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Le gouvernement fédéral s'intéresse à la surveillance des échanges en ligne

Written By Unknown on Sabtu, 30 November 2013 | 16.21

Les gazouillis, messages publics sur Facebook et vidéos YouTube pourraient bientôt faire l'objet d'une surveillance constante de la part du gouvernement fédéral, révèle un document informatif publié cette semaine par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.

Le gouvernement fédéral recherche une entreprise qui puisse « surveiller en permanence les médias sociaux sur une base quotidienne en temps quasi réel, et offrir des données et des capacités de signalement en ligne ».

Cela concerne « les blogues, les microblogues, les sites de réseautage social comme Facebook et Twitter, les forums et babillards électroniques, les sites d'information traditionnels et les sections des commentaires, ainsi que les sites de partage de contenu [photo et vidéo, comme YouTube] ».

Le soumissionnaire devrait également avoir un oeil sur les sites de nouvelles et blogues d'information francophones et anglophones. Ce service, précise le document, doit être offert 24 heures sur 24, sept jours par semaine.

Un aspect de ce travail consistera à évaluer les émotions et le ton des messages, et de déterminer leur portée.

Le contrat est d'une durée de 5 ans - du mois de février prochain jusqu'à janvier 2019.

Selon l'analyste de la vie publique Mark Blevis, chez FullDuplex.ca, il n'est pas inhabituel qu'un gouvernement désire savoir ce que dit sa population, bien qu'il concède que cela puisse être déconcertant. « En un certain sens, il y a un aspect étrange à tout cela », a-t-il dit en entrevue.

« D'un autre côté, il s'agit de données gratuites et disponibles. Si cela est accessible publiquement, pourquoi le gouvernement n'aurait-il pas les mêmes possibilités de les obtenir comme quiconque? C'est ce qu'il en fait ensuite qui demeure la grande inconnue. »

Les médias sociaux peuvent servir de « système d'alerte avancée » pour indiquer aux autorités qu'une catastrophe vient de se produire, dit M. Blevis, tout comme ils peuvent être utilisés pour évaluer l'opinion publique.

« Cela dépend des intentions. Est-ce épeurant? Oui, pour la majorité de la population, cela semblera épeurant, parce que les gens auront l'impression que le gouvernement regarde par-dessus leur épaule. Mais, je pense aussi que cela est l'équivalent de reconnaître que les échanges sociaux ont désormais lieu en ligne, et qu'ils surviennent au vu et au su de tous. »

Le ministère des Travaux publics a indiqué vendredi que si de précédentes démarches de surveillance médiatique comprenaient un volet touchant les médias sociaux, la technologie a évolué à un point tel qu'une entreprise se spécialisant dans ce domaine est nécessaire.

La surveillance médiatique est une procédure habituelle pour tout gouvernement désirant comprendre comment ses politiques et pratiques sont perçues par le public, a fait savoir Pierre-Alain Bujold, porte-parole du ministère, par courriel.

« Le gouvernement continue d'effectuer une surveillance des médias sociaux dans le cadre des activités générales de veille médiatique », a-t-il ajouté.

« Par le passé, des arrangements en matière d'approvisionnement pour les médias comprenaient les médias sociaux. Puisqu'il s'agit d'un domaine particulier qui continue de prendre de l'expansion, les Travaux publics ont publié le 29 novembre une requête spécifique pour que des entreprises spécialisées puissent présenter leurs propositions afin d'obtenir ce contrat. »


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Un hélicoptère s'écrase sur un pub à Glasgow, en Écosse

Un hélicoptère de la police s'est écrasé vendredi soir sur un pub très fréquenté de Glasgow en Écosse, faisant de nombreux blessés, ont rapporté des témoins.

Trois personnes se trouvaient à bord de l'hélicoptère, qui est tombé en spirale sur le pub Clutha sur les rives de la Clyde, à 22 h 25 locales, sans exploser.

Le premier ministre d'Écosse, Alex Salmond, a déclaré qu'il fallait s'attendre à ce que l'on retrouve des morts à l'intérieur du bâtiment. « Compte tenu de la gravité de l'accident, nous devons tous nous préparer à la possibilité qu'il y ait des morts », a-t-il dit.

« Il y avait pas mal de monde, nous nous amusions quand a retenti un bruit subit », a témoigné à la BBC Grace MacLean, qui se trouvait dans le pub au moment de l'accident.

« Il n'y a pas eu d'explosion, mais de la fumée. Nous étions en train de plaisanter, disant que l'orchestre qui jouait faisait s'effondrer le toit, quand soudain le toit a bel et bien commencé à tomber et quelqu'un s'est mis à hurler. Le pub a été envahi par la poussière et on ne pouvait rien voir, on ne pouvait pas respirer », a-t-elle raconté.

Deux policiers et un pilote civil se trouvaient à bord de l'Eurocopter EC135 T2, un appareil de 12 mètres de long.

Des images des lieux montraient l'hélicoptère pris dans le toit du pub, lequel était entouré par des dizaines de véhicules d'urgence.

Le premier ministre britannique, David Cameron, a déclaré que ses pensées allaient à tous ceux qui étaient touchés par cet accident.

Un député, Jim Murphy, a raconté à la BBC qu'il y avait « un tas de gens » coincés dans le pub Clutha, au bord de la Clyde, et que les pompiers étaient sur les lieux pour les aider à sortir de là.

« C'est un pub de Glasgow très connu. C'est une scène horrible [...] », a témoigné ce député travailliste qui se trouvait dans le quartier à ce moment-là. Des gens ont formé une chaîne humaine pour sortir du pub, a-t-il expliqué.


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Fatima Houda-Pepin choisirait ses convictions avant son parti

Entrevue avec la députée libérale Fatima Houda-Pepin

Exclusif - Dans sa première entrevue télévisée depuis qu'elle a confronté son parti sur la question de la laïcité, la députée libérale, Fatima Houda-Pepin, affirme qu'elle ferait passer ses convictions profondes et les intérêts de la province avant ceux du Parti libéral du Québec.

Lorsqu'on lui demande quel serait son choix entre ce qu'elle défend depuis maintenant 20 ans et ses allégeances politiques, elle répond sans hésiter.

« Si j'ai un choix à faire, je le ferais en fonction de mes convictions profondes, et en fonction des intérêts du Québec. » — Fatima Houda-Pepin, députée de La Pinière

Fatima Houda-Pepin s'exprimait dans le cadre de l'émission Après tout, c'est vendredi! Selon elle, la meilleure façon d'aborder ce débat est de se situer « au-dessus de la partisanerie ».

« Les intégristes sont morts de rire de voir que les démocrates sont si divisés. », ajoute la députée de La Pinière. « Ce combat n'est pas entre les musulmans et les chrétiens, c'est un combat entre les démocrates de toutes les religions et sans religion, et les intégristes de toutes les religions. Si on ne comprend pas ça, qui est la base de toute lutte qu'on peut mener efficacement et intelligemment, on aura raté notre chance. »

Les intégristes ont-ils pris le contrôle du débat contre la charte? « Chaque fois qu'il y a une crise qui touche l'islam, ces gens-là sont sur les premières lignes », répond-elle. « Ils récupèrent ces crises-là et les instrumentalisent pour leurs propres intérêts. »

La députée, qui est elle-même de confession musulmane, donne l'exemple de la manifestation de Montréal contre la charte, organisée par le Collectif contre l'islamophobie. « Elle a largement été couverte par les médias, mais personne ne s'est posé la question : "Qui l'organise?" Ça fait partie du déficit de connaissances que je dénonce depuis longtemps. »

Elle soutient que le problème de l'intégrisme religieux est bien présent au Québec. « L'ailleurs est ici. Nous vivons dans un siècle où se dessine une tendance lourde, qui s'appelle le fanatisme religieux, qui se manifeste dans différentes religions. »

La charte des valeurs, un débat de société

Malgré tout, croit-elle, « la charte n'a pas raison d'être », un point de vue qu'elle « expliquera plus tard », dit-elle sans fournir plus de détails. « J'attends que les choses avancent au niveau de mon parti pour m'exprimer plus à fond sur le sujet. » En essence, Fatima Houda-Pepin croit que la charte des valeurs ne s'attaque pas au vrai problème de l'intégrisme religieux.

Par ailleurs, elle pense également que la province doit tendre la main aux communautés musulmanes qui s'intègrent à la société québécoise.

Elle écorche au passage Charles Taylor, qui a été coprésident de la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables.

Ce dernier avait affirmé que les Algériennes ne voudraient plus venir s'installer au Québec, si on leur interdisait de porter le voile, parce qu'elles ne pourraient plus travailler. « Est-ce qu'on est réduit à ramener toutes les musulmanes à un foulard? » se désole Mme Houda-Pepin.


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L'installation de la super-poutredu pont Champlain est en cours

Un compte-rendu de Pasquale Harrison-Julien

C'est une opération délicate, concentrée sur deux jours : la « super-poutre », qui doit consolider la structure du pont Champlain, est en cours. Quatre des six voies sont fermées et durant la phase la plus critique, entre 2 h et 7 h, la circulation cesse complètement.

Vendredi soir, ingénieurs et entrepreneurs ont chargé la poutre de 75 tonnes en vue de son déplacement, de l'île des Soeurs vers le pont Champlain.

Vers 2 h , les camions devaient se mettre en route à une vitesse de 10 km/h. L'opération a toutefois été retardée pour une raison encore inconnue.

Deux grues de 160 tonnes doivent lever la pièce d'acier et la déposer sur la poutre fissurée, à 37 mètres au-dessus du fleuve Saint-Laurent. Pour limiter les vibrations notamment, aucun véhicule ne peut circuler sur le pont.

L'opération « super-poutre » devait initialement prendre cinq semaines. L'utilisation de grues a finalement permis de la concentrer sur une semaine.

La poutre d'acier doit permettre de soulager la structure, en absorbant une partie du poids. Il s'agit toutefois d'une mesure temporaire.

Ces prochaines semaines, une pièce en treillis, moins lourde, sera installée sous la poutre problématique et, au printemps, la super-poutre sera retirée.

« C'est une opération unique, une première et on veut aussi que ce soit une dernière. » — Jean-Vincent Lacroix, porte-parole de la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain

Parallèlement, la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain prépare un plan pour renforcer la douzaine de poutres identifiées comme prioritaires sur la centaine qui constitue le pont.

Si les opérations se déroulent comme prévu, cinq voies sur six seront rouvertes dès lundi matin : trois vers Montréal et deux vers la Rive-Sud.

Il a fallu toute la semaine aux travailleurs pour transporter et assembler la super-poutre à l'île des Soeurs.


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Québec annonceun déficit de 2,5 milliards

Written By Unknown on Jumat, 29 November 2013 | 16.21

Le reportage de Davide Gentile

Le gouvernement du Québec est dans l'obligation de reporter de deux ans le retour à l'équilibre budgétaire, prévu en 2013-2014, en raison de la situation économique précaire.

Le ministre des Finances, Nicolas Marceau, a confirmé jeudi, lors de sa mise à jour économique, que le Québec enregistrait un déficit de 2,5 milliards de dollars pour l'exercice financier en cours. L'année prochaine (2014-2015), le déficit sera de 1,75 milliard. Le gouvernement table désormais sur un retour à l'équilibre budgétaire l'année suivante, en 2015-2016.

« La faible expansion de l'économie mondiale, la très faible inflation, le resserrement fédéral du crédit hypothécaire et des dépenses de consommation moins élevées que prévu ont contribué à réduire de façon importante la hausse des revenus du gouvernement. Les dépenses sont donc sous contrôle, mais les revenus ne sont pas au rendez-vous », a reconnu le ministre Marceau lors d'un point de presse à Québec.

Outre les taxes à la consommation (- 576 millions), les impôts des particuliers (- 885 millions) et des sociétés (- 741 millions), les droits miniers (- 115 millions) et les sociétés d'État Loto-Québec et la Société des alcools (- 144 millions) ont également rapporté moins à l'État par rapport aux prévisions.

Le ministre a révisé la croissance des revenus à 2,6 % pour 2013-2014, alors qu'il avait prévu 5,2 %, « ce qui représente un manque à gagner additionnel de 1,4 milliard », a-t-il ajouté.

