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Gala Artis : Claude Legault et Guylaine Tremblay, les préférés du public

Written By Unknown on Senin, 29 April 2013 | 16.20

Claude Legault et Guylaine Tremblay ont été nommés grands préférés du public lors du Gala Artis, qui récompense  les artistes et artisans de la télévision québécoise.  Les gagnants sont choisis lors d'un vote du public.

Gino Chouinard, Charles Lafortune, Patrice Lécuyer et Guy A. Lepage étaient également nommés dans la catégorie personnalité masculine de l'année.

Chez les femmes, Guylaine Tremblay faisait la lutte à Véronique Cloutier, Guylaine Tremblay, Hélène Florent, Julie Snyder et Anne Dorval.

De plus, Claude Legault avait déjà été récompensé pour sa performance dans l'émission 19-2, remportant le prix du premier rôle masculin dans une télésérie. Hélène Florent a été choisie chez les femmes, pour ses rôles dans Toute la vérité, La galère et Lance et compte.

Guylaine Tremblay avait également déjà été été sacrée meilleure actrice dans un téléroman pour sa performance dans Unité 9. Du côté masculin,Guy Nadon a gagné le prix du meilleur acteur dans un téléroman pour son rôle dans O'.

Anne Dorval et Daniel Brière, les deux parents d'Oli, Zach et Thomas dans l'émission Les Parent, ont remporté respectivement les prix du premier rôle féminin et du premier rôle masculin dans une comédie.

Guy A. Lepage a reçu le trophée de l'animateur de magazines culturels et talk-shows pour l'émission Tout le monde en parle, qui en est à sa neuvième saison. Il s'agissait de son neuvième trophée Artis en carrière.

Charles Lafortune a pour sa part été sacré meilleur animateur d'une émission de variétés ou de divertissement pour La Voix.

Guy Jodoin a gagné le premier prix Artis de la soirée, soit celui d'animateur d'émission de jeux, pour Le tricheur.

Gino Chouinard a remporté le prix du meilleur animateur d'une émission de services pour Salut bonjour!

Le trophée dans la catégorie artistes d'émission jeunesse a été remis à Yan England (L'appart du 5e, Fan club)

Un habitué des récompenses, Pierre Bruneau, du bulletin d'information de fin de journée du réseau TVA, a été choisi dans la catégorie du meilleur animateur de bulletins de nouvelles.

Le prix dans la catégorie de l'animateur d'émission d'affaires publiques est allé à Alain Gravel, qui est à la barre de l'émission Enquête.

Dans la catégorie récompensant l'animateur d'émission de sport, les téléspectateurs ont préféré Dave Morissette (Le Match). À l'aide d'un montage vidéo et d'athlètes olympiques québécois dont Annie Pelletier et Bruny Surin, le prix a été remis par le journaliste et commentaire sportif légendaire Richard Garneau, décédé en janvier dernier.

Le gala était animé par l'humoriste Mario Tessier.


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Clinique dentaire du CHUM : 20 ans sans revenus pour l'hôpital, les dentistes ont tout encaissé

Exclusif - Radio-Canada a appris que le Centre hospitalier de l'Université de Montréal cherche non seulement à récupérer de l'argent auprès des chirurgiens esthétiques, mais également auprès de sa clinique dentaire.

Selon notre enquête, le CHUM n'aurait touché aucun revenu de sa clinique dentaire depuis une vingtaine d'années. Des revenus qui auraient été entièrement encaissés par les dentistes qui travaillent à l'hôpital.

La majorité des traitements faits à la clinique dentaire du CHUM ne sont pas assurés par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ). Le CHUM a confirmé à Radio-Canada que pendant des années, bon nombre des patients ont payé en argent comptant les dentistes pour leur traitement.

Le centre hospitalier ne touchait pas un cent, même s'il fournit aux dentistes les locaux et les équipements.

Aucune transaction enregistrée depuis 2007

Dans un couriiel rédigé par un administrateur et dont nous avons obtenu copie, il est écrit: « Ce sont les dentistes qui facturent les différents clients et encaissent l'argent pour leur honoraires et fournitures médicales ».

« [...] Il n'y a eu aucune transaction d'enregistrées dans nos livres depuis 2007. »

Pour Damien Contredinopoulos, chercheur à l'Institut de recherche en santé publique de l'Université de Montréal, il est surprenant que le CHUM n'ait pas perçu d'argent à sa clinique dentaire.

« Ce qui est étonnant, c'est que pour exister ces pratiques vont devoir avoir l'accord tacite de plusieurs individus dans l'établissement. Alors c'est étonnant que personne depuis 2007 n'ait rien remarqué ou n'ait rien dit », soutient-il

Selon nos informations, le CHUM se prive de ses revenus depuis plus de 20 ans. Ce sont des centaines de milliers de dollars qui n'ont pas été encaissés par l'hôpital.

L'argent perçu auprès des patients était conservé dans un coffre-fort puis utilisé pour payer les dentistes.

Une pratique indéfendable, selon le Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CHUM.

« J'ai été surpris et je suis encore surpris d'entendre qu'il y a des individus qui sont prêts à payer cash des médecins ou des dentistes à l'intérieur ou l'extérieur du CHUM », s'étonne Paul Perrotte, président du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CHUM,

Surpris, mais incapable d'expliquer pourquoi le CHUM n'encaisse aucun argent depuis tant d'années.

« Il n'y a pas d'explication valable, ça aurait dû être chargé depuis le début. Mais il n'y a pas eu de pratique à ce niveau, puis là il faut l'instaurer », dit le directeur général associé du CHUM, Yvan Gendron.

Ce n'est que depuis le 25 mars dernier que l'hôpital touche 54$ pour chaque visite à la clinique dentaire.

La haute direction du CHUM demande maintenant à ses patients de payer à un guichet et non plus directement aux dentistes. Le CHUM songe aussi à demander une contribution aux dentistes.

Les dentistes à qui nous avons parlé affirment qu'ils n'ont pas à payer pour utiliser les équipements du CHUM. Ils considèrent qu'ils demandent déjà 20 % moins cher aux patients de l'hôpital qu'en clinique privée.

Un reportage de Christian Latreille


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Bangladesh: l'industrie canadienne fait son examen de conscience

Alors que les opérations de recherche dans les décombres de l'immeuble qui s'est effondré au Bangladesh ont été suspendues lundi, les autorités ayant perdu tout espoir de trouver des survivants, l'industrie canadienne du commerce du détail se réunit pour réfléchir aux conditions de travail auxquelles sont soumis ses ouvriers.

L'immeuble, qui s'est effondré mercredi à Savar, en banlieue de Dacca, abritait des ateliers de confection textile qui fournissent des détaillants étrangers, souvent occidentaux. Le bilan s'établit maintenant à 381 morts et 900 disparus, dont une majorité de femmes.

Au Canada, le Conseil canadien du commerce de détail rencontrera d'urgence, ce lundi, le détaillant Loblaws, dont certains produits étaient fabriqués dans l'immeuble effondré, et d'autres entreprises de détail.

L'industrie tentera de trouver des solutions pour s'assurer d'obtenir de meilleures conditions pour ses travailleurs d'outremer. Même si, en principe, elle signe déjà des ententes avec les fournisseurs afin de réglementer les conditions de travail de base.

« Vous pouvez demander à quelqu'un de ne pas faire de mauvaises choses, mais ça ne veut pas dire qu'il ne fera rien de mal », estime Chris MacDonald, professeur d'éthique en affaires à l'Université Ryerson, à Toronto.

De plus, les ententes signées avec les fournisseurs comprennent rarement l'état des bâtiments dans lesquels sont installés les ateliers. Au Bangladesh, les propriétaires d'entreprises ont obligé leurs employés à rentrer au travail, même si des fissures avaient été signalées sur l'édifice et que la police avait donné l'ordre d'évacuer. L'immeuble s'est effondré quelques heures plus tard.

Selon M. MacDonald toutefois, la rencontre d'urgence convoquée au Canada démontre que l'industrie prend le drame survenu au Bangladesh au sérieux.

Dimanche, les autorités ont arrêté le propriétaire de l'immeuble alors qu'il tentait de quitter le pays. Le gouvernement a promis qu'il sera jugé. Deux ingénieurs et des trois propriétaires d'ateliers ont aussi été arrêtés au cours de la fin de semaine.

Avec les informations de Lyne-Françoise Pelletier


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Le tandem Coderre-Daoust

Written By Unknown on Sabtu, 27 April 2013 | 16.20

Exclusif - Radio-Canada a appris que le numéro deux du futur candidat à la mairie de Montréal, Denis Coderre, sera l'actuel président d'Investissement Québec, Jacques Daoust. M. Coderre espère que cette association ralliera les gens d'affaires de Montréal.

Une exclusivité de Martine Biron

Le milieu des affaires de Montréal s'est montré très réticent à la candidature de Denis Coderre à la mairie. C'etait devenu son talon d'Achille.

Il a sollicité un ami, Jacques Daoust, qui est l'actuel président directeur général d'Investissement Québec. Il sera à ses côtés dans deux semaines, quand Denis Coderre lancera officiellement sa campagne à la mairie.

Selon nos sources, Denis Coderre élu, il nommerait Jacques Daoust président du comité exécutif.

Jacques Daoust a été choisi pour prendre la tête d'Investissement Québec en 2006 par le gouvernement Charest, mais ses jours sont comptés, alors que le gouvernement Marois remplace l'organisation par la nouvelle Banque de développement économique. Il ne fait pas partie des plans du gouvernement.

Denis Coderre connaît l'intérêt de Jacques Daoust pour la politique. Il l'a approché en 2011 pour qu'il brigue les suffrages au fédéral. Jacques Daoust avait même rencontré le chef libéral Michael Ignatieff, mais pour des raisons inconnues, il ne s'était pas présenté.

Jacques Daoust a une longue feuille de route dans le milieu bancaire. Il est connu et crédible dans le milieu des affaires.

Denis Coderre mise donc sur son expérience pour rallier les gens d'affaires de Montréal à sa candidature.


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«La bataille de Londres»: la Cour suprême n'a rien pour appuyer cette thèse

La Cour suprême du Canada annonce qu'elle n'a rien trouvé dans ses documents qui confirme la thèse du livre La bataille de Londres de l'historien Frédéric Bastien.

L'ouvrage rédigé par M. Bastien, se basant sur des documents britanniques, révèle qu'au début des années 1980, le juge en chef de la Cour suprême, Bora Laskin, a discuté du rapatriement de la Constitution avec les gouvernements canadien et britannique. À ce moment-là, le tribunal se penchait sur les prétentions des provinces qui disaient qu'Ottawa n'avait pas le droit de rapatrier le document sans leur assentiment.

L'historien avait obtenu des documents caviardés de source canadienne, mais il avait eu accès à des documents du gouvernement britannique qui lui permettaient d'étayer le fait que le juge Laskin aurait peut-être transgressé la règle de séparation des pouvoirs en tenant le politique au courant de l'allure des délibérations à la Cour suprême dans le dossier du rapatriement de la Constitution.

Dans un bref communiqué diffusé vendredi après-midi, la Cour suprême dit avoir complété un examen exhaustif de ses propres dossiers. Elle annonce n'avoir trouvé aucun document au sujet de communications que le juge Laskin et l'ancien juge Willard Estey auraient eues avec des tiers relativement au rapatriement de la Constitution. Rappelons que ces deux juges sont décédés, ce qui nous prive de leur version des faits

La Cour annonce qu'elle met fin ainsi à son enquête. Ce chapitre ne met toutefois pas fin à la controverse.

Cette semaine, Québec s'est tourné vers la Loi d'accès à l'information pour obtenir les documents d'Ottawa qui jetteraient de la lumière sur ce chapitre de l'histoire du Canada, comme l'a signifié le ministre québécois des Affaires gouvernementales, Alexandre Cloutier. Jusqu'à maintenant, le gouvernement Harper a refusé les demandes de Québec.

Québec veut notamment avoir accès à des documents non caviardés du Conseil privé et du ministère des Affaires étrangères.

Rappelons que l'ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau s'était adressé à la Cour suprême devant la résistance des provinces face à sa volonté de rapatrier la Constitution. M. Trudeau voulait savoir s'il avait le pouvoir légal de réaliser ce projet. La Cour avait conclu que le rapatriement était légal, mais non constitutionnel de par les conventions existantes à cette époque.

Frédéric Bastien maintient sa thèse

L'auteur de La bataille de Londres, joint au téléphone, soutient que ce qui est dit dans son livre est vrai. Il dit présumer de la bonne foi de la Cour suprême, mais n'est pas nécessairement surpris de l'annonce de la Cour vendredi.

D'après lui, le juge Bora Laskin ne s'est sûrement pas vanté à la Cour suprême d'avoir agi comme il l'a fait. Par contre, il en a parlé aux Britanniques, assure Frédéric Bastien, puisqu'on en trouve la trace dans les archives du Foreign Office britannique. « Ce sont des archives inattaquables », dit-il.

Québec ne lâche pas les armes

De son côté, le gouvernement du Québec s'est dit déçu de l'examen de la Cour suprême, qui laisse selon lui « de nombreuses questions sans réponses ».

« Des violations importantes aux principes démocratiques de base ont été évoquées par le professeur Bastien et le gouvernement du Québec a l'intention de donner suite à la motion unanime de l'Assemblée nationale réclamant que toute la lumière soit faite sur les événements », a déclaré le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et à la Gouvernance souverainiste, Alexandre Cloutier, par voie de communiqué. 


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Loto-Québec dans l'embarras

La porte-parole d'Espace Jeux, le site Internet de Loto-Québec, a été prise à jouer à maintes reprises illégalement au poker. Un geste qui va à l'encontre de ce que la société d'État prêche, le jeu légal.

Le reportage de Louis-Philippe Ouimet

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Effondrement au Bangladesh: deux patrons arrêtés

Les autorités du Bangladesh ont procédé samedi à l'arrestation de deux patrons d'ateliers de confection installés dans l'immeuble qui s'est effondré mercredi, entraînant plus de 300 ouvriers dans la mort.

Bazlus Samad, président des ateliers New Wave Buttons et New Wave Style, ainsi que Mahmadur Rahaman Tapash, directeur général de l'un des ateliers, sont soupçonnés de négligence ayant causé la mort.

Deux ingénieurs impliqués dans la construction ont aussi été appréhendés samedi.

Le propriétaire de l'immeuble, quant à lui, est toujours en fuite.

Peu après l'effondrement de l'immeuble qui abritait des ateliers de confection, le gouvernement avait révélé que les responsables de l'immeuble avaient obligé les ouvriers à retourner au travail même si des fissures étaient apparues sur les murs la veille du drame. La police avait donné un ordre d'évacuation.

Le patron de New Wave Style aurait pris la décision de poursuivre le travail même si un ingénieur lui aurait déconseillé de permettre aux employés de retourner sur les lieux. L'immeuble de huit niveaux s'est effondré quelques heures plus tard, alors que 3000 personnes se trouvaient à l'intérieur.

Le premier ministre, Sheikh Hasina, avait promis que les responsables de la tragédie seraient traduits en justice.

« Ceux qui sont impliqués, en particulier le propriétaire qui a forcé les ouvriers à travailler là, doivent être punis. Où qu'il soit, il sera retrouvé et présenté à la justice », avait affirmé M. Hasina.

Bilan en hausse

Samedi matin, le bilan s'établissait à 332 morts.

Des dizaines de corps ont été découverts dans les décombres, mais les sauveteurs ont aussi dégagé sept survivants, qui étaient coincés dans les ruines depuis près de 70 heures.

Les équipes de secours ont localisé 15 travailleurs, qu'ils essaient toujours de dégager. Ils ont pu leur faire parvenir des vivres, de l'eau et de l'oxygène.

Pendant que les sauveteurs travaillent d'arrache-pied, des milliers de travailleurs bangladais sont descendus dans les rues de Savar pour exprimer leur colère. La journée de samedi a été décrétée fériée et les syndicats ont appelé à la manifestation­.


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Chiheb Esseghaier :«le Code criminel n'est pas un livre saint»

Written By Unknown on Kamis, 25 April 2013 | 16.20

Soupçonné d'avoir fomenté un attentat terroriste à bord d'un train de passagers pour le compte d'Al-Qaïda, Chiheb Esseghaier a mis en doute mercredi, devant un tribunal de Toronto, la « perfection » du Code criminel canadien, selon lequel il doit être jugé.

Au cours de l'audience, Chiheb Esseghaier, qui assume lui-même sa défense, a d'entrée de jeu fait remarquer au juge que les accusations dont il est l'objet sont basées sur le Code criminel canadien. Or, soutient-il, le Code n'est pas un livre saint, dans le sens où il n'est pas parfait.

Chiheb Esseghaier a ajouté que le Code criminel étant une création humaine, il ne peut être parfait, et que seul le Créateur est parfait.

« Ce n'est pas un livre saint [le Code criminel], il est écrit par des êtres qui ne sont pas parfaits, alors que seul le Créateur est parfait. » — Chiheb Esseghaier

Le juge a cru bon de lui rappeler que tout ce qu'il déclarait pourrait être retenu contre lui au procès.

Le magistrat a plus tard décrété que l'accusé devrait demeurer en détention à Toronto jusqu'à nouvel ordre et qu'il devrait revenir en cour le 23 mai prochain, soit à la même date que son présumé complice, Raed Jaser.

La citoyenneté tunisienne de Chiheb Esseghaier confirmée

L'ambassade de Tunisie à Ottawa a confirmé mercredi que Chiheb Esseghaier était bel et bien un citoyen tunisien, dûment immatriculé au consulat de Tunisie à Montréal, et arrivé au Québec en août 2008.

La représentation diplomatique a fait savoir qu'elle a sollicité une rencontre avec les autorités compétentes canadiennes « pour demander des éclaircissements sur son arrestation et sur son implication dans cette affaire ».

De Montréal à Toronto

Chiheb Esseghaier a pris connaissance des accusations qui pèsent contre lui mardi lors d'une brève audience au palais de justice de Montréal, au cours de laquelle il a refusé l'aide d'un avocat nommé par la cour. Le suspect a demandé - et obtenu - le droit de s'adresser au tribunal, ce qu'il a fait d'une voix très calme.

« Ces conclusions ont été faites à partir de faits et de paroles qui ne sont que des apparences. On ne peut pas faire ces conclusions tant que l'on n'est pas dans une étape tardive. » — Chiheb Esseghaier

Son coaccusé dans cette affaire, Raed Jaser, a lui aussi comparu brièvement mardi, mais à Toronto.

De graves accusations 

Les deux hommes font face à des accusations de complot pour meurtre au profit d'une organisation terroriste, de participation aux activités d'une organisation terroriste et de complot pour nuire aux activités de transport au profit d'une organisation terroriste.

Ces accusations peuvent mener à une peine d'emprisonnement à perpétuité au Canada.

L'avocat de Raed Jaser, Me John Norris, a déclaré mardi que son client était en état de choc, ajoutant qu'il était au Canada depuis 20 ans et qu'il s'était très bien intégré dans sa communauté.

« Raed Jaser nie les allégations et se défendra vigoureusement contre elles. M. Jaser est présumé innocent de ces accusations, comme toute autre personne qui ferait face à de telles accusations. » — L'avocat de Raed Jaser, Me John Norris

Accusations contre Raed Jaser et Chiheb Esseghaier :
  • Complot afin de nuire à un transport public;
  • Complot afin de commettre un meurtre au bénéfice ou sous la direction d'un groupe terroriste;
  • Participation aux activités d'un groupe terroriste entre le 1er avril et le 25 septembre 2012.

Accusations contre Chiheb Esseghaier seulement :

  • Incitation d'une personne à participer à des activités terroristes;
  • Participation aux activités d'un groupe terroriste entre le 25 septembre 2012 et le 14 février 2013.

Des arrestations qui arrivent à point nommé

Me Norris s'est également interrogé sur le moment choisi par les policiers, soulignant que ceux-ci avaient clairement indiqué qu'il n'y avait aucun risque pour la sécurité du public.

Il est, selon lui, surprenant que l'arrestation survienne dans la foulée des événements de Boston et en parfaite synchronisation avec un débat à la Chambre des communes, lundi, sur l'octroi de pouvoirs additionnels aux policiers dans les cas de terrorisme.

Lundi, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a accusé les deux hommes d'avoir comploté pour faire dérailler un train de passagers de Via Rail, dans un attentat commandité par des éléments du groupe terroriste Al-Qaïda en Iran.

Aucun détail n'a cependant été donné sur la façon dont les présumés terroristes entendaient mettre leur plan à exécution.

L'Iran a depuis nié toute implication dans ce présumé projet d'attentat terroriste. Un porte-parole du ministre des Affaires étrangères de l'Iran, Ramin Mehmanparast, a soutenu devant des journalistes que les objectifs politiques et idéologiques d'Al-Qaïda étaient incompatibles avec ceux de l'Iran. Il a qualifié l'hypothèse canadienne de « nouveau chapitre d'une hostilité contre Téhéran ».

Les policiers fédéraux ont de leur côté précisé que rien n'indiquait que l'État iranien soit mêlé à ce complot.


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Commission Charbonneau - L'ex-maire de Montréal Gérald Tremblay devant la commission Charbonneau

L'ex-maire de Montréal, Gérald Tremblay, est attendu ce matin à la barre de la commission Charbonneau. Son témoignage suit celui de son ex-bras droit Frank Zampino, qui a rejeté avec vigueur toutes les allégations entendues jusqu'ici à son endroit.

Un texte de Bernard Leduc

Le 5 novembre 2012, le maire Gérald Tremblay, numéro un d'une administration éclaboussée par une série de scandales et d'allégations, démissionnait dans l'opprobre.

L'homme, qui avait jusqu'alors su naviguer à travers le scandale des compteurs d'eau en 2009 puis l'arrestation de son ex-bras droit, Frank Zampino, par l'escouade Marteau pour Faubourg Contrecoeur, en mai 2012, a jugé impossible de poursuivre devant le torrent d'allégations déversées sur la Ville à la commission Charbonneau.

Il y eut d'abord Lino Zambito, avec son cartel d'entrepreneurs finançant à la fois Union Montréal et la mafia, puis les ingénieurs de la Ville de Montréal Surprenant et Leclerc, avec leurs centaines de milliers de dollars en pots-de-vin et leurs parties de golf avec le parrain Vito Rizzuto, et enfin, surtout, Martin Dumont.

Car l'ex-organisateur politique d'Union Montréal l'implique, lui : il assure que le maire connaissait l'existence d'une double comptabilité au parti. Et le maire démissionne, le 5 novembre.

« Je ne vous ai jamais trahis », assure Gérald Tremblay aux Montréalais au moment de partir, niant au passage les allégations de M. Dumont. Et, de fait, jusqu'à ce jour, aucune autre allégation contre lui n'a été entendue devant la commission tandis que Martin Dumont a reconnu avoir inventé une partie de son témoignage.

C'est plutôt le nom de Frank Zampino, ex-président du comité exécutif, qui revient sur les lèvres des témoins : quatre hauts dirigeants de firmes de génie et l'employé d'une cinquième firme l'ont jusqu'ici impliqué, avec son ami Bernard Trépanier, dans un système de collusion sur les contrats de la Ville contre argent comptant. Le plus catégorique: son ami Rosaire Sauriol, vice-président démissionnaire de Dessau, qui innocente en passant M. Tremblay.

« Je serais très, très, très, très étonné que monsieur Tremblay ait eu le début du commencement de cette histoire-là de collusion. Ça, c'est mon opinion. » — Rosaire Sauriol

Mais les deux hommes ont tout démenti, mis à part quelques aveux de M. Trépanier. Et M. Zampino a sinon qualifié de « loufoque » la thèse à son endroit de l'ex-directeur de l'approvisionnement de la Ville et rejeté du revers de la main la version des faits de l'ex-directeur général Claude Léger.

« Moi j'ai toujours eu une grande loyauté au maire » — Frank Zampino devant la commission Charbonneau

Reste donc à savoir de qui Gérald Tremblay parlait lorsqu'il avançait, le soir de son départ, avoir été trahi...

Que savait le maire ? Qu'a-t-il su, trop tard ?

