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Alouettes 8 - Stampeders 29 - Un revers en lever de rideau

Written By Unknown on Minggu, 29 Juni 2014 | 16.21

L'ère Tom Higgins s'est amorcée du mauvais pied, samedi, au stade McMahon de Calgary.

En effet, les Alouettes (0-1) ont subi un cuisant revers de 29-8 aux mains des Stampeders (1-0), dans une rencontre où l'attaque montréalaise n'a pas été en mesure de se mettre en branle.

L'unique touché des Moineaux a été inscrit lorsque le cadran affichait zéro. Pour ce faire, le demi Steven Lumbala a porté le ballon sur une seule verge.

À son premier match dans la Ligue canadienne de football (LCF), le receveur éloigné Chad Johnson a enregistré 2 attrapés pour 20 verges.

« J'ai beaucoup de chemin à parcourir, a déclaré l'ancien joueur de la Ligue nationale de football. C'était ma première expérience dans un véritable match et je dois reconnaître que le niveau de compétition est très similaire à celui de la NFL, tout comme la vitesse du jeu. »

Au cumulatif, les Alouettes ont engrangé seulement 187 verges en attaque, soit 127 par la passe et 60 par la voie terrestre. Le quart-arrière Troy Smith a complété 17 de ses 40 relais et a été victime d'une interception ainsi que de 4 sacs.

« Je ne me sens pas très bien, a reconnu Smith. C'est une très mauvaise sensation que tu ressens lorsque tu quittes le terrain après une semaine complète de préparation et que rien ne fonctionne. On devra véritablement se regarder dans le miroir et on devra accepter que les choses ne vont pas toujours comme on le souhaite. »

« On doit retourner à la planche à dessins et reconnaître que les Stampeders ont joué un bon match aujourd'hui, a-t-il renchéri. Ils ont appliqué leur plan de match et ç'a rapporté, en plus d'avoir exécuté leurs jeux à la perfection. »

Les Stampeders sont rentrés au vestiaire avec une priorité de 11-0, malgré le fait qu'ils se soient imposés dans la plupart des facettes du jeu. Le quart de deuxième année Bo Levi Mitchell a notamment rejoint l'ailier éloigné Maurice Price sur 102 verges pour l'unique touché de la première demie.

L'équipe montréalaise n'a pas été en mesure de faire les ajustements nécessaires à la mi-temps et les locaux ont augmenté leur avance à 15-1 au troisième quart. Le porteur de ballon vedette Jon Cornish et le receveur Anthony Parker ont inscrit chacun un majeur dans les 15 dernières minutes du match.

Mitchell a conclu sa journée au boulot avec une efficacité de 64 % sur ses passes tentées (16 en 25), des gains de 313 verges par la voie aérienne et 2 touchés. Il a également porté le ballon à une occasion (10 verges).

Les Alouettes renoueront avec l'action le 4 juillet prochain contre les Lions de la Colombie-Britannique (0-1). Il s'agira de la première rencontre de la saison au stade Percival-Molson.

Les Stampeders, quant à eux, profiteront d'une semaine de repos et reprendront le collier le 12 juillet à Toronto, contre les Argonauts (0-1). Les représentants de la Ville Reine ont été humiliés 45-21 à Winnipeg (1-0), jeudi dernier.


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Nouveau pont Champlain: des dizaines de familles expropriées

Les explications de Pascal Robidas

Les résidents de 16 propriétés à Verdun ont reçu une bien mauvaise nouvelle. Ils seront expropriés pour permettre la construction d'une nouvelle bretelle de l'autoroute 15, dans le projet du nouveau pont Champlain. 

Alexandre et Sarah sont atterrés. Le couple a été averti hier qu'ils devront quitter leur demeure de la rue May, au cours de la prochaine année. Le verdict est sans appel.

« On aime cette maison-là. On ne l'a pas achetée pour rien. Surtout de l'avoir achetée face à l'autoroute, c'est qu'on l'aimait vraiment, et le quartier aussi », dit Alexandre. « Avec un bébé qui s'en vient et que je vais allaiter, devoir chercher une maison, c'est un stress dont je me serais passée », renchérit sa conjointe. 

Le maire de l'arrondissement de Verdun, Jean-François Parenteau, affirme qu'il s'agit de la seule option possible. « Dans les différentes options, en tenant compte des réalités physiques des lieux, ç'a été une décision dure à prendre, mais que le fédéral n'avait pas le choix de prendre à ce niveau-là. »

« Inhumain »

Le porte-parole du Nouveau Parti démocratique en matière de transports, Hoang Mai, soutient pourtant avoir eu l'assurance de Transports Canada qu'il n'y aurait pas d'expropriations, d'un côté ou de l'autre du fleuve. « Et là on apprend que les gens reçoivent une lettre pour leur dire qu'ils sont expropriés en même temps que le gouvernement fait l'annonce en grande pompe du nouveau design du pont Champlain, dit-il. C'est totalement inacceptable, incompréhensible. C'est inhumain. »

Les bâtiments seront démolis en juillet 2015. Au cours des prochaines semaines, des évaluateurs examineront les demeures afin de déterminer les montants qui seront versés en dédommagement aux propriétaires.

Infrastructure Canada et Travaux publics Canada, qui gèrent le dossier du nouveau pont Champlain, ne nous ont pas rappelés.

Le gouvernement fédéral a promis de livrer le nouveau pont d'ici 2018. 

Avec les informations de Pascal Robidas et David Savoie


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Parcs Canada restreint la distribution d'information aux médias et soulève la critique

Une nouvelle politique de Parcs Canada qui resserre la supervision des informations partagées avec les médias fait face à de l'opposition.

La nouvelle règle interdit aux employés de s'adresser aux médias sans permission et toutes les demandes médiatiques doivent être envoyées au bureau national.

Certains sont peu surpris que le gouvernement de Stephen Harper intensifie son contrôle des communications de Parcs Canada. « C'est ainsi que ce gouvernement fonctionne », lance Chris Turner, auteur du livre The War on Science: Muzzled Scientists and Willful Blindness in Stephen Harper' s Canada qui dénonce le muselage des scientifiques à l'emploi du gouvernement fédéral. 

Parcs Canada a refusé de confirmer les détails entourant les changements. Dans un courriel, l'agence fédérale affirme « avoir adopté un protocole médiatique standardisé, afin que les messages diffusés à travers le pays soient les mêmes ».

La nouvelle politique imposerait également que les journalistes soumettent leurs questions d'avance et attendent jusqu'à 20 jours pendant que le bureau central les évalue et donne son accord sur les réponses qui seront données.

« C'est la base d'une démocratie que d'avoir des informations accessibles et gratuites qui ne sont pas gardées loin du public », a affirmé le vice- président Cliff Wallis, vice-président du groupe environnemental Alberta Wilderness Association.

Les demandes de CBC/Radio-Canada pour de l'information au sujet de la nouvelle politique sont demeurées sans réponses et Parcs Canada a refusé les entrevues sollicitées.


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Ramadan: le dilemme des athlètes musulmans à la Coupe du monde

Le ramadan, le mois du jeûne dans la religion islamique, commence dimanche dans de nombreux pays, dont l'Arabie Saoudite, l'Égypte, la Syrie et le Soudan. En pleine Coupe du monde de la FIFA au Brésil, les athlètes musulmans se retrouvent face à un important dilemme : le respecter ou attendre. Le choix est propre à chacun.

C'est la première fois depuis près de 30 ans que le Mondial a lieu pendant le mois du ramadan. Durant cette période, les fidèles s'abstiennent généralement de boire, de manger, de fumer et d'avoir des relations sexuelles entre le lever et le coucher du soleil.

Mais il y a des exceptions. Selon le texte coranique, il y a des accommodements autorisés dans trois cas bien précis : si on est malade, si on voyage et si on est obligé de travailler durement par son employeur. Les deux derniers peuvent s'appliquer pour les joueurs de soccer. Ils pourraient ainsi choisir de reporter le ramadan à une période ultérieure.

Certains imams s'y opposent toutefois fermement.

Des choix différents

Le milieu offensif belge Nacer Chadli a l'intention de continuer à boire ou manger pendant le Mondial. « Si je dois jouer des matchs et m'entraîner durement, je serai dispensé. [...] Mais je rattraperai les jours perdus après la Coupe du monde », a-t-il dit en entrevue au journal français Le Soir. 

D'autres se plieront strictement à ce pilier de l'islam, malgré les risques de déshydratation, d'hypoglycémie, de lombalgies ou encore, de blessures musculaires ou articulaires. On pense notamment aux joueurs d'Algérie, où la religion musulmane est dominante. 

Pour eux, la surveillance médicale sera renforcée, prévient-on. La délégation algérienne est d'ailleurs accompagnée du médecin Hakim Chalabi, l'une des références de la FIFA au sujet du ramadan, qui préconise notamment de faire des siestes plus longues, de modifier le niveau de nutrition et la qualité des aliments.

Dans une entrevue au Daily Mail, Lolo Touré, l'arrière central ivoirien de Liverpool, se disait bien décidé à observer le jeûne. Selon lui, les cinq premiers jours sont difficiles, après « le corps s'adapte et on se sent vraiment heureux ». La clé, dit-il, est de bien manger et de bien s'hydrater une fois le soleil coucher. Il indique également avoir le soutien de médecins au sein de l'équipe. La Côte d'Ivoire a depuis été éliminée.


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Lac-Mégantic:l'avocat de Tom Harding pourrait demander un arrêt des procédures

Written By Unknown on Jumat, 27 Juni 2014 | 16.21

Le reportage de Denis-Martin Chabot

Exclusif - L'avocat représentant le conducteur de train Tom Harding, accusé de négligence criminelle dans la tragédie de Lac-Mégantic, se dit outré que des informations susceptibles d'incriminer son client aient été divulguées.

Me Tom Walsh craint que la publication d'un résumé de la déclaration de M. Harding faite aux enquêteurs, ayant mené aux perquisitions en juillet dernier des bureaux de la Montreal, Maine & Atlantic (MMA), puisse causer un préjudice à son client. Il n'écarte pas la possibilité de réclamer un arrêt des procédures.

« Je dois avouer que j'étais abasourdi. C'est quelque chose qui est tellement hors de la coutume que ça m'a beaucoup surpris. » — Tom Walsh, avocat de Tom Harding

Ces documents, qui ont été rendus publics par un juge il y a deux semaines, contiennent des allégations contre Tom Harding. Des allégations qui n'ont toutefois pas été prouvées en cour.

Celui-ci a notamment admis qu'il n'avait appliqué que sept freins à main sur le convoi, et aucun sur les wagons citernes, lorsqu'il l'a immobilisé lors de son arrêt de routine à Nantes dans la nuit du 5 au 6 juillet 2013. Or, le règlement opérationnel de la MMA en prévoyait au moins neuf, en plus de ceux sur les wagons-citernes.

Après un incendie de locomotive, le convoi est parti à la dérive vers le centre-ville de Lac-Mégantic, causant la dévastation ainsi que la mort de 47 personnes.

L'avocat de Tom Harding refuse de répondre aux allégations découlant du document, afin de ne pas nuire à son client.

« Il est vrai que M. Harding a dit ce qu'on lui attribue, mais ce n'est pas tout ce qu'il a dit. Il a été interrogé pendant 10 heures, ce soir-là, cette nuit-là, la nuit de l'accident, de la tragédie. Et par-dessus le marché, il a été vu comme un témoin. Ça a été spécifié comme ça. Alors on ne lui a pas lu ses droits et on ne lui a pas donné accès à un avocat. » — Tom Walsh, avocat de Tom Harding

Tom Walsh demande des explications à la Couronne, car il estime que les informations divulguées pourraient contaminer les jurés éventuels et remettre en question le droit de son client à un procès juste et équitable.

Il faut dire que depuis l'arrestation en mai de trois employés de la MMA, qui ont été accusés de 47 chefs d'accusation ayant causé la mort, ceux-ci ont joui d'une vague de sympathie de la part du public.

« C'est un peu un contrepoids à ce qui semble être une vague de sympathie pour mon client Tom Harding. » — Tom Walsh, avocat de Tom Harding

La Direction des poursuites criminelles et pénales refuse quant à elle de répondre aux allégations de Tom Walsh parce que la cause est toujours devant les tribunaux.


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Nouvelles allégations de laxisme de la part de la MMA

Le reportage de Sylvie Fournier

Exclusif - La divulgation récente de détails de l'enquête policière sur la catastrophe de Lac-Mégantic fait ressortir de nouvelles allégations de laxisme de la part de la Montreal, Maine & Atlantic (MMA).

Le document résume les motifs soutenant la perquisition effectuée par la Sûreté du Québec dans les locaux de la MMA au lendemain du déraillement.

Selon ce document, le mécanicien de locomotive, Tom Harding, aurait non seulement affirmé n'avoir appliqué que sept freins à main sur le convoi, il les aurait aussi testés, comme l'exige le règlement d'exploitation ferroviaire du Canada. Cependant, il aurait exercé une traction dans le sens contraire de la pente.

Le train était immobilisé sur une pente descendante de 1,2 %, et est parti à la dérive vers le centre-ville de Lac-Mégantic, causant la dévastation, ainsi que la mort de 47 personnes.

Kevin Demers, un autre opérateur de train de MMA interrogé par la SQ, aurait confirmé la pratique. « Dans presque 100 % des cas, le train est mis en marche arrière, peu importe le sens de la pente », peut-on lire dans le document.

Selon un ex-mécanicien de locomotive et ex-représentant en santé et sécurité pour le Canadien Pacifique (CP), Michel Lonergan, le test d'efficacité des freins est crucial.

« La façon dont on l'enseignait au CP, dit-il, est d'exercer une traction dans le sens de la pente pour provoquer la dérive. Si le train ne veut pas suivre, ajoute-t-il, c'est parce que les freins à main font la job et ça, c'est concluant. »

L'expert estime qu'il était imprudent de confier à un seul homme la responsabilité d'immobiliser le train.

« Transports Canada a donné à un chemin de fer qui a un dossier santé sécurité plus épais qu'un bottin de téléphone le privilège de travailler à un seul homme. » — Michel Lonergan, ex-représentant en santé et sécurité pour le CP

Le chemin de fer Quebec North Shore & Labrador est le seul autre qui détient ce privilège au Canada. Il a dû se plier à 54 conditions avant de pouvoir implanter la conduite à seul homme.

Dans un courriel de 2009 obtenu par Enquête, un fonctionnaire de Transports Canada s'étonne d'ailleurs du traitement réservé à la MMA. « On semble adopter une attitude plus conciliante avec MMA en dépit de sa fiche de sécurité bien moins bonne que celle de QNSL. »



Transports Canada a « manqué à son devoir »

Tom Harding aurait offert de retourner au train, lorsqu'il a été informé qu'il y avait un feu à bord.

Jean Demaitre, un des cadres de la MMA, ainsi que Richard Labrie, le contrôleur ferroviaire en devoir le soir de l'accident, auraient plutôt choisi d'envoyer un employé d'entretien de la voie parce que « c'était la seule personne disponible », selon les propos recueillis par la police.

Pourtant, rien dans le règlement n'interdisait de mettre fin au repos de Tom Harding, selon Michel Lonergan. « C'est une urgence, et je suis certain que Tom aurait voulu être là. »

Un deuxième mécanicien de locomotive était disponible cette nuit-là. Il avait lui aussi laissé son train de 98 wagons sans surveillance, sur une pente, avec seulement 5 freins à main, à l'autre extrémité de Lac-Mégantic. C'est la Sûreté du Québec qui s'en est rendu compte.

Ce qui fait dire à Michel Lonergan que Transports Canada a manqué à son devoir de vigilance.

« Quand une compagnie est négligente comme ça, c'est Transports Canada qui ultimement devrait mettre le poing sur la table. C'est la police des transports. » — Michel Lonergan, représentant en santé et sécurité pour le CP

Les allégations contenues dans le document de la Sûreté du Québec n'ont pas encore été prouvées à la cour.

Pour voir le mandat de perquisition de la Sûreté du Québec sur un appareil mobile, cliquez ici


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Propos sur les femmes : l'épouse de MacKay prend sa défense

La femme du ministre fédéral de la Justice Peter MacKay a défendu, jeudi, son mari concernant les commentaires qu'il aurait récemment faits au sujet des femmes juges.

Dans une lettre au Globe and Mail, Nazanin Afshin-Jam MacKay s'en est prise à la fois aux médias et aux avocats ayant assisté à une rencontre durant laquelle M. MacKay aurait dit que les femmes craignaient de devenir juges.

Selon le Toronto Star, le ministre aurait déclaré que les femmes avaient peur de travailler comme juges dans les cours de circuit.

L'article a généré de nombreuses critiques, notamment de la part des ministres de la Justice du Québec et de l'Ontario.

L'épouse de Peter MacKay a affirmé que ses propos avaient été déformés par la presse, à qui elle a reproché d'avoir une mentalité digne du National Enquirer et de TMZ.

Elle a indiqué que les organisateurs de la réunion privée d'avocats à laquelle avait participé M. MacKay avaient rejeté la demande de ce dernier, qui souhaitait que l'enregistrement audio de ses propos soit diffusé afin de mettre un terme à la controverse.

Mme Afshin-Jam MacKay a expliqué que son époux avait évoqué l'attachement qu'elle éprouvait pour leur jeune fils et que cette remarque avait été reliée à tort à une référence au faible nombre de femmes qui postulent pour des postes de juges et que le tout avait ensuite été déformé par les journalistes.

Les courriels envoyés par le ministre à l'occasion de la fête des Mères et de celle des Pères ont également été dénoncés par plusieurs. Dans le message adressé aux mamans, Peter MacKay fait l'éloge du courage dont elles font preuve en assumant « deux emplois à temps complet », soit un à la maison et un au travail. Dans celui pour les papas, il ne fait aucune mention des tâches domestiques, affirmant plutôt que les hommes forment les esprits des futurs leaders.

À ce sujet, Nazanin Afshin-Jam MacKay fait valoir que la plupart des membres du personnel de son mari sont des femmes et qu'elles ont approuvé ces courriels, qui ont d'ailleurs été rédigés par des femmes à l'emploi du ministère de la Justice.


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L'Ukraine signe son accord d'association avec l'UE

Le président ukrainien Petro Porochenko a signé vendredi l'accord d'association et de libre-échange entre son pays et l'Union européenne, entérinant ainsi un approchement mal perçu par la Russie.

Petro Porochenko, élu le 25 mai après six mois de crise politique violente en Ukraine, a signé le volet économique du document dont la partie politique avait déjà été ratifiée en mars. Il a salué un premier pas vers l'adhésion de son pays à l'UE.

« Quel grand jour, peut-être le plus grand jour pour mon pays après celui de son indépendance », a-t-il dit dans son discours devant les 28 chefs d'État et de gouvernement de l'UE, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et celui de la Commission européenne José Manuel Barroso.

« Ce document n'est pas simplement politique ou économique, c'est un symbole de foi, un hommage à ceux qui ont donné leurs vies », a-t-il ajouté en référence à la centaine de manifestants tués lors du soulèvement de février contre l'ex-président Viktor Ianoukovitch.

Les violences à Kiev et la crise qui s'est ensuivie dans le pays avaient été déclenchées par la volte-face de ce dernier, qui avait renoncé à signer l'accord en novembre.

L'Union européenne a également signé des accords d'association et de libre-échange avec deux autres anciennes républiques soviétiques, la Géorgie et la Moldavie.


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Québec et Queen's Parkfustigent MacKay pour ses propos sur les femmes

Written By Unknown on Kamis, 26 Juni 2014 | 16.21

Le reportage de Jean-Philip Rousseau

Deux provinces ont dénoncé, jeudi, les propos tenus par le ministre canadien de la Justice, Peter MacKay, sur la position des femmes dans le marché du travail et leur rôle de mère.

Les procureures générales du Québec et de l'Ontario, Stéphanie Vallée et Madeleine Meilleur, toutes deux avocates et mères de deux enfants, ont souligné que les propos du ministre n'avaient pas leur place en 2014.

Après avoir affirmé la semaine dernière que les femmes postulaient peu pour des postes de juges parce qu'elles étaient trop attachées à leurs enfants, le ministre MacKay est cette fois accusé de colporter des stéréotypes sur le rôle de la femme au sein du noyau familial.

Le réseau anglais de Radio-Canada a obtenu des courriels envoyés par le ministre à ses employés l'un pour la fête des Mères, l'autre pour la fête des Pères. Le premier semble limiter le rôle de la femme aux tâches ménagères. Le second positionne plutôt le père comme un modèle capable d'influencer des futures « générations de leaders ».

« Une femme peut changer des couches et peut élever de futurs leaders », a défendu Stéphanie Vallée, qui est également responsable de la Condition féminine. Elle a choisi de se donner en exemple pour montrer à M. MacKay que son raisonnement est bancal. « J'ai deux adolescents et je fais l'aller-retour entre Maniwaki et Québec chaque semaine. Je pense que je suis une bonne mère et que je suis une professionnelle accomplie », a-t-elle commenté en marge de l'étude des crédits de son ministère.

Elle n'a pas voulu cependant remettre en question le compétence de M. MacKay pour exercer ses fonctions de ministre de la Justice.

De son côté, Madeleine Meilleur a rappelé que les Ontariens venaient tout juste d'élire une femme au poste de première ministre. Elle a aussi signalé que M. MacKay devrait jeter un oeil à la politique ontarienne concernant les nominations à la magistrature, qui privilégie une plus grande diversité.

Harper se tient loin de la controverse

Interrogé sur le sujet mercredi, lors d'une annonce commune avec son homologue québécois Philippe Couillard sur le Fonds de la taxe sur l'essence, le premier ministre Stephen Harper n'a pas voulu commenter directement les propos de son ministre, préférant défendre les gains faits par les femmes sous sa gouverne.

« Je pense que nous avons un bilan inégalé à cet égard. Par exemple, si on parle de la fonction publique, sous notre gouvernement, le pourcentage de femmes en position de leadership est de maintenant près de 40 % », a déclaré le premier ministre canadien.

M. Harper a ajouté que sous son gouvernement, le nombre de femmes juges est en hausse de 25 %. « Alors je pense que notre bilan et nos objectifs sont clairs, il y a beaucoup plus à faire, mais nous allons dans la bonne direction », a-t-il conclu.


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LesQuébécois plus réceptifs au message conservateur, dit Harper

Entrevue exclusive de Stephen Harper réalisée par Emmanuelle Latraverse

Exclusif - Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, s'attribue un certain mérite dans la chute de l'appui à la cause souverainiste au Québec et croit que les élections d'avril dernier montrent que les Québécois sont prêts à des changements majeurs.

Dans une entrevue exclusive donnée à notre chef de bureau à Ottawa, Emmanuelle Latraverse, dans le cadre d'une annonce économique à Roberval, mercredi, Stephen Harper a estimé que les élections provinciales prouvent que les Québécois se rapprochent de plus en plus des idéaux conservateurs.

« Pendant ma période comme premier ministre, l'appui à la souveraineté du Québec a baissé graduellement et continuellement. Ce n'est peut-être pas notre parti qui a le crédit, mais c'est la réalité. Notre façon de gérer la fédération est meilleure pour les Québécois que les autres. »

« Je pense que le message des élections du 7 avril est que les Québécois veulent un changement de direction économique. » — Stephen Harper

M. Harper en comprend que les Québécois sont prêts à emprunter d'autres avenues concernant les orientations économiques de la province et envient les bonnes performances des finances canadiennes.

« Au fédéral, nous avons le niveau de dettes, de taxes et d'impôt le plus bas au pays », a-t-il dit. « Le Québec a une performance moins bonne que le reste du pays. Pourquoi? Le Québec a poursuivi, depuis longtemps, une politique économique tout à fait différente de la nôtre et je suis convaincu que les Québécois deviennent de plus en plus proches de notre politique économique. »

Stephen Harper voit également dans l'élection du gouvernement libéral de Philippe Couillard une ouverture pour un rapprochement entre le Québec et le Canada en travaillant sur de nouvelles bases, avec la relance de l'économie comme cheval de bataille commun.

« Les Québécois ont envoyé un message très clair, ils veulent laisser au passé les débats stériles sur la question nationale et le référendum et veulent des gouvernements qui collaborent et se concentrent sur les vraies priorités. » — Stephen Harper

Le Québec plus proche du Canada

Stephen Harper assure en outre qu'il ne garde pas de dent contre le Québec malgré une série de désaccords dans les dernières années, notamment au sujet du registre des armes à feu, de la commission des valeurs mobilières et du péage sur le pont Champlain.

Il va même plus loin, en affirmant que les médias et la population se concentrent sur les différends alors que son gouvernement a depuis longtemps reconnu les spécifités du Québec et respecte ses compétences.

« Nous avons reconnu la nation québécoise, nous avons trouvé un arrangement pour que le Québec ait un siège à l'UNESCO, nous avons réglé la question des terres de l'Assemblée nationale, l'harmonisation des taxes de vente. Je pense que nous avons beaucoup fait sur les priorités distinctes du Québec. »

Et à moins d'un an et demi des élections fédérales, le premier ministre tend aussi la main au Québec et souligne l'importance pour la province d'être représentée au conseil des ministres.

« C'est toujours plus facile pour des gens de n'importe quelles régions d'avoir leur voix et leurs perspectives autour de la table de décision. C'est la réalité. »


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Le journaliste condamné en Égypte ne perdra pas sa citoyenneté canadienne

Les néo-démocrates disent avoir obtenu l'assurance du gouvernement Harper que le journaliste canado-égyptien Mohamed Fahmy ne perdra pas sa citoyenneté après avoir été reconnu coupable de terrorisme devant un tribunal du Caire.

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, en a fait la demande personnellement dans une lettre envoyée mercredi au bureau du premier ministre Stephen Harper, dont une copie a été fournie à La Presse Canadienne.

