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Neige et vents cettenuit

Written By Unknown on Kamis, 28 Februari 2013 | 16.20

Une dépression en provenance du Midwest américain passe juste au sud du Québec cette nuit. Environnement Canada prévoit 10 à 15 centimètres de neige sur ces régions et jusqu'à 25 centimètres au nord du fleuve Saint-Laurent.

Les conditions routières sont difficiles sur de nombreux secteurs à cause de la neige forte et de la visibilité réduite. Des vents vifs d'est pourraient produire des zones de poudrerie.

Plus de 30 000 foyers sont privés d'électricité au Québec, cette nuit, dont le plus grand nombre en Montérégie, 20 000, notamment dans les secteurs de Boucherville et Saint-Amable, ainsi que 6000 en Outaouais et 5000 au nord de Montréal.

Les premières chutes de neige ont recouvert l'est de l'Ontario et l'ouest du Québec dès le milieu de l'après-midi. Dans ces régions, la neige forte faiblit cette nuit. Il y est déjà tombé 20 centimètres ou plus. 5 centimètres supplémentaires sont probables au cours de la nuit. La neige s'estompera jeudi matin.

Cette bande de neige forte affecte la région métropolitaine depuis la fin d'après-midi et atteindra Québec durant la nuit.

De plus, dans la région de Québec, des vents forts produiront de la poudrerie qui réduisent la visibilité à nulle cette nuit et jeudi.

D'autre part, une dépression en provenance du sud de Cape Cod s'avancera au sud des Maritimes jeudi puis s'y immobilisera vendredi. Elle donnera une période prolongée de précipitations sur le sud-ouest du Nouveau-Brunswick jeudi et la nuit suivante.

Les indications actuelles d'Environnement Canada suggèrent qu'une grande partie du sud-ouest du Nouveau-Brunswick pourrait recevoir jusqu'à 30 centimètres de neige jusqu'à vendredi matin.

Les secteurs le long de la côte de Fundy recevront aussi un peu de pluie, et possiblement du grésil ou de la pluie verglaçante jeudi avant que les précipitations ne se changent à nouveau en neige jeudi soir.

Selon les estimations, les régions voisines devraient recevoir une accumulation de neige moindre, mais une faible déviation dans les précipitations pourrait faire augmenter les accumulations et par conséquent une veille de tempête hivernale est en vigueur pour ces secteurs.

Conditions routières


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Sommet sur l'enseignement : LéoBureau-Blouinditavoir été insultéet menacé

Léo Bureau-Blouin, l'ancien chef de file du mouvement étudiant devenu député péquiste, essuie le feu des critiques alors que les droits de scolarité seront soumis à une indexation de 3 %.

Le jeune député, élu sous la bannière du Parti québécois, dit avoir reçu des menaces et des attaques sur la page Facebook qu'il utilise pour publiciser les rencontres mensuelles avec ses électeurs.

Certains internautes l'ont ainsi traité de « ringard » et de « traître ». Un autre a réclamé sa démission.

Le bureau de circonscription de M. Bureau-Blouin a été la cible de manifestants, plus tôt cette semaine, et de la peinture rouge a été lancée contre la façade durant la nuit.

La première ministre Pauline Marois a annoncé mardi, à la fin du Sommet sur l'enseignement supérieur, que le gouvernement rejetait les appels au gel des droits de scolarité, choisissant plutôt d'imposer une indexation liée à l'augmentation du coût de la vie.

Le tout représenterait environ 70 $ par année.

Des heurts entre manifestants en colère et policiers ont clôturé la deuxième journée du sommet.

Plusieurs s'en sont pris à la page Facebook de M. Bureau-Blouin, critiquant l'homme qui était autrefois l'un des visages les plus reconnaissables de leur mouvement.

L'un des porte-parole de l'ASSE, Jérémie Bédard-Wien, a annoncé que les membres du groupe étudiant prévoyaient d'assister aux réunions mensuelles.

D'autres messages félicitaient plutôt M. Bureau-Blouin pour avoir tenu ses promesses.


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Tous les sénateurs respectent les règles, selon Stephen Harper

Stephen Harper affirme que tous les sénateurs respectent l'obligation constitutionnelle de résider dans la province qu'ils représentent à la chambre haute.

Le premier ministre soutient ainsi que ces normes sont claires depuis 150 ans, et que tous les sénateurs avaient été nommés conformément à ces règles.

L'affirmation catégorique de M. Harper survient alors que la colère gronde face à l'utilisation parfois discutable d'une allocation de logement visant à compenser les sénateurs qui doivent disposer d'un pied-à-terre dans la capitale.

Ce scandale des dépenses a grossi pour se transformer en remise en question de la légitimité de plusieurs sénateurs conservateurs, à savoir Mike Duffy, Pamela Wallin et Dennis Patterson, qui ne résideraient pas vraiment dans la province qu'ils doivent représenter.

Des questions ont ainsi été soulevées à propos du temps que ceux-ci passent dans leur province ou territoire d'origine; la Constitution exige qu'ils s'y trouvent suffisamment longtemps pour respecter les règles en matière de résidence permanente.

Le concept de « résidence » n'est toutefois pas défini dans la Constitution.

Le sénateur Patterson, dont les demandes d'indemnités de logement font l'objet d'un examen par un comité du Sénat, se dit confiant d'avoir respecté toutes les règles.


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Assurance-emploi : 330 millions de dollars payés en trop

Le gouvernement fédéral croit qu'il reste encore à récupérer 330 millions de dollars payés en trop aux prestataires d'assurance-emploi l'an dernier, mais il ignore quelle partie de cette somme est attribuable à la fraude.

De hauts-fonctionnaires du ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences ont tenu une séance d'information, mercredi, pour renseigner les journalistes sur l'épineux dossier de l'assurance-emploi. Ils n'ont cependant pas été en mesure d'indiquer combien de fraudeurs avaient été débusqués et traînés devant les tribunaux.

Une chose est certaine, toutefois: le manque à gagner dans les coffres du programme n'est pas qu'attribuable à la fraude.

« On parle d'erreurs, d'abus, mais aussi de paiements futurs incorrects » — Une fonctionnaire

Rien n'indique d'ailleurs que le nombre de fraudes du programme d'assurance-emploi soit en hausse. « C'est relativement constant », a-t-elle noté.

Cette séance est survenue alors que le dossier de l'assurance-emploi déchaîne toujours les passions aux Communes et dans la rue, comme en témoignent les manifestations qui se multiplient depuis la mise en œuvre de la réforme.

En Chambre, la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, a admis l'existence d'une forme de primes pour les hauts-fonctionnaires de son ministère liées au bon rendement des opérations, mais cela n'a rien d'exceptionnel, a-t-elle assuré.

« Leur rémunération ou le rendement des exécutifs des services d'intégrité de Service Canada ne sont aucunement différents de ce qui est accordé aux exécutifs du même niveau dans l'ensemble de la fonction publique », a-t-elle assuré.

Ce ne sont donc pas les agents du service à l'intégrité qui touchent les primes, mais bien les patrons de leurs patrons.

En séance d'information, on a indiqué qu'il ne s'agissait pas de boni à proprement parler parce que la somme offerte était prélevée en amont sur la paye du haut fonctionnaire, puis redonnée une fois les objectifs atteints.

Pour l'opposition, c'est toutefois du pareil au même.

« Même si ce sont des bonus qui sont donnés aux patrons de la fonction publique, un bonus, c'est un bonus. Et quand on est un patron dans la fonction publique, on fait sans doute des pressions sur ses employés », a soutenu le chef bloquiste Daniel Paillé.

« On peut l'appeler des bonus ou des primes, on peut l'appeler comme on voudra, mais c'est en dehors de la paie » — Le député néo-démocrate Yvon Godin

La Presse Canadienne révélait la semaine dernière qu'entre janvier et mars, 1200 prestataires à travers le Canada recevront la visite à domicile d'un fonctionnaire, lui remettant en mains propres une convocation à une entrevue. Même si l'existence de ces visites impromptues avait été confirmée par le ministère, leur but précis n'avait pas été révélé.

Mercredi, un fonctionnaire a indiqué que ces visites avaient pour objectif, en plus de donner l'occasion au chômeur de procéder immédiatement à un entretien avec l'employé de Service Canada s'il le souhaitait, « d'avoir une meilleure compréhension des circonstances personnelles du client ».

En se rendant sur place, les agents de Service Canada peuvent notamment constater si le chômeur possède sa propre entreprise chez-lui, comme une garderie en milieu familial, par exemple.

Ces visites surprises ont suscité beaucoup de colère, si bien que le syndicat représentant les employés chargés de faire ces visites a demandé au gouvernement de les suspendre pour des raisons de sécurité. Les visites à domicile se poursuivent malgré tout à travers le pays, a noté un fonctionnaire, à l'exception de la région de Tracadie au Nouveau-Brunswick, où les manifestations ont été particulièrement bruyantes.


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Marcil connaissait tous les acteurs de la collusion, mais ignorait tout

Written By Unknown on Rabu, 27 Februari 2013 | 16.20

Robert Marcil n'en démord pas : il ignorait tout de la collusion et de la corruption qui gangrénaient l'octroi et la gestion des contrats de construction de la métropole. Il entretenait pourtant d'étroites relations avec tous les acteurs clés qui usaient de ces stratagèmes illégaux dans les années 2000, dont Giuseppe Borsellino qui l'a invité à ses frais en Italie.

Des registres téléphoniques déposés en preuve par le procureur Denis Gallant prouvent que l'ex-directeur de la réalisation des travaux publics à la Ville de Montréal parlait régulièrement avec les entrepreneurs Giuseppe Borsellino de Garnier Construction, Frank Minicucci de Simard-Beaudry, Nicolo Milioto de Mivela Construction, Rick Andreoli de Canbec, Paolo Catania de Catcan, Domenico Aloisio d'ATA, Domenico Cammalleri de Pavages CSF, Michel Leclerc de Terramex, Lino Zambito d'Infrabec, Joe Borsellino de BP Asphalte, ainsi que Martin D'Aoust et Paolo Catania de Frank Catania et associés.

Robert Marcil avait également de fréquentes discussions avec Michel Lalonde, PDG du groupe Génius (ex-groupe Séguin), et Bernard Trépanier, grand argentier officiel d'Union Montréal.

Selon Michel Lalonde, Bernard Trépanier et lui organisaient depuis le milieu des années 2000 la répartition des importants contrats d'infrastructures de la Ville entre les firmes de génie-conseil. Les firmes désignées engraissaient la caisse occulte d'Union Montréal, le parti de l'ex-maire Gérald Tremblay.

Vous aviez beaucoup de contacts avec la « clique de collusionnaires » décrite par plusieurs témoins, a noté le procureur Gallant, après avoir interrogé Robert Marcil sur ses liens avec les entrepreneurs.

« Tous les entrepreneurs veulent faire avancer leur projet, partir leur projet, [...] réussir à avoir une organisation dans le temps », a justifié l'ingénieur. « C'est une façon de faire pour les entrepreneurs ».

« Ce sont les gens avec qui on avait des relations d'affaires. » — Robert Marcil

Des liens étroits avec Michel Lalonde et Bernard Trépanier

Robert Marcil a tour à tour minimisé les relations qu'il entretenait avec Michel Lalonde et Bernard Trépanier avant d'être chaque fois confronté par le procureur Gallant aux nombreux appels qu'ils ont échangés.

L'ex-patron des travaux publics à la Ville de Montréal de 2003 à juillet 2009 a eu peu à dire sur les appels entre M. Lalonde et lui, sinon que ce dernier voulait peut-être s'enquérir des travaux à venir.

Il a par contre reconnu entretenir une « relation d'amitié » avec Bernard Trépanier, rencontré lors d'un cocktail dînatoire organisé par le groupe Séguin. Robert Marcil a expliqué qu'il avait des conversations « intéressantes » avec lui sur la politique fédérale, provinciale et municipale et que leurs discussions au téléphone portaient sur « l'actualité ».

Bernard Trépanier pouvait aussi lui demander ce qu'il pensait des décisions du maire Gérald Tremblay : « Je pouvais me permettre des commentaires ».

Malgré ces relations, qui se sont poursuivies jusqu'à l'an dernier, Robert Marcil a dit ne pas avoir su qu'il n'était plus l'argentier officiel d'Union Montréal depuis le 15 juin 2006. Le procureur Gallant lui a ensuite rappelé que Bernard Trépanier avait été arrêté dans l'affaire Faubourg Contrecoeur. « Je vous l'apprends? » lui a-t-il demandé. « J'en ai entendu parler récemment dans les journaux », a lâché l'ingénieur.

