Finale | Allemagne - Argentine - Allemagne - Argentine : les clones contre les humains

Written By Unknown on Minggu, 13 Juli 2014 | 16.20

La prémisse de la finale Allemagne - Argentine grossièrement, c'est celle de la grandement populaire publicité d'un équipementier bien connu. Des clones qui ne connaissent pas l'erreur face à des génies du ballon rond prompts à risquer tout pour animer le spectacle.

Sur la pelouse du Maracana de Rio de Janeiro dimanche : une mécanique allemande rodée au quart de tour devant une Argentine artiste, tantôt brouillonne tantôt géniale.

La mathématique germanique

La sélection allemande a atteint sa pleine maturité après avoir disputé une finale et trois demi-finales dans les quatre derniers grands tournois. Sa génération dorée, couvée depuis le début du millénaire dans le nid du Talentförderprogramm, forme une équipe sans faille évidente. Même le jeu en demi-teinte du créateur Mesut Ozil n'a pas handicapé son parcours.

Là où la Mannschaft se distancie des clones, c'est dans sa créativité. Les Allemands, sous Joachim Löw, ont coupé les ponts avec la rigueur industrieuse iconique de leur passé.

Au Brésil, ils ont marqué toutes les 34 minutes, un sommet de 8 joueurs différents a inscrit leur nom dans la colonne des buteurs en route vers une pêche miraculeuse de 17 buts, surdimensionnée par le tabac passé aux Auriverdes en demi-finale.

Les cadres Bastian Schweinsteiger, 29 ans, et Philipp Lahm, 30 ans, ont l'expérience. Ils en sont à une sixième compétition internationale majeure depuis l'Euro 2004. Sans oublier le parrain Miroslav Klose, 36 ans, meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde avec 16 réalisations.

Pas étonnant qu'autour d'eux, les Thomas Müller, 5 buts à 24 ans, et autres Matts Hummels, un mur en défense et auteur de 2 buts à 25 ans, déploient l'énergie de la jeunesse sans toutefois sombrer dans son insouciance.

Pour relever le onze partant, le banc regorge de talents. Andre Schürrle a marqué 3 buts en 155 minutes, le meilleur ratio des buteurs multiples de cette Coupe du monde. Löw a même eu le luxe de se passer du prodige Mario Götze au dernier match.

Mais tout n'a pas été rose dans le parcours germanique. Le match nul de 2-2 face au Ghana a terni la fiche presque immaculée de Manuel Neuer, irrésistible devant sa cage avec trois jeux blancs en six matchs. Le Mannschaft a également erré face à l'Algérie, battue en 120 minutes.

Le sang chaud de l'Albiceleste

« L'Argentine, c'est Lionel Messi. » Voilà l'affirmation à la fois injuste et réductrice que les détracteurs de l'Albiceleste ont maintes fois répétée depuis le début du Mondial.

Il est vrai que la Puce compte quatre des sept buts des siens, mais il est loin d'être seul. Suffit de regarder Sergio Romero, héros face aux Pays-Bas avec deux arrêts en tirs de barrage.

Sept filets, c'est un bien faible total considérant la force de frappe appréhendée des quatre fantastiