprises au fil des ans.

Un voisin a soutenu qu'une femme avait été aperçue derrière la maison il y a quelques années, rampant nue. Un autre a entendu des coups contre les portes de la demeure et a remarqué que des sacs de plastique couvraient les fenêtres.

Lorsqu'ils ont été alertés, les policiers se sont rendus sur les lieux sans jamais pénétrer dans la résidence, selon des voisins. Ils ont également visité la demeure brièvement en 2004.

Les trois captives ont été secourues après que l'une d'elles eut défoncé à coups de pied un moustiquaire, ce qui lui a permis de s'enfuir. Elle a ensuite appelé le 9-1-1 avec le téléphone d'une voisine.

Associated Press

La Presse Canadienne


16.20 | 0 komentar | Read More

Les manifestations du printemps érable scrutées à la loupe

La décision du gouvernement de Pauline Marois de mettre sur pied un comité sur les manifestations étudiantes du printemps 2012 ne satisfait ni les ex-leaders étudiants qui étaient à la tête du mouvement ni les partis d'opposition.

Le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a annoncé mercredi la création d'un comité d'examen afin de faire la lumière sur les manifestations, de comprendre ce qui a provoqué les débordements et d'identifier des agitateurs. Il analysera également l'impact économique des perturbations et leur effet sur le sentiment de sécurité de la population.

Le comité abordera le rôle des policiers, mais le gouvernement ne souhaite pas qu'il s'ingère dans le travail du comité de déontologie policière, qui enquête déjà sur plusieurs plaintes concernant les événements de ce qui a été appelé le « printemps érable ».

Stéphane Bergeron précise que l'objectif est de « tirer les leçons de ces événements » afin de « prévenir une telle crise sociale à l'avenir ». Il a également soutenu qu'il ne s'agissait pas de trouver des coupables.

Le comité sera présidé par Serge Ménard, ancien ministre de la Sécurité publique, épaulé par Claudette Carbonneau, ancienne présidente de la CSN, et par le juge à la retraite Bernard Grenier. La Commission spéciale d'examen des événements du printemps 2012 travaillera à huis clos. Elle pourra rencontrer toutes les personnes qu'elle jugera nécessaires, sans toutefois avoir de pouvoir de contrainte. Le dépôt du rapport est prévu pour le 20 décembre 2013.

Les réactions des étudiants

Les anciens responsables de deux associations étudiantes fortement impliquées dans la grève du printemps dernier ne sont pas impressionnés par l'annonce du ministre Bergeron.

Martine Desjardins, ancienne présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et Gabriel Nadeau-Dubois, ancien porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) estiment que le mandat du comité est beaucoup trop large et qu'il ne répond pas à leurs demandes. La FEUQ et la CLASSE réclamaient la tenue d'une enquête publique sur le comportement des policiers.

« On essaie d'évaluer le printemps 2012; on est loin de regarder à la loupe ce qui s'est passé au niveau des agissements policiers. » — Martine Desjardins, ancienne présidente de la FEUQ

Les deux anciens leaders étudiants reconnaissent qu'il a pu y avoir « une radicalisation » du côté des étudiants, qui s'explique par la durée du conflit et l'attitude du gouvernement libéral. Mais ils récusent l'idée qu'ils aient été infiltrés par des agitateurs.

« Pendant qu'on parle de ça, on fait diversion du problème principal. Parce que les manifestants ne sont pas payés par les taxes et les impôts, alors que les policiers le sont. » — Gabriel Nadeau-Dubois, ancien porte-parole de la CLASSE

Gabriel Nadeau-Dubois soutient qu'il ne faut pas retenir seulement le côté négatif du printemps 2012. Selon lui, il s'agit d'un moment de « grande mobilisation citoyenne » qui a eu un « effet positif sur le Québec ».

« Quand j'entends le ministre Bergeron dire : [..] On va faire une enquête pour s'assurer que ça ne se reproduise pas, je trouve ça assez inquiétant », dit M. Nadeau-Dubois. « Ce que le gouvernement du Parti québécois appelle une crise sociale, ce n'est pas un phénomène météo, c'est un phénomène politique qui s'explique donc par des causes politiques », ajoute l'ancien porte-parole de la CLASSE.

Réactions politiques

Tant le Parti libéral que la Coalition avenir Québec sont déçus de l'annonce du gouvernement. L'opposition juge que l'exercice souffre d'un sérieux manque de crédibilité et que son mandat fait craindre un procès intenté aux policiers.

Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique, le libéral Robert Poëti, estime que le comité n'est qu'une « opération de récupération politique injustifiable » et une « perte d'argent ». Il met en doute la neutralité de l'ancienne présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, qui siégera au comité, sachant que la CSN a offert une aide logistique au mouvement étudiant au printemps 2012.

À la Coalition avenir Québec, le porte-parole en matière de sécurité publique, Jacques Duchesneau, estime qu'une enquête publique qui permettrait à toutes les parties de se faire entendre serait plus appropriée qu'un comité spécial sans pouvoir de contrainte.

« Pensez-vous que les gens du Black Bloc vont venir volontairement se faire entendre? » a demandé le député de Saint-Jérôme en point de presse.

M. Duchesneau a aussi critiqué le plan de communication du gouvernement, soulignant que les anciens leaders étudiants Gabriel Nadeau-Dubois et Martine Desjardins étaient en ondes au moment de l'annonce du ministre, alors que l'opposition en a été informée à la dernière minute. « Ça me laisse un goût amer », a laissé tomber le député de la CAQ.

« Outrée »

Dans un communiqué publié mercredi, la Ligue des droits et libertés dit être « outrée de la réponse à la demande d'enquête qu'elle adresse depuis plusieurs mois au gouvernement Marois ».

Selon la Ligue, le ministre de la Sécurité publique a « carrément détourné l'objet de la demande d'enquête qui devrait porter sur les abus policiers commis lors du printemps étudiant ».

Pour la Ligue, le ministre « semble oublier qu'il y a eu plus de 3500 personnes arrêtées, que plusieurs personnes ont été blessées dont certaines gravement, qu'elles ont été intimidées par les policiers, brutalisées, détenues illégalement, sans compter qu'un grand nombre de personnes ont été privées de leur droit de manifester lors d'arrestations préventives totalement illégales ».

Dominique Peschard, le président de la Ligue, estime que « des audiences entièrement publiques sont requises pour lever la perception d'impunité policière au sein de la population ».


16.20 | 0 komentar | Read More

Bangladesh : un incendie dans une usine de textile fait huit morts

Tandis que le bilan de l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers de confection il y a deux semaines dépasse désormais les 900 morts, au moins huit personnes ont perdu la vie jeudi dans l'incendie d'une autre usine de textile dans la capitale du Bangladesh, Dacca.

Les flammes ont pris naissance mercredi soir dans un édifice de 11 étages abritant une manufacture de vêtements et des logements, ont indiqué les autorités, qui ont retrouvé huit corps dans les décombres jeudi.

L'incendie est survenu peu après que les quelque 300 travailleurs de l'usine de Tung Hai Sweater soient partis pour regagner leur domicile, a affirmé un porte-parole des pompiers.

Les flammes ont brûlé une partie des premier et deuxième étages, où se trouve l'usine, et du troisième étage, qui abrite des appartements.

Le Bangladesh a annoncé mercredi la fermeture de 18 usines textiles à Dacca et Chittagong, la deuxième ville du pays, après s'être engagé auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT) à prendre des mesures pour renforcer la sécurité dans les ateliers.

Il s'agit des premières fermetures à survenir depuis le drame du 24 avril, la pire catastrophe industrielle à se produire dans ce pays. Le Rana Plaza s'est effondré près de Dacca après que des ouvriers eurent signalé la veille des fissures sur le bâtiment.

Le plus récent « bilan s'élève désormais à 912 morts », a annoncé jeudi l'armée, après la découverte d'une centaine de nouveaux corps dans les décombres.


16.20 | 0 komentar | Read More

Canadien 2 - Sénateurs 3 (P) - Montréal au mur

Written By Unknown on Rabu, 08 Mei 2013 | 16.20

OTTAWA - Des décisions douteuses, un gardien blessé au seuil de la prolongation. Au terme d'une série de bizarreries, le Canadien se retrouve en difficulté.

Kyle Turris a inscrit un but chanceux en prolongation aux dépens d'un Peter Budaj fraîchement amené dans la mêlée et les Sénateurs l'ont emporté 3-2, mardi, dans le quatrième match de la série, menée 3-1 par la formation ontarienne.

Les Sénateurs auront la chance de gagner une première série depuis la finale de l'Est de 2007 jeudi soir, à Montréal.

Reste à voir si Carey Price sera en uniforme puisqu'il s'est blessé au bas du corps, possiblement à l'aine, en toute fin de troisième période.

Après la rencontre, l'arbitrage était un mot à la mode dans les hideux corridors de la Place Banque Scotia. Marc Bergevin a même été aperçu en discussion avec Bill McCreary, responsable des officiels de la LNH.

C'est qu'il y a eu plus d'une décision douteuse. Il y a eu ce but de Mika Zibanejad, inscrit avec le patin gauche, qui a redonné vie à des Sénateurs amorphes en milieu de troisième période. « On n'y peut rien, il faut respecter la décision des juges vidéo », a dit Therrien, même si la reprise semblait suggérer que Zibanejad avait délibérément poussé la rondelle avec son patin.

Il y a aussi eu ce dégagement refusé à Rene Bourque une trentaine de secondes avant le but égalisateur de Cory Conacher, inscrit à 25 secondes de ce qui aurait pu être la sirène finale. Disons qu'on a déjà vu des dégagements refusés plus évidents, d'autant plus que Sergei Gonchar avait ralenti en pourchassant la rondelle.

« Je veux juste de la constance, a martelé Josh Gorges. Ça ne me dérange pas qu'ils soient tous appelés ou annulés. En première période, il y a eu un dégagement, j'ai ralenti pour que Raphael Diaz touche à la rondelle et le juge de ligne l'a annulé. Son explication était que dès que j'avais arrêté de patiner, ce n'était plus un dégagement refusé. »

Et au-delà de ces deux jeux qui crevaient les yeux, il y a eu une séquence plus subtile, juste avant le filet de Zibanejad. Laissons la parole à Michel Therrien.

« Je ne comprends pas pourquoi la mise au jeu a été faite à droite quand (Daniel) Alfredsson avait tiré de la gauche. En général, quand le tir vient d'entre les cercles, tu demandes à l'arbitre de quel côté sera la mise au jeu pour envoyer les bons gars. Quand il est pris le long de la bande, on ne demande pas. J'aurais envoyé d'autres joueurs. On va demander des explications. »

Therrien a finalement laissé le trio de Desharnais, un centre gaucher, qui a été chassé de la mise au jeu. Brendan Gallagher, un droitier, l'a prise à sa place et l'a perdue. Six secondes plus tard, Zibanejad marquait.

L'honnêteté de Gorges

La devise du Tricolore cette saison est peut-être « Pas d'excuses », mais il était difficile, après un tel scénario, de ne pas évoquer lesdites excuses.

Gorges, même s'il était insatisfait de certaines décisions, a rappelé que son équipe avait ralenti en troisième période, après avoir pris une avance de 2-0 en l'espace de 62 secondes en période médiane, sur des buts de P.K. Subban et Alex Galchenyuk. Les tirs au but, 13-4 en faveur des Sénateurs au dernier vingt, indiquent bien la baisse de régime du CH.

« On a essayé de protéger l'avance au lieu de jouer. On a ralenti, même si on faisait de bonnes choses, même si on bloquait des tirs. C'est dommage qu'on leur ait permis d'entrer si facilement dans notre zone.

