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De«faux passagers» inscrits sur les vols de l’ancienne première ministre de l’Alberta

Written By Unknown on Kamis, 31 Juli 2014 | 16.21

Le reportage de Raphaël Bouvier-Auclair

Exclusif - De « faux passagers » ont été enregistrés à bord d'avions gouvernementaux de l'Alberta, laissant Alison Redford et son entourage seuls à bord. C'est ce que révèle un rapport du vérificateur général de la province portant sur les voyages de l'ancienne première ministre.

Avant sa démission du poste de première ministre de l'Alberta, le 23 mars dernier, Alison Redford avait demandé au vérificateur général de la province de se pencher sur l'utilisation de la flotte du gouvernement provincial. À cette époque, l'ancienne première ministre était sous la pression de l'opposition qui remettait en question ses dépenses, mais aussi les motifs de ses voyages. Radio-Canada a obtenu une copie du rapport rédigé par le vérificateur général.

Réservations pour de « faux passagers »

Selon des témoignages livrés au vérificateur général par des employés du Conseil du Trésor, les sièges disponibles à bord des vols de l'avion gouvernemental étaient bloqués, question de réserver l'appareil exclusivement pour Alison Redford et ses proches. Le vérificateur dit ne pas pouvoir établir quand la pratique a commencé, mais avance à l'aide de documents gouvernementaux que les sièges d'une douzaine de vols entre janvier et mars 2014 étaient « bloqués ». Une pratique, avance le rapport, qui « aurait permis d'empêcher des élus ou des employés gouvernementaux d'être à bord de ces vols ».

Dans le rapport du vérificateur, on peut lire que Mme Redford et son ancien chef de cabinet ont nié connaître l'existence d'une telle pratique.

Voyages en famille

Le rapport du vérificateur général de l'Alberta conclut aussi qu'Alison Redford a profité d'avantages personnels en transportant avec elle sa fille à bord des avions du gouvernement albertain. Après plusieurs recherches et entrevues, le vérificateur général, Merwan Saher, avance dans son rapport n'avoir trouvé aucune raison professionnelle expliquant la présence de la fille de l'ancienne première ministre à bord des vols, ce qui va à l'encontre des politiques gouvernementales.

La fille d'Alison Redford a entre autres accompagné l'ancienne première ministre à la rencontre de l'Association des gouverneurs de l'Ouest en Arizona en décembre 2012. La fille de l'ancienne première ministre était aussi à bord de l'avion de sa mère lorsque celle-ci s'est rendue à la rencontre du Conseil de la Fédération à Niagara-on-the-Lake, à l'été 2013.

En avril 2013, Alison Redford et sa fille étaient en vacances à Palm Springs en Californie. Elles sont rentrées à bord d'un avion gouvernemental qui a fait le trajet aller-retour depuis l'Alberta pour assister aux funérailles de l'ancien premier ministre Ralph Klein. Des sièges à bord de vols commerciaux étaient disponibles, mais des membres de l'entourage de l'ancienne première ministre ont affirmé au vérificateur général qu'Alison Redford a insisté pour rentrer à bord d'un appareil appartenant à la province.

Dans tous ces cas, le vérificateur général ne peut confirmer si la présence de la fille d'Alison Redford a justifié la décision d'utiliser des avions de la province plutôt que de prendre des vols commerciaux, faute de documents justifiant les décisions prises à l'époque.

Voyage en Afrique du Sud

Le vérificateur général s'est aussi penché sur le séjour d'Alison Redford en Afrique du Sud en décembre dernier, à l'occasion des funérailles de l'ancien dirigeant sud-africain, Nelson Mandela. Pour se rendre en Afrique, l'ancienne première ministre était montée à bord d'un avion du gouvernement fédéral. Comme il n'y avait de la place que pour elle, elle a fait venir son adjoint à bord d'un vol commercial.

Plutôt que de prendre le vol de retour offert par Ottawa, Alison Redford et son adjoint sont rentrés au pays à bord de vols commerciaux. Un choix qui avait été justifié, a expliqué Alison Redford, par son besoin d'être de retour en Alberta pour un remaniement de son Cabinet. Or, selon le vérificateur général, ce remaniement ministériel a été annoncé une semaine avant qu'il ait lieu, ce qui aurait laissé le temps à Alison Redford de rentrer à bord de l'avion du gouvernement fédéral. Le coût total du séjour d'Alison Redford et de son adjoint en Afrique du Sud était de près de 45 000 $.

Après de multiples demandes de l'opposition, la première ministre avait remboursé les dépenses liées à ce voyage en signant un chèque de 44 254 $.

Recommandations du vérificateur général

Afin d'éviter que des situations semblables se produisent à nouveau, le vérificateur général suggère qu'un véritable système de vérification soit mis en place. Sans véritables vérifications, son rapport indique qu'il y a « toujours des risques que des gens tentent d'influencer de manière inappropriée l'utilisation de fonds publics. »

Ces conclusions du vérificateur général font réagir l'opposition. Selon Danielle Smith, la chef du Wildrose, principal parti d'opposition en Alberta, ce rapport est une démonstration de ce qui va mal quand un gouvernement est en place depuis trop longtemps. Le Parti progressiste-conservateur de l'Alberta règne sur la province depuis 43 ans.

Le Wildrose demande au gouvernement albertain de se départir de sa flotte d'avions.

Le personnel du bureau de circonscription d'Alison Redford, qui est toujours députée, a affirmé à Radio-Canada que l'ancienne première ministre n'était pas disponible pour commenter les conclusions du rapport. 

Toutefois, l'ancienne première ministre a diffusé une déclaration mardi soir à propos du rapport du vérificateur général, qu'elle dit ne pas avoir encore vu dans son entièreté.

« Je comprends des médias que le projet de rapport fait référence à certaines pratiques de réservation de vols du bureau du premier ministre », écrit Mme Redford. « Je serais surprise que ces allégations soient vraies, mais en tout cas, je comprends aussi que l'ébauche de rapport dit clairement qu'il ne s'agissait pas de pratiques dont j'avais connaissance, ce qui reflète les commentaires que j'ai faits au vérificateur général », ajoute-t-elle.

« Ce ne serait pas juste de laisser entendre que j'ai volé à bord d'un avion gouvernemental seule. Malgré les allégations soulevées aujourd'hui, en ce qui me concerne, il n'y a jamais eu de directive pour empêcher d'autres de voler dans un avion gouvernemental lorsque j'en étais passagère. En fait, autant que je m'en souvienne, la plupart du temps, lorsque j'étais dans un vol gouvernemental, je voyageais avec d'autres élus, des fonctionnaires et du personnel », précise encore la députée.

Alison Redford a souligné qu'elle avait coopéré pleinement avec le vérificateur général dans la préparation de ce rapport et qu'elle continuerait à en faire autant.


16.21 | 0 komentar | Read More

Les bombardements s'intensifient à Gaza

Entrevue avec Marie-Ève Bédard

Le bilan s'alourdit rapidement dans la bande de Gaza, où au moins 100 Palestiniens ont été tués pendant la seule journée de mardi, selon un responsable palestinien de la santé.

Un déluge de feu s'est abattu du nord au sud de l'étroite enclave palestinienne. Il se poursuivait dans la nuit de mardi à mercredi. « Soudain, des missiles sont tombés comme la pluie », a raconté Mohamed al-Dalo, un habitant de Gaza. « Nous avons quitté nos maisons, certains couraient dans une direction, les autres à l'opposé [...] Les gens criaient : Évacuation! », relate-t-il.

Le conflit entre Israël et le Hamas, qui est entré dans sa quatrième semaine, s'est intensifié au cours de la nuit de lundi à mardi lorsque l'armée israélienne a mené les bombardements les plus violents depuis le début de l'offensive, le 8 juillet.

Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo, a appelé mardi à un cessez-le-feu humanitaire de 24 heures, affirmant qu'il s'exprime aussi au nom du Hamas. « En cas de refus, nous tiendrons Israël pleinement responsable des conséquences qui en découleront », a-t-il menacé.

Un représentant du gouvernement israélien a rejeté l'offre, estimant qu'elle n'a rien de sérieux si elle ne provient pas directement du Hamas.

Les deux parties campent sur leurs positions alors que la communauté internationale multiplie les appels au calme et les rencontres diplomatiques afin d'arracher un cessez-le-feu. Israël et le Hamas avaient pourtant pratiquement interrompu les hostilités, dimanche, pour les célébrations de l'Aïd el-Fitr.

Les seuls signes annonçant la possibilité d'une trêve viennent de Washington, où le secrétaire d'État John Kerry affirme s'être entretenu au téléphone avec Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre israélien aurait « soulevé l'idée et la possibilité d'un cessez-le-feu », selon M. Kerry.

De son côté, la direction palestinienne aurait « convenu avec le Hamas et le Djihad islamique d'envoyer une délégation [...] au Caire pour discuter de la période à venir », selon le secrétaire général de l'OLP.

Gaza sans électricité

Les forces israéliennes ont lancé des centaines de fusées éclairantes toute la nuit de lundi à mardi, bombardant au moins 70 cibles, dont la seule centrale électrique de Gaza, qui est désormais hors service. L'usine fournit en électricité les deux tiers du territoire palestinien.

Ce bombardement complique la vie des Gazaouis, qui n'avaient déjà que trois heures d'électricité par jour depuis que la centrale avait été touchée la semaine dernière et
ne fonctionnait plus qu'à 20 % de ses capacités. « La centrale électrique est morte », a déclaré son directeur, Mohamed Al-Charif, soulignant que les pompiers locaux n'étaient pas équipés pour éteindre un tel incendie et que les installations pourraient rester hors service pendant un an. 

La municipalité de Gaza a invité ses habitants à rationner leur consommation d'eau, puisque l'arrêt de la centrale pourrait mettre hors service de nombreuses pompes hydrauliques.

Les frappes ont aussi touché la télévision et la radio du Hamas, Al-Aqsa. La chaîne de télé a continué de diffuser, mais la station de radio a cessé d'émettre. Une autre frappe sur une habitation du camp de réfugiés de Boureidj, dans la ville de Gaza, a tué 11 personnes. 

À Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, treize Palestiniens ont été tués par des tirs d'artillerie israéliens, selon les secours locaux. 

Des roquettes palestiniennes ont aussi touché Israël ces dernières heures.

Le bilan s'élève à au moins 1220 morts du côté palestinien, dont une majorité de civils. Le nombre d'enfants tués depuis le début de l'opération est évalué à 230 par l'UNICEF, soit plus de 10 par jour. Israël a perdu 53 soldats, le plus lourd bilan militaire depuis la guerre contre le Liban en 2006, et trois civils.

Le premier ministre israélien a prévenu hier que son opération militaire s'annonçait longue. L'objectif affiché de Benyamin Nétanyahou constitue à parvenir à une démilitarisation de Gaza et à la destruction des tunnels d'attaque du Hamas ainsi que de son arsenal de roquettes.

Par contre, le chef de la branche armée du Hamas a déclaré, dans une rare apparition dans les médias, qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu « sans l'arrêt de l'agression et la levée du siège », évoquant le blocus israélien imposé depuis 2006 dans la bande de Gaza.

Khamenei appelle les musulmans à armer les Palestiniens

Le guide suprême de la Révolution islamique iranienne, Ali Khamenei, a exhorté mardi les musulmans à armer les Palestiniens pour leur permettre de résister à ce qu'il a qualifié de génocide commis par Israël dans la bande de Gaza.

L'ayatollah a aussi critiqué, dans un discours prononcé à l'occasion de la fin du ramadan, les États-Unis et l'Europe qui s'efforcent de limiter la capacité militaire des combattants du territoire côtier palestinien, selon lui.

« Quiconque en a les moyens, en particulier dans le monde islamique, doit faire tout son possible pour armer la nation palestinienne », a déclaré Ali Khamenei.


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Ottawa évacue son ambassade en Libye

Le gouvernement canadien retire temporairement son personnel canadien de Libye en invoquant le caractère imprévisible du climat de sécurité à Tripoli. Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, en a fait l'annonce par voie de communiqué.