Pas de hausse des impôts ni des taxes

Le ministre Marceau a toutefois promis de ne pas augmenter les taxes ou les impôts ni de sabrer dans les dépenses, ce qui aurait entraîné un impact négatif équivalant à 0,7 % du PIB, selon lui.

En septembre dernier, la première ministre Pauline Marois admettait que son gouvernement pourrait revoir l'échéance pour l'atteinte de l'équilibre budgétaire, en raison de la situation économique.

En date du 31 juillet, le déficit du Québec atteignait déjà 2,3 milliards de dollars, selon le rapport mensuel des opérations financières.

Le chef libéral Philippe Couillard a dit craindre, mardi, que la situation économique soit encore plus précaire que ne le laisse entendre le gouvernement Marois et que la province tombe en déficit structurel.

Selon lui, le Parti québécois a la fâcheuse habitude de chercher des coupables, mais c'est lui qui est incapable de générer de la croissance économique.

Les libéraux visent 2014-2015 pour l'atteinte du déficit zéro.


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Un agent de la GRC rabroué pour avoir voulu fumer du cannabis

La GRC vient de retirer l'uniforme du caporal Ron Francis, un policier originaire d'Ottawa ayant obtenu une ordonnance de marijuana pour des fins thérapeutiques et qui tente de faire valoir son droit de fumer pendant son quart de travail. Il demeure toutefois membre de la police fédérale.

Le caporal Francis, du détachement d'Oromocto, au Nouveau-Brunswick, a reçu cette ordonnance le 4 novembre pour traiter ses symptômes de stress post-traumatique, une condition liée à son travail.

Il affirme que ses symptômes surviennent surtout depuis qu'il a été confronté à la misère des Inuits de Davis Inlet, au Labrador, où il a vu des enfants mourir en respirant des vapeurs d'essence.

Une vidéo rendue publique récemment montrait le caporal Francis fumant un joint en uniforme, à l'extérieur du bâtiment de la GRC.

« Aucune politique de la GRC ne m'interdit de fumer de la marijuana [médicale]. Aucune politique de la GRC ne m'interdit de fumer en public. J'ai le droit de fumer en uniforme » — Ron Francis, membre de la GRC

Ron Francis fume trois joints par jour, au moment des repas, ce qui est moins que ce que sa prescription prévoit. Il pourrait en consommer davantage si son organisme s'habituait aux effets du THC (tétrahydrocannabinol), l'élément actif ayant des effets calmants sur le système nerveux.

Il soutient que cette consommation n'a aucun effet négatif sur sa capacité de travailler, ajoutant avoir tenté d'autres méthodes alternatives, mais sans succès.

Le point de vue de la GRC

Tout en reconnaissant que le caporal Francis a le droit de consommer de la marijuana médicale, la GRC s'oppose à ce que cela se fasse en uniforme ou en public.

« Ce ne serait pas avisé pour cet employé et ça n'enverrait pas le bon message à la population. Ce n'est définitivement par quelque chose que nous appuyons ou que nous tolérons. » — Gilles Moreau, commissaire adjoint à la GRC

Le commissaire adjoint à la GRC, Gilles Moreau, note que la GRC a le devoir d'accommoder les besoins médicaux de ses employés, mais elle doit aussi en considérer les effets sur les collègues et sur les perceptions du public.

D'ailleurs, dans un communiqué, la GRC précise que « tout membre qui consomme une substance psychotrope - telle que la marijuana, l'OxyContin ou le Dilaudid - se voit interdire l'exercice de fonctions opérationnelles, y compris le port d'une arme à feu et la conduite d'un véhicule de police, en raison des risques qui peuvent en découler pour lui, pour un collègue ou pour la population. »

« Il s'agit d'un enjeu relativement récent pour les membres de la GRC. Nous en sommes à regarder nos politiques internes pour savoir comment encadrer ce genre de situation. Si quelqu'un s'est vu prescrire de la marijuana médicale et qu'il doit en prendre au travail, où est-ce qu'il peut le faire? Si c'est à l'extérieur, cela doit respecter l'individu et ses collègues, de même que la population canadienne », ajoute-t-il.

Le commissaire adjoint Moreau souligne que la GRC peut également remettre en question des traitements médicaux qu'elle juge inappropriés, en demandant un second avis médical. Il ajoute que son service évaluera chaque employé qui a reçu une prescription de marijuana médicale.

Le réseau anglophone de Radio-Canada, CBC, a d'ailleurs appris qu'au moins deux autres employés de la GRC ont obtenu une prescription pour de la marijuana médicale.


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Charles Lapointe quitte la tête du Conseil des arts

Le compte rendu de François Cormier

Le maire de Montréal, Denis Coderre, a obtenu les démissions demandées de Charles Lapointe de la présidence du Conseil des arts et de Jacques Parisien de la présidence de l'organisme reponsable du 375e anniversaire de Montréal.

Le vice-président actuel, Jan-Fryderyk Pleszczynski, assumera l'intérim à la présidence du Conseil des arts.

Le maire avait rencontré les dirigeants de Tourisme Montréal dans la foulée des révélations du Vérificateur général du Québec sur les irrégularités dans le salaire de Charles Lapointe, lorsqu'il était à la tête de Tourisme Montréal.

M. Coderre a également demandé au directeur général de la Ville d'enquêter sur les fonctionnaires municipaux qui siègent sur le conseil d'administration de Tourisme Montréal.

« Le problème n'est pas la performance de Tourisme Montréal, l'existence de Tourisme Montréal. Le problème c'est comment on a géré cette situation-là. Est-ce qu'on a posé les bonnes questions? Pourquoi ce genre de pont d'or? Donc, c'est une question de gestion de fonds publics avant tout », a dit M. Coderre.

« Le conseil d'administration a la respondasbilité de poser des questions », a dit M. Coderre en faisant allusion à certaines décisions du C. A., qui n'aurait peut-être pas été assez vigilant.

Les dirigeants de Tourisme Montréal rencontreront vendredi le ministre du Tourisme Pascal Bérubé. M. Coderre a conclu son point de presse en disant qu'il travaillait en collaboration avec Québec.

Charles Lapointe en commission parlementaire

Charles Lapointe et Jacques Parisien, l'actuel président du conseil d'administration de Tourisme Montréal, seront entendus en commission parlementaire à Québec pour s'expliquer sur les irrégularités constatées par le vérificateur général dans leurs salaires et dépenses

Charles Lapointe, qui a été PDG de Tourisme Montréal pendant près de 25 ans (1989 à 2013), a touché un salaire et des avantages totalisant 398 300 $ par année, une somme supérieure à la norme. En plus de ce salaire, il a reçu une allocation annuelle de 10 800 $ pour une voiture, alors qu'un véhicule lui était déjà fourni par l'organisme.

L'ancien PDG s'est également fait rembourser près de 40 000 $ en frais de repas sur une période de deux ans sans pièces justificatives. Les frais d'hébergement de l'organisme soulèvent également des questions. Le prix payé pour l'hébergement a excédé le double de la limite indiquée dans 60 % des déplacements à l'étranger (6 séjours sur un total de 10 voyages).

Ancien député libéral fédéral (1974-1984), M. Lapointe s'est également fait rembourser des factures de la Société des alcools du Québec (SAQ) de 2500 $ (2012 -2013) sans aucune précision. Il s'est également fait rembourser des frais de 10 000 $ en double sur une période de trois ans.

M. Lapointe devait recevoir une indemnité de départ initiale de 654 000 $ avec un bureau et une secrétaire fournis pendant les trois années suivant son départ. Tourisme Montréal lui garantissait également des contrats de consultant. Après le passage du vérificateur général, l'indemnité de départ a fondu de 36 000 $, pour s'établir à 618 000 $. La secrétaire et les contrats ont également disparu.

La gestion de M. Lapointe au sein de l'organisme qu'il dirigeait est également remise en question. Le vérificateur général estime que les commandites allouées par l'organisme étaient mal analysées et parfois non pertinentes.


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La secte juive Lev Tahor croit être à l'abri de la justice québécoise

Le compte rendu de Laurence Martin

Le sort de 14 enfants de la secte juive Lev Tahor est maintenant entre les mains de la justice ontarienne. Le tribunal de la jeunesse du Québec a ordonné mercredi que ces enfants soient placés en famille d'accueil, mais les leaders du groupe fondamentaliste pensent que leur fuite en Ontario les place à l'abri.

« [Le jugement au Québec] n'aura aucun impact. » — Nachman Helbrans, porte-parole de la communauté Lev Tahor

Deux porte-paroles de la secte se sont dits déçus par le jugement qui, selon eux, nuirait au bien-être des enfants. Ils ont cependant confiance que les autorités ontariennes ne leur retireront pas les enfants, parce que, disent-ils, ces jeunes ne souffrent pas de négligence et que les règles entourant la scolarisation sont différentes dans les deux provinces.

« Le tribunal n'a aucun sentiment pour les enfants. Les enlever à leurs parents qui prennent bien soin d'eux pour les placer en famille d'accueil les marquerait pour la vie », croit Nachman Helbrans.

Les services sociaux ontariens trancheront

La balle est maintenant dans le camp des services sociaux de Chatham, dans le sud-ouest de l'Ontario, où le groupe a fui pour échapper à la Direction de la protection de la jeunesse du Québec.

Les services sociaux ontariens devront évaluer le dossier et déterminer s'il y a des motifs suffisants pour demander à un juge d'émettre une ordonnance afin que les enfants soient ramenés au Québec. Dans un communiqué, ils affirment collaborer avec les autorités québécoises, mais refusent de commenter davantage.

Selon la professeure en droit à l'Université d'Ottawa Mona Paré, même si l'Ontario n'a pas l'obligation légale de suivre les jugements qui viennent d'autres provinces, il existe tout de même un principe de reconnaissance. Elle croit que la décision du tribunal québécois donnent des munitions aux services de protection de la jeunesse de Chatham pour demander le retour des enfants au Québec.

Une décision devrait tomber dans les prochains jours, croit l'experte. « En général, les dossiers qui touchent la protection des enfants sont instruits beaucoup plus rapidement que les autres. »

En attendant, les membres de la secte continuent de s'installer à Chatham. Ils ont ouvert une petite synagogue et une école pour les garçons. Les filles auront la leur prochainement, dit-on.

Mauvais traitements allégués

Le juge du tribunal de la jeunesse au Québec a décidé de retirer les enfants de leur milieu, disant craindre pour leur santé mentale et physique. Les témoignages entendus mercredi, qui ont été frappés d'un interdit de publication, lui font croire que les jeunes vivent dans un climat de peur. Il a demandé à ce que les enfants voient rapidement un médecin et un psychologue.

La secte intégriste nie les allégations de négligence.

Selon le directeur de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) pour les Laurentides, Denis Baraby, certaines maisons de la communauté étaient insalubres et des déchets jonchaient le sol. Les enfants, qui étaient scolarisés à la maison, n'étaient pas capables de faire des exercices de mathématiques de base et plusieurs ne parlaient ni anglais ni français, mais seulement le yiddish.

Le porte-parole de la communauté Nachman Helbrans a expliqué que le groupe voulait simplement offrir à ces enfants une éducation basée sur ses principes religieux et non en vertu de la Loi sur l'instruction publique. Selon lui, le déménagement en Ontario était planifié depuis un certain temps.

Avec les informations de Laurence Martin


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Le président de la Monnaie royale canadienne impliqué dans de l'évitement fiscal?

Written By Unknown on Rabu, 27 November 2013 | 16.21

Le reportage de Guy Gendron

Exclusif - James Love, président de la Monnaie royale canadienne et proche de Jim Flaherty, a été visé par une poursuite d'évitement fiscal, réglée en 2011, par les héritiers d'un ancien premier ministre canadien.

Un reportage de Guy Gendron

Après trois ans de procédures, les plaignants ont obtenu 9 millions de dollars, donc 5 millions pour le remboursement de frais juridiques, grâce à une entente à l'amiable. L'accord ne contient toutefois aucune reconnaissance de culpabilité, mais elle prévoit que James Love se retire de l'administration de toutes les affaires de la famille des plaignants.