« On a perdu, donc c'est dur de dire ça. Ce sport est jugé sur les victoires et les défaites. Rien d'autre ne compte. »

Le fait demeure que le CH se retrouve en situation périlleuse. Déjà privé de Lars Eller depuis le premier match, privé aussi des attaquants Ryan White et Brian Gionta pour ce quatrième match, voilà que Brandon Prust a semblé se blesser de nouveau à une épaule en troisième période. Sans oublier la possible absence de Price.

C'est dans ces circonstances que le Canadien doit remporter trois matchs de suite, ce qu'il n'a pas fait depuis le 1er avril.

« Tout ce qu'on a besoin, c'est de gagner trois matchs de suite et on l'a fait toute la saison », a rappelé David Desharnais.

Aussi simple que ça.


16.20 | 0 komentar | Read More

Collision spectaculaire dans le port de Gênes, au moins 3 morts

En Italie, un porte-conteneurs a heurté la tour de contrôle du port de Gênes. Trois personnes sont mortes, une dizaine sont portées disparues et quatre blessées, selon le dernier bilan.

Sous le choc, la haute structure de métal où se trouvent les bureaux des pilotes du port ainsi que les gardes-côtes s'est inclinée de 45 degrés et une partie s'est affaissée dans l'eau. Le bilan provisoire établi par les forces de l'ordre précise que les trois morts sont deux hommes de la capitainerie du port et un pilote.

C'est au moment de sortir du port que le porte-conteneurs Jolly Nero de la Messinaline a effectué une mauvaise manoeuvre et heurté de plein fouet la tour d'où sont contrôlés les mouvements des bateaux.

« Il a foncé sur la tour, mais à ce stade, nous ne savons pas pourquoi », a expliqué un employé de la compagnie. Les personnes qui s'y trouvaient sont tombées à l'eau. Les plongeurs ont repêché neuf personnes, dont trois étaient mortes. « C'est le moment où le plus de personnes se trouvaient dans la tour », ont expliqué des gardes-côtes parce que c'est le moment du changement de quart pour le personnel.

L'armateur du bateau, Stefano Messina, était sous le choc : « Jamais une chose pareille n'était arrivée. Nous sommes désespérés », a-t-il déclaré au bord des larmes.

Le navire a été placé sous séquestre et le commandant interrogé.

Selon les premiers témoignages, il semblerait que deux moteurs se soient bloqués, rendant le porte-conteneurs incontrôlable.

L'incident n'est pas sans rappeler le naufrage du paquebot Costa Concordia en janvier 2012. L'accident, survenu à hauteur de l'île de Giglio en Toscane, a fait 32 morts.


16.20 | 0 komentar | Read More

Des milices citoyennes prennent les armes au Mexique

Après des années à lutter contre les cartels de la drogue, le Mexique se concentre maintenant sur la réduction de la violence. Les efforts donnent des résultats à certains endroits, mais le nombre d'homicides continue d'augmenter dans l'État de Guerrero, au point où des citoyens ont pris les armes et ont formé des milices d'autodéfense.

Jean-Michel Leprince s'est rendu dans cet État, jusqu'ici peu recommandable, pour rencontrer ces groupes d'autodéfense, qui semblent parvenir à combattre la criminalité.


16.20 | 0 komentar | Read More

Trois femmes retrouvées à Cleveland : le travail de la police mis en doute

Alors que les trois suspects doivent être interrogés et accusés aujourd'hui, la police de Cleveland a ouvert une enquête interne pour déterminer si elle aurait pu intervenir plus tôt pour libérer les trois femmes séquestrées pendant 10 ans dans une maison de l'Ohio.

Plusieurs voisins disent avoir alerté la police après avoir été témoins d'activités suspectes. Un voisin de la maison où auraient été emprisonnées les trois femmes a soutenu qu'une femme avait été aperçue derrière la maison il y a quelques années, rampant nue, une laisse au cou.

Un autre a entendu des coups contre les portes de la demeure et a remarqué que des sacs de plastique couvraient les fenêtres.

Lorsqu'ils ont été alertés, les policiers se sont rendus sur les lieux sans jamais pénétrer dans la résidence, selon des voisins. 

La police de Cleveland avait également visité la résidence à deux reprises au cours des 15 dernières années.

En 2000, avant la disparition des femmes, le propriétaire de la maison Ariel Castro avait alerté les policiers au sujet d'une bagarre dans la rue, mais personne n'avait été arrêté.

En 2004, des policiers se sont rendus à la maison après avoir reçu un appel voulant que Castro, un chauffeur d'autobus, ait oublié accidentellement un enfant dans l'autobus.

Personne n'a répondu à la porte et la police a plus tard conclu qu'il n'y avait aucune intention criminelle, a indiqué le directeur de la sécurité publique, Martin Flask.

C'est la deuxième fois en quatre ans que le travail de la police de Cleveland est mis en cause dans une affaire de disparition.

En attendant d'en apprendre davantage, les enquêteurs du FBI passent la maison au peigne fin ainsi que tous les appels qui ont été faits à cette résidence au cours des 10 dernières années.

L'enquête en cours devra déterminer comment et pourquoi les trois femmes ont été séquestrées, et comment elles ont pu demeurer à Cleveland pendant tant d'années sans être repérées. La police tentera aussi de faire des liens avec d'autres cas d'enlèvements survenus depuis dans la région.

Trois frères d'origine hispanique - Pedro, O'Neil et Ariel Castro - âgés de 50, 52 et 54 ans, ont été arrêtés dans cette affaire.

Les trois suspects seront interrogés mercredi et formellement inculpés de plusieurs chefs d'accusation dans la soirée, a affirmé la police de Cleveland.

Un voisin alerté par des cris

Georgina « Gina » DeJesus, Amanda Berry et Michelle Knight avaient été enlevées séparément à plusieurs mois d'intervalle entre 2002 et 2004.

Elles ont été séquestrées dans une maison d'une zone résidentielle située à 3 kilomètres du centre-ville de Cleveland, près du lieu où au moins deux d'entre elles avaient été aperçues pour la dernière fois.

Les policiers ont été alertés il y a deux jours par un voisin qui a entendu des cris provenant de la maison avant d'apercevoir Amanda Berry, à l'intérieur, qui tentait de s'enfuir, profitant de l'absence de son ravisseur.

« J'ai entendu un hurlement, puis j'ai vu cette femme devenir folle et tenter de sortir de la maison. Je suis allé jusqu'à l'entrée de la maison, et là, elle a dit "aidez-moi à sortir, je suis ici depuis longtemps!" », a déclaré à la chaîne ABC Charles Ramsey, le voisin en question.

« Je suis Amanda Berry. J'ai été kidnappée et j'ai été portée disparue pendant 10 ans. Je suis libre maintenant. » — Amanda Berry, lors de son appel au 9-1-1

Ce dernier l'a fait sortir de la demeure en défonçant le bas de la porte à coups de pied. La jeune femme est sortie à quatre pattes « en transportant une petite fille », a précisé M. Ramsey.

Selon la police de Cleveland, c'est à l'initiative de Mme Berry que les deux autres femmes doivent leur libération. Elles ont été découvertes à l'intérieur de la maison par les policiers. 


16.20 | 0 komentar | Read More

Toutes les exploitations minières paieront des redevances

Written By Unknown on Selasa, 07 Mei 2013 | 16.20

Le gouvernement Marois a dévoilé lundi son nouveau régime d'impôt minier selon lequel toutes les compagnies minières paieront des redevances, qu'elles fassent ou non des profits.

Le ministre des Finances, Nicolas Marceau, de même que la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, ont présenté la nouvelle façon de calculer les redevances que paieront les compagnies minières à l'État pour exploiter les gisements de minerai au Québec.

Québec instaure un régime hybride qui ne repose pas seulement sur les profits des compagnies, comme c'est le cas actuellement, mais aussi sur la valeur de leur production.

Ainsi, le nouveau régime prévoit l'imposition d'une redevance minimale basée sur la valeur du minerai brut pour toute compagnie qui extraira du minerai du sol québécois. Si la valeur de la production est inférieure à 80 millions de dollars, le taux de prélèvement s'établira à 1 %. Si la valeur de production est plus grande que 80 millions, le taux s'établira à 4 % de la valeur du minerai extrait.

Par ailleurs, le gouvernement met en place un impôt minier progressif pour les entreprises qui dégagent des profits et ne seront pas soumises à l'impôt minimum. L'impôt minier sera de 16 % si la marge bénéficiaire de l'entreprise se situe entre 0 % et 35 %. Si le profit se situe en 35 % et 50 %, la taxe sera de 17,8 % et si le profit se situe entre 50 % et 100 %, la taxe sera de 22,9 %.

Régime moins ambitieux que prévu

Le gouvernement souhaitait modifier le régime existant afin d'accroître ses revenus. Toutefois, le nouveau régime rapportera moins que ce que le Parti québécois avait promis en campagne électorale. Le gouvernement prévoit qu'avec son nouveau scénario, en 2015, le nouveau régime de redevances minières rapportera 50 millions de dollars de plus que le régime actuel. D'ici 2020, l'augmentation des revenus pourrait atteindre en 73 millions et 201 millions de dollars par année, variant en fonction du prix des ressources sur le marché.

Le nouveau régime de redevances minières permettra ainsi d'augmenter les revenus miniers de la province de 15 % à 30 %, comparativement aux 50 % que le PQ avait avancés. Les redevances sont moindres parce que le contexte économique a changé, a souligné le ministre des Finances. Le ministre avait atténué les attentes à la fin du moins d'avril en évoquant notamment les cours à la baisse des prix des métaux.

À LIRE AUSSI : Le nouveau régime minier, des promesses brisées selon l'opposition

Nicolas Marceau soutient que le nouveau régime atteint ses objectifs. « Avec le nouveau régime minier, nous toucherons une part équitable de l'exploitation de ce qui nous appartient. Désormais, toutes les exploitations minières devront payer des redevances. Lorsque les prix augmenteront, le niveau de redevances augmentera », a souligné le ministre.

Les sommes recueillies avec le nouveau régime de redevances minières iront à la réduction de la dette, a fait savoir le M. Marceau.

Incitatifs pour la transformation

Le nouveau régime prévoit par ailleurs des mesures pour inciter les minières à traiter et transformer le minerai au Québec, dont la bonification d'une allocation à cette fin.

Aussi, le gouvernement dit souhaiter une exploitation plus responsable des ressources minières. La garantie financière donnée par les entreprises minières couvrira 100 % de la facture de restauration des mines qu'elles exploitent. Aussi, les baux miniers ne pourront être émis avant que les entreprises aient obtenu les autorisations environnementales.

En ce qui a trait à la transparence, le gouvernement entend à l'avenir publier les quantités de minerai extraites de même que les redevances payées par chaque exploitant.

Le nouveau régime d'impôt minier entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2014.

Carte

Pour les utilisateurs de la mobilité, regardez ce tableau sur les redevances au pays.


16.20 | 0 komentar | Read More

Ottawa ne fera pas d'histoire dans les écoles

Le comité permanent du Patrimoine canadien a annoncé lundi qu'il n'étudierait pas l'enseignement de l'histoire dans les établissements primaire, secondaire et postsecondaire, mais s'intéressera plutôt aux programmes fédéraux, aux publicités et aux musées.

Ce revirement survient 72 heures après que Radio-Canada eut dévoilé que le comité, à majorité conservatrice, avait pris cette décision à huis clos. Le tout avait suscité un tollé, l'éducation étant une compétence provinciale.

L'opposition officielle interprète ce recul comme une demi-victoire. Le porte-parole néo-démocrate en matière de patrimoine canadien, Pierre Nantel, a déploré que des députés aient à se pencher autant d'heures sur ce dossier, alors qu'il y en aurait d'autres plus urgents, selon lui.

Le Nouveau Parti démocratique (NPD) estime que les conservateurs n'auraient pas reculé si ce n'avait été de la présence des médias lors de cette réunion du comité parlementaire.