Il reconnaît finalement qu'il aurait dû être « plus vigilant » sur cette relation.

Et lorsque le procureur Gallant lui a fait remarquer, au terme de sa démonstration, qu'il était en lien avec tous les acteurs de la collusion à Montréal, il a eu cet échange avec la commissaire Charbonneau :

  • « Je ne me suis jamais posé de question quant à une collusion possible des ingénieurs-conseil ou des entrepreneurs ».
  • « C'est parce que vous connaissiez la réponse? » 
  • « Absolument pas, Madame la présidente ».

L'Italie tous frais payés

Robert Marcil admet que l'entrepreneur Giuseppe Borsellino de Construction Garnier a bel et bien payé l'essentiel d'un voyage en Italie qu'il a fait en sa compagnie, en octobre 2008.

« L'éthique me commandait de payer l'ensemble du voyage, ce qu'effectivement je n'ai pas fait. [...] C'est un manque de jugement », a reconnu l'ex-directeur des travaux publics à la Ville de Montréal.

« Vous étiez haut fonctionnaire, vous aviez une tête sur les épaules! » — La commissaire Charbonneau

Robert Marcil a expliqué qu'il avait en fait planifié ce voyage avec Yves Lortie, un ami à l'emploi de la firme de génie-conseil Genivar. C'est Yves Lortie qui l'a informé au printemps 2008 que Giuseppe Borsellino voulait se joindre au groupe. Robert Marcil dit avoir donné son accord, en précisant qu'il insistait pour payer ses dépenses. Finalement, il n'aura payé que ses billets d'avion et ceux de sa femme.

Selon Robert Marcil, Giuseppe Borsellino avait été chargé « de faire la planification du voyage », ce qu'il a bel et bien fait, en réservant les chambres d'hôtel, dont certaines à 700 $ la nuit, ainsi que les billets de TGV pour une escapade à Florence.

Mais « c'est rendu sur place, à l'hôtel, que M. Borsellino m'a dit : "J'ai payé les choses" », a poursuivi l'ingénieur. « J'ai voulu insister [pour le rembourser], M. Borsellino ne voulait pas, et finalement, on a laissé tomber », a-t-il expliqué.

Robert Marcil a reconnu que Jocelyn Dupuis, ex-président de la FTQ-Construction, et son épouse étaient du voyage, et que Daniel Toutant, PDG du consortium Autoroute 25, qui construisait le nouveau pont entre Montréal et Laval, s'est joint au groupe à Florence.

Giuseppe Borsellino avait payé pour tout le monde, a-t-il admis.

Le procureur Gallant avait précédemment fait ressortir que Robert Marcil avait joué un rôle dans l'octroi d'un important contrat à Garnier Construction à l'été 2007, pour des travaux d'urgence sur la rue Sherbrooke, près du parc Lafontaine.

Garnier a finalement été payé un peu plus de 5 millions de dollars pour ce contrat, accordé de gré à gré. La Ville avait originalement anticipé une dépense maximale de 1,9 million de dollars pour régler le problème.

Le procureur Gallant a fait ressortir que MM. Marcil et Borsellino s'étaient parlé étonnamment souvent avant que le contrat soit accordé à Garnier. Les conversations se sont poursuivies jusqu'à ce que les travaux soient complétés, en février 2008, puis après. Garnier a été payé en septembre 2008.

Robert Marcil a été interrogé sur le voyage effectué en Italie par des gens du service du capital humain et le contrôleur général de la Ville de Montréal en juin 2009. Le procureur Gallant soutient que Robert Marcil a tout nié, jusqu'à ce qu'on lui donne les noms de ses compagnons de voyage. Le témoin a dit ne pas se souvenir de ça.

« Est-ce exact de dire qu'on vous a demandé d'amener les preuves, et que vous n'êtes jamais revenu avec les preuves? », lui a demandé le procureur Gallant. « Non, effectivement », a répondu Robert Marcil, qui a confirmé qu'il a plutôt remis sa lettre de démission, effective au 30 juillet.

Robert Marcil a admis qu'il n'avait pas mentionné que l'ex-directeur général de la FTQ-Construction Jocelyn Dupuis était également du voyage. Il a dit croire que Dupuis était un « personnage secondaire » dans cet épisode, et qu'il était davantage conscient du conflit d'intérêts engendré par la présence de MM. Lortie et Borsellino.

Selon le procureur Gallant, Robert Marcil a été interrogé par la Ville non seulement sur le voyage en Italie, mais aussi au sujet du contrat pour des travaux urgents confié à Garnier Construction l'année précédente, et sur le fait que sa maison avait été construite sur un terrain que lui avait vendu le groupe Petra, dirigé par un autre Joe Borsellino.

Arctic Beluga : des coïncidences troublantes

L'ex-directeur de la réalisation des travaux publics à la Ville de Montréal avait été interrogé mardi matin au sujet de conversations téléphoniques interceptées lors de l'opération Diligence, qui portait sur l'infiltration du crime organisé dans l'industrie de la construction.

M. Marcil maintient qu'il ne sait pas pourquoi il a appelé, le 10 juin 2009, le propriétaire d'Arctic Beluga pour l'avertir qu'il viendrait lui porter des documents. Il ne se souvient pas plus de la nature de ces documents ni de sa rencontre avec Robert Lapointe le lendemain.

Le procureur de la commission, Me Denis Gallant, a cependant démontré, documents à l'appui, qu'Arctic Beluga avait obtenu un contrat de 2,66 millions de dollars de la Ville de Montréal ce même mois de juin. Il a en fait été accordé par l'assemblée du conseil municipal le 15 juin, après recommandation du comité exécutif.

De plus, le 3 juin, M. Marcil lui-même avait recommandé, en tant que grand patron des travaux publics, d'autoriser une dépense de 2,66 millions pour ce contrat de reconstruction d'égouts.

Le procureur Gallant a noté que Robert Marcil est allé chez Arctic Beluga le jour même où il a envoyé une lettre à tous les employés de son département pour les exhorter à prendre connaissance du nouveau code d'éthique adopté par la Ville. Il s'agissait en fait d'une révision du code d'éthique déjà en vigueur depuis 2004.

M. Marcil a convenu qu'il n'aurait pas dû se présenter lui-même chez Arctic Beluga.

Marcil et Borsellino Pin Pals

En fin de journée, le procureur Gallant a présenté au témoin un tableau présentant des messages PIN que Robert Marcil a envoyés à Giuseppe Borsellino à partir du téléphone cellulaire que lui fournissait la Ville de Montréal. Ce relevé de la Ville, a-t-il précisé, a été remis à l'escouade Marteau.

L'exercice permet de constater que Giuseppe Borsellino a écrit à Robert Marcil le 1er mai 2009 pour savoir si un important contrat allait bientôt être lancé par la Ville. Le directeur des travaux publics semble lui répondre qu'un contrat de 15 millions de dollars lié au chantier du CUSM allait être lancé bientôt.

« As-tu parlé à Joey? » ajoute M. Marcil, vraisemblablement en référence à l'associé de Borsellino, Joey Pileggi. « Je t'appellerai à la fin de la journée », écrit-il encore. Le 1er juin 2009, Joe Borsellino le relance au sujet de l'ouverture des soumissions pour ce contrat. M. Marcil lui répond : « Probablement dans un mois ».

Le 13 juin 2009, les deux hommes s'échangent d'autres messages intitulés Garnier Kids. « Hi buddy » (salut mon pote), écrit Robert Marcil, qui remercie M. Borsellino et sa femme Franca pour une magnifique soirée.

Robert Marcil a dit croire que le projet du CUSM faisait référence aux travaux de réfection des infrastructures situés autour de l'université. « M. Borsellino avait probablement entendu parler du projet », s'est-il défendu. « C'est un projet qui émanait du service de mise en valeur du territoire ».

« Moi je vous dis que vous donnez de l'information privilégiée. Ça, c'est un bris de contrat. Ça, ça équivaut généralement à un congédiement sur-le-champ. Êtes-vous d'accord avoir moi? » « Écoutez, je ne sais pas dans quel contexte la question a été posée. Moi je vous dis, oui, j'ai donné l'information à M. Borsellino », a reconnu Robert Marcil.

Marcil adepte de réseautage politique

Robert Marcil a admis avoir participé à trois activités de financement politique alors qu'il était à la direction des travaux publics, soit deux fois pour le PLQ et une fois pour Union Montréal. On lui avait chaque fois payé le billet.

Il a notamment dit avoir participé à un souper de financement au restaurant L'Unique pour l'ex-ministre libérale des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, en janvier 2008, à l'invitation de Lino Zambito. C'est ce dernier qui aurait payé son billet. Une quinzaine de personnes y étaient, dont des ingénieurs, des entrepreneurs et des maires.

« Je ne vois pas de problèmes éthiques à fréquenter des activités de financement. » — Robert Marcil

Blogue en direct

Depuis le début de son témoignage, Robert Marcil s'efforce de minimiser ses liens avec les entrepreneurs qui faisaient affaire avec la Ville de Montréal et soutient n'avoir rien su de la collusion avant les travaux de la commission.

Outre son voyage en Italie avec Giuseppe Borsellino, il a jusqu'ici admis avoir été au restaurant quelques fois par année avec certains entrepreneurs, accepté des bouteilles de vin, participé à des tournois de golf et effectué de rares visites, anodines, chez des entrepreneurs, comme un barbecue chez Tony Catania de Catcan.

Robert Marcil a aussi admis avoir fait quelques parties de chasse de trois ou quatre jours, essentiellement à ses frais, avec Rick Andreoli et Franco Capello d'Excavations Super, organisées par son ami Lavallée de Ciment Lavallée.

M. Marcil n'a pas encore été interrogé sur son influence alléguée auprès des comités de sélection. Le témoignage de l'ingénieur Michel Lalonde porte en effet à croire que M. Marcil avait la capacité d'influencer les comités de sélection dans le sens voulu par les firmes de génie collusionnaires.

Michel Lalonde avait préalablement expliqué que Bernard Trépanier et lui répartissaient les grands contrats d'infrastructures à venir entre diverses firmes de génie. Celle qui était désignée pour l'emporter devait verser 3 % à Union Montréal. Les comités de sélection devaient cependant avaliser ce choix.

Robert Marcil a aussi été invité à cinq reprises au club privé 357c par l'entrepreneur en construction Paolo Catania de Frank Catania et associés entre le 11 décembre 2006 et le 11 septembre 2008.


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Assurance-emploi : Agnès Maltais «tend la main» à Diane Finley

La ministre de l'Emploi, de la Solidarité sociale et du Travail du Québec, Agnès Maltais, rencontrera mercredi la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences du Canada, Diane Finley, à qui elle demandera à nouveau de suspendre la réforme de l'assurance-emploi.

« Je lui tends la main. Qu'elle suspende la réforme de l'assurance-emploi, qu'elle nous transfèrent les données de l'assurance-emploi, et puis que l'on se rencontre dans un mois pour faire le bilan et voir ce que l'on peut faire, mais pas par la réforme de l'assurance-emploi, c'est contre-productif », s'est exclamé la ministre en invitant Ottawa à s'inspirer de l'expertise développée par Emploi Québec au chapitre du rapprochement employé-entreprise.

La ministre Maltais devrait aussi profiter de cette rencontre pour renouveler sa demande faite la semaine dernière concernant les études sur l'impact de la réforme pour les travailleurs saisonniers québécois.

Diane Finley rencontrera aussi quatre représentants de l'Est qui auront leur lot de doléances sur la réforme de l'assurance-emploi envers laquelle des économistes du Québec ont aussi des réserves.

Des économistes du Québec estiment que la réforme créera beaucoup d'injustices

En effet, un sondage Léger-Marketing réalisé par Internet, du 13 au 22 février, auprès des membres de l'Association des économistes québécois, révèle que 56 % des répondants pensent qu'à long terme, la réforme de l'assurance-emploi ne pourra pas réduire le chômage dans les régions où l'activité économique saisonnière est importante, alors que 30 % pensent que oui.

De plus, 60 % estiment que le resserrement des règles risque d'être un échec et que cela créera beaucoup d'injustices pour les régions où l'activité économique est très saisonnière. Aussi, les trois quarts des répondants (75 %) sont d'avis que le resserrement des règles aurait dû être plus graduel dans ces régions et accompagné de mesures spéciales.

Dans l'ensemble, 173 des 652 membres de l'Association rejoints par courriel ont répondu au sondage, ce qui confère aux résultats de l'étude une précision de plus ou moins 6,4 points de pourcentage, 19 fois sur 20.