Le chargé d'affaires du Canada et les diplomates basés dans la capitale libyenne déplaceront leurs activités à l'ambassade canadienne de Tunisie en attendant le retour d'un environnement sécuritaire permettant de travailler en sol libyen.

« Le gouvernement du Canada prend la sécurité et la protection de nos diplomates à l'étranger très au sérieux, a déclaré le ministère des Affaires étrangères par voie de communiqué. En raison de difficultés opérationnelles, notamment le caractère imprévisible de l'environnement de sécurité à Tripoli, nous avons autorisé la suspension temporaire des activités de notre bureau à Tripoli.

La France s'apprête, quant à elle, à évacuer ses ressortissants - moins d'une centaine - qui se trouvent en Libye. L'opération d'évacuation s'effectuera par la mer.

Les États-Unis ont évacué leurs diplomates vers la Tunisie, samedi, et ils ont fermé leur ambassade à Tripoli. La Mission d'appui des Nations unies en Libye et la Croix-Rouge ont, elles aussi, retiré leur personnel du pays.

Les citoyens canadiens qui souhaitent obtenir des services consulaires ou des services de passeport doivent ainsi se tourner vers l'ambassade canadienne en Tunisie. Les Canadiens nécessitant une aide consulaire urgente doivent quant à eux communiquer directement avec le Centre de surveillance et d'intervention d'urgence à Ottawa.

Le gouvernement canadien recommande à ses citoyens d'éviter de voyager en Libye depuis le 1er juin dernier.

M. Baird et la ministre d'État des Affaires étrangères et consulaires, Lynne Yelich , précisent que leur décision n'a aucun lien avec les relations diplomatiques entre les deux pays. Ils réitèrent que le Canada demeure déterminé à accompagner la Libye dans sa transition démocratique.

« Cette décision n'est attribuable qu'à des préoccupations concernant la sécurité de notre personnel et n'a aucun lien avec nos relations diplomatiques continues et de longue date avec la Libye, explique le communiqué du ministère. [...] Nous exhortons toutes les parties à mettre fin à la violence et à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques et démocratiques. »

Le gouvernement libyen a demandé l'aide de la communauté internationale à la suite de l'incendie du dépôt de carburant de l'aéroport international de Tripoli survenu lundi. Des affrontements entre milices rivales, qui se poursuivaient d'ailleurs pour le contrôle des lieux, sont à l'origine de cet incendie, selon le gouvernement libyen.

Les milices armées s'affrontent depuis deux semaines pour le contrôle de l'aéroport. Les combats ont fait 79 morts et plus de 400 blessés dimanche.


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Cyberattaque chinoise contre le Conseil national de recherches

Le reportage de Marc Godbout

Le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) a été victime d'une cyberattaque chinoise « hautement sophistiquée », confirme aujourd'hui Ottawa. Cette attaque a été financée par l'État chinois, selon un communiqué du secrétariat du Conseil du Trésor.

Le CNRC évoque « une intrusion » dans son système informatique. Des mesures ont été prises pour contenir et pour répondre à cette violation de la sécurité. Le système informatique du CNRC a notamment été isolé du reste du réseau du gouvernement.

Difficile de savoir si les pirates ont pu soutirer des informations et si oui, lesquelles. Mais la cible, elle, semble stratégique.

« Ça leur permet de savoir sur quel type d'information on travaille, où on est rendus, si on est suffisamment avancés pour pouvoir voler de la propriété intellectuelle et peut-être nous damer le pion sur la scène économique et stratégique. » — Michel Juneau-Katsuya, expert en sécurité

Le gouvernement chinois nie son implication, qualifiant ces allégations de non fondées et d'irresponsables de la part d'Ottawa.

Peu connu du public, le CNRC a une très grande valeur stratégique pour le gouvernement canadien. Il est la principale organisation de recherche et de technologies du gouvernement fédéral. Il gère la recherche de pointe, notamment en matière de technologie des satellites, des aliments modifiés génétiquement et des innovations industrielles. Il travaille par exemple avec Bombardier. 

Le CNRC a informé ses clients de la situation, ainsi que le commissaire à la protection de la vie privée.

Ottawa dit ne pas pouvoir donner plus de détails sur cette affaire pour des raisons de sécurité. Une mise au point est prévue jeudi.

Un projet de recherche... portant sur la cybersécurité

Ironiquement, l'un des projets de recherche sur lesquels se penche le CNRC ces temps-ci concerne un système de chiffrement informatique pouvant contrer le genre de cyberattaque dont il a été la cible.

« Le champ émergent de la communication quantique promet une communication sécuritaire et inviolable qui peut être appliquée pour protéger notre infrastructure numérique », explique le site Internet du projet, mené en collaboration avec des équipes universitaires et du secteur privé.

Grâce à cette nouvelle technologie, le CNRC espérait élever le Canada au rang de leader mondial en cybersécurité quantique.

La confirmation de cette cyberattaque coïncide avec la venue en Chine du ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird. Le ministre dit avoir discuté de « la situation » avec son homologue chinois et qu'ils ont eu un échange « franc » sur le sujet.

Malgré ses critiques vigoureuses, le Canada doit quand même procéder avec doigté pour ne pas saboter ses efforts de rapprochement avec Pékin. Stephen Harper prévoyait d'ailleurs effectuer une visite officielle en novembre, à l'occasion d'un sommet économique asiatique à Pékin.

D'autres attaques visant le Canada

Pour l'opposition, cette attaque en est une de trop. « C'est pas la première fois. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement n'a pas mis en place des dispositifs pour corriger cette situation », a critiqué la députée néo-démocrate Anne-Marie Day. 

« On a un peu moins confiance aujourd'hui qu'hier parce que le gouvernement nous a assuré à plusieurs reprises qu'il maîtrisait la situation. » — Francis Scarpaleggia, député libéral de Lac-Saint-Louis

En 2011, le Conseil du Trésor et le ministère des Finances avaient été victimes d'une cyberattaque très sophistiquée qui avait réussi à paralyser complètement leurs systèmes informatiques. Les pirates auraient infiltré les réseaux internes des ministères. Ils avaient obtenu les mots de passe de certains administrateurs et avaient réussi à voler des données.

On avait appris par la suite que la Défense nationale elle aussi avait été ciblée.

Quatre mois après l'attaque, la situation n'était toujours pas revenue à la normale. L'accès à Internet demeurait limité dans plusieurs bureaux du gouvernement et des fonctionnaires devaient travailler sur des réseaux externes, à la maison ou dans des cafés.

L'attaque de 2011 venait de serveurs installés en Chine. On n'avait toutefois pas affirmé directement, à l'époque, que le gouvernement chinois en était responsable, comme on le fait aujourd'hui.

Avec des informations de Marc Godbout


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De«faux passagers» inscrits sur les vols de l’ancienne première ministre de l’Alberta

Written By Unknown on Rabu, 30 Juli 2014 | 16.20

Le reportage de Raphaël Bouvier-Auclair

Exclusif - De « faux passagers » ont été enregistrés à bord d'avions gouvernementaux de l'Alberta, laissant Alison Redford et son entourage seuls à bord. C'est ce que révèle un rapport du vérificateur général de la province portant sur les voyages de l'ancienne première ministre.

Avant sa démission du poste de première ministre de l'Alberta, le 23 mars dernier, Alison Redford avait demandé au vérificateur général de la province de se pencher sur l'utilisation de la flotte du gouvernement provincial. À cette époque, l'ancienne première ministre était sous la pression de l'opposition qui remettait en question ses dépenses, mais aussi les motifs de ses voyages. Radio-Canada a obtenu une copie du rapport rédigé par le vérificateur général.

Réservations pour de « faux passagers »

Selon des témoignages livrés au vérificateur général par des employés du Conseil du Trésor, les sièges disponibles à bord des vols de l'avion gouvernemental étaient bloqués, question de réserver l'appareil exclusivement pour Alison Redford et ses proches. Le vérificateur dit ne pas pouvoir établir quand la pratique a commencé, mais avance à l'aide de documents gouvernementaux que les sièges d'une douzaine de vols entre janvier et mars 2014 étaient « bloqués ». Une pratique, avance le rapport, qui « aurait permis d'empêcher des élus ou des employés gouvernementaux d'être à bord de ces vols ».

Dans le rapport du vérificateur, on peut lire que Mme Redford et son ancien chef de cabinet ont nié connaître l'existence d'une telle pratique.

Voyages en famille

Le rapport du vérificateur général de l'Alberta conclut aussi qu'Alison Redford a profité d'avantages personnels en transportant avec elle sa fille à bord des avions du gouvernement albertain. Après plusieurs recherches et entrevues, le vérificateur général, Merwan Saher, avance dans son rapport n'avoir trouvé aucune raison professionnelle expliquant la présence de la fille de l'ancienne première ministre à bord des vols, ce qui va à l'encontre des politiques gouvernementales.

La fille d'Alison Redford a entre autres accompagné l'ancienne première ministre à la rencontre de l'Association des gouverneurs de l'Ouest en Arizona en décembre 2012. La fille de l'ancienne première ministre était aussi à bord de l'avion de sa mère lorsque celle-ci s'est rendue à la rencontre du Conseil de la Fédération à Niagara-on-the-Lake, à l'été 2013.

En avril 2013, Alison Redford et sa fille étaient en vacances à Palm Springs en Californie. Elles sont rentrées à bord d'un avion gouvernemental qui a fait le trajet aller-retour depuis l'Alberta pour assister aux funérailles de l'ancien premier ministre Ralph Klein. Des sièges à bord de vols commerciaux étaient disponibles, mais des membres de l'entourage de l'ancienne première ministre ont affirmé au vérificateur général qu'Alison Redford a insisté pour rentrer à bord d'un appareil appartenant à la province.

Dans tous ces cas, le vérificateur général ne peut confirmer si la présence de la fille d'Alison Redford a justifié la décision d'utiliser des avions de la province plutôt que de prendre des vols commerciaux, faute de documents justifiant les décisions prises à l'époque.

Voyage en Afrique du Sud

Le vérificateur général s'est aussi penché sur le séjour d'Alison Redford en Afrique du Sud en décembre dernier, à l'occasion des funérailles de l'ancien dirigeant sud-africain, Nelson Mandela. Pour se rendre en Afrique, l'ancienne première ministre était montée à bord d'un avion du gouvernement fédéral. Comme il n'y avait de la place que pour elle, elle a fait venir son adjoint à bord d'un vol commercial.

Plutôt que de prendre le vol de retour offert par Ottawa, Alison Redford et son adjoint sont rentrés au pays à bord de vols commerciaux. Un choix qui avait été justifié, a expliqué Alison Redford, par son besoin d'être de retour en Alberta pour un remaniement de son Cabinet. Or, selon le vérificateur général, ce remaniement ministériel a été annoncé une semaine avant qu'il ait lieu, ce qui aurait laissé le temps à Alison Redford de rentrer à bord de l'avion du gouvernement fédéral. Le coût total du séjour d'Alison Redford et de son adjoint en Afrique du Sud était de près de 45 000 $.

Après de multiples demandes de l'opposition, la première ministre avait remboursé les dépenses liées à ce voyage en signant un chèque de 44 254 $.

Recommandations du vérificateur général

Afin d'éviter que des situations semblables se produisent à nouveau, le vérificateur général suggère qu'un véritable système de vérification soit mis en place. Sans véritables vérifications, son rapport indique qu'il y a « toujours des risques que des gens tentent d'influencer de manière inappropriée l'utilisation de fonds publics. »

Ces conclusions du vérificateur général font réagir l'opposition. Selon Danielle Smith, la chef du Wildrose, principal parti d'opposition en Alberta, ce rapport est une démonstration de ce qui va mal quand un gouvernement est en place depuis trop longtemps. Le Parti progressiste-conservateur de l'Alberta règne sur la province depuis 43 ans.

Le Wildrose demande au gouvernement albertain de se départir de sa flotte d'avions.

Le personnel du bureau de circonscription d'Alison Redford, qui est toujours députée, a affirmé à Radio-Canada que l'ancienne première ministre n'était pas disponible pour commenter les conclusions du rapport. 