Avant que le député conservateur Paul Calandra propose et fasse accepter à l'unanimité son amendement, une motion du NPD pour faire cesser cette étude sur l'histoire avait été battue. Le seul libéral siégeant au comité, le Terre-Neuvien Scott Simms, s'était opposé à la motion avec les conservateurs.

Avec des informations de François Cormier


16.20 | 0 komentar | Read More

Trois femmes disparues depuis 10 ans retrouvées dans l'Ohio

Trois jeunes femmes qui avaient disparu il y a une dizaine d'années aux États-Unis ont été retrouvées saines et sauves lundi dans une maison de l'Ohio, a annoncé la police de Cleveland.

Trois frères d'origine hispanique âgés de 50, 52 et 54 ans ont été arrêtés, a indiqué le chef de police Ed Tomba, grâce à des informations recueillies par les enquêteurs auprès des trois jeunes femmes. 

On ignore pour l'instant si des accusations ont été portées contre eux. L'un d'entre eux, chauffeur d'autobus scolaire, serait le propriétaire de la maison. 

L'une des trois femmes retrouvées, Amanda Berry, a déclaré que l'homme qui l'a détenue s'appelait Ariel Castro, mais la police a refusé de confirmer l'identité des suspects, expliquant que « pour l'heure, aucune information sur l'enquête concernant les femmes enlevées, les noms et les photos ne seraient publiés ».

Les détails sur les conditions de détention des trois jeunes femmes ne sont pas encore connus, mais l'une d'entre elles aurait donné naissance à un enfant durant sa captivité. Des médias locaux rapportent même que deux enfants, dont un bébé, auraient été retrouvés sur place, ce qui n'a pas été confirmé. 

Les trois femmes ont été transportées à l'hôpital, mais elles semblent en bonne santé, a affirmé la police.

Un voisin alerté par des cris

Georgina « Gina » DeJesus, Amanda Berry et Michelle Knight ont été séquestrées dans une maison d'une zone résidentielle située à trois kilomètres du centre-ville de Cleveland, près du lieu où au moins deux d'entre elles avaient été aperçues pour la dernière fois.

Les policiers ont été alertés par un voisin qui a entendu des cris, avant d'apercevoir Amanda Berry qui tentait de s'enfuir de la maison en profitant de l'absence de son ravisseur. 

« J'ai entendu un hurlement, puis j'ai vu cette femme devenir folle et tenter de sortir de la maison. Je suis allé jusqu'à l'entrée de la maison et là elle a dit "aidez-moi à sortir, je suis ici depuis longtemps" », a déclaré à la chaîne ABC Charles Ramsey, le voisin en question.

Ce dernier l'a fait sortir de la demeure en défonçant le bas de la porte à coups de pied. La jeune femme est sortie à quatre pattes « en transportant une petite fille », a précisé M. Ramsey. 

« Je suis Amanda Berry. J'ai été kidnappée et j'ai été portée disparue pendant 10 ans. Je suis libre maintenant. » — Amanda Berry, lors de son appel au 9-1-1

Autres cas sordides

Cette histoire peut faire écho à celle de Jaycee Dugard, enlevée en 1991 alors qu'elle n'avait que 11 ans et retrouvée saine et sauve près de Lake Taohe, en Californie. Pendant ses 18 ans de séquestration, elle aurait eu deux enfants avec son ravisseur. Ce dernier, Phillip Craig Garrido, a été condamné à 431 ans de prison.

La séquestration des trois jeunes femmes peut également faire penser à la longue captivité de l'Autrichienne Natascha Kampusch, qui a été enlevée sur le chemin de l'école en 1998 à Vienne, avant de réussir à s'échapper près de huit ans plus tard, en 2006. Son ravisseur, Wolfgang Priklopil, s'est suicidé le même jour.

Une décennie en captivité

Selon ce que rapportent les médias locaux, Amanda Berry a été enlevée le 21 avril 2003 après qu'elle eut appelé sa soeur pour l'avertir qu'on la ramenait à la maison en voiture, depuis son travail au Burger King. C'était la veille de son anniversaire de 17 ans.

Gina DeJesus n'avait pas été vue depuis qu'elle revenait de l'école, un an plus tard. Elle n'avait que 14 ans au moment de sa disparition.

Quant à Michelle Knightt, les autorités ont indiqué qu'elle avait 21 ans lorsqu'elle a disparu à proximité de la maison d'un cousin, il y a plus de 10 ans, en 2002. 

Une foule en liesse s'est réunie lundi soir dans une rue près de la maison où elles ont été retrouvées plus tôt dans la journée. Malgré les années qui s'étaient écoulées, les proches des jeunes femmes ont souligné qu'ils n'avaient jamais perdu espoir de les retrouver vivantes.

« J'ai prié. Je ne l'ai jamais oubliée, jamais. C'est incroyable. Je suis si heureuse. Tout ce que je veux, c'est la voir sortir de cette maison pour aller la serrer dans mes bras », a raconté au Plain Dealer Kayla Rogers, une amie d'enfance de Mme DeJesus. 

Une cousine de Mme Berry, Tasheena Mitchell, a de son côté affirmé qu'elle avait hâte de la serrer dans ses bras. « Je vais la tenir, l'écraser contre moi et je ne la laisserai pas s'échapper de mes bras », a-t-elle lancé. 


16.20 | 0 komentar | Read More

Les tensions s'apaisent dans la péninsule coréenne

La Corée du Nord a retiré deux missiles de leur site de lancement sur la côte est du pays, selon des responsables américains, mettant ainsi ses menaces en sourdine après qu'elle eut promis pendant des mois d'attaquer les États-Unis et la Corée du Sud.

Les missiles « Musudan » étaient prêts à être tirés à tout moment, mais ils ont « été retirés » de leur site de lancement, a déclaré lundi un responsable de la défense américaine ayant requis l'anonymat, précisant que ce geste indiquait qu'il n'y a plus de danger imminent de lancement de missile.

Malgré tout, l'armée nord-coréenne a menacé mardi de représailles immédiates si « un seul obus » venait à tomber dans ses eaux lors des manœuvres militaires conjointes de Washington et de Séoul, qui ont pris fin la semaine dernière. 

Les soldats ont reçu l'ordre de « réagir immédiatement au cas où un seul obus tombe » du côté nord-coréen de la frontière maritime entre les deux pays, selon un communiqué publié par l'agence officielle KCNA.

Et si Washington et Séoul réagissaient à leur tour, les îles sud-coréennes frontalières seraient alors « la proie d'une mer de flammes », a averti le commandement de l'armée, dans un ton tout de même commun en Corée du Nord.

Cette déclaration survient par ailleurs le jour où la nouvelle présidente sud-coréenne Park Geun-hye visite la Maison-Blanche pour la première fois mardi.

Malgré tout, la tension semble être redescendue sur la péninsule depuis quelques jours. Les relations s'étaient détériorées au cours des derniers mois entre la Coré du Sud, défendue par les États-Unis, et la Corée du Nord, dirigée d'une main de fer par le dictateur Kim Jong-un.

La tension n'avait cessé de monter depuis le tir réussi en décembre d'une fusée considérée par Séoul et ses alliés comme un missile balistique, suivi d'un troisième essai nucléaire en février, puis de nouvelles sanctions votées par le Conseil de sécurité de l'ONU.

La Corée du Nord, qui est engagée dans une épreuve de force avec Séoul et Washington, a menacé à maintes reprises de recourir à des armes nucléaires contre la Corée du Sud ou les États-Unis en cas d'attaque contre son territoire.

Selon le porte-parole du Pentagone George Little, la « pause dans les provocations » de Pyongyang constitue un développement positif dans la péninsule.


16.20 | 0 komentar | Read More

PLQ:Philippe Couillard veut tourner la page sur l'ère Charest

Written By Unknown on Senin, 06 Mei 2013 | 16.20

Exclusif - Le Parti libéral du Québec (PLQ) doit prendre un « tournant », écrit le nouveau chef Philippe Couillard dans un document distribué à l'exécutif du parti et dont Radio-Canada a obtenu copie.

Un texte de Hugo Lavallée

Dans le document, le chef cible notamment le financement et l'organisation du parti, qui lors des années Charest était une machine à récolter de l'argent.

« Les partis politiques ne doivent pas être que des machines organisationnelles et financières servant à faire élire des candidats et des gouvernements », écrit Philippe Couillard, qui avait promis une grande réforme du PLQ lors de la course à la direction.

Sous son nouveau chef, le parti comptera davantage sur ses militants pour les collectes de fonds. Philippe Couillard veut créer un comité pour réviser les pratiques de financement du parti, ce qui laisse entendre que les employés des cabinets d'avocats et des firmes d'ingénieurs, qui ont fait les beaux jours du PLQ, seront dorénavant moins sollicités.

Culture de travail

Philippe Couillard jette un regard sombre sur la culture de travail au sein du parti.

« Le Parti libéral du Québec appartient à ses membres. Le personnel politique [...] et le personnel du parti ne sont pas là pour diriger les membres et les instances du parti. Ils sont là pour les servir. »

Philippe Couillard veut également redonner au Parti libéral sa stature intellectuelle. Le nouveau chef songe à créer un journal d'opinion et même à organiser un colloque auquel seraient invités des penseurs du libéralisme.

Le PLQ pourrait aussi s'inspirer de certaines réformes réalisées au Parti libéral du Canada (PLC). Philippe Couillard souhaite que le prochain chef soit élu au suffrage universel, mais de manière pondérée pour que chaque circonscription électorale ait le même poids. Il songe aussi à créer le statut de « sympathisant du parti » pour ceux qui souhaitent s'impliquer sans pour autant devenir membres.

Philippe Couillard a prévu un échéancier serré dans l'espoir que ses réformes auront été mises en place d'ici un an. Mais le nouveau chef libéral veut être prudent et ne pas brusquer l'organisation. La tenue possible d'élections pourrait aussi retarder ses projets.


16.20 | 0 komentar | Read More

Canadien 1 - Sénateurs 6 - Un massacre en 20 minutes

OTTAWA - En l'espace de huit secondes, le Canadien a accordé deux buts et a perdu cinq combats.

C'est essentiellement de cette façon que les Sénateurs ont rossé le Tricolore dans le match 3 de la série. Au final, les hommes de Paul MacLean se sont imposés 6-1, dimanche, pour prendre une avance de 2-1 dans la série de premier tour.

Jean-Gabriel Pageau, avec les deuxième, troisième et sixième buts des Sénateurs, a mis le match hors de portée du CH. Le nom du Québécois de 20 ans a résonné pendant toute la troisième période dans la bruyante Place Banque Scotia.

Sans avoir reçu de baffes, Pageau a toutefois été une des principales « victimes » de l'escalade de tension à laquelle on a assisté, puisque son triplé a sombré dans l'oubli. Ça a commencé en première période avec 33 mises en échec et 6 punitions pour rudesse, dans ce qui était un prélude de ce qui nous attendait en troisième période : 210 minutes de punition, 7 combats, dont 5 en même temps après le quatrième but des Sénateurs.

Ryan White en a vu de toutes les couleurs contre Jared Cowen, tout comme Francis Bouillon contre Zack Smith. Jarred Tinordi a quant à lui livré le premier combat de sa jeune carrière contre le vétéran Chris Phillips. Et Chris Neil a réglé le cas de Travis Moen.

À peine une minute plus tard, P.K. Subban a déchargé ses frustrations sur Kyle Turris, tandis que Rene Bourque a servi un coup de coude plus ou moins joli au petit Cory Conacher, qui s'est finalement battu avec Brendan Gallagher. Avec tous ces événements, les bancs des deux équipes, garnis de quatre ou cinq joueurs tout au plus, ressemblaient drôlement aux ligues de garage du dimanche soir...