Plus tôt dans la journée, M. Harper a affirmé, lors d'une conférence de presse à Roberval, au Québec, que le gouvernement canadien était très inquiet après le verdict de terrorisme et la peine de prison de sept ans infligée à M. Fahmy et à deux autres collègues du réseau Al-Jazira. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a indiqué que le gouvernement fédéral allait continuer de faire pression pour obtenir la libération du journaliste.

Malgré tout, le gouvernement a maintenant le pouvoir de révoquer la citoyenneté canadienne de M. Fahmy en vertu de la nouvelle - et controversée - loi sur l'immigration, a noté M. Mulcair dans sa lettre.

Le projet de loi C-24, qui est entré en vigueur la semaine dernière, donne au gouvernement le droit de révoquer la citoyenneté canadienne d'une personne reconnue coupable de crimes tels que la trahison ou le terrorisme.

Bien que la condamnation de M. Fahmy en Égypte ait provoqué la consternation à travers le monde, M. Mulcair a demandé à M. Harper de dire clairement que la citoyenneté canadienne du journaliste ne serait pas révoquée.

Dans la lettre, M. Mulcair a rappelé la vive opposition du NPD au projet de loi C-24, soulignant que des experts ont dit craindre que celui-ci ne contienne des « violations sérieuses » de la Charte canadienne des droits et libertés.

« L'affaire de Mohamed Fahmy en Égypte offre une occasion immédiate de prendre conscience des dangers de cette nouvelle loi », écrit M. Mulcair.

« Pouvez-vous offrir l'assurance qu'il ne sera pas privé de sa citoyenneté canadienne lorsqu'il a besoin, plus que jamais, de l'appui de notre pays? »

Dans un courriel transmis à La Presse Canadienne, le porte-parole de M. Harper, Jason MacDonald, a affirmé : « Nous n'avons pas l'intention de faire cela. Il s'agit d'une théorie de la conspiration avancée par l'opposition. Nous avons défendu M. Fahmy et nous continuerons de le faire à tous les niveaux ».

M. Harper a essuyé une pluie de critiques de l'opposition et d'éditorialistes dénonçant son silence, lundi, après la condamnation de Mohamed Fahmy, qui possède la double citoyenneté égyptienne et canadienne.

La justice égyptienne reproche à M. Fahmy et à ses deux collègues d'Al-Jazira, un Égyptien et un Australien, d'avoir offert une plateforme aux Frères musulmans en diffusant des images des manifestations soutenant le président déchu Mohamed Morsi. Le parti de l'ancien président Morsi est maintenant considéré comme un groupe terroriste en Égypte.

M. Fahmy, Peter Greste et Baher Mohamed ont toujours répété qu'ils ne faisaient que leur travail. Et ils ont reçu l'appui de journalistes à travers le monde. Lundi, les gouvernements australien, britannique et néerlandais ont également dénoncé les condamnations, le tribunal égyptien ayant aussi condamné deux journalistes britanniques et une Néerlandaise, jugés par contumace.

Pendant ce temps, Ottawa se contentait d'une déclaration écrite, signée par une ministre d'État, qui soulignait « la déception » du Canada.

Mercredi matin, alors qu'il était de passage à Roberval, M. Harper a été invité à expliquer pourquoi son gouvernement n'intervenait pas « plus fermement » dans ce dossier.

« Évidemment, je ne suis pas d'accord avec ça », a d'abord dit le premier ministre, rabrouant la journaliste qui lui avait posé la question.

« Nous avons exprimé nos préoccupations (...) nous avons donné des services consulaires d'une façon aussi bonne que possible », a-t-il ajouté.

Selon lui, les autorités égyptiennes comprennent bien la position du gouvernement canadien. Il a assuré que cette position continuerait d'être présentée au gouvernement égyptien, mais il a refusé d'en dire plus, même si les journalistes présents à Roberval ont tenté d'insister.

Mardi, répondant aux mêmes critiques, le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a affirmé que forcer la main de l'Égypte n'aiderait pas la cause du journaliste canado-égyptien.

Le sort des journalistes emprisonnés au Caire a inspiré une pétition qui circule dans les médias sociaux. Des journalistes ont aussi diffusé des photos d'eux-mêmes bâillonnés, appelant ainsi au respect de la liberté de presse.


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Inondations à Toronto à la suite de pluies torrentielles

Des pluies torrentielles ont causé des inondations limitées et des problèmes de circulation dans la région de Toronto mercredi soir.

La police a été contrainte de fermer une partie de l'autoroute Don Valley peu après 22 h à cause d'une inondation, entre la rue Bloor et l'autoroute Gardiner.

Les autorités n'ont pas précisé à quel moment l'autoroute pourrait rouvrir.

La Toronto Transit Commission avait annoncé plus tôt que les trains ne s'arrêtaient pas à la station de métro Lawrence à cause des inondations. Des autobus de rechange ont été mis à la disposition des passagers désirant se rendre dans le nord de la ville.

Les fortes pluies ont aussi inondé plusieurs rues et passages souterrains. Les pompiers ont secouru au moins deux automobilistes coincés dans leur véhicule face à la montée des eaux.

Les prévisions d'Environnement Canada annonçaient de 30 à 40 millimètres de pluie au cours de la soirée.


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Un spectacle de la St-Jean rassembleur malgré la pluie

Written By Unknown on Rabu, 25 Juni 2014 | 16.21

Le reportage de Pasquale Harrison-Julien

Les artistes invités à célébrer la fête nationale à Montréal au parc Maisonneuve l'ont emporté sur la météo, même si les organisateurs ont craint à plusieurs reprises de devoir annuler le spectacle en raison de la menace orageuse.

La pluie battante en a découragé plus d'un, mais les organisateurs sont tout de même satisfaits que le spectacle ait pu avoir lieu. Des milliers de personnes y ont assisté, mais la foule était bien moindre que l'an passé.  

Après 45 minutes de spectacle, autant la scène que la foule se sont réchauffées. Dès 20 h 30, les spectateurs ont joint avec enthousiasme leur voix à celles de Michel Rivard, Misteur Valaire, Lisa Leblanc, France D'Amour, Damien Robitaille et Coeur de pirate. 

Pierre Flynn, Daniel Boucher, Damien Robitaille et Mara Tremblay faisaient aussi partie du spectacle Tous d'une même voix

L'animateur de la soirée, Louis-José Houde, s'est voulu avant tout rassembleur, rappelant à la foule que c'est l'amour du français qui les a tous réunis en ce mardi soir de fête nationale.

« Ça se fait danser en français. Il faut se réunir autour de quelque chose. Il y a eu les élections cette année, la charte, le Québec est très divisé en ce moment au point de vue politique. Mais s'il y a quelque chose que nos politiciens partagent, même entre adversaires, c'est l'amour de la langue française », a-t-il fait valoir.  

Si la soirée ne se voulait pas politique, la fête nationale a montré ses couleurs et son histoire en ramenant notamment une version actualisée du serment solennel sur la langue française, prononcé par Yvon Deschamps en 1975.

Le spectacle est venu clore deux jours de célébrations dans toute la province. En après-midi à Montréal, quelques milliers de personnes avaient bravé la pluie pour assister au défilé traditionnel, qui avait pour thème « La Grande Envolée ».

Le reportage de Julie Marceau

Des milliers d'événements ont eu lieu dans la plupart des régions de la province. En tout, le public pouvait assister à quelque 6000 activités, dont 1100 spectacles, sur plus de 700 sites, un peu partout au Québec.

Au Centre de la nature de Laval, c'est Éric Lapointe qui a animé la soirée de la Saint-Jean.

Il y avait aussi les spectacles de Breen Leboeuf et Martin Deschamps à Saint-Augustin-de-Desmaures, La Bottine Souriante à Mont-Tremblant, Laurence Jalbert à Mascouche, Christian-Marc Gendron et Marc Dupré à Repentigny, Loco Locass à Bois-des-Filion, William Deslauriers à Saint-Jean-sur-Richelieu, Les Trois Accords à Saint-Rémi-de-Napierville, Annie Villeneuve à Salaberry-de-Valleyfield, Xavier Caféïne et Kaïn à Lachine, à Montréal, et Louis-Jean Cormier à Saguenay.

De plus, 35 localités invitaient les fêtards à se réunir autour d'une Grande tablée, où tous étaient invités à partager un repas dans une ambiance festive.

Du côté du Musée McCord de Montréal, une association avec l'organisation de la fête nationale a permis de créer l'exposition « Musique, le Québec de Charlebois à Arcade Fire ».

Une belle lancée

Le budget alloué aux festivités de la fête nationale a augmenté cette année pour dépasser les 4,1 millions de dollars.

Lundi soir, sur les plaines d'Abraham à Québec, le traditionnel spectacle de la fête nationale a attiré des milliers de spectateurs venus applaudir entre autres Robert Charlebois, Bernard Adamus, Daniel Bélanger et Ariane Moffatt.

L'Autre Saint-Jean, animée par MC Gilles, s'est tenue lundi à nouveau au parc du Pélican, dans le quartier Rosemont, après une année d'absence. L'événement se veut bilingue et dénué de discours patriotiques. Cette année, le public a eu droit à des prestations d'Alex Nevsky, de Gros Mené et de Lisa Leblanc.

Le Service de police de Québec (SPVQ) ne rapportait mardi aucun incident significatif outre quelques arrestations pour des délits mineurs.

D'un océan à l'autre

Du Yukon à l'Acadie, la Saint-Jean-Baptiste a aussi été célébrée dans la francophonie canadienne.

Les célébrations se sont passées en famille à Saint-Boniface, où le Centre culturel franco-manitobain organisait une fête communautaire en matinée, avec un déjeuner aux crêpes et des jeux et animations pour les tout-petits.

À Whitehorse, on célébrait l'événement Solstice Saint-Jean en plein air le soir du 24 juin. Le groupe indie-rock québécois El Motor avait comme mission de faire danser les Yukonnais sous le soleil de minuit.


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Les mères changent les couches; les pères forment les leaders, écrit MacKay

Le ministre de la Justice du Canada, Peter Mackay, est à nouveau accusé de colporter des stéréotypes sur le rôle de la femme au sein du noyau familial. 

Le réseau anglais de Radio-Canada a obtenu deux courriels envoyés par le ministre à ses employés, l'un pour la fête des Mères, l'autre pour la fête des Pères.

Le premier semble limiter le rôle de la femme aux tâches ménagères. Le second positionne plutôt le père comme un modèle capable d'influencer des futures « générations de leaders ».

S'adressant en mai à ses « collègues », le ministre Mackay a félicité ces mères qui ont « deux emplois à temps plein : celui d'employée pour le ministère de la Justice durant le jour, et celui de mère dévouée et aidante ».

Lui-même le père d'un jeune garçon, le ministre Mackay dit comprendre leur réalité.

« Lorsque vous arrivez au bureau le matin, vous avez déjà changé des couches, fait des lunchs, couru après l'autobus scolaire, déposé les enfants à la garderie, pris soin d'un de vos proches vieillissant et peut-être même déjà pensé au souper. » — Lu dans le courriel envoyé à la fête des Mères

Le courriel envoyé en juin à ses collègues masculins change de ton. Dans ce message, il louange ces « pères dévoués » qui « forment l'esprit et l'avenir la prochaine génération de leaders ».

« Nul besoin de dire que cela peut être colossal de considérer l'immense influence que nous aurons sur nos enfants tout au long de leur vie. Nos paroles, nos actions et notre exemple façonnent grandement qui ils deviendront », ajoute le ministre et père de famille.

Le cabinet du ministre MacKay n'a pas répondu aux demandes d'entrevues.

Des courriels critiqués

La lecture de ces courriels a fait réagir l'opposition. La porte-parole libérale en matière de commerce, Chrystia Freeland, dénonce les stéréotypes retransmis par ces deux courriels.

« Je ne pense pas que cela reflète la famille canadienne moderne, et c'est humiliant pour les mères et pour les pères. » — Chrystia Freeland, porte-parole libérale en matière de commerce

« Les mères comme les pères changent des couches et pensent au souper, et les deux tentent de développer l'esprit de leurs enfants, et de leur donner l'exemple », a-t-elle fait valoir.

Du côté du Nouveau Parti démocratique (NPD), le porte-parole officiel en matière de travail, Alexandre Boulerice, a dénoncé ce qu'il considère comme des propos « irrespectueux ». 

« M. Mackay nous dit à quel point sa vision du rôle et de la place des femmes est passéiste. On dirait qu'il vit dans les années 1940 et 1950. » — Alexandre Boulerice, porte-parole néo-démocrate en matière de travail

C'est la deuxième fois que des propos du ministre Mackay sur la place des femmes font sourciller la classe politique. Plus tôt cette semaine, il a attribué le manque de femmes juges au pays au lien plus étroit qui unit les mères et leurs enfants.

Il a ensuite utilisé sa page Facebook pour rejeter ces « fausses allégations ».


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L'armée américaine arrivée en Irak

L'armée américaine a commencé à déployer des équipes mardi, à Bagdad. Elles sont chargées d'évaluer l'état des forces de sécurité irakiennes et de décider de la façon de les aider à repousser l'insurrection sunnite, a annoncé le Pentagone.

