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De l'action à revendre, à la faveur du Canadien

Written By Unknown on Kamis, 16 April 2015 | 16.20

Le Canadien aura besoin de la contribution de tout son monde afin de connaître un fructueux parcours en séries éliminatoires.

Mercredi, en l'absence de Max Pacioretty, c'est le quatrième trio qui a pris les choses en main à l'attaque, et le Tricolore a défait les Sénateurs d'Ottawa 4-3 au Centre Bell, en lever de rideau de la série quart de finale de l'Association de l'Est entre les deux équipes.

Fort discrets depuis qu'on avait fait leur acquisition des Sabres de Buffalo, au début de mars, Torrey Mitchell et Brian Flynn - jumelés à Brandon Prust - ont réussi leur premier but chacun à titre de porte-couleurs du « bleu-blanc-rouge ». Flynn a de plus amassé deux aides.

Sénateurs-Canadien : faits saillants et les réactions avec Diane Sauvé


« Ç'a été une soirée particulière, a affirmé le Québécois Mitchell, en soulignant qu'il avait pu réaliser un rêve en présence de ses parents et des membres de sa famille. Nous avons joué de la bonne façon, mais ce n'est qu'un match. La série ne fait que commencer », a-t-il ajouté, en esquissant un sourire quand on lui a demandé si le directeur général Marc Bergevin pouvait s'enorgueillir de les avoir obtenus.

Tomas Plekanec et Lars Eller ont également résolu l'énigme du « Hamburglar », le gardien recrue Andrew Hammond, tandis que Carey Price a maîtrisé 30 tirs devant le filet. Hammond a terminé sa première soirée de travail en séries avec 35 arrêts.

« C'est important pour la confiance d'avoir obtenu quatre buts, a avoué l'entraîneur Michel Therrien. J'ai apprécié notre rendement à cinq contre cinq. Nous avons imposé le rythme. Nous avons provoqué des revirements. En général, ç'a été un bon premier match. »

Milan Michalek, Kyle Turris et Mika Zibanejad ont été les marqueurs des Sénateurs, qui ont démontré qu'ils seront tout sauf une proie facile.

On a déjà hâte à la deuxième rencontre de la série vendredi.

Sans P.K.!

Le Canadien menait 4-3 à l'issue d'une deuxième période débridée, marquée par l'expulsion du défenseur P.K. Subban.

En l'espace de 30 secondes de jeu, entre 7:53 et 8:23, les hôtes ont fait mouche deux fois avant d'écoper de deux pénalités. La seconde, controversée, a été une pénalité majeure imposée à Subban pour un coup de bâton à la main droite de Mark Stone. À voir Stone détaler vers le vestiaire des siens, on a cru que l'attaquant recrue des Sénateurs avait subi une fracture. Mais il est revenu au jeu peu de temps après.

Avant d'être chassé, Subban avait récolté des aides sur les buts de Mitchell et de Plekanec, inscrits dans un intervalle de 15 secondes.

Les visiteurs ont créé l'égalité en supériorité numérique grâce au tir imparable de Turris, à 10:36.

Mais Eller a fait 3-2 en infériorité au terme d'une échappée à 11:42, avant que Zibanejad ne recrée l'impasse en supériorité à 12:36. Ce n'était pas terminé. Flynn a redonné l'avance aux siens à 17:17, après avoir surgi du coin gauche devant Hammond.

« Nous avons manqué de discipline en deuxième et ç'aurait pu nous coûter le match. Heureusement, les gars ont bien réagi », a mentionné Therrien.

Markov : contre son camp

Le Tricolore était gonflé à bloc d'entrée de jeu et les Sénateurs ont montré qu'ils ne s'en laisseraient pas imposer.

L'arrêt que Hammond a réalisé face à Mitchell, qui s'est échappé à partir de la ligne bleue adverse, a permis aux Sens de passer au travers de la tempête.

Les visiteurs allaient ouvrir la marque aidés par la chance, à 12:25. En voulant bien faire, à la suite d'une longue remise des Sénateurs derrière le but de Price, le vétéran défenseur Andrei Markov a logé le disque par inadvertance derrière son gardien. Un but contre son camp, comme on dit au soccer. Michalek en a été crédité.

Défense hermétique

En troisième, le Canadien s'est serré les coudes en défense, mais pas de façon exagérée, en l'absence évidemment de Subban qui ne devrait pas être sanctionné davantage pour son geste.

Curtis Lazar et Erik Condra ont raté les plus belles occasions de créer l'égalité.

La meilleure chance du Tricolore a été celle de Devante Smith-Pelly en supériorité. La foule a cru qu'il avait touché la cible, mais la révision vidéo a prouvé le contraire.

Les Sénateurs ont attaqué à six au cours de la dernière minute et demie, mais ils n'ont guère pu s'approcher de Price.


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Terrorisme : la GRC arrête deux jeunes Montréalais

Terrorisme : la GRC arrête deux jeunes Montréalais

La GRC a arrêté mardi deux autres jeunes Montréalais parce qu'elle craint qu'ils ne commettent une infraction liée au terrorisme. Selon les sources de Radio-Canada, les deux jeunes avaient l'intention de se rendre en Syrie.

El Mahdi Jamali, un jeune homme de 18 ans, et sa copine Sabrine Djaermane, elle aussi âgée de 18 ans, ont comparu mercredi, en milieu d'après-midi, au palais de justice de Montréal.

Ils vont demeurer détenus, la Couronne s'étant opposée avec succès à leur remise en liberté. Ils reviendront en cour lundi prochain.

La GRC n'a pas rendu public ce qu'elle reproche au jeune couple. L'enquête se poursuit et pourrait donner lieu au dépôt d'accusations.

Les parents de la jeune femme étaient présents et visiblement sous le choc.

« Ils ont comparu aujourd'hui sur une dénonciation qui a été portée en vertu de 810.01. La poursuite a décidé de s'objecter à leur remise en liberté.  » — Me Lyne Descarie, procureure au Service des poursuites pénales du Canada.

L'article 810.01 du Code criminel du Canada stipule que : « Quiconque a des motifs raisonnables de craindre qu'une personne commettra une infraction prévue à l'article 423.1, une infraction d'organisation criminelle ou une infraction de terrorisme peut, avec le consentement du procureur général, déposer une dénonciation devant un juge d'une cour provinciale ».

Un mandat d'arrestation, et non une sommation

Deux autres jeunes Montréalais, Merouane Ghalmi et Daniel Minta Darko, avaient comparu en cour sous sommation dans les dernières semaines pour des raisons de sécurité nationale similaires. On ne sait pas pourquoi dans le cas actuel, les deux jeunes ont plutôt fait l'objet d'un mandat d'arrestation et demeurent détenus. 

Aucune accusation n'avait été déposée contre MM.Ghalmi et Darko. Ils se sont cependant vu imposer le port du bracelet électronique, entre autres, afin d'éviter qu'ils portent atteinte à la sécurité nationale.

Questionné sur le sujet, l'avocat d'El Mahdi Jamali, Me Marc Giroux, estime que cette façon de faire pourrait être liée aux événements survenus au cours de la dernière année au pays. 

« Avec ce qui se passe dans le monde, et même ce qui s'est passé au Parlement canadien, ce qui s'est passé à Saint-Jean-sur-Richelieu, vous savez, le système judiciaire est quand même sensible à la réalité quotidienne de M. tout le monde. J'ai l'impression que c'est peut-être cette réalité-là qui vient affecter l'exercice du privilège de la police de procéder à l'arrestation des gens, plutôt que par sommation », a déclaré Me Giroux.

Des jeunes de Maisonneuve, encore une fois

Radio-Canada a par ailleurs appris qu'El Mahdi Jamali et Sabrine Djaermane étudient au Collège de Maisonneuve. Le jeune homme étudie en science. 

Rappelons que cinq des sept jeunes originaires de Laval et de Montréal qui ont quitté le pays à la mi-janvier et pourraient avoir rejoint des djihadistes en Syrie, en passant par la Turquie, étudiaient aussi à ce cégep.

L'information a été confirmée en entrevue par la directrice des communications et affaires corporatives.

Brigitte Desjardins a précisé qu'ils étaient au cégep depuis l'automne dernier et que rien n'avait pu laisser croire qu'ils posaient un risque quelconque.

« Si on avait vu ça, évidemment, on aurait agi. On est dans l'imperceptible et l'imprévisible. » — Brigitte Desjardins

Elle a réitéré que le cégep avait l'impression de tout avoir mis en œuvre pour tenter de prévenir de tels événements chez les étudiants. « Hélas, quand ils sont rendus en haut de la pyramide de la radicalisation, c'est très difficile pour nous de les rejoindre », a-t-elle déclaré.

Mme Desjardins est sinon incapable de dire si El Mahdi Jamali et Sabrine Djaermane étaient en relation avec un ou plusieurs des cinq jeunes ayant quitté à la mi-janvier.

D'autre part, El Mahdi Jamali était inscrit sur Facebook en décembre à une conférence organisée par le Centre communautaire islamique de l'Est de Montréal d'Adil Charkaoui. Rien ne prouve toutefois qu'il y ait bel et bien assisté. Un des sept autres jeunes Québécois soupçonnés d'être partis en Syrie en début d'année était aussi inscrit à cette activité.