Et ça s'est poursuivi dans les points de presse des entraîneurs. Un temps d'arrêt demandé par Paul MacLean avec 17 secondes à écouler au match a ravivé la flamme entre les deux pilotes.

« C'est ce qui arrive en séries quand tu affrontes la même équipe plusieurs fois de suite, a estimé le défenseur Josh Gorges. Les joueurs deviennent émotifs. Il y a beaucoup de haine entre les deux équipes. »

Gorges voyait noir à la fin du match, à un point tel qu'il a délibérément visé Turris en dégageant la rondelle dans les dernières secondes du match. « Nous étions en désavantage numérique, il fallait sortir la rondelle de notre territoire », a-t-il dit le plus sérieusement du monde.

Après la sirène finale, Gorges a livré une diarrhée verbale aux rares joueurs des Sénateurs qui n'étaient pas déjà aux douches. Dans le vestiaire, le numéro 26 a toutefois refusé de créer davantage de vagues.

« Ce qui me fâchait le plus, c'était la façon dont on a laissé filer l'avance. On peut être fâchés contre eux tant qu'on veut, mais on a mal réagi après avoir fait quelques erreurs. On ne peut pas perdre notre sang-froid. On a perdu la tête en troisième période. »

Price impuissant

Carey Price devra quant à lui faire le vide après une autre soirée difficile, après avoir cédé 6 fois sur 30 tirs. Il ne pouvait rien sur la plupart des buts, mais a mal paru au mauvais moment, soit sur le troisième but des Sénateurs, au début du dernier vingt, qui a brisé les reins du CH.

Price n'a pas parlé aux médias après le match, mais Gorges a parlé en son nom.

« Il est dans le même état d'esprit que nous tous, a dit le défenseur. Ce soir, on a encore mal joué devant lui. Des buts sur des échappées, sur des tirs de l'embouchure du filet... il ne pouvait rien faire contre ça. »

Étrangement, Therrien a laissé son gardien devant le filet pendant les 60 minutes, même si le CH perdait par quatre buts avec 13 minutes à écouler et que la tension était à couper au couteau. Pourquoi ne pas avoir envoyé Peter Budaj dans la mêlée?

« Tu gagnes et tu perds en équipe. Ce n'était pas sa faute ce soir », a simplement répondu Therrien, une explication dont il s'était également servi en février, dans la défaite de 6-0 du Tricolore contre les Maple Leafs.

À noter

  • Le capitaine des Sénateurs, Daniel Alfredsson, a terminé la soirée avec un but et deux passes.
  • Le défenseur des Sénateurs Patrick Wiercioch a quitté le match en première période, blessé au bas du corps.
  • Le match marquait le retour au jeu de Brian Gionta et Max Pacioretty, tous deux absents vendredi. Ils ont pris la place de Jeff Halpern et Gabriel Dumont dans la formation.
  • Chez les Sénateurs, Guillaume Latendresse et André Benoit ont été laissés de côté, au profit de Cory Conacher et Wiercioch.

16.20 | 0 komentar | Read More

Bangladesh : les policiers répriment une manifestation d'islamistes

Au moins 22 personnes ont été tuées et des centaines d'autres ont été blessées dimanche à Dacca, au Bangladesh, au cours de violents affrontements entre les forces de l'ordre et des centaines de milliers d'islamistes réclamant une nouvelle loi sur le blasphème, ont annoncé des sources policières et médicales.

Aux cris de « Allah Akbar » (Dieu est grand) et « les athées doivent être pendus », des militants du Hefajat-e-Islam ont défilé sur au moins six grandes artères de la capitale bangladaise, bloquant la circulation entre Dacca et d'autres villes.

Selon la police, au moins 200 000 personnes ont manifesté dans le centre de Dacca où des heurts violents ont éclaté entre des milliers de protestataires qui lançaient des pierres et les forces de sécurité.

L'inspecteur de police Mozammel Haq a indiqué que trois morts avaient été amenés à l'Institut médical de Dacca, un dans une clinique privée, et six à l'hôpital Al Baraka.

« Les six ont des blessures par balle à la tête », a déclaré à l'Agence France-Presse le responsable administratif de l'hôpital Al Baraka.

La police a affirmé avoir eu seulement recours à des balles en caoutchouc au cours des affrontements. Toutefois, selon des témoins et des médias locaux, des centaines de balles réelles ont été tirées pour disperser les islamistes déchaînés qui ont incendié un poste de police, des véhicules et des magasins.

Les partisans du groupe radical Hefajat-e-Islam, récemment créé, réclament la peine de mort pour tous ceux qui calomnient l'islam. Ils réclament aussi la fin de la mixité entre hommes et femmes.

Le mouvement tire ses forces des écoles religieuses, ou madrasas.

Le gouvernement, qui considère le Bangladesh comme une démocratie laïque, rejette les demandes du groupe islamiste.

Le premier ministre Sheikh Hasina a affirmé que les lois actuelles étaient adéquates.

Les musulmans représentent 90 % de la population du pays. Les 10 % restants sont pour la plupart des hindous.

Ces violences surviennent alors que le pays se relève difficilement de sa plus grande tragédie industrielle, qui a fait plus de 650 morts dans l'effondrement d'un immeuble abritant des ateliers de confection.


16.20 | 0 komentar | Read More

Grande manifestation anti-Poutine à Moscou

Des opposants au président Vladimir Poutine doivent manifester aujourd'hui à Moscou pour souligner l'anniversaire de la manifestation du 6 mai 2012, devenue un symbole de l'opposition et de la contestation en Russie.

À la veille de ce rassemblement de grande ampleur, plusieurs centaines d'opposants à Vladimir Poutine ont défilé dimanche dans la capitale, scandant des slogans hostiles au président et comparant ses actions aux purges staliniennes de 1937.

Les principaux dirigeants de l'opposition et le blogueur anticorruption Alexeï Navalny n'ont pas participé à la marche, mais ont prévu manifester lundi sur la place Bolotnaïa pour souligner cet anniversaire.

Le rassemblement du 6 mai 2012 avait réuni plus de 20 000 personnes, s'était soldé par « des désordres massifs » et avait dégénéré en affrontements. La marche avait été violemment réprimée par les policiers et plus de 400 manifestants avaient été interpellés. L'un d'entre eux a été condamné à quatre ans de prison en novembre dernier, tandis que plusieurs autres attendent toujours leur sentence.

Alexeï Navalny et le chef du Front de gauche, Sergueï Oudaltsov, avaient aussi été arrêtés et condamnés à des amendes. Au lendemain des troubles, soit le jour du retour au Kremlin de Vladimir Poutine, notre correspondant Jean-François Bélanger rapportait que Moscou avait des allures de « ville assiégée ».

Contrôle sur les manifestations

L'été dernier, la chambre haute du Parlement russe a approuvé une loi contre les manifestations qui multiplie par 150 l'amende prévue pour toute participation à un rassemblement non autorisé. Avec cette loi, l'amende maximum passe de 2000 à 300 000 roubles (de 61 $ à 9300 $ canadiens).

Il s'agit d'une amende plus sévère que pour beaucoup d'autres méfaits en Russie, notamment la violation d'entrepôts de matériel nucléaire.

Le Kremlin a commencé à réprimer plus sévèrement les manifestations depuis l'an dernier lors du retour à la présidence de Vladimir Poutine. Ce dernier a été président du pays de 2000 à 2008, puis est devenu le premier ministre de Dimitri Medvedev pendant quatre ans, la Constitution russe limitant à deux le nombre de mandats consécutifs à la présidence.

L'opposition a mobilisé les foules les plus nombreuses - parfois jusqu'à 100 000 personnes - depuis la fin de l'Union soviétique lors de manifestations contre la mainmise de Poutine sur le pays, la victoire de son parti aux élections législatives de décembre 2011, entachées d'irrégularités, ainsi que le scrutin présidentiel de mars 2012. La nouvelle loi apparaît donc comme un nouvel instrument de répression.


16.20 | 0 komentar | Read More

Québec solidaire présente sa vision de l'économie avec son Plan Vert

Written By Unknown on Minggu, 05 Mei 2013 | 16.20

À l'occasion de son congrès annuel à Montréal, Québec solidaire a représenté samedi son plan économique, qu'il appelle le Plan Vert. Le parti affirme que ce plan de 10 milliards de dollars, axé principalement sur les énergies vertes et le transport collectif, pourrait permettre la création de 166 000 emplois en redistribuant plus équitablement la richesse du Québec.

Un texte d'Isabelle Maltais

En recentrant le mandat de la Caisse de dépôt vers des investissements utiles plutôt que « spéculatifs », en négociant mieux le prix des médicaments payés par le gouvernement pour les citoyens, en augmentant l'impôt payé par les entreprises et en luttant contre l'évasion fiscale, Québec solidaire dit être capable d'aller chercher l'argent nécessaire pour financer son plan, qu'il qualifie de tout à fait réaliste.

« Je pense que ce n'est pas irréconciliable du tout, sauf pour certains économistes de droite, l'Institut économique de Montréal, le Conseil du patronat et les chambres de commerce. Ça c'est sûr qu'ils ne seront pas d'accord avec nos propositions. Ils sont en désaccord avec nos propositions pas parce qu'elles sont déraisonnables, pas parce qu'on risque de perdre des emplois, mais parce qu'on atteint au profit excessif », a affirmé la députée de Gouin, Françoise David, en conférence de presse.

Quant au député de Mercier, Amir Khadir, il a mentionné qu'il était inacceptable que l'on accepte que les entreprises québécoises fassent 150 milliards de dollars de bénéfices et ne paient que 3,3 milliards en impôts, soit 2 %, un chiffre qui provient des dernières statistiques fiscales disponibles, a-t-il indiqué.

M. Khadir a aussi donné l'exemple de la taxe sur le capital des entreprises, éliminée en 2007 par le gouvernement du Parti libéral.

« C'était censé aider surtout les petites entreprises, mais on s'est aperçus que ce sont les grosses firmes de finance et les banque qui en ont bénéficié. Donc, en rétablissant juste la taxe sur le capital de ces entreprises, comme elles la payaient avant sans grand problème, c'est 800 millions de dollars de plus dans les coffres », a-t-il expliqué.

Plusieurs propositions « viables et réalistes »

Le projet le plus ambitieux du Plan Vert est un investissement massif dans le transport collectif, de 5 milliards de dollars sur cinq ans. Ce projet prévoit entre autres de relier toutes les principales villes du Québec par transport collectif et de créer un lien haute vitesse entre Montréal et Québec.

Québec solidaire vise également à augmenter les investissements dans les services publics.

« Il faut arrêter de voir ça comme une dépense. Ça crée des emplois. C'est économiquement rentable pour le Québec d'investir dans les services publics, en plus d'assurer la justice sociale », a lancé Mme David.

Le revenu minimum garanti, les économies d'énergie, le développement de l'économie sociale et l'augmentation des redevances minières et sur l'eau, qui atteindraient 2 milliards sous Québec solidaire, font aussi partie du plan.

Lors de la conférence de presse, Françoise David n'a pas manqué d'égratigner au passage le Parti québécois, dont elle fait un bilan très négatif de ses premiers mois au pouvoir. Elle a ainsi réitéré que Québec solidaire voulait se positionner comme « une alternative politique sérieuse, novatrice, audacieuse, de gauche, mais aussi crédible ».


16.20 | 0 komentar | Read More

La NRA loin de rendre les armes

Les membres de la National Rifle Association (NRA) ne rendront jamais leurs armes, a déclaré le vice-président de l'organisation, Wayne LaPierre, lors de son discours, samedi, dans le cadre de la 142e convention annuelle de la NRA à Houston, au Texas.