Le maire déchu a soutenu avoir agi chaque fois qu'il a eu connaissance « d'actes irréguliers », qu'il en fournirait d'ailleurs les preuves « en temps et lieu », mais il admet du même souffle que le geste venait souvent bien après les faits, une faute qu'il attribue en partie à son entourage.

« J'avais beau avoir des doutes, poser des questions, être vigilant, ce n'est malheureusement qu'après les faits qu'on m'a remis des documents, des dossiers et des notes de service internes datant de 2004, 2006, 2009 », affirmait-il au moment de sa démission. « Lors de la réception de ces informations, j'ai demandé aux fonctionnaires et aux conseillers pourquoi ils ne m'en avaient pas informé et pourquoi les personnes en position d'autorité n'avaient rien fait. Avec cette information, en rétrospective, je veux vous assurer qu'il n'y aurait jamais eu le présent projet Contrecoeur et le dossier des compteurs d'eau. »

L'ex-maire pourra aussi apporter un éclairage nécessaire sur sa décision concernant le poste de directeur de financement du parti qu'occupait M. Trépanier jusqu'en février 2006. A-t-il simplement aboli ce poste par mesure d'économie, comme le soutient ce dernier, ou l'a-t-il plutôt congédié, pour des motifs plus profonds et à ce jour inconnus, comme l'a avancé le représentant officiel du parti Marc Deschamps? Et si la version de ce dernier est juste, pourquoi, alors, l'avoir laissé solliciter pour le parti jusqu'en 2009  ?

Gérald Tremblay disait, à l'époque, regretter de ne pas faire partie du plan de match de la commission Charbonneau : c'est maintenant chose faite.


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CHUM : des médecins négligent de payer pour des opérations non assurées

Exclusif - Des médecins du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM) n'ont pas payé l'hôpital pour des interventions de chirurgie esthétique non assurées par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ).

Le CHUM permet en effet à ses médecins d'utiliser ses salles d'opération pour des interventions chirurgicales au privé, même si plus de 8500 patients attendent d'y être opérés.

Or, la direction du centre hospitalier universitaire tente de se faire rembourser des milliers de dollars par des chirurgiens qui auraient utilisé gratuitement les installations du centre hospitalier. Une vingtaine d'interventions n'auraient pas été payées.

Des exemples

Le Dr Alain Gagnon, une des vedettes de la chirurgie esthétique au Québec, est dans cette situation. Il a utilisé gratuitement les locaux, le matériel et le personnel du CHUM pour une opération de chirurgie esthétique non couverte par la RAMQ.

Dans une série de courriels que nous avons obtenus, la direction du CHUM constate que le Dr Gagnon reçoit, en janvier 2012,1500 $ comptant d'une patiente, le matin de l'opération.

La directive du CHUM est pourtant claire : c'est la patiente qui doit payer l'hôpital avant l'intervention.

« C'est vrai que j'ai probablement été imprudent avec cette histoire-là si j'ai pas fait de reçu, si je ne l'ai pas fait payer avant. Mais j'ai appris de cette erreur-là et c'est pour ça que j'ai arrêté de faire ça », dit le Dr Gagnon.

L'hôpital aurait dû encaisser plus de 3000 $ pour l'intervention et plus de 1100 $ pour l'hospitalisation de la patiente du Dr Alain Gagnon.

Le Dr Gagnon se dit prêt à rembourser le CHUM.

« On m'a demandé de vérifier si il y avait des cas en suspens, chose que je vais faire, dit-il. Parce que c'est certain que s'il y a d'autres cas en zone grise, on doit les régler une fois pour toutes. »

Au mois d'août 2012, une autre chirurgienne, Christina Bernier, a été payée 2500 $ comptant par une patiente pour une chirurgie esthétique privée au CHUM.

Christina Bernier a remis un reçu sans inscrire le détail de l'intervention, ni son numéro de pratique ni son nom de façon lisible comme l'exige le Collège des médecins.

La patiente du Dr Bernier a porté plainte à l'hôpital pour un obtenir un autre reçu. Mais le CHUM n'a pu l'émettre parce qu'il n'avait pas été payé par le médecin.

Nous avons joint la Dre Bernier dans une clinique privée à Trois-Rivières où elle opère à l'occasion.

« J'attendais... Est-ce qu'après un mois j'aurais dû les appeler? Peut-être, mais je ne l'ai pas fait parce que je suis occupée, mais c'est sûr que j'allais les payer à un moment donné », dit-elle.

La Dre Bernier a finalement dû payer l'hôpital cinq mois après l'intervention chirurgicale. Elle a remis un reçu détaillé de l'opération à sa patiente.

Le commissaire aux plaintes a enquêté et les explications de la Dre Christina Bernier ont été jugées satisfaisantes.

Selon nos sources, le plasticien Andréas Nikolis aurait lui aussi effectué plusieurs interventions chirurgicales esthétiques au CHUM au cours des dernières années. L'hôpital n'aurait pas été payé. Le Dr Nicolis n'a pas retourné nos appels.

Des règles à clarifier

Le collège des médecins du Québec s'interroge. « S'il y a une chose qui étonne dans cette histoire-là, c'est l'atmosphère de clandestinité », dit le Dr Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins. « C'est comme si le patient ne savait pas dans quelle règle du jeu il s'engage. L'établissement semble tout surpris de savoir qu'il y a un acte qui a été posé entre ses murs », poursuit-il.

Le problème est à ce point sérieux que le CHUM a demandé, en novembre dernier, un avis juridique.

L'avis propose, entre autres « d'interdire que tout médecin du CHUM se livre à l'exercice d'activités privées » à l'hôpital « à moins qu'une règle d'utilisation des ressources soit adoptée par chacun des départements ».

Pour Me Jean-Pierre Ménard, avocat spécialisé en droit de la santé, le CHUM doit clarifier les règles.

« Je vois juste une explication : c'est le laxisme et l'aveuglement volontaire, dit-il. Parce que c'est intolérable que dans un hôpital public, on permette à qui que ce soit de se servir de quelque ressource que ce soit à des fins privées. »

La direction du CHUM admet qu'elle a une part de responsabilité dans ces mauvaises pratiques.

« On veut baliser de façon correcte les pratiques pour s'assurer qu'il n'y ait pas de double facturation, de surfacturation ou de sous facturation », affirme le Dr Yvan Gendron, directeur général associé du CHUM.

« Est-ce que c'est acceptable que quelqu'un paye cash, qu'on ne remette pas de reçu, et il faut payer avant? Non, ce n'est pas acceptable dans quelque sphère que ce soit, et encore moins dans une relation d'aidant. » — Dr Paul Perrotte, président du Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens du CHUM

La direction du CHUM reconnaît que ces mauvaises pratiques durent depuis des années.

L'hôpital souhaite que ces médecins, qui sont des professionnels de haut niveau, respectent dorénavant les règles.

Un reportage de Christian Latreille


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Boston : Les bombes mises à feu avec une télécommande de jouet

Selon les enquêteurs entendus mercredi par la commission du Renseignement de la Chambre des représentants américains, les deux bombes qui ont fait trois morts et plus de 250 blessés à l'arrivée du marathon de Boston, le 15 avril, ont été mises à feu à l'aide d'une télécommande de petite voiture.

Dutch Ruppersberger, membre démocrate de la commission, a affirmé que les auteurs des attentats « ont trouvé comment fabriquer la bombe dans le magazine Inspire », évoquant le site créé par Anwar al Awlaki, membre d'Al Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) tué en septembre 2011 au Yémen par un drone américain.

Selon le député, l'article en question est intitulé « Comment construire une bombe dans la cuisine de votre mère ».

Dutch Ruppersberger a en outre confirmé qu'une partie au moins des explosifs provenaient de feux d'artifice achetés dans le New Hampshire.

D'autre part, Dzhokhar Tsarnaev, un des deux suspects de l'attentat, a reconnu, devant des enquêteurs du FBI, qu'il avait joué un rôle dans la double explosion, selon des responsables américains.

Il est difficile à ce stade de savoir si l'aveu de l'homme de 19 ans pourra être utilisé en cour, puisqu'il a été fait avant que ses droits à garder le silence et de bénéficier d'un avocat ne lui soient lus. Et il n'était pas non plus clair si les procureurs auraient besoin de cet aveu pour assurer une condamnation, puisque la preuve physique figure déjà dans l'enquête.

Par ailleurs, une unité antiterroriste de Boston placée sous la direction du FBI a été alertée quand Tamerlan Tsarnaev s'est rendu en Russie, a-t-on appris mercredi de sources officielles.

Moscou, qui avait déjà alerté le FBI à son sujet début 2011, l'a fait une deuxième fois fin septembre de la même année auprès de la CIA, qui a alors demandé l'ajout de son nom dans la base de données TIDE gérée par le Centre national de l'antiterrorisme (NCTC), a précisé un membre des services de renseignement ayant requis l'anonymat.

Il était déjà établi que le nom de Tamerlan Tsarnaev figurait dans cette base de données, beaucoup plus vaste que la liste des suspects auxquels les États-Unis interdisent l'entrée sur leur territoire.

Plusieurs parlementaires américains se sont interrogés sur l'efficacité des communications entre les différents services de sécurité dans cette affaire.

Le FBI, qui nie toute négligence, dit avoir mené une enquête qui n'a rien révélé d'inquiétant pour la sécurité des États-Unis.

Le double attentat de Boston a été imputé à Tamerlan et Djokhar Tsarnaev, deux frères originaires de Tchétchénie. Tamerlan, l'aîné qui était âgé de 26 ans, a été tué, jeudi 18 avril, dans une fusillade avec la police, et Djokhar, 19 ans, a été arrêté le lendemain. Grièvement blessé, il est soigné dans un hôpital de Boston où son inculpation lui a été notifiée lundi.

Funérailles du policier abattu au MIT

Plus de 4000 personnes se sont rassemblées, au son des cornemuses, pour une cérémonie commémorative à la mémoire du policier de l'université MIT qui, selon les autorités, aurait été tué par les auteurs présumés de l'attentat du marathon de Boston.

L'agent Sean Collier a été abattu de plusieurs balles alors qu'il était assis dans sa voiture sur le campus de l'université MIT, trois jours après les attentats. Les policiers ne comprennent toujours pas pourquoi les frères Tsarnaev ont apparemment décidé de s'en prendre à lui.

Une file d'attente d'une longueur de près d'un kilomètre s'est formée. Les personnes voulant assister à l'événement devaient se soumettre à des contrôles de sécurité serrés, incluant des détecteurs de métal ainsi que des chiens renifleurs.

Des étudiants, des membres du personnel de l'université MIT et le vice-président des États-Unis, Joe Biden, se sont rassemblés sur le campus de Cambridge en mémoire de l'agent Collier.

« Les suspects des attentats sont deux tordus, pervers et lâches, des faux djihadistes » — Le vice-président des États-Unis, Jo Biden


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La Commission de vérité et réconciliation à Montréal

Written By Unknown on Rabu, 24 April 2013 | 16.20

Dans le cadre de sa tournée à travers le pays, la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) tiendra un événement national à Montréal du 24 au 27 avril. L'activité, qui est ouverte au grand public, vise à sensibiliser la population aux abus vécus pendant des années par les anciens élèves des pensionnats autochtones et aux conséquences dévastatrices sur leurs communautés.

Un article de Ximena Sampson

Des témoignages et rassemblements sont au programme, tout comme des cérémonies et des présentations culturelles. Des activités spéciales sont également prévues pour les groupes scolaires.

Depuis 2010, quatre événements semblables ont déjà eu lieu au Manitoba, dans les Territoires du Nord-Ouest, en Nouvelle-Écosse et en Saskatchewan, en plus d'audiences à plus petite échelle dans des dizaines de communautés de ces mêmes provinces et territoires.

Au Québec, quatre rencontres régionales ont déjà eu lieu à Maliotenam, La Tuque, Val-d'Or et Chisasibi.

Deux autres événements nationaux sont prévus en Colombie-Britannique et en Alberta avant la fin des travaux de la commission, en juillet 2014.

Les commissaires ont pu entendre des témoignages déchirants d'anciens pensionnaires arrachés à leurs familles et à leur communauté, forcés d'oublier leur langue et leurs traditions, en plus d'être punis physiquement, battus et parfois violés.