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Corruption à la Ville de Montréal : un autre fonctionnaire suspendu après être passé aux aveux

Exclusif - De nouvelles informations confirment l'ampleur du problème de corruption au sein de la fonction publique montréalaise. La Ville de Montréal a confirmé mardi qu'un employé de l'arrondissement de Notre-Dame-de-Grâce-Côte-des-neiges a été suspendu sans solde.

La décision aurait été prise à la suite d'un « manquement sérieux au code de conduite » des employés de la Ville. Selon le département des affaires publiques, les fautes auraient été commises alors que l'employé était à l'emploi de la ville centre.

Selon nos informations, il aurait récemment admis avoir reçu au moins un pot-de-vin. Impossible pour l'instant de savoir exactement quelle est l'ampleur du ou des montants obtenus.

Un autre ingénieur en cause

Le contrôleur général mène enquête dans ce dossier, une enquête lancée récemment selon nos sources. L'employé suspendu serait un ingénieur qui était, au moins jusqu'à la fin 2009, à l'emploi de la ville centre. Pour des raisons inconnues, l'ingénieur a été muté à l'arrondissement de Notre-Dame-des-Neiges-Côte-des-Neiges par la suite.

Des recherches menées par Radio-Canada indiquent que l'ingénieur oeuvrait dans le domaine des infrastructures. 

Remords de conscience

Selon plusieurs sources, l'employé aurait décidé par lui-même d'admettre ses erreurs à la direction. Ses aveux lui ont valu une suspension sur le champ. À la Ville, personne n'a voulu dire combien de temps pourrait durer cette enquête interne. Aucun commentaire ne sera fait d'ici sa conclusion.

Avec les informations de Davide Gentile


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Les adieux du papeBenoît XVI au Vatican

WEBDIFFUSION - Des dizaines de milliers de personnes sont rassemblées ce matin devant la basilique Saint-Pierre de Rome, au Vatican, pour assister au dernier angélus du pape Benoît XVI, au cours duquel il offrira ses adieux aux fidèles dans moins d'une heure.

Lorsque les forces de sécurité leur ont ouvert l'accès en matinée, une foule de fidèles ont déferlé sur la place Saint-Pierre pour cet événement qualifié d'historique. Selon nos journalistes sur place, l'atmosphère est à la fête, ce qui contraste complètement avec l'idée d'un départ. Chants, musique et enthousiasme ont envahis l'endroit. 

Le pape Benoît XVI quitte ses fonctions en raison de son âge et du déclin de ses capacités physiques. Il cessera officiellement d'être pape jeudi à 20 h (19 h GMT), mais restera « pape émérite » et demeurera pour les fidèles « Sa Sainteté ».

Jeudi, Benoît XVI recevra ses cardinaux pour la toute dernière fois et à 17 h (16 h GMT), il partira en hélicoptère pour Castel Gandolfo, la résidence d'été des papes au sud-est de Rome, où il fera une apparition à une fenêtre de la villa pour saluer les fidèles. Ce sera sa dernière apparition publique en tant que pape en exercice.

Le lendemain, les cardinaux présents à Rome amorceront leurs « congrégations générales » afin de préparer le conclave qui élira le nouveau pape. Plusieurs candidats potentiels sont évoqués par les spécialistes, dont le cardinal québécois Marc Ouellet.

Par ailleurs, Benoît XVI a changé les règles lundi entourant la tenue du conclave, affirmant que les cardinaux pourront devancer le choix de son successeur s'ils arrivent tous à Rome avant la période de 15 jours qui assure traditionnellement la transition entre deux pontificats.

L'ancien archevêque de Montréal, le cardinal Jean-Claude Turcotte, est l'un des 117 cardinaux qui pourront se prononcer.

Selon la constitution apostolique adoptée en 1996, le conclave doit débuter dans les 15 à 20 jours qui suivent la vacance du Saint-Siège, qui sera effective jeudi.

La date de début du conclave est importante parce que la Semaine sainte débute le 24 mars et que la fête de Pâques sera célébrée le 31 mars. Pour qu'un nouveau pape soit en poste à temps pour cette période importante, il devra avoir été installé le dimanche 17 mars - un échéancier très serré si le conclave devait débuter le 15 mars.

Avec les changements apportés par Benoît XVI, le conclave pourrait donc être convoqué avant le 15 mars. 


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Québec propose des droits de scolarité indexés à 3 % par année

Written By Unknown on Selasa, 26 Februari 2013 | 16.20

Le gouvernement du Québec propose une indexation de 3 % par année des droits de scolarité selon « la croissance du revenu disponible des familles », a-t-il indiqué dans le document présenté à la quatrième séance de travail du Sommet sur l'enseignement supérieur, lundi soir, qui portait sur l'accessibilité et la persévérance aux études.

La proposition gouvernementale, qui entrerait en vigueur à l'automne, se veut la solution mitoyenne parmi les trois scénarios d'indexation qui étaient à l'étude. « C'est une forme de compromis », a indiqué le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne. 

Cette hausse, qui représente environ 70 $ par année, sera compensée par une aide financière accrue et une hausse du crédit d'impôt pour les droits de scolarité.

De 2013-2014 à 2018-2019, le gouvernement prévoit que cette mesure lui rapportera 187 millions de dollars. Le précédent gouvernement libéral voulait augmenter les droits de 1778 $ sur sept ans (254 $ par année), une hausse annulée par le Parti québécois dès son arrivée au pouvoir.

Le gouvernement annonce de nouvelles mesures de soutien de 714 millions de dollars au total d'ici à 2019, mais ne reconduira pas la bonification financière annoncée par les libéraux en 2012 à la prochaine rentrée.

Le seuil de contribution parentale sera porté de 28 000 $ à 36 000 $ en 2013-2014, puis à 45 000 $ en 2015-2016.

En outre, le gouvernement de Pauline Marois crée un « chantier de travail » avec les associations étudiantes pour améliorer l'aide aux études et s'engage à « maintenir » la protection des étudiants contre les hausses « importantes » des frais afférents imposés par les universités, qui oscillent entre 476 $ et 1352 $. Québec propose de limiter à 3 % la croissance de ces frais.

Le gouvernement péquiste estime avoir le mandat de régler la question des droits de scolarité, mais les étudiants s'opposent toujours à l'indexation.

À la clôture de la séance, le ministre Duchesne a indiqué qu'il pourrait poursuivre la réflexion, mais qu'il devait prendre une décision. « Le sommet, sur cette question, doit aboutir », a-t-il tranché. La première ministre Marois a ajouté que si la question de l'indexation n'était pas réglée, ce serait les autres enjeux liés à l'enseignement supérieur qui risquaient d'être occultés.

Pauline Marois a aussi indiqué qu'elle ne croyait pas à la modulation des droits de scolarité en fonction des programmes d'études (payer plus cher pour des études en médecine par rapport à des études en histoire, par exemple), après avoir proposé d'en discuter lors du sommet. Cette modulation est notamment défendue par le patronat et la Coalition avenir Québec (CAQ).

Réactions mitigées

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et l'aile jeunesse du Parti québécois avaient uni leur voix dimanche pour rappeler au gouvernement l'importance de réduire l'endettement des étudiants. Avant la reprise des discussions, lundi soir, la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, a indiqué qu'elle était « extrêmement déçue » de la position du gouvernement. Elle a affirmé qu'elle continuerait de réclamer le gel des droits de scolarité. 

« On se serait attendu à ce que le gouvernement fasse ses devoirs avant de proposer des solutions toutes faites basées sur des sondages où la population dit être en faveur de la proposition gouvernementale », a déploré Mme Desjardins.

De son côté, le président du Conseil du patronat (CPQ), Yves-Thomas Dorval, a ironisé la situation en disant que l'indexation ne représente que 1,35 $ de plus par semaine, rien pour susciter une nouvelle crise sociale.

Les recteurs, eux, ne veulent pas faire davantage les frais de l'annulation des droits de scolarité après les compressions budgétaires de 250 millions de dollars sur deux ans annoncées par le gouvernement Marois.

Pour sa part, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), qui revendique la gratuité scolaire, boycotte l'événement. Elle organise d'ailleurs une manifestation nationale mardi ayant pour thème : « Au sommet de l'indexation, manifestons pour une éducation libre, accessible et gratuite! ». Selon l'ASSÉ, plus de 40 000 étudiants de partout au Québec seront en grève mardi pour l'occasion.

Un Conseil national des universités

Le gouvernement Marois a annoncé lundi qu'il ira de l'avant avec la création d'un Conseil national des universités, dont le rôle sera consultatif. Un autre groupe de travail sera quant à lui chargé de revoir les pratiques de reddition de comptes des universités.

Demandé par plusieurs acteurs du domaine de l'éducation, le Conseil national des universités sera un organisme indépendant « chargé d'assumer certaines fonctions de gouvernance et d'attestation de la qualité à l'égard du système universitaire », peut-on lire dans la documentation du gouvernement.

En point de presse, le ministre Pierre Duchesne a estimé avoir entendu suffisamment de réactions positives des recteurs, des étudiants, du patronat et des syndicats pour aller de l'avant avec cette proposition.

Lise Bissonnette et John Porter pressentis

L'ancienne PDG de la Grande bibliothèque du Québec et ex-directrice du quotidien Le Devoir, Lise Bissonnette, est pressentie pour diriger le chantier sur la gouvernance des universités qui sera créé dans la foulée du sommet, selon les informations obtenues par Radio-Canada.

John Porter pourrait être appelé à coprésider ce chantier, qui devrait mener à la création du Conseil national des universités et au dépôt d'un projet de loi-cadre sur les universités.

Dans le cadre des discussions sur la recherche et la collaboration entre les établissements et leurs milieux, le gouvernement Marois a proposé une stratégie pour donner plus de moyens aux chercheurs.

Il y est notamment question du récent réinvestissement de 26,5 millions de dollars dans les fonds de recherche du Québec. En début d'année, le gouvernement avait annoncé des compressions de 63 millions de dollars dans la recherche.

En point de presse, la première ministre Marois a affirmé que les compressions de 250 millions en deux ans dans le réseau universitaire seraient maintenues, ajoutant qu'elle était en discussions avec les recteurs pour tenter d'en atténuer les impacts. Le gouvernement affirme vouloir réinvestir un peu plus de 1,7 milliard de dollars d'ici 2019 dans les universités, ajoutant plus de 700 millions à ce que promettaient les libéraux auparavant.

Le PLQ et la CAQ critiquent le sommet

Le Parti libéral du Québec (PLQ) ne voit pour le moment aucun résultat concret de ce sommet. « Mon voisin sur ma rue pensait qu'on prendrait une décision et la seule décision qui est prise, c'est de n'en prendre aucune », a déclaré le chef intérimaire du parti, Jean-Marc Fournier.

« Tout est reporté à des assises, des colloques, des congrès, des réunions, mais zéro décision », a-t-il ajouté.

De son côté, le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a insisté une nouvelle fois sur les coupes annoncées par le gouvernement. « Il y a un éléphant dans la salle, les coupures de 250 millions de dollars pour les années 2012-2013 et 2013-2014 », a-t-il dit.

« À part la Polytechnique, moi et un peu le patronat, personne n'a osé dire la vérité autour de la table, c'est-à-dire que nos meilleures universités ne sont plus capables d'être compétitives avec ce qui se fait le mieux dans le monde. C'est ça la vérité, mais c'est une vérité cachée. On a peur de l'excellence au Québec », a-t-il lancé.

Quatre thèmes

La première journée du Sommet était essentiellement consacrée à discuter des quatre principaux thèmes qui ont fait l'objet de discussion lors des rencontres préparatoires :

  • la qualité de l'enseignement et la gouvernance;
  • la recherche et la collaboration entre les établissements et leurs milieux;
  • l'évolution du financement en tenant compte de la capacité de payer des Québécois;
  • la stratégie visant l'accessibilité et la persévérance aux études.

Dans le cahier des participants, intitulé « S'engager ensemble vers une société du savoir », il est indiqué que les résultats des discussions de cette première journée constitueront les bases de la plénière de mardi.

Quelque 350 participants participent à ce sommet que le Parti québécois avait promis lors de la dernière campagne électorale.

Le gouvernement de Pauline Marois espère l'émergence d'un consensus qui permettrait de mettre un terme à la crise étudiante ayant atteint son paroxysme au printemps 2012, mais le défi est de taille, car les quatre rencontres préparatoires ont laissé voir l'ampleur des divergences qui divisent les participants.

« Cet exercice ne vise pas à tout régler en quelques heures. Nous continuerons de travailler ensemble mercredi matin », a d'ailleurs admis la première ministre, tout en appelant les participants « à faire leur bout de chemin » pour assurer le succès de cet exercice périlleux.