Le congrès annuel du plus important lobby pro-arme se tient moins de trois semaines après que le sénat américain a rejeté l'amendement qui prévoyait soumettre un plus grand nombre d'acheteurs d'armes à feu à des vérifications d'antécédents et la NRA y fait beaucoup référence à son rassemblement.

Car si la NRA a peut-être obtenu ce qu'elle voulait à cette occasion, elle considère que la menace de voir le gouvernement contrôler les armes est toujours bien présente.

Les tentatives du Congrès américain pour resserrer le contrôle sur les armes à feu aux États-Unis « menacent de destruction la moindre parcelle de notre liberté », a d'ailleurs déclaré Wayne LaPierre.

« Nous sommes au cœur d'une bataille qui survient une fois par génération, pour lutter pour ce qui est important pour nous. Nous avons la chance de nous assurer, pour la génération future, de maintenir la liberté, ou de la perdre pour toujours. » — Wayne LaPierre

« Monsieur le Président, vous pouvez donner tous les discours que vous voulez. Vous pouvez traiter de tous les noms les membres de la NRA, mais votre loi pour contrôler les armes n'arrêtera pas un seul criminel et elle ne mettrait personne en sécurité », a lancé M. LaPierre à l'attention de Barack Obama.

Et celui qui doit prendre la tête de la NRA à l'issue du congrès, lundi, défend un point de vue tout aussi tranché que le vice-président. Au congrès de l'organisation dont il doit prendre la tête, James Porter a qualifié Barack Obama de « faux président » et il a appelé tous les citoyens américains à s'entraîner à utiliser les armes standards de l'armée afin d'être en mesure de se défendre contre la tyrannie.

M. Porter est un avocat spécialisé dans la défense des manufacturiers d'armes à feu. Son père a été président de la NRA de 1959 à 1961.

Selon les détracteurs de la NRA, le président sortant de l'organisation, David Keene, pourrait passer pour un modéré sur la question des armes à feu en comparaison avec son successeur.

« Avec Jim Porter à leur tête, ils sont devenus complètement fous. » — Josh Horwitz, directeur de la Coalition to Stop Gun Violence

Quelque 70 000 membres du puissant lobby pro-arme-à-feu sont réunis à Houston ce week-end. Mais l'organisation compte en fait quatre millions de membres et avec les 280 millions d'armes à feu présentement en circulation aux États-Unis, l'organisation défend une industrie très importante.

En marge du congrès, dans la foire attenante à la convention, plus de cinq cents commerçants vendent d'ailleurs des armes pour petits et grands.


16.20 | 0 komentar | Read More

Marche pour la légalisation de la marijuana dans les rues de Montréal

C'est sous un soleil radieux que s'est déroulée la 14e marche mondiale pour la légalisation de la marijuana, samedi après-midi, à Montréal.

De 400 à 500 manifestants ont ainsi profité du beau temps pour participer à l'événement, selon les organisateurs.

Les participants s'étaient donnés rendez-vous au parc des Amériques dans l'arrondissement Le Plateau-Mont-Royal, où il y avait également un spectacle jusqu'en fin d'après-midi.

Cette année, la Fondation Marijuana dénonçait particulièrement le gouvernement conservateur de Stephen Harper et ses mesures plus sévères contre les infractions liées au cannabis.

Le président de la Fondation, Marc-Boris St-Maurice, a déploré l'attitude du gouvernement fédéral, d'autant plus qu'aux États-Unis, les citoyens du Colorado et de l'État de Washington ont voté en faveur de la légalisation du cannabis à des fins récréatives en novembre 2012.

M. St-Maurice a aussi déclaré que la criminalisation du cannabis cause beaucoup de tort qu'une consommation légère et est même allé jusqu'à dire que la légalisation permettrait de diminuer l'usage abusif de cette drogue en rendant les consommateurs plus responsables.

Fait inusité pour la marche de cette année, un homme de Colombie-Britannique qui a récemment gagné 25 millions de dollars, Bob Erb, a versé 10 000 $ pour soutenir l'évènement.

Selon le Service de police de la Ville de Montréal, tout s'est bien déroulé et il n'y a eu aucune arrestation.

La Presse Canadienne


16.20 | 0 komentar | Read More

Un site militaire de Damas visé par «des tirs israéliens»

Au lendemain d'une première frappe israélienne visant des armes en Syrie, il semble que l'État hébreu ait à nouveau attaqué son voisin.

Une série d'explosions est survenue tôt dimanche matin dans la capitale, Damas, selon la télévision syrienne, qui ajoute qu'elles auraient été provoquées par des tirs de roquettes israéliens.

Le centre de recherches militaires de Jamraya, qui se trouve en fait en banlieue de Damas, aurait été touché. L'établissement a déjà la cible d'une attaque israélienne en janvier dernier.

« Cette nouvelle attaque israélienne est une tentative visant à remonter le moral des groupes terroristes qui reculent sous les coups de notre noble armée », a déclaré la télévision publique syrienne.

Les autorités israéliennes n'ont pas confirmé l'attaque. Les États-Unis, principaux alliés d'Israël, sont également restés silencieux sur l'attaque.

Samedi, des responsables israéliens avaient confirmé une frappe aérienne en Syrie vendredi. L'attaque visait un convoi transportant des armes destinées au groupe militant libanais Hezbollah, ont-ils affirmé. Il ne s'agissait pas, toutefois, d'armes chimiques.

Les rebelles exclus

Selon des récits de l'attaque recueillis par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, la force des explosions exclue qu'elles puissent avoir été préparées par les rebelles, qui luttent depuis deux ans contre le régime de président Bachar Al-Assad.

L'OSDH confirme que le centre de recherches de Jamraya était la cible de la frappe.

Des médias américains ont avancé que l'attaque visait encore une fois des missiles qui devaient être livrés en Iran et au Hezbollah.

Israël considère le Hezbollah, un allié de la Syrie et de l'Iran, comme une menace à sa sécurité. L'État hébreu a souvent averti qu'il ne laisserait pas la Syrie transférer des armes sophistiquées au Hezbollah.


16.20 | 0 komentar | Read More

Commission Charbonneau - « C'était les moeurs du temps... » - Gilles Cloutier

Written By Unknown on Jumat, 03 Mei 2013 | 16.20

Gilles Cloutier a fait du financement politique illégal, organisé au municipal 60 élections clés en main, blanchi de l'argent, ardemment courtisé des politiciens, fait des magouilles en tout genre, le tout au nom de sa firme Roche mais non, conclut-il après trois jours de témoignage : il n'était pas « malhonnête ».

Un texte de Bernard Leduc et François Messier

Lire aussi : Cloutier soutient avoir blanchi 30 000 $ pour un avocat devenu juge 

« Ma conscience me dit que je n'étais pas malhonnête, parce que c'était les moeurs du temps, a-t-il affirmé à la barre de la commission Charbonneau. Je ne voyais pas grand municipalités au Québec ou dans ma région qui ne respectaient pas la loi électorale par la contribution et par le financement ».

« Je ne me sentais pas malhonnête et je ne me sens pas aujourd'hui encore malhonnête, mais je peux dire à la commission que je ne le referais plus. » — Gilles Cloutier

Jeudi encore, Gilles Cloutier a expliqué à la commission que si les firmes donnaient aux partis politiques provinciaux, c'était pour mieux servir les municipalités qui étaient leurs clientes.

L'ex-vice-président au développement des affaires de Roche a souligné que sans subventions de Québec, les villes n'avaient pas les moyens d'accorder des contrats aux firmes de génie.

Les dons des firmes, soutient-il, facilitaient les contacts avec les élus qui avaient des objectifs de financement, particulièrement avec les ministres des ministères d'importance pour les villes et leur entourage politique. Il mentionne notamment les ministères des Affaires municipales, des Transports et de l'Environnement.

« Avec nos contacts, on était près de certains ministres. » — Gilles Cloutier

« Ça nous aidait pour avoir les subventions le plus tôt possible auprès du ministère », soutient-il, « Il n'y a pas de contrat s'il n'y a pas de subvention ».

M. Cloutier a expliqué que les firmes trouvaient l'argent nécessaire au financement politique en accordant des extras bidons aux entrepreneurs sur des travaux publics. Les villes payaient les extras et l'entrepreneur en reversait alors une part de 25 % à la firme complaisante. Les ingénieurs des firmes, notamment, servaient alors de prête-noms pour rediriger cet argent vers les partis politiques.

« C'était le moyen le plus facile pour donner de l'argent aux partis provinciaux. » — Gilles Cloutier

Il précise cependant qu'environ 80 % des sommes ainsi ramassées pour les partis par les firmes allaient au niveau municipal, le restant allant au provincial.

Selon M. Cloutier, presque tous chez Roche connaissaient ses méthodes, mais personne n'a exprimé de malaise.

L'ex-VP de Roche sera de retour à la barre des témoins le 13 mai pour la suite des contre-interrogatoires, la commission ne tenant pas d'audiences publiques la semaine prochaine. Il sera ensuite interrogé sous ordonnance de non-publication au sujet de l'opération policière Fiche, touchant la Ville de Boisbriand.

Un cocktail de financement pour Lucie Papineau

Gilles Cloutier a aussi expliqué qu'il a déjà organisé un cocktail de financement pour la députée de Prévost, la péquiste Lucie Papineau, au début des années 2000. Mme Papineau avait de la difficulté à atteindre ses objectifs de financement, a-t-il dit.

L'ex-VP de Roche dit avoir accepté à condition que le ministre des Transports Guy Chevrette soit présent : cela allait lui permettre d'intéresser les entrepreneurs en construction qu'il allait inviter. Quinze d'entre eux ont finalement accepté de verser 1000 $ à Lucie Papineau.

Parmi les entrepreneurs présents, Gilles Cloutier a nommé Giuseppe Borsellino de Garnier Construction, Joseph Carolla de Beaver Asphalte, Jacques Desjardins de Desjardins Asphalte et René Mergl de Nepcon.

Gilles Cloutier a expliqué qu'il s'était organisé pour que chacun des entrepreneurs puisse expliquer ses « doléances » au ministre Chevrette, mais en précisant qu'ils ne devaient pas discuter de contrats précis, tel que cela avait été convenu avec Guy Chevrette.

Il soutient que les entrepreneurs ont essentiellement dit au ministre que les appels d'offres du ministère des Transports étaient publiés trop tard. Selon lui, l'affaire a effectivement été réglée l'année suivante.

Lucie Papineau est aujourd'hui chef de cabinet de la ministre de la Famille et ministre responsable de la région de Laval Nicole Léger.

Cloutier dit que Chevrette voulait intercéder en sa faveur

En après-midi, Gilles Cloutier a réitéré au terme du long contre-interrogatoire de l'avocate du Parti québécois, Me Estelle Tremblay, que ce qu'il a raconté au sujet des « magouilles » de l'ex-ministre des Transports Guy Chevrette était authentique, et qu'il le maintenait.

Il en a même rajouté, en disant que Guy Chevrette lui a dit qu'il allait intervenir en sa faveur pour ne pas qu'il perde son emploi chez Roche après qu'il eut été condamné par le Bureau de la concurrence, en janvier 2001, pour son rôle dans un cartel du déneigement.

Gilles Cloutier affirme qu'il lui avait dit, lors d'une partie de golf, qu'il était inquiet pour son emploi, et que celui-ci lui avait répondu : « Gilles, je vais en parler à tes patrons moi. En voulant dire [...] pour pas que tu perdes ton emploi. »

L'avocat de Guy Chevrette, Éric Vallières, a pour sa part annoncé qu'il déposera une requête à la commission le 13 mai pour pouvoir contre-interroger Gilles Cloutier. La commissaire Charbonneau a déjà laissé entendre que la requête serait accordée.

L'ex-vice-président de Roche avait dit plus tôt que cette condamnation était largement connue parmi les élus de la Couronne Nord qu'il fréquentait, y compris à l'époque du contrat de construction de la route 125 dont il avait parlé mercredi. L'affaire avait été étalée dans les médias.

Dans le même ordre idée, plusieurs des élus présents lors des évènements que Roche organisait au stade olympique étaient « certainement » au courant de toute cette affaire, a dit Gilles Cloutier. « Personne ne m'en parlait », a-t-il assuré.

L'interrogatoire de Me Tremblay a aussi fourni l'occasion à Gilles Cloutier de dire qu'il n'avait fait ni collusion ni corruption dans le cadre de contrats accordés par le MTQ. À ce sujet, il dit avoir tout juste fourni des informations qui n'étaient pas privilégiées selon lui.

Roche contre-interroge son ancien employé

L'avocat de Roche, Michel Massicotte a longtemps contre interrogé le témoin en fin d'avant-midi. Il s'est appliqué par divers moyens à miner le crédibilité de Gilles Cloutier. Il s'est cependant fait rappeler à l'ordre par la commissaire Charbonneau, qui lui a demandé assez rapidement de « baisser le ton ».

Me Massicotte a notamment soumis au témoin que Roche avait obtenu un premier contrat pour l'usine d'épuration des eaux de Saint-Stanislas-de-Kotska dès septembre 2001, soit bien avant que Gilles Cloutier n'invite le maire de la municipalité Maurice Vaudrin à l'évènement organisé au stade Olympique en avril 2004. 

L'avocat de Roche a notamment souligné que la municipalité avait adopté en août 2002 une résolution confirmant l'embauche de Roche pour tous les aspects de l'offre de services dans ce dossier. Le témoin a convenu qu'il n'était pas au courant de cette affaire. 

Me Massicotte a aussi mis en doute la liste des municipalités de la Couronne Nord de Montréal pour lesquelles Gilles Cloutier dit avoir réussi à obtenir des contrats pour Roche. Le témoin a convenu que l'avocat de Roche avait peut-être raison en ce qui concerne les municipalités de Bellefeuille, Lac-Supérieur, Piémont et Sainte-Anne-des-Lacs et Saint-Ambroise.

L'avocat de Roche a aussi soutenu qu'Yves Lortie avait quitté Roche en mai 2002, et qu'il ne pouvait pas être présent lors de la rencontre avec le maire de Tremblay qui a suivi la demande de pot-de-vin alléguée de Frank Zampino. M. Cloutier, qui avait situé cette rencontre en novembre 2002, a répondu que la rencontre devait avoir lieu plus tôt dans ce cas. Il a assuré qu'Yves Lortie était présent. 

Me Massicotte a aussi soutenu que Gilles Cloutier avait souvent fait de fausses réclamations à Roche en cherchant à se faire rembourser des petits-déjeuners dans des restaurants qui n'en servaient pas. Le témoin n'a pas répondu directement à ces allégations, mais a soutenu que toutes les fausses réclamations qu'il avait faites étaient connues de Marc-Yvan Côté.

L'homme des magouilles

Gilles Cloutier explique depuis mardi comment il a mis en oeuvre des « magouilles » dans le cadre de la stratégie de développement des affaires qu'il pratiquait au bénéfice de la firme de génie-conseil Roche.

L'homme de 73 ans décrit comment il a utilisé son énorme réseau de contacts dans les milieux politiques et l'argent que Roche mettait à sa disposition pour pervertir le système démocratique québécois.

Après avoir exposé l'ABC des élections clés en main, qui repose sur du financement politique illégal versé par des entreprises ou des prête-noms, Gilles Cloutier a expliqué comment il manoeuvrait pour que Roche tire profit de ses activités.

L'ex-vice-président au développement des affaires de Roche (1995-2005) a montré comment l'évènement annuel que Roche organisait au stade olympique permettait à la firme d'agir en intermédiaire entre des élus municipaux et des ministres, notamment ceux des Affaires municipales, des Transports et de l'Environnement, susceptibles de leur fournir des subventions.

Gilles Cloutier a aussi raconté mercredi diverses histoires de collusion et de corruption, dont :

  • celle d'un tronçon de 31 kilomètres de la route 125, entre Saint-Donat et Lac-Supérieur, pour lequel Roche a hérité des plans et devis après qu'il est intervenu auprès de Guy Chevrette. Il a accusé l'ex-ministre des Transports du gouvernement péquiste d'avoir favorisé l'entreprise Asphaltes Desjardins, en soulignant qu'un ami du ministre, Gilles Beaulieu, avait empoché beaucoup d'argent au passage. L'appel d'offres pour les travaux a été truqué;
  • celle de l'usine de filtration de Saint-Stanislas-de-Kostka, dans laquelle il soutient avoir réussi à acheter la complicité du maire Maurice Vaudrin en le présentant à d'anciennes gloires du Canadien de Montréal. Gilles Cloutier affirme qu'avec la complicité du maire, il a ensuite réussi à truquer l'appel d'offres pour les travaux de construction au profit de l'entrepreneur Yves Loiselle, désigné par Roche pour l'emporter.

Gilles a également expliqué que Roche a longtemps loué une maison qu'il possédait à Pointe-au-Pic, dans Charlevoix, afin d'en offrir gracieusement l'usage à des élus, dont Guy Chevrette, l'ex-maire de Chertsey Daniel Brazeau, et l'ensemble des élus de Sainte-Julienne, où Gilles Cloutier a organisé au moins trois élections clés en main au fil du temps.


16.20 | 0 komentar | Read More

Commission Charbonneau : l'avertissement de Marois crée un malaise à Québec

L'appel à la prudence lancé par le gouvernement Marois à l'endroit de la commission Charbonneau suscite embarras dans les rangs péquistes et vives dénonciations chez l'opposition. 

Questionnée jeudi par les journalistes à la sortie du caucus sur les révélations de l'ex-organisateur politique Gilles Cloutier, qui a impliqué notamment l'ex-ministre péquiste des Transports Guy Chevrette, Pauline Marois a incité la commission à poursuivre ses travaux, mais avec prudence.

« La commission doit faire son travail et doit le faire avec prudence. » — Pauline Marois

Peu de temps auparavant, le vice-premier ministre, François Gendron, a lancé lui aussi un avertissement à la commission lors d'un point de presse, se disant indisposé par la façon dont les choses s'y déroulent. Il a lui aussi, à plusieurs reprises, exhorté la commission à « faire attention », que ces déclarations sont graves et qu'elles alimentent le cynisme envers les politiciens. 

« Ça m'indispose quand on ne fait pas attention. [...] Je suis un type qui a un nom, une crédibilité, je suis allé en politique pour contrer ce que l'on décrit, je pense que je suis un gars intègre et là, on y va ''all out'' comme si on était tous des pareils. » — François Gendron

Déplorant le fait qu'on y aille à fond dans les allégations devant la commission, François Gendron a rappelé qu'on ne peut condamner qui que ce soit sur la base d'un seul témoignage.

Rappel à l'ordre du ministre de la Justice

Le malaise a été tel que le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud, a dû se démarquer de sa première ministre en rappelant le principe d'indépendance de la commission.

« Elle [la présidente de la commission Charbonneau] est maître des témoins qu'elle appelle, elle est maître dans sa façon de procéder et moi, comme ministre de la Justice, je ne commenterai ni les témoignages ni la façon dont la commission Charbonneau se déroule », a-t-il dit.

À LIRE AUSSI : Retour, en citations et événements, sur une journée mouvementée à l'Assemblée nationale

L'opposition crie à l'ingérence

Il va sans dire que de tels propos ont fait réagir les partis d'opposition à l'Assemblée nationale, qui ont vu dans cette réaction du gouvernement Marois une tentative d'ingérence dans les travaux de la commission chargée de faire la lumière sur la corruption et la collusion au sein de l'industrie de la construction.

En point de presse, le porte-parole de l'opposition officielle en matière de justice, Gilles Ouimet, a interprété la sortie de la Mme Marois et de M. Gendron comme une « menace voilée » de la part du pouvoir politique. 

Cet ancien bâtonnier du Québec a exhorté Pauline Marois à « corriger le tir » et à dissiper dans la population toute impression que son gouvernement s'ingère ou exerce une quelconque influence sur les travaux de la commission d'enquête.

« Elle [Mme Marois] ne peut pas laisser dans la population cette idée qu'elle interfère, qu'elle a un rôle, qu'elle se mêle des travaux de la commission. C'est inacceptable. » — Le député libéral Gilles Ouimet

De l'intimidation, selon les caquistes

Le ton est plus incisif du côté de la Coalition avenir Québec, dont le député Jacques Duchesneau a évoqué une volonté d'intimider la commission de la part du gouvernement.

« Il y a des ministres qui ont perdu leur poste pour être intervenus auprès d'un juge privément. Là on le fait publiquement! C'est quasiment du bullying politique. » — Jacques Duchesneau, député caquiste de Saint-Jérôme

Selon l'opposition, le gouvernement ne peut tout simplement pas s'ingérer de la sorte dans les travaux d'une commission indépendante qu'il a pourtant réclamée à grands cris lorsqu'il était sur les bancs de l'opposition.

Le chef de la CAQ, François Legault, dont le nom a été évoqué à la commission mercredi, parle d'une faute grave. « Je comprends qu'il y aura et qu'il y a déjà eu des gens honnêtes, intègres qui ont été mentionnés, moi le premier, hier (mercredi), mais on ne peut en aucun cas tolérer que la première ministre du Québec fasse des commentaires sur une commission indépendante. C'est une faute grave que vient de commettre Mme Marois », a-t-il indiqué.

« Grossière ingérence », dit Québec solidaire

Québec solidaire a joint sa voix au concert de dénonciations. Le député Amir Khadir a reproché à Mme Marois une « grossière ingérence », à la limite de « l'intimidation ». 

« Les gens ne sont pas dupes, ils vont comprendre qu'à partir du moment où la commission a commencé à parler de quelques personnalités péquistes, là tout d'un coup Mme Marois trouve que la commission doit faire preuve de prudence. On n'avait pas besoin de prudence pendant les trois ans où moi et Mme Marois et ses collègues, on a critiqué le Parti libéral? » — Le député Amir Khadir


16.20 | 0 komentar | Read More

Sénateurs 4 - Canadien 2 - La première à Anderson

Parmi les duels à surveiller pour cette série, il y avait celui entre Craig Anderson et Carey Price. Le gardien des Sénateurs d'Ottawa a gagné la première manche haut la main.

Dans une rencontre assombrie par la terrifiante blessure à Lars Eller, le Canadien s'est incliné 4-2 devant les Sénateurs, jeudi, à Montréal.

Le Tricolore devra poursuivre la série privé d'Eller, son meilleur attaquant en fin de saison. Le Danois a subi une commotion cérébrale et des fractures au visage et a quitté le Centre Bell sur une civière, après une mise en échec d'Eric Gryba. Ce dernier a été expulsé du match.

Hormis cet incident, la rencontre aura été celle de Craig Anderson, auteur de 48 arrêts. En deuxième période seulement, il a été bombardé de 27 rondelles et s'est donc offert une mention dans le livre des records du Canadien. Jamais dans l'histoire de l'équipe en séries, n'avait-on tiré aussi souvent sur un gardien adverse dans une période.

« L'histoire du match n'est pas compliquée, c'est Craig Anderson, a mentionné l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien. On avait de l'intensité, on a complètement dominé la deuxième. Le gardien de but a été très bon.

« Demain, s'il arrête encore 50 tirs, que veux-tu faire? Je ne demanderai pas qu'on tire 100 fois, ça n'arrivera pas! On affrontait un bon gardien. Ça arrive en séries et il a fait la différence. »

À l'inverse, Price a failli à la tâche en troisième période, lorsque battu 3 fois sur 12 tirs, dont 2 fois dans les six premières minutes.