Avec les informations d'Isabelle Richer et Karine Bastien


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Le Cirque du Soleil serait vendu à des Américains

Radio-Canada a obtenu la confirmation que des fonds d'investissement seraient sur le point d'acquérir le Cirque du Soleil. Selon une source proche de son président fondateur Guy Laliberté, la transaction porterait sur 90 % des actions. Le siège social resterait à Montréal.

Plus tôt en journée, le quotidien The Globe and Mail, citant des sources bien informées, affirmait que Guy Laliberté aurait accepté les conditions préliminaires d'une offre d'achat du géant américain TPG Capital et de son partenaire minoritaire, le groupe Fosun Capital Group de Shanghai. Toujours selon le Globe, l'entente inclurait la participation de la Caisse de dépôt et placement du Québec.

La transaction serait annoncée la semaine prochaine.

Selon le quotidien torontois, M. Laliberté a été contraint de vendre le Cirque du Soleil à un prix moins élevé que prévu étant donné les difficultés financières de l'entreprise.

Le Montréalais et ami personnel du fondateur, Mitch Garber, aurait l'intention se présenter à la direction ou à la vice-direction du Cirque, toujours selon le journal.

Le premier ministre du Québec Philippe Couillard avait interpellé directement Guy Laliberté pour qu'il s'assure de conserver à Montréal le siège social et les employés locaux du Cirque du Soleil.

Le siège social du cirque dans la métropole emploie 1400 personnes.

« Souvenons-nous de l'histoire du début du Cirque du Soleil, c'est beaucoup les gouvernements, le gouvernement du Québec qui l'a soutenu, donc les contribuables », avait dit M. Couillard, en mars, faisant allusion à la subvention de 1,5 million de dollars consentie à la troupe de M. Laliberté par le gouvernement de René Lévesque.


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Fin de la grève au Cégep du Vieux Montréal

Les étudiants du Cégep du Vieux Montréal ont choisi très majoritairement de mettre fin à la grève qu'ils avaient commencée le 23 mars. Les cours reprennent ce matin.

Au terme d'une assemblée qui a duré plus de six heures, mercredi soir, 1260 personnes se sont prononcées en faveur d'un retour en classe et 440 pour la poursuite de la grève.

Au moment du vote, il y avait de très longues files d'attente dans le cégep, car les étudiants ont choisi le vote secret. Au total, l'opération a duré deux heures et demie.

« Avec un vote secret, on n'a pas huit recomptages à faire, a lancé Mathilde Blanchette, étudiante en soins infirmiers. Aussi, il n'y avait pas d'irrégularités par rapport aux gens qui changeaient de salle. Tant mieux pour ça! Mais même si j'ai voté pour le vote secret, je ne pensais pas que ce serait aussi long! »

L'assemblée générale s'est déroulée dans le calme et l'ordre.

« L'assemblée s'est très bien passée, explique Frédéric Pelchat-Décarie, un étudiant. On avait une présidente d'assemblée qui était très neutre et très impartiale tout au long de l'assemblée. On est enfin arrivés avec un vote secret. Honnêtement, je suis très satisfait! »

Retour sur la controverse

La grève avait été reconduite dans la controverse la semaine dernière au Vieux Montréal, à l'issue d'une assemblée où trois tours de vote ont été tenus à main levée.

Lors d'un premier vote, 1163 étudiants avaient voté contre la reconduction de la grève (1006 pour, 60 abstentions). Des étudiants ont cependant demandé un « recomptage », ce qui a mené à un second vote.

Lors de ce deuxième round, 1171 étudiants ont voté contre la reconduction (1104 pour, 41 abstentions). Même s'il s'agissait officiellement d'un « recomptage », 87 étudiants de plus ont participé à ce second scrutin.

L'affaire ne s'est cependant pas arrêtée là. Des étudiants ont demandé un nouveau scrutin, qui s'est soldé cette fois par un résultat positif pour les partisans de la grève : 1077 pour, 1037 contre et 34 abstentions.

Des étudiants s'étaient plaints des circonstances entourant ces votes et avaient déploré que des étudiants aient pu se déplacer d'une salle à l'autre pour voter.

Une assemblée générale spéciale avait ensuite été convoquée en réponse à une pétition d'étudiants. Elle a conclu qu'elle ne pouvait invalider le vote de grève adopté dans la controverse.

Le Vieux Montréal était un des bastions de la contestation étudiante lancée par le mouvement Printemps 2015 et l'Association pour une solidarité syndicale étudiante, l'ASSÉ.

Le cégep accueille plus de 6000 étudiants réguliers.