Les pensionnats autochtones

Entre 1870 et 1996, environ 150 000 enfants autochtones ont été retirés à leurs familles et  envoyés dans des écoles chrétiennes dans le cadre d'une politique délibérée visant à « civiliser » les Premières Nations. Ces écoles étaient subventionnées par le gouvernement canadien et exploitées par des congrégations religieuses, qui avaient le mandat d'assimiler les pensionnaires et de leur faire oublier leur langue, leurs croyances, leur culture et leurs traditions.

L'objectif clairement affiché était d'éliminer la culture amérindienne.

Quelque 139 pensionnats autochtones ayant fonctionné au cours de ces années ont été recensés dans le cadre de la Convention de règlement, dont 12 au Québec. Les pensionnats étaient administrés par les Églises anglicane, catholique, presbytérienne, baptiste ou unie.

Souvent, les enfants étaient amenés loin de leur communauté et de leurs proches; frères et sœurs étaient séparés.

Selon un rapport du Projet des enfants disparus, au moins 3000 enfants autochtones auraient trouvé la mort dans ces pensionnats entre les années 1870 et 1990. Les maladies seraient la principale cause de décès, notamment la tuberculose et la grippe espagnole. De nombreux élèves sont également morts de malnutrition ou dans des accidents et des incendies.

Quelque 30 000 enfants y auraient subi des agressions sexuelles ou physiques de la part des religieux des administrateurs des établissements ou de camarades.

Les effets de cette expérience dévastatrice sur les communautés autochtones ont été reconnus par le gouvernement canadien, qui a présenté ses excuses en 2008.

« Nous reconnaissons maintenant qu'en séparant les enfants de leurs familles, nous avons réduit la capacité de nombreux anciens élèves à élever adéquatement leurs propres enfants et avons scellé le sort des générations futures, et nous nous excusons d'avoir agi ainsi. » — Stephen Harper, premier ministre du Canada

Le mandat de la commission

Au cours des années 1990, des milliers de survivants des pensionnats ont poursuivi Ottawa et les congrégations religieuses en charge des écoles pour les sévices qu'ils y ont subis. En 2007, une entente a finalement été conclue, qui offrait aux victimes des indemnisations totalisant 1,9 milliard de dollars et constituait la Commission vérité et réconciliation.

La commission est présidée par le juge Murray Sinclair, qui est lui-même d'origine autochtone.

Son but est d'établir la vérité sur les pensionnats indiens au Canada et d'encourager le rétablissement des relations brisées. Pour cela, elle va écouter d'anciens élèves et d'anciens dirigeants de ces écoles et élaborer un rapport avec des recommandations. Elle créera aussi un centre de documentation rassemblant les milliers de documents et de témoignages recueillis, afin de « créer un héritage » et sensibiliser le grand public à cette question. L'idée est d'amorcer un processus de guérison pour permettre aux autochtones de se réconcilier entre eux et avec les Blancs.

Premières recommandations

Un rapport intérimaire a été remis au gouvernement en février 2012. Les commissaires recommandent notamment de revoir la façon dont on enseigne l'histoire des pensionnats autochtones aux élèves canadiens, de créer un fonds pour revitaliser la culture autochtone au Canada et d'offrir des soins spécialisés en santé mentale aux survivants des pensionnats.

La Commission recommande également que les excuses officielles présentées par le gouvernement Harper aux peuples autochtones du Canada en juin 2008 soient affichées dans toutes les écoles secondaires canadiennes.

Les commissaires estiment qu'une commission n'est pas suffisante pour parvenir à la réconciliation avec les Premières Nations et que le gouvernement devrait reconnaître un statut unique aux Autochtones du pays.

Les indemnistations

En sus de la mise en place de la Commission de vérité et de réconciliation, dotée d'un budget de 60 millions de dollars, la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens prévoyait également une mesure de compensation économique pour les anciens élèves, le Paiement d'expérience commune (PEC). En échange, les victimes devaient renoncer aux poursuites judiciaires au civil et, donc, à la tenue d'un procès.

Le PEC donnait 10 000 $ aux personnes admissibles pour leur première année en pensionnat et 3000 $ pour chaque année additionnelle, sans égard aux sévices qu'elles auraient pu subir. Environ 80 000 personnes ont reçu une indemnisation moyenne de 19 525 $.

Le Processus d'évaluation indépendant (PEI) permet une indemnisation supplémentaire pour ceux qui auraient subi des sévices sexuels et physiques graves. Les victimes peuvent obtenir un montant allant jusqu'à 430 000 $. L'indemnisation moyenne est de 116 000 $.

Le Secrétariat d'adjudication des pensionnats indiens a traité plus de 30 000 déclarations jusqu'à maintenant et 16 000 sont encore en traitement.


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Complot présumé déjoué: Chiheb Esseghaier de retour en Cour

L'un des deux hommes soupçonnés d'avoir fomenté un complot pour commettre un attentat terroriste commandité par Al-Qaïda à bord d'un train de passagers, Chiheb Esseghaier, doit revenir en Cour mercredi, à Toronto, où doit avoir lieu son procès.

Hier, il avait pris connaissance des accusations qui pèsent contre lui, lors d'une courte audience à Montréal, pendant laquelle il a refusé l'aide d'un avocat nommé par la cour. Le suspect a demandé et obtenu le droit de s'adresser au tribunal, ce qu'il a fait d'une voix très calme.

« Ces conclusions ont été faites à partir de faits et de paroles qui ne sont que des apparences. On ne peut pas faire ces conclusions tant que l'on n'est pas dans une étape tardive. » — Chiheb Esseghaier

Le juge Pierre Labelle a précisé être à l'étape de la comparution : « On ne passe pas de conclusions quant aux chefs d'accusation qui sont portés. Ce sera débattu devant le juge du procès. Vous pourrez faire les arguments que vous voulez à ce niveau-là. Moi je ne fais que vous faire comparaître devant la justice, un point c'est tout. »

Son co-accusé, Raed Jaser, a comparu brièvement également, mais à Toronto.

Les deux hommes font face notamment à des accusations de complot pour meurtre au profit d'une organisation terroriste, de participation aux activités d'une organisation terroriste et de complot pour nuire aux activités de transport au profit d'une organisation terroriste. Ces accusations sont passibles d'emprisonnement à perpétuité.

L'avocat de Raed Jaser, Me John Norris, a déclaré que son client était en état de choc, ajoutant qu'il était au Canada depuis 20 ans et qu'il était très bien intégré dans sa communauté.

« Raed Jaser nie les allégations et se défendra vigoureusement contre elles, a déclaré Me Norris. M. Jaser est présumé innocent de ces accusations, comme toute autre personne qui ferait face à de telles accusations. » — L'avocat de Raed Jaser, Me John Norris

Me Norris s'est également interrogé sur le moment choisi par les policiers, soulignant que ceux-ci avaient clairement indiqué qu'il n'y avait aucun risque pour la sécurité du public.

Il est, selon lui, surprenant que l'arrestation survienne dans la foulée des événements de Boston et en parfaite synchronisation avec un débat à la Chambre des communes, lundi, sur l'octroi de pouvoirs additionnels aux policiers dans les cas de terrorisme.

Lundi, la Gendarmerie royale du Canada a accusé les deux hommes d'avoir comploté pour faire dérailler un train de passagers de Via Rail, lors d'un attentat commandité par des éléments du groupe terroriste Al-Qaïda en Iran. 

Accusations contre Raed Jaser et Chiheb Esseghaier :
  • Complot afin de nuire à un transport public;
  • Complot afin de commettre un meurtre au bénéfice ou sous la direction d'un groupe terroriste;
  • Participation aux activités d'un groupe terroriste entre le 1er avril et le 25 septembre 2012.

Accusations contre Chiheb Esseghaier seulement :

  • Incitation d'une personne à participer à des activités terroristes;
  • Participation aux activités d'un groupe terroriste entre le 25 septembre 2012 et le 14 février 2013.

Aucun détail n'a cependant été donné sur la façon dont les présumés terroristes entendaient mettre leur plan à exécution.

Pendant ce temps, l'Iran a nié toute implication dans ce présumé projet d'attentat terroriste. Un porte-parole du ministre des Affaires étrangères de l'Iran, Ramin Mehmanparast, a soutenu devant des journalistes, mardi, que les objectifs politiques et idéologiques d'Al-Qaïda étaient incompatibles avec ceux de l'Iran. Il a qualifié l'hypothèse canadienne de « nouveau chapitre d'une hostilité contre Téhéran ».

Les policiers fédéraux ont de leur côté précisé que rien n'indiquait que l'État iranien était mêlé à ce complot.

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Californie:4,2millions de dollars pour deux victimes d'une bavure policière

Deux victimes d'une bavure policière, commise en février, durant la traque d'un ancien policier en Californie, vont recevoir une indemnité de 4,2 millions de dollars.

Le 7 février dernier, des officiers de la police de Los Angeles (LAPD) avait tiré par erreur sur deux femmes, Margie Carranza et sa mère, Emma Hernandez, qui avaient le même véhicule que le fugitif, l'ancien policier Christopher Dorner, qui était l'objet d'une vaste chasse à l'homme en Californie.

Emma Hernandez, 71 ans, avait été touchée dans le dos à deux reprises, et Margie Carranza, 47 ans, avait été blessée par des éclats de verre.

Le procureur de la ville de Los Angeles, Carmen Trutanich, et l'avocat des victimes, Glen Jonas, sont arrivés à un accord pour éviter un procès. Ils ont annoncé que les deux femmes recevraient 4,2 millions de dollars. L'accord, qui couvre les frais d'avocats, les factures médicales et le préjudice moral, doit encore être approuvé par le conseil municipal.

L'avocat des victimes a précisé qu'en raison de l'âge de Mme Hernandez, la solution d'un accord à l'amiable avait été préférée à un procès, même si ce dernier, en cas de condamnation de la ville, aurait rapporté aux plaignantes beaucoup plus d'argent.

L'ancien policier Christopher Dorner, 33 ans, avait tué quatre personnes dans une vendetta contre le LAPD, pour se venger de son renvoi des forces de l'ordre.

Après plusieurs jours d'une vaste chasse à l'homme, il s'était réfugié dans un chalet de la région montagneuse de Big Bear, à deux heures de Los Angeles.

Le chalet avait pris feu pendant l'assaut de la police et les restes de l'ex-policier avaient été retrouvés dans les ruines. 


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Boston:Tamerlan Tsarnaev figurait sur plusieurs listes du FBI

Des sources proches de l'enquête sur le double attentat au marathon de Boston, lundi 15 avril, affirme que le nom de l'un des suspects, Tamerlan Tsarnaev, figurait sur la liste secrète des personnes considérées par le gouvernement américain comme des terroristes en puissance.

La même source ajoute que l'inscription sur cette liste, qui contient plus d'un demi-million de noms, n'implique pas une surveillance automatique de la part des autorités.

Selon les sources interrogées par Reuters mardi, des informations sur Tamerlan Tsarnaev ont été entrées dans la base de données Terrorist Identities Datamart Environment (TIDE), gérée par le Centre national de l'antiterrorisme (NCTC) parce que la police fédérale (FBI) l'a interrogé en 2011.

Le FBI cherchait alors à vérifier un renseignement russe selon lequel le jeune Tchétchène était devenu un partisan de l'islamisme radical.

A l'époque, la police fédérale n'avait pas trouvé d'éléments lui permettant de dire que Tamerlan Tsarnaev constituait une menace active, mais avait tout de même inscrit son nom dans TIDE.

Cette base de données, mise en place après les attentats du 11 septembre 2001, n'est pas régulièrement consultée, expliquent ceux qui connaissent bien TIDE. Elle sert seulement de réceptacle à des informations sur des personnes considérées par les autorités américaines comme terroristes, soupçonnées de terrorisme ou terroristes en puissance dans le monde entier.

Par ailleurs, l'aîné des Tsarnaev n'a pas été mis sur une liste d'interdiction de vols qui l'aurait empêché d'emprunter un avion aux États-Unis. Il ne figurait pas non plus sur la Selectee List qui entraîne des mesures de vérification accrues envers ces personnes dans les aéroports.

Tamerlan Tsarnaev aurait aussi figuré sur une autre liste, la Terrorist Screening Database, version non secrète de la TIDE contenant des informations en nombre moins important sur les personnes soupçonnées de terrorisme.