« Anderson a été meilleur que lui », a poliment dit Therrien.

Price n'a pas parlé aux journalistes après la rencontre.

Le tournant

On croyait bien que la supériorité numérique de cinq minutes, résultat du coup de Gryba sur Eller, allait permettre au CH de s'assurer la victoire, d'autant plus que Brendan Gallagher n'a mis que 40 secondes avant de marquer pour donner l'avance aux Montréalais 2-1.

Les carottes semblaient encore plus cuites pour les Sénateurs quand Jean-Gabriel Pageau a été puni pour donner aux hommes de Michel Therrien un 5 contre 3 de 1 min 22 s. Mais rien n'y a fait, avec comme résultat que le Canadien menait par un seul but à l'entracte, en grande partie grâce aux 39 arrêts - vous avez bien lu - d'Anderson jusque-là.

« Il fallait avoir la victoire dans la poche à ce moment. Ç'aurait dû être 3-1 », a dit l'attaquant Rene Bourque.

« Notre désavantage numérique a écoulé le 5 contre 3 et a donné un seul but pendant les cinq minutes, a rappelé MacLean. On a tiré beaucoup d'énergie de cette séquence, au-delà du jeu d'Anderson en général. »

Sans grande conviction en troisième, les joueurs du Canadien ont semblé se faire scier les jambes quand Jakob Silfverberg a marqué d'un tir frappé bas, pratiquement de la ligne bleue, entre les jambes de Price.

Le gardien du Canadien a de nouveau paru faible sur le but vainqueur, œuvre du défenseur Marc Méthot, un tir qu'il a partiellement, mais pas suffisamment, bloqué avec sa mitaine.

Le Tricolore croyait bien avoir créé l'égalité en milieu de troisième période, mais les arbitres ont refusé le but à Gallagher, sous prétexte que Brandon Prust avait nui à Anderson.

À peine deux minutes plus tard, Guillaume Latendresse a enlevé tout espoir de remontée au CH.

Rene Bourque a inscrit l'autre filet dans une cause perdante.

Le Canadien aura congé d'entraînement vendredi matin, mais tiendra une réunion d'équipe pour préparer le match numéro deux, dès vendredi soir au Centre Bell.


16.20 | 0 komentar | Read More

Meurtre de B. Bhutto: le procureur au dossier tué

Le procureur qui était responsable de l'enquête sur la mort de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto a été abattu vendredi dans la capitale du Pakistan, Islamabad.

La police locale a annoncé que la voiture de Chaudhry Zulfiqar a été criblée de balles par des tireurs à moto dans une rue d'un quartier résidentiel, alors que le procureur se rendait au tribunal. Le porte-parole de la police a ajouté que l'homme avait rendu l'âme peu après à l'hôpital. Une passante a aussi été tuée lorsque la voiture du juriste l'a percuté.

M. Zulfiqar enquêtait sur l'assassinat, dans les mêmes circonstances, de l'ancienne première ministre Benazir Bhutto, en décembre 2007. Elle avait perdu la vie lors d'un attentat-suicide survenu alors qu'elle était chef de l'opposition et faisait campagne pour les élections législatives du mois suivant.

Le président de l'époque, Pervez Musharraf, est assigné à résidence depuis quelques semaines pour son rôle dans la mort de son adversaire politique. Ils est accusé de ne pas avoir assuré la sécurité de Mme Bhutto, qui était revenue au pays deux mois plus tôt après des années d'exil.

M. Musharraf rentre lui-même d'un exil de quelques années et comptaient de présenter aux élections du 11 mai prochain. Il ne pourra toutefois poser sa candidature, la commission électorale jugeant qu'il a « violé la Constutition » en renvoyant illégalement des juges alors qu'il était au pouvoir, entre 1999 et 2008.

Cinq ans après le meurtre de Benazir Bhutto, aucun suspect n'a encore été condamné, même si sept personnes attendent leur procès.

Autre dossier d'importance

Chaudhry Zulfiqar était également procureur dans le dossier des attentats terroristes de Mumbai, en Inde, en 2008. Le gouvernement indien soupçonne des extrémistes pakistanais d'être derrière les attaques, qui ont fait 173 morts.


16.20 | 0 komentar | Read More

Les élus au coeur de la prospérité de Roche

Written By Unknown on Kamis, 02 Mei 2013 | 16.20

 Gilles Cloutier a déployé d'importants efforts pour rapprocher la firme Roche des élus municipaux et provinciaux, le tout avec l'appui sans faille de son patron, l'ex-ministre libéral Marc-Yvan Côté.

Un texte de Bernard Leduc et François Messier

Lire aussi : Histoire d'une corruption ordinaire : le cas Saint-Stanislas-de-Kotska

Lire aussi : « Il a fait la magouille, le ministre » Guy Chevrette, dit Cloutier

L'ex-vice-président au développement des affaires (1995-2005) a ainsi raconté à la commission Charbonneau avoir organisé de 1998 à 2004, au stade olympique, de vastes rencontres de réseautage. M. Cloutier a aussi accueilli dans sa résidence de Charlevoix, aux frais de Roche, de nombreux élus, dont l'ex-ministre Guy Chevrette.

Les soirées annuelles de Roche au stade olympique, tenues à l'occasion du match inaugural des Expos de Montréal, réunissaient des ministres du gouvernement québécois, des maires, des conseillers municipaux, des préfets et de hauts responsables de Roche.

Les soirées étaient animées par des personnalités du monde du sport comme Jean Béliveau et Henri Richard.

Il s'agissait, en bonne partie, de mettre des élus municipaux en contact avec des ministres susceptibles de faire débloquer des subventions pour que certains de leurs projets aillent de l'avant. Les ministres des Affaires municipales, des Transports et de l'Environnement étaient donc les plus prisés.

Gilles Cloutier a expliqué qu'il s'occupait minutieusement des plans de tables, afin que les maires soient assis près des ministres auxquels ils devaient parler. Lui-même soutient qu'il était alors très actif, s'assurant que tous les gens qui devaient se parler le fassent, ne serait-ce que pour 15 minutes.

Roche cherchait à la fois à inviter des élus et des représentants de municipalités avec lesquelles elle avait des contrats, mais aussi ceux avec qui elle voulait éventuellement faire des affaires, une pratique qui lui a bien réussi.

« La soirée de Roche était tellement populaire que les maires réservaient un an d'avance. » — Gilles Cloutier

M. Cloutier a précisé que la soirée était organisée et payée par Roche, et que les invités étaient certainement au courant de ce fait après la première année. Tous recevaient des lettres d'invitation, puis, s'ils acceptaient, leurs billets. Il fallait nécessairement présenter le billet pour accéder à la salle réservée à Roche au niveau 600 du stade olympique.

La liste des gens ayant participé au dernier événement de 2004 est impressionnante et la commission en a d'ailleurs montré des extraits filmés à l'époque.

Outre de nombreux dirigeants de Roche comme France Michaud, Marc-Yvan Côté et Mario Martel, étaient présents le maire Gérald Tremblay, son bras droit Frank Zampino, plusieurs membres du comité exécutif de la Ville de Montréal, les libéraux Michel Bissonnet, Jacques Dupuis, Jean-Marc Fournier, Tony Tomassi, voire le cardinal Turcotte et l'humoriste Yvon Deschamps. De nombreux maires étaient aussi présents, dont le maire de Mascouche Richard Marcotte.

Des vacances dans Charlevoix signées Roche

De nombreux élus et leurs invités ont aussi séjourné dans dans sa résidence de Pointe-au-Pic, près de Baie-St-Paul, aux frais de la firme de génie-conseil Roche, soutient-il.

L'ex-ministre Guy Chevrette y a ainsi été vers 2003-2004 avec des gens, selon M. Cloutier, soit peu après qu'il ait quitté la vie politique.

Le maire Marcel Jetté de Sainte-Julienne et son épouse Nicole Léger, qui était l'agente officielle de son parti lors des élections clés en main organisées par M. Cloutier, ont aussi profité de cette résidence à plus d'une reprise.

Tous deux y sont par ailleurs retournés avec tous les autres membres du conseil municipal de Sainte-Julienne en 2002. La commission a montré plusieurs photos de cette rencontre sur lesquelles le maire Jetté, son épouse et plusieurs conseillers sont reconnaissables.

L'ex-maire de Boisbriand Robert Poirier, l'ex-maire de Chertsey et ex-préfet de la MRC de la Matawinie Daniel Brazeau, ainsi qu'un ex-maire de Châteauguay et son organisateur politique ont aussi profité de cette maison centenaire, dotée de 11 chambres et offrant une vue superbe sur le fleuve Saint-Laurent.

L'ex-maire Brazeau, dit-il, a profité de la maison à cinq ou six reprises.

« On les entretenait très bien. » — Gilles Cloutier

Gilles Cloutier a expliqué que la maison en question lui appartenait, mais qu'il la louait à Roche du 23 juin au dernier jour de juillet, et ce, de 1998 à 2004. Il dit l'avoir loué 5000 $ au début, puis 10 000 $ les dernières années. L'affaire a cessé lorsque M. Cloutier est passé chez Dessau en janvier 2006.

L'ex-vice-président de Roche a expliqué qu'il utilisait une des trois compagnies à numéro qu'il avait pour facturer Roche, où son unique patron était l'ancien ministre libéral Marc-Yvan Côté.

Il n'est pas certain que les invités savaient que la maison était payée par Roche.

Cloutier recruté chez Roche pour ses contacts politiques

Gilles Cloutier a expliqué qu'il devait sa carrière dans le milieu des firmes de génie-conseil à ses seuls contacts politiques et ses talents d'organisateur. Il a dit avoir été approché en 1995 par la firme Roche, qui avait particulièrement apprécié le travail qu'il avait fait pour faire élire Pierre Bourque à la tête de Montréal, fin 1994.

L'entente est scellée lors d'un lunch au Hilton de Laval en présence du directeur général de Roche, Gaston Turcotte, et de l'ex-ministre libéral Marc-Yvan Côté, lui-même employé de la firme. Ce dernier sera la seule personne à qui Gilles Cloutier devra rendre des comptes par la suite. 

Roche s'intéresse à ses contacts à Montréal, mais aussi à ceux qu'il possède dans de nombreuses municipalités où il a fait des élections, parfois clés en main, tant sur la Rive-Nord que la Rive-Sud de la métropole.

Son mandat : grâce à ses contacts, obtenir l'information nécessaire pour décrocher des mandats pour Roche dans les municipalités. Et ses contacts sont nombreux : maires, conseillers municipaux, directeurs généraux de villes, préfets, députés, ministres...

« J'étais un spécialiste pour trouver les informations, pour aller chercher un mandat », fait-il valoir. Il explique que, dans ce domaine, Roche suivait les règles dans 50 % des cas, le reste étant d'ordre illégal.

« La principale raison d'être pour un type comme moi [...] c'était de découvrir rapidement, par contact, où il pouvait y avoir de l'ouvrage bientôt. » — Gilles Cloutier

M. Cloutier estime que, lors de ses dix années chez Roche, il a réussi à décrocher pour la firme des mandats dans une quinzaine de municipalités, soit par ses contacts, soit en organisant des élections clés en main. Pêle-mêle, mentionnons Ste-Julienne, Rawdon, Chertsey, Ste-Anne-des-Lacs, Saint-Jovite, Tremblant, Lac-Supérieur, Val-des-Lacs, Ste-Agathe, Ste-Adèle, Saint-Sauveur, Piedmont, Bellefeuille, Lafontaine, Saint-Antoine et Blainville.

Cloutier débauché par Dessau

En 2006, Gilles Cloutier passe chez Dessau, au grand désarroi de Roche, attiré par une offre salariale alléchante et décidé à ne plus travailler avec France Michaud, pour des raisons qu'il n'explique pas.