Alyssa, Tarah, Priscilla et Timothy Wright, deux petits-enfants et deux arrières petits-enfants de l'ancien politicien Arthur Meighen, soutenaient qu'un montage de comptes à l'étranger planifié par James Love les aurait exposés à de sévères pénalités s'il était venu aux oreilles des autorités fiscales canadiennes.

Au moment de toucher leur part de l'héritage, les plaignants avaient découvert que les fonds relevaient d'une structure étrangère officiellement administrée par un fiduciaire dont ils ignoraient jusque-là l'existence, Septimus Rhudd. Celui-ci est un ami personnel de James Love, qui avait conclu des contrats de gestion avec Legacy Private Trust, la firme de gestion financière gérée par James Love.

James Love choisit le silence

James Love a refusé de nous accorder une entrevue sur cette affaire, invoquant une clause de confidentialité contenue dans l'accord entre les parties. Il affirme aussi n'avoir jamais fait affaire avec Stratford Trust, la compagnie au centre de l'opération d'évitement fiscal dont il dit ne conserver aucun souvenir.

Pourtant, ses propres déclarations sous serment font 42 références à cette compagnie établie à la Barbade et dont il a été longtemps désigné comme le « protecteur ». Il soutient que son entreprise, Legacy Private trust, ne fait pas d'opérations à l'étranger.

Qui est James Love?

Avocat de Toronto, il est spécialisé en fiscalité internationale. Le 30 octobre 2006, le gouvernement Harper l'a nommé au conseil d'administration de la Monnaie royale du Canada. Le 23 avril 2009, il en est devenu le président pour un mandat de cinq ans. Entre-temps, son ami, le ministre des Finances Jim Flaherty, l'a nommé à un comité chargé de lui faire des recommandations pour accroître la compétitivité du Canada en matière de fiscalité internationale.

Un ex-sénateur montre du doigt James Love

L'un des administrateurs de la fiducie Arthur Meighen et petit-fils de l'ex-premier ministre, l'ancien sénateur Michael Meighen, soutient de son côté que James Love était bien l'architecte de l'opération.

« Monsieur Love a mis la proposition de l'avant et on l'a acceptée, la proposition de déménager une partie qui restait de l'actif à l'étranger. » — L'ex-sénateur Arthur Meighen

Une opération techniquement légale

Un expert en droit fiscal international consulté par Radio-Canada, André Lareau, a examiné la description faite par James Love lui-même du montage ayant permis la sortie vers la Barbade, puis Antigua, de 8 millions de dollars de la fiducie Arthur Meighen. « On a le livre d'instruction, le livre de cuisine, là, qui nous dit exactement comment procéder et comment les gens ont fait », estime-t-il.

On y voit une série de transactions, plus de 25 au total, impliquant la création de différentes sociétés à Antigua, un territoire sur la liste grise des paradis fiscaux de l'OCDE. À la fin, l'argent canadien n'est plus « techniquement » lié à la fiducie d'Arthur Meighen, écrit Love à l'un des héritiers. Mais, explique André Lareau, même une opération techniquement légale peut contrevenir aux règles anti-évitement quand son objectif est d'échapper à l'impôt.

« C'est comme si on voulait avoir des écrans, un maximum d'écrans. Comme si plus on a d'écrans, plus on est à l'abri du regard du fisc. C'est un simple décor, un château de cartes, finalement. » — André Lareau, expert en droit fiscal international

Pour sa part, James Love a soutenu dans une déclaration sous serment que la structure qu'il avait mise en place était légale et qu'elle a permis de faire économiser près de 1 million de dollars à ses clients.

Il est important de faire la distinction entre l'évitement fiscal (légal) et l'évasion fiscale (illégale). La différence tient souvent à l'interprétation de la disposition générale anti-évitement de la Loi de l'impôt sur le revenu (article 245).

Une saga qui remonte aux années 60
  • 1960 : Arthur Meighen décède et laisse un héritage de plusieurs millions de dollars, fruit de ses activités en finance. Selon ses volontés, ses trois enfants, Maxwell, Theodore et Lillian devaient se partager les intérêts générés par le « Arthur Meighen Trust » (AMT) jusqu'à leur décès, puis la génération suivante le capital.
  • 1995 : Un mémo interne de Canada Trust, dont nous avons obtenu copie, décrit une « stratégie d'évitement fiscal » présentée par la firme d'avocats Meighen-Demers (au sein duquel a travaillé Arthur Meighen). James Love oeuvrait au sein de cette firme en tant que spécialiste en fiscalité. La stratégie présentée semble reposer sur un moyen de « séparer techniquement le lien de propriété » entre les entreprises canadiennes et celles existant à l'étranger. Et ce, de manière à permettre que les revenus générés par la fortune familiale échappent à l'impôt canadien.
  • 1996 : La branche de Lillian Meighen et de son époux Donald Wright transfère 8 millions de dollars de l'héritage (environ 40 % du total) aux Bermudes avec l'accord des fiduciaires concernés. Ceux-ci sont Donald Wright, le sénateur Michael Meighen et Canada Trust qui allait gérer les fonds par le biais de sa filiale aux Bermudes.
  • 2002 : Au terme d'une série complexe de transactions, les fonds se sont retrouvés sous la responsabilité d'entreprises enregistrées à Antigua. Ce territoire fait partie de la liste grise des paradis fiscaux établie par l'OCDE.
  • 2002 : Canada Trust soulève des doutes sur certaines transactions liées à l'une des opérations, baptisée « Old Dutch ». Selon un affidavit de James Love, cette opération a « pour but de nettoyer les obligations fiscales de la fiducie Arthur Meighen ». (Extrait : paragraphe 73 de l'affidavit de Love) La banque se départit de la fiducie d'Arthur Meighen. Celle-ci passe alors sous la responsabilité de « Legacy Private Trust » (LPT), la firme créée par James Love pour administrer la fortune de centaines de riches clients canadiens.

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Première bordée de neige

Une intense dépression, qui s'est formée sur la côte est américaine, se dirigeait mardi midi vers le Québec et devrait atteindre le Labrador d'ici mercredi, laissant des précipitations abondantes de neige et de pluie.

Des accumulations entre 20 et 30 centimètres de neige sont attendues pour Montréal, Lanaudière, les Laurentides, l'Outaouais et le Saguenay, de 20 à 30 millimètres de pluie pour la Rive-Sud de Québec et jusqu'à 50 millimètres de pluie pour la Côte-Nord.

Selon les modèles météorologiques d'Environnement Canada, la neige devrait débuter au cours de la nuit de mardi à mercredi et s'intensifier par la suite sur les régions de Montréal, l'Estrie, la Mauricie et l'Outaouais.

Au réveil mercredi, une quinzaine de centimètres devraient avoir recouvert l'Outaouais et Montréal, comparativement à 5 à 10 cm pour l'Estrie, la Mauricie et Québec.

La dépression devrait poursuivre sa trajectoire vers le nord et atteindre le Saguenay, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie.

Le météorologue André Cantin soutient que le système « à deux visages » laissera les régions de l'ouest de la province ensevelies sous la neige alors que les secteurs de l'est du Québec seront détrempés.

Au Saguenay, la poudrerie pourrait être au rendez-vous, et dans le sud de la province, des possibilités de pluie verglaçante étaient en vigueur dans une moindre mesure.

La Presse Canadienne

Êtes-vous prêts pour cette première chute de neige? Avez-vous fait poser vos pneus d'hiver? Songez-vous à faire du télétravail mercredi pour fuir le trafic? Vous pouvez laisser votre commentaire au bas de la page.


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Une garderie française se bat en justice contre le port du voile

Le reportage d'Alexandra Szacka

Depuis plusieurs années, une saga judiciaire oppose la direction d'une garderie associative dans la petite ville de Chanteloup-les-Vignes, près de Paris, et une de ses employées qui a refusé d'enlever le voile au travail, comme l'exigeait le règlement.

En France, où le principe de la neutralité religieuse s'applique dans toute la fonction publique, les pressions se font de plus en plus fortes pour l'étendre aux services à la petite enfance. Mercredi, la Cour d'appel de Paris doit rendre un verdict qui aura sans doute une portée historique.

Chanteloup-les-Vignes est, depuis cinq ans, au coeur du débat sur la laïcité en France. La garderie associative Baby Loup se bat contre le port du voile dans les services à la petite enfance.

Fatima Afif est adjointe à la direction de la crèche depuis des années. Elle est voilée depuis l'âge de 24 ans. En 2008, au retour d'un congé de maternité, elle a refusé d'enlever son voile au travail, alors que le règlement l'exige. Elle est congédiée. Et c'est le début d'une longue saga judiciaire.

Confirmé par deux cours inférieures, le congédiement est annulé par la Cour de cassation.

Dans le secteur public français, la neutralité religieuse est obligatoire, mais dans le privé, ce congédiement constitue une discrimination en raison de convictions religieuses, statue la cour.

En désaccord, la directrice, Natalia Baliato, considérée aujourd'hui comme la passionaria de la laïcité de la petite enfance, va en appel. « Il faut que la petite enfance bénéficie d'une totale neutralité quand on travaille auprès des enfants », dit-elle.

L'appui indéfectible de la philosophe Élisabeth Badinter

Dans son combat, elle obtient des appuis de taille. La philosophe Élisabeth Badinter devient la marraine de la crèche Baby Loup.

« Pourquoi on accepterait des pressions religieuses ou politiques ou toute autre pression sur la petite enfance puisqu'on ne l'accepte pas dans les écoles? Et en quoi des bébés de 18 mois ou deux ans doivent forcément être en contact avec des femmes voilées? Ça n'a pas de sens », dit Élisabeth Badinter.

Mais à Chanteloup-les-Vignes, comme dans plusieurs autres banlieues françaises, ce combat pour la laïcité devient de plus en plus difficile. C'est que le nombre de femmes voilées a augmenté de façon importante. 

La mairesse, à qui Chanteloup doit sa mosquée toute neuve, n'est pas d'accord avec la position de la direction de la crèche.

« La laïcité ça se partage, la laïcité c'est l'occasion de vivre ensemble avec un minimum commun dont nous sommes tous convaincus et qui est d'abord le respect de l'autre », affirme la mairesse Catherine Arenou.

Mais le jugement de la Cour de cassation donnant raison à l'employée voilée a eu un impact inattendu : une augmentation des demandes à caractère religieux.

« Il y a des parents qui ont réclamé que les enfants soient réveillés pour la prière », ajoute la directrice.

Victime d'intimidation et de menaces, la garderie est contrainte de déménager. « Ils sont allés des voitures fracassées à des insultes, à des menaces, à des troubles au niveau du personnel. On ne sait pas quelles formes vont prendre les hostilités qu'on reçoit », explique Natalia Baliato.

Amère, la directrice avoue être fatiguée de cette bataille. « Il faut que les responsables politiques affirment une fois pour toutes quels sont les espaces de vie communs où la neutralité s'impose. »

La Cour d'appel de Paris doit rendre son verdict dans l'affaire Baby Loup mercredi. Tout le secteur de la petite enfance dans le pays retient son souffle.

Contrainte de déménager, la garderie fermera ses portes définitivement le 31 décembre. Elle ouvrira au mois de janvier dans une banlieue voisine, mais ce ne sera plus la même chose, de l'avis de plusieurs usagers et de la directrice. Fini le service 24 heures sur 24. Finie l'aventure commencée il y a 22 ans, une crèche associative qui devait réunir les enfants de toutes les conditions sociales, de toutes origines ethniques et de toutes appartenances religieuses.

Les employés et la direction ont fait l'objet de menaces et de harcèlement répétés depuis le jugement de la Cour de cassation. « Les parents ont considéré ce jugement comme une légitimation de rituels religieux dans la vie des enfants », se plaint Natalia Baliato, une femme dans la cinquantaine, d'origine chilienne.

La mairesse de Chanteloup-les-Vignes, quant à elle, regrette la tournure qu'a pris le débat. « Chanteloup-les-Vignes est devenue une victime parce qu'on n'a pas fait un débat, on a fait un combat », déplore Catherine Arenou.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, ce sont des dizaines de femmes qui seront privées d'un service de garde unique en son genre, même si la Cour d'appel infirme la décision de la Cour de cassation mercredi.