Revenus globaux des universités : 5,6 milliards $
  • Gouvernement du Québec : 55,7 %
  • Gouvernement du Canada : 11,8 %
  • Autres subventions gouvernementales (ex. : municipalités) : 1,8 %
  • Étudiants : 15,8 %
  • Dons, subventions non gouvernementales et fondations : 5,0 %
  • Autres revenus : 9,8 %

Manifestations et vandalisme

En marge du Sommet sur l'enseignement supérieur, des actes de vandalisme ont été rapportés au cours de la nuit aux bureaux du ministère de l'Éducation, à Montréal, ainsi qu'à ceux du député Léo Bureau-Blouin et du ministre Jean-François Lisée. Des manifestations ont aussi eu lieu dans la métropole.

Plusieurs associations étudiantes et des mouvements entre autres formés de professeurs estiment que l'exercice, qui durera à peine deux jours, est trop court pour régler les grands enjeux de l'éducation supérieure au Québec.


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Marcil appelé à réfléchir à ses réponses

L'ex-directeur de la réalisation des travaux publics à la Ville de Montréal, Robert Marcil, assure qu'il n'était pas au courant que des entrepreneurs en construction faisaient de la collusion pour se répartir des contrats publics.

Lors de son témoignage devant la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction, Robert Marcil a dit qu'il n'avait appris l'existence de ce système que cet automne, grâce aux travaux de la commission.

Plus tôt en après-midi lundi, le procureur en chef adjoint Denis Gallant avait soumis au témoin les noms de différents entrepreneurs en construction qui récoltaient des contrats à la Ville - Simard-Beaudry, Louisbourg Construction, Garnier, Infrabec, Mivela, etc.

Robert Marcil a nommé les personnes qu'il connaissait au sein de ces firmes, identifiées par d'autres témoins comme des collusionnaires. Selon lui, ces responsables pouvaient l'appeler à l'occasion pour l'interroger sur des paiements à venir pour des projets qu'ils avaient réalisés.

Il a brièvement reconnu avoir fait un voyage en Italie avec Giuseppe Borsellino de Garnier Construction, mais n'a pas donné plus d'informations sur le sujet, puisque le procureur Gallant entend revenir sur ce dossier spécifique ultérieurement.

Le témoin a aussi dit qu'il pouvait manger au restaurant avec certains de ces responsables à deux ou trois reprises chaque année, une pratique courante selon lui. Il affirme également avoir déjà assisté une fois à un barbecue annuel organisé par Tony Catania du groupe Catcan.

Selon Robert Marcil, les fonctionnaires de la Ville de Montréal recevaient d'ailleurs souvent des bouteilles de vin ou des invitations pour des tournois de golf. « C'est une pratique d'affaires qui existe au Québec depuis très très longtemps [...] Ce n'est pas nouveau et ce n'est pas exclusif à la Ville de Montréal. »

Le procureur Gallant a tenu à conclure la journée en présentant deux extraits de conversations téléphoniques captées en juin 2009 par des policiers de l'opération Diligence, qui enquêtait sur l'infiltration du crime organisé dans l'industrie de la construction.

Le premier extrait était un message téléphonique laissé par Robert Marcil sur la boîte vocale d'un dénommé Robert Lapointe. Le patron des travaux publics y indique qu'il aimerait passer le voir le lendemain pour lui remettre des documents.

Le second extrait est une conversation entre les deux mêmes hommes, tenue le lendemain. On entend Robert Marcil dire à Robert Lapointe qu'il passe à ses bureaux dans quelques minutes. « Ton bureau est-il à côté de ceux de Valmont, où était le mien avant? », demande Robert Marcil. « Oui », répond Robert Lapointe.

« Je vais arrêter là-dessus monsieur Marcil, et je vais vous demander de réfléchir à vos réponses [...] je vous demanderais de consulter quelqu'un pour qui j'ai beaucoup d'estime, qui est votre avocat », a conclu Me Gallant, avant que la séance ne soit levée.

Le procureur Gallant n'a pas précisé qui était le Robert Lapointe en question. Le témoin avait cependant évoqué un « monsieur Lapointe », plus tôt, lorsqu'on lui avait demandé qui était son contact au sein de l'entrepreneur Arctic Beluga.

« C'est un monsieur que vous n'êtes pas allé rencontrer spécifiquement pour un contrat, jamais? », lui avait demandé le procureur Gallant. « Non », avait répondu le témoin, selon lequel Arctic Beluga n'était « pas un joueur majeur ».

Construction Arctic Beluga est une entreprise de construction dirigée par Robert Lapointe. Ses bureaux sont situés tout près de ceux des bureaux de Valmont Nadon Excavation, sur le boulevard Dagenais, à Laval.

Marcil occupait un rôle-clé à la Ville de Montréal

Robert Marcil, qui travaille pour la firme de génie-conseil SM depuis son départ de la Ville, en juin 2009, a été appelé à la barre au terme du témoignage de l'analyste enquêteur de la commission, Guy Desrosiers.

Ce dernier est venu expliquer, sur la base de divers rapports, que la Ville était au courant depuis longtemps que les coûts des contrats explosaient, et que les contrôles qui permettaient de les empêcher manquaient.

Le procureur en chef adjoint, Denis Gallant, a longuement passé en revue les différentes fonctions que Robert Marcil a occupées à la Ville au fil du temps.

Il a ainsi été établi que le témoin a dirigé la division de l'ingénierie urbaine à compter de 2003, et que les tâches qui incombaient jusque-là à un directeur de la division de l'ingénierie de la voirie lui ont été données en 2004.

En 2007, l'unité dirigée par Robert Marcil est devenue la division de la construction et mise en oeuvre des projets. Elle relevait maintenant de la direction de la réalisation des travaux, alors dirigée par Gilles Robillard.

Robert Marcil prendra la place de Gilles Robillard en 2008, par intérim. Il y restera jusqu'à ce qu'il annonce sa démission, en juin 2009.

Qui fait quoi et à quel moment?

En début d'après-midi, Robert Marcil est revenu sur la mécanique décisionnelle entourant les projets à la Ville de Montréal.

Le témoin a expliqué que la Ville détermine dans un premier temps la nécessité ou non de faire des travaux de voirie, par exemple, sur une rue X. Ces travaux seront-ils faits par le privé ou à l'interne? Le choix dépend, entre autres, de la complexité des travaux et du volume des travaux.

La Ville utilisait peu les firmes de génie en 2003-2004. Il y a eu une « volonté politique » en 2005-2006, selon M. Marcil, d'aller du côté du privé.

Dans ces années, le politique a décidé d'investir massivement dans ses infrastructures. La direction de la réalisation des travaux est passée de 40 millions de dollars de travaux à plus de 200 millions entre 2004 et 2009, dit Marcil.

« La tendance du politique est de donner ça aux consultants », dit-il. C'est plus facile, parce qu'on peut arrêter quand on veut. Si on embauche des gens à l'interne, c'est un engagement de 30 ans.

À la suite de ce constat, les travaux ont été orientés vers les consultants, dit Marcil.

La planification établie par la Ville n'est pas publique, ajoute Robert Marcil, et les entrepreneurs ne sont pas avisés de façon officielle. Les employés ne transmettaient pas d'information à ce sujet non plus, du moins « pas à ce que je sache », mais il ne croit pas qu'une directive à ce sujet existait. Lui n'en a pas rédigé.

Dans l'attente de réponses à de multiples allégations

Robert Marcil a rencontré les enquêteurs de la commission l'automne dernier, mais a toutefois refusé de rencontrer les procureurs. Il a déjà fait savoir, dans un communiqué publié le mois dernier, qu'il n'a « jamais reçu de somme d'argent » de la part de quiconque.

« Voyant que ma crédibilité est remise en cause, j'annonce que je souhaite être entendu comme témoin à la commission, et ce, dans les plus brefs délais », écrivait-il dans ce communiqué, publié dans la foulée du témoignage du PDG de Génius, Michel Lalonde.

Robert Marcil a quitté la Ville de Montréal dans des circonstances troubles. Des enquêteurs avaient entrepris de l'interroger sur un voyage en Italie fait en compagnie de l'entrepreneur Giuseppe « Joe » Borsellino, de Garnier Construction en octobre 2008.

Plus tôt ce mois-ci, Giuseppe Borsellino a affirmé qu'il a payé toutes les dépenses de Robert Marcil lors de ce voyage - hôtels, restaurants, billets de train, etc. -, exception faite de son billet et de celui de sa femme, qui l'accompagnaient.

Ce voyage qui réunissait huit personnes a coûté près de 50 000 $ à Giuseppe Borsellino. L'entrepreneur a dit l'avoir invité parce qu'il avait besoin de soigner ses relations avec les représentants de la Ville de Montréal.

En janvier, Michel Lalonde est venu affirmer qu'il avait déjà remis 2000 $ à Robert Marcil, afin qu'il le remette à un membre d'un comité de sélection. Il a été prouvé un peu plus tard que Marcil siégeait lui-même à ce comité.

« De façon générale, avait précisé Michel Lalonde, M. Trépanier [ex-grand argentier d'Union Monrtréal] m'avait dit "Écoute, on s'occupe de M. Marcil comme tel". Puis il m'avait dit : "Écoute, d'après moi [...] probablement que ça sera environ 5000 $ par comité de sélection ou par événement-là", il ne m'avait pas précisé plus que ça. »

Michel Lalonde avait préalablement expliqué que Bernard Trépanier et lui répartissaient les grands contrats d'infrastructures à venir entre diverses firmes de génie. Celle qui était désignée pour l'emporter devait verser 3 % à Union Montréal. Les comités de sélection devaient cependant avaliser ce choix.

Selon d'autres témoins entendus jusqu'à maintenant, la collusion dans l'octroi des contrats publics à Montréal n'aurait pas été possible sans la complaisance et la collaboration de cet ancien haut fonctionnaire.


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Gratuité, modulation, deux approches en matière de droits de scolarité

Système à deux vitesses, contingentements sévères, la gratuité scolaire a parfois un prix. Alors que le scénario d'une indexation des droits de scolarité semble se confirmer au Sommet sur l'enseignement supérieur, des groupes de gauche continuent de réclamer l'abolition de la facture étudiante.

Denis Martin-Chabot se penche sur le modèle français et le modèle finlandais.

La modulation, un système en vertu duquel les coûts varient en fonction de la formation et qui est appliqué en ce moment dans plusieurs provinces canadiennes.

Mais s'agit-il d'une solution viable? Frédéric Arnould s'est penché sur la question.

Modulation des coûts


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Les « enfants invisibles » chinois

La Chine est le pays le plus peuplé de la planète avec sa population de 1,3 milliard de personnes, mais ce chiffre officiel n'est pas tout à fait exact, car un grand nombre de Chinois sont sans papiers et n'existent tout simplement pas. Ces « enfants invisibles » sont l'une des conséquences de la politique de l'enfant unique.


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Grande mobilisation contre la réforme de l'assurance-emploi

Written By Unknown on Minggu, 24 Februari 2013 | 16.20

Des milliers de personnes ont dénoncé la réforme du régime d'assurance-emploi dans plusieurs villes du Québec, samedi, ainsi qu'au Nouveau-Brunswick et en Ontario.

Les manifestants dénoncent les nouveaux critères d'admissibilité qui touchent particulièrement les travailleurs saisonniers, puisqu'ils seront désormais contraints d'accepter du travail dans un rayon de 100 km autour de leur résidence et consentir à des emplois offrant 70 % de leur salaire précédent. Les chômeurs qui refuseraient de se soumettre à ses nouvelles conditions perdraient leurs prestations d'assurance-emploi.

« Actuellement, ce qui se passe au Québec n'est qu'un réchauffement. Plus ça va aller, plus ça va empirer. M. Harper va trouver beaucoup de monde sur son chemin. » — Manifestant à Rimouski

Un autre manifestant à Tracadie-Sheila, dans la péninsule acadienne, s'est adressé directement au premier ministre : « L'assurance-emploi ne vous appartient pas. Elle appartient au peuple, qui travaille d'arrache-pied. »

« Le gouvernement est en train de nous voler. » — Un manifestant à Tracadie-Sheila

La FTQ-Construction et le Conseil provincial de la construction sont derrière les rassemblements de Montréal, Québec, Sherbrooke, Saguenay, Trois-Rivières, Rimouski, Rouyn-Noranda, Sept-Îles et Baie-Comeau. Ailleurs au Canada, des manifestations ont aussi été organisées à Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick, et à Ottawa.

Le plus grand rassemblement a eu lieu dans la métropole québécoise. Les députés fédéraux Alexandre Boulerice (NPD) et Daniel Paillé (Bloc québécois), le ministre péquiste Alexandre Cloutier et la députée Françoise David de Québec solidaire ont pris part à la manifestation.

La ministre de l'Emploi du Québec, Agnès Maltais, a pour sa part participé au rassemblement dans la capitale, sommant Ottawa de faire marche arrière. « Le Québec est uni contre le saccage de l'assurance-emploi », a-t-elle dit. Une rencontre entre la ministre Maltais et Diane Finley, ministre fédérale des Ressources humaines, est prévue le 27 février.

« Une attaque contre les familles », selon la FTQ

La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) souhaite faire comprendre au gouvernement de Stephen Harper que sa réforme est nuisible pour bon nombre de familles canadiennes. « On doit absolument se rassembler et se faire entendre ensemble, en montrant un front uni contre ce gouvernement », a déclaré Yves Ouellet, directeur-général de la FTQ-Construction.

« Il est évident que le gouvernement Harper ne comprend pas l'impact de ses gestes. Une telle attaque contre des familles de la classe moyenne nécessite une réponse rapide de la population. La ministre Diane Finley s'en prend à des dizaines de milliers de familles. » — Yves Ouellet

Le président de la FTQ, Michel Arsenault, soutient que les nouvelles règles du régime d'assurance-emploi vont faire mal à « beaucoup de monde », non seulement aux travailleurs saisonniers.

Il dénonce aussi la décision fédérale d'envoyer de façon impromptue des fonctionnaires aux résidences des prestataires de l'assurance-emploi, afin d'effectuer des vérifications. Il accuse le gouvernement conservateur de faire régner « un régime de dictature ».

De son côté, Bernard Généreux, le président de la Fédération québécoise des municipalités, juge que la réforme rate complètement sa cible. « Cette réforme, plutôt que de s'attaquer à la diversification des économies locales qui présentent certaines limites quant à la capacité d'occuper entièrement les populations concernées, elle s'attaque aux chômeurs », dit-il, en entrevue à RDI.

De nombreuses manifestations ont eu lieu dans les dernières semaines, particulièrement dans les provinces de l'Atlantique et dans l'Est-du-Québec, des régions qui vivent beaucoup des activités touristiques et de la pêche.

Le ministre Blaney défend la réforme

Dans une entrevue accordée à RDI samedi, Steven Blaney, ministre des Anciens combattants, a défendu la réforme de son gouvernement. Il a répondu aux critiques en exhibant un document sur la réforme de l'assurance-emploi intitulé Mythes et faits. À son avis, les craintes des Canadiens se dissiperont s'ils sont mieux informés.

« [La réforme] tient compte des conditions de travail, des horaires de du temps de déplacement », a dit M. Blaney. « On tient même compte des frais de garde et des coûts reliés au déplacement ».

« L'assurance emploi va toujours être là pour les personnes qui en ont besoin », a-t-il ajouté.

« S'iI y a des emplois qui sont disponibles dans nos régions, on veut d'abord les offrir à des travailleurs québécois avant de faire appel à des travailleurs étrangers. C'est ça le cœur de la réforme. » — Steven Blaney

Le ministre Blaney accuse par ailleurs les partis d'opposition à Ottawa de faire peur aux citoyens et de vouloir priver les travailleurs « d'opportunités de revenus additionnels ».

Revoyez la couverture de nos journalistes sur le terrain lors des manifestations.Si vous avez un téléphone intelligent, cliquez ici.

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Oscars : pleins feux sur les films étrangers

À la veille du gala des Oscars à Los Angeles, l'Académie des arts et des sciences du cinéma recevait samedi les finalistes pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère au Samuel Goldwyn Theater, le quartier général des Oscars.

Tanya Lapointe assistait à l'événement auquel participait l'équipe du film Rebelle.

Le reportage de Tanya Lapointe


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Le Vatican exaspéré par les médias

Le Vatican s'en est pris aux médias, samedi, les accusant de tenter d'influencer l'élection du nouveau pape en publiant des histoires qu'il dit fausses et diffamatoires à la veille du conclave qui élira le successeur du pape Benoît XVI.

Depuis l'annonce de la démission du pape, le 11 février dernier, les journaux italiens regorgent de rumeurs et de théorie de complots, d'histoires de rapports secrets et de lobbies au Vatican qui auraient poussé le pape à la démission.

Les reportages publiés en Italie suggèrent que les révélations du dossier d'enquête sur le scandale VatiLeaks, remis au pape en décembre, ont été un facteur dans sa décision de démissionner. La décision du Vatican de nommer ambassadeur à Bogota Mgr Ettore Balestrero, un Italien qui occupait jusque-là un poste qui équivaut, au Vatican, à celui de ministre des Affaires étrangères, serait aussi motivée par un désir de l'éloigner du Vatican, en lien avec le scandale VatiLeaks, disent encore les reportages.

C'est faux, a déclaré le Vatican vendredi, assurant que la nomination de Mgr Ettore Balestrero, décidée il y a longtemps, était une promotion puisque le nominé devient également archevêque.

L'institution catholique a comparé samedi le comportement des médias aux tentatives que faisaient, il y a des quelques siècles, les États et la royauté pour influencer le processus de sélection du prochain pape. Un communiqué de la secrétairerie du Vatican dénonce l'attitude des médias qui publient des histoires « non vérifiées, invérifiables ou complètement fausses qui causent de sérieux dommages à des personnes et des institutions ».

Benoît XVI doit prendre sa retraite le 28 février prochain, devenant ainsi le premier pape à démissionner en près de six siècles. Le pape a donné comme raison de cette démission sa santé fragile qui ne lui permet plus, dit-il, de diriger l'Église catholique.

Samedi, le pape a mis un terme à une retraite spirituelle d'une semaine et a tenu une réunion d'adieu avec le président italien. Dimanche, il donnera sa dernière bénédiction avant de rencontrer les cardinaux, jeudi matin, après quoi il donnera sa démission.


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Un 2e restaurant montréalais dénonce le zèle de l'Office de la langue française

Quelques jours après qu'un restaurant italien bien en vue eut déploré que l'Office québécois de la langue française (OQLF) lui reproche l'utilisation du mot « pasta » sur son menu - une dénonciation qui a provoqué de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux en plus d'attirer l'attention internationale - un autre établissement montréalais a confié avoir vécu une situation semblable.

Le restaurant Joe Beef, qui a publié un livre de recettes à succès en plus d'être connu partout au pays et à l'international après avoir participé à des émissions de cuisine à l'étranger, a à son tour dénoncé, samedi, le zèle de l'organisme, qui s'appliquait dans son cas aux décorations de son commerce du quartier de la Petite Bourgogne, à Montréal.

Le propriétaire David McMillan a expliqué que les inspecteurs avaient des problèmes avec une décoration murale, souvenir rapporté d'une plage de l'Île-du-Prince-Édouard, qui arbore le mot « Exit » (sortie), de même qu'avec une antiquité placée au-dessus des toilettes des employés qui indique « please leave this gate closed » (veuillez laisser cette barrière fermée).

Les inspecteurs ont également cru à tort qu'une autre décoration, une vieille enseigne d'un boucher du Tennessee, faisait partie du menu du restaurant.

Le propriétaire a avoué qu'il avait été surpris par le manque de compréhension des inspecteurs, qui lui paraissaient jeunes et inexpérimentés. Il a admis que la visite lui avait laissé un goût amer, mais qu'il n'avait toutefois pas l'intention de déménager son établissement à l'extérieur de la province.

Les inspecteurs de l'OQLF se sont rendus au restaurant il y a quatre ou cinq mois, mais M. McMillan a décidé de dénoncer l'affaire sur la place publique après le tollé soulevé suite aux déboires d'un autre restaurant montréalais avec l'Office.

« J'aime le Québec, mais c'est de moins en moins facile », a déclaré McMillan, parfaitement bilingue, lors d'un entretien samedi

« Ma femme est francophone, mon partenaire d'affaires est francophone, mes enfants vont à l'école française, mais ça me rend triste et déprimé, et je me demande quel est le problème de ces gens », a-t-il lancé.

M. McMillan a décidé de laisser ses décorations murales en place, sauf pour la pancarte des toilettes, qu'il voulait rapporter à la maison.

Le propriétaire a spécifié que le restaurant n'a pas été menacé d'une amende et qu'il n'avait pas eu de nouvelles des inspecteurs de l'office récemment.

« Nous leur avons envoyé une lettre, expliquant que les items mentionnés étaient des cadeaux, des souvenirs, le genre de trucs que des restaurants ont sur leurs murs », a-t-il expliqué.

L'OQLF n'était pas disponible pour commenter l'affaire samedi.

Le restaurateur a insisté que son menu était seulement en français et que tout le personnel de l'établissement était bilingue.

Le livre de Joe Beef, que M. McMillan décrit comme « une histoire d'amour avec cette province », inclut des hommages à la cuisine et à la culture québécoise traditionnelle. Il a été publié en français et en anglais.

Un établissement italien de Montréal, le Buona Notte, a dénoncé plus tôt cette semaine le fait qu'on lui eut reproché l'utilisation de mots italiens, dont « pasta » sur son menu. À la suite de reportages et de vives critiques dans les médias sociaux, l'OQLF a admis un « excès de zèle » et a invoqué une exception au règlement relative aux spécialités étrangères. La ministre responsable de l'organisme a également fait valoir que l'OQLF ferait davantage attention à l'avenir.

Le gouvernement du Parti québécois a annoncé une augmentation de six pour cent du budget de l'Office, qui atteindra 24,7 millions de dollars.

Plusieurs organisations et personnalités nationalistes au Québec craignent qu'une érosion du français à Montréal mène, éventuellement, à sa disparition.

Samedi, Raymond Bachand, l'un des trois candidats à la direction du Parti libéral du Québec, a réagi à la controverse sur Twitter.

« Retirez de la rue les inspecteurs zélés sans jugement. Dommages pour le Québec », a-t-il écrit.


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Sommet sur l'éducation : des objectifs difficiles à concilier

Written By Unknown on Sabtu, 23 Februari 2013 | 16.20

Le gouvernement Marois, les partis d'opposition et les représentants étudiants présentent plusieurs positions divergentes en vue du Sommet sur l'enseignement supérieur, qui se tiendra lundi et mardi prochains à Montréal.

Vendredi matin, les deux premiers partis d'opposition à l'Assemblée nationale ont présenté leurs attentes en vue de l'événement. Le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ) s'entendent sur la nécessité d'augmenter le financement des universités et la fin des compressions budgétaires imposées aux institutions québécoises.

Le chef intérimaire du PLQ, Jean-Marc Fournier, et le porte-parole de la CAQ en matière d'enseignement supérieur, Stéphane Le Bouyonnec, demandent au gouvernement d'annoncer la fin des compressions budgétaires avant le début du sommet et de ne pas l'utiliser comme monnaie d'échange dans des négociations.

Les deux partis affirment qu'il y a bel et bien un sous-financement des universités et reprochent au gouvernement d'éluder la question.

M. Fournier a dévoilé le mémoire que son parti entend présenter lors du sommet. Il s'agit essentiellement de la politique du gouvernement libéral du printemps dernier qui a mené au conflit avec les étudiants.

  • Faire le choix de l'économie du savoir
  • Financer adéquatement les universités
  • Soutenir les niveaux d'enseignement primaire et secondaire
  • Augmenter la contribution des étudiants
  • Interdire le droit de grève aux étudiants
  • Assurer une gouvernance transparente des universités

Le PLQ estime que le gouvernement doit mettre un terme aux compressions budgétaires dans la recherche. M. Fournier précise que le gouvernement devrait plutôt augmenter ce financement, qui attire les investisseurs et les entreprises.

Les étudiants devraient assumer une part plus importante du financement de leurs études, selon le PLQ. M. Fournier souligne que les contribuables, dont 80 % n'ont jamais fréquenté l'université, assument aujourd'hui 87,3 % des coûts de la formation des universitaires alors que cette contribution s'élevait à 26 % dans les années 1960. Le PLQ estime que les étudiants devraient assumer de 15 % à 17 % des coûts de leur formation.

Une fois ce rattrapage effectué, les droits de scolarité devraient être indexés pour éviter le retour de la situation que le Québec a connue le printemps dernier.

L'ex-ministre de l'Éducation Jean-Marc Fournier souligne par ailleurs que les droits de scolarité n'affectent pas l'accessibilité, selon différentes études. En ce sens, le PLQ estime que le décrochage scolaire au secondaire est un plus grand frein à l'accessibilité à l'université, une position partagée par la CAQ. Les deux partis souhaitent que l'université ne monopolise pas l'attention du gouvernement et que des investissements soient faits au primaire et au secondaire.

De plus, la CAQ s'oppose à la création d'un Conseil national des universités et prône une décentralisation de l'enseignement supérieur vers les universités. Le parti de François Legault estime que la création d'une nouvelle structure alourdirait inutilement le réseau d'enseignement en plus de générer des coûts. M. Le Bouyonnec précise que le Conseil supérieur de l'Éducation pourrait assumer le rôle que l'on souhaiterait confier à une nouvelle structure.

Le Sommet sur l'enseignement supérieur s'amorcera lundi. Le gouvernement Marois a bâti son sommet autour de quatre principaux thèmes : la qualité de l'enseignement et la gouvernance, la recherche, l'évolution du financement, et la stratégie visant l'accessibilité.

L'indexation... comme un moindre mal

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, répond aux attentes du PLQ en leur rappelant que leur approche a provoqué un conflit qui a coûté 90 millions de dollars au trésor public, « sans compter les coûts sociaux », précise-t-il. Le ministre estime que la proposition de hausser la contribution des étudiants jusqu'à 17 % des coûts de leur formation va au-delà de ce que le gouvernement libéral voulait imposer aux étudiants le printemps dernier.

Quant aux revendications des étudiants, M. Duchesne tente d'éviter l'affrontement. Alors que la présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), Martine Desjardins, brandit la menace de voir le vote étudiant lui échapper lors de la prochaine élection, le ministre l'invite à la réflexion, soulignant que la CAQ et le PLQ proposent des hausses de droits de scolarité bien supérieure.

Dans le but de guider la réflexion des étudiants et de leur démontrer le bien-fondé d'une indexation des droits de scolarité, Pierre Duchesne utilise un argument similaire à ceux de ses adversaires politiques : il rappelle aux étudiants que les contribuables québécois versent déjà trois milliards de dollars par année aux universités.

« Moi, je les laisse réfléchir là-dessus. On ne provoquera pas, on va laisser les étudiants mener leur réflexion », explique M. Duchesne. « Mais, ce que je dis aux étudiants, ce que je dis à la population du Québec, [...] ce que je dis aux directeurs d'établissements, c'est qu'on va tout faire pour qu'il y ait un climat paisible sur les campus universitaires et dans les cégeps. »

Le ministre Duchesne veut s'attaquer à la formule de financement pour qu'il ne s'effectue pas simplement « par tête de pipe ». Le gouvernement Marois veut que la formule de financement favorise la « diplomation de première génération », ce qui a un effet d'entraînement dans les familles, soutient-il. Le gouvernement souhaite également la mise sur pied d'un organisme indépendant pour surveiller le développement des universités.

« On est dans le domaine de l'enseignement universitaire », poursuit le ministre. « On favorise les débats, mais on est capable de les faire dans un climat qui est correct, satisfaisant », conclut-il, comme un souhait à l'approche de l'ouverture du sommet.

« On est toujours cohérent, on défend toujours le gel des frais de scolarité », rappelle, Martine Desjardins, pour qui cette position « respecte à la fois les finances publiques, mais aussi la capacité de payer des étudiants ».La présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec veut d'abord connaître les résultats des évaluations. « Encore aujourd'hui, on a des plans d'action stratégiques qui ne sont pas terminés au sein des universités, qui ne sont pas chiffrées. On veut voir ces évaluations-là.Quant à l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE), qui boycottera le sommet, elle rappelle qu'elle s'oppose à l'indexation des droits de scolarité, mais qu'elle réclame également la gratuité scolaire, de la maternelle au post-doctorat. « L'indexation des frais de scolarité, ou tout autre type de hausse, est une position qui ne rallie personne, sauf ceux et celles qui profitent de la marchandisation de l'enseignement supérieur », estime le porte-parole de l'association, Jérémie Bédard-Wien.La Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ) affirme pour sa part qu'elle défendra le gel des droits de scolarité dans l'optique d'une « gratuité scolaire balisée à long terme » au Québec. L'association rappelle qu'elle fait partie de la Table des partenaires universitaires (TPU) et que celle-ci « s'oppose à l'indexation des droits de scolarité et réclame du gouvernement du Québec de tenir à court terme un chantier structurant et d'envergure sur les conditions de vie et la contribution financière des étudiantes et des étudiants ».

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Environnement - Revelstoke : un skieur périt dans une avalanche

Un skieur a perdu la vie dans une avalanche déclenchée vendredi après-midi près de la station de ski Revelstoke Mountain en Colombie-Britannique.

Le caporal Dan Moskaluk de la GRC confirme que le skieur, qui n'a pas été identifié, et quelques amis étaient dans un secteur hors piste près du lac Greely quand la coulée de neige a frappé.

Le caporal a ajouté que trois personnes qui faisaient partie du même groupe ont été ensevelis dans l'avalanche. Le groupe a pu en secourir deux d'entre eux immédiatement, mais le troisième était mort lorsqu'il a été localisé. 

La GRC et des secouristes étaient toujours sur les lieux en début de soirée vendredi.

Plus forts risques d'avalanches depuis 20 ans

Les risques de coulées de neige sont importants et les conditions sont « très dangereuses » actuellement dans des chaînes de montagnes en Colombie-Britannique.

Selon le Centre canadien des avalanches, le risque est « élevé » vendredi dans les massifs Columbia, Cariboo, Koonenay, Monashee, Purcell et Selkirk ainsi que dans le nord-ouest de la province.

La région Sea-to-Sky est également touchée par cet avertissement.

Jusqu'à 50 cm de neige y sont tombés au cours des 24 dernières heures et les risques d'avalanches n'ont jamais été aussi importants depuis 20 ans.

Un météorologiste du Centre canadien, James Foyer, précise que l'instabilité des pans de montagne pourrait être accentuée par des vents forts.

Selon M. Foyer, certaines régions intérieures pourraient voir tomber de 25 à 40 cm de flocons.

« Nous sommes inquiets des couches instables situées sous le manteau neigeux », déclare-t-il.

Un skieur allemand a par ailleurs perdu la vie en début de semaine à la suite d'une avalanche sur le glacier Jumbo, dans le sud-est de la province.

Conduite difficile

La neige a rendu la circulation difficile sur plusieurs tronçons vendredi, notamment sur l'autoroute Coquihalla entre Hope et Kamloops. Le ministère des Transports demande aux véhicules d'être munisêtr de chaînes ou de pneus d'hiver avant d'emprunter cette route.

Pluie et neige en C.-B., conditions routières difficiles.


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Obama fait un pas de plus pour le mariage gai

Le président américain Barack Obama a officiellement demandé à la Cour suprême des États-Unis de modifier la loi fédérale qui définit le mariage comme l'union entre un homme et une femme.

Selon un document déposé à la cour et signé par l'avocat général de Maison-Blanche, Donald Verrilli, l'exécutif américain souhaite que la Cour suprême abroge cette loi, appelée « Défense du mariage », en vigueur depuis 1996. L'administration Obama estime que cette loi « viole la garantie fondamentale de l'égalité » garantie par la Constitution américaine.

M. Verrilli y dénonce l'historique de discrimination envers les homosexuels et lesbiennes, qui nécessite que la Cour suprême intervienne.

La loi définit le mariage au niveau fédéral. C'est pourquoi les unions de couples homosexuels sont permises dans neuf États ainsi que dans la capitale, Washington. Ainsi, le gouvernement démocrate argue que la loi actuelle empêche des Américains mariés dans l'État où ils résident « de jouir des mêmes avantages fédéraux que les couples mariés hétérosexuels ». En effet, les avantages consentis par le fédéral aux couples mariés ne le sont pas aux couples homosexuels, pourtant mariés légalement dans leur État.

La Cour suprême doit examiner la question de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe les 26 et 27 mars prochain.

Le président Barack Obama a cessé de défendre la loi de Défense du mariage en février 2011. Le 21 janvier dernier, lors de son discours d'investiture, il avait réitéré son intention de lutter pour l'égalité des couples homosexuels.


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Grande mobilisation contre la réforme de l'assurance-emploi

Des manifestations visant à dénoncer la réforme du régime d'assurance-emploi doivent avoir lieu à travers le Québec, samedi.

La FTQ-Construction et le Conseil provincial de la construction sont derrière les rassemblements, qui sont prévus à Montréal, Sherbrooke, Chicoutimi, Rouyn-Noranda, Rimouski, Sept-Îles, Baie-Comeau, Trois-Rivières et Québec.

Ailleurs au Canada, des manifestations sont aussi organisées à Tracadie-Sheila, au Nouveau-Brunswick, et à Ottawa.

La FTQ souhaite faire comprendre au gouvernement de Stephen Harper que sa réforme est nuisible pour bon nombre de familles canadiennes. « On doit absolument se rassembler et se faire entendre ensemble, en montrant un front uni contre ce gouvernement », a déclaré Yves Ouellet, le directeur-général de la FTQ-Construction.

Au Québec, les manifestations se termineront souvent devant les bureaux locaux de Radio-Canada. Les organisateurs souhaitent mettre en lumière les coupes imposées par le gouvernement conservateur, dont celle à Radio-Canada.

Le plus grand rassemblement aura lieu à Montréal. Le député néo-démocrate Alexandre Boulerice, le ministre péquiste Alexandre Cloutier, ainsi qu'Yves Ouellet et Michel Arsenault, de la FTQ, doivent prononcer des discours.

De nombreuses manifestations ont eu lieu dans les dernières semaines, particulièrement dans les provinces de l'Atlantique et dans l'est du Canada, des régions qui vivent beaucoup des activités touristiques et de la pêche.

Ottawa a changé les critères d'admissibilité à l'assurance-emploi en janvier dernier. Les travailleurs saisonniers sont particulièrement touchés par les nouvelles mesures, puisqu'ils seront désormais contraints d'accepter du travail dans un rayon de 100 km autour de leur résidence, soit une heure de route, et consentir à des emplois offrant 70 % de leur emploi précédent. Les chômeurs qui refuseraient de se soumettre à ses nouvelles conditions perdraient leurs prestations d'assurance-emploi.


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Commission Charbonneau - Milioto nie tout, hormis quelques bouteilles

Written By Unknown on Jumat, 22 Februari 2013 | 16.20

Au terme de quatre jours de témoignage, Nicolo Milioto aura finalement rejeté du revers de la main l'ensemble des allégations qui pesaient contre lui, hormis quelques bouteilles de vin et de menus services rendus.

L'homme décrit par plusieurs témoins devant la commission comme un intermédiaire entre le clan mafieux Rizzuto et des entrepreneurs en construction nie tout.

L'ex-propriétaire de Mivela Construction nie être lié à la mafia, avoir récolté le pizzo auprès d'entrepreneurs, fait de la collusion, des menaces, de l'extorsion ou corrompu des fonctionnaires de la Ville de Montréal. Il nie, pour l'essentiel, les allégations faites devant la commission Charbonneau par Luc Leclerc, Michel Cadotte, Michel Leclerc, Michel Lalonde et Martin Dumont, duquel il dit : « Je le jure devant Dieu, je ne le connais pas ».

L'homme, qui a affirmé avec aplomb, plus d'une fois, n'avoir jamais fait de financement politique, a tout au plus acheté quelques billets pour des cocktails d'Union Montréal, sinon pour le Parti libéral du Québec et le Parti québécois, tout en échangeant cependant pas moins de 81 coups de fil avec Bernard Trépanier, l'argentier d'Union Montréal.

Avant de libérer le témoin, la commissaire Charbonneau lui a demandé s'il avait rencontré ou discuté avec Giuseppe Borsellino ou Paolo Catania en vue de préparer son témoignage. Pour une dernière fois, le témoin a nié ces allégations. « Je le jure », a-t-il dit.

La commissaire avait posé exactement la même question à Giuseppe Borsellino au terme de son témoignage, lundi. Ce dernier avait dit avoir croisé Paolo Catania au restaurant, une semaine ou deux avant le début de son témoignage. Il a dit ne pas avoir parlé à Nicolo Milioto depuis très longtemps.

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Milioto nie avoir corrompu des fonctionnaires montréalais avec de l'argent

Interrogé jeudi sur des pots-de-vin qu'il aurait pu donner à des fonctionnaires de la Ville de Montréal en échange de faveurs, M. Milioto a affirmé, comme il l'aura fait à plusieurs reprises, n'avoir « jamais donné d'enveloppe [d'argent] à personne ».

La procureure Sonia Lebel le questionnait alors sur ses relations avec Luc Leclerc, un ingénieur de la Ville qui a supervisé la surveillance de 17 de ses chantiers et admis avoir reçu de lui des pots-de-vin, mais aussi sur ses contacts avec son supérieur, Gilles Vézina, ainsi qu'avec le grand patron des travaux publics à la Ville, Robert Marcil.

Nicolo Milioto a confirmé avoir offert divers avantages, à ses yeux mineurs, à M. Leclerc, comme des bouteilles de vin, des repas et des billets pour le tournoi de golf de l'Association Cattolica Eraclea. Il a aussi admis lui avoir donné un coup de pouce pour couler du béton à son domicile.

M. Milioto a cependant défendu ces façons de faire. Faire gracieusement des travaux chez Luc Leclerc n'était rien d'autre qu'un « petit plaisir, une petite faveur », soutenant qu'il est « exagéré » de dire que ces avantages pouvaient « acheter » quelqu'un.

L'homme d'affaires a aussi dit qu'il pouvait inviter Luc Leclerc ou d'autres ingénieurs ayant les mêmes fonctions à manger au restaurant pour régler des affaires courantes.

Il a convenu que Luc Leclerc et lui pouvaient s'entendre pour couper la poire en deux lorsqu'un différend sur du mesurage au chantier survenait, et ce, sans que le surveillant de chantier ne soit impliqué.

Milioto et la conciliation travail-famille

La procureure Lebel a montré, preuves à l'appui, que Luc Leclerc a appelé Nicolo Milioto à 109 reprises entre mai 2004 et septembre 2009. Elle s'est dite étonnée de la fréquence de ces appels, puisque Milioto avait dit plus tôt en matinée qu'il ne parlait aux ingénieurs de la Ville qu'en cas de « problèmes graves », ce qui n'arrivait pas souvent.

« L'ingénieur peut m'appeler pour 1001 raisons, a-t-il plaidé. C'est normal qu'un ingénieur parle à un entrepreneur ». Il s'est plaint que la procureure Lebel « extrapolait des choses » à partir des appels téléphoniques, et que cela était « inacceptable ».

Nicolo Milioto a confirmé qu'il avait déjà offert des bouteilles de vin à Gilles Vézina et à Robert Marcil et qu'il les avait invités au restaurant.

« On a besoin de relations avec tout le monde quand on travaille quelque part. » — Nicolo Milioto

L'homme d'affaires dit qu'il pouvait appeler Gilles Vézina pour lui demander, par exemple, d'accélérer le traitement d'un contrat à la Ville.

Quant à Robert Marcil, M. Milioto soutient qu'il pouvait lui donner un coup de main pour accélérer les paiements de la Ville. Il dit l'avoir déjà invité au restaurant pour discuter de cela, mais a nié qu'il mangeait souvent avec lui, comme l'a dit l'entrepreneur Michel Leclerc. Le propriétaire de Terramex est un « gros menteur », a-t-il lancé.

La procureure Lebel a par ailleurs révélé que MM. Vézina et Marcil avaient tous deux été invités au mariage d'Elena Milioto, l'une des cinq filles du témoin. Le témoin, qui venait de décrire les deux hommes comme des « relations d'affaires », n'a pu donner d'explication claire à ce sujet.

La procureure Lebel a aussi affirmé que sa fille Katerina Milioto, ex-employée à la Ville, avait admis aux enquêteurs de la commission, le 12 octobre dernier, qu'il lui arrivait d'appeler son père « en cachette » lorsqu'elle entendait qu'il y avait un problème sur un de ses chantiers. Milioto a dit qu'il ne souvenait pas d'avoir reçu un tel appel.

Interrogé sur la possibilité que Robert Marcil soit celui qui a fait l'entrevue d'embauche de Katerina Milioto, le témoin a dit ne pas savoir. M. Marcil et Mme Milioto travaillent tous deux pour la firme de génie SM depuis leur départ de la Ville.

Nicolo Milioto a aussi confirmé qu'il a mangé au club privé 357c en compagnie de Gilles Vézina et Paolo Catania. Les trois hommes étaient accompagnés de leur épouse. « Je ne pense pas que c'est un crime de manger trois personnes ensemble, avec les femmes », a-t-il commenté, après avoir dit que c'est Paolo Catania qui avait fait les invitations, lui-même n'étant pas membre du club. Gilles Vézina a plutôt dit qu'il avait été invité par Nicolo Milioto.

Nicolo Milioto a aussi révélé qu'il s'était constitué une liste comprenant les numéros de téléphone des surveillants de chantier ou des ingénieurs chargés de projets avec lesquels il a fait affaire à la Ville de Montréal. La commission lui a ordonné de la produire, avec l'ensemble du livre dans lequel ces informations sont consignées.

Le témoin a quelque peu vacillé à ce sujet. Il a d'abord dit que la liste était officielle, avant de dire qu'il l'avait constituée. Il a aussi dit, dans un premier temps, qu'elle contenait les noms de tous les gens en fonction, même ceux qui n'avaient pas travaillé sur ses projets, avant de se rétracter, en prétextant s'être « mal exprimé ».

Lorsqu'on l'a sommé de produire la liste, il a pris soin de noter qu'elle était en italien et qu'il y avait « beaucoup de choses effacées ». « J'aimerais que vous n'effaciez rien du tout », a rétorqué la commissaire Charbonneau. « Je vous l'ordonne ».

Milioto nie les allégations de financement politique

La procureure Lebel a aussi interrogé le témoin sur ses activités de financement politique, et plus particulièrement sur ses liens avec Bernard Trépanier. Le témoin a confirmé qu'il connaissait celui qui a été l'argentier d'Union Montréal.

M. Trépanier, a-t-il dit, l'appelait seulement pour lui vendre des billets pour des activités de financement politique d'Union Montréal. Il dit qu'il avait l'habitude d'assister à quelques événements du genre par année, sans plus.

La procureure Lebel lui a alors présenté un registre téléphonique démontrant que Bernard Trépanier l'a appelé 81 fois entre juin 2005 et août 2009. La procureure Lebel et les commissaires Lachance et Charbonneau s'en sont étonné.

Le témoin a néanmoins maintenu sa version des faits. Il a hasardé que Trépanier était peut-être malchanceux et aboutissait dans sa boîte vocale. Il a démenti que les appels étaient courts parce qu'il craignait d'être l'objet d'une écoute électronique.

Nicolo Milioto a également démenti toutes les allégations faites à son endroit par Martin Dumont, qu'il a décrit comme un « menteur professionnel ». L'entrepreneur affirme qu'il n'avait jamais vu « sa face » avant son témoignage à la commission. Il a d'ailleurs reconnu que le témoignage de l'ex-organisateur politique d'Union Montréal l'avait « enragé ».

« M. Dumont, je le jure devant Dieu, je ne le connais pas. » — Nicolo Milioto

Il a par conséquent nié lui avoir remis une enveloppe contenant 10 000 $ en argent comptant lors d'une activité de financement organisée en novembre 2004 ou l'avoir menacé de mort en juin 2007.  « Faudrait pas que tu te retrouves dans mes fondations de trottoirs », aurait alors dit M. Milioto, selon M. Dumont.

M. Milioto a par ailleurs nié avoir versé 25 000 $ à Vision Montréal en prévision des élections de 2009, à la demande de l'organisateur Michel Petit, comme l'a soutenu Michel Lalonde dans son témoignage.

Nicolo Milioto a aussi nié avoir réclamé une « cote » à des entrepreneurs pour faire du financement politique, comme l'on soutenu les entrepreneurs Michel Leclerc et Lino Zambito.

M. Zambito avait affirmé que les membres du cartel des égouts devaient verser à M. Milioto un pot-de-vin de 3 %, destiné au parti du maire Tremblay, à compter de 2005-2006. Pour sa part, L'entrepreneur Michel Leclerc, qui faisait de la sous-traitance pour les collusionnaires, avait aussi dit avoir versé 3 % de la valeur des contrats obtenus à Nicolo Milioto « pour la politique ».

« Avez-vous déjà chargé une cote à un entrepreneur pour le politique? Personne. Vous n'avez jamais collecté des « cotes » à personne? Pour aucune raison. » — M. Milioto répond aux question de Me Lebel

M. Milioto a aussi démenti avoir fait de la collusion dans l'aménagement des parcs, comme l'a aussi soutenu Michel Leclerc. Ce dernier avait expliqué en novembre qu'un système avait été mis en place pour les contrats dans ce domaine au milieu des années 2000 et que cela avait fonctionné pendant deux ou trois ans.

Les allégations de Michel Cadotte démenties

Nicolo Milioto a aussi été interrogé sur les allégations lancées à son endroit par le représentant du fournisseur de tuyaux Ipex, Michel Cadotte. Ce dernier avait raconté que M. Milioto lui avait demandé un pot-de-vin 150 000 $ à l'automne 2006 pour récompenser trois employés de la Ville. Ipex avait refusé.

Nicolo Milioto a reconnu avoir rencontré Michel Cadotte à deux reprises au printemps ou à l'été 2006, mais seulement parce qu'il songeait à faire des travaux d'aqueducs et qu'il voulait s'informer du prix des tuyaux d'Ipex. Or, il aurait abandonné son projet peu après l'avoir rencontré pour obtenir des prix, affirme-t-il.

Le PDG de Génius Michel Lalonde avait aussi soutenu que Nicolo Milioto avait été complice dans un stratagème de faux extras, mais cet aspect n'a pas été abordé par la commission. Mivela, avait dit M. Lalonde, pouvait verser 25 % des faux extras que Génius lui avait consentis sur certains contrats. L'argent servait à faire du financement politique.

Différence de vues sur le chiffre d'affaires de Mivela

La procureure Lebel a aussi profité de la matinée pour présenter des tableaux recensant les différents contrats obtenus par Mivela Construction entre 2002 et 2011, tant à la ville centre que dans les arrondissements. Le tableau, constitué à partir de données fournies par la Ville, montre que Mivela a raflé des contrats totalisant 94 millions de dollars.

La procureure Lebel a souligné que la valeur des contrats obtenus par Mivela avait commencé à augmenter à compter de 2006 et que cela coïncidait avec une augmentation significative des contrats que lui a accordés la ville-centre. Le témoin n'a pu expliquer pourquoi, se contentant de dire qu'il a « fait sa chance ».

Nicolo Milioto a cependant contesté ces chiffres.« Je ne suis jamais arrivé à 22 millions, je peux vous le confirmer », a-t-il dit.« De mémoire, j'ai jamais fait plus que 11 millions en chiffre d'affaires ».

L'entrepreneur a justifié cet écart en disant qu'il lui était arrivé de décrocher des contrats qu'il a finalement donnés en sous-traitance, une situation qui ne se répercute pas dans les données de la Ville. Il s'est du coup engagé à fournir ses livres de comptabilité à la commission.

La procureure Lebel lui a demandé s'il n'avait pas décidé de rafler des contrats pour mieux décider de leur répartition par la suite. Nicolo Milioto a nié une fois de plus.

Les trottoirs à Montréal, une affaire toute sicilienne

Mercredi, Nicolo Milioto a formellement démenti avoir formé un cartel des trottoirs avec les entreprises BP Asphalte, Pavages CSF, ATG et TGA pour faire main basse sur les contrats de trottoirs octroyés par la Ville de Montréal entre 1996 et 2011. Il a nié l'existence d'une entente pour se partager les contrats et fermer le marché, avec l'appui de la mafia.

Des tableaux de données compilées par la commission Charbonneau à partir d'informations fournies par la Ville de Montréal montrent que les cinq entreprises ont bel et bien raflé la grande majorité des appels d'offres publics lancés par la métropole au cours de cette période.

La procureure en chef, Me Sonia Lebel, a noté que les propriétaires de ce ces entreprises sont tous directement ou indirectement originaires de Cattolica Eraclea - le village natal de Nicolo Rizzuto père - et qu'ils fréquentaient tous le café Consenza, le repaire du clan Rizzuto.

Nicolo Milioto n'y voit cependant rien qui explique leur succès en affaires.

Des rapports d'intérêt pour la commission

Un analyste-enquêteur de la commission, Guy Desrosiers, a été appelé à la barre des témoins au terme du témoignage de Nicolo Milioto. Il vient présenter les conclusions de différents rapports concernant la Ville de Montréal. La procureure Claudine Roy a expliqué que sa présentation allait permettre de mettre la table pour le témoignage de « décideurs de la Ville » qui viendront témoigner ultérieurement.

Jusqu'ici, M. Desrosiers a rapidement passé en revue :

  • l'analyse du programme de réfection routière effectué par le vérificateur général de la Ville en 1997 et le suivi des recommandations effectué quatre ans plus tard;
  • le rapport d'un groupe de travail externe sur la gestion des risques dans les contrats de construction, effectué par quatre ingénieurs de l'externe, en 2004.

Le rapport de 1997 montre que le vérificateur général avait identifié des problèmes avec le système Gespro, utilisé pour évaluer les coûts des projets, ainsi qu'avec le processus d'appel d'offres, la gestion des enveloppes de contingences pour les imprévus au chantier et la surveillance des chantiers.