Selon son porte-parole, le contre-amiral John Kirby, une quarantaine de membres des forces spéciales qui sont déjà dans le pays pour assurer le service de sécurité de l'ambassade des États-Unis ont été affectés aux deux premières équipes d'évaluation.

Environ 90 hommes supplémentaires sont arrivés en Irak pour participer à l'établissement à Bagdad d'un Centre des opérations conjointes avec les forces irakiennes.

Cinquante autres militaires travaillant dans la région devraient arriver d'ici quelques jours pour créer quatre équipes supplémentaires d'évaluation.

Par ailleurs, les militaires américains organisent des vols de reconnaissance au-dessus de l'Irak, par avion ou par des drones 30 à 35 par jour. Les renseignements recueillis viennent aider les équipes d'évaluation.

Les déploiements ont commencé lorsque les autorités américaines ont reçu les assurances de Bagdad que les soldats américains ne seraient pas poursuivis pour quelque infraction que ce soit devant les tribunaux irakiens.

Les conseillers à l'œuvre

La semaine dernière, Barack Obama avait indiqué qu'il enverrait 300 conseillers militaires pour examiner la situation sur le terrain et évaluer ce que les États-Unis pourraient faire pour aider les forces irakiennes à affronter les insurgés sunnites de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Cent trente de ces conseillers sont déjà déployés, a précisé John Kirby.

Dans le groupe initial envoyé pour établir le centre des opérations, figurent des analystes du renseignement, des experts en logistique et des membres des forces spéciales. Il s'agit d'une opération transversale avec des personnes appartenant à tous les services de l'armée américaine, a expliqué John Kirby.

Une partie de leur travail sera d'évaluer la « cohésion et la préparation des forces de sécurité irakiennes », a déclaré le contre-amiral. Les conclusions des équipes seront annoncées d'ici deux ou trois semaines.

« La première phase est l'évaluation. La mise sur pied du Contre des opérations conjointes est une part cruciale de cela », a-t-il ajouté.

L'armée américaine prévoit aussi installer un centre des opérations conjointes dans le nord de l'Irak, mais cette décision viendra plus tard, selon M. Kirby.  


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Une tornade frappe au nord de Toronto

Environnement Canada a confirmé, mardi soir, qu'une tornade de faible intensité avait frappé une portion de la ville ontarienne de New Tecumseth. L'agence étudie également des observations de tornade à la frontière entre le Québec et l'Ontario.

Le secteur de Tottenham, au sud de la municipalité de New Tecumseth, a été balayé par la tornade qui a fait des dommages. Une maison s'est en partie effondrée et plusieurs bâtiments ont été abîmés, a confirmé le Service des incendies de la municipalité de quelque 30 000 résidents.

Environnement Canada a déployé une équipe pour analyser les informations disponibles en journée et analyser la gravité des dommages, ce qui a permis de conclure qu'une tornade avait bel et bien frappé le quartier de Tottenham. En fin de journée, les autorités ne rapportaient aucun blessé en lien avec l'événement.

Le météorologue Peter Kimbell, d'Environnement Canada, a rapporté qu'une ligne d'orages s'était déplacée au nord de Toronto et avait causé des dommages dans plusieurs municipalités. C'est à l'occasion de cet événement météorologique que la tornade de force EF1 aurait pris naissance, a-t-il expliqué.

En soirée, Environnement Canada s'intéressait à un autre événement météorologique, cette fois dans le secteur d'Hawkesbury, une municipalité qui borde la rivière des Outaouais et qui fait face au Québec.

Des internautes ont indiqué avoir observé une tornade sur l'heure du souper. Environnement Canada n'avait pas publié d'alerte dans cette région, mais un avertissement était néanmoins en vigueur pour Casselman, qui se trouve à quelques dizaines de kilomètres de là.

« Il y avait une veille d'orage violent en vigueur, mais il a été déterminé qu'il y avait seulement un nuage en forme d'entonnoir et que le potentiel météorologique n'imposait pas d'alerte », a affirmé M. Kimbell, à l'occasion d'une entrevue avec La Presse Canadienne.

Environnement Canada continuait mardi soir d'analyser les données météorologiques disponibles pour cette région et s'intéressait aux informations transmises en ligne par les internautes.

Le service des incendies d'Hawkesbury n'a pas reçu d'appel d'assistance de la part de citoyens en lien avec une possible tornade, mais son directeur, Ghislain Pigeon, a fait savoir qu'une portion de cette région avait déjà subi les foudres de Dame Nature par le passé.

« Au cours des dernières années, des tornades ont été rapportées dans un secteur rural à proximité de notre municipalité. Des dommages ont déjà été observés dans le secteur de Hawkesbury Est, où se trouvent surtout des fermes. Mais c'est un grand territoire rural, donc il se peut aussi qu'une tornade passe inaperçue et ne fasse aucun dommage », a-t-il indiqué.

Les conditions météorologiques des dernières heures étaient propices pour du temps violent, a souligné M. Kimbell.

« Il y avait une masse d'air chaud et humide avec des températures près de 28 degrés, un humidex jusqu'à 37, en plus d'un front froid qui s'approchait. Tous les ingrédients étaient là pour des orages violents », a expliqué le météorologue.

Un avertissement météorologique était d'ailleurs toujours en vigueur mardi soir pour le secteur de Gatineau, au Québec, où des orages violents et de fortes précipitations étaient attendus.

Au cours des dernières semaines, plusieurs événements météorologiques violents ont été rapportés en Ontario, mais les autorités soulignent que cela n'est pas exceptionnel à ce moment-ci de l'année.

« C'est le temps de l'année où c'est plus probable. La plupart sont de force EF0 ou EF1. Il y a quelques jours, à Angus, c'était cependant une tornade de force EF2. Les tornades sont toujours surprenantes, mais cela arrive », a soutenu le météorologue d'Environnement Canada.

La municipalité d'Angus, située à 35 kilomètres de New Tecumseth, a été frappée par une tornade de force EF2 la semaine dernière. Une centaine de maisons ont subi des dommages.


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De retour en prison, qu'est-ce qui attend les fugitifs de Québec?

Written By Unknown on Selasa, 24 Juni 2014 | 16.21

Davide Gentile a recueilli les réactions politiques à la capture des fugitifs

Les trois hommes qui se sont évadés du Centre de détention de Québec, Serge Pomerleau, Denis Lefebvre et Yves Denis, sont de retour en prison. Qu'est-ce qui les attend maintenant, et où en est l'enquête sur leur évasion? Quatre questions, quatre réponses.

1. Pourquoi les trois évadés ont-ils été renvoyés au Centre de détention de Québec, d'où ils se sont évadés?

C'est pour des raisons surtout techniques, explique Stéphane Berthomet, spécialiste en affaires policières. C'est que les trois hommes doivent subir leur procès pour trafic de stupéfiants à Québec. Leur procès est d'ailleurs déjà en cours puisqu'il a continué de se poursuivre en leur absence. Si on avait gardé les prisonniers à Montréal, où ils ont été arrêtés hier, il aurait fallu leur faire faire des allers-retours à tous les jours entre les deux villes.

De plus, il n'y a pas d'autres centres de détention près du palais de justice de Québec qui pourrait les accueillir.

M. Berthomet reconnaît que cette situation est étrange. « Ils se sont évadés de là. On ne sait pas dans quelles conditions ils se sont évadés, mais on les y remet », note-t-il.

« On les remet dans un système qu'on sait qui a été dysfonctionnel. » — Stéphane Berthomet

Pour expliquer les risques que représente le fait de renvoyer les évadés à Orsainville, M. Berthomet évoque le scénario suivant :  « prenons pour hypothèse qu'une personne, en interne, ait collaboré avec eux pour leur évasion… Ils vont retrouver cette personne-là. Ils pourront alors faire passer de l'information, peut-être, par cette personne-là. »

2. Qu'est-ce qui va changer dans les conditions de détentions des trois fugitifs?

Au procès, lundi, le juge Louis Dionne a indiqué qu'il n'était désormais plus permis à Serge Pomerleau (l'un des accusés) d'avoir accès à un ordinateur portable pour mieux préparer sa défense.

Les sorties en groupes dans les cours intérieures de la prison sont aussi révoquées pour les trois hommes.

« C'est certain qu'à partir d'aujourd'hui, ils ne doivent plus avoir de contacts et on doit tout faire pour s'assurer qu'il y ait le moins de liens entre eux d'ici la fin du procès. » — Stéphane Berthomet

Mais c'est très difficile à appliquer, observe-t-il, « parce qu'une prison, c'est une petite ville en soi. Même si les gens ne sont pas dans les mêmes ailes ou dans les mêmes bâtiments, ils peuvent faire passer des messages par des gens ».

L'avocat criminaliste Jean-Pierre Rancourt, lui, croit qu'il est possible d'éviter les contacts entre les trois hommes, même s'ils sont dans la même prison, en s'assurant qu'ils restent dans leur cellule toute la journée, que la sécurité, lorsqu'ils doivent sortir pour prendre leur douche par exemple, soit renforcée et qu'ils n'aient pas de contacts avec d'autres détenus.

Entrevue avec Michel Brunet de la SQ

3. Est-ce que le fait qu'ils se soient évadés aura un impact sur leurs procès?

Les trois individus ont été accusés lundi matin de bris de prison et d'évasion. Dans le cas du bris de prison, l'emprisonnement maximal est de 10 ans et pour évasion, il est de 2 ans. Comparativement aux autres accusations de meurtre et de trafic de stupéfiants dont ils font déjà l'objet, ces nouvelles accusations ne sont pas très importantes, note Me Rancourt.

En outre, l'évasion ne sera pas abordée dans le procès actuel pour trafic de stupéfiants, et un autre procès, distinct, devra être tenu.

L'évasion ne représente pas un facteur aggravant pour le procès en cours, dit le criminaliste Conrad Lord.

« C'est évidemment une entorse à une défense. La présomption d'innocence sera certainement affectée. » — Conrad Lord

« C'est certain que, quand les accusés vont se représenter devant les membres du jury, ces gens-là vont avoir en tête qu'ils se sont évadés », estime le criminaliste, ajoutant néanmoins que « ce fait-là ne doit pas être le fait marquant du procès ».

4. Et les complices?

Les enquêteurs de la Sûreté du Québec tentent actuellement de reconstruire le fil exact des événements depuis le moment de l'évasion, le 7 juin, jusqu'à l'arrestation d'hier.

Des complices pourraient être arrêtés dans les prochains jours, explique Michel Brunet, porte-parole de la Sûreté du Québec.

« Il est clair qu'on a un pilote d'hélicoptère quelque part; on a quelqu'un qui a loué cet appartement-là [dans le Vieux-Port de Montréal]; on a probablement quelqu'un, aussi, qui apportait de la nourriture. » — Michel Brunet

« Maintenant, il faut retrouver la trace de ces gens-là », dit M. Brunet, ajoutant cependant qu'il est possible qu'une seule et même personne ait fait toutes ces choses, ou qu'il s'agisse bien de trois individus distincts. « Il y a peut-être aussi d'autres complices qu'on va découvrir avec l'enquête ».

Les policiers doivent également retrouver l'hélicoptère à bord duquel se sont envolés les trois fugitifs. On sait de plus que le véhicule saisi hier à l'appartement n'est pas celui que les policiers recherchaient au départ. Ils pourraient donc avoir changé de véhicule. On pense par ailleurs que les hommes n'étaient pas à Montréal tout le temps de leur évasion. Le chemin qu'ils ont suivi reste encore à préciser.


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Fête nationale - Une fête nationale réussie sur les plaines d'Abraham

Des dizaines de milliers de personnes ont envahi, lundi soir, les plaines d'Abraham à l'occasion du traditionnel spectacle pour la fête nationale. Cette année, l'événement a rassemblé Robert Charlebois, Ariane Moffatt, Patrick Watson, Martha Wainwright, Marie-Pierre Arthur, Les Trois Accords, Daniel Bélanger, Bernard Adamus, Yann Perreau et les Dales Hawerchuk. 

C'est la jeune comédienne Sophie Nélisse qui a ouvert le bal pour le traditionnel discours patriotique. Elle a rendu hommage à des Québécois s'étant démarqués, comme Mylène Paquet, Ginette Reno et Dany Laferrière. L'artiste Bernard Adamus qui a ouvert les festivités avec un classique de Félix Leclerc, Attends-moé ti-gars, le tout dans l'esprit du 100e anniversaire de naissance de l'artiste.

L'artiste de Montréal Martha Wainwright est montée sur scène pour interpréter Mon corps, en compagnie d'Ariane Moffatt. Elle était l'un des deux chanteurs anglophones, avec Patrick Watson, à monter sur scène lundi soir sur les plaines d'Abraham.

Devant une foulée rapidement conquise, Les trois accords sont ensuite montés sur scène pour entonner plusieurs de leurs succès, dont Tout nu sur la plage. C'est d'ailleurs durant leur passage sur scène qu'un traditionnel feu de joie a été allumé, lors de leur chanson Bamboula.

Les artistes et la foule ont réservé une surprise à Robert Charlebois en lui offront une chanson pour lui souhaiter un joyeux anniversaire.

Autre moment fort de la soirée, Ariane Moffatt a partagé la scène avec son mentor, Daniel Bélanger, pour interpréter en duo Spoutnik.

Les Trois Accords sont revenus sur la scène pour chauffer les Plaines, vers 23 h, suivis des Dales Hawerchuk et de Rod Le Stod ensuite.

Le compte rendu de Camille Simard

Sécurité festive

Aucun événement majeur n'avait perturbé le déroulement de la soirée sur le site du spectacle vers minuit. Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a effectué quelques arrestations, mais pour des infractions mineures.

Cette année encore, les mesures de sécurité entourant la fête étaient bien présentes, mais elles étaient sensiblement les mêmes que celles déployées l'année dernière.

Un périmètre festif incluant la Grande Allée, la colline Parlementaire et l'édifice du Parlement à Québec a été établi. Les festivaliers ne peuvaient entrer sur le site avec de l'alcool ou des feux d'artifice. 

Les pompiers ont toutefois dû intervenir à quelques reprises dans plusieurs secteurs de la ville après de nombreux appels concernant l'utilisation de feux d'artifice. Encore une fois, aucun incident majeur n'a été rapporté.


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Impôts en ligne: les Canadiens inquiets de la sécurité avant Heartbleed

L'Agence du revenu du Canada (ARC) prévoyait augmenter ses services en ligne lorsque le fameux virus « Heartbleed » a frappé en avril dernier.

Des groupes consultés dans les semaines précédant le bogue, qui a provoqué une fermeture de cinq jours des serveurs de l'impôt sur le revenu, croient que les Canadiens doutaient déjà de la cybersécurité de l'agence.

Le bogue a forcé le ministère à suspendre son système de déclarations de revenus en ligne le 8 avril, au plus fort de la saison des impôts, et a volé les numéros d'assurance sociale d'environ 900 personnes qui avaient utilisé le service.

Cette importante faille de sécurité est survenue peu après qu'un groupe de réflexion eut sondé les Canadiens pour savoir s'ils utiliseraient de nouveaux services en ligne qui leur permettraient de soumettre des documents électroniquement, et de transférer de l'argent directement au gouvernement.

La seule inquiétude soulevée assez souvent concernait la sécurité des renseignements personnels, révèle un rapport daté du mois de mars de la firme Phoenix Strategic Perspectives, qui a facturé 53 000 $ au gouvernement pour ce travail.

L'ARC cherchait à savoir si les Canadiens utiliseraient un système de paiement direct entre eux et le gouvernement sans que l'argent ne passe par une institution financière, tel que le font déjà certaines entreprises.

« Les participants s'interrogeaient sur la sécurité du service, et sur la possibilité de failles de sécurité et de pertes de renseignements personnels », conclut le rapport.

Beaucoup de personnes interrogées ont affirmé à la firme Phoenix qu'elles ne faisaient pas confiance à l'ARC et s'inquiétaient que le gouvernement ait accès à des informations financières - ou même qu'il retire de l'argent sans permission.

Le service de transfert de documents a obtenu un meilleur appui, bien que des inquiétudes sur la sécurité demeurent.

Selon un porte-parole de l'agence, le vol de 900 numéros d'assurance sociale n'a pas mené à d'autres crimes, et les contribuables ont confiance en la sécurité des services gouvernementaux en ligne.

Pour preuve, plaide-t-on : le nombre total de déclarations de revenus soumises en ligne était de 21 millions la semaine dernière, soit 80 % de toutes les déclarations, comparativement à 76 % l'an dernier. Le taux de 80 % a donc été atteint avant la cible de 2016-2017.


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Une commission fédérale propose des mesures en cas d'accident nucléaire

La Commission canadienne de sûreté nucléaire propose pour la première fois qu'on fournisse aux gens qui vivent près des centrales des médicaments préventifs en cas d'accident.

Toutefois, selon des sources, des compagnies d'électricité ont exprimé des réserves lors d'une rencontre, lundi à Ottawa, laissant entendre que les Canadiens se sentiraient forcés d'accepter les médicaments.

Après l'accident nucléaire de Fukushima, en 2011, l'organisme de surveillance de l'industrie nucléaire a évalué si le Canada était préparé à faire face à un tel événement.

Dans plusieurs pays, les riverains de réacteurs disposent chez eux de comprimés qui bloquent l'entrée d'iode radioactive dans la glande thyroïde, par mesure de précaution.

La glande thyroïde, surtout chez les jeunes enfants, est la plus propice à absorber les radiations inhalées ou ingérées. Les comprimés doivent être pris immédiatement avant ou après la fuite de substances radioactives.

De tels médicaments n'ont jamais été distribués à grande échelle au Canada, mais les comprimés sont disponibles dans les pharmacies locales et les écoles situées dans le rayon du « panache de radiation » nucléaire.

En 2013, pour le compte de la compagnie Ontario Power Generation, un groupe de réflexion avait sondé la population vivant autour des centrales nucléaires Darlington et Pickering. Parmi les gens sondés, « presque aucun ne s'était procuré les comprimés gratuits annoncés dans des communications régionales ou des dépliants ».

Des producteurs d'électricité inquiets

La Commission canadienne de sûreté a consulté divers groupes d'intérêt avant d'accoucher de ce projet de règlement, qui propose de fournir ces comprimés aux gens vivant dans la zone de radiations, qui est d'environ 10 kilomètres. Dans la région de Toronto (centrales de Darlington et Pickering), cela représente environ 250 000 personnes.

Quelques producteurs d'électricité ont exprimé leur inquiétude quant à une distribution préventive obligatoire, et ont rejeté l'idée d'une « distribution sélective » de comprimés à des gens vivant au-delà d'un rayon de 10 kilomètres. Chaque kilomètre supplémentaire, dans la région de Toronto, ajouterait des dizaines de milliers de personnes au rayon.

Un document de la commission qui rapporte les commentaires indique que la compagnie d'électricité Ontario Power Generation souhaite que le projet de règlement soit modifié de façon à ce qu'on y lise « l'opportunité d'une prédistribution » dans la zone de 10 kilomètres.

La compagnie Bruce Power recommande quant à elle que seuls les employés travaillant dans les centrales aient des comprimés, et qu'un plan d'approvisionnement et de distribution soit instauré dans les municipalités et pour les résidents de la « zone primaire ».

Ces deux compagnies et deux autres ont signé une lettre, vendredi, réitérant leurs inquiétudes à la commission.

Collaboration avec les autorités

Les détenteurs de permis d'exploitation de centrales nucléaires devront collaborer avec les autorités pour « assurer qu'une quantité suffisante d'agents bloquant l'iode radioactif soit distribuée dans les résidences, les entreprises et les institutions à l'intérieur de la zone désignée d'exposition aux radiations », lit-on dans le document de la commission.

Des groupes environnementalistes, tels que Greenpeace et l'Association canadienne du droit de l'environnement, soutiennent de leur côté que l'accident de Fukushima démontre que les radiations peuvent se rendre bien plus loin que 10 kilomètres, et citent l'exemple de quelques pays ayant étendu le rayon de distribution préventive.

« C'est une bonne étape pour rejoindre les autres pays; les Canadiens méritent une protection du même niveau que les meilleures pratiques internationales », a plaidé Shawn-Patrick Stensil, analyste en matière de nucléaire chez Greenpeace, bien que le texte actuel du projet de règlement n'atteigne pas ces pratiques idéales.

Ces deux organismes soutiennent que la méthode d'approvisionnement volontaire n'a montré aucun résultat et que, dans le chaos suivant un accident nucléaire, les gens pourraient ne pas être en mesure d'aller chercher leurs médicaments à temps.

« Cela fait plus de 30 ans que l'on met les comprimés à disposition des gens dans les pharmacies, mais les gens ne savent pas qu'ils doivent s'en procurer et qu'il en va de leur santé », a fait valoir Theresa McClenaghan, directrice et conseillère à l'Association canadienne du droit de l'environnement. « Le message que reçoivent les gens est plutôt que les centrales sont sécuritaires et qu'ils n'ont pas à s'en faire ».


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Nouveaux sites ajoutés à la liste du patrimoine mondial

Written By Unknown on Minggu, 22 Juni 2014 | 16.21

L'UNESCO vient d'ajouter huit nouveaux sites à la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l'humanité. Les voici.

CITÉ MAYA DE CALAKMUL (Mexique)

Déjà inscrite sur la liste du patrimoine en 2002, l'ancienne cité maya de Calakmul agrandit son territoire reconnu au patrimoine de l'humanité. ISTOCKPHOTO


FILATURE DE SOIE DE TOMIOKA (Japon)

Créé en 1872, ce complexe historique séricicole et de filature de la soie se situe dans la préfecture de Gunma, au nord-ouest de Tokyo. JIJI PRESS/GETTY IMAGES


VILLE HISTORIQUE DE DJEDDAH (Arabie saoudite)

Sur la rive orientale de la Mer rouge, Djeddah a été à partir du VIIe siècle l'un des ports les plus importants sur les routes commerciales de l'océan Indien. C'est ici qu'arrivaient les marchandises à destination de La Mecque. REUTERS


LE CHEMIN DES INCAS (Andes)

Le Qhapaq Ñan sont les chemins construits par les Incas sur 30 000 km reliant les sommets des Andes (Argentine, Bolivie, Chili, Colombie, Équateur, Pérou). RICKEY ROGERS/REUTERS


USINE VAN NELLE (Pays-Bas)

Réalisée au cours des années 1920 le long d'un canal de la zone industrielle du Polder Spaanse, à Rotterdam, l'usine Van Nelle est un des fleurons de l'architecture industrielle du XXe siècle. JERRY LAMPEN/GETTY IMAGES


LA CITADELLE D'ERBIL (Irak)

La citadelle d'Erbil est un établissement anciennement fortifié bâti au sommet d'un imposant monticule créé par les générations qui se sont succédé sur le site et ont reconstruit au même endroit. DAN KITWOOD/GETTY IMAGES


WESTWERK CAROLINGIEN ET CIVITAS DE CORVEY (Allemagne)

Le Westwerk est l'unique structure debout qui remonte à l'époque carolingienne, tandis que l'ensemble de l'abbaye impériale d'origine est conservé sous forme de vestiges archéologiques, dont une partie seulement a été fouillée. ISTOCKPHOTO


BATTIR, PAYS D'OLIVES ET DE VIGNES (Palestine)

L'UNESCO considère que Battir, le paysage montagneux au sud-ouest de Jérusalem, a été fragilisé par l'impact de la réalité socioculturelle et géopolitique. Les Palestiniens craignent que les travaux de construction d'un mur de séparation isoleront les fermiers des champs qu'ils ont cultivés pendant des siècles. WISAM OWEINEH/UNESCO


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Andrée Champagne prend sa retraite du Sénat

Le reportage de Madeleine Blais-Morin

La sénatrice Andrée Champagne a siégé pour une dernière fois à la Chambre haute cette semaine. Son âge - elle fêtera le 17 juillet ses 75 ans - la force à prendre sa retraite.

Celle qui a d'abord été connue pour son rôle de Donalda dans Les Belles Histoires des pays d'en haut a fait part de son inquiétude face à l'aide médicale à mourir dans son discours d'adieu au Sénat, où elle siégeait depuis sa nomination par l'ex-premier ministre libéral Paul Martin, en 2005.

« La semaine dernière, quand l'Assemblée nationale du Québec, ma province, a passé une nouvelle loi sur les soins de fin de vie (...), je frémis à penser ce qui aurait pu m'arriver », confie-t-elle.

Mme Champagne est elle-même passée très près de mourir il y a quelques années; une méningite qui s'est compliquée l'a plongée dans un coma pendant plus d'un mois. Ses médecins ont même proposé d'arrêter les traitements.

« Quelques jours après, j'ai commencé à ouvrir les yeux, raconte-t-elle. Je regardais autour de moi tous ces trucs avec le bruit et les lignes et je me disais : "Suis-je dans un studio? Si je dois enregistrer, donnez-moi le texte au moins. Je sais que suis assez habile en lecture à vue, mais quand même". »

Elle a dû réapprendre à marcher, réactiver sa mémoire. Si elle-même n'a jamais espéré mourir, la nouvelle loi québécoise la préoccupe.

« Ce sont les excès qui m'inquiètent beaucoup », avoue-t-elle. « Il faut que ce soit tellement bien encadré, pour qu'il n'y ait pas ce qui serait, en fait, un meurtre. »

Un dernier conseil avant de partir

Andrée Champagne n'est pas la seule à avoir siégé au Sénat pour une dernière fois cette semaine. Roméo Dallaire, Catherine Callbeck et Hugh Segal quittent eux aussi la Chambre haute. Avec son départ et celui de ses collègues, il y aura près d'une quinzaine de sièges vacants à la Chambre haute.