Enfin, le jeune homme a aussi été inscrit dans la base de données tenue à jour par le bureau des Douanes et de la protection des frontière du département de la Sécurité intérieure quand il a quitté les États-Unis pour la Russie en janvier 2012, mais il n'y a pas eu d'alerte, sans doute parce que le FBI ne l'avait pas identifié comme une menace après l'avoir interrogé.

Selon les dernières informations connues, datant de 2008, TIDE contient plus de 540 000 noms représentant 450 000 personnes, certaines figurant sous deux noms ou deux orthographes. Les Américains ou les résidents américains représentent moins de 5 % des entrées, selon une description de TIDE faite par le site web du NCTC.

Bob Grenier, ancien chef de l'antiterrorisme à la CIA, souligne que l'efficacité du système de surveillance par bases de données dépend des informations qu'on y met. Il rappelle qu'à moins d'un dossier très étayé à l'encontre d'une personne, les autorités ne peuvent multiplier les interdictions contre les individus dans une société libre.

Tamerlan Tsarnaev, 26 ans, tué par la police vendredi lors d'une fusillade et son frère cadet Djokhar, 19 ans, appréhendé plusieurs heures après, sont accusés d'avoir fait exploser deux bombes près de la ligne d'arrivée du marathon de Boston le 15 avril, faisant trois morts et plus de 200 blessés.

Les dirigeants du FBI entendus au Congrès

Par ailleurs, plusieurs hauts responsables des services de sécurité américains ont été interrogés mardi au Congrès au sujet de l'enquête sur le double attentat du marathon de Boston.

Les élus voulaient notamment savoir pourquoi Tamerlan Tsarnaev n'a pas été suivi de plus près alors que le FBI avait été alerté à son sujet.

Les enquêteurs s'intéressent notamment au voyage que l'aîné a effectué l'an dernier au Daghestan. Ils cherchent à savoir s'il a été en contact avec des extrémistes de cette république russe du Nord-Caucase.

Les services de renseignement russes ont averti Washington qu'il était soupçonné d'appartenir à la mouvance islamiste radicale et le FBI l'a interrogé en 2011, mais n'a pas jugé nécessaire d'aller plus loin. Certains élus se demandent s'il n'y a pas eu négligences.

Après avoir entendu plusieurs responsables dont Sean Joyce, directeur adjoint du FBI, le sénateur Saxby Chambliss, membre républicain de la commission du Renseignement, a estimé que le cloisonnement des services avait empêché de suivre la radicalisation présumée de Tamerlan Tsarnaev.

Les élus n'ont pas confirmé l'information de NBC selon laquelle les frères Tsarnaev auraient agi pour condamner les interventions militaires américaines en Irak et en Afghanistan.


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Projet d'attentat: l'Iran nie toute implication

Written By Unknown on Selasa, 23 April 2013 | 16.20

L'Iran nie toute implication dans le présumé projet d'attentat terroriste qui a été mis au jour lundi au Canada. Deux hommes qui auraient comploté pour commettre un attentat terroriste commandité par Al-Qaïda à bord d'un train de passagers de Via Rail dans la région de Toronto ont été appréhendés, l'un à Montréal et l'autre à Toronto.

« Si le plan avait été mis à exécution, plusieurs innocents auraient été blessés ou tués », a déclaré lundi James Malizia, commissaire adjoint à la GRC, lors d'une conférence de presse à Toronto sur l'attentat déjoué.

Accusés de complot en vue de commettre un attentat terroriste et de complot pour attenter à la vie d'autrui sous la direction d'un groupe terroriste, M. Esseghaier, 30 ans, et Raed Jaser, 35 ans, devraient comparaître en cour à Toronto, mardi. Ils risquent tous deux la prison à perpétuité. 

Les suspects, qui ne sont pas des citoyens canadiens, recevaient par ailleurs des « directions et des informations » de certains éléments d'Al-Qaïda en Iran, a précisé la GRC. Cependant, rien ne suggère qu'ils aient été commandités par l'Iran, a-t-elle ajouté.

C'est la première fois que les forces de l'ordre canadiennes confirment des liens entre des terroristes au Canada et Al-Qaïda à l'étranger.

En point de presse, la GRC a également indiqué que l'attentat était à l'étape de planification, mais qu'il n'était pas imminent.

Plus important que Toronto 18

Une force spéciale internationale a permis de suivre les suspects pendant plus d'un an et de procéder à leur arrestation lundi. La force spéciale internationale comprend la Gendarmerie royale du Canada (GRC), des unités antiterroristes américaines, le FBI, le département de la Sécurité nationale américaine de même que des corps de police provinciaux et municipaux du Québec et de l'Ontario.

La GRC affirme que le complot ourdi était plus important que le groupe des 18 personnes - appelé Toronto 18 - qui avaient été arrêtées en 2006. Les présumés terroristes arrêtés n'auraient aucun lien avec l'attentat de Boston ou avec les actes terroristes commis par deux Canadiens en Algérie.

Pour le ministre de la Sécurité publique, Vic Toews, cet attentat déjoué démontre que le terrorisme demeure une menace réelle pour le Canada. « Nous ne tolérerons pas les activités terroristes au Canada et nous ne nous laisserons pas utiliser comme refuge par ceux qui soutiennent les activités terroristes. », a-t-il affirmé lors d'un bref point de presse lundi.

Dans un bref courriel envoyé à Radio-Canada, Via Rail déclare qu'elle a collaboré avec les autorités et que la sécurité du public canadien « n'a pas été compromise ».

Vous pouvez relire notre couverture en direct ci-dessous : 

Terrorisme : des cas canadiens
  • Projet Samosa : Misbahuddin Ahmed, Hiva Alizadeh et Sher Khurram ont été accusés en août 2010 d'avoir pris part à un complot terroriste à Ottawa.
  • Complot terroriste à Toronto : Parmi les 18 personnes arrêtées en 2006, sept ont plaidé coupables, et quatre ont été condamnées. Les accusations portées contre les sept autres ont été suspendues ou abandonnées.
  • Saïd Namouh : L'homme d'origine marocaine arrêté à Maskinongé en 2007 et reconnu coupable d'une série d'accusations liées au terrorisme a été condamné à la prison à vie en 2010.
  • Momin Khawaja : Arrêté en 2004, il a été la première personne accusée en vertu de la Loi antiterroriste. Condamné à 10 ans et demi de prison, l'Ontarien a été reconnu coupable d'avoir financé et facilité le terrorisme ainsi que d'avoir fabriqué un détonateur en vue de déclencher une explosion.

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Les conservateurs ramènent la lutte au terrorisme à l'ordre du jour

Les conservateurs ont décidé de ramener le sujet de la lutte au terrorisme à la Chambre des communes, chamboulant l'ordre du jour à la dernière minute. Le projet de loi S-7, qui vise à donner de nouveaux outils aux autorités, sera donc débattu au cours des prochains jours.

Le projet de loi S-7 circule à Ottawa depuis plus d'un an. Son adoption modifierait le Code criminel de manière à permettre la détention préventive, la liberté surveillée ou l'imposition de témoigner.

Les conservateurs justifient leur empressement par l'attentat du marathon de Boston, qui a fait trois morts et quelque 180 blessés le 15 avril dernier. Pour la secrétaire parlementaire Candice Bergen, les récents événements démontrent que le terrorisme demeure une « menace réelle ».

De leur côté, les partis de l'opposition accusent le gouvernement Harper de faire preuve d'opportunisme politique et de profiter de la tragédie. Les conservateurs tenteraient ainsi « de faire des petits points "cheap" avec des sujets importants », a commenté la député néo-démocrate Françoise Boivin.

Pour le Nouveau Parti démocratique (NPD), si le gouvernement croyait vraiment au projet de loi qu'il veut faire adopter, il ne l'aurait pas mis en veilleuse pendant des mois pour ensuite le ramener en suggérant que sans son adoption, « la terre va arrêter de tourner au Canada. Ça rend un peu cynique », ajoute Mme Boivin.

Alors que le NPD entend voter contre, le Parti libéral du Canada (PLC) a l'intention d'appuyer le projet de loi. Cependant, les libéraux se montrent sceptiques devant le moment choisi pour en débattre.

« Ça fait assez longtemps que je suis dans cette chambre-là pour comprendre que quand ils ont une occasion de faire du capital politique, ils le font », a déclaré le nouveau chef libéral Justin Trudeau.

L'ordre du jour initial prévoyait un débat sur la liberté de parole des députés, qui sera reporté en raison des bouleversements apportés au menu législatif.

Or, il s'agit d'un sujet délicat pour les conservateurs depuis que certains de leurs députés d'arrière-ban se plaignent d'être censurés lorsque leur sujet ne fait pas l'affaire du bureau du premier ministre.

D'après des informations de Madeleine Blais-Morin et de Daniel Thibeault


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Chiheb Esseghaier, de scientifique à présumé terroriste

On commence à en savoir davantage sur Chiheb Esseghaier, 30 ans, le suspect arrêté à Montréal par la police canadienne et les services de renseignements dans une affaire de complot terroriste visant un train de passagers VIA.

L'homme originaire de la Tunisie, qui ne possède pas la citoyenneté canadienne, tout comme son coaccusé, vivait au pays depuis quelque temps. Il serait arrivé au Québec en août 2008, après avoir entrepris des études en ingénierie à Tunis.

Il commence alors des études à l'Université de Sherbrooke pour faire de la recherche dans les domaines de la chimie et de la biologie.

Depuis novembre 2010, il est doctorant à l'Institut national de recherche scientifique (INRS). Il oeuvre au Centre Énergie, Matériaux et Télécommunications, qui se trouve à Varennes, au sud de Montréal.

Quelques heures après l'annonce de son arrestation, ses collègues montréalais de l'INRS se sont dits consternés.

« On est vraiment choqués, c'est du fanatisme », a déclaré un étudiant au doctorat, Faouzi Bellili, interrogé par Radio-Canada.

« J'ai vu qu'il est obscurantiste, mais je n'ai pas senti franchement qu'il allait faire des trucs comme ça », a-t-il ajouté.

Chiheb Esseghaier aurait notamment reproché à M. Bellili de payer des impôts et d'aider ainsi le gouvernement canadien. « J'ai même parlé de lui à ma femme. Je suis marié. Et on a parlé de lui il y a quelques mois et j'ai dit attention, ce gars-là, il est très dangereux », a-t-il indiqué.

Le profil du suspect sur le réseau professionnel LinkedIn est illustré d'un drapeau noir, marqué d'inscriptions en blanc portant la profession de foi musulmane, et qui est devenu l'étendard des salafistes. « Il n'y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète », lit-on sur le drapeau.

Si plusieurs informations ont commencé à filtrer sur Chiheb Esseghaier, on en sait toujours très peu sur Raed Jaser, son coaccusé de 35 ans, qui vivait dans la région de Toronto.

Selon le quotidien National Post, qui cite un de ses voisin à Toronto, M. Jaser est Palestinien, citoyen des Émirats arabes unis, et possède le statut de résident permanent au Canada.


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Attentat de Boston :Djokhar Tsarnaev rejette la responsabilité sur son frère

Djokhar Tsarnaev, inculpé lundi pour sa participation présumée au double attentat du marathon de Boston, lundi 15 avril, a déclaré qu'aucun groupe terroriste international n'y avait pris part, selon CNN et le New York Times.

La chaîne de télévision américaine rapporte qu'une source gouvernementale anonyme a affirmé que « les interrogatoires préliminaires de Tsarnaev avaient montré que les deux frères pouvaient être considérés comme des jihadistes qui se sont radicalisés par eux-mêmes en dehors de toute organisation ».

Le suspect survivant a également accusé son frère Tamerlan, 26 ans, tué vendredi dernier à l'issue d'une course poursuite avec la police, d'avoir dirigé les attaques qui ont fait trois morts et 200 blessés, pour « empêcher l'Islam d'être attaqué », selon la source citée par CNN.

Djokhar Tsarnaev a été formellement inculpé lundi, dans sa chambre du Beth Israel Deaconess Medical Center de Boston, pour son rôle présumé dans le double attentat à l'arrivée du marathon de Boston.