Le service des travaux publics s'était engagé à mettre en œuvre toutes les recommandations, mais la vérification effectuée quatre ans plus tard a plutôt montré qu'aucun progrès n'avait été réalisé.

Le rapport des ingénieurs a quant à lui confirmé que Montréal payait plus cher que les autres villes du Québec pour des travaux routiers comparables. Les auteurs concluaient que le marché public à Montréal « n'était pas très ouvert », voire « très fermé ».

Le rapport concluait que les appels d'offres étaient lancés plus tard que dans les autres villes, ce qui contribuait à faire bondir le coût des travaux. Les projets du programme de réfection routière, concluait-il, commencent souvent en août ou en septembre, alors que la période de prédilection pour faire des ouvrages s'étend de mai à octobre.

L'analyse d'André Cédilot sur Milioto et la mafia

« Le tableau [ci-bas] d'hier, c'est le point fort de la journée: c'est aussi important ce tableau-là que les vidéos [du Consenza] pour nous faire les liens avec la mafia. C'est clair maintenant, selon moi, qu'il y a un système de collusion et que ce système est relié à la mafia », a soutenu, sur les ondes de RDI, le journaliste spécialisé en crime organisé, André Cédilot.

« Que M. Milioto a des liens avec la mafia, ça c'est sûr, qu'il est un mafieux lui-même, ça, c'est moins sûr, mais chose certaine, dans la façon dont fonctionne la mafia, il fait partie des associés ».

Liste des appels d'offres, secteur des trottoirs, 1996-2011 :


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Faits divers - Suspension de quatre policiers à Trois-Rivières: une vidéo troublante présentée en cour

Les images de l'arrestation musclée d'Alexis Vadeboncoeur ont été présentées jeudi au palais de justice de Trois-Rivières, au moment où débutait l'enquête sur remise en liberté du jeune homme de 19 ans accusé de vol qualifié.

Quatre agents de la Sécurité publique de Trois-Rivières ont été suspendus pour une durée indéterminée à la suite de son arrestation.

Sur les images captées par des caméras de surveillance, on voit l'accusé se mettre à plat ventre sur le sol d'un stationnement, alors qu'il est encerclé par des véhicules de police. Des agents de la Sécurité publique de Trois-Rivières se dirigent vers lui et se mettent à lui asséner des coups pendant près de trente secondes avant de le faire monter à bord d'un véhicule de police.

Avertissement : les images suivantes montrent des gestes de violence

Les images captées par une caméra de surveillance

Devant le tribunal, Alexis Vadeboncoeur a dit avoir été frappé à la tête et aux parties génitales. Il s'est présenté devant la cour dans le cadre de son enquête sur remise en liberté. L'accusé a dit encore porter la marque de la botte d'un policier entre les jambes. Son avocat, Me René Duval, veut intenter une poursuite civile contre les policiers pour réclamer des dommages.

Le jeune homme de 19 ans a été arrêté pour vol qualifié dans la soirée du 2 février. Il se serait alors présenté cagoulé et armé d'un pistolet dans une pharmacie du boulevard Des Récollets, à Trois-Rivières. Les policiers ont été appelés à intervenir. Une poursuite policière s'en est suivi; elle a pris fin près du Cégep de Trois-Rivières, où les images de l'arrestation ont été captées par des caméras de surveillance.

La Sécurité publique de Trois-Rivières a suspendu quatre de ses agents à la suite de l'intervention. La Sûreté du Québec fait enquête dans le dossier. C'est elle qui déterminera la suite des choses.


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Sommet sur l'enseignement : les principaux thèmes dévoilés

Le gouvernement de Pauline Marois souhaite discuter d'une bonification de l'aide financière aux études, notamment en révisant le seuil de contribution parentale, et d'une transformation du crédit d'impôt pour études, peut-on lire dans le « cahier du participant » du Sommet sur l'enseignement supérieur, qui se tiendra la semaine prochaine.

Le « cahier du participant », intitulé « S'engager ensemble vers une société du savoir », a été rendu public jeudi. Le document de 32 pages donne le ton du prochain sommet. La question des droits de scolarité y est clairement mentionnée, assortie toutefois d'une note qui ajoute que le sujet sera discuté « en tenant compte de la capacité de payer des Québécois ». Entre-temps, le gouvernement Marois maintient le cap sur l'indexation des droits de scolarité.

Élément nouveau : le gouvernement dit vouloir discuter d'un projet de loi de portée générale sur le système universitaire. Il parle aussi de la création d'un Conseil national des universités, et de l'évolution des droits de scolarité, notamment l'indexation et les frais afférents. La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) confirme que le gouvernement tente d'arracher son appui à l'indexation.

Le gouvernement Marois bâtit son sommet autour de quatre principaux thèmes :

  • la qualité de l'enseignement et la gouvernance;
  • la recherche;
  • l'évolution du financement;
  • la stratégie visant l'accessibilité.

Le gouvernement souhaite ainsi discuter d'une révision « du niveau du seuil de la contribution parentale ». Les parents ont l'obligation d'aider leurs enfants qui sont aux études, même si ces derniers ont plus de 18 ans. Le montant des prêts et des bourses des étudiants dépend des revenus parentaux.

Le gouvernement souhaite aussi « transformer le crédit d'impôt pour études afin qu'il soit plus accessible aux étudiants et à leurs familles qui ont des revenus trop faibles ». Présentement, les diplômés occupant un emploi rémunéré peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt, en fonction du montant des droits de scolarité qu'ils ont eu à payer.

De leurs côtés, les partis d'opposition pressent à nouveau le gouvernement de renoncer, avant le Sommet, aux compressions budgétaires de 250 millions de dollars demandées aux universités.

Cette demande est également relayée dans une déclaration rendue publique, jeudi, par des associations représentant des professeurs, des employés et des étudiants de l'Université McGill, à Montréal. Les signataires dénoncent les « coupes désastreuses » et demandent à tous les acteurs de la société de s'unir afin de protéger les universités québécoises.

Avec le reportage de Julie Dufresne


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Les Égyptiens aux urnes dès le 27 avril

En Égypte, les élections législatives vont commencer le 27 avril et se terminer en juin, en vertu d'un décret signé tard jeudi par le président Mohamed Morsi.

Le scrutin aura lieu en quatre phases. Le décret qui prévoit aussi que le nouveau parlement se réunira le 6 juillet.

La chambre haute du Parlement égyptien a adopté la loi électorale amendée par la Cour constitutionnelle, ce qui a permis au président de fixer la date des élections.

Le Parlement, dominé par les Frères musulmans, a été dissout en juin dernier, en raison d'une loi électorale jugée injuste. Le président avait ensuite annulé la dissolution. Depuis le départ de l'ancien président Hosni Mobarak au terme d'un important soulèvement populaire, les Égyptiens se sont rendus aux urnes à plusieurs reprises, pour des référendums, des élections présidentielles et des scrutins législatifs.

L'Égypte est toujours divisée entre les partisans des Frères musulmans et d'un pouvoir basé sur l'islam, et ceux qui appuient les partis laïcs et libéraux.


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Visites impromptues chez des prestataires de l'assurance-emploi

Written By Unknown on Kamis, 21 Februari 2013 | 16.20

Des fonctionnaires du gouvernement fédéral se livrent actuellement à des visites impromptues chez des prestataires de l'assurance-emploi.

Au total, environ 1200 prestataires sélectionnés aléatoirement recevront la visite chez eux d'un représentant de Service Canada d'ici la fin du mois de mars.

« Un examen pour assurer l'intégrité du régime d'assurance-emploi est présentement en cours », a confirmé par courriel à La Presse Canadienne une porte-parole du ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences.

Des employés se rendent ainsi depuis janvier au domicile de bénéficiaires - sans préavis - pour leur remettre en main propre une convocation à une entrevue, a-t-on indiqué au ministère. Environ 50 employés seraient dévoués à cette tâche, en plus de leurs responsabilités quotidiennes.

Témoignage

Une bénéficiaire de l'assurance-emploi du Nouveau-Brunswick, actuellement au chômage en raison de la fin de la saison de la pêche, a accepté de répondre aux questions de La Presse Canadienne à condition que son nom ne soit pas publié.

Le 5 février, au moment où elle rentrait de faire des courses, elle a reçu la visite d'une fonctionnaire chez elle. « Ça m'a surprise quand elle a demandé pour moi. Ça m'a comme saisie », a-t-elle relaté.

« Elle a dit: ''je suis venue t'amener un formulaire, tu vas remplir ça, et puis je veux avoir une entrevue avec toi mercredi''. Je lui ai dit, ''je serai là'' », a expliqué celle qui travaille dans les usines de poisson depuis pas moins de 35 ans.

Comme toutes les personnes actuellement au chômage, on lui demande de chercher activement un emploi, même si elle compte travailler à nouveau dans l'industrie de la pêche lorsque la saison recommencera.

« La seule chose que je peux faire, c'est de travailler dans une usine. Je vais voir partout pour de l'ouvrage (...). Il n'y en a pas », a résumé la dame.

Son histoire est venue aux oreilles d'Alma Breau-Thibodeau, qui a fondé le Comité d'action assurance-emploi à la défense des travailleurs et travailleuses, un groupe du Nouveau-Brunswick qui organise notamment des manifestations pacifiques pour s'opposer à la réforme. À son avis, de telles visites ne font que jeter de l'huile sur le feu.

« Ça, c'est abuser. Ils nous abusent au bout. On se sent tous agressés par cette loi-là », a-t-elle signalé.

« C'est un gros cas, quand tu es rendu que tu te fais vérifier à la maison. On a des téléphones, des bureaux de poste », s'est-elle indignée.

De l'intimidation, selon le NPD

Le député néo-démocrate Yvon Godin, lui-même en croisade contre la réforme de la ministre des Ressources humaines, Diane Finley, ne voit pas d'un bon œil ces visites à domicile. « C'est commencer à intimider les gens dans leur demeure », a tranché le député d'Acadie-Bathurst.

Selon M. Godin, les gens sont tellement en colère contre les changements récemment apportés au régime d'assurance-emploi que certains pourraient mal accueillir les employés de Service Canada se présentant chez eux. Il déplore que le gouvernement mette en danger ses fonctionnaires.

« Moi, je ne recommanderais pas aux représentants du gouvernement d'aller cogner aux portes présentement. C'est dangereux. » — Le député néo--démocrate Yvon Godin

La déléguée syndicale Nathalie Paulin a elle-même constaté que l'agressivité des chômeurs grimpe en flèche, que ce soit dans les manifestations ou lors d'appels téléphoniques pour s'informer sur la réforme auprès de Service Canada.

Cela a d'ailleurs incité Mme Paulin à exprimer publiquement ses inquiétudes à l'égard des changements au programme. « Le niveau d'agressivité monte, et moi, j'avais peur pour la santé et la sécurité des membres que je représente », a-t-elle noté.

« On comprend la détresse des gens, on la vit nous autres aussi », a-t-elle spécifié.

Une refonte controversée

En mai dernier, Mme Finley a annoncé une refonte importante de l'assurance-emploi, graduellement mise en œuvre au cours des derniers mois.

Désormais, le chômeur fréquent doit accepter tout emploi pour lequel il est qualifié dans un rayon de 100 kilomètres de son domicile, et ce, même si le salaire ne représente que 70 % de son salaire antérieur. Il doit également prouver qu'il recherche activement un emploi.

Les détracteurs de la réforme affirment que les changements heurtent particulièrement les travailleurs saisonniers du Québec et des provinces de l'Atlantique.

Alma Breau-Thibodeau juge que dans sa région du nord-est du Nouveau-Brunswick, l'économie semble tourner au ralenti en raison de l'incertitude entourant la réforme.

« C'est parce qu'on ne sait pas ce qui s'en vient. Les gens ont peur, ils vivent la crainte, ils sont tout stressés, ils vivent des colères. Ils ne sont pas à blâmer. Ils voient la réalité qui s'en vient. C'est ça qui est dur », a-t-elle illustré.

La ministre Finley a publié pour sa part un communiqué mardi pour calmer le jeu et « mettre les choses au point ».

« Aucune personne ne perdra ses prestations si elle ne peut trouver un emploi, pourvu qu'elle entreprenne des démarches raisonnables pour trouver un emploi et qu'elle accepte un emploi convenable », peut-on lire dans le communiqué.

Mais le ton rassurant du gouvernement ne parvient pas à apaiser les travailleurs inquiets. Des manifestations d'envergure pour dénoncer la refonte du programme sont organisées dans une dizaine de villes au Québec samedi.


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