Toutefois, l'ancienne première ministre a diffusé une déclaration mardi soir à propos du rapport du vérificateur général, qu'elle dit ne pas avoir encore vu dans son entièreté.

« Je comprends des médias que le projet de rapport fait référence à certaines pratiques de réservation de vols du bureau du premier ministre », écrit Mme Redford. « Je serais surprise que ces allégations soient vraies, mais en tout cas, je comprends aussi que l'ébauche de rapport dit clairement qu'il ne s'agissait pas de pratiques dont j'avais connaissance, ce qui reflète les commentaires que j'ai faits au vérificateur général », ajoute-t-elle.

« Ce ne serait pas juste de laisser entendre que j'ai volé à bord d'un avion gouvernemental seule. Malgré les allégations soulevées aujourd'hui, en ce qui me concerne, il n'y a jamais eu de directive pour empêcher d'autres de voler dans un avion gouvernemental lorsque j'en étais passagère. En fait, autant que je m'en souvienne, la plupart du temps, lorsque j'étais dans un vol gouvernemental, je voyageais avec d'autres élus, des fonctionnaires et du personnel », précise encore la députée.

Alison Redford a souligné qu'elle avait coopéré pleinement avec le vérificateur général dans la préparation de ce rapport et qu'elle continuerait à en faire autant.


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Les bombardements s'intensifient à Gaza

Entrevue avec Marie-Ève Bédard

Le bilan s'alourdit rapidement dans la bande de Gaza, où au moins 100 Palestiniens ont été tués pendant la seule journée de mardi, selon un responsable palestinien de la santé.

Un déluge de feu s'est abattu du nord au sud de l'étroite enclave palestinienne. Il se poursuivait dans la nuit de mardi à mercredi. « Soudain, des missiles sont tombés comme la pluie », a raconté Mohamed al-Dalo, un habitant de Gaza. « Nous avons quitté nos maisons, certains couraient dans une direction, les autres à l'opposé [...] Les gens criaient : Évacuation! », relate-t-il.

Le conflit entre Israël et le Hamas, qui est entré dans sa quatrième semaine, s'est intensifié au cours de la nuit de lundi à mardi lorsque l'armée israélienne a mené les bombardements les plus violents depuis le début de l'offensive, le 8 juillet.

Le secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbo, a appelé mardi à un cessez-le-feu humanitaire de 24 heures, affirmant qu'il s'exprime aussi au nom du Hamas. « En cas de refus, nous tiendrons Israël pleinement responsable des conséquences qui en découleront », a-t-il menacé.

Un représentant du gouvernement israélien a rejeté l'offre, estimant qu'elle n'a rien de sérieux si elle ne provient pas directement du Hamas.

Les deux parties campent sur leurs positions alors que la communauté internationale multiplie les appels au calme et les rencontres diplomatiques afin d'arracher un cessez-le-feu. Israël et le Hamas avaient pourtant pratiquement interrompu les hostilités, dimanche, pour les célébrations de l'Aïd el-Fitr.

Les seuls signes annonçant la possibilité d'une trêve viennent de Washington, où le secrétaire d'État John Kerry affirme s'être entretenu au téléphone avec Benyamin Nétanyahou. Le premier ministre israélien aurait « soulevé l'idée et la possibilité d'un cessez-le-feu », selon M. Kerry.

De son côté, la direction palestinienne aurait « convenu avec le Hamas et le Djihad islamique d'envoyer une délégation [...] au Caire pour discuter de la période à venir », selon le secrétaire général de l'OLP.

Gaza sans électricité

Les forces israéliennes ont lancé des centaines de fusées éclairantes toute la nuit de lundi à mardi, bombardant au moins 70 cibles, dont la seule centrale électrique de Gaza, qui est désormais hors service. L'usine fournit en électricité les deux tiers du territoire palestinien.

Ce bombardement complique la vie des Gazaouis, qui n'avaient déjà que trois heures d'électricité par jour depuis que la centrale avait été touchée la semaine dernière et
ne fonctionnait plus qu'à 20 % de ses capacités. « La centrale électrique est morte », a déclaré son directeur, Mohamed Al-Charif, soulignant que les pompiers locaux n'étaient pas équipés pour éteindre un tel incendie et que les installations pourraient rester hors service pendant un an. 

La municipalité de Gaza a invité ses habitants à rationner leur consommation d'eau, puisque l'arrêt de la centrale pourrait mettre hors service de nombreuses pompes hydrauliques.

Les frappes ont aussi touché la télévision et la radio du Hamas, Al-Aqsa. La chaîne de télé a continué de diffuser, mais la station de radio a cessé d'émettre. Une autre frappe sur une habitation du camp de réfugiés de Boureidj, dans la ville de Gaza, a tué 11 personnes. 

À Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, treize Palestiniens ont été tués par des tirs d'artillerie israéliens, selon les secours locaux. 

Des roquettes palestiniennes ont aussi touché Israël ces dernières heures.

Le bilan s'élève à au moins 1220 morts du côté palestinien, dont une majorité de civils. Le nombre d'enfants tués depuis le début de l'opération est évalué à 230 par l'UNICEF, soit plus de 10 par jour. Israël a perdu 53 soldats, le plus lourd bilan militaire depuis la guerre contre le Liban en 2006, et trois civils.

Le premier ministre israélien a prévenu hier que son opération militaire s'annonçait longue. L'objectif affiché de Benyamin Nétanyahou constitue à parvenir à une démilitarisation de Gaza et à la destruction des tunnels d'attaque du Hamas ainsi que de son arsenal de roquettes.

Par contre, le chef de la branche armée du Hamas a déclaré, dans une rare apparition dans les médias, qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu « sans l'arrêt de l'agression et la levée du siège », évoquant le blocus israélien imposé depuis 2006 dans la bande de Gaza.

Khamenei appelle les musulmans à armer les Palestiniens

Le guide suprême de la Révolution islamique iranienne, Ali Khamenei, a exhorté mardi les musulmans à armer les Palestiniens pour leur permettre de résister à ce qu'il a qualifié de génocide commis par Israël dans la bande de Gaza.

L'ayatollah a aussi critiqué, dans un discours prononcé à l'occasion de la fin du ramadan, les États-Unis et l'Europe qui s'efforcent de limiter la capacité militaire des combattants du territoire côtier palestinien, selon lui.

« Quiconque en a les moyens, en particulier dans le monde islamique, doit faire tout son possible pour armer la nation palestinienne », a déclaré Ali Khamenei.


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Ottawa évacue son ambassade en Libye

Le gouvernement canadien retire temporairement son personnel canadien de Libye en invoquant le caractère imprévisible du climat de sécurité à Tripoli. Le ministre des Affaires étrangères, John Baird, en a fait l'annonce par voie de communiqué.

Le chargé d'affaires du Canada et les diplomates basés dans la capitale libyenne déplaceront leurs activités à l'ambassade canadienne de Tunisie en attendant le retour d'un environnement sécuritaire permettant de travailler en sol libyen.

« Le gouvernement du Canada prend la sécurité et la protection de nos diplomates à l'étranger très au sérieux, a déclaré le ministère des Affaires étrangères par voie de communiqué. En raison de difficultés opérationnelles, notamment le caractère imprévisible de l'environnement de sécurité à Tripoli, nous avons autorisé la suspension temporaire des activités de notre bureau à Tripoli.

La France s'apprête, quant à elle, à évacuer ses ressortissants - moins d'une centaine - qui se trouvent en Libye. L'opération d'évacuation s'effectuera par la mer.

Les États-Unis ont évacué leurs diplomates vers la Tunisie, samedi, et ils ont fermé leur ambassade à Tripoli. La Mission d'appui des Nations unies en Libye et la Croix-Rouge ont, elles aussi, retiré leur personnel du pays.

Les citoyens canadiens qui souhaitent obtenir des services consulaires ou des services de passeport doivent ainsi se tourner vers l'ambassade canadienne en Tunisie. Les Canadiens nécessitant une aide consulaire urgente doivent quant à eux communiquer directement avec le Centre de surveillance et d'intervention d'urgence à Ottawa.

Le gouvernement canadien recommande à ses citoyens d'éviter de voyager en Libye depuis le 1er juin dernier.

M. Baird et la ministre d'État des Affaires étrangères et consulaires, Lynne Yelich , précisent que leur décision n'a aucun lien avec les relations diplomatiques entre les deux pays. Ils réitèrent que le Canada demeure déterminé à accompagner la Libye dans sa transition démocratique.

« Cette décision n'est attribuable qu'à des préoccupations concernant la sécurité de notre personnel et n'a aucun lien avec nos relations diplomatiques continues et de longue date avec la Libye, explique le communiqué du ministère. [...] Nous exhortons toutes les parties à mettre fin à la violence et à résoudre leurs différends par des moyens pacifiques et démocratiques. »

Le gouvernement libyen a demandé l'aide de la communauté internationale à la suite de l'incendie du dépôt de carburant de l'aéroport international de Tripoli survenu lundi. Des affrontements entre milices rivales, qui se poursuivaient d'ailleurs pour le contrôle des lieux, sont à l'origine de cet incendie, selon le gouvernement libyen.

Les milices armées s'affrontent depuis deux semaines pour le contrôle de l'aéroport. Les combats ont fait 79 morts et plus de 400 blessés dimanche.


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Cyberattaque chinoise contre le Conseil national de recherches

Le reportage de Marc Godbout

Le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) a été victime d'une cyberattaque chinoise « hautement sophistiquée », confirme aujourd'hui Ottawa. Cette attaque a été financée par l'État chinois, selon un communiqué du secrétariat du Conseil du Trésor.

Le CNRC évoque « une intrusion » dans son système informatique. Des mesures ont été prises pour contenir et pour répondre à cette violation de la sécurité. Le système informatique du CNRC a notamment été isolé du reste du réseau du gouvernement.

Difficile de savoir si les pirates ont pu soutirer des informations et si oui, lesquelles. Mais la cible, elle, semble stratégique.

« Ça leur permet de savoir sur quel type d'information on travaille, où on est rendus, si on est suffisamment avancés pour pouvoir voler de la propriété intellectuelle et peut-être nous damer le pion sur la scène économique et stratégique. » — Michel Juneau-Katsuya, expert en sécurité

Le gouvernement chinois nie son implication, qualifiant ces allégations de non fondées et d'irresponsables de la part d'Ottawa.

Peu connu du public, le CNRC a une très grande valeur stratégique pour le gouvernement canadien. Il est la principale organisation de recherche et de technologies du gouvernement fédéral. Il gère la recherche de pointe, notamment en matière de technologie des satellites, des aliments modifiés génétiquement et des innovations industrielles. Il travaille par exemple avec Bombardier. 

Le CNRC a informé ses clients de la situation, ainsi que le commissaire à la protection de la vie privée.

Ottawa dit ne pas pouvoir donner plus de détails sur cette affaire pour des raisons de sécurité. Une mise au point est prévue jeudi.

Un projet de recherche... portant sur la cybersécurité

Ironiquement, l'un des projets de recherche sur lesquels se penche le CNRC ces temps-ci concerne un système de chiffrement informatique pouvant contrer le genre de cyberattaque dont il a été la cible.

« Le champ émergent de la communication quantique promet une communication sécuritaire et inviolable qui peut être appliquée pour protéger notre infrastructure numérique », explique le site Internet du projet, mené en collaboration avec des équipes universitaires et du secteur privé.

Grâce à cette nouvelle technologie, le CNRC espérait élever le Canada au rang de leader mondial en cybersécurité quantique.

La confirmation de cette cyberattaque coïncide avec la venue en Chine du ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird. Le ministre dit avoir discuté de « la situation » avec son homologue chinois et qu'ils ont eu un échange « franc » sur le sujet.

Malgré ses critiques vigoureuses, le Canada doit quand même procéder avec doigté pour ne pas saboter ses efforts de rapprochement avec Pékin. Stephen Harper prévoyait d'ailleurs effectuer une visite officielle en novembre, à l'occasion d'un sommet économique asiatique à Pékin.

D'autres attaques visant le Canada

Pour l'opposition, cette attaque en est une de trop. « C'est pas la première fois. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement n'a pas mis en place des dispositifs pour corriger cette situation », a critiqué la députée néo-démocrate Anne-Marie Day. 

« On a un peu moins confiance aujourd'hui qu'hier parce que le gouvernement nous a assuré à plusieurs reprises qu'il maîtrisait la situation. » — Francis Scarpaleggia, député libéral de Lac-Saint-Louis

En 2011, le Conseil du Trésor et le ministère des Finances avaient été victimes d'une cyberattaque très sophistiquée qui avait réussi à paralyser complètement leurs systèmes informatiques. Les pirates auraient infiltré les réseaux internes des ministères. Ils avaient obtenu les mots de passe de certains administrateurs et avaient réussi à voler des données.

On avait appris par la suite que la Défense nationale elle aussi avait été ciblée.

Quatre mois après l'attaque, la situation n'était toujours pas revenue à la normale. L'accès à Internet demeurait limité dans plusieurs bureaux du gouvernement et des fonctionnaires devaient travailler sur des réseaux externes, à la maison ou dans des cafés.

L'attaque de 2011 venait de serveurs installés en Chine. On n'avait toutefois pas affirmé directement, à l'époque, que le gouvernement chinois en était responsable, comme on le fait aujourd'hui.

Avec des informations de Marc Godbout


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Israël rejette la proposition américaine de cessez-le-feu

Written By Unknown on Selasa, 29 Juli 2014 | 16.20

Les explications de Joyce Napier

Le gouvernement israélien et le Hamas sont d'accord pour observer un cessez-le-feu unilatéral de 12 heures à partir de samedi matin, 8 h (heure locale).

Le secrétaire d'État américain John Kerry quitte cependant Le Caire vendredi sans avoir réussi à obtenir une trêve plus longue entre les deux parties. Plus tôt, il avait indiqué qu'Israël avait rejeté sa proposition d'un cessez-le-feu prévoyant une trêve humanitaire de sept jours. Le cabinet de sécurité du premier ministre Benyamin Nétanyahou a réclamé des modifications à ce projet de trêve initial, selon l'agence Reuters.

Le mouvement palestinien avait pour sa part indiqué au cours des derniers jours qu'il refuserait tout cessez-le-feu durable tant que le blocus de Gaza par Israël ne serait pas levé.

Le chef de la diplomatie américaine a rencontré plus tôt vendredi à deux reprises au Caire le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shukri, pour tenter de convenir d'une pause d'une semaine dans les combats entre Israël et le Hamas, qui pourrait démarrer dès ce week-end.

M. Kerry a retardé de plusieurs heures son départ prévu du Caire pour discuter de nouveau par téléphone avec des responsables du Qatar, lesquels servent d'intermédiaire avec le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Washington.

Au cours de la dernière semaine, lors de ses déplacements du Caire vers Ramallah et Israël, M. Kerry a signifié clairement vouloir s'assurer à tout le moins d'une trêve temporaire avant de revenir à Washington.

Une réunion internationale est par ailleurs prévue samedi matin à Paris afin d'examiner la situation. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Qatar, la Turquie et la vice-présidente de l'Union européenne, Catherine Ashton, seront présents.

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Le sang coule toujours

Pendant ce temps, sur le terrain, les violences se poursuivent, non seulement dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie, où des manifestations contre l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza donnent lieu à des heurts de plus en plus violents avec les forces de sécurité israéliennes.

En tout, huit Palestiniens ont perdu la vie au cours des 24 dernières heures, dont un adolescent de 16 ans qui a perdu la vie dans des affrontements dans un village au sud de Bethléem.

Pendant ce temps, les raids israéliens ont frappé 30 maisons dans la bande de Gaza, vendredi, tuant notamment un leader du groupe palestinien Djihad islamique et deux de ses fils. Au moins 19 Palestiniens ont été tués, selon des responsables gazaouis, portant à plus de 800 le nombre de Palestiniens tués depuis déclenchement de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, le 8 juillet.

Leila Shahid, ambassadrice Autorité palestinienne auprès de l'UE, en entrevue à 24/60

Du côté israélien, un soldat israélien a été tué vendredi par des tirs effectués depuis un bâtiment situé près d'une école de l'ONU dans le centre de la bande de Gaza, a affirmé l'armée israélienne. Cette nouvelle victime porte à 35 le nombre des militaires israéliens tués depuis le début le 8 juillet. Deux civils et un travailleur thaïlandais ont également péri. 

L'armée israélienne a par ailleurs annoncé vendredi qu'un soldat israélien, que le Hamas disait avoir capturé plus tôt cette semaine, était en fait mort au combat ce même jour.

Un corridor humanitaire réclamé par l'OMS

Face à la dégradation de la situation, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à l'ouverture d'un corridor humanitaire dans l'enclave, afin de permettre l'évacuation de blessés et l'entrée de médicaments.

Les combattants de la bande de Gaza ont continué à tirer des roquettes longue portée, qui ont déclenché les sirènes d'alerte dans les environs de Tel-Aviv, le poumon économique d'Israël. Des témoins disent avoir vu le système de défense antiaérienne « Dôme de fer » intercepter des projectiles.

Un bâtiment a en revanche été touché à Ashkelon, une ville portuaire située à quelques encablures de la frontière avec Gaza, sans faire de victimes.

Le Hamas dit avoir tiré trois roquettes en direction de l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv. Les sirènes ont retenti et le hall de l'aéroport s'est brusquement vidé, mais Israël n'a pas fait état d'impacts.

La Federal Aviation Administration (FAA), l'agence fédérale américaine de l'aviation civile, avait ordonné mardi la suspension des vols opérés par des compagnies américaines vers Ben-Gourion, avant de lever cette suspension mercredi soir.


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Alerte à bord d'un avion Sunwing : un passager accusé d'avoir proféré des menaces

Le reportage de Sara-Christine Gemson

Des accusations ont été portées contre le passager d'un vol de la compagnie Sunwing qui a dû faire demi-tour vendredi matin à cause d'une alerte à bord.

L'avion qui avait décollé vers 7 h de l'aéroport Pearson de Toronto en direction du Panama a fait demi-tour au dessus de la Virginie-Occidentale après 45 minutes de vol.

Plus tôt aujourd'hui, le président de Sunwing, Mark Williams, a indiqué que le pilote a décidé de rebrousser chemin à cause d'un passager qui proférait des menaces.

L'avion a alors été escorté jusqu'à Toronto par deux avions de chasse F16 venus de Toledo dans l'Ohio, a confirmé le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD). Il est revenu à son point de départ vers 9 h.

Le vol 772 transportait 183 passagers, dont deux enfants en bas âge et 6 membres d'équipage.

Selon le service de police régional de Peel, Ali Shahi, un citoyen canadien de 25 ans, est accusé d'avoir proféré des menaces, d'atteinte à la sécurité d'un aéronef, de dommages à la propriété et de méfait pour avoir empêché la jouissance légitime d'un bien.

Le passager a été arrêté par des agents du service de police régional de Peel. D'autres policiers ont été chargés d'inspecter l'appareil afin de s'assurer que tout était en ordre.

Ali Shahi doit comparaître en cour demain à Brampton.

Dans une déclaration écrite, le père d'Ali Shahi dit être désolé de ce qui s'est passé sur le vol, mais soutient que son fils n'est pas en faute et accuse la police et le système de santé.

« Nous avons appelé la police à l'aide plus de 23 fois au cours des deux ou trois dernières années, écrit-il, mais malheureusement ils n'ont rien fait pour nous aider ou aider mon fils... Ayant appelé la police à plusieurs reprises et qu'ils n'aient rien fait pour lui, lui donne l'impression qu'on peut dire n'importe quoi, n'importe où, et que personne ne peut rien y faire. Que ce ne sont que des paroles. Je suis sûr qu'il y a d'autres familles qui ont le même problème avec leurs enfants et elles souffrent et il n'y a pas de système pour les aider ».

Des passagers témoignent

« Il a dit à l'hôtesse "vous allez tous mourir, j'ai une bombe" » — André Grenier, témoin

Vidéo d'un passager, Alain Alphonso, à bord du vol 772 de Sunwing

André Grenier était assis tout près du passager en question et raconte qu'au moment du service ce dernier a demandé quelque chose qui n'était pas disponible sur le vol. « La personne a dit "va te faire foutre! Il y en a déjà sur d'autres vols". Elle [l'hôtesse] a dit désolé monsieur on n'a pas ça sur notre vol, on vous remercie beaucoup et c'est là qu'il y a eu un petit peu de pression », explique-t-il.

« Et là il est allé dire à l'hôtesse "allez vous faire foutre, vous allez tous mourir, j'ai une bombe" », ajoute André Grenier.

« J'aime mieux être en sécurité plutôt qu'il arrive des choses comme on voit aux nouvelles. Oui, j'ai eu peur, oui ça me stresse et puis j'ai eu la frousse, mais je me dis que les policiers ont fait le travail. » — Annie Turbide, une passagère

Une autre passagère, Annie Turbide (entrevue ci-dessus), raconte qu'au cours du vol, le pilote a informé les passagers qu'il y avait une alerte à la bombe et qu'il faisait demi-tour.

« On a atterri d'urgence. On a attendu longtemps sur la piste, c'était vraiment long, au moins une heure », dit-elle, « et puis tout d'un coup, des policiers armés sont arrivés sur le toit des camions Sunwing, à la hauteur des portes. Ils sont rentrés tout de suite dans l'avion, puis se sont dirigés vers un passager », poursuit-elle, ajoutant que « les gens étaient paniqués ».

Les voyageurs devaient repartir aujourd'hui, selon la compagnie aérienne, qui précise que l'appareil subira une inspection de sécurité complète avant d'être remis en service.

La police régionale de Peel soutient que personne n'a été blessé.

Avec des informations recueillies par Bahador Zabihiyan.


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Une puissante tempête solaire a frôlé la Terre

La NASA révèle qu'une tempête solaire d'envergure, qui aurait pu perturber tous les circuits électriques de notre planète, a évité la Terre de justesse il y a deux ans.

D'après l'agence américaine, la puissante vague de radiations solaires aurait eu un tel impact sur les systèmes électriques qu'elle aurait pu « renvoyer la civilisation contemporaine au 18e siècle ».

Cette tempête solaire, la plus puissante observée depuis 150 ans, s'est produite le 23 juillet 2012 à la suite d'une éruption importante à la surface du soleil. La vague de radiations, qui provoque des orages géomagnétiques en entrant dans le champ magnétique terrestre, a vraiment manqué la Terre de peu, selon la NASA.

« Si l'éruption avait eu lieu une semaine plus tôt, la Terre aurait été en première ligne », explique Daniel Baker, de l'Université du Colorado.

Le satellite STEREO-A, qui surveille ce genre de phénomène, a pu observer en détail la tempête, qui n'aurait eu d'égal en puissance que celle qui a été observée en 1859.

Ce phénomène naturel peut grandement perturber les réseaux électriques, interrompre les télécommunications, Internet, les transports aériens ou tout autre système reposant sur l'électricité.

D'après les travaux de l'Académie nationale des sciences, l'impact d'une tempête de l'ampleur de celle de 1859, si elle frappait la Terre, coûterait à l'économie mondiale environ 2000 milliards de dollars et causerait des dégâts d'une ampleur inédite.

Les tempêtes solaires sont provoquées par des explosions gigantesques qui se produisent à la surface du soleil. Ces éruptions provoquent l'envoi dans l'espace, à grande vitesse, de vagues de plasma ionisé chargé de puissantes radiations.

Cette vague provoque ensuite d'importantes perturbations géomagnétiques en entrant en collision avec le champ magnétique terrestre et nos réseaux électriques par le fait même.


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Suncor ouvre la porte à l'exportation de pétrole par le Saint-Laurent

Le reportage de Denis-Martin Chabot

Un premier pétrolier chargé de brut de l'Ouest canadien devrait quitter Sorel-Tracy, au Québec, à la mi-septembre et emprunter le Saint-Laurent pour une destination encore inconnue.

Suncor a commencé la semaine dernière à transporter du pétrole par train jusqu'au terminal de la compagnie Kildair, qui va le stocker avant de le transborder sur des pétroliers de 250 mètres. La capacité maximale du site est de 60 wagons-citernes par jour, et l'entreprise estime être en mesure de remplir deux navires de 350 000 barils par mois.

Des pétroliers provenant d'outre-mer circulent déjà sur le fleuve pour approvisionner la raffinerie Valero de Lévis, mais le navire qui quittera les installations de Kildair en septembre sera le premier à transporter du pétrole de l'Ouest par le Saint-Laurent.

Les pétrolières canadiennes cherchent par tous les moyens à exporter leur pétrole et les projets de pipeline comme Keystone XL, aux États-Unis, et Northern Gateway, en Colombie-Britannique, se butent à une forte opposition locale.

La ville de South Portland au Maine vient aussi d'interdire le passage du pétrole des sables bitumineux sur son territoire. En attendant l'inversion du pipeline 9B qui va acheminer du brut à Montréal, Suncor a donc trouvé un débouché pour son pétrole en l'expédiant par le Saint-Laurent.

Suncor invoque des motifs commerciaux pour refuser de révéler le type de pétrole et la destination finale des pétroliers qui quitteront Sorel-Tracy.

Selon Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la chaire de gestion du secteur de l'énergie de HEC Montréal, tout indique qu'il est destiné à l'exportation. « De mettre du pétrole qui arrive par train sur des bateaux pour l'envoyer à la raffinerie de Lévis qui est déjà approvisionnée en pétrole de l'extérieur n'aurait pas beaucoup de sens. Il s'agit probablement de pétrole lourd des sables bitumineux destiné à des raffineries du Texas », explique-t-il.

Étant donné que les installations de Kildair sont en service depuis des décennies, le début de l'exportation de brut de l'Ouest par pétrolier est passé sous le radar, contrairement au projet de terminal pétrolier proposé par Transcanada à Gros-Cacouna, qui a soulevé la controverse dans l'Est du Québec.

Steven Guilbeau d'Équiterre dénonce l'absence de débat public sur les activités de Suncor à Sorel-Tracy. « Nous devons faire ces débats-là avant que les compagnies puissent procéder comme elles le veulent. On a l'impression que l'on vit au Far West. Moi, je suis sidéré de voir que Suncor est en train de faire par la porte d'en arrière ce qu'elle ne peut pas faire par la porte d'en avant. »

Le porte-parole d'Équiterre craint que le fleuve Saint-Laurent ne devienne rapidement la principale porte de sortie du pétrole albertain vers les marchés étrangers.


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Israël rejette la proposition américaine de cessez-le-feu

Written By Unknown on Senin, 28 Juli 2014 | 16.21

Les explications de Joyce Napier

Le gouvernement israélien et le Hamas sont d'accord pour observer un cessez-le-feu unilatéral de 12 heures à partir de samedi matin, 8 h (heure locale).

Le secrétaire d'État américain John Kerry quitte cependant Le Caire vendredi sans avoir réussi à obtenir une trêve plus longue entre les deux parties. Plus tôt, il avait indiqué qu'Israël avait rejeté sa proposition d'un cessez-le-feu prévoyant une trêve humanitaire de sept jours. Le cabinet de sécurité du premier ministre Benyamin Nétanyahou a réclamé des modifications à ce projet de trêve initial, selon l'agence Reuters.

Le mouvement palestinien avait pour sa part indiqué au cours des derniers jours qu'il refuserait tout cessez-le-feu durable tant que le blocus de Gaza par Israël ne serait pas levé.

Le chef de la diplomatie américaine a rencontré plus tôt vendredi à deux reprises au Caire le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shukri, pour tenter de convenir d'une pause d'une semaine dans les combats entre Israël et le Hamas, qui pourrait démarrer dès ce week-end.

M. Kerry a retardé de plusieurs heures son départ prévu du Caire pour discuter de nouveau par téléphone avec des responsables du Qatar, lesquels servent d'intermédiaire avec le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Washington.

Au cours de la dernière semaine, lors de ses déplacements du Caire vers Ramallah et Israël, M. Kerry a signifié clairement vouloir s'assurer à tout le moins d'une trêve temporaire avant de revenir à Washington.

Une réunion internationale est par ailleurs prévue samedi matin à Paris afin d'examiner la situation. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Qatar, la Turquie et la vice-présidente de l'Union européenne, Catherine Ashton, seront présents.

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Le sang coule toujours

Pendant ce temps, sur le terrain, les violences se poursuivent, non seulement dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie, où des manifestations contre l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza donnent lieu à des heurts de plus en plus violents avec les forces de sécurité israéliennes.

En tout, huit Palestiniens ont perdu la vie au cours des 24 dernières heures, dont un adolescent de 16 ans qui a perdu la vie dans des affrontements dans un village au sud de Bethléem.

Pendant ce temps, les raids israéliens ont frappé 30 maisons dans la bande de Gaza, vendredi, tuant notamment un leader du groupe palestinien Djihad islamique et deux de ses fils. Au moins 19 Palestiniens ont été tués, selon des responsables gazaouis, portant à plus de 800 le nombre de Palestiniens tués depuis déclenchement de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, le 8 juillet.

Leila Shahid, ambassadrice Autorité palestinienne auprès de l'UE, en entrevue à 24/60

Du côté israélien, un soldat israélien a été tué vendredi par des tirs effectués depuis un bâtiment situé près d'une école de l'ONU dans le centre de la bande de Gaza, a affirmé l'armée israélienne. Cette nouvelle victime porte à 35 le nombre des militaires israéliens tués depuis le début le 8 juillet. Deux civils et un travailleur thaïlandais ont également péri. 

L'armée israélienne a par ailleurs annoncé vendredi qu'un soldat israélien, que le Hamas disait avoir capturé plus tôt cette semaine, était en fait mort au combat ce même jour.

Un corridor humanitaire réclamé par l'OMS

Face à la dégradation de la situation, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à l'ouverture d'un corridor humanitaire dans l'enclave, afin de permettre l'évacuation de blessés et l'entrée de médicaments.

Les combattants de la bande de Gaza ont continué à tirer des roquettes longue portée, qui ont déclenché les sirènes d'alerte dans les environs de Tel-Aviv, le poumon économique d'Israël. Des témoins disent avoir vu le système de défense antiaérienne « Dôme de fer » intercepter des projectiles.

Un bâtiment a en revanche été touché à Ashkelon, une ville portuaire située à quelques encablures de la frontière avec Gaza, sans faire de victimes.

Le Hamas dit avoir tiré trois roquettes en direction de l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv. Les sirènes ont retenti et le hall de l'aéroport s'est brusquement vidé, mais Israël n'a pas fait état d'impacts.

La Federal Aviation Administration (FAA), l'agence fédérale américaine de l'aviation civile, avait ordonné mardi la suspension des vols opérés par des compagnies américaines vers Ben-Gourion, avant de lever cette suspension mercredi soir.


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Alerte à bord d'un avion Sunwing : un passager accusé d'avoir proféré des menaces

Le reportage de Sara-Christine Gemson

Des accusations ont été portées contre le passager d'un vol de la compagnie Sunwing qui a dû faire demi-tour vendredi matin à cause d'une alerte à bord.

L'avion qui avait décollé vers 7 h de l'aéroport Pearson de Toronto en direction du Panama a fait demi-tour au dessus de la Virginie-Occidentale après 45 minutes de vol.

Plus tôt aujourd'hui, le président de Sunwing, Mark Williams, a indiqué que le pilote a décidé de rebrousser chemin à cause d'un passager qui proférait des menaces.

L'avion a alors été escorté jusqu'à Toronto par deux avions de chasse F16 venus de Toledo dans l'Ohio, a confirmé le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD). Il est revenu à son point de départ vers 9 h.

Le vol 772 transportait 183 passagers, dont deux enfants en bas âge et 6 membres d'équipage.

Selon le service de police régional de Peel, Ali Shahi, un citoyen canadien de 25 ans, est accusé d'avoir proféré des menaces, d'atteinte à la sécurité d'un aéronef, de dommages à la propriété et de méfait pour avoir empêché la jouissance légitime d'un bien.

Le passager a été arrêté par des agents du service de police régional de Peel. D'autres policiers ont été chargés d'inspecter l'appareil afin de s'assurer que tout était en ordre.

Ali Shahi doit comparaître en cour demain à Brampton.

Dans une déclaration écrite, le père d'Ali Shahi dit être désolé de ce qui s'est passé sur le vol, mais soutient que son fils n'est pas en faute et accuse la police et le système de santé.

« Nous avons appelé la police à l'aide plus de 23 fois au cours des deux ou trois dernières années, écrit-il, mais malheureusement ils n'ont rien fait pour nous aider ou aider mon fils... Ayant appelé la police à plusieurs reprises et qu'ils n'aient rien fait pour lui, lui donne l'impression qu'on peut dire n'importe quoi, n'importe où, et que personne ne peut rien y faire. Que ce ne sont que des paroles. Je suis sûr qu'il y a d'autres familles qui ont le même problème avec leurs enfants et elles souffrent et il n'y a pas de système pour les aider ».

Des passagers témoignent

« Il a dit à l'hôtesse "vous allez tous mourir, j'ai une bombe" » — André Grenier, témoin

Vidéo d'un passager, Alain Alphonso, à bord du vol 772 de Sunwing

André Grenier était assis tout près du passager en question et raconte qu'au moment du service ce dernier a demandé quelque chose qui n'était pas disponible sur le vol. « La personne a dit "va te faire foutre! Il y en a déjà sur d'autres vols". Elle [l'hôtesse] a dit désolé monsieur on n'a pas ça sur notre vol, on vous remercie beaucoup et c'est là qu'il y a eu un petit peu de pression », explique-t-il.

« Et là il est allé dire à l'hôtesse "allez vous faire foutre, vous allez tous mourir, j'ai une bombe" », ajoute André Grenier.

« J'aime mieux être en sécurité plutôt qu'il arrive des choses comme on voit aux nouvelles. Oui, j'ai eu peur, oui ça me stresse et puis j'ai eu la frousse, mais je me dis que les policiers ont fait le travail. » — Annie Turbide, une passagère

Une autre passagère, Annie Turbide (entrevue ci-dessus), raconte qu'au cours du vol, le pilote a informé les passagers qu'il y avait une alerte à la bombe et qu'il faisait demi-tour.

« On a atterri d'urgence. On a attendu longtemps sur la piste, c'était vraiment long, au moins une heure », dit-elle, « et puis tout d'un coup, des policiers armés sont arrivés sur le toit des camions Sunwing, à la hauteur des portes. Ils sont rentrés tout de suite dans l'avion, puis se sont dirigés vers un passager », poursuit-elle, ajoutant que « les gens étaient paniqués ».

Les voyageurs devaient repartir aujourd'hui, selon la compagnie aérienne, qui précise que l'appareil subira une inspection de sécurité complète avant d'être remis en service.

La police régionale de Peel soutient que personne n'a été blessé.

Avec des informations recueillies par Bahador Zabihiyan.


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Une puissante tempête solaire a frôlé la Terre

La NASA révèle qu'une tempête solaire d'envergure, qui aurait pu perturber tous les circuits électriques de notre planète, a évité la Terre de justesse il y a deux ans.

D'après l'agence américaine, la puissante vague de radiations solaires aurait eu un tel impact sur les systèmes électriques qu'elle aurait pu « renvoyer la civilisation contemporaine au 18e siècle ».

Cette tempête solaire, la plus puissante observée depuis 150 ans, s'est produite le 23 juillet 2012 à la suite d'une éruption importante à la surface du soleil. La vague de radiations, qui provoque des orages géomagnétiques en entrant dans le champ magnétique terrestre, a vraiment manqué la Terre de peu, selon la NASA.

« Si l'éruption avait eu lieu une semaine plus tôt, la Terre aurait été en première ligne », explique Daniel Baker, de l'Université du Colorado.

Le satellite STEREO-A, qui surveille ce genre de phénomène, a pu observer en détail la tempête, qui n'aurait eu d'égal en puissance que celle qui a été observée en 1859.