Le jeune homme de 19 ans, d'origine tchétchène, est accusé d'avoir utilisé une « arme de destruction massive » et de s'être rendu coupable de « destruction avec intention de nuire ayant entraîné la mort ».

Djokhar Tsarnaev était encore lundi dans un « état grave », selon le FBI. Une blessure à la nuque laisse penser qu'il a cherché à se suicider avant sa capture, en se tirant une balle dans la bouche.

Incapable de parler, il s'est contenté de hocher la tête pour répondre aux questions qui lui ont été posées, selon les minutes de l'audience publiées sur le site internet du New York Times.

Le journal ajoute qu'il a reconnu son implication. Selon l'acte d'accusation, il aurait déclaré à un homme dont il a volé la voiture lors de sa cavale: « Vous avez entendu parler de l'explosion de Boston ? C'est moi qui ai fait ça. »

Ces charges, auxquelles d'autres chefs d'inculpation viendront sans doute s'ajouter, le rendent passible de la peine de mort. Une première audience a été fixée au 30 mai devant le tribunal fédéral de Boston.

La Maison blanche a également annoncé que Djokhar Tsarnaev, qui dispose de la nationalité américaine, ne serait pas considéré comme un « ennemi combattant », statut mis au point après les attentats du 11 septembre 2001.

« Nous poursuivrons ce terroriste via notre système civil de justice. Dans la loi américaine, des citoyens des États-Unis ne peuvent être jugés devant des commissions militaires » — Jay Carney, le porte-parole de la présidence américaine

Dans un procès verbal publié lundi, le FBI a fait le récit détaillé des événements jusqu'à l'arrestation de Djokhar Tsarnaev.

Le bureau fédéral y raconte comment ses agents ont épluché les images des spectateurs et des caméras de surveillance et ont remarqué parmi les spectateurs les deux personnes transportant d'« imposants sacs à dos ».

11 minutes avant la première explosion qui a eu lieu à 14h49, les deux hommes marchent, un derrière l'autre, sur Boylston Street, en direction de la ligne d'arrivée du marathon.

Selon les observations du FBI, c'est le comportement des deux individus qui les a fait ressortir de la foule.

La femme de Tamerlan Tsarnaev, Katherine Russell, une Américaine convertie à l'islam avec qui il a eu une fille, a refusé de parler aux policiers, selon son avocat.

L'enquête se poursuit avec l'analyse des relevés téléphoniques, bancaires et des ordinateurs des suspects.

Le chef de la police de Boston, Ed Davis, a rappelé qu'ils avaient encore trois bombes rudimentaires à leur disposition lors de leur affrontement avec les policiers.

L'enquête

Une des pistes suivies par les enquêteurs s'oriente vers la Russie, notamment les « cinq mois et treize jours » passés par Tamerlan Tsarnaev au Daguestan en 2012, a indiqué à l'AFP une source parmi les autorités locales.

Pendant son séjour, il « s'est trouvé au moins quatre fois dans la ligne de mire des forces de l'ordre », alors qu'il était en compagnie d'un autre jeune homme surveillé pour ses liens supposés avec le milieu islamiste clandestin, selon cette source.

Mais une mauvaise orthographe dans son nom pourrait être une des raisons pour lesquelles il aurait échappé au radar du FBI et des services secrets russes, a avancé lundi le sénateur américain Lindsey Graham.

L'été dernier, il avait passé au moins un mois à Makhatchkala, capitale du Daghestan, république russe du Nord-Caucase en proie à un soulèvement islamiste, pour aider son père à rénover son appartement sur les bords de la mer Caspienne.

On ignore s'il a eu des contacts avec la guérilla, mais ce voyage, auquel s'ajoute un avertissement émanant des services russes à son sujet, a soulevé de nombreuses interrogations quant à l'attitude des autorités.

D'autant que Tamerlan Tsarnaev a été interrogé par le FBI en 2011 et qu 

« Il était sur les radars et on l'a laissé partir », s'est ainsi étonné Michael McCaul, président républicain de la commission de la Sécurité intérieure à la Chambre des représentants.

L'un des principaux mouvements islamistes du Caucase a précisé dimanche qu'il était en guerre contre la Russie mais pas contre les États-Unis, prenant ainsi ses distances avec les auteurs présumés du double attentat.

Hommage

Hier, toute la ville de Boston s'est arrêtée pendant une minute, pour respecter un moment de silence en hommage aux victimes, exactement une semaine après le double attentat qui a fait trois morts et 176 blessés, dont 48 sont encore hospitalisées, dont quelques-uns dans un état critique. Une dizaine de personnes ont été amputées.
Krystle Campbell, 29 ans, l'une des trois victimes, a été inhumée dans la journée.

Un service funèbre a également eu lieu pour Lingzi Lu, un étudiant chinois. La troisième victime était un petit garçon de huit ans nommé Martin Richard.

Le fil des événements


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Policier soupçonné d’agression sexuelle: des ONG dénoncent l’impunité de la MINUSTAH

Written By Unknown on Senin, 22 April 2013 | 16.20

Exclusif - En février dernier, un policier canadien oeuvrant au sein de la mission des Nations-Unies en Haïti (MINUSTAH) a quitté le pays après qu'une Haïtienne eut porté plainte contre lui pour agression sexuelle et voies de fait.

Plusieurs ONG haïtiennes doutent que le policier soit traduit en justice, même si la police arrivait à obtenir des preuves démontrant qu'il y a bien eu agression. « L'agresseur, malheureusement, risque de s'en sortir très facilement », croit Me Marie Rosy Auguste Ducéna, du Réseau national de défense des droits de la personne en Haïti. L'avocate estime qu'« il est temps que la MINUSTAH prenne ces affaires au sérieux ».

Le policier est rentré au Canada, ce qui rend un procès contre lui « très improbable », selon Me Ducéna. « Les autorités de MINUSTAH, la première chose qu'elles font, elles renvoient l'agent dans son pays, dit-elle. À ce moment c'est comme une rupture entre la personne qui porte plainte et son agresseur et par conséquent, cet agresseur a beaucoup plus de chance d'échapper à la justice. » Elle déplore aussi le manque d'information fournie par les autorités.

Peu d'allégations sont rendus publiques par la MINUSTAH, selon Danièle Magloire, de l'organisme Concertation nationale contre les violences faites aux femmes. « C'est l'omerta, la victime n'aura jamais la capacité de faire revenir ce policier », dit-elle.

Olga Benoît, présidente de Solidarité femmes haïtiennes (SOFA, Solidarite Fanm ayisyen) a également dénoncé à maintes reprises l'impunité des membres de la MINUSTAH.

Depuis 2007, il y a eu 70 allégations d'agressions sexuelles commises par des membres de la MINUSTAH. Mais aucun de ces agents n'a été traduit devant une cour de justice haïtienne. Pour Mme Benoît, ces cas « ne sont que la pointe de l'iceberg. »

Il y a toutefois des exceptions. En 2012, trois soldats uruguayens ont été condamnés pour agression sexuelle contre un jeune Haïtien de 18 ans. Les agresseurs avaient filmé le viol et la vidéo a choqué les Haïtiens. Des manifestations ont forcé les autorités à agir.

L'ONG International Crisis Group, qui œuvre pour la prévention des conflits armés dans le monde, a publié un rapport sur Haïti en août dernier. Elle recommande à l'ONU de signer une entente avec chaque pays participant à une mission, afin d'établir « des normes communes contraignantes d'enquêtes » pour « s'assurer que les Casques bleus des Nations unies ayant commis des crimes répondent de leurs actes. »

Un appel à l'intervention du Canada

De son côté, Me Ducéna fait appel au Canada, qui « a aussi une obligation morale de faire avancer ce dossier par devant les autorités judiciaires. »

Il reste la possibilité de sanctions disciplinaires contre le policier. Une enquête est en cours. S'il y a des sanctions, le corps de police impliqué ne dévoilera pas l'information, expliquant à Radio-Canada que toute mesure disciplinaire est considérée comme une affaire interne entre le policier et son employeur.

Une centaine de policiers canadiens sont présents en Haïti au sein de la mission de paix de l'ONU depuis 2004. Au total, la MINUSTAH compte environ 2250 agents de police, provenant de plus de 40 pays, et près de 7000 militaires.

Le contexte juridique

S'il avait été militaire, l'agent de la MINUSTAH aurait pu être traduit devant une cour martiale canadienne. Mais un policier ne peut être jugé au Canada pour ce genre de crime commis à l'étranger.

Le policier est en effet considéré comme un civil. L'article 7 du Code criminel canadien prévoit que les crimes sexuels contre des mineurs commis à l'étranger peuvent être jugés au Canada, mais pas quand la victime est une adulte.

Les membres de la MINUSTAH jouissent d'une certaine immunité. L'article 50 de l'accord de 2004 conclu entre l'ONU et le gouvernement haïtien prévoit qu'ils ne peuvent être poursuivis en Haïti pour des « actes accomplis dans l'exercice de leurs fonctions officielles ».

Selon Me Stéphane Bourgon, spécialiste du droit pénal international du cabinet EBLB, le policier canadien ne pourrait pas bénéficier de cette immunité puisque les gestes allégués se seraient produits en dehors de ses fonctions officielles. Il ajoute que dans un cas comme celui-ci, « la seule possibilité, c'est un procès local devant la justice haïtienne ».

Après enquête, le gouvernement haïtien pourrait en effet s'adresser à l'ONU pour demander que le membre de la MINUSTAH soit extradé afin d'être traduit devant une cour haïtienne.

L'extradition dépend aussi de la volonté politique des gouvernements impliqués. Me Bourgon croit que l'opinion publique joue alors un rôle crucial : « Si la population locale est choquée par un crime commis par un policier étranger, ça peut jouer en faveur d'un procès. »

Il estime que si la preuve est suffisante, le Canada pourrait accepter d'extrader le policier, qui devait savoir que l'immunité n'est pas totale. « Toutes les personnes qui se déploient au nom du Canada à l'étranger sont bien informées du fait que dès qu'elles mettent le pied à l'étranger, elles sont sujettes au droit et à la loi étrangère », précise-t-il.

Selon Richard Dyotte, ancien policier canadien de la MINUSTAH, la police haïtienne pourrait demander l'extradition si on lui donne les moyens de mener l'enquête. Ce policier à la retraite du Service de police de Montréal a visité les prisons haïtiennes. « Aller placer une personne de l'étranger dans une prison haïtienne, ça va être l'enfer pour cette personne-là », prévient-il.

De son côté, Me Ducéna doute que l'enquête aboutisse. « Malheureusement nous avons un système judiciaire qui est très faible », dit-elle.

Un texte de Benoît Giasson


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Attentat de Boston : le suspect hospitalisé répondrait par écrit

Des médias américains rapportent dimanche soir que le seul suspect encore en vie du double attentat à la bombe à Boston, Dzhokhar Tsarnaev, est maintenant conscient et répond à des questions par écrit, malgré sa blessure à la gorge.

Selon les réseaux NBC News, ABC News et le site Internet du journal USA Today, qui citent des responsables fédéraux et des sources policières, les enquêteurs ont commencé à poser des questions au jeune de 19 ans sur d'éventuels complices et sur d'autres bombes éventuelles qui n'auraient pas explosé.

Aucune information n'a toutefois été confirmée officiellement. Un peu plus tôt aujourd'hui, les autorités avaient indiqué que Dzhokhar Tsarnaev pourrait bien ne jamais pouvoir parler en raison de ses blessures. Selon le New York Times, le jeune homme aurait tenté de se suicider d'une balle dans le cou avant sa capture vendredi. Il aurait été aussi blessé à la jambe. Le FBI refuse de communiquer un bilan de santé plus précis.

Le jeune homme a été hospitalisé vendredi après avoir été extirpé d'un bateau dans une cour de Watertown, en banlieue de Boston. Son frère de 26 ans, Tamerlan, l'autre suspect dans l'attentat, avait été tué plus tôt dans un échange de coups de feu avec la police.

Depuis son arrestation, Dzhokhar Tsarnaev demeure sous haute surveillance policière à l'hôpital Beth Israel de Boston.

Une équipe d'enquêteurs d'élite chargés d'interroger les principaux suspects terroristes est présente à l'hôpital, ainsi que des procureurs fédéraux, qui travaillent à l'élaboration des chefs d'inculpation.