D'après le reportage d'Alexandra Szacka


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Mystérieuse explosion à l'ouest de Montréal

Plusieurs résidents du Grand Montréal, d'ailleurs au Québec, de l'Ontario et de certains États américains limitrophes rapportent avoir entendu un bruit puissant accompagné de lumières multicolores vers 20 h, mardi soir.

Les témoignages recueillis laissent croire à un météorite, mais pour l'instant, pas de confirmation officielle, ni de photos.

On a cru un temps qu'un transformateur de Châteauguay avait explosé, mais Hydro-Québec confirme n'avoir rien à signaler sur l'ensemble de son réseau.

De son côté, la Sûreté du Québec confirme avoir reçu de nombreux appels, sans toutefois pouvoir avancer une explication. Même son de cloche au Service de police de la Ville de Montréal.

Si certains citoyens de Cornwall, en Ontario, et Ogdensburg, dans l'État de New York, rapportaient sur les réseaux sociaux avoir entendu un bruit d'explosion, en aucun temps les services d'urgence des deux régions n'ont été interpellés à ce sujet, ont confirmé des porte-parole.

Un tremblement de terre?

Séisme Canada indique n'avoir enregistré aucune vibration. Une porte-parole de l'organisme a cependant précisé qu'un impact de météorite peut ne pas avoir été détecté par les sismographes, car contrairement aux séismes, l'énergie « ne se propage pas dans la terre ».

Selon Environnement Canada, il ne s'agirait pas non plus d'un coup de tonnerre.

Les internautes se perdent donc en conjectures sur les réseaux sociaux, dont Twitter et Facebook.

N'hésitez pas à communiquer avec nous à l'adresse mentionnée ci-dessus si vous avez en votre possession des images de cet événement.

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Partielles : les forteresses résistent

Written By Unknown on Selasa, 26 November 2013 | 16.21

Le portrait de la Chambre des communes sera en tous points identique, mardi matin, à ce qu'il était avant les quatre élections complémentaires tenues lundi dans trois provinces canadiennes, mais ce n'est pas par manque d'efforts de la part du Parti libéral du Canada pour changer la donne.

Plusieurs minutes après qu'eurent sonné les 12 coups de minuit, la formation de Justin Trudeau continuait de brouiller les cartes dans la circonscription manitobaine de Brandon-Souris, un bastion du Parti conservateur, après avoir protégé ses acquis dans Bourassa, au Québec, et dans Toronto Centre.

En déficit pendant une bonne partie de la soirée, le candidat conservateur Larry Maguire l'a finalement emporté devant le coriace libéral Rolf Dinsdale par une majorité de 391 votes, après le dépouillement des 210 bureaux de scrutin.

La soirée a par ailleurs été beaucoup moins éprouvante pour le Parti conservateur dans Provencher, une autre circonscription manitobaine qu'il tentait de défendre. Dans l'ancien fief de l'ex-ministre Vic Toews, Ted Falk a vaincu son rival libéral Terry Hayward par plus de 6300 votes.

À Toronto Centre, que représentait Bob Rae depuis 2008, la libérale Chrystia Freeland est parvenue à maintenir la mainmise du PLC sur cette circonscription, mais la bataille a été, par moment, coriace. Mais après le dépouillement de 210 des 268 bureaux de scrutin, Mme Freeland détenait une avance de plus de 3000 voix sur la candidate néo-démocrate Linda McQuaig.

Sans surprise, par ailleurs, le Parti libéral du Canada a facilement conservé la circonscription de Bourassa, dans la région de Montréal.

Ces élections ont eu lieu au moment où Stephen Harper fait face à la plus importante tempête depuis son arrivée au pouvoir, concernant un camouflage allégué d'un stratagème pour rembourser des dépenses contestées du sénateur Mike Duffy.

Ces quatre scrutins complémentaires ont suscité une implication sans précédent des trois chefs des principaux partis, et devaient fournir des premiers indices de l'impact du scandale du Sénat, de la profondeur de la popularité du chef libéral Justin Trudeau et de la durabilité de la percée électorale en 2011 du Nouveau Parti démocratique (NPD).

Avant les élections de lundi, le Parti conservateur détenait 160 sièges à la Chambre des communes, comparativement à 100 pour le Nouveau Parti démocratique. Le Parti libéral du Canada suivait avec 34 députés, et le Bloc québécois, avec quatre. La Chambre des communes compte aussi une députée du Parti vert - Elizabeth May -, quatre députés indépendants et un autre siège vacant, en Alberta.

Pour revoir notre couverture en direct avec votre appareil mobile, cliquez sur ce lien.


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Présidence de la FTQ: Généreux laisse la voie libre à Boyer

Le reportage d'Olivier Lemieux

La course attendue à la présidence de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) n'aura finalement pas lieu. À la surprise générale, Claude Généreux a retiré sa candidature pour remplacer Michel Arsenault. Il laisse donc le champ libre à son rival Daniel Boyer, l'actuel secrétaire général de la FTQ.

Ce dernier sera donc désigné vainqueur vendredi, sans débat, comme c'est le cas depuis un demi-siècle.

Claude Généreux disait vouloir prendre la tête de la FTQ pour faire le ménage. À défaut de devenir le numéro un de la FTQ, l'ancien secrétaire-trésorier national du Syndicat canadien de la fonction publique revendique maintenant le poste de numéro deux, pour changer les choses de l'intérieur.

Mais pour devenir le secrétaire général de la FTQ, il lui faudra tout d'abord défaire le colistier de Daniel Boyer, Serge Cadieux. Michel Parent, président du Syndicat des cols bleus de Montréal, est également dans la course.

M. Généreux décrit son revirement comme une façon d'unifier les forces au sein de la FTQ au lieu de les diviser.

« J'ai été numéro deux durant dix ans au SCFP et j'ai pu changer bien des choses. Il y a une culture de numéro un, de numéro deux, je vous la laisse. Moi je serai à la direction et je serai bien là-dedans. Ça nous donnera la confiance de travailler ensemble, non pas dans la division. » — Claude Généreux

Daniel Boyer, le candidat de la continuité

Considéré comme le dauphin de Michel Arsenault, Daniel Boyer a misé sur l'intégrité durant sa campagne. Il assure que lui et son colistier au poste de secrétaire général, Serge Cadieux, sont « inattaquables et irréprochables ». « Je vous le dis, on est à des années-lumière de ce qui se passe. Ce qu'on entend, c'est inacceptable, on ne tolérera jamais ça. »

Selon M. Boyer, tous les scandales impliquant la FTQ évoqués dans les médias et à la commission Charbonneau sont choses du passé et la situation a bien changé à la tête de la centrale syndicale.

Daniel Boyer ajoute ne pas être offusqué d'être identifié à Michel Arsenault. Il affirme même en être fier, mais assure qu'il n'est pas à la solde de M. Arsenault pour autant.

Michel Arsenault fait ses adieux

Cette annonce a été faite lors de la première journée du 30e congrès de la FTQ, à Québec, à l'issue duquel sera désigné le nouveau président de la centrale syndicale.

Le président sortant Michel Arsenault a eu droit à une chaleureuse ovation de la part des 1500 membres présents à la rencontre.

Dans son discours d'ouverture dans lequel il a aussi fait le bilan de sa carrière à la FTQ, Michel Arsenault a déclaré avec une pointe d'émotion quitter la présidence de la centrale syndicale sans regret et avec « l'esprit libre ».

Au cours de son allocution, Michel Arsenault a défendu son bilan, affirmant avoir toujours tenu la barre pendant la tempête et rappelé, entre autres, que l'actif du Fonds de solidarité de la FTQ est passé de 6 à 9 milliards de dollars au cours des dernières années.

Le président sortant de la FTQ ne s'est cependant pas étendu sur le dossier de l'infiltration par le crime organisé du Fonds de solidarité de la FTQ. Assurant que les règles de gouvernance du fonds avaient été resserrées en 2009, il a qualifié le reste d'allégations mensongères à l'endroit du Fonds de solidarité.

Le dernier rempart

Appelant le monde syndical à se serrer les coudes, à faire front commun, Michel Arsenault a déclaré que sans syndicalisme, il n'y a que peu ou pas d'avenir. Le leader syndical n'a pas manqué à ce chapitre de saluer le courage et l'implication des étudiants québécois lors du printemps érable.

Selon Michel Arsenault, le monde syndical est de plus en plus menacé par les grandes entreprises, les médias et les banques qui accusent les syndicats d'être responsables de tous les maux de l'économie mondiale.

« Les grandes entreprises et les banques sont revenues à leurs habitudes en octroyant à leurs dirigeants des bonus indécents, en continuant de spéculer plutôt que d'investir dans l'économie réelle et en délocalisant les bons emplois. Pendant ce temps, ces mêmes entreprises continuent de dire que les syndicats sont les brebis galeuses [...] » — Michel Arsenault, président de la FTQ

Pour le président sortant de la FTQ, les syndicats ne sont pas des boucs émissaires, mais bien les derniers remparts capables de protéger les travailleurs québécois et canadiens.

Il a aussi décoché quelques flèches aux médias de la « droite néolibérale », dont il a dénoncé « l'acharnement » et l'hostilité envers le syndicalisme. Un mouvement incarné selon lui par l'homme d'affaires et patron de Québecor, Pierre Karl Péladeau, et le maire de Québec, Régis Labeaume, à qui il reproche par ailleurs sa campagne pour une réforme des fonds de retraite des employés municipaux.

« La force de la FTQ et celle du Fonds de solidarité dérangent certains magnats de la finance, du monde des affaires et des empires médiatiques. » — Michel Arsenault, président de la FTQ

Après six ans à la présidence de la FTQ, Michel Arsenault a annoncé le 4 novembre dernier qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat lors du congrès de la FTQ, qui regroupe plus de 600 000 travailleurs.


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Le fondateur de la secte juive ultraorthodoxe se défend

Exclusif - Le fondateur de la secte juive ultraorthodoxe dont les membres ont fui Sainte-Agathe vers l'Ontario, la semaine dernière, pour éviter la Direction de la protection de la jeunesse, nie que les enfants de son groupe soient victimes de mauvais traitements.

On croyait l'endroit presque désert depuis le départ précipité du groupe, mais son fondateur et leader spirituel y est toujours. Dans une entrevue exclusive accordée à Radio-Canada, Shlomo Helbrans soutient que jamais personne n'a maltraité un enfant.

« Nous sommes des gens pacifiques et gentils. Et je crois que nous sommes persécutés à cause de profonds préjugés », dit-il.

Entrevue avec Shlomo Helbrans

La DPJ a relevé des problèmes de scolarisation et de négligence dans la communauté. Elle a expliqué que la secte contrevenait à la Loi sur l'instruction publique en ne prodiguant à leurs enfants qu'une éducation religieuse traditionnelle.

Pendant plus de 10 ans, le gouvernement les a laissés faire. Mais en 2011, on leur a demandé de se conformer. À force de négociations, ils avaient fait traduire des cahiers d'exercices en yiddish pour toutes les matières en vue de se conformer aux exigences de la loi québécoise.

« Quelques jours avant que nous soyons sommés au tribunal, nous avons rencontré le directeur de la DPJ des Laurentides et il nous a dit qu'il était très content et que nos efforts dépassaient même ses attentes », s'étonne Shlomo Helbrans.

Quant aux accusations de maltraitance et à l'enquête pour agressions sur mineurs, M. Helbrans affirme que la Torah leur interdirait ce genre de violence. Selon lui, il ne faut pas confondre le fait qu'on planifie des mariages entre mineurs dès l'âge de 15 ans et les « agressions sexuelles ».

Témoignage de deux jeunes femmes de 18 et 20 ans, qui vivent toujours à Sainte-Agathe

Selon des informations obtenues par Radio-Canada, les forces policières ontariennes et québécoises travailleraient de concert dans le dossier, et il est possible que les autorités décident d'intervenir pour ramener les enfants de force cette semaine. Certains parents pourraient être accusés de gangstérisme, de rapt d'enfants, ainsi que de mauvais traitement.