Ce phénomène naturel peut grandement perturber les réseaux électriques, interrompre les télécommunications, Internet, les transports aériens ou tout autre système reposant sur l'électricité.

D'après les travaux de l'Académie nationale des sciences, l'impact d'une tempête de l'ampleur de celle de 1859, si elle frappait la Terre, coûterait à l'économie mondiale environ 2000 milliards de dollars et causerait des dégâts d'une ampleur inédite.

Les tempêtes solaires sont provoquées par des explosions gigantesques qui se produisent à la surface du soleil. Ces éruptions provoquent l'envoi dans l'espace, à grande vitesse, de vagues de plasma ionisé chargé de puissantes radiations.

Cette vague provoque ensuite d'importantes perturbations géomagnétiques en entrant en collision avec le champ magnétique terrestre et nos réseaux électriques par le fait même.


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Suncor ouvre la porte à l'exportation de pétrole par le Saint-Laurent

Le reportage de Denis-Martin Chabot

Un premier pétrolier chargé de brut de l'Ouest canadien devrait quitter Sorel-Tracy, au Québec, à la mi-septembre et emprunter le Saint-Laurent pour une destination encore inconnue.

Suncor a commencé la semaine dernière à transporter du pétrole par train jusqu'au terminal de la compagnie Kildair, qui va le stocker avant de le transborder sur des pétroliers de 250 mètres. La capacité maximale du site est de 60 wagons-citernes par jour, et l'entreprise estime être en mesure de remplir deux navires de 350 000 barils par mois.

Des pétroliers provenant d'outre-mer circulent déjà sur le fleuve pour approvisionner la raffinerie Valero de Lévis, mais le navire qui quittera les installations de Kildair en septembre sera le premier à transporter du pétrole de l'Ouest par le Saint-Laurent.

Les pétrolières canadiennes cherchent par tous les moyens à exporter leur pétrole et les projets de pipeline comme Keystone XL, aux États-Unis, et Northern Gateway, en Colombie-Britannique, se butent à une forte opposition locale.

La ville de South Portland au Maine vient aussi d'interdire le passage du pétrole des sables bitumineux sur son territoire. En attendant l'inversion du pipeline 9B qui va acheminer du brut à Montréal, Suncor a donc trouvé un débouché pour son pétrole en l'expédiant par le Saint-Laurent.

Suncor invoque des motifs commerciaux pour refuser de révéler le type de pétrole et la destination finale des pétroliers qui quitteront Sorel-Tracy.

Selon Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la chaire de gestion du secteur de l'énergie de HEC Montréal, tout indique qu'il est destiné à l'exportation. « De mettre du pétrole qui arrive par train sur des bateaux pour l'envoyer à la raffinerie de Lévis qui est déjà approvisionnée en pétrole de l'extérieur n'aurait pas beaucoup de sens. Il s'agit probablement de pétrole lourd des sables bitumineux destiné à des raffineries du Texas », explique-t-il.

Étant donné que les installations de Kildair sont en service depuis des décennies, le début de l'exportation de brut de l'Ouest par pétrolier est passé sous le radar, contrairement au projet de terminal pétrolier proposé par Transcanada à Gros-Cacouna, qui a soulevé la controverse dans l'Est du Québec.

Steven Guilbeau d'Équiterre dénonce l'absence de débat public sur les activités de Suncor à Sorel-Tracy. « Nous devons faire ces débats-là avant que les compagnies puissent procéder comme elles le veulent. On a l'impression que l'on vit au Far West. Moi, je suis sidéré de voir que Suncor est en train de faire par la porte d'en arrière ce qu'elle ne peut pas faire par la porte d'en avant. »

Le porte-parole d'Équiterre craint que le fleuve Saint-Laurent ne devienne rapidement la principale porte de sortie du pétrole albertain vers les marchés étrangers.


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Israël rejette la proposition américaine de cessez-le-feu

Written By Unknown on Minggu, 27 Juli 2014 | 16.20

Les explications de Joyce Napier

Le gouvernement israélien et le Hamas sont d'accord pour observer un cessez-le-feu unilatéral de 12 heures à partir de samedi matin, 8 h (heure locale).

Le secrétaire d'État américain John Kerry quitte cependant Le Caire vendredi sans avoir réussi à obtenir une trêve plus longue entre les deux parties. Plus tôt, il avait indiqué qu'Israël avait rejeté sa proposition d'un cessez-le-feu prévoyant une trêve humanitaire de sept jours. Le cabinet de sécurité du premier ministre Benyamin Nétanyahou a réclamé des modifications à ce projet de trêve initial, selon l'agence Reuters.

Le mouvement palestinien avait pour sa part indiqué au cours des derniers jours qu'il refuserait tout cessez-le-feu durable tant que le blocus de Gaza par Israël ne serait pas levé.

Le chef de la diplomatie américaine a rencontré plus tôt vendredi à deux reprises au Caire le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Shukri, pour tenter de convenir d'une pause d'une semaine dans les combats entre Israël et le Hamas, qui pourrait démarrer dès ce week-end.

M. Kerry a retardé de plusieurs heures son départ prévu du Caire pour discuter de nouveau par téléphone avec des responsables du Qatar, lesquels servent d'intermédiaire avec le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Washington.

Au cours de la dernière semaine, lors de ses déplacements du Caire vers Ramallah et Israël, M. Kerry a signifié clairement vouloir s'assurer à tout le moins d'une trêve temporaire avant de revenir à Washington.

Une réunion internationale est par ailleurs prévue samedi matin à Paris afin d'examiner la situation. Les États-Unis, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Qatar, la Turquie et la vice-présidente de l'Union européenne, Catherine Ashton, seront présents.

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Le sang coule toujours

Pendant ce temps, sur le terrain, les violences se poursuivent, non seulement dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie, où des manifestations contre l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza donnent lieu à des heurts de plus en plus violents avec les forces de sécurité israéliennes.

En tout, huit Palestiniens ont perdu la vie au cours des 24 dernières heures, dont un adolescent de 16 ans qui a perdu la vie dans des affrontements dans un village au sud de Bethléem.

Pendant ce temps, les raids israéliens ont frappé 30 maisons dans la bande de Gaza, vendredi, tuant notamment un leader du groupe palestinien Djihad islamique et deux de ses fils. Au moins 19 Palestiniens ont été tués, selon des responsables gazaouis, portant à plus de 800 le nombre de Palestiniens tués depuis déclenchement de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, le 8 juillet.

Leila Shahid, ambassadrice Autorité palestinienne auprès de l'UE, en entrevue à 24/60

Du côté israélien, un soldat israélien a été tué vendredi par des tirs effectués depuis un bâtiment situé près d'une école de l'ONU dans le centre de la bande de Gaza, a affirmé l'armée israélienne. Cette nouvelle victime porte à 35 le nombre des militaires israéliens tués depuis le début le 8 juillet. Deux civils et un travailleur thaïlandais ont également péri. 

L'armée israélienne a par ailleurs annoncé vendredi qu'un soldat israélien, que le Hamas disait avoir capturé plus tôt cette semaine, était en fait mort au combat ce même jour.

Un corridor humanitaire réclamé par l'OMS

Face à la dégradation de la situation, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à l'ouverture d'un corridor humanitaire dans l'enclave, afin de permettre l'évacuation de blessés et l'entrée de médicaments.

Les combattants de la bande de Gaza ont continué à tirer des roquettes longue portée, qui ont déclenché les sirènes d'alerte dans les environs de Tel-Aviv, le poumon économique d'Israël. Des témoins disent avoir vu le système de défense antiaérienne « Dôme de fer » intercepter des projectiles.

Un bâtiment a en revanche été touché à Ashkelon, une ville portuaire située à quelques encablures de la frontière avec Gaza, sans faire de victimes.

Le Hamas dit avoir tiré trois roquettes en direction de l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv. Les sirènes ont retenti et le hall de l'aéroport s'est brusquement vidé, mais Israël n'a pas fait état d'impacts.

La Federal Aviation Administration (FAA), l'agence fédérale américaine de l'aviation civile, avait ordonné mardi la suspension des vols opérés par des compagnies américaines vers Ben-Gourion, avant de lever cette suspension mercredi soir.


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Alerte à bord d'un avion Sunwing : un passager accusé d'avoir proféré des menaces

Le reportage de Sara-Christine Gemson

Des accusations ont été portées contre le passager d'un vol de la compagnie Sunwing qui a dû faire demi-tour vendredi matin à cause d'une alerte à bord.

L'avion qui avait décollé vers 7 h de l'aéroport Pearson de Toronto en direction du Panama a fait demi-tour au dessus de la Virginie-Occidentale après 45 minutes de vol.

Plus tôt aujourd'hui, le président de Sunwing, Mark Williams, a indiqué que le pilote a décidé de rebrousser chemin à cause d'un passager qui proférait des menaces.

L'avion a alors été escorté jusqu'à Toronto par deux avions de chasse F16 venus de Toledo dans l'Ohio, a confirmé le Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord (NORAD). Il est revenu à son point de départ vers 9 h.

Le vol 772 transportait 183 passagers, dont deux enfants en bas âge et 6 membres d'équipage.

Selon le service de police régional de Peel, Ali Shahi, un citoyen canadien de 25 ans, est accusé d'avoir proféré des menaces, d'atteinte à la sécurité d'un aéronef, de dommages à la propriété et de méfait pour avoir empêché la jouissance légitime d'un bien.

Le passager a été arrêté par des agents du service de police régional de Peel. D'autres policiers ont été chargés d'inspecter l'appareil afin de s'assurer que tout était en ordre.

Ali Shahi doit comparaître en cour demain à Brampton.

Dans une déclaration écrite, le père d'Ali Shahi dit être désolé de ce qui s'est passé sur le vol, mais soutient que son fils n'est pas en faute et accuse la police et le système de santé.

« Nous avons appelé la police à l'aide plus de 23 fois au cours des deux ou trois dernières années, écrit-il, mais malheureusement ils n'ont rien fait pour nous aider ou aider mon fils... Ayant appelé la police à plusieurs reprises et qu'ils n'aient rien fait pour lui, lui donne l'impression qu'on peut dire n'importe quoi, n'importe où, et que personne ne peut rien y faire. Que ce ne sont que des paroles. Je suis sûr qu'il y a d'autres familles qui ont le même problème avec leurs enfants et elles souffrent et il n'y a pas de système pour les aider ».

Des passagers témoignent

« Il a dit à l'hôtesse "vous allez tous mourir, j'ai une bombe" » — André Grenier, témoin

Vidéo d'un passager, Alain Alphonso, à bord du vol 772 de Sunwing

André Grenier était assis tout près du passager en question et raconte qu'au moment du service ce dernier a demandé quelque chose qui n'était pas disponible sur le vol. « La personne a dit "va te faire foutre! Il y en a déjà sur d'autres vols". Elle [l'hôtesse] a dit désolé monsieur on n'a pas ça sur notre vol, on vous remercie beaucoup et c'est là qu'il y a eu un petit peu de pression », explique-t-il.

« Et là il est allé dire à l'hôtesse "allez vous faire foutre, vous allez tous mourir, j'ai une bombe" », ajoute André Grenier.

« J'aime mieux être en sécurité plutôt qu'il arrive des choses comme on voit aux nouvelles. Oui, j'ai eu peur, oui ça me stresse et puis j'ai eu la frousse, mais je me dis que les policiers ont fait le travail. » — Annie Turbide, une passagère

Une autre passagère, Annie Turbide (entrevue ci-dessus), raconte qu'au cours du vol, le pilote a informé les passagers qu'il y avait une alerte à la bombe et qu'il faisait demi-tour.

« On a atterri d'urgence. On a attendu longtemps sur la piste, c'était vraiment long, au moins une heure », dit-elle, « et puis tout d'un coup, des policiers armés sont arrivés sur le toit des camions Sunwing, à la hauteur des portes. Ils sont rentrés tout de suite dans l'avion, puis se sont dirigés vers un passager », poursuit-elle, ajoutant que « les gens étaient paniqués ».

Les voyageurs devaient repartir aujourd'hui, selon la compagnie aérienne, qui précise que l'appareil subira une inspection de sécurité complète avant d'être remis en service.