Mais avant de prendre sa retraite définitive du Sénat, Mme Champagne a un dernier message à livrer, cette fois au premier ministre Harper.

« Un moment donné (...), s'il veut que ses projets de loi passent tous, il va falloir qu'il nomme du monde, constate-t-elle. C'est une des choses que je compte lui suggérer gentiment. J'ai demandé de le voir 15 minutes avant de partir. »

Andrée Champagne quitte en pleine période de questionnements sur l'avenir de la Chambre haute. La combattante n'aurait toutefois pas mené la bataille de la réforme du Sénat. Pour elle, son rôle de sénatrice aura été une autre belle histoire.

D'après le reportage de Madeleine Blais-Morin


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Ottawa invité à protéger les stagiaires bénévoles

Le gouvernement fédéral devrait prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que les conditions des stages non rémunérés respectent les lois du travail, affirme un rapport du comité des finances de la Chambre des communes.

Ce rapport, qui se penche sur les difficultés de l'emploi chez les jeunes, recommande à Ottawa de travailler avec les provinces et territoires pour protéger les stagiaires bénévoles par les codes du travail pertinents. Il suggère aussi que le gouvernement fédéral analyse les stages non payés pour comprendre leurs impacts potentiels sur le marché de l'emploi.

Selon des estimations, 300 000 jeunes Canadiens travaillent bénévolement comme stagiaires, mais il y a peu de données précises disponibles puisque les employeurs ne sont pas tenus de se rapporter aux autorités fédérales.

Le comité, majoritairement conservateur, a émis 23 recommandations pour améliorer la situation du chômage chez les jeunes, qui a augmenté au cours des dernières années.

Une section du rapport, préparée par le Nouveau Parti démocratique (NPD), faisait valoir l'importance de mesures additionnelles plus sévères, dont des changements au code fédéral du travail pour protéger les conditions d'emploi des stagiaires.

Opportunité ou exploitation?

Publié vendredi, ce rapport fait suite à des mois de débats animés au Canada sur le bien-fondé des stages non rémunérés.

Beaucoup de jeunes obtiennent des stages sans salaire dans l'espoir de gagner en expérience ou d'obtenir un emploi. Selon les détracteurs, ces stages constituent une forme d'exploitation et leur accès se limite à ceux qui ont les moyens de travailler gratuitement.

Durant les audiences de mars et d'avril, le comité a reçu les témoignages de plusieurs groupes qui réclamaient une action du gouvernement.

L'Association des collèges communautaires du Canada, par exemple, a réclamé des normes nationales d'emploi qui protégeraient tous ceux dont le stage non rémunéré ne fait pas partie d'un programme scolaire post-secondaire.

De son côté, la présidente de l'Association étudiante de l'université de Toronto, Yolen Bollo-Kamara, a fait valoir que les étudiants lourdement endettés sont souvent les plus touchés.

« Ceux qui ne peuvent se permettre de travailler gratuitement perdent des opportunités de réseautage, peuvent perdre des compétences et, souvent, prendre du retard sur l'innovation dans leur domaine, leur rendant l'accès encore plus difficile », a-t-elle affirmé.

Indices inquiétants

Le taux de chômage des jeunes âgés entre 15 et 19 ans est passé de 15,7 à 20,1 % entre la première moitié de 2008 et la même période pour 2013, selon le rapport.

Pour ceux âgés entre 20 et 24 ans, ce taux est passé de 9,4 à 11,1 % pour la même période.

Parmi les autres recommandations du comité, on suggère d'offrir des crédits d'impôts aux entreprises qui embauchent des Canadiens âgés entre 18 et 30 ans, et de s'inspirer de l'approche d'autres pays comme l'Allemagne, où les syndicats, les écoles et les employeurs s'associent pour mieux répondre aux besoins du marché.

Il n'était pas possible de savoir clairement ce que le gouvernement Harper fera de ces recommandations. Un porte-parole de la ministre du Travail Kellie Leitch n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.

Lundi dernier, Andrew McGrath avait affirmé que le gouvernement se penchait sur un projet de loi du NPD visant à enrayer l'exploitation des stagiaires non rémunérés au Canada, sans préciser s'il prévoyait l'appuyer ou déposer son propre projet de loi.

Récemment, les gouvernements de la Saskatchewan et de l'Ontario se sont attaqués aux stages non rémunérés, tandis que des appels en ce sens se font entendre en Alberta. En Colombie-Britannique, ils sont illégaux à moins que le stage comprenne une formation pratique qui fait partie d'un programme d'éducation ou d'une formation professionnelle spécifique.


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Les trois évadés d'Orsainville arrêtés par la SQ

La Sûreté du Québec annonce que les trois hommes qui se sont évadés par hélicoptère du Centre de détention de Québec le 7 juin ont été arrêtés vers 1 h 30 du matin à Montréal par son Groupe d'intervention tactique.

Serge Pomerleau, 49 ans, Denis Lefebvre, 53 ans, et Yves Denis, 35 ans, comparaîtront demain au palais de justice de Québec.

Aucun autre détail n'a été fourni pour l'instant.

Les trois hommes étaient détenus dans le cadre de l'Opération Écrevisse en 2010, qui avait démantelé un réseau de trafiquants de drogue.

Ils faisaient l'objet d'importantes recherches, tant au Canada qu'à l'international. Interpol avait notamment publié une alerte internationale, dite « notice orange ».

Plus qu'une évasion ordinaire

Se disant insatisfaits des réponses reçues des autorités et ministères concernés, le premier ministre Philippe Couillard et la ministre de la Sécurité publique Lise Thériault ont créé une commission d'enquête administrative sur les circonstances qui ont mené à cette évasion.

Les événements du 7 juin ont forcé les autorités à se poser de sérieuses questions sur les mesures de sécurité à prendre pour éviter ce genre d'évasion. Des experts estiment qu'il a été trop facile pour les fugitifs d'atterrir et de redécoller du Centre de détention de Québec, car la zone où se trouve l'établissement est vaste et n'est soumise à aucune restriction de vol.

La ministre Lise Thériault a été vertement critiquée par les partis d'opposition à l'Assemblée nationale pour sa gestion de la crise au cours des deux dernières semaines, et ce, jusqu'à la dernière journée de la session parlementaire.


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Drones américains: plus de 400 écrasements depuis 2001

Written By Unknown on Sabtu, 21 Juni 2014 | 16.20

Plus de 400 drones américains se sont écrasés dans des accidents à travers le monde depuis 2001, rapporte le Washington Post dans son édition de vendredi. Le célèbre quotidien fait état de 418 accidents majeurs recensés par l'armée américaine.

C'est en Afghanistan que l'on compte le plus grand nombre d'accidents avec 67 écrasements, suivis des États-Unis (47) et de l'Irak (41). Plusieurs ont également été recensés à proximité de Djibouti, du Pakistan ou encore du Mali, indique le média américain.

Selon le Washington Post, les causes de ces écrasements vont de la défaillance mécanique, à une mauvaise météo ou encore à une erreur humaine.

La guerre d'Obama

Les drones militaires sont des avions sans pilote, téléguidés à des dizaines de milliers de kilomètres du champ de bataille. Cette arme est de plus en plus utilisée sous la présidence de Barack Obama.

Vous pouvez revoir le reportage de notre journaliste Marie-Ève Bédard sur le sujet : La nouvelle guerre d'Obama.

L'enquête intitulée « Quand des drones tombent du ciel » a nécessité plus d'une année de recherches. Elle porte sur les gros appareils de surveillance ou d'attaque comme le Predator, le Reaper ou encore le Global Hawks. Le Predator arrive en tête de liste avec 162 accidents sur les 192 qui ont entraîné la destruction complète de l'appareil.

Le Washington Post rappelle qu'un drone de l'armée américaine s'est écrasé à près d'une école primaire en Pennsylvanie.

Le danger d'une utilisation commerciale

Cette enquête met également en avant les dangers potentiels de ces drones au moment où l'Agence fédérale américaine de l'aviation réfléchit à l'ouverture du ciel des États-Unis aux drones civils privés.


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Charte des valeurs: Janette Bertrand s'est sentie isolée

Entrevue avec Janette Bertrand

L'auteure Janette Bertrand estime avoir été mal citée par les journalistes dans sa croisade pour la charte des valeurs. « J'ai souffert de ces événements, je me suis sentie seule », a-t-elle confié à Anne-Marie Dussault à l'émission 24/60.

Lors de la campagne électorale, Mme Bertrand a affirmé lors d'un événement du Parti québécois qu'une menace intégriste planait sur le Québec, s'attirant les foudres de politiciens et de commentateurs.

Elle a illustré l'importance d'adopter la charte des valeurs en évoquant un scénario hypothétique où des hommes - des « étudiants riches de McGill » - pourraient vouloir monopoliser la piscine de son immeuble en réclamant des jours de baignade seulement pour eux.

« Quand j'ai fait cette déclaration, j'étais fière de moi. Il me semble que j'avais dit les bonnes choses », explique Janette Bertrand. Elle précise que personne ne l'a appelée à la suite de cette déclaration, y compris la première ministre Pauline Marois.

« Leur silence me disait que j'avais fait quelque chose de mal. » — Janette Bertrand

Janette Bertrand tient à préciser qu'elle n'est pas une stratège. « Je suis quelqu'un qui n'a pas de stratégie. Moi, je suis comme je suis et je dis la vérité. Mais ça, ça ne fonctionne pas en politique », lance-t-elle.

Cet épisode est toutefois terminé pour elle : « Ça, c'est fini, tourne la page. Je suis une résiliente. »

Pour regarder la vidéo sur votre appareil mobile, cliquez ici.

La fin des Janettes

Janette Bertrand annonce aussi la fin du groupe des Janettes, un rassemblement de personnalités publiques féminines en faveur de la charte.

« Les Janettes étaient là pour faire passer la charte. Et comme la charte est disparue, il n'y a plus de Janettes », explique-t-elle.

Documentaire sur la vie de Jannette Bertrand

Un documentaire en trois parties, inspirée par l'autobiographie de Janette Bertrand, sera diffusé sur ICI RDI les vendredis du 20 juin au 4 juillet. Ma vie en trois actes se présente comme un portrait intimiste et chaleureux sur la place des femmes dans notre société depuis les années 30.


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Le demi-tour du vol d'Air Canada laisse les experts perplexes

Des experts en sécurité aérienne s'expliquent mal les raisons qui ont forcé l'avion d'Air Canada à faire demi-tour jeudi, alors qu'il survolait la Floride en direction de Sao Paulo, au Brésil. Le vol AC 090 était parti depuis quatre heures. 

« C'est ce qui m'intrigue le plus. Pourquoi a-t-il dû revenir sur ses pas? C'est inhabituel », souligne un spécialiste en aviation de la Metropolitan State University de Denver, Jeff Price. Selon lui, dès qu'un enjeu sécuritaire survient, la directive est plutôt de faire atterrir l'appareil à l'aéroport le plus près.

Or, dès que Transports Canada a été mis au courant « d'irrégularités lors des contrôles de sécurité concernant un passager », sa réaction a été de contacter le pilote, le sommant de revenir à l'aéroport de Toronto.

Selon ce qu'a appris le réseau anglais de Radio-Canada, un passager est sorti de l'aéroport Pearson entre deux vols pour fumer une cigarette, avant de réussir à rentrer par une porte réservée au personnel de l'aéroport, sans passer par les contrôles de sécurité.

Dès le retour de l'avion au pays, le suspect a été interrogé par la police avant d'être relâché.

Une réaction excessive?

Un consultant en sécurité basé à New York, Nick Casale, s'étonne lui aussi de la demande de Transports Canada, statuant que le pilote a choisi de répondre à une « mesure exceptionnelle ».

« Cela n'a aucun sens. Si un enjeu sécuritaire était vraiment en cause, si le pilote croyait qu'il y avait une brèche dans la sécurité ou une réelle menace, il aurait dû atterrir à l'aéroport le plus près, même un aéroport militaire s'il le faut ou n'importe quel aéroport capable de le recevoir », juge-t-il.

Il ajoute qu'une décision de ce genre doit être prise selon les risques qu'encourt l'avion et ses passagers, pas toujours selon la procédure en place. « Les gouvernements sont réputés pour réagir de façon excessive », estime M. Casale.

Transports Canada n'a pas voulu confirmer si demander à un appareil de faire demi-tour fait partie de son protocole. « Pour des raisons de sécurité, on ne peut dévoiler les raisons derrière cette décision », a simplement dit le ministère.

Une décision coûteuse

Si plusieurs des 189 passagers du vol en route vers le Brésil ont dû manquer le match opposant l'Angleterre à l'Uruguay, ils ne sont pas les seuls à avoir payé le prix de ce demi-tour.

« Rappeler un vol est évidemment une décision qui coûte très cher », mentionne l'ancien directeur de la sécurité à l'aéroport international de Tel-Aviv, Rafi Ron. Selon lui, fermer un terminal pour une soirée, comme l'a fait jeudi l'aéroport Pearson, peut coûter des dizaines de millions de dollars à cause des délais et annulations de vols qui en résultent.