Le « village » de la secte, fondé en 2001, comprenait une synagogue, des écoles et quelques maisons pour loger les familles. Le responsable Shlomo Helbrans, qui a fondé sa secte en 1985, est considéré comme un extrémiste par les juifs hassidiques.

Avec les informations d'Émilie Dubreuil


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Trois joueurs du Rouge et Or doivent comparaître pour voies de fait

Retour brutal à la réalité pour trois des champions de la Coupe Vanier. Trois joueurs du Rouge et Or de l'Université Laval feront face à la justice à la suite d'une bagarre survenue le 28 juin dernier dans un bar du secteur de Sainte-Foy.

Alexander-Justin Skinner, 21 ans, Michel Savard, 23 ans, et Artchill Monney, 26 ans, ont reçu une sommation à comparaître pour des accusations de voies de fait et voies de fait causant des lésions à l'endroit d'un policier de Lévis qui n'était pas en uniforme au moment de l'incident.

Ils devront se présenter au palais de justice de Québec le 8 janvier.

La conjointe d'un des joueurs, Leila Barlovits-Martel, 19 ans, est aussi visée par la sommation qui leur a été adressée lundi, au surlendemain de la victoire de l'équipe. La jeune femme fait face à une accusation de voies de fait avec lésions.

Joint au téléphone, Artchill Monney a refusé d'émettre tout commentaire.

Selon nos sources, la victime aurait subi une fracture de la mâchoire lors de l'altercation.

Comme un policier de Lévis est impliqué dans l'incident, le dossier a été confié à un procureur de Saguenay par souci de transparence.


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101e Coupe Grey - Les Roughriders grands champions

Written By Unknown on Senin, 25 November 2013 | 16.20

Les Roughriders grands champions

Les Roughriders de la Saskatchewan ont été couronnés champions de la 101e Coupe Grey grâce à une victoire convaincante de 45-23 contre les Tiger-Cats de Hamilton, dimanche, à Regina.

En plus de compter deux touchés pour son équipe aux deuxième et quatrième quart, le demi offensif Kory Sheets (1) a établi un nouveau record en parcourant 197 verges dans un match de la Coupe Grey en battant la marque précédente (169 verges), établie en 1956 par le joueur des Eskimos d'Edmonton Johnny Bright. Il a quitté le stade avec le titre de joueur par excellence du match de la Coupe Grey 2013.

Son coéquipier Chris Getzlaf a quant à lui mérité le titre de joueur canadien de la Coupe Grey 2013.

Le demi inséré Geroy Simon (81) a aussi marqué deux touchés : un au premier quart, l'autre au deuxième.

Les autres touchés du Vert et Blanc ont été réalisés par Jock Sanders (2) au deuxième quart et Weston Dressler (7) au quatrième quart.

Toutes les transformations du botteur Christopher Milo (19) ont été réussies.

Darian Durant était le quart-arrière partant de la Saskatchewan.

Les Roughriders ont pris le contrôle du match après avoir laissé les Tiger-Cats s'inscrire les premiers au tableau indicateur avec un botté de placement.

À la demie, les Tiger-Cats accusaient un retard de 31-6 contre les favoris de la foule. À la mi-match, ils n'étaient parvenus à s'inscrire au pointage qu'avec deux bottés de placement. Ils ont commencé à remonter la pente au troisième quart, mais ce fut trop peu, trop tard.

Henry Burris a réussi un premier touché pour Hamilton avec moins de trois minutes à jouer au troisième quart. Le quart-arrière avait connu plusieurs difficultés pendant la première moitié de match, à tel point que certains analystes s'étonnaient de le voir de retour sur le terrain après la demie.

Par ailleurs, Hamilton a perdu les services de Peter Dyakowski(67), qui a quitté le match après avoir été blessé au deuxième quart.

Pour une deuxième saison de suite, aucune des équipes championnes des divisions Est et Ouest n'a participé à la grande finale.

Le tirage au sort avant le match avait favorisé les Roughriders, mais ceux-ci ont repoussé leur choix à la deuxième demie. Les Tiger-Cats ont amorcé le match en recevant le ballon botté par le Rider Ricky Shmitt(17).

Une fin amère pour les Tiger-Cats

La défaite est amère pour les Tiger-Cats, qui avaient gagné 11 de leurs 15 derniers matchs.

Quatre anciens Roughriders, qui arborent maintenant les couleurs des Ticats (Henry Burris, Andy Fantuz, Luca Congi et Kent Austin, leur entraîneur-chef) souhaitaient ramener la coupe à Hamilton. La ville ontarienne a gagné son dernier championnat de la LCF en 1999.

« Gardez la tête haute, gardez la tête haute, les gars », insistait l'entraîneur en marchant dans le tunnel du stade avec ses joueurs.

Austin subissait sa première défaite en éliminatoires après cinq gains d'affilée en tant qu'entraîneur-chef. Il avait mené les Roughriders de la Saskatchewan à la victoire en 1989 en tant que quart-arrière partant et en 2007 à la tête de l'équipe. Il a ensuite quitté la Ligue canadienne de football pour un poste d'entraîneur adjoint pour l'équipe d'Ole Miss (l'Université du Mississippi), aux États-Unis.

L'importance du 13e joueur

Les Tiger-Cats de Hamilton et les Roughriders de la Saskatchewan se sont affrontés au Taylor Field devant 44 710 spectateurs, dans le match de championnat de la saison 2013 de la Ligue canadienne de football.

 La foule, qui arborait en grande majorité les couleurs des Roughriders, l'équipe locale, a été très bruyante.

« Le facteur qui nous a porté à être aussi dominant sur le terrain est que les supporteurs étaient incroyables », a souligné l'entraîneur-chef des Riders, Corey Chamblin.

« C'était dingue. Dès le réchauffement d'avant-match, j'ai su que ce serait difficile pour eux [les Tiger-Cats]. Je les ai regardés et j'ai dit "Je ne voudrais pas être dans vos souliers". C'était ridicule [!] Tout [le stade] était vert », a-t-il ajouté.

« Tout, les passes, la course, la protection, la défense étaient supers. Les équipes spéciales étaient géniales. C'était notre soirée! », s'est exclamé Kory Sheets.

« Je l'ai dit avant que le match commence, ce n'est pas une foule neutre » — Kory Sheets, joueur par excellence du match de la Coupe Grey 2013

Le demi offensif a hâte de célébrer avec les supporteurs de l'équipe. « Ce sera incroyable. J'ai tellement hâte de descendre dans les rues et de célébrer avec nos supporteurs », a-t-il lancé.

Après le match, plusieurs rues des environs du stade, fermées à la circulation depuis la matinée, ont été envahies par la foule.

Artistes canadiens à l'honneur

Le groupe rock saskatchewanais The Sheepdogs a lancé les cérémonies d'ouverture avec leur chanson « Feeling Good », qui représentait bien l'ambiance au stade qui a été envahi par une véritable vague verte.

Leur succès « I Don't Know » a clôturé leur performance. La présentation des joueurs a suivi.

La chanteuse ontarienne Serena Ryder a interprété l'hymne national, en s'accompagnant avec sa guitare Flying V.

Le groupe pop-rock britanno-colombien Hedley était en vedette dans le spectacle de la mi-temps.


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Une semaine qui s'annonce chargée à la commission Charbonneau

Les audiences publiques de la commission Charbonneau reprennent ce matin avec le témoignage de deux de ses enquêteurs, Nicodemo Milano et Stephan Cloutier. L'ex-directeur des investissements à la SOLIM, Guy Thériault, et l'ex-vice-président des Grues Guay Louis-Pierre Lafortune, accusé de gangstérisme au terme de l'opération Diligence, doivent aussi être entendus cette semaine. 

MM. Milano et Cloutier ne sont pas des inconnus pour ceux qui suivent les travaux de la commission. Ils ont été entendus une première fois à la fin d'octobre, tout juste avant que l'ex-directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis, ne soit appelé à la barre des témoins. 

Nicodemo Milano, un spécialiste du crime organisé italien, avait exposé le 29 octobre les liens unissant Jocelyn Dupuis à des mafieux ou des gens considérés proches de la mafia, dont Raynald Desjardins, Domenico Arcuri, Giovanni « Johnny » Bertolo, son frère Giuseppe « Joe » Bertolo, Anthony Pietrantonio dit « Tony Suzuki » et Tony Volpato.

Il avait présenté plusieurs extraits d'écoute électronique, portant notamment sur les démarches de la firme de décontamination Carboneutre visant à obtenir du financement du Fonds de solidarité FTQ.

M. Dupuis avait fait beaucoup de lobbying dans ce dossier, notamment auprès du président du C.A. du Fonds, Michel Arsenault.

MM. Arcuri, Desjardins et Bertolo étaient tous impliqués dans Carboneutre, et Jocelyn Dupuis s'est officiellement joint à eux après son départ de la FTQ-Construction. 

M. Milano avait aussi exposé les liens de M. Dupuis avec Louis-Pierre Lafortune et deux des associés de ce dernier au sein de Solutions crédit alternatif, Mario Boulé et Marco Bourgouin. Il avait notamment présenté une vidéo de filature dans laquelle on voyait MM. Dupuis, Desjardins, Émond, Boulé et Joe Bertolo se rencontrant chez Grues Guay le 27 octobre 2008. 

Stephan Cloutier avait essentiellement présenté une série de conversations entourant les élections qui ont eu lieu à la FTQ-Construction le 12 novembre 2008. Elles ont révélé que Jocelyn Dupuis et l'ex-président de la FTQ-Construction Jean Lavallée s'affrontaient par clans interposés pour le contrôle du syndicat, et que le Hells Angel Jacques « Israël » Émond est intervenu pour garantir que Richard Goyette hérite du poste laissé vacant par M. Dupuis.

L'enquêteur Cloutier avait expliqué avoir écouté des dizaines de milliers d'écoutes électroniques liées aux enquêtes Dorade et Diligence pour la commission. 

Le témoignage inachevé de Guy Thériault

Guy Thériault, qui a longtemps été l'adjoint du président-directeur général de la SOLIM Guy Gionet, sera appelé à la barre des témoins après les deux enquêteurs de la commission. Il viendra compléter le témoignage qu'il a commencé à livrer le 13 novembre au sujet du projet TIPI.

Son interrogatoire a été interrompu après qu'il eut convenu que M. Gionet a agi de façon « bizarre » dans ce dossier, dans le cadre duquel la SOLIM et le promoteur Laurent Gaudreau prévoyaient investir conjointement dans la construction d'une salle de spectacles au pied des chutes Montmorency.

L'émission Enquête a déjà révélé que l'affaire a avorté après que Denis Vincent eut exigé 250 000 $ de M. Gaudreau vers 2007. Denis Vincent, considéré proche des Hells Angels par la police, était impliqué avec Laurent Gaudreau dans ce projet depuis 2004, mais son rôle s'est clairement accru au fil du temps.

Richard Marion, qui a été PDG de la SOLIM avant Guy Gionet, a déjà admis que Denis Vincent fréquentait l'entrepreneur Tony Accurso et l'ex-président de la FTQ-Construction, Jean Lavallée, pour des parties de chasse et de pêche. Lorsque le projet TIPI a été approuvé, M. Lavallée était membre du conseil d'administration de la SOLIM.

Lafortune, un homme qui en menait large

Le quatrième témoin de la semaine sera Louis-Pierre Lafortune, qui a été accusé de gangstérisme et de blanchiment d'argent dans la foulée de l'opération Diligence, à l'instar du Hells Angel Normand « Casper » Ouimet, sera le quatrième témoin de la semaine. 

M. Lafortune est soupçonné d'avoir participé à l'infiltration des Hells Angels dans l'entreprise LM Sauvé de l'entrepreneur Paul Sauvé. Étant donné l'imminence de la reprise de son procès, son témoignage risque fort de se dérouler sous ordonnance de non-publication.

Les écoutes électroniques entendues ces dernières semaines ont aussi montré que M. Lafortune était un proche de l'ex-directeur général de la FTQ-Construction, Jocelyn Dupuis.

Les audiences de cette semaine devraient aussi donner lieu à un débat sur l'opportunité de lever en tout ou en partie l'ordonnance de non-publication qui touche le témoignage que l'ex-propriétaire et président de Fortier Transfert Yannick Payette a livré le 12 novembre.

