Des députés s'interrogent sur la sécurité au parlement fédéral

Written By Unknown on Rabu, 29 Oktober 2014 | 16.21

Le reportage d'Emmanuelle Latraverse

Des agents de la GRC armés, aux aguets devant chaque porte du parlement canadien, mais aussi à l'intérieur de l'édifice. Les choses semblent changer et le processus pour armer tous les gardiens de sécurité sera accéléré dans la foulée de la fusillade de mercredi dernier. Mais les députés se demandent toujours comment Michael-Zehaf Bibeau a pu s'introduire rapidement dans le bâtiment.

« Comment une personne a pu passer du Monument de la guerre à ici, comme si elle entrait dans un moulin? C'est surtout ça qui m'a frappée », affirme la députée néo-démocrate Françoise Boivin.

La question hante toujours bien des députés : comment se fait-il que l'alarme n'ait pas été donnée pendant les 82 secondes qu'il a fallu à Michael Zehaf-Bibeau pour franchir le parterre du parlement?

Aucun agent n'a réussi à arrêter le tireur avant qu'il ne franchisse les portes.

Depuis les événements de mercredi, la GRC accompagne maintenant le premier ministre Stephen Harper à l'intérieur du parlement. Steven Blaney, Robert Nichsolson et Peter Mackay, respectivement ministres de la Sécurité publique, de la Défense et de la Justice, ont aussi chacun un garde du corps armé qui les accompagne.

Pas sur les mêmes ondes radio

La situation est à l'image de la sécurité au sein de la Cité parlementaire. Jusqu'à mercredi, la GRC, les services de sécurité du Sénat et des Communes n'étaient pas sur les mêmes fréquences radio. Le problème a été résolu en début de semaine. La surveillance de l'intérieur de l'immeuble est assurée par le Parlement, alors que celle à l'extérieur est la responsabilité de la GRC.

Mme Boivin admet que « c'est la faiblesse de notre système. Il y a tellement de forces différentes qui s'occupent de différentes choses. Il va falloir qu'il y ait une meilleure coordination ».

Les néo-démocrates Charlie Angus et Hélène Laverdière sont de ceux qui en ont fait les frais. Mercredi dernier, quelques secondes après la fusillade, ils se sont fait dire de sortir du parlement.

« On s'est retrouvés perdus dans le champ, ils avaient fermé les portes derrière nous », témoigne Hélène Laverdière.

Les deux députés étaient soudainement dehors, seuls. Plus personne ne voulait les protéger ou leur donner refuge. « On était vraiment errants et un peu perdus au milieu de cette mêlée », ajoute Mme Laverdière.

Coordonner les services de sécurité

Selon nos sources, le Sénat et les Communes mettent l'accélérateur pour mieux coordonner leurs services de sécurité. Ils étudient une foule de scénarios, comme la possibilité d'un commandement commun coiffant deux services indépendants et la limitation des visites à certaines heures.

Tous attendent l'enquête indépendante de la police provinciale de l'Ontario sur les circonstances entourant la mort de Michael Zehaf-Bibeau, mais aucune enquête indépendante n'est prévue sur le travail des policiers à l'extérieur du parlement pendant ces 82 secondes fatidiques.

« Voyons donc, c'est là que l'enquête devrait être faite. Il a passé la première tape », relève le député Yvon Godin.

La GRC indique que le travail de ses agents sera évalué lors d'un bilan interne.


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