La police régionale de Peel soutient que personne n'a été blessé.

Avec des informations recueillies par Bahador Zabihiyan.


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Une puissante tempête solaire a frôlé la Terre

La NASA révèle qu'une tempête solaire d'envergure, qui aurait pu perturber tous les circuits électriques de notre planète, a évité la Terre de justesse il y a deux ans.

D'après l'agence américaine, la puissante vague de radiations solaires aurait eu un tel impact sur les systèmes électriques qu'elle aurait pu « renvoyer la civilisation contemporaine au 18e siècle ».

Cette tempête solaire, la plus puissante observée depuis 150 ans, s'est produite le 23 juillet 2012 à la suite d'une éruption importante à la surface du soleil. La vague de radiations, qui provoque des orages géomagnétiques en entrant dans le champ magnétique terrestre, a vraiment manqué la Terre de peu, selon la NASA.

« Si l'éruption avait eu lieu une semaine plus tôt, la Terre aurait été en première ligne », explique Daniel Baker, de l'Université du Colorado.

Le satellite STEREO-A, qui surveille ce genre de phénomène, a pu observer en détail la tempête, qui n'aurait eu d'égal en puissance que celle qui a été observée en 1859.

Ce phénomène naturel peut grandement perturber les réseaux électriques, interrompre les télécommunications, Internet, les transports aériens ou tout autre système reposant sur l'électricité.

D'après les travaux de l'Académie nationale des sciences, l'impact d'une tempête de l'ampleur de celle de 1859, si elle frappait la Terre, coûterait à l'économie mondiale environ 2000 milliards de dollars et causerait des dégâts d'une ampleur inédite.

Les tempêtes solaires sont provoquées par des explosions gigantesques qui se produisent à la surface du soleil. Ces éruptions provoquent l'envoi dans l'espace, à grande vitesse, de vagues de plasma ionisé chargé de puissantes radiations.

Cette vague provoque ensuite d'importantes perturbations géomagnétiques en entrant en collision avec le champ magnétique terrestre et nos réseaux électriques par le fait même.


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Suncor ouvre la porte à l'exportation de pétrole par le Saint-Laurent

Le reportage de Denis-Martin Chabot

Un premier pétrolier chargé de brut de l'Ouest canadien devrait quitter Sorel-Tracy, au Québec, à la mi-septembre et emprunter le Saint-Laurent pour une destination encore inconnue.

Suncor a commencé la semaine dernière à transporter du pétrole par train jusqu'au terminal de la compagnie Kildair, qui va le stocker avant de le transborder sur des pétroliers de 250 mètres. La capacité maximale du site est de 60 wagons-citernes par jour, et l'entreprise estime être en mesure de remplir deux navires de 350 000 barils par mois.

Des pétroliers provenant d'outre-mer circulent déjà sur le fleuve pour approvisionner la raffinerie Valero de Lévis, mais le navire qui quittera les installations de Kildair en septembre sera le premier à transporter du pétrole de l'Ouest par le Saint-Laurent.

Les pétrolières canadiennes cherchent par tous les moyens à exporter leur pétrole et les projets de pipeline comme Keystone XL, aux États-Unis, et Northern Gateway, en Colombie-Britannique, se butent à une forte opposition locale.

La ville de South Portland au Maine vient aussi d'interdire le passage du pétrole des sables bitumineux sur son territoire. En attendant l'inversion du pipeline 9B qui va acheminer du brut à Montréal, Suncor a donc trouvé un débouché pour son pétrole en l'expédiant par le Saint-Laurent.

Suncor invoque des motifs commerciaux pour refuser de révéler le type de pétrole et la destination finale des pétroliers qui quitteront Sorel-Tracy.

Selon Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la chaire de gestion du secteur de l'énergie de HEC Montréal, tout indique qu'il est destiné à l'exportation. « De mettre du pétrole qui arrive par train sur des bateaux pour l'envoyer à la raffinerie de Lévis qui est déjà approvisionnée en pétrole de l'extérieur n'aurait pas beaucoup de sens. Il s'agit probablement de pétrole lourd des sables bitumineux destiné à des raffineries du Texas », explique-t-il.

Étant donné que les installations de Kildair sont en service depuis des décennies, le début de l'exportation de brut de l'Ouest par pétrolier est passé sous le radar, contrairement au projet de terminal pétrolier proposé par Transcanada à Gros-Cacouna, qui a soulevé la controverse dans l'Est du Québec.

Steven Guilbeau d'Équiterre dénonce l'absence de débat public sur les activités de Suncor à Sorel-Tracy. « Nous devons faire ces débats-là avant que les compagnies puissent procéder comme elles le veulent. On a l'impression que l'on vit au Far West. Moi, je suis sidéré de voir que Suncor est en train de faire par la porte d'en arrière ce qu'elle ne peut pas faire par la porte d'en avant. »

Le porte-parole d'Équiterre craint que le fleuve Saint-Laurent ne devienne rapidement la principale porte de sortie du pétrole albertain vers les marchés étrangers.


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Écrasement du vol AH5017: cinq Québécois étaient à bord de l'avion

Written By Unknown on Jumat, 25 Juli 2014 | 16.20

Claudine Richard a parlé à la famille de la victime de Sherbrooke. Laurie Trudel a rencontré un technologue de l'Hôpital de Papineau, qui aurait également perdu des membres de sa famille.

Une Sherbrookoise et quatre membres d'une même famille de Longueuil étaient à bord de l'avion qui s'est écrasé au Mali jeudi.

La femme de Sherbrooke, Isabelle Prévost, est âgée de 35 ans. Elle est mère de trois enfants. Sa famille, qui a confirmé le décès, ne désire pas accorder d'entrevue pour l'instant.

Son conjoint a néanmoins précisé avec émotion que leur garçon et leurs deux fillettes devaient partir en voyage avec Isabelle Prévost, mais qu'ils sont finalement restés auprès de lui, à Sherbrooke.

Les quatre autres victimes québécoises - un homme, une femme et leurs deux enfants - étaient établies dans la rue Montarville, à Longueuil.

Un oncle les accompagnait également, mais on ne sait pas s'il possédait la nationalité canadienne. La femme de celui-ci, enceinte, était demeurée au Québec.

Des répercussions en Outaouais

Un technologue de l'Hôpital de Papineau, dans le secteur de Buckingham, aurait également perdu des membres de sa famille dans la disparition du vol AH5017 d'Air Algérie.

Originaire du Burkina Faso, Mamadou Zoungrana attendait sa femme et ses deux garçons Brice et Arsène, âgés de six et 13 ans. Ces derniers feraient partie des 110 passagers qui prenaient place dans l'avion.

« J'ai espoir puisque jusqu'à présent, je n'arrive pas à me faire à l'idée que toute ma famille est partie comme ça. » — Mamadou Zoungrana

L'homme faisait des efforts depuis deux ans afin d'avoir les ressources nécessaires pour faire venir sa famille au Canada.

Mamadou Zoungrana et la famille d'Isabelle Prévost attendent toujours une confirmation des autorités canadiennes concernant le vol AH5017.

Les services algériens de navigation aérienne ont annoncé plus tôt jeudi avoir perdu le contact avec l'appareil, un McDonnell Douglas 83 appartenant à la compagnie espagnole Swiftair.

Le premier ministre Stephen Harper s'est dit consterné par la nouvelle. « Le gouvernement du Canada est en contact avec les autorités concernées et fournit son assistance sur le terrain en fonction des besoins », a-t-il précisé.

Avec les informations de Pascal Robidas


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Quinze morts dans le bombardement d'une école à Gaza

Le reportage de notre envoyée spéciale à Gaza, Marie-Ève Bédard

Plusieurs employés de l'ONU figurent parmi les victimes du bombardement d'une école de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, selon le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Selon le ministère de la Santé palestinien, le tir d'un obus israélien sur cette école a fait au moins 15 morts et de nombreux blessés. La mise en cause d'Israël dans cet assaut n'est cependant pas encore confirmée.

D'après un responsable de l'ONU, cette école gérée par les Nations unies servait d'abri et de refuge pour des centaines de civils palestiniens qui s'y croyaient en sécurité.

Dans un communiqué, Ban Ki-moon a fermement condamné ce bombardement qui a tué des femmes, des enfants, ainsi que des employés des Nations unies.

Le secrétaire général de l'ONU a également exprimé ses « profondes condoléances » aux familles et aux proches des victimes de ce bombardement ainsi qu'aux proches des « centaines d'innocents tués de façon tragique par les bombardements israéliens ».

Ban Ki-moon appelle du même souffle le Hamas à cesser ses tirs de roquettes sur Israël.

L'attaque de l'école « souligne l'urgence de faire cesser les tueries, et de les faire cesser dès maintenant », écrit Ban Ki-moon qui tente depuis des jours d'obtenir un cessez-le-feu à Gaza.

Le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq a souligné que l'ONU s'efforçait encore de déterminer le nombre exact de victimes. « Nous ne savons pas qui a attaqué les locaux », a-t-il pris soin de rappeler.

Sans admettre aucune responsabilité, l'armée israélienne a promis d'enquêter sur ce drame, disant ne pas exclure qu'il s'agisse d'une roquette tirée par des combattants du mouvement islamiste Hamas.

À Washington, la Maison-Blanche s'est déclarée « attristée » par le bombardement de cette école et a appelé à une meilleure protection des civils.

Trois morts dans une manifestation

Des soldats israéliens ont par ailleurs tué un Palestinien par balle jeudi soir dans des heurts violents entre manifestants et militaires en Cisjordanie, au nord de Jérusalem, selon des sources médicales palestiniennes. La victime se trouvait parmi au moins 10 000 manifestants. Après avoir annoncé trois morts, des responsables hospitaliers ont ramené le bilan à un décès et trois personnes dans un état grave.

L'offensive israélienne, qui a fait plus de 800 morts palestiniens depuis le 8 juillet à Gaza, a déclenché des manifestations quotidiennes de solidarité dans les grandes villes de Cisjordanie.

Tirs de roquettes soutenus

Pendant ce temps, le Hamas poursuit ses tirs de roquettes en direction d'Israël, notamment sur la métropole israélienne Tel-Aviv. Le Hamas affirme aussi avoir tendu une embuscade qui a coûté la vie à des soldats israéliens dans le nord de l'enclave palestinienne.

Réagissant aux déclarations d'hier de la haute-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, selon qui Israël pourrait avoir commis des crimes de guerre dans la bande de Gaza, le premier ministre d'Israël, Benyamin Nétanyahou, a plutôt conseillé à l'ONU d'enquêter sur les stratégies du Hamas de « transformer les hôpitaux en centres de commandement militaire, d'utiliser les écoles comme dépôts d'armes et de placer des batteries de missiles à côté d'aires de jeux, de logements privés et de mosquées ».

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Pas de trêve en vue

Il est peu probable par ailleurs qu'une trêve dans le conflit entre Israël et le Hamas survienne dans les prochains jours, a déclaré un membre du gouvernement de Benyamin Nétanyahou.

« Je ne vois pas de cessez-le-feu dans les jours à venir avec un départ de l'armée de défense d'Israël », a indiqué le ministre israélien des Sciences, Yaakov Peri, un ancien responsable de la sécurité, au site d'information Walla.

Le pays a besoin de plus de temps pour terminer sa mission de destruction des tunnels clandestins du Hamas, selon lui.

Il ajoute que même en cas de trêve humanitaire, Israël continuerait ses frappes sur les tunnels, et qu'il lui faudrait plus de deux ou trois jours pour finir de les détruire.

L'Égypte, qui sert de médiateur dans le conflit, avait émis l'espoir d'un répit pour la fête musulmane de l'Aïd al-Fitr, en début de semaine prochaine, ce qui permettrait d'acheminer de l'aide humanitaire et d'ouvrir la voie à des négociations.

Le cabinet restreint israélien n'a publié aucune décision après s'être réuni, mercredi soir jusque tard dans la nuit, sur une proposition de trêve humanitaire prévoyant un arrêt immédiat des combats et dont les termes précis seraient décidés lors de négociations les jours suivants.