Fortier Transfert a été achetée par Grues Guay au milieu des années 2000. L'enquêteur Michel Patenaude a déjà expliqué que cette transaction a donné « beaucoup de crédibilité » à M. Lafortune. Ce dernier travaillait à l'origine pour Fortier Transfert, mais la transaction lui a permis d'obtenir un poste dans la haute direction des Grues Guay.

Yannick Payette et Louis-Pierre Lafortune ont été soupçonnés d'avoir trempé dans un stratagème d'évasion fiscale. Les deux hommes ont été visés par une perquisition de l'Agence du revenu du Canada en octobre 2011.


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Russie : le militant Paul Ruzycki croit éviter un procès

Un des deux militants canadiens de Greenpeace, qui sont retenus en Russie, croit que les autorités laisseront tomber les accusations qui pèsent contre le groupe.

L'Ontarien Paul Ruzycki a accordé une entrevue au réseau CBC, dimanche, deux jours après sa sortie de prison.

Il affirme avoir été bien traité par les autorités russes durant les deux mois qu'il a passés en détention.

Paul Ruzycki fait partie des 30 personnes arrêtées à bord du navire de Greenpeace, l'Arctic Sunrise, alors qu'ils planifiaient une action visant une plateforme de forage de la société d'État russe, Gazprom, dans l'Arctique.

Ils risquent des peines de sept ans de prison pour hooliganisme (vandalisme de groupe). Cependant, Paul Ruzycki croit pouvoir éviter un procès.

« Je pense que les accusations sont absurdes et inventées de toutes pièces. » — Paul Ruzycki

Le militant a admis qu'il doit être tenu responsable de ses actes, mais il a aussi le sentiment que son groupe a de solides appuis. « Je pense que Greenpeace et le monde sont derrière nous », a-t-il déclaré.

L'homme de Port Colborne, près de la frontière américaine, et son compatriote montréalais, Alexandre Paul, ont été libérés sous caution par un tribunal de Saint-Pétersbourg, vendredi.

Un système judiciaire indépendant?

Le président Vladimir Poutine a affirmé, vendredi, que les autorités russes n'avaient pas l'intention d'interférer dans le procès.

Le politologue de l'Université de Toronto, Aurel Braun, est cependant sceptique envers le système de justice russe. « Il ne s'agit pas d'un système très fiable. Il n'est pas indépendant et il y a de l'ingérence politique. »

Le professeur de sciences politiques croit que peu d'Occidentaux voudraient se soumettre à la justice russe, où très peu de gens font confiance à son efficacité et son impartialité.

Selon lui, il existe déjà plusieurs exemples qui démontrent que la Russie a une piètre réputation pour garantir l'équité et l'indépendance des tribunaux. Le politicologue cite en exemple les chanteuses du groupe Pussy Riot.


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Pont Champlain : bouchons et retards à prévoir

Le reportage de Pascal Robidas

L'heure de pointe s'annonce difficile, ce matin dans la région de Montréal, avec la fermeture de deux voies sur le pont Champlain. Ce sera l'occasion de tester les mesures d'atténuation de la circulation qui ont été mises en place.

Pendant ce temps, la Société des ponts Champlain et Jacques-Cartier met les bouchées doubles, en vue de l'installation, cette semaine, de la « super poutre » sur le pont Champlain. Mais d'ici là, les usagers devront être patients et s'adapter à plusieurs modifications, censées limiter l'impact des fermetures de voies.

La « super poutre » va servir à consolider temporairement la poutre fissurée, qui est à l'origine de la fermeture de deux voies en direction sud. Les opérations pour la transporter près du pont Champlain devraient commencer en début de semaine.

La structure pèse 75 tonnes et elle se compose de quatre morceaux. Elle devra être transportée par la voie terrestre.

« Elle va passer par le pont Jacques-Cartier et traverser du côté de Montréal. Et par la suite sur Wellington. L'objectif c'est de l'apporter à l'île des Soeurs à l'ancien poste de péage », explique Jean-Vincent Lacroix, porte-parole de la Société des ponts Jacques-Cartier et Champlain.

La « super poutre » sera installée vers la mi-décembre, la date précise n'a pas encore été choisie. Mais l'installation se fera lors d'une fin de semaine intensive de deux jours de travaux, pendant lesquels quatre voies sur six seront fermées, pour limiter les vibrations sur la structure du pont.

La « super poutre » sera retirée au printemps 2014. Une nouvelle poutre viendra alors remplacer celle qui est fissurée.

Le maire de Brossard pense que les mesures d'atténuation risquent de ne pas suffire. Paul Leduc estime qu'il faudrait un nouveau stationnement incitatif au quartier DIX30. « Ça nous permettrait d'ajouter des bus et d'avoir une voie réservée sur le cadran sud-est... et d'arriver à Montréal plus rapidement », affirme M. Leduc.

Mesures d'atténuation en place d'ici l'installation de la « super poutre », vers la mi-décembre

  • Maintien de deux voies de circulation dans chaque direction sur le pont Champlain
  • Prolongation de la voie réservée entre la rue Marc-Cantin et l'ancien poste de péage en direction de la Rive-Sud
  • Reconnaissance des titres des CIT et du RTL sur les trains de banlieue Mont-Saint-Hilaire et Candiac
  • Report de travaux au pont Mercier et sur la rue Saint-Antoine, entre Peel et Mansfield
  • Ajout d'un service de remorquage en permanence aux deux extrémités du pont Champlain
  • Présence permanente d'une autopompe sur l'île des Sœurs
  • Ajout de patrouilleurs pour faciliter l'insertion des autobus au pont Champlain après la voie réservée

Mesures maintenues (annoncées le 15 novembre)

  • Veille soutenue de la circulation pour apporter des solutions aux endroits problématiques
  • Ajout de trois voitures par rame de métro sur la ligne jaune
  • Ajout d'une voiture par départ sur les lignes de train de banlieue Candiac et Mont-Saint-Hilaire aux périodes de pointe du matin et du soir
  • Ajout de places additionnelles pour le covoiturage au stationnement incitatif Chevrier à Brossard et au terminus Panama
  • Priorité aux autobus sur la voie de gauche de la longue bretelle provenant de l'autoroute Bonaventure vers l'autoroute 15 en direction du pont Champlain
  • Distribution de titres gratuits « OPUS à l'essai » aux automobilistes ou utilisateurs occasionnels du transport en commun
  • Prolongation de la plage horaire des voies unidirectionnelles sur le pont Victoria vers la Rive-Sud de 14 h à 20 h, plutôt que de 15 h à 19 h
  • Prolongation de l'ouverture d'une troisième voie sur le pont Jacques-Cartier vers Montréal, le matin, et vers la Rive-Sud, le soir et les fins de semaine

Modifications dans les trajets et les horaires d'autobus

Certains autobus des conseils intermunicipaux de transport (CIT) seront détournés vers la station Longueuil-Université de Sherbrooke. Les titres de transport des CIT seront acceptés aux stations Longueuil-Université de Sherbrooke et Bonaventure.

Certains autobus de la Société de transport de Montréal risquent d'être affectés par les problèmes de circulation :

  • Station LaSalle : 12, 21, 58, 61, 71 et 108
  • Station McGill : 61 et 168
  • Station Papineau : 10, 15, 34 et 150
  • Lignes express : 410, 420, 427 et 430
  • Ligne 747

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Un compromis sur le climat permet d'éviter l'impasse à Varsovie

Written By Unknown on Minggu, 24 November 2013 | 16.21

Le récit de Mathieu Prost

Les diplomates réunis à Varsovie sont finalement arrivés à un consensus samedi, établissant les fondations d'un futur traité mondial sur la lutte contre le réchauffement climatique.

L'accord a été adopté à la suite de plusieurs jours de négociations parfois difficiles entre les représentants de plus de 190 pays. Cette entente permet de mettre la table pour le rendez-vous crucial de Paris en 2015, où l'on souhaite conclure l'accord le plus ambitieux jamais scellé pour limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés Celsius.

« Juste à temps, les négociateurs à Varsovie ont fait juste ce qu'il fallait faire pour que ce processus continue d'avancer », a commenté Jennifer Morgan, directrice du Centre de recherches World Resources Institute (WRI).

Les pays riches et les pays pauvres se sont entendus sur le fait qu'ils devront partager les efforts nécessaires afin de lutter contre les changements climatiques. Il s'agissait d'un des principaux points en litige.

La dernière grande entente sur le climat, le protocole de Kyoto, précisait que seuls les pays développés avaient l'obligation de diminuer leurs émissions de gaz à effet de serre, ce qui avait notamment poussé les États-Unis à la rejeter. Washington jugeait que les pays émergents devaient aussi participer à l'effort.

Ce à quoi la communauté internationale s'engage :
  • Adopter, dans deux ans à Paris, un accord de réduction des gaz à effet de serre qui entrera en vigueur dès 2020
  • L'accord qui sera adopté à Paris devra être suffisamment contraignant et ambitieux pour limiter le réchauffement planétaire à 2 degrés Celsius par rapport au niveau de l'ère préindustrielle.
  • Les États doivent préparer des « contributions » sur ce qu'ils entendent faire pour lutter contre les changements climatiques. Le terme « contribution » est plus faible que le terme « engagement », qui se trouvait dans le texte initial et auquel s'étaient opposées, entre autres, la Chine et l'Inde.

Les négociations à ce sujet se poursuivront ensuite à Lima en 2014, puis à Paris en 2015 pour la signature finale du traité.

Aide financière

Un autre texte portant sur l'aide financière des pays du Nord aux pays du Sud a été adopté. L'aide doit permettre aux pays en développement de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de s'adapter aux changements climatiques.

Les négociations ont également permis d'arriver à un compromis concernant un mécanisme de « pertes et dommages ». Ce mécanisme vise à dédommager les pays en développement, principales victimes du réchauffement planétaire, contre les évènements climatiques extrêmes qu'il engendre.

Négociations difficiles

Les deux semaines de négociations ont été difficiles notamment à cause de la mésentente entre les pays du Nord et du Sud. Ces derniers considèrent que les pays occidentaux devraient assumer une plus grande part de l'effort étant donné leur responsabilité historique.

Jusqu'à samedi, la seule entente concrète entre les délégués concernait la protection des forêts tropicales.

Déjà jeudi, de nombreuses associations environnementales avaient claqué la porte des discussions afin de dénoncer le peu d'avancement dans les négociations.

Le Canada critiqué

L'Assocition québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) a d'ailleurs critiqué le rôle qu'a joué le Canada au cours des deux dernières semaines, l'accusant d'être un des responsables de l'échec de plusieurs séances de négociations.

« Le Canada fait partie de ceux qui ont fait dérailler toutes les discussions et les travaux, a affirmé le président de l'AQLPA, André Belisle, samedi matin sur les ondes de RDI. Le Canada a carrément tourné le dos aux négociations en disant qu'il n'entendait pas consentir d'autres engagements financiers. C'est le contraire de ce qu'il avait pris comme engagement. »

« Les positions du Canada participent du blocage des négociations en refusant de bouger sur des points clés. Ceci altère la confiance des parties et n'incite pas à ce que d'autres pays s'engagent », a pour sa part indiqué Alain Brunel, le directeur climat-énergie de l'AQLPA dans un communiqué samedi matin.

« Non seulement le Canada refuse de hausser ses objectifs de réduction d'émissions avant 2020, mais il n'atteindra même pas ses propres maigres cibles », a ajouté M. Brunel.


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Vancouver, la capitale canadienne du bitcoin

Le premier guichet automatique distribuant des bitcoins est en service à Vancouver et une trentaine de commerçants acceptent cette devise virtuelle comme monnaie d'échange pour leurs produits et services.

Un restaurant chinois, un massothérapeute, un photographe, un paysagiste ou encore une entraîneuse personnelle font partie de ces commerces qui se sont embarqués dans l'aventure bitcoin, sachant qu'ils ne verront jamais la couleur de l'argent puisqu'il s'agit d'une crypto-devise que personne n'a eue ou n'aura dans sa main ou sa poche.

