«Le bateau, c’était mon chalet!» - Tony Accurso

Written By Unknown on Sabtu, 06 September 2014 | 16.20

Tony Accurso, jour 4

Les années ont passé, mais Tony Accurso n'a pas changé d'avis : la présence sur le Touch d'élus municipaux et de chefs syndicaux n'avait pas à être révélée sur la place publique.

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L'entrepreneur, qui soutient mordicus n'avoir jamais fait autre chose que recevoir des amis dans ce qu'il décrit comme « son chalet », ne décolère pas à l'endroit des médias.

« Je comprends pas comment ça se fait que je ne peux pas inviter des amis, chez-nous, sans que ça fasse une histoire monumentale qui a fait couler l'encre pendant cinq ans, six ans, et que ça ne finit pas », a-t-il lancé à la commission Charbonneau.

« Pourquoi je ne suis pas capable d'inviter du monde sans que ça fasse l'objet d'une commission d'enquête? J'ai de la misère à comprendre ça : c'est des amis que j'ai invités! » — Tony Accurso devant la commission Charbonneau

Cette même colère, cette conviction de se voir réserver un traitement particulier, perçait d'ailleurs dans une écoute du 17 mars 2009 alors qu'il lançait au président de la FTQ Michel Arsenault : « Hier, j'étais avec un des VP de la Banque Nationale, y'en reviennent pas. Y dit, voyons donc : tous les présidents de banque ont été sur les bateaux de tout le monde, y'ont tous des vacances avec des partenaires, des investisseurs! »

« Regarde, les Jean Charest de ce monde, puis tous les premiers ministres, ils sont touttes là, ils se font payer la traite. Bibeau, en Floride, y reçoit Charest chez eux de façon régulière. » — Tony Accurso, enregistrement, 17 mars 2009

Et confronté à une autre écoute, celle-là déjà présentée à la commission, dans laquelle il affirme : « Si le bateau n'est plus utile pour faire du PR, je vais m'en débarrasser » il répond : « C'est une expression... »

« À chaque fois qu'on a un chum, c'est par intérêt? Non, pas dans mon cas. » — Tony Accurso devant la commission

Il n'explique pas vraiment non plus pourquoi, dans ce même enregistrement, il lance qu'il échangerait bien sa « liste d'invités contre celle de Desmarais », sinon par « curiosité ».

« D'autres hommes d'affaires ont le droit d'avoir des amis, mais moi j'ai pas le droit ? Il y a tu quelqu'un un jour qui va me ficher la paix et me traiter comme un être humain? C'est une période rough... » — Tony Accurso devant la commission

Tony Accurso a d'ailleurs relevé, comme l'avait fait Michel Arsenault lors de son passage devant la commission Charbonneau, que le patron de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Michael Sabia, avait séjourné à Sagard, le domaine du défunt homme d'affaires Paul Desmarais, et que le commissaire au lobbyisme du Québec l'avait blanchi « et c'est correct! ».

« C'est lui mon deuxième père, monsieur Laberge », a dit Tony Accurso à la commission en montrant du doigt une photo où on le voit avec l'ex-président de la FTQ et l'ex-premier ministre Robert Bourassa.

« C'est Louis Laberge qui m'a présenté à tout le monde syndical et y'ont devenu des chums. À chaque fois qu'on a un chum, c'est par intérêt? Non, pas dans mon cas », a-t-il conclu.


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