L'ex-président du conseil de Tourisme Montréal se défend d'avoir fermé les yeux

Written By Unknown on Selasa, 03 Desember 2013 | 16.21

Entrevue avec Jacques Parisien

Exclusif - Dans sa première entrevue depuis qu'il a été forcé de démissionner, l'ancien président du conseil d'administration de Tourisme Montréal Jacques Parisien affirme qu'il ne savait rien des irrégularités révélées par le vérificateur général du Québec au sujet des dépenses de l'ex-PDG de l'organisme Charles Lapointe.

« C'était fait en catimini. On ne le savait pas [au conseil]. Je ne le savais pas que M. Lapointe faisait ces choses-là. C'était la première fois que j'en entendais parler quand j'ai lu le rapport du vérificateur », a affirmé M. Parisien à l'émission 24/60.

Selon le rapport du vérificateur, Charles Lapointe a reçu un salaire et des avantages totalisant 398 300 $ par année, en plus d'une allocation de départ de 654 000 $, des sommes jugées supérieures à la norme. Le vérificateur général a signalé des problèmes avec certains remboursements pour des frais de déplacement, de repas et d'hébergement de l'ancien dirigeant. M. Lapointe a notamment reçu une allocation annuelle de 10 800 $ pour une voiture, alors qu'un véhicule lui était déjà fourni par l'organisme. Les détails ici.

« Oui, il y a eu des déficiences administratives », reconnaît M. Parisien. Mais il affirme que le conseil d'administration a, à la suggestion du vérificateur général, pris plusieurs mesures pour que ce genre de situation ne se reproduise pas.

« Pourquoi ça n'a pas été identifié par le conseil d'administration? Parce que le C. A. était beaucoup plus préoccupé à élaborer des stratégies de développement axées sur les résultats. Dans un C. A., le temps n'est pas illimité. » — Jacques Parisien

« Je ne pouvais pas savoir comme président du conseil »

Selon Jacques Parisien, ce n'est pas au conseil d'administration de vérifier les allocations de dépenses. Il croit cependant qu'il aurait dû en être averti. « On a un comité de vérification. Il n'a jamais levé la main, n'a jamais posé de question », dit-il.

L'ex-numéro deux d'Astral concède que « ce genre de pratique n'existe pas » dans le privé. « Les lumières rouges s'allument quelque part. Nous, on n'avait pas le processus pour allumer les lumières. Ou s'il y en avait un, quelqu'un les contournait. Je n'approuve pas ça, mais je ne pouvais pas le savoir comme président du conseil », dit M. Parisien.

N'aurait-il pas été dans son rôle d'implanter ces mécanismes? « Si je faisais juste ça, je ne ferais pas le reste, ça, c'est sûr. Ça ne marche pas. On ne peut tout faire », plaide-t-il, tout en précisant qu'il assume ses responsabilités.

Concernant l'allocation de départ de 654 000 $ octroyée à Charles Lapointe, M. Parisien affirme l'avoir lui-même négociée et ajoute qu'il ne regrette rien. Le contrat de 1999 prévoyait que M. Lapointe reçoive 12 mois de salaire à son départ. « J'ai pris sur moi d'ajuster cette prime à 24 mois, soit un mois de salaire par année d'ancienneté. C'est conforme aux normes payées en ce moment dans toutes les industries », justifie-t-il.

Pour ce qui est du salaire de M. Lapointe, le montant avait été négocié bien avant l'arrivée de M. Parisien à la tête du C. A., en 2004. Le conseil n'a fait que l'indexer, dit l'ex-président.


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