Pour Amanda Krystalovich qui a fondé Krystal Fit Studio, une salle d'entraînement aussi grande qu'un mouchoir de poche, l'avantage est important, car elle ne paie pas de frais d'administration comme si elle devait accepter une carte Visa par exemple.

Avec la hausse de la valeur du bitcoin ces derniers jours, elle voit son portefeuille virtuel grandir.

Créé en 2009 par une personne ou un groupe anonyme qui répondent au nom de Satoshi Nakamoto, le bitcoin est une crypto-devise née d'un algorithme. Ces créateurs voulaient inventer une solution pour contourner les crises financières et éviter la dépendance aux banques.

21 millions d'unités

À la différence d'une devise gérée par une banque centrale, où la planche à billets permet de réinjecter des milliards et des milliards sur le marché, le nombre de bitcoin ne changera jamais. Il sera toujours de 21 millions d'unités. Sa rareté en fait donc une cible de spéculation et une source d'instabilité à hausse comme à la baisse.

Pour preuve, à son lancement en 2009, la monnaie valait cinq cents. Le lundi 18 novembre, sa valeur a explosé au-dessus des 800 $ avant de retomber plus tard cette semaine à environ 650 $. Il est impossible de prédire qu'elle sera sa valeur dans un an.

Le phénomène bitcoin dérange et intrigue parce qu'il échappe à tout contrôle gouvernemental. Il n'y a en effet aucune banque centrale qui régit le système bitcoin. Ce sont les clients du réseau bitcoin qui forment ensemble le "système" à l'aide d'un programme sécurisé.

Toutes les transactions se font par le biais de portefeuilles virtuels et son cours varie selon l'offre et la demande.

Le groupe financier coopératif Desjardins a publié une étude pour relativiser le succès du système bitcoin et mettre en garde contre cette solution de rechange qui n'en est pas une, selon l'institution financière.

On peut y lire : « En choisissant une crypto monnaie, ces gens feraient face au problème de la déflation, au manque de réglementation et au risque de bulle spéculative. Le taux de change d'une crypto monnaie pourrait donc être tout aussi volatil que celui d'une monnaie nationale mal gérée. Dans ces situations, le meilleur choix reste encore une monnaie nationale stable d'envergure internationale, comme le dollar américain ou l'euro ».

Reste que si l'intérêt suscité par le bitcoin est bien réel, il attire également les organisations criminelles qui voient là un moyen de contourner les institutions conventionnelles trop curieuses à leur goût pour pratiquer leurs activités illégales.

Le département de la justice américaine s'inquiète d'ailleurs de l'anonymat qui régit le système bitcoin et qui pourrait permettre de dissimuler des transactions criminelles.

En attendant qu'une réglementation vienne régir ce nouveau système monétaire, le système a déjà ses clients.

À Vancouver, Clifton McDougall a choisi d'accepter les bitcoins dès l'ouverture en août dernier de son restaurant Bestie situé au centre-ville.

S'il s'estime confiant dans le système, il note déjà un phénomène intéressant : le 18 novembre dernier, alors que la valeur du bitcoin ne faisait que monter, ses clients ont préféré garder leurs bitcoins dans leur portefeuille et payer leur repas avec de l'argent conventionnel.

Un texte de Frédéric Arnould


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Penguins 2 - Canadien 3 - Encore les vétérans

En début de saison, gagner ne serait-ce qu'un match sans la contribution des Lars Eller, Alex Galchenyuk et autres Brendan Gallagher semblait impossible pour le Canadien. Voilà que l'équipe a aligné trois victoires malgré un apport offensif minimal des jeunes.

Transporté par Tomas Plekanec et Max Pacioretty, le Canadien (13-9-2) l'a emporté 3-2 sur les Penguins de Pittsburgh (15-9-0), samedi, à Montréal.

Le Tricolore conclut donc en beauté une semaine au cours de laquelle il devait en découdre avec deux grosses pointures à la maison, le Wild et les Penguins, en plus des Capitals à l'étranger, avec au passage une difficile séquence de deux matchs en deux soirs.

« On n'a pas dévié de notre plan, même si on se cherchait, a rappelé l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien. On faisait beaucoup de bonnes choses et on a encouragé l'équipe à continuer à jouer de la bonne façon. Tu ne peux pas gagner si tu ouvres le jeu pour rien. On a continué à suivre notre plan et on a profité de nos chances de marquer. »

Max Pacioretty, avec un doublé, a mené l'attaque montréalaise. L'Américain compte maintenant cinq buts à ses trois dernières sorties. Curieusement, son regain de vigueur survient après qu'il eut formulé des commentaires perçus par plusieurs comme une critique du système de jeu prôné par les entraîneurs.

« Quand vous avez commencé à me rabaisser, j'ai commencé à marquer. Écrivez d'autres textes sur moi qui n'aime pas le système et je marquerai peut-être plus de buts », a lancé un Pacioretty défiant.

Un héros moins obscur

Un autre vétéran, Tomas Plekanec, a enfilé l'autre but du CH, sur un tir entre les jambes de Marc-André Fleury, qui a déjà mieux paru.

On peut avancer sans se tromper qu'il s'agit d'une récompense bien méritée pour une semaine de dur labeur, passée un peu inaperçue. Après avoir contré Mikko Koivu et Zach Parisé mardi, Alexander Ovechkin et Nicklas Backstrom vendredi, voilà que le CH a réduit au silence le trio de Sidney Crosby, Pascal Dupuis et Chris Kunitz.

« Les tâches que Plekanec doit accomplir chaque soir, les gens ne comprennent pas à quel point elles sont difficiles, a estimé Pacioretty. Chaque mise au jeu en zone défensive, contre chaque premier trio, contre Crosby ce soir, contre Ovechkin hier (vendredi). De contribuer offensivement quand tu joues ce rôle, ça donne une très bonne chance à ton équipe. »

Plekanec a en outre menotté Crosby au cercle des mises au jeu, remportant 14 des 19 engagements contre « Sid the Kid ».

« C'était un de mes bons matchs, a estimé le Tchèque J'aimerais être plus constant dans les trois zones. Mais quand tu gagnes autant de mises au jeu, tu es en bonne position pour affronter les meilleurs joueurs. »

Visiblement, son travail a frustré les Penguins. Chris Kunitz a d'ailleurs été puni en fin de deuxième période pour lui avoir asséné une bonne droite, tandis que Crosby a souvent semblé irrité. Frustrant à affronter, Plekanec?

« Quand tu perds et qu'il te suit partout sur la patinoire, oui, ce l'est, a reconnu Crosby. Il est petit, il travaille fort et n'a pas peur de lever son bâton et de faire les petites choses. Après chaque match, tu analyses toujours ces petits duels, tu dois trouver des façons de marquer. Mais on a eu nos chances. »

« Les gens dans le monde du hockey connaissent sa valeur », a ajouté Therrien, lorsqu'une collègue lui a demandé si Plekanec était sous-estimé.

Des fleurs à Subban

Si tout le monde n'en avait que pour le numéro 14, le 76 a également reçu sa part de compliments, dont un (rare) de son entraîneur.

P.K. Subban a en effet bien répondu aux responsabilités défensives accrues qui lui ont été confiées. Le duo qu'il forme avec Andrei Markov a d'ailleurs été confronté de plus en plus souvent à Crosby, et était même sur la patinoire dans la dernière minute de jeu, avec une avance d'un but, ce qu'on n'aurait pas vu en début de saison.

« Depuis le match au Colorado, il fait du très bon travail tout en continuant à apporter de l'attaque », a reconnu Therrien.

James Neal a inscrit les deux filets des Penguins, le premier à l'aide d'un tir sur réception imparable en avantage numérique, le deuxième à forces égales, à la suite d'une superbe pièce de jeu d'Evgeni Malkin.

Carey Price a bloqué les 29 autres rondelles dirigées vers lui.

À noter :

  • Atteint par une rondelle au pied droit vendredi, l'attaquant Michaël Bournival a participé à la rencontre pour le Canadien. Le défenseur Francis Bouillon était quant à lui de retour et a pris la place de Douglas Murray dans la formation.
  • Pour les Penguins, l'attaquant Beau Bennett était absent, blessé vendredi, et a été remplacé par l'ancien du Tricolore Matt D'Agostini.
  • Pacioretty a brièvement quitté la rencontre en fin de deuxième période, mais était de retour pour le dernier tiers. « Une rondelle dans une mauvaise partie », a simplement expliqué l'ailier.

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Accord sur le nucléaire iranien signé à Genève

Une impasse diplomatique vieille d'une décennie a connu un premier pas important vers sa résolution. L'Iran et les six grandes puissances sont parvenus à un accord dans l'épineux dossier du nucléaire iranien.

Cette entente préliminaire de six mois vise à réduire l'ampleur du programme nucléaire iranien en échange d'un allégement des sanctions économiques qui étranglent la République islamique depuis des années.

Les négociateurs sont parvenus à un compromis sur le droit à l'enrichissement de l'uranium, dont Téhéran avait fait un enjeu de souveraineté nationale. C'était d'ailleurs un point de litige majeur dans les discussions.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a estimé que le programme iranien d'enrichissement de l'uranium était « reconnu ».

De son côté, le secrétaire d'État américain, John Kerry, a affirmé que l'accord ne faisait aucune reconnaissance du « droit » à l'enrichissement d'uranium.

N'empêche, s'exprimant devant les journalistes, le ministre iranien des Affaires étrangères a affirmé que l'accord contient une « référence claire selon laquelle l'enrichissement va continuer » en Iran. « Nous estimons que c'est notre droit », a-t-il ajouté. Il s'est aussi engagé à accroître la coopération de son pays avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.

De Washington à Téhéran

Dans une déclaration officielle télédiffusée depuis la Maison-Blanche, le président Barack Obama a déclaré que l'entente est « un important premier pas » et « un nouveau chemin » vers un monde plus sécuritaire.

Selon le président américain, l'accord prévoit des « contraintes substantielles » auxquelles l'Iran doit se soumettre. Il bloquerait aussi « le chemin le plus évident » vers le développement d'une bombe nucléaire.

De son côté, le président iranien, Hassan Rohani, a également salué la conclusion de l'accord de Genève.

« Le vote du peuple en faveur de la modération et de l'engagement constructif et les efforts infatigables des équipes de négociation vont ouvrir de nouveaux horizons », a indiqué le président réputé modéré sur son compte Twitter.

Washington et Téhéran s'entendent pour dire que la crise du nucléaire iranien est loin d'être entièrement résolue. Barack Obama a insisté sur le fait que « d'énormes difficultés » persistent toujours dans ce dossier.

« Nous avons mis en place une commission conjointe pour surveiller la mise en place de notre accord », a dit le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, en conférence de presse. « J'espère que les deux parties pourront avancer d'une façon qui permettra de restaurer la confiance. »

Quelques détails de l'accord

Les volets les plus controversés du programme nucléaire iranien sont suspendus en vertu de l'accord. Ainsi, Téhéran doit :

  • arrêter d'enrichir de l'uranium au-dessus de 5 %;
  • neutraliser ses réserves d'uranium enrichi à 20 %;
  • arrêter son projet de réacteur à eau lourde d'Arak; et
  • se soumettre à des inspections internationales plus poussées pendant six mois.

En échange, les six grandes puissances s'engagent à :

  • permettre à Téhéran d'accéder à des milliards de dollars de revenus liés au pétrole, aux produits pétrochimiques, à l'or et au secteur automobile; et
  • ne pas imposer de nouvelles sanctions au cours des six prochains mois.

Quatre jours de négociations

Les négociations sont allées bon train, depuis mercredi. La présence à Genève des ministres des Affaires étrangères américain, chinois, russe, français, britannique et allemand (John Kerry, Wang Li, Sergueï Lavrov, Laurent Fabius, William Hague et Guido Westerwelle) semblait montrer, samedi, que les discussions en étaient à un point crucial.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Arakchi, avait indiqué, samedi, que « 98 % des progrès » avaient été accomplis dans les discussions, et qu'il ne demeurait que quelques zones de désaccord. Les 2 % restant étaient peut-être « beaucoup plus importants que les autres points », avait précisé M. Arakchi. Le droit à l'enrichissement d'uranium n'est pas mentionné dans le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont l'Iran est signataire.