« C'est sûr que M. Marc-Yvan Côté était de mauvaise humeur. » — Gilles Cloutier

Dessau espérait mettre ainsi la main sur les municipalités que Roche avait raflés, mais le résultat est mitigé. Il raconte notamment que le vice-président de Dessau, Rosaire Sauriol, souhaitait qu'il reprenne à Roche la ville de Blainville, raflée par son ancienne firme grâce à un pot-de-vin de 25 000 dollars. Mais M. Cloutier échoue, malgré la proposition d'un pot-de-vin de Dessau, cette fois, de 50 000 $, et il n'insiste pas.

« J'aurais pu le faire parce que j'avais réellement des bons contacts dans Blainville, mais ça n'aurait pas eu de bon sens de faire ça à Roche », explique-t-il.

Gilles Cloutier dit avoir plutôt obtenu pour Dessau les villes de Terrebonne, Sainte-Thérèse et Saint-Jérôme. Rosaire Sauriol mettra finalement fin à son contrat en 2007, lorsqu'il apprend qu'il que M. Cloutier fait l'objet d'une enquête du Bureau de la concurrence.

François Legault se défend d'avoir mal agi

En matinée, M. Cloutier a raconté, sans plus de détails, que le chef de la CAQ, alors élu péquiste, le tenait au courant de dossier dans sa circonscription.

« François Legault me disait : ''il va y avoir telle affaire à Ste-Julienne. Va voir Marcel Jetté et regarde ça. Le dossier va sortir d'ici peut-être un an'' », a-t-il dit.

Mais le leader caquiste soutient ne lui avoir offert que de l'information déjà publique :

« Ce que j'ai fait, c'est comme tout bon député, quand j'ai eu de l'information sur des travaux qui devaient être faits - soit des informations qui venaient de la municipalité ou du ministère des Transports - je les ai transmises comme je les aurais retransmises à n'importe qui. »

Lundi, après seulement une seule journée à la barre de la commission Charbonneau, l'organisateur politique chevronné avait déjà expliqué dans le détail la pratique des élections clés en main au municipal, ramené Frank Zampino sur le devant de la scène, ébranlé une ex-ministre libérale et ravivé les souvenirs du référendum de 1995.


16.20 | 0 komentar | Read More

Commission Charbonneau - «Il a fait la magouille, le ministre» Guy Chevrette, dit Cloutier

L'ex-ministre péquiste des Transports Guy Chevrette a fait de la « magouille » dans le dossier de la construction d'un tronçon de 31 kilomètres de la route 125 entre Saint-Donat et Lac-Supérieur, a soutenu Gilles Cloutier mercredi devant la commission Charbonneau.

Un texte de François Messier

Lire aussi : Histoire d'une corruption ordinaire : le cas Saint-Stanislas-de-Kotska

Lire aussi : Les élus au coeur de la prospérité de Roche

L'ex-vice-président au développement des affaires de la firme de génie-conseil Roche soutient que Guy Chevrette lui a dit qu'il « aimerait ça » que le contrat de construction pour ce projet, réalisé au début des années 2000, soit accordé à Pavages Desjardins, où travaillait un de ses amis.

Selon Gilles Cloutier, Roche, qui avait décroché le contrat pour les plans et devis dans ce dossier, a effectivement manoeuvré de manière à ce qu'une filiale de Pavages Desjardins, JL Campeau, obtienne le contrat. L'affaire a été réglée lors d'une rencontre organisée le 12 septembre 2001 entre Yves Lortie de Roche et Guy Desjardins, directeur général de JL Campeau.

« C'est là que M. Lortie, qui est ingénieur, et que Guy Desjardins, qui connaît très bien la préparation de soumissions, ont travaillé ensemble. Ils ont pris les arrangements, un peu comme on a fait avec Saint-Stanislas-de-Kotska. [...] Ils ont travaillé les bordereaux ensemble. » — Gilles Cloutier

Une fois le contrat signé, Gilles Cloutier dit avoir remis une somme de 25 000 $ à un « grand ami » de Guy Chevrette, Gilles Beaulieu. Il croit que l'argent a servi à payer un voyage que M. Chevrette, Gilles Beaulieu et leurs épouses respectives ont fait par la suite.

L'affaire avait été négociée des semaines plus tôt, après que Guy Chevrette eut décidé que la MRC de la Matawinie allait gérer ce contrat. Cloutier avait alors rencontré Gilles Beaulieu qui lui dit « que si, un jour ou l'autre, Roche a la job, [il aura] une somme à payer pour faire le contrat de 21 millions ».

« J'ai pris une entente avec Beaulieu pour le montant. C'était quoi le montant? 100 000 $ » — Échange entre Gilles Cloutier et la procureure Sonia Lebel

Gilles Cloutier ne sait pas si toute la somme a été remise à Gilles Beaulieu. Un autre dirigeant de Roche, Yves Lortie, lui avait dit qu'il s'occuperait de ces paiements, et il n'a pas vérifié ce qu'il en était advenu.

M. Cloutier n'a jamais précisé quel rôle Gilles Beaulieu jouait auprès de Guy Chevrette. Il a cependant assuré n'avoir jamais parlé d'argent avec l'ex-ministre péquiste.

Une première intervention auprès de Chevrette

Le contrat de la route 125 devait originalement être géré par la municipalité de Saint-Donat, mais la direction territoriale du ministère des Transports a finalement décidé de le confier à la MRC de la Matawinie, après que Gilles Cloutier soit intervenu auprès du ministre Chevrette.

L'ex-vice-président de Roche avait annoncé au ministre qu'avant même que l'appel d'offres ne soit lancé, des entrepreneurs de la région avaient été vus célébrant leur victoire dans un restaurant, en compagnie du député péquiste Claude Cousineau.

Gilles Cloutier avait du même souffle suggéré à Guy Chevrette que l'appel d'offres pour les plans et devis géré par la MRC de la Matawinie soit évalué par un comité de sélection composé des maires des cinq municipalités longeant ce nouveau tronçon, soit :

  • Le maire Yves Paquin de Saint-Donat, qui était contre Roche, selon Cloutier;
  • Le maire Daniel Brazeau de Chertsey;
  • Le maire Réjean Neveau de Rawdon, alors préfet de la MRC;
  • Le directeur de la MRC de la Matawinie, Yves Gaillardetz;
  • Le directeur de la MTQ pour la région, Mario Turcotte.

Guy Chevrette, dit-il, a trouvé « l'idée très bonne ». Un peu plus tard, ce comité de sélection proposé a bel et bien été constitué. Gilles Cloutier affirme que Daniel Brazeau l'a appelé dès qu'il su qu'il y serait, et lui a confirmé les autres membres du comité. « C'était mon homme dans le comité des cinq », a-t-il dit à son sujet.

Or Gilles Cloutier avait développé des liens avec quatre des cinq membres du comité. Il avait organisé des élections pour les maires Brazeau et Neveu, avait déjà offert des billets de football à Mario Turcotte, et était un « bon ami » de M. Gaillardetz.  « Je menais le score de ce comité-là 4 à 1 », a commenté le témoin.

« C'était des maires que j'avais un contrôle ; je les connaissais depuis une dizaine d'années. [...] Ça tombait bien. J'ai travaillé en ma faveur. » — Gilles Cloutier

Gilles Cloutier soutient qu'avant la tenue du comité de sélection, il a donné ses conseils à Daniel Brazeau, pour qui il avait déjà organisé plusieurs élections.« J'ai dit à M. Brazeau [...] pour être sûr, pour ne pas manquer notre coup, tiens-toi à peu près dans le 92,5 ». La grille d'évaluation déposée en preuve par la commission montre que Roche a bel et bien obtenu une note de 91,2.

Gilles Cloutier dit d'ailleurs avoir appris les résultats du comité de sélection « dans les minutes » qui ont suivi la fin de la réunion, grâce à Daniel Brazeau.

« Dans le fond, pour faire ça court [...] il y avait une magouille, comme j'ai expliqué. Chevrette a enlevé la magouille de Saint-Donat, mais par contre Cloutier, Roche et Chevrette ont fait une nouvelle magouille », a résumé Gilles Cloutier. « Alors on n'était pas mieux que les gens de Saint-Donat et M. Chevrette a décidé de faire ça comme ça. »

« Alors il a fait la magouille le ministre, pis moi, pis Beaulieu. » — Gilles Cloutier

« J'ai fait de la collusion, pis j'ai fait même de la corruption, et je me suis servi du ministre. Il y avait deux magouilles. J'en ai défait une, mais on en a remonté une autre », a conclu Gilles Cloutier.

Guy Chevrette nie tout

Dans un communiqué publié en soirée mercredi, Guy Chevrette nie toutes les allégations formulées à son endroit par Gilles Cloutier.

« Les affirmations de l'ancien vice-président de la firme Roche à mon égard sont totalement fausses et diffamatoires. Je souhaite être entendu par la Commission le plus rapidement possible afin de pouvoir rétablir la vérité et contrecarrer cette atteinte à ma réputation », affirme l'ancien ministre.

Le communiqué précise que « la Commission a déjà convenu de le recevoir comme témoin à une date à être déterminée afin qu'il puisse notamment donner sa version des faits ».

Gilles Beaulieu, l'ami de M. Chevrette, n'a également aucun souvenir des événements évoqués par le témoin Gilles Cloutier. « Pour ma part, je trouve cela complètement ridicule, c'est aberrant. Je ne sais pas pourquoi cet individu-là peut faire une déclaration semblable. Je n'ai rien à cacher et puis je n'ai jamais rien eu en rapport à cela », a déclaré M. Beaulieu en entrevue à Radio-Canada.

À LIRE AUSSI : « La magouille », le blogue de Sébastien Bovet


16.20 | 0 komentar | Read More

447 arrestations lors de la manifestation du 1er mai à Montréal

Près de 450 personnes ont été arrêtées mercredi soir dans le Vieux-Montréal lors d'une manifestation organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) et tenue à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs.

Les organisateurs disaient vouloir « porter leur colère directement contre les officines secrètes du pouvoir ». 

Les protestataires se sont réunis vers 18 h place Jacques-Cartier, devant l'hôtel de ville de Montréal, et devaient se rendre devant le club privé 357c, lieu de rencontre souvent évoqué dans les témoignages à la commission Charbonneau sur la gestion et l'octroi de contrats dans l'industrie de la construction. 

Ils n'ont toutefois pu atteindre leur but, car la manifestation a été déclarée illégale une quinzaine de minutes plus tard par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), puisqu'aucun itinéraire n'avait été fourni aux policiers.

Les militants ont ensuite été pris en souricière par l'escouade antiémeute près du musée Pointe-à-Callière.

Les policiers ont procédé à 447 arrestations pour attroupement illégal en vertu du règlement municipal P-6 qui encadre le droit de manifester.

Le SPVM a aussi annoncé qu'il avait lancé un ordre de dispersion, affirmant que des actes « criminels » avaient été commis. Selon le SPVM, des bâtons auraient été utilisés contre des policiers et des boules de billard auraient été lancées en leur direction. 

Un nombre indéterminé de manifestants seront accusés de méfaits et de voies de fait, a confirmé un porte-parole du SPVM. Toutes les personnes arrêtées ont été libérées au cours de la nuit et ont reçu une contravention de 637 $.

Dans des commentaires publiés sur Internet, certains ont plaidé le fait que la destination de la marche, soit le club 357c, avait été divulguée, et que cela pouvait tenir lieu d'itinéraire.

En soirée, la CLAC a dénoncé l'intervention policière, soutenant que le SPVM avait utilisé « une force disproportionnée » contre des personnes dont « le seul délit est de contester l'ordre établi ».

Photos : Pascal Robidas et Danny Gosselin


16.20 | 0 komentar | Read More
techieblogger.com Techie Blogger Techie Blogger