D'ailleurs, Dzhokhar Tsarnaev pourrait être accusé dès aujourd'hui, selon un responsable du département de la Justice qui s'est entretenu dimanche avec les journalistes de CNN sous le couvert de l'anonymat.

Les autorités n'ont pas rendu publiques les accusations auxquelles il pourrait faire face, mais selon ce responsable, le jeune homme pourrait être accusé de meurtre et de terrorisme.

Un juge ou un magistrat pourrait d'ores et déjà se rendre à l'hôpital pour l'informer des chefs d'accusation qui pèsent contre lui, selon le responsable. Compte tenu de l'état du suspect, un arrangement serait pris plus tard pour compléter la procédure.

Les policiers espèrent pouvoir interroger le suspect pour sa présumée participation dans l'attentat qui a fait trois morts et quelque 180 blessés.

S'il peut finalement être interrogé, le FBI pourrait invoquer dans un premier temps « l'exception de sécurité publique » pour tirer le maximum d'informations, ont affirmé les autorités. Cette mesure signifie que Djokhar Tsarnaev ne pourrait pas se prévaloir des droits dits Miranda, qui prévoient qu'il peut garder le silence et bénéficier d'un avocat pendant les interrogatoires.

Le jeune homme pourrait même être passible de la peine de mort si le procureur général des États-Unis le décidait, a indiqué Carmen Ortiz, ministre de la Justice de l'État du Massachusetts.

Découverte d'un « arsenal d'explosifs »

Par ailleurs, pendant l'émission Face the Nation du réseau CBS, le commissaire de la police de Boston, Ed Davis, a déclaré que les autorités avaient découvert un arsenal d'explosifs artisanaux après la fusillade de vendredi entre la police et les deux suspects.

« Nous avons des raisons de croire, en raison des preuves découvertes sur les lieux - les explosions, les engins explosifs non utilisés et la puissance de feu dont ils disposaient - qu'ils allaient attaquer d'autres personnes », a-t-il dit.

Le FBI avait enquêté sur Tamerlan Tsarnaev

Tant que Djokhar Tsarnaev n'est pas en état de parler, l'enquête se concentre sur le parcours de son frère Tamerlan, tué jeudi soir lors d'une course-poursuite avec la police.

Les enquêteurs s'intéressent notamment aux six mois qu'il a passés l'an dernier au Daguestan et en Tchétchénie. « Il n'a fait que rendre visite à des membres de la famille », selon son père, Anzor.

Les autorités russes avaient demandé en 2011 au FBI de faire des vérifications sur Tamerlan, fondées « sur une information selon laquelle il était un partisan de l'islam radical et un fervent croyant et qu'il avait drastiquement changé en 2010 », a précisé la police fédérale, qui, faute de trouver des détails compromettants, avait relâché sa vigilance.

Le FBI s'est du coup retrouvé dimanche sous le feu des critiques pour ne pas avoir continué à surveiller Tamerlan Tsarnaev à son retour à Boston en juillet 2012.

« Il y a beaucoup de questions qui méritent des réponses », a tonné le sénateur démocrate Charles Schumer. « Pourquoi n'a-t-il pas été interrogé à son retour? Et que s'est-il passé en Tchétchénie qui puisse l'avoir radicalisé? », s'est-il demandé.

Pour le sénateur républicain Lindsay Graham, « le FBI est passé à côté » d'éléments qui auraient pu alerter sur sa radicalisation.

« Il allait sur des sites internet qui parlent de tuer des Américains, [...] il émettait clairement des idées radicales, il est allé dans des zones de radicalisme » islamiste, a-t-il énuméré.

Les autorités russes ont indiqué dimanche n'avoir trouvé aucun lien entre les frères Tsarnaev et la rébellion du Caucase. Le commandement de la rébellion au Daguestan a de son côté déclaré dans un communiqué que les rebelles caucasiens « ne mènent pas d'opérations militaires contre les États-Unis d'Amérique ».


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Les échographies en cliniques privées bientôt couvertes

Exclusif - Elle sera bientôt révolue, l'époque où des milliers de Québécois payaient pour des échographies réalisées dans les cliniques privées. En entrevue avec Radio-Canada, le ministre de la Santé, Réjean Hébert, a indiqué que « d'ici la fin de l'année, on va annoncer que l'accès à l'échographie va être couverte par le système de santé public. »

Au début du mois d'avril, M. Hébert avait signalé que son ministère allait prioriser le dossier de l'échographie. Le 10 avril, une coalition formée entre autres du Collège des médecins de famille et de Médecins québécois pour un régime public demandait une telle mesure. Selon plusieurs, elle coûterait environ 30 millions de dollars par année à l'État.

Une entente était sur le point d'être conclue par l'ancien gouvernement 

Certains s'étonnent de la lenteur des démarches entreprises pour payer les échographies réalisées en cliniques privées. 

L'ancien ministre de la Santé, Yves Bolduc, avait élaboré une entente avec la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ). Elle prévoyait que l'État allait payer toutes les échographies réalisées dans les cliniques privées qui sont défrayées par les patients.

C'est ce qu'a confirmé à Radio-Canada le président de la Fédération des médecins spécialistes Gaétan Barrette. « En juillet dernier avec le ministère de la Santé nous étions arrivés à environ 95 % d'une entente... il ne restait que des technicalités à régler. »

L'ancien ministre Bolduc confirme que la Régie de l'assurance maladie devait commencer à défrayer les examens dès l'automne 2012. « Il était prévu que pour le mois de septembre ou octobre, on devait mettre en place cette mesure. Elle assurait aux Québécois une accessibilité rapide aux examens d'échographie dans les cliniques privées, encore là avec un paiement public. »

Gaétan Barette confirme l'échéancier mis de l'avant par l'ancien ministre.  « Nous avions dit au ministre Bolduc avant l'élection que s'il voulait inscrire ça dans la gazette officielle en juillet dernier, ces examens-là auraient été payés à l'automne 2012. »

Une étude, dont Radio-Canada a obtenu certaines parties, indique que le ministère de la Santé avait mandaté la firme Raymond Chabot Grant Thornton d'évaluer le montant à verser aux cliniques privées.

« Une étude avait été faite par une firme indépendante, qui avait fixé le prix de 30 à 40 $ par échographie versus un coût de 150 à 200 $ dans le privé actuellement », confirme Yves Bolduc. 

Le Dr Barrette refuse de confirmer les montants établis. Mais il précise qu'il ne restait qu'à déterminer la partie du tarif qui correspond aux frais de fonctionnement des cliniques. 

Gaétan Barrette affirme qu'il n'a eu aucun contact avec le nouveau gouvernement quant au paiement des échographies réalisées dans le privé. « Nous, ça nous étonne parce que l'échographie, c'est un sujet qui est sur la sellette périodiquement chaque année. Tous les partis au pouvoir et dans l'opposition ont critiqué le fait qu'il y avait des échographies privées à l'extérieur de l'hôpital. »

Selon Yves Bolduc, il existe suffisamment d'appareils pour répondre à la demande au Québec. « On a un plateau technique qui est suffisant et il y a probablement de l'équipement qui n'est pas utilisé puisque le patient doit payer et que le montant est assez important. Donc, notre évaluation démontrait qu'il y avait assez d'examens au niveau du privé pour êtres capables de combler à condition que ce soit un paiement public. »

Un problème qui touche surtout Montréal

Yves Bolduc affirme que les échographies sont le symptôme d'un grave problème d'équité dans le système de santé québécois. « Le temps d'attente, quand vous allez en région, c'est entre 2 et 3 mois. Quand vous arrivez dans la région de Montréal, ça peut varier entre 9 et 12 mois... quand le service est disponible! »

Le problème aurait été provoqué par la création par des radiologistes de cliniques privées. Les listes d'attente ont alors commencé à s'allonger dans le secteur public, ce qui a alimenté la clientèle des cliniques privées. Un cercle vicieux qu'il est difficile de briser. 

« Les radiologues ont préféré s'installer en clinique privée et charger directement au patient plutôt que de le faire en hôpital. On voulait simplement rééquilibrer les choses », affirme Yves Bolduc.

Augmenter d'abord l'offre dans le public

Le ministre Réjean Hébert reconnaît qu'une étude avait été effectuée par l'ancien gouvernement. Il affirme même que les paramètres établis entre le gouvernement libéral et la FMSQ étaient satisfaisants. « Mais comme bien d'autres choses à mon arrivée au ministère, ce n'était pas attaché au plan budgétaire. »

En clair, le budget nécessaire à l'implantation de cette mesure n'aurait pas été prévu, selon le gouvernement péquiste.

Ce ne seraient donc pas les tarifs négociés avec la fédération des médecins spécialistes qui ralentissent le processus.

Même si son gouvernement est prêt à payer les services réalisés en cliniques privées, Réjean Hébert souhaite d'abord maximiser les services offerts dans le système public. « Il y a quelques investissements bien ciblés qui pourraient être faits pour améliorer l'accès à l'échographie dans le réseau public. Et on va faire ça avant de financer le réseau privé de cliniques de radiologie », affirme le ministre de la Santé. 

Selon certaines sources, les cliniques privées réaliseraient environ 100 000 examens de radiologie chaque année.

Au début du mois, l'association des radiologistes du Québec indiquait que la gratuité des échographies ne permettrait pas de réaliser un plus grand nombre de ces examens.

Le président de l'association, Frédéric Desjardins, affirmait aussi que les coûts ne seraient pas de 30 millions de dollars par année, comme le croit le gouvernement, mais bien de 100 millions par année. 

Un texte de Davide Gentile


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Une journée pour la Terre

Comme tous les ans, le 22 avril marque le Jour de la Terre partout à travers le monde.

Au Canada, le Jour de la Terre est souligné depuis 1990. Plusieurs activités sont prévues à travers le pays pour prendre la défense de l'environnement et conscientiser la population. La liste de toutes les activités est disponible sur le site Internet du Jour de la Terre.

Au Québec, le porte-parole du Jour de la Terre 2013 est l'animateur de radio Jacques Languirand. Parmi les activités qui se dérouleront lundi, une collecte de matériel informatique et électronique désuet est organisée pendant toute la journée à Montréal, au Square-Victoria. Une plantation protocolaire d'arbre aura lieu dans plusieurs quartiers de la métropole.

Le gouvernement canadien profitera de l'occasion pour mettre en ligne un portail internet donnant accès à des données environnementales sensibles sur le pétrole extrait des sables bitumineux, source de discorde à travers le pays. Le ministre canadien de l'Environnement, Peter Kent, procèdera à l'inauguration du portail à Ottawa, en compagnie de son homologue albertaine, Diana McQueen.

Dimanche, des milliers de personnes ont participé à un grand rassemblement, à Montréal, sur le thème des changements climatiques.

LE SAVIEZ-VOUS? Le premier Jour de la Terre a été organisé au États-Unis en 1970, à l'initiative d'un sénateur américain, Gaylord Nelson.

En complément

Ailleurs sur le web

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Attentat de Boston : dans l'attente de l'interrogatoire du suspect

Written By Unknown on Minggu, 21 April 2013 | 16.20

Les policiers espèrent rapidement pouvoir interroger Dzhokhar Tsarnaev, arrêté vendredi pour sa présumée participation dans l'attentat du marathon de Boston, qui a fait trois morts et 180 blessés, lundi, au terme d'une chasse à l'homme qui a coûté la vie à son frère Tamerlan, l'autre suspect dans l'affaire.

Des accusations de terrorisme pourraient être déposées contre le jeune homme de 19 ans, a affirmé samedi le département américain de la Justice. Le suspect  pourrait être passible de la peine de mort si le ministre de la Justice le décidait, indique Carmen Ortiz, ministre de la Justice de l'État du Massachusetts.

Pour l'instant, Dzhokhar Tsarnaev est toujours à l'hôpital Beth Israel sous surveillance policière. Il est dans un état « critique mais stable », ce qui l'empêche d'être interrogé. « Il ne peut pas encore communiquer », a précisé samedi le gouverneur du Massachusetts, Deval Patrick, aux médias.

Le FBI refuse de communiquer un bilan de santé plus précis. Il serait toutefois touché à la gorge et à la langue, selon plusieurs médias.