Cette question est au coeur des inquiétudes des pays occidentaux et d'Israël. Ils craignent que l'uranium enrichi à 20 % soit utilisé par l'Iran pour obtenir de l'uranium enrichi à 90 %, un seuil qui permet un usage militaire. L'Iran a toujours affirmé que son programme nucléaire a seulement des objectifs civils.

D'ailleurs, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, n'a pas perdu de temps à dénoncer l'entente, qu'il a qualifiée de « mauvais accord ». Le gouvernement israélien ne se considère pas lié par l'entente signée à Genève.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a néanmoins estimé que l'entente va rendre plus sûre la situation des pays alliés aux Américains, comme Israël.

Washington a déjà prévenu que l'allègement des sanctions prendrait fin dans six mois et que les États-Unis « augmenteraient la pression » si l'Iran ne respectait pas ses engagements.


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Niqab à la garderie : la propriétaire se défend

Written By Unknown on Jumat, 22 November 2013 | 16.20

Entrevue avec une éducatrice en garderie portant le niqab

La propriétaire de la garderie privée de Verdun, qui s'est retrouvée au cœur d'une controverse sur le voile intégral, s'est défendue jeudi en entrevue à Radio-Canada. Elle soutient que porter le niqab est son choix, parce que c'est dans sa religion.

« Dieu sait ce qui est mieux pour nous, même si nous on ne comprend pas », affirme celle qui a fait des études en génie civil à l'Université McGill.

Elle dit avoir été choquée lorsqu'une photo de deux éducatrices de la garderie en question a commencé à circuler sur les réseaux sociaux mercredi, suscitant de nombreuses réactions.

En tant que mère, elle affirme être en désaccord avec le fait que la photo permettait d'identifier les enfants et que la personne qui l'a diffusée mentionnait le nom du quartier.

« Quand j'ai vu la photo [...] je parle comme une mère, j'ai été très choquée. » — La propriétaire de la garderie

Selon elle, les gens devraient lui poser des questions et discuter avec elle au lieu de prendre des photos. Elle ajoute que l'auteure du cliché aurait plutôt dû discuter avec elle. « Quand elle va parler avec nous, elle va savoir un peu plus de nous et nous d'elle », explique la propriétaire de la garderie privée non subventionnée, qui a requis l'anonymat.

Elle affirme que les éducatrices ont le visage découvert lorsqu'elles sont avec les enfants, mais se couvrent pour sortir. Elle soutient que les parents sont très satisfaits de ses services et qu'ils apprécient cette occasion d'apprendre à leurs enfants la tolérance.

« Une des plus grandes raisons que les parents viennent chez nous, c'est parce qu'ils veulent que leurs enfants voient qu'il y a des gens qui sont différents et ils apprennent la tolérance. » — La propriétaire de la garderie

Selon elle, on ne peut parler d'égalité hommes-femmes si le gouvernement veut légiférer pour empêcher certaines personnes de pouvoir porter ce qu'elles veulent et de travailler. « Quand le gouvernement veut me dire comment m'habiller [...] pour moi, ce n'est pas l'égalité », affirme-t-elle. « Si tu enlèves mon choix, je ne suis pas libre ».

« Il ne faut pas respecter les choix, mais au moins les tolérer. Et vous respecter comme des humains. Je ne me suis jamais sentie exclue, sauf quand la charte est venue. Les personnes sont beaucoup plus agressives maintenant avec moi. » — La propriétaire de la garderie

Avec les informations d'Émilie Dubreuil


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Harper réfute la version livrée par Wright aux policiers

Le compte rendu de Daniel Thibeault

Le premier ministre Stephen Harper maintient qu'il n'a jamais été informé du plan élaboré par son ex-chef de cabinet Nigel Wright pour assurer le remboursement des dépenses illégales du sénateur Mike Duffy.

Dans un courriel donné à la GRC et déposé en cour mercredi, M. Wright laisse entendre qu'il a informé son patron du plan, alors que le parti devait rembourser 32 000 $ plus les intérêts au Sénat. « Le premier ministre dit que nous pouvons aller de l'avant », écrit-il le 22 février.

Le Parti conservateur a finalement retiré son offre lorsqu'il a appris que la note était plutôt de 90 000 $. Nigel Wright a alors, de son propre chef, décidé de faire un chèque personnel au sénateur, dans l'espoir de calmer la tempête.

Stephen Harper savait-il que son parti était prêt à payer pour les dépenses irrégulières de Mike Duffy? Le premier ministre maintient qu'il n'en a jamais été question.

« J'ai dit à plusieurs reprises que j'ai dit à M. Duffy, très clairement, que je m'attendais à ce qu'il rembourse ses propres dépenses inappropriées. C'est ce que M. Wright m'a dit. C'est que ce que M. Duffy m'a dit publiquement. Quand j'ai appris le contraire en mai, j'ai pris les actions nécessaires », a-t-il soutenu, en visite à Lac-Mégantic, jeudi.

L'opposition ne se laisse pas convaincre. « C'est totalement absurde de prétendre qu'un sénateur a besoin de l'approbation du premier ministre pour rembourser ses dépenses. Il n'y a personne au Canada qui croit ses balivernes », tonne le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair.

De leur côté, les policiers fédéraux poursuivent leur enquête. Après avoir fouillé les courriels du bureau du premier ministre, ils s'intéressent maintenant à ceux du Sénat pour étayer la preuve existante, pour mieux comprendre l'étendue de l'affaire et trouver, peut-être, de nouveaux motifs d'accusations.

D'après les informations de Daniel Thibeault


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Pont Champlain: une seule voie vers le sud

Une voie supplémentaire du pont Champlain est fermée à la circulation en direction sud jusqu'à nouvel ordre. Ainsi, une seule voie sera ouverte vers la Rive-Sud à l'heure de pointe, ce matin.

La société fédérale qui gère les ponts Champlain et Jacques-Cartier a constaté que la fissure à l'origine des fermetures de voies a « progressé ». Elle a donc lancé une inspection spéciale, jeudi, après l'inspection quotidienne de la structure.

« On est en train d'analyser si on doit fermer une deuxième voie durant les travaux pour réduire le poids sur la poutre », a affirmé Jean-Vincent Lacroix, porte-parole de la société.

Les travaux d'urgence, lancés la semaine dernière, forçaient déjà la fermeture d'une voie vers le sud. Ces travaux doivent durer un mois.

M. Lacroix n'a pas exclu la possibilité que deux voies demeurent fermées vers le sud jusqu'à la mi-décembre.

La société fournira plus d'information sur la suite des choses lors d'un point de presse prévu ce matin à 10 h.

Cette situation complique encore le casse-tête du transport sur cette artère névralgique du réseau autoroutier dans la grande région de Montréal.

Transports Québec et la société des ponts ont tous les deux confirmé que des responsables travaillent à développer des scénarios envisageables si la fermeture de la deuxième voie devait se prolonger.

Selon le porte-parole, « l'hypothèse première » serait que la fissure subit les conséquences des charges dues aux véhicules qui circulent toujours sur les voies encore ouvertes.

« Toutes les poutres travaillent ensemble. Elles sont reliées par des câbles d'acier », a expliqué Jean-Vincent Lacroix. Ainsi, chaque véhicule qui circule sur le pont a une incidence sur l'évolution de la fissure.

En attendant, les usagers de la route sont invités à utiliser les autres ponts qui enjambent le fleuve Saint-Laurent pour circuler de Montréal jusqu'en Montérégie.

La circulation sur le pont Champlain en direction de Montréal se fait toujours à trois voies, sans voie réservée aux autobus à l'heure de pointe du matin.


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12 morts dans l’effondrement d’un supermarché en Lettonie

Au moins 21 personnes ont été tuées, jeudi soir, dans l'effondrement du toit d'un supermarché dans la banlieue de Riga, la capitale de la Lettonie, et les secours craignaient, dans la nuit, que des dizaines d'autres soient bloquées.

« À 6 h du matin [minuit, heure de Montréal], 12 personnes ont été retrouvées mortes, dont trois étaient des pompiers ou des secouristes », a annoncé Viktorija Semble, porte-parole des services de secours.

« En tout, huit pompiers ont été blessés », a-t-elle ajouté.

La cause de l'accident n'a pas encore été déterminée, mais selon la presse locale, le toit du supermarché d'environ 500 mètres carrés avait fait l'objet de travaux peu avant qu'il ne s'effondre, jeudi.

Les pompiers arrivés sur les lieux ont ensuite été victimes d'un autre effondrement.

« Il y a clairement eu un problème au niveau des exigences relatives à la construction », a dit Rihards Kozlovskis, ministre de l'Intérieur.

Le maire de Riga, Nils Usakovs, a rapporté dans la soirée à l'agence RIA Novosti que 70 personnes restaient enfermées dans le bâtiment, puis les services de secours ont précisé plus tard que 36 blessés avaient été emmenés, mais que les chiens de la police cherchaient toujours des personnes bloquées.

Reuters


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Muskrat Falls alimente un débat chez les Terre-Neuviens

Written By Unknown on Kamis, 21 November 2013 | 16.21

Le reportage de Marilyn Marceau

Depuis le tout début du mégaprojet hydroélectrique du bas Churchill, la population de Terre-Neuve-et-Labrador est divisée sur la question.

Ali Chaisson, homme d'affaires de Saint-Jean, veut que la province diversifie sa capacité énergétique. Son regard se tourne vers Muskrat Falls.

« C'est un projet ambitieux. C'est un projet qui naturellement prend un niveau de risques qui est plus élevé. Je pense que les éléments fondamentaux du projet sont effectivement bons », estime M. Chaisson.

Le projet de 7,7 milliards de dollars est en cours de réalisation. Dans quelques années, l'électricité sera acheminée dans la capitale, à 1500 kilomètres du barrage hydroélectrique. Ce sera un pas en avant, selon Ali Chaisson.

« Un projet énergétique essentiellement vert qui va contribuer à stabiliser les prix de l'électricité pour les générations à venir, parce que c'est ça le projet. » — Ali Chaisson, homme d'affaires

Selon le musicien Con O'Brien, à Saint-Jean, il s'agira plutôt d'un pas dans la mauvaise direction. Il affirme que c'est un grand projet pour un demi-million de Terre-Neuviens. Il souligne que la province n'a jamais dépensé autant d'argent sur un seul projet. Il ajoute que Terre-Neuve-et-Labrador est assise sur beaucoup d'argent grâce à l'industrie pétrolière et qu'on a décidé de l'investir dans un projet bien trop ambitieux pour la petite province.

Mais Saint-Jean vit au rythme du boom économique. Près de deux tiers des résidents appuient le projet, selon le dernier sondage de la firme Corporate Research.

« Je crois, avec ce gros projet-là, qu'on va voir de nouveaux entrants ici dans la province. Alors, je pense que ça va augmenter le nombre de francophones à Terre-Neuve-et-Labrador. Ça va aussi être [possible] de garder ceux qui sont déjà ici, qui sont dans les métiers spécialisés, en construction », prédit Cyr Couturier, président du Réseau de développement économique et d'employabilité de Terre-Neuve-et-Labrador.

Ce qui inquiète Con O'Brien, c'est l'énorme coût du projet. L'argent pourrait être dépensé ailleurs, selon lui. Il affirme que l'ouest de l'île a été négligé.

« Si vous habitez sur la côte est de Terre-Neuve, vous vivez le boom économique. Si vous vivez dans une région rurale de l'île, votre ville se meurt. » — Con O'Brien, musicien

Con O'Brien pense que le gouvernement doit arrêter la construction et reconnaître son erreur avant qu'elle ne devienne la pire catastrophe de l'histoire de la province.

Ali Chaisson exprime aussi une certaine crainte. « Je ne veux pas que ce projet-là mange les fonds de [prévoyance] et brûle 50 % de plus et que ça devienne un projet de 20 milliards parce que là, on est foutu », dit-il. Mais il ajoute : « si on ne prend pas de risque, on ne se développera jamais ».

Ces deux Terre-Neuviens ont les mêmes rêves pour leur province, mais leur chemin vers la prospérité économique est bien différent.


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