Référendum : 6 Écossais expliquent leur choix

Written By Unknown on Rabu, 17 September 2014 | 16.20

Le reportage de Raymond Saint-Pierre et Dominique Landry

Alors que les Écossais s'apprêtent à participer, jeudi, à un référendum historique, notre envoyé spécial en Écosse, Raymond St-Pierre, a rencontré des partisans du oui et du non. Au fil de leurs témoignages, ils révèlent la complexité du choix auquel ils font face.


Claire, 19 ans, étudiante en mathématiques

Actuellement à l'Université de Durham, en Angleterre, elle est née à Édimbourg et tient à ce que l'Écosse demeure britannique. Comme d'autres jeunes de son âge à travers le Royaume-Uni, elle est venue se porter volontaire pour faire du porte-à-porte pour le camp du non pendant quelques jours.

Elle croit que l'indépendance de l'Écosse créerait une longue période de bouleversements et d'incertitude qui affecterait son avenir et celui de sa famille. À sa grande frustration, elle a dû rentrer à Durham pour travailler et étudier, mais elle attend les résultats avec anxiété.

« En tant que jeune, ma première préoccupation, c'est l'incertitude, les risques de l'indépendance. Nous vivons déjà dans un monde dangereux. Voter non, c'est une énorme garantie de sécurité. » — Claire


Christian Allard, 50 ans, immigrant et député

Ce Français d'origine vit en Écosse depuis 30 ans. Il est très proche du leader du camp du oui, Alex Salmond. Il fait campagne pour lui dans son coin de pays, près d'Aberdeen, parce que M. Salmond est très occupé à diriger la campagne nationale.

Il n'a jamais pris la nationalité britannique, mais a quand même pu être élu député au parlement écossais et a le droit de vote au référendum, puisqu'il réside en Écosse depuis plus de six mois. Il est militant antinucléaire, plutôt de gauche quand il s'agit de protéger les programmes sociaux.

« L'Écosse est un pays merveilleux, ouvert sur le monde. L'accent n'est pas important. » — Christian Allard


John Monroe, facteur à la Royal Mail

Père de deux enfants, John est venu avec sa famille (il porte son fils sur le dos) assister à une manifestation d'orangistes, des militants protestants, qui venaient proclamer leur attachement à la couronne britannique.

Il se dit inquiet pour son emploi et sa pension de retraite si l'Écosse se sépare. Il a peur des conséquences économiques d'une séparation. Il répète ce que plusieurs disent autour de lui : « If it ain't broke, why fix it [Si ce n'est pas brisé, pourquoi le réparer] », en parlant du Royaume-Uni.

« Le pays va faire faillite si on devient indépendant. Il faudra payer plus d'impôts. Je veux protéger mon régime de retraite. » — John Monroe


Kenneth et Elliott, 16 ans, planchistes

Au Skatepark (ou planchodrome), ils sont plusieurs à se demander pour quel camp ils vont voter, car l'Écosse permet aux jeunes de se prononcer par voie de référendum dès l'âge de 16 ans.

Kenneth va voter oui, car il estime que l'indépendance permettra aux jeunes d'avoir une meilleure éducation et des emplois. 

Mais Elliot va annuler le vote de Kenneth, puisqu'il va voter non. Il ne voit pas comment l'Écosse pourrait survivre en étant indépendante.


Forbes Mc Naughton, retraité

Ancien professeur à l'Université Napier, où il enseignait la biologie, Forbes Mc Naughton est aujourd'hui guide touristique à Édimbourg.

Nationaliste de longue date, il considère que l'Écosse a beaucoup souffert des politiques du Parlement de Westminster, à Londres, au fil des ans. Il se souvient des années 50, quand des centaines de milliers de jeunes Écossais sont partis à l'étranger pour trouver du travail. Il déteste les conservateurs, que ce soit Mme Thatcher ou encore l'actuel premier ministre, David Cameron.

Selon lui, les Écossais ont une vision plus progressiste des programmes sociaux et des soins de santé, et ils sauront les préserver. Il votera oui et croit que l'Écosse peut atteindre le même degré de prospérité que les pays scandinaves.

« L'autonomie, ce n'est pas assez. Le Parlement d'Écosse ne contrôle pas les décisions de Westminster sur les dépenses, l'argent pour les activités publiques, la santé, l'éducation. » — Forbes Mc Naughton


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