Une équipe d'enquêteurs d'élite chargés d'interroger les principaux suspects terroristes l'attend déjà à l'hôpital, ainsi que des procureurs fédéraux, qui travaillent à l'élaboration des chefs d'inculpation.

Pour tirer le maximum d'informations, le FBI pourrait invoquer dans un premier temps « l'exception de sécurité publique » pour l'interroger, ont affirmé les autorités. Cette mesure signifie que Djokhar Tsarnaev ne pourra pas se prévaloir des droits dits Miranda, qui prévoient qu'il peut garder le silence et bénéficier d'un avocat pendant les interrogatoires.

Les suspects auraient agi seuls

Le police locale a par ailleurs indiqué que les deux suspects n'avaient probablement pas de complices. À l'antenne du réseau CNN, le chef de la police de Watertown, Edward Deveau, a également dévoilé que les deux frères avaient en leur possession six bombes, une arme de poing et un fusil lors de la poursuite ayant eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi.

« D'après l'état de mes connaissances à l'heure où je vous parle, ils ont agi ensemble et seuls » — Edward Deveau, chef de la police de Watertown

L'arrestation de Tsarnaev a eu lieu à Watertown après une chasse à l'homme qui a duré toute la journée. Même si les policiers ont fouillé toutes les maisons du quartier, c'est l'appel d'un résident ayant remarqué des taches de sang sur la bâche recouvrant le bateau entreposé dans sa cour qui leur a permis de trouver le suspect, caché dans l'embarcation.

Les policiers ont échangé des coups de feu avec lui. La police craignait qu'il ait des explosifs en sa possession.

Par ailleurs, les policiers de New Bedford, au Massachusetts, ont arrêté samedi deux ressortissants étrangers, qui auraient violé des lois de l'immigration. On ignore toutefois si ses personnes sont soupçonnées d'avoir commis des crimes. Elles auraient été arrêtées après que les autorités eurent fait des recherches dans des résidences où les suspects pourraient avoir vécu.

L'attentat de Boston constitue le pire attentat en sol américain depuis les attentats du World Trade Center, le 11 septembre 2001. Deux bombes ont explosé presque simultanément au fil d'arrivée du marathon de Boston, lundi dernier. Les explosions ont fait 3 morts, dont un petit garçon de 8 ans, et 176 blessés, dont plusieurs qui ont dû être amputés.

Interrogations

Samedi, l'agence de presse Reuters révélait que le FBI avait enquêté sur les agissements du frère aîné, Tamerlan, dès 2011.

Ce sont les autorités russes qui en avaient fait la demande, inquiètes de la radicalisation observée chez le jeune homme qui habitait déjà les États-Unis. Elles avaient toutefois appris que le suspect s'apprêtait à quitter le sol américain pour aller rejoindre « des groupes souterrains non précisés ».

Le FBI s'est penché sur le dossier, mais l'a fermé quelque temps plus tard, faute de preuves d'activités terroristes.

Autopsie nécesssaire

Un médecin de l'hôpital où est soigné Dzhokhar Tsarnaev a indiqué qu'une autopsie devrait être pratiquée sur le corps du frère aîné, qui a perdu la vie vendredi matin au terme d'une course poursuite et d'une fusillade avec les policiers, pour déterminer les causes exactes de sa mort.

Selon le docteur David Schoenfeld, Tamerlan Tsarnaev a subi des blessures sérieuses en si grand nombre qu'il était impossible de déterminer lesquelles lui ont été fatales. Sa mort a été constatée quelques minutes après son arrivée au centre hospitalier.


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Inde : une fillette de cinq ans violée est dans un état critique

Une fillette de New Delhi, en Inde, se trouvait dans un état critique samedi après avoir été violée et torturée par l'un de ses voisins qui l'a tenue prisonnière pendant deux jours.

Selon la police, la petite âgée de cinq ans a été portée disparue lundi et retrouvée mercredi par d'autres voisins qui l'avaient entendue pleurer alors qu'elle était enfermée dans une pièce située dans le même immeuble où elle vivait avec ses parents.

Le suspect de 22 ans n'était pas sur les lieux au moment de l'arrivée des forces de l'ordre, mais il a été arrêté samedi dans l'État de Bihar, à environ 1000 kilomètres à l'est de la capitale indienne, où il avait pris la fuite après avoir laissé la fillette pour morte.

D.K. Sharma, un responsable du plus important hôpital gouvernemental de l'Inde, a déclaré que la fillette avait subi des blessures graves, dont un coup de couteau à la gorge et des morsures.

Colère dans la rue

Quatre mois après le viol et le meurtre d'une étudiante en médecine à New Delhi, un millier de manifestants se sont rassemblés dans la capitale samedi pour exprimer leur colère devant ce nouveau cas, accusant les autorités d'avoir mis trop de temps à réagir.

Les manifestations ont débuté vendredi et ont pris de l'ampleur samedi après la diffusion d'une vidéo montrant un policier qui semble gifler une manifestante.

Des rumeurs, non confirmées par la police, selon lesquelles les enquêteurs auraient offert 2000 roupies (environ 40 dollars canadiens) à la famille de la victime pour qu'elle ne porte pas plainte ont également choqué le pays.

Le ministre de l'Intérieur, Sushil Kumar Shinde, a indiqué de son côté que le gouvernement avait ouvert une enquête sur d'éventuelles négligences de la police.


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Capitals 5 - Canadien 1 - «On était mous» - Gorges

Une semaine de trois matchs peut-elle suffire au Canadien pour se replacer? Pour que Michel Therrien prive ses hommes de leur habituel congé dominical, c'est signe que le temps presse.

C'est avec cette question pour le moins inquiétante que le Tricolore (27-13-5) amorcera la dernière semaine de son calendrier, après un autre gênant revers, cette fois au compte de 5-1, aux mains des Capitals de Washington (25-18-2), samedi, à Montréal.

« Je dois faire quelques arrêts de plus. On doit mieux jouer en tant que groupe et ça commence par moi », a admis Carey Price après la rencontre.

« Je suis déçu de tous les aspects : 5 contre 5, avantage numérique, désavantage numérique », a décrit un Therrien de peu de mots.

Après une victoire à l'arraché contre une équipe de 13e place jeudi, le Tricolore avait besoin d'une performance convaincante contre les Capitals. C'est plutôt l'équipe à la défense brouillonne qui est réapparue.

À quel point était-elle brouillonne? Après six minutes et trois tirs au but, c'était 2-0. Après huit minutes en deuxième période, le Canadien avait besoin d'un grand chelem pour créer l'égalité.

Les trop rares arrêts de Carey Price ont semblé venir quand l'adversaire visait une de ses pièces d'équipement. Josh Gorges, encore sur la patinoire pour trois buts des rivaux, a continué à ne plus être l'ombre de lui-même. Et même P.K. Subban, un exemple de constance cette saison, a joué sans conviction.

« On peut parler des X et des O, de l'exécution, du système tant qu'on veut, on était mous, a martelé Gorges. Quand tu te fais battre dans des batailles dans le coin, quand tu n'es pas premier sur la rondelle, quand nos couvertures ne sont pas bonnes, c'est là que l'exécution semble molle. »

Et la solution?

« De l'entraînement », a sèchement répondu Price.

Le gardien du Tricolore sera servi à souhait puisque le congé attendu dimanche a été remis aux calendes grecques. C'est plutôt une rare séance d'entraînement du dimanche, la première de la saison, qui attend le CH.

« Ma responsabilité en tant qu'entraîneur est que notre équipe soit prête pour les séries, a a rappelé Therrien. Il nous reste une semaine, trois matchs, je suis convaincu qu'on sera prêt. »

Gorges outré

Alexander Ovechkin et Troy Brouwer, avec deux buts chacun, et Nicklas Backstrom ont été les tortionnaires de Price. Ovechkin a ainsi atteint la marque des 30 buts pour une 8e fois en 8 saisons dans la Ligue nationale.

Max Pacioretty a privé Braden Holtby d'un jeu blanc avec moins de sept minutes à écouler à la rencontre. Pacioretty et ses compagnons de trio ont célébré le but avec leur plus belle face d'enterrement, tandis que les applaudissements des quelques braves qui n'ont pas été chassés par le cinquième but des Capitals semblaient dérisoires.

Parlant de dérision, Price a eu droit à sa part d'applaudissements sarcastiques sur les arrêts les plus banaux. Et ça n'a pas plus à Gorges.

« Je n'ai jamais compris que ça puisse arriver dans ton propre aréna, a dit le défenseur. Il a été incroyable pour nous depuis plusieurs années. Et ce n'était pas sa faute. Êtes-vous sérieux? C'est notre faute à tous. Et ça m'offense parce que c'est un bon ami et un coéquipier. Je connais son caractère, je sais qu'il donne son meilleur effort.

« Oui, il aimerait revoir un ou deux buts, mais le reste est la faute de l'équipe. Je n'aime pas qu'on se moque de lui. Ça ne nous aide pas, ça ne l'aide pas. Je comprends la frustration, mais se moquer de quelqu'un n'aide pas. »

Diaz de retour

Après 25 matchs d'absence en raison d'une commotion cérébrale, Raphael Diaz est revenu au jeu pour le Canadien. Le défenseur suisse a ravi le poste de Davis Drewiske dans la formation.

Diaz a justement obtenu la première chance de marquer du Tricolore. Pendant un avantage numérique, son tir de la pointe a heurté le poteau à la gauche de Holtby.

À l'avant, Brandon Prust a repris sa place au profit de Gabriel Dumont. Ce dernier a livré un autre effort digne d'un guerrier avec six mises en échec et trois tirs bloqués, dont un particulièrement douloureux sur un pied en première période.

Quand le Canadien allait bien, Prust se distinguait à titre de quatrième étoile. C'est pourquoi il a reçu le trophée Jacques-Beauchamp avant le match. Quand Prust devient le meilleur joueur sur la patinoire, même avec une seule cheville fonctionnelle et une épaule en compote, c'est généralement mauvais signe.

À noter

  • Mike Ribeiro (3 passes) et Alex Ovechkin (2 buts, 1 passe) ont récolté trois points chacun.

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Attentat de Boston: marathon sous surveillance et courses commémoratives

C'est sous l'oeil de centaines de policiers que plusieurs milliers de coureurs se sont élancés dans le cadre du marathon de Londres dimanche, moins d'une semaine après l'attentat qui a visé l'épreuve de Boston.

Les autorités britanniques ont grandement renforcé la sécurité pour l'évènement annuel. Environ 40 % de plus de policiers que l'an dernier encadreront les 42 kilomètres de la course, qui est habituellement suivie par des centaines de milliers de spectateurs.

Les 36 0000 marathoniens qui devaient prendre le départ arboraient un ruban noir et ont tenu un instant de silence, juste avant le départ.

Le marathon de Londres s'est aussi engagé à remettre une somme pour chaque coureur qui franchira la ligne d'arrivée à des organismes qui viendront en aide aux victimes.

Lundi dernier, deux explosions ont retenti près la ligne d'arrivée du marathon de Boston. Trois personnes ont été tuées et 180 autres ont été blessées. Il s'agit de spectateurs venus encourager les coureurs.

Soutien international

Pendant ce temps, des courses à la mémoire des trois victimes de l'attentat du marathon de Boston et des 180 blessés sont organisées dans plusieurs villes du monde, dont plusieurs au Québec.

En voici la liste:

  • Montréal: Mont-Royal, 11h
  • Québec: Plaines d'Abraham, 10h
  • Magog: Pointe Merry, 11h
  • Saint-Georges-de-Beauce: magasin Cleri La Source du Sport, 11h
  • Laval: Centre de la nature de Laval, 11h
  • Mont Saint-Bruno: chalet d'accueil, 11h
  • Saint-Jean-sur-Richelieu: écluses de Saint-Jean, 9h30
  • Rouyn-Noranda: Fontaine lumineuse, 11h
  • Boucherville: Centre multifonctionnel, 11h
  • Gatineau: parc Jacques-Cartier, 13h
  • Granby: parc Daniel-Johnson, 10h45
  • Mascouche: parc de l'Étang-du-Grand-Côteau, 11h
  • Sherbrooke: magasin Le Coureur, 8h30
  • Drummondville: Cégep de Drummondville, 11h

De plus amples informations sont généralement disponibles sur des pages Facebook créées pour l'occasion.


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