Avec les informations de Dominic Brassard


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Changements climatiques : que va faire le Canada maintenant? demande l'ONU

Written By Unknown on Rabu, 15 April 2015 | 16.20

Québec appelle Ottawa à faire ses devoirs en matière de changements climatiques

Les premiers ministres des provinces et des territoires réunis à Québec mardi pour discuter d'environnement et de climat se sont quittés sur une question, qu'a résumée ainsi Christiana Figueres de l'ONU : « Que va faire le Canada maintenant? ».

Car seul un petit nombre de pays industrialisés n'ont pas encore donné à l'ONU leurs cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) : le Japon, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et... le Canada.

Le temps presse

Début octobre, l'ONU « tracera une ligne dans le sable », a expliqué la secrétaire exécutive de la conférence-cadre de l'ONU sur les changements climatiques. L'ONU colligera à ce moment-là les cibles fournies par près de 200 pays et ce, en prévision de l'importante rencontre prévue à Paris en décembre.

Ceux qui n'auront pas fourni leurs données ne figureront pas dans le portrait final. Le but ultime, rappelons-le, est d'aboutir à un accord international sur le climat permettant de contenir le réchauffement global en deçà de 2°C.

Le Canada est en retard, comme l'a rappelé le ministre québécois de l'Environnement, David Heurtel en début de journée à Québec :

« Le problème, présentement, c'est qu'on ne sait pas ce qu'Ottawa veut faire. Ils avaient une limite, au 31 mars, pour soumettre leur plan d'action en matière de lutte contre les changements climatiques pour la conférence de Paris, en décembre; rien n'a été soumis aux Nations unies. » — Le ministre de l'Environnement du Québec, David Heurtel

Au Panama, où il participait au Sommet des Amériques, il y a quelques jours, Stephen Harper avait annoncé qu'Ottawa révélerait ses cibles en juin, en Allemagne, à l'occasion du sommet du Groupe des sept pays les plus industrialisés (G7).

Le premier ministre du Québec se dit « très préoccupé » par cet échéancier et « un peu surpris ». Car, fait-il remarquer , « on n'a pas commencé à travailler ensemble ».

Et, sans la collaboration ni la participation active des provinces et des territoires, comment Ottawa parviendra-t-il à fixer des objectifs réalistes en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES)? demande en substance Philippe Couillard.

« Il faut que ce soit une consultation, un dialogue. Nous, les provinces, n'annoncerons nos cibles qu'en septembre. Nous avons du travail technique à faire. » — Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard

Les premiers ministres présents à Québec ont produit une déclaration commune dans laquelle ils appellent le gouvernement fédéral à un travail de « partenariat ».

Un partenariat qui reste à établir

Dans des lettres envoyées vendredi dernier à ses homologues provinciaux, la ministre fédérale de l'Environnement, Leona Aglukkaq, pressait les provinces de lui envoyer davantage d'informations sur leurs émissions de GES. Ce à quoi le ministre ontarien de l'Environnement, Glen Murray, avait répliqué que le fédéral était mal placé pour demander des comptes aux provinces en matière de réduction de GES.

Glen Murray a écrit sur Twitter qu'Ottawa ne prend « aucune initiative », n'offre « aucun appui aux provinces » et se contente de « critiquer » les initiatives provinciales, comme le nouveau marché du carbone Québec-Ontario.

En effet lundi, la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, avait annoncé que sa province rejoignait le Québec et la Californie dans un système de plafonnement et d'échange pour les émissions de gaz à effet de serre.

Faire face à ses responsabilités

De l'avis de Christiana Figueres des Nations unies, le Canada n'est pas dans une posture qui lui permette de tourner le dos à ses responsabilités. « Car, bien que le Canada ne soit responsable que de 2 % des émissions globales, il est le neuvième pays en importance au monde en ce qui a trait aux émissions », a-t-elle affirmé.

Mme Figueres souligne que les Canadiens ont du charbon, du pétrole, du gaz et de l'énergie renouvelable encore non exploitée. Il leur appartient de trouver une manière d'agencer leurs ressources de sorte à établir un modèle « qui produise des émissions de plus en plus faibles de carbone ».

« Comment faire cela non seulement en protégeant des emplois mais en en créant? Comment protéger les économies très exposées comme celle de l'Alberta - aux prises avec un gros déficit - des baisses dramatiques des prix du pétrole? M. Prentice a dit lui-même qu'il y avait une guerre des prix du pétrole. Le Canada ne peut pas gagner cette guerre, ni à court terme, ni à long terme. » — Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la conférence-cadre de l'ONU sur les changements climatiques

Christiana Figueres estime qu'Ottawa et les provinces doivent travailler de concert sur ces enjeux.