Le dirigeant du Hamas Khaled Mechaal, qui s'exprimait au Qatar, s'était dit, plus tôt, prêt à une trêve humanitaire, tout en excluant un cessez-le-feu durable tant qu'Israël ne lèverait pas le blocus du territoire côtier palestinien.


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Opération SharQc: le Hells Angel Sylvain Tétreault est arrêté

Le Hells Angel Sylvain Tétreault a été arrêté, jeudi soir, par la Sûreté du Québec (SQ).

L'homme était recherché en lien avec l'opération SharQc, selon la porte-parole de la SQ, Christine Coulombe. L'Escouade régionale mixte de Montréal l'a interpellé lorsqu'il sortait d'une résidence située à Bois-des-Filion, dans les Laurentides.

Il devrait faire face à des accusations de complot pour meurtre vendredi matin, au Centre judiciaire Gouin.

Le 15 avril 2009, l'opération policière SharQc avait mené à l'arrestation de plus de 150 personnes que la poursuite avait identifiées comme étant des membres des Hells Angels ou des personnes reliées d'une quelconque façon à l'organisation.


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Prévenir la pauvreté n'est pas un objectif charitable pour l’ARC

L'Agence du revenu du Canada (ARC) a dit à une organisation caritative bien connue qu'elle ne pouvait plus tenter de prévenir la pauvreté dans le monde, mais seulement la réduire, parce que le fait de prévenir la pauvreté pourrait bénéficier à des personnes qui ne sont pas vraiment pauvres.

Cette étrange dispute bureaucratique entourant l'énoncé de mission d'Oxfam Canada est une preuve de plus de la détérioration des relations entre le gouvernement conservateur et certains organismes de bienfaisance canadiens.

La bagarre lexicale a commencé quand Oxfam a rempli des documents auprès d'Industrie Canada pour renouveler son statut d'organisation sans but lucratif, tel que requis avant le 17 octobre en vertu d'une loi adoptée en 2011.

Oxfam Canada, dont le siège se trouve à Ottawa, avait initialement soumis un document indiquant que son objectif en tant qu'organisation caritative est « de prévenir et de soulager la pauvreté, la vulnérabilité et la souffrance en améliorant les conditions des individus dont la vie, les moyens de subsistance, la sécurité ou le bien-être sont à risque ».

L'organisation de développement international, fondée en 1963, consacre chaque année quelque 32 millions de dollars à ses projets en Afrique, en Asie, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, en mettant l'accent sur les droits des femmes.

Mais le dossier soumis à Industrie Canada doit aussi être approuvé par la Direction des organismes de bienfaisance de l'ARC, et c'est à ce moment que les problèmes ont commencé.

Des responsables de l'agence ont indiqué à Oxfam que « prévenir la pauvreté » n'était pas un objectif acceptable.

« Réduire la pauvreté est charitable, mais la prévenir ne l'est pas », s'est fait dire l'organisation. « Prévenir la pauvreté pourrait signifier d'aider une classe de bénéficiaires qui ne sont pas pauvres ».

Le directeur administratif d'Oxfam a qualifié cet échange de « conversation absurde ».

« Leur interprétation était que le fait de prévenir la pauvreté pourrait impliquer ou ne pas impliquer des personnes pauvres », a expliqué M. Fox en entrevue avec La Presse Canadienne.

« Un groupe de millionnaires pourrait se rassembler pour prévenir leur propre pauvreté, et cela ne serait pas considéré comme un objectif charitable ».

L'ARC a finalement eu gain de cause, et le document soumis par Oxfam à Industrie Canada ne fait plus référence à la prévention de la pauvreté.

« Notre énoncé de mission indique toujours que nous sommes engagés à mettre fin à la pauvreté, mais nos (objectifs) charitables n'utilisent pas les mots fin ou prévenir; on parle plutôt de réduire », a indiqué M. Fox.

Un porte-parole de l'ARC, Philippe Brideau, a refusé de donner des informations sur ce désaccord avec Oxfam, en affirmant que l'agence « ne commente pas des cas spécifiques ».

Il a toutefois précisé que les précédents jurisprudentiels montrent que les organismes de bienfaisance ne peuvent empêcher des personnes déjà appauvries de sombrer dans la pauvreté.

« Les objectifs de réduction de la pauvreté sont charitables parce qu'ils fournissent un soulagement seulement aux bénéficiaires admissibles, ceux qui sont dans le besoin », a écrit M. Brideau dans un courriel.

« Cependant, les tribunaux n'ont pas estimé que le risque de pauvreté était équivalent au fait d'être véritablement dans le besoin. Par conséquent, comme les tribunaux l'ont indiqué, une organisation ne peut être enregistrée avec l'objectif explicite de prévenir la pauvreté ».

Le porte-parole a également mentionné que les organismes de bienfaisance étaient toujours autorisés à enseigner des notions de gestion de l'argent et du budget personnel et d'autres aptitudes de la vie quotidienne, ce qui pourrait mener à la prévention de la pauvreté.

Critiques d'Oxfam envers le ministre Kenney

Plus tôt cette année, Oxfam Canada avait été critiqué par le ministre fédéral de l'Emploi, Jason Kenney, pour son opposition aux colonies juives en Cisjordanie.

Cette dispute n'est qu'une nouvelle illustration du refroidissement des relations entre le gouvernement Harper et certains organismes de bienfaisance, dont plusieurs ont été visés depuis 2012 par des vérifications de leurs « activités politiques ».

L'ARC, armée d'un financement spécial de 13 millions de dollars, mène présentement des vérifications auprès de 52 organismes de bienfaisance, dont plusieurs ont déjà critiqué les programmes et les politiques du gouvernement Harper, en particulier dans le domaine de l'environnement.

La liste comprend notamment Amnistie internationale Canada, la Fondation David Suzuki, Canada sans pauvreté et Kairos.

PEN Canada, une organisation de Toronto qui défend la liberté d'expression, a été ajoutée cette semaine à la liste des organisations qui font l'objet de vérifications. Le groupe avait tiré la sonnette d'alarme quant au musellement des scientifiques payés par le gouvernement.


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De nombreux transporteurs annulent leurs vols vers Tel-Aviv

Written By Unknown on Rabu, 23 Juli 2014 | 16.21

Marie-Ève Bédard fait le point sur la situation dans la bande de Gaza.

À l'instar de plusieurs compagnies aériennes américaines et européennes, Air Canada annule ses vols vers l'aéroport international Ben-Gourion, à Tel-Aviv, pour des raisons de sécurité.

Le transporteur a indiqué qu'il continuera à évaluer la situation pour les prochains jours, et en avisera les voyageurs. Un vol relie habituellement Toronto à Tel-Aviv tous les jours.

Aux États-Unis, tous les vols vers Tel-Aviv ont été suspendus pour au moins 24 heures à partir de mardi midi par l'Agence fédérale de l'aviation (FAA). L'avis ne concerne que les transporteurs américains puisque la FAA n'a pas d'autorité sur les compagnies d'autres pays.

Ces interdictions de vol vers la ville israélienne ont été décrétées par les autorités aériennes américaines à la suite de tirs de roquettes palestiniennes, dont une est tombée à 1,5 kilomètre de l'aéroport Ben-Gourion, faisant deux blessés, selon les autorités israéliennes.

Delta Airlines a même dérouté un de ses avions en plein vol, alors qu'il était presque arrivé à Tel-Aviv. Le Boeing 747 parti de l'aéroport international John-F.-Kennedy de New York avec 290 personnes à bord a fait demi-tour et a été redirigé vers l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

Les Européens emboîtent le pas

Cette suspension des vols a eu des échos jusqu'en Europe. Tel que prescrit par l'Agence européenne de sécurité aérienne, le transporteur national français, Air France, le néerlandais KLM, l'allemand Lufthansa et le britannique EasyJet ont également annoncé l'arrêt de leurs vols « jusqu'à nouvel ordre ». Plusieurs autres compagnies ont pris la même décision par mesure de précaution.

C'est la première fois depuis la guerre du Golfe en 1990-1991 que de telles mesures touchent Israël.

La compagnie British Airways a en revanche maintenu ses vols. « Nous continuons de fonctionner comme d'habitude », a déclaré un porte-parole du transporteur britannique. « La sûreté et la sécurité sont nos premières priorités et nous continuons à surveiller la situation », a-t-il ajouté.

Aucun risque, dit Israël

Le ministère israélien des Transports a affirmé que les décollages et les atterrissages sont sécuritaires à Ben-Gourion, seul aéroport international du pays. Son gouvernement invite par conséquent les compagnies aériennes internationales à revoir leur décision et à rétablir leurs vols.

« L'aéroport Ben-Gourion est sécuritaire et bien gardé. Il n'y a pas de raisons pour que les compagnies américaines suspendent leurs vols et cèdent à la terreur », a déclaré le ministre au quotidien Haaretz.

« Toutes les mesures nécessaires pour la sécurité de l'aviation civile sont en place », insiste de son côté le consul général d'Israël au Québec et représentant permanent d'Israël à l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Joël Lion. « Le dôme de fer marche à 100 % autour de l'aéroport », a-t-il déclaré, faisant référence au système de défense aérien de l'État hébreu.

Selon le pilote et spécialiste de l'aviation civile Jean Lapointe, la décision de la FAA et des compagnies aériennes est « sage », dans les circonstances du conflit opposant Israël et le Hamas. Comme les avions sont à plus basse altitude à l'atterrissage et au décollage, ils sont particulièrement vulnérables aux missiles, indique-t-il. « Notre industrie ne peut pas se permettre un nouvel accident, juste après celui du MH17. »


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MH17 : l'avion probablement abattu par erreur par les rebelles, disent les États-Unis

Les renseignements américains croient que les rebelles prorusses auraient abattu le Boeing de Malaysia Airlines « par erreur ». Ils ne savent toutefois pas « avec exactitude » qui aurait lancé le missile sol-air.

Des responsables des services de renseignement, qui s'exprimaient sous le sceau de l'anonymat, ont déclaré que « l'explication la plus plausible » pour la destruction de l'avion était un tir de missile SA-11 de fabrication russe par des séparatistes après méprise sur le type d'avion qu'ils visaient.

« Cinq jours après [l'écrasement], il semble vraiment que ce soit une erreur », a déclaré un des responsables aux journalistes, mardi.

Cette hypothèse est confortée par les preuves publiées sur les réseaux sociaux et par les conversations interceptées entre séparatistes prorusses, dont les empreintes vocales ont été vérifiées par les agences américaines de renseignement, expliquent les responsables.

Les services de renseignement n'ont pas pu confirmer toutefois si l'arme avait été fournie par les Russes. Washington avait auparavant accusé la Russie d'avoir fourni le missile sol-air à l'origine de la tragédie. Selon les dires du secrétaire d'État, John Kerry, les Russes auraient aussi formé les insurgés sur l'utilisation d'un tel missile.

Le Canada accuse aussi les Russes d'avoir été les complices des rebelles. « Le Kremlin n'a peut-être pas tiré sur la gâchette, mais il a certainement chargé le fusil [...] et l'a mis dans les mains des meurtriers », a-t-il lancé, en conférence de presse, lundi.

Les renseignements américains ont toutefois pu confirmer que la Russie continuait d'envoyer des armes et des chars d'assaut aux rebelles.  

Des suspects depuis plusieurs jours

Les États-Unis soupçonnent depuis quelques jours les soldats prorusses d'avoir abattu l'avion.

« Ce que nous savons aujourd'hui, c'est qu'un missile sol-air a été tiré et que c'est ce qui a provoqué la chute de l'avion. Nous savons [...] que ce tir a été effectué depuis un territoire contrôlé par les séparatistes russes », avait déclaré le président américain Barack Obama, vendredi.

Les soldats prorusses ont toujours nié leur responsabilité dans la tragédie. Le président russe Vladimir Poutine a même déclaré que la catastrophe aurait été provoquée par Kiev parce qu'il n'avait pas su garder la paix sur son territoire.

Les experts avaient évoqué la possibilité que les soldats prorusses aient abattu l'avion par erreur, étant donné la complexité de l'arme et le manque de compétences des insurgés. 


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