L'autorité aéroportuaire du Grand Toronto a déjà confirmé la conduite d'une enquête interne sur cette affaire.


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Éducation, environnement et mode de scrutin au menu des jeunes du PQ

Le Conseil national des jeunes du Parti québécois (CNJPQ) est réuni à l'Université Laval en fin de semaine, notamment pour élire son nouvel exécutif. L'ex-député de Laval-des-Rapides, Léo Bureau-Blouin, est le seul candidat à la présidence de l'organisme.

Les activités ont débuté vendredi soir et se poursuivront jusqu'à dimanche, date à laquelle le résultat des élections sera connu. Quatorze candidats ont soumis leur candidature pour un total de neuf postes à pourvoir. Il y aura donc élection pour cinq des neuf postes, soit pour un poste de vice-président et pour quatre postes de conseiller.

En revanche, le poste de président que sollicite Léo Bureau-Blouin ne sera pas contesté, tout comme deux postes de vice-président et un poste de secrétaire-trésorier.

La journée de dimanche sera également l'occasion pour les jeunes péquistes de se positionner sur une grande variété de sujets. En tout, 75 propositions seront présentées au cours de la plénière. Plusieurs d'entre elles ont trait à l'éducation, l'environnement et au mode de scrutin.

Exemples de proposition...
  • Que le CNJPQ se positionne en faveur de l'élimination des passe-droits au secondaire quant aux exigences académiques non satisfaites par les étudiants et d'appliquer un contrôle plus sévère des standards de réussite (...)
  • Que le CNJPQ se positionne pour la fin graduelle du financement des écoles privées confessionnelles
  • Que le CNJPQ se positionne en faveur de la gratuité scolaire pour 21 ans de scolarité et que celle-ci soit assortie d'une entente avec chaque étudiant les contraignant à travailler durant une certaine période de temps au Québec
  • Que le CNJPQ propose une hausse raisonnable des consignes sur les bouteilles de plastique et qu'il milite en faveur de la consignation des bouteilles d'eau et de vin
  • Que le CNJPQ se positionne contre le renversement de la ligne 9b d'Enbridge (...)
  • Que le CNJPQ se positionne en faveur de l'adoption d'une bourse du carbone
  • Que le CNJPQ milite pour que le Parti québécois insère au sein de son programme une réforme électorale à finalité proportionnelle mixte compensatoire
  • Que le CNJPQ fasse pression sur le Parti québécois pour réaliser des consultations sur la possibilité d'instaurer le vote obligatoire

Le Parti québécois dispose de quatre ans et demi avant les prochaines élections. Il devra d'ici là faire des efforts considérables pour convaincre les jeunes de lui faire confiance à nouveau, les sondages menés au cours des derniers mois ayant laissé entendre que les baby-boomers étaient beaucoup plus nombreux à appuyer le PQ que les générations subséquentes.

Entre-temps, les militants devront se choisir un nouveau chef et l'idée du député Alexandre Cloutier de tenir des « primaires ouvertes » comme celles des grandes formations politiques américaines du Parti socialiste, en France, sera certainement évoquée au cours du week-end.


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Une famille de réfugiés syriens raconte son calvaire

Written By Unknown on Jumat, 20 Juni 2014 | 16.21

Le reportage de Normand Grondin

Arrivée au Canada depuis une quinzaine de jours, la première famille de réfugiés syriens reçus au pays grâce au programme fédéral de parrainage raconte son calvaire avant de fuir la ville de Talkalakh, dans la province de Homs.

Si leur arrivée au Canada est vécue comme un soulagement, les souvenirs d'un pays déchiré les hantent.

« Nous vivions heureux avant que les violences éclatent en 2011 », raconte Jassem Dandachi, le père de famille, avant de se remémorer des moments pénibles.

« Il nous est arrivé de rester terrés chez nous de 7 h du soir à 4 h du matin sous des tirs intensifs de roquettes et nous rampions d'une pièce à l'autre à l'intérieur de la maison. » — Jassem Dandachi

Mais, c'est l'emprisonnement de son fils aîné, M'hamed, qui l'a convaincu de tout laisser tomber et de sortir de l'enfer qu'était devenue sa ville dans le nord-ouest de la Syrie rongée par une guerre civile.

M'hamed, décrit comme un brillant étudiant, a été arrêté par les policiers à son retour de l'université et a été détenu durant 40 jours. Il aurait été dénoncé par des camarades après une activité de protestation contre le régime.

Pendant une trentaine de jours, sa famille ignorait tout de son lieu de détention et ne savait même pas s'il était encore vivant.

Son père a bien tenté de se renseigner auprès des autorités, mais les officiers affirmaient que le nom de son fils ne figurait pas sur leur liste de détenus. Une réponse « généralement servie aux proches de détenus liquidés », dit-il, ému.

Ce n'est qu'au 30e jour que M'hamed a réussi à contacter ses parents. « Lorsque je suis allé le voir, j'ai voulu l'embrasser à travers les barreaux en fer. À ce jour, je ne peux décrire mon état et ne peux pas oublier cette scène », confie Jassem Dandachi.

Les Dandachi ont pris le chemin de l'exil dès 2012 en passant par le Liban, où des cousins vivaient. Le père de famille, qui remercie le Canada de l'avoir accueilli après deux ans d'exil, ne compte pas revenir en Syrie.

« Nous y avons beaucoup de souvenirs, des parents et des amis. Nous ne l'oublierons jamais. Mais la situation politique et sécuritaire prévalant en Syrie ne nous encourage pas du tout au retour », ajoute-t-il, en disant qu'il aurait peur pour ses enfants.

Le cas des Dandachi n'est pas unique selon le Conseil syro-canadien, un groupe établi au pays qui s'oppose au régime de Bachar Al-Assad.

« C'est une famille classique, une famille traumatisée par la guerre, qui a perdu des gens proches, qui ont connu la souffrance. » — Faisal Alazem, porte-parole, Conseil syro-canadien

Faisal Alazem, le porte-parole du groupe, est heureux du dénouement, mais surpris qu'il ait fallu autant de temps pour en arriver là. Après tout, le Canada avait promis de recevoir 1300 réfugiés syriens d'ici à la fin de l'année 2014.


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Violences à Sao Paulo après le match Angleterre-Uruguay

Une manifestation de rue à Sao Paulo au Brésil a fini dans la violence jeudi, une partie des protestataires antigouvernementaux saccageant des véhicules tandis que la police répondait en utilisant des gaz lacrymogènes.

La manifestation a dégénéré juste après la fin du match entre l'Angleterre et l'Uruguay, à 25 km de là, de l'autre côté de Sao Paulo. Il n'a pas été fait état d'éventuels blessés, a indiqué une porte-parole de la police.

La marche avait commencé de façon pacifique pour les quelque 1300 personnes qui commémoraient l'anniversaire des manifestations de juin 2013 qui avaient permis d'empêcher une hausse d'environ 10 % du prix des transports en commun.

Puis, une partie des manifestants ont commencé à briser des vitrines et à allumer des feux.

La télévision a diffusé des images montrant des groupes d'hommes masqués traçant des graffitis à la bombe sur des voitures et causant divers dégâts face à la police qui répondait par des gaz lacrymogènes.

Un certain nombre de manifestations contre le gouvernement ont éclaté au Brésil depuis le début de la Coupe du monde, mais la plupart étaient nettement moins importantes. Les manifestations les plus récentes, comme celle de mercredi sur le logement, n'étaient pas non violentes.


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Travailleurs étrangers temporaire: les règles du programme seront resserrées

Le gouvernement Harper annoncera aujourd'hui que les règles du programme des travailleurs étrangers temporaires seront resserrées pour le rendre plus transparent, a appris CBC, le réseau anglais de Radio-Canada.

Les ministres de l'Emploi Jason Kenney et de l'Immigration Chris Alexander en feront l'annonce ct après-midi à Ottawa.

Dorénavant, les noms des compagnies qui ont recours au programme seront publiés, de même que le nombre d'employés engagés. De nouvelles sanctions seront aussi imposées aux employeurs qui en abusent. Enfin, le nombre de travailleurs étrangers temporaires admissibles sera réduit.

Des révélations sur l'embauche abusive de travailleurs étrangers dans des restaurants McDonald et à la banque RBC avaient choqué bien des Canadiens, plutôt cette année.

Après de nombreuses critiques, le gouvernement fédéral avait décrété un moratoire sur l'embauche de travailleurs étrangers dans le secteur de la restauration rapide.

L'annonce était survenue quelque temps après la publication d'un rapport de l'Institut C.D. Howe, selon lequel des changements au programme, apportés entre 2002 et 2013, ont facilité l'embauche de travailleurs étrangers temporaires, contribuant ainsi à un bond du taux de chômage en Alberta et en Colombie-Britannique.


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Des déplacements de populations inégalés depuis laSeconde Guerre mondiale

Le nombre de réfugiés, de déplacés et de demandeurs d'asile à travers le monde a dépassé les 50 millions à la fin de l'année dernière, un chiffre sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, selon un rapport du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

La moitié d'entre eux sont des enfants, victimes de conflits ou de persécutions que la communauté internationale n'est pas parvenue à prévenir ou à enrayer, souligne l'organisation dans son rapport sur les tendances mondiales, publié vendredi.

« Nous constatons ici le coût énorme qui découle de l'incapacité à mettre un terme aux guerres et de l'échec à résoudre ou à prévenir les conflits », a déploré Antonio
Guterres, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.

« La paix est aujourd'hui en déficit grave. Les humanitaires peuvent servir de palliatif, mais des solutions politiques s'imposent de façon cruciale. Sans cela, les niveaux alarmants de conflit et les souffrances massives illustrées par ces chiffres vont continuer », a-t-il ajouté.

Le nombre record de déracinés, qui s'élève précisément à 51,2 millions de personnes, a progressé de six millions en un an. Parmi eux figurent 16,7 millions de réfugiés, 33,3 millions de déplacés et 1,2 million de demandeurs d'asile.

Les Syriens, dont le pays s'enfonce dans la guerre civile depuis mars 2011, représentent l'essentiel des 2,5 millions de réfugiés supplémentaires recensés l'an dernier.

Depuis le début du conflit, près de trois millions d'entre eux ont trouvé refuge au Liban, en Turquie, en Irak ou en Jordanie et 6,5 millions ont été déplacés dans leur pays.

« La communauté internationale doit surmonter ses différences et trouver des solutions aux conflits actuels au Soudan du Sud, en Syrie, en République centrafricaine et ailleurs », ajoute Antonio Guterres, qui redoute un exode de grande ampleur en Irak.

Afghans, Syriens et Somaliens représentent 53 % des 11,7 millions de réfugiés qui dépendent du HCR. Cinq millions de Palestiniens relèvent par ailleurs du mandat l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).


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Un colonel déserteur fustige lepremier ministre irakien

Written By Unknown on Kamis, 19 Juni 2014 | 16.21

Le reportage de Marie-Ève Bédard

Alors que le gouvernement irakien promet de punir les officiers de l'armée qui ont fui à l'approche des combattants islamistes, un colonel déserteur affirme avoir reçu l'ordre de quitter son poste parce que la hiérarchie militaire ne faisait pas confiance à ses soldats. Il tient le premier ministre Nouri Al-Maliki responsable de cet effondrement.

Les djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL) se sont ainsi emparés de Mossoul, la deuxième ville en importance en Irak, sans résistance de l'armée.

En entrevue à Radio-Canada, ce colonel de l'armée irakienne, qui souhaite garder l'anonymat, n'a pas attendu la parade des gagnants pour quitter la région.

« 80 % de nos soldats étaient de la région et ne nous appuyaient pas. Ils nous accusaient d'être l'armée de Maliki et des chiites. » — Un colonel déserteur de l'armée irakienne

Avec d'autres frères d'armes déserteurs, le colonel, un Kurde, raconte avoir reçu l'ordre de déposer les armes par téléphone, ce qui ne respecte pas la procédure officielle. « Le général m'a dit : sauve-toi, vas-t'en. J'ai appelé les soldats que je savais prêts à se battre et leur ai dit, nous partons. Nous avions le choix entre être tués ou la fuite. »

Le colonel affirme que très peu de ses soldats l'ont suivi, à peine une vingtaine, des chiites. Ils ont dû littéralement défoncer la ligne ennemie. Sept soldats sont morts. Mais la vaste majorité de ses hommes, des sunnites, sont simplement rentrés chez eux.

Les combattants de l'EIIL sont soupçonnés d'avoir massacré des soldats chiites de l'armée irakienne qui tentaient de fuir. Des images qu'ils ont eux-mêmes publiées sur les médias sociaux en font foi.

Le premier ministre Nouri Al-Maliki a juré qu'il punirait sévèrement les déserteurs. Il a limogé les généraux qui étaient responsables des territoires tombés aux mains des islamistes radicaux.

Mais le colonel croit que le premier ministre est le grand responsable de la débandade de son armée. « Si nous avions cru en Maliki, nous nous serions battus et nos bases seraient devenues nos tombes », dit-il.

Il accuse le premier ministre d'avoir transformé l'armée en objet corrompu d'exclusion et de harcèlement des populations sunnites. « On nous donnait des noms de présumés terroristes à arrêter. Même si nous leur disions qu'ils n'étaient pas des terroristes, ils ne nous écoutaient pas. »

Une situation qui, selon lui et ses anciens compagnons d'armes, a mené à la catastrophe au pays. « Que je le dise ou pas, le pays est divisé. Nous avons passé six, sept ans dans la région et ne contrôlions que nos bases. L'Irak est profondément divisé. »

De retour chez lui au Kurdistan irakien, il se dit prêt à reprendre les armes, mais pas pour l'armée irakienne. « Je ne retournerai pas. Cette armée ne représente pas les Irakiens. Quand j'ai joint l'armée, je voulais servir le peuple irakien, sans faire de différence entre chiites, sunnites et kurdes, mais ce n'est pas la réalité. »

S'il est prêt à sacrifier sa vie, ce sera au service des territoires qui sont maintenant défendus par les forces kurdes, au service d'un Kurdistan indépendant.


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«Il n’y a jamais eu de contrats en échange de financement politique» -Nathalie Normandeau

Le reportage de Catherine Kovacs et l'analyse de Sébastien Bovet

L'ex-ministre des Affaires municipales Nathalie Normandeau a reconnu devant la commission Charbonneau que des gens d'affaires peuvent avoir participé à ses cocktails annuels de financement dans l'espoir d'un retour d'ascenseur, mais qu'ils sont toujours retournés bredouilles.

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« Il n'y a jamais eu de contrats en échange de financement politique » et aucune firme de génie n'a obtenu, contre financement, de l'information privilégiée, a martelé l'ex-ministre, reconnaissant d'un même souffle que certaines ont pu donner, année après année, dans cet espoir vain.

« Certains espéraient certainement un retour d'ascenseur, mais ces gens-là, dans mon cas, se sont fait des illusions. » — Nathalie Normandeau

« J'ai toujours érigé un mur entre mes fonctions de militante et mon rôle de ministre », a soutenu Nathalie Normandeau.

Elle s'attendait d'ailleurs à ce que son chef de cabinet Bruno Lortie, qui organisait ses cocktails de financement avec Marc-Yvan Côté de Roche, à Québec, et Christian Côté de Dessau, à Montréal, fasse de même.

Aussi a-t-elle été surprise d'entendre à la commission que M. Lortie était plus proche de Marc-Yvan Côté qu'elle ne l'aurait cru, qu'il lui aurait donné de l'information privilégiée ou encore qu'il aurait rencontré, à portes closes, des dirigeants de firmes et reçu d'eux la liste de leurs priorités.

« Si tous ces faits sont avérés, j'espère que M. Lortie n'a pas trahi ma confiance... j'espère », a affirmé l'ex-ministre Normandeau qui a admis n'avoir jamais discuté avec Bruno Lortie du problème de conflit d'intérêts que sa relation avec Marc-Yvan Côté pouvait entraîner.

« S'il l'a fait, c'est inacceptable et si je l'avais su, je l'aurais congédié sur-le-champ. » — Nathalie Normandeau

Devant la commission, M. Lortie a incidemment nié l'essentiel de ces faits, mais a admis ses forts liens d'amitié avec M. Côté.

L'ex-ministre Normandeau reconnaît aujourd'hui que « sur le plan des perceptions, ça peut sembler étrange » qu'elle soit intervenue dans 14 dossiers d'infrastructure d'eau dans lesquels Roche était impliqué pour accorder aux municipalités demanderesses un taux d'aide majoré, considérant le rôle que Marc-Yvan Côté jouait dans ses cocktails.

Mais elle soutient n'avoir jamais fait de favoritisme et avoir pris ses décisions en fonction de l'information dont elle disposait. Elle a cependant convenu qu'avec le recul, garder M. Lortie auprès d'elle pendant huit ans n'a peut-être pas été une bonne idée, bien qu'à l'époque elle avait une totale confiance en lui.

« Mes standards d'éthique étaient tels que je m'attendais à ce que l'ensemble du personnel partage mes mêmes standards. » — Nathalie Normandeau

Normandeau choquée par le comportement des firmes de génie

L'ex-ministre a aussi tenu à dire à quel point elle avait été révoltée par les gestes posés par les firmes de génie, dévoilés par la commission, pour obtenir malhonnêtement des contrats.

« Vous savez, Madame la Présidente, ce qui m'horripile, ce qui m'a le plus révoltée en entendant les travaux de votre commission? C'est des firmes de génie qui ont posé des gestes pour obtenir des contrats, par exemple en produisant des faux rapports, en faisant du trucage d'appels d'offres, en manipulant des comités de sélection », a déploré l'ex-ministre des Affaires municipales, qui n'a pas manqué d'ajouter à cette longue liste le financement illégal.

« Je suis révoltée d'entendre ça et j'espère sincèrement, du plus profond de moi-même, que les enquêtes menées par l'UPAC vont porter fruit. » — Nathalie Normandeau

« Et si cela s'est fait, c'est à l'insu du ministère et de la ministre que j'étais », a-t-elle ajouté.

C'était 100 000 $ par ministre, et tous le savaient...

L'ex-ministre Nathalie Normandeau avait plus tôt reconnu qu'elle avait un objectif annuel de 100 000 $ de financement au sein du gouvernement de Jean Charest, comme tous les autres ministres.

Elle a ajouté que cela était connu de tous au caucus, puisque la responsable du financement du PLQ, Violette Trépanier, venait chaque année fixer avec les élus les objectifs à atteindre. Elle y a aussi vu Marc Bibeau qui l'accompagnait, à l'occasion, comme bénévole, un rôle qu'il « continue de faire au parti ».

Notons que l'ex-ministre des Transports Julie Boulet avait affirmé n'avoir jamais rien su de l'existence de cet objectif.

Mme Normandeau a aussi convenu que les cocktails que Bruno Lortie organisait chaque année à Montréal et Québec visaient à lui permettre d'atteindre son objectif, ce qui ne lui était pas possible avec les seuls dons recueillis dans sa circonscription de Bonaventure, en Gaspésie. Les sommes recueillies alors étaient réparties entre le PLQ et son association de circonscription.

L'ex-ministre Normandeau a convenu avoir dépassé son objectif chaque année entre 2005 et 2009, alors qu'elle était ministre des Affaires municipales:

  • 2005 : 128 350 $
  • 2006 : 140 193 $
  • 2007 : 161 391 $
  • 2008 : 184 541 $
  • 2009 : 132 903 $

Nathalie Normandeau a aussi reconnu qu'elle savait que Christian Côté de Dessau et Marc-Yvan Côté de Roche s'impliquaient aux côtés de Bruno Lortie dans l'organisation de ses cocktails de financement à Québec et Montréal, mais elle soutient n'avoir jamais su, par exemple, que Roche recourait à des prête-noms.

« Moi je savais qu'il se faisait du financement sectoriel au Parti libéral du Québec [...] auprès de certains réseaux : le milieu de la comptabilité, les avocats, le domaine du droit, le domaine du génie, par exemple. Mais ce que je ne savais pas comme ministre, c'est tous les stratagèmes qui ont été développés pour justement apporter une contribution aux partis politiques », a-t-elle soutenu.

« Je crois sincèrement que le système de prête-noms est venu pervertir à la base un système qui était noble. » — Nathalie Normandeau

La commission a démontré que, pour la seule circonscription de Bonaventure, des employés des quatre principales firmes de génie présentes dans la région ont donné 76 000 $, dont 46 450 $ pour la seule firme Roche, entre 1998 et 2011. Durant cette même période, les employés de Roche ont donné au PLQ, de façon générale, 404 419 $.

« Ce n'est pas de l'ingérence, je fais mon travail de ministre »

L'ex-ministre Nathalie Normandeau a défendu son action au ministère des Affaires municipales. Elle a nié s'être ingérée dans le travail de ses fonctionnaires et a ajouté que son action était guidée avant tout par le souci de respecter la capacité de payer des citoyens, d'où ses interventions pour bonifier l'aide accordée à des municipalités pour leurs projets d'infrastructures d'eau.

L'ex-ministre des Affaires municipales a souligné avoir toujours eu comme priorité d'aider les régions dévitalisées du Québec. « Dans certaines municipalités, c'était le tiers-monde en matière d'infrastructures », a soutenu Mme Normandeau, qui était aussi ministre responsable de la Gaspésie.

Elle a ajouté que dans cet esprit, elle cherchait à s'adapter à la réalité des régions, qu'elle estimait mal servies par les programmes existant à son ministère, ce que lui soulignaient d'ailleurs de nombreux élus municipaux.

« Mon slogan était le sur-mesure plutôt que le mur-à-mur. » — Nathalie Normandeau

C'est en ce sens, a-t-elle dit, qu'elle a fait adopter une politique nationale de la ruralité et mis en œuvre un plan d'action en faveur des quelque 150 municipalités dévitalisées du Québec. C'est donc aussi dans cette optique que son pouvoir discrétionnaire été modifié en 2007 pour lui permettre de bonifier une aide jusqu'à hauteur de 95 %.

L'ex-ministre a expliqué que son critère premier a toujours été l'impact sur le compte de taxes des citoyens des municipalités qui se tournaient vers le ministère pour des subventions pour des projets d'infrastructure d'eau.

Or, lorsqu'elle constatait que les recommandations des fonctionnaires sur le taux d'aide à accorder ne tenaient pas assez compte de la capacité de payer des citoyens, elle n'hésitait pas à les renvoyer à leurs devoirs, s'attendant d'ailleurs « à une décision positive, c'est-à-dire qu'il y ait un taux d'aide majoré ».

« Ce n'est pas de l'ingérence, je fais mon travail de ministre. » — Nathalie Normandeau

« J'ai signé 708 dossiers d'aides financières, tous ces dossiers-là étaient justifiés », a lancé l'ex-ministre, qui a précisé que, dans le lot, elle n'a finalement eu recours que 32 fois à son pouvoir discrétionnaire pour majorer le taux d'aide, lorsqu'elle trouvait toujours insatisfaisant celui proposé par le ministère, soit pour 4,5 % des dossiers.

« Je ne pense pas que c'est abuser de son pouvoir discrétionnaire. » — Nathalie Normandeau

La commission Charbonneau a fait ressortir, à partir de données fournies par le ministère des Affaires municipales, que la firme Roche était impliquée dans 14 des dossiers ayant bénéficié de cette aide accrue, contre 6 pour BPR et 4 pour Dessau, entre 2005 et 2009, alors qu'elle était ministre des Affaires municipales.

L'ex-ministre a souligné que 18 des 32 dossiers avaient été réalisés dans des circonscriptions tenues par l'opposition et 11 dans des municipalités dévitalisées (dont trois en Gaspésie). La commission a aussi démontré que dans 11 de ces 32 cas, il s'agit de dossiers réalisés en Gaspésie.

Plaidoyer pour le pouvoir ministériel

L'ex-ministre Normandeau a fait un vibrant plaidoyer à la défense du pouvoir ministériel, dont elle estime qu'il a fait l'objet de critiques injustes devant la commission Charbonneau. Si elle reconnaît qu'un ministre ne doit pas s'ingérer dans le fonctionnement de son ministère, le contraire est tout aussi vrai : il faut aussi « faire contrepoids au pouvoir des fonctionnaires ».

Ce pouvoir discrétionnaire du ministre, balisé et contrôlé, permet de mener à bien les projets du gouvernement élu par la population, ce qui lui permet de dénouer des impasses, notamment avec son propre ministère.

Nathalie Normandeau a par ailleurs tenu à préciser un autre aspect, qu'elle croit peut-être aussi mal compris : le ministre des Affaires municipales ne donne pas de contrats, mais accorde des subventions et de l'aide financière aux municipalités qui, elles, en octroient.

L'ex-ministre libérale Nathalie Normandeau a expliqué avoir toujours fait de la politique pour « faire la différence dans sa communauté », que ce soit comme mairesse de Maria, députée de Bonaventure et ministre du Tourisme puis des Affaires municipales.

« Je n'avais pas de relation avec Monsieur Zambito »

Nathalie Normandeau a reconnu avoir croisé l'entrepreneur Lino Zambito lors de trois cocktails de financement ainsi qu'à cette fameuse soirée au Centre Bell pour le spectacle de Céline Dion.

Elle admet, encore une fois, avoir accepté les billets de M. Zambito et répété qu'elle n'aurait pas dû le faire. Elle se défend en retour d'avoir fait preuve de favoritisme à son endroit, ou envers quiconque d'ailleurs.

Mme Normandeau n'a pas été interrogée sur l'usine d'épuration des eaux de Boisbriand.

Nathalie Normandeau a été ministre déléguée au Développement régional et au Tourisme (2003-2005), puis ministre des Affaires municipales (2005-2009) , ministre des Ressources naturelles (2009-2011). Après son départ de la politique, Nathalie Normandeau a été vice-présidente au développement stratégique chez Raymond Chabot Grant Thornton. Elle est maintenant consultante.


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