« Partout, on reconnaît l'importance du rôle des États fédérés, des régions, dans cette question des changements climatiques. Pourquoi? Parce que c'est à notre niveau que se situent les principaux impacts, et les principaux leviers d'action également. » — Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard

L'absence d'un acteur de taille

L'absence la plus remarquée à cette rencontre de Québec est celle du premier ministre albertain Jim Prentice. Rappelons que l'Alberta est, de toutes les provinces canadiennes, celle qui enregistre le plus d'émissions de carbone, qui constitue le principal gaz à effet de serre.

Jim Prentice, qui est en campagne électorale, prend très au sérieux la question de l'environnement, a assuré Philippe Couillard, qui se dit persuadé que quiconque remportera l'élection en Alberta fera un travail remarquable à cet égard.

Selon l'Institut Pembina, les premiers ministres réunis à Québec doivent tenir compte des effets néfastes des pipelines dans leur stratégie environnementale. « L'industrie des sables bitumineux est le secteur qui affiche la plus forte hausse des émissions de carbone au Canada, affirment les auteurs d'un rapport rendu public mardi par l'Institut Pembina.

Cela signifie que les infrastructures proposées, comme l'oléoduc Énergie Est, auront un impact important sur la capacité de la fédération à atteindre ses objectifs de réduction des émissions. »

« Pour que la stratégie établie par l'ensemble des provinces soit crédible et efficace, elle doit tenir compte de la totalité des émissions associées aux projets d'infrastructures », écrivent les membres de l'Institut Pembina.

L'an dernier, des économistes avaient conclu que mettre un prix sur les émissions de carbone est la façon la plus efficace et fructueuse d'accomplir les objectifs du Canada de réduction des GES, et que les gouvernements provinciaux sont les mieux placés pour structurer leurs propres programmes.


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Les « villages du cancer » en Chine

Des taux de cancer supérieurs dans certaines municipalités en Chine

On les appelle les « villages du cancer » : 450 municipalités chinoises où le taux de maladie est de plusieurs fois supérieur à celui des autres régions du pays. Au cœur du problème : des milliers d'entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales et un gouvernement qui ferme les yeux sur leurs délits.

Liu Difan savait pertinemment que quelque chose clochait lorsqu'il s'est rendu voir un médecin au printemps 2012. L'homme de 59 ans était tellement convaincu de ses maux qu'il aurait même pu prononcer son propre diagnostic. Un cancer! Un cancer tout comme pour son voisin immédiat et la majorité des hommes de son village situé en banlieue de Zhuzhou, dans le sud de la Chine.

En fait, dans cette petite municipalité, une personne sur 10 souffre ou est décédée d'un cancer au cours de la dernière décennie. Presque toutes les familles sont touchées. À l'origine de cette catastrophe, s'insurgent les deux filles de Liu, une usine métallurgique qui produit des tonnes de plomb et de zinc chaque année et que l'on peut voir de la chambre de leur père.

« Ça ne peut être que la faute de l'usine métallurgique. Mon père s'est empoisonné, comme bien d'autres dans le village. L'air est pollué, le sol est contaminé, même nos légumes ont un goût différent. » — Liu Sufen, l'aînée de la famille de Liu Difan, terrassé par le cancer

Photo : Radio-Canada/Yvan Côté

« Le gouvernement a d'ailleurs reconnu le problème », dit un citoyen qui ne veut pas être identifié de peur d'être arrêté. « Les autorités ont promis de nous reloger », indique-t-il, en pointant du doigt vers l'usine métallurgique, « mais ça fait trois ans que nous attendons et que les gens continuent de mourir ».

Bien que l'homme ne soit pas en mesure de le prouver, il croit tout comme les deux filles de Liu que l'entreprise, qui emploie 7000 personnes, rejette de grandes quantités de métaux lourds dans les ruisseaux à proximité du village, ce qui expliquerait la couleur brunâtre de l'eau et les dizaines de cas de cancer à Zhuzhou.

« Nous sommes impuissants », dit avec dépit l'homme d'une cinquantaine d'années. « Le gouvernement est négligent et, lorsque l'on se plaint, on nous intimide. »

« Pourtant, le problème est réel. Nous avons demandé à un universitaire d'analyser nos récoltes. Il nous a dit qu'elles n'étaient pas comestibles, même pour des cochons. » — un citoyen de Zhuzhou

Photo : Radio-Canada/Yvan Côté

Le prix de l'industrialisation

Zhuzhou est loin d'être une exception en Chine. Au moins 450 municipalités dans le pays portent désormais le sinistre nom de « village du cancer ». Au banc des accusés, on retrouve toujours les mêmes responsables : des entreprises chimiques, pharmaceutiques ou minières qui rejettent impunément des matières toxiques dans l'environnement sans que le gouvernement ne sévisse.

Les dernières évaluations gouvernementales montrent d'ailleurs que les trois quarts des lacs et rivières sont contaminés en Chine et que près de la moitié de l'eau dans le pays est dangereuse pour la santé. Seuls le Tibet et le Qinghai au nord semblent pour le moment être épargnés.

« Ça fait 25 ans que je ne bois plus l'eau du robinet. En fait, je n'ai pas bu un verre d'eau qui provenait d'un réseau d'aqueduc en Chine depuis que j'ai effectué ma première recherche sur le sujet en 1992. On trouve de tout dans cette eau. Des niveaux élevés de fer, d'arsenic, de plomb. » — Zhao Feihong, chimiste à la division de l'eau de l'institut de la santé publique de Pékin

Le principal problème, poursuit Zhao Feihong, est que cette information n'est pas nécessairement transmise à la population et que peu de gens connaissent vraiment les dangers qu'ils encourent en buvant l'eau des villes.

Photo : Radio-Canada/Yvan Côté

Le nouveau ministre de l'Environnement

L'ex-ministre de l'Environnement Zhou Shengxian a été durement critiqué pour avoir dirigé pendant des années ce que plusieurs ont appelé « un ministère pantin » face aux grands pollueurs dans le pays. D'ailleurs, devant la pression publique, le ministre a même reconnu que la situation était devenue « embarrassante » pour la Chine.

Son successeur, Chen Jining, vient tout juste d'entrer en poste. Certains analystes se disent optimistes à la suite de sa nomination puisque M. Chen a étudié en Grande-Bretagne et qu'il a été formé dans l'une des meilleures universités du pays, l'Université Tsinghua.

Sa première mission sera de s'attaquer aux nombreux problèmes environnementaux à Pékin, selon le China Dialogue (un blogue sur l'environnement), ce qui risque de nuire une fois de plus aux revendications des gens de Zhuzhou, qui n'en peuvent plus d'attendre.

« Nous savons que nos vies sont maintenant en danger, dit l'une des filles de Liu, mais nous sommes prises au piège dans le village. Nous nous sommes endettées pour payer les médicaments de mon père, et maintenant nous n'avons plus les moyens de déménager. »

Liu Difan est mort le 9 avril 2015 d'un cancer du poumon. Il avait 62 ans.

Photo : Radio-Canada


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Prière à Saguenay : la Cour suprême rendra sa décision aujourd'hui

La saga judiciaire entourant la récitation de la prière à l'hôtel de ville de Saguenay connaîtra son dénouement après neuf ans, aujourd'hui, quand la Cour suprême rendra sa décision.

Après avoir entendu les arguments de la Ville de Saguenay et du Mouvement laïque du Québec (MLQ), les neuf juges de la Cour suprême vont déterminer si le fait de réciter une prière au début de la séance du conseil va à l'encontre de la liberté de religion et de conscience des citoyens. Ils vont également décider si la présence de symboles religieux dans la salle du conseil est discriminatoire.

À la veille du jugement, le maire Jean Tremblay confessait une certaine nervosité.

« C'est important, ça peut avoir une incidence partout au Canada. À moins que le jugement dise le contraire. On ne peut pas y revenir, c'est définitif, c'est pour 100 ans. Il y a une certaine nervosité, ça fait plusieurs années et j'ai hâte aussi de tourner la page. » — Jean Tremblay, maire de Saguenay

La présidente du MLQ admet que les membres de son organisation sont fébriles dans l'attente de la décision. Elle souhaite surtout que la question de la liberté de conscience soit établie par le plus haut tribunal au pays.

« On espère, si ce n'est pas en notre faveur, au moins que ce soit divisé, pas unanime de la part des juges de la Cour suprême, ce qui veut dire qu'on pourrait se servir aussi des éléments qu'il y aurait dans le jugement qui sont favorable ou non favorable à notre cause. » — Lucie Jobin, présidente MLQ

La présidente du Mouvement laïque du Québec ajoute que peu importe la décision de la Cour suprême, son organisme va poursuivre sa lutte au Québec. « On va essayer de démontrer que les pratiques religieuses n'ont pas d'affaire dans les institutions publiques à toutes les occasions où ça va se présenter », prévient-elle.

Neuf ans de débat

Le dossier s'est ouvert en 2006 par une plainte déposée par un citoyen de Saguenay, Alain Simoneau, à la Commission des droits de la personne.

M. Simoneau réclamait alors que le maire Jean Tremblay cesse de réciter la prière au début des réunions publiques du conseil municipal. Il demandait également que les symboles religieux soient retirés à l'hôtel de ville.

Un premier jugement du Tribunal des droits de la personne, en 2011, a donné raison au citoyen de Saguenay en ordonnant au maire Tremblay de cesser cette pratique.

Le maire de Saguenay s'est tourné vers la Cour d'appel pour contester la décision. Le jugement de première instance a été infirmé en mai 2013.

Le Mouvement laïque du Québec (MLQ) et sa présidente, Lucie Jobin, ont alors porté le dossier en Cour suprême.

Dans ses représentations à la Cour suprême, l'avocat du MLQ, Luc Alarie, a fait valoir qu'un hôtel de ville n'est pas l'endroit pour réciter la prière au Canada. Il a aussi soutenu que la prière prononcée au début des séances du conseil municipal de Saguenay a un caractère religieux.

« Notre prétention c'est qu'un gouvernement municipal a l'obligation de respecter la liberté de conscience de chacun. L'État lui-même n'a pas de croyance, il a une obligation de respect.   » — Me Luc Alarie, avocat du Mouvement laïque québécois

De son côté, l'avocat de la Ville de Saguenay, Me Richard Bergeron, a rappelé que la prière récitée par les élus ne contrevient d'aucune façon à la constitution canadienne.

« L'État canadien n'est pas athée parce que l'État canadien, dans son préambule de constitution, indique qu'il est fondé sur la suprématie de Dieu et la primauté du droit. Est-ce que cette prière est en soi un accroc à la laïcité? Combien notre espace public est rempli de serments qui finissent avec les mots "Que Dieu me vienne en aide"? Est-ce que ça fait une dimension religieuse au serment ou si ce n'est pas une tradition qui est inscrite? » — Richard Bergeron, avocat de la Ville de Saguenay

Six autres groupes ont déposé des mémoires sur la question devant la Cour suprême. L'Association canadienne des libertés civiles et l'Alliance laïque canadienne ont présenté des arguments appuyant la thèse du MLQ. La Ligue catholique des droits de l'homme, l'Alliance évangélique du Canada, l'Association des parents catholiques du Québec et l'Alliance de la foi et de la liberté partagent la vision du maire de Saguenay.


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Duffy était un sénateur comme les autres, plaide son avocat

L'avocat de Mike Duffy a voulu démontrer mardi que les employés du Sénat posaient bien peu de questions avant d'approuver les demandes de contrats de tous les sénateurs, incluant celle de son client.

Durant son contre-interrogatoire, Sonia Makhlouf, une employée des ressources humaines du Sénat, a admis que les vérifications imposées aux demandes de contrats des sénateurs étaient minimales.

« Est-ce que vous vérifiez le mandat? » a demandé Donald Bayne, l'avocat du sénateur Duffy, « est-ce que vous vérifiez les services rendus? » Dans les deux cas, la témoin a répondu par la négative. « Les seuls qui savent, a-t-elle dit, sont le sénateur et le sous-traitant ».

L'avocat du sénateur a également cité des passages de l'entrevue que la témoin a donné aux enquêteurs de la police. Elle y indique que certaines demandes de contrats sont plus détaillées, que d'autres le sont moins. Concernant les demandes acheminées par le sénateur Duffy, elle a dit aux policiers : « Pour moi, il est comme tous les autres sénateurs. »

Donald Bayne veut démontrer que son client ne s'est pas comporté différemment de ses collègues. Il plaide aussi que les règles sont trop nombreuses, imprécises et difficiles à comprendre. Sonia Makhlouf dit que certaines lacunes sont connues et que les choses ont déjà commencé à changer.

« Nos politiques (à ce sujet) avaient besoin d'être modernisées » a dit Makhlouf.

Des 31 chefs d'accusation déposés contre Mike Duffy, huit sont liés à des contrats d'une valeur de 65 000 $ qu'il a accordé à Gerald Donohue, l'un de ses amis. La police estime que les dépenses sont injustifiées et que l'ex-journaliste a utilisé ces ententes pour contourner les règles de dépenses du Sénat.

Le sénateur à plein contrôle sur les embauches

Concernant l'embauche de Gerald Donohue, l'avocat de Mike Duffy a fait valoir que les la chambre haute laissait beaucoup de latitude aux sénateurs.

« Chaque sénateur est en droit de faire embaucher et de payer des employés », a indiqué Donald Bayne en citant les règles administratives du Sénat. « Le sénateur embauche qui il veut », a-t-il lancé.

La chambre haute prescrit cependant l'embauche d'un membre de la famille du sénateur ou d'un salarié des communes, du sénat ou du gouvernement.

Des dépenses douteuses?

Lundi, la Couronne a soulevé un certain nombre de dépenses discutables faites par l'ami de Mike Duffy pour le compte du sénateur. Des factures montrent entre autres la finition et l'encadrement de photos de famille et d'une image destinée à l'ex-première dame des États-Unis, Barbara Bush.

Le paiement de 500 $ effectué en 2010 par M. Donohue à une bénévole qui a travaillé pour le sénateur est également remis en question par la Couronne.

Questionnée lundi par le procureur Jason Neubauer, Sonia Malkhouf a indiqué que son service n'aurait jamais accepté de payer des bénévoles. L'avocat de Mike Duffy a rétorqué aujourd'hui qu'aucune règle ne rendait la chose illégale.

Donald Bayne a également cité la liste de dépenses acceptables fournie par le Sénat, qui inclut la finition de photo. Hier, Sonia Makhlouf avait indiqué que, si elle avait eu plus de précisions sur ce genre de dépenses, elle ne les aurait pas autorisées.

En contre-interrogatoire, elle a concédé que ce genre de service était généralement payé par les finances du Sénat, et non dans le cadre d'un contrat d'embauche.

La défense doit poursuivre son contre-interrogatoire demain. Sonia Makhlouf est le deuxième témoin à prendre la barre durant ce procès.


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Retraite anticipée des infirmières : le calcul de la FIQ est-il juste?

Written By Unknown on Selasa, 14 April 2015 | 16.20

Le calcul de la FIQ est-il juste?

Épreuve des faits - Selon la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), une infirmière qui a 58 ans avec 31 ans de service perdrait 9000 $ par année avec l'adoption des nouvelles règles du régime de retraite des employés de l'État. Est-ce vrai?

Vérification faite : c'est vrai.

En fait, la FIQ applique à la lettre les propositions gouvernementales. D'abord, la rente annuelle d'une infirmière de 58 ans qui gagne en moyenne 66 859 $ serait calculée sur ses 8 meilleures années au lieu de 5. Selon la FIQ, cela réduirait la rente annuelle de 812 $ pour se chiffrer à 40 640 $.

Ensuite, en repoussant l'âge de la retraite de 60 à 62 ans, la pénalité pour une infirmière qui prend sa retraite à 58 ans serait de 4 ans, au lieu de 2.

Enfin, en augmentant la pénalité de 4 % à 7,2 % par année, la réduction passe de 8 % à 28,8 %.

La rente pour cette infirmière de 58 ans qui est présentement de 38 136 $ passerait à moins de 28 936 $. Donc une perte de 9200 $.

En 1997, 4000 infirmières sont parties à la retraite grâce à un programme généreux offert par le gouvernement.

Au Conseil du trésor, on ne rejette pas les calculs de la FIQ. Par contre, on rappelle qu'avant 1996, la pénalité pour une retraite anticipée était de 6 % par année. Le gouvernement de Lucien Bouchard l'avait alors réduite à 4 % pour encourager les départs à la retraite.


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Un bâillon vendredi pour adopter le projet de loi 28

Exclusif - La rumeur courait depuis un moment, mais le scénario se précise alors que les partis d'opposition s'opposent avec vigueur à adopter le projet de loi 28. Rappelons que celui-ci concerne principalement la mise en oeuvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et qu'il vise le retour à l'équilibre budgétaire en 2015-2016.

Selon nos informations, le gouvernement de Philippe Couillard envisage de rappeler la Chambre vendredi et de recourir à la procédure exceptionnelle du bâillon dans le but d'adopter le projet de loi.

Qualifié de projet mammouth par le Parti québécois, le projet de loi 28 prévoit notamment la modulation des tarifs de garde, l'abolition des centres locaux de développement (CLD) et des conférences régionales des élus (CRÉ), ainsi que des mesures touchant la rémunération des pharmaciens.

Le gouvernement constate que les travaux de la commission des finances publiques tournent en rond, depuis le dépôt du projet de loi en novembre dernier. Par exemple, le premier article du projet de loi, qui concerne le retour à l'équilibre budgétaire, a nécessité un débat de quatre heures.

Québec privé de revenus

Sans l'adoption de la loi, le gouvernement estime que le Trésor public est privé de revenus importants. Le temps commence donc à presser.

« À chaque mois qui passe après le 1er avril, c'est 35 millions de dollars qui ne sont pas là. » — Carlos Leitao, ministre des Finances du Québec

La commission parlementaire siège à nouveau aujourd'hui et demain, mais le gouvernement a peu d'espoir d'assister à un déblocage.

« J'aimerais que ça se fasse, qu'on avance. Il y a 300 quelques articles, on est rendus à l'article 14 », mentionne le ministre Leitao.

Ce sera la deuxième fois depuis qu'il est élu que le gouvernement Couillard aura recours au bâillon. Il a décidé de se prévaloir de cette mesure en février dernier pour adopter le projet de loi 10 sur la réforme des structures dans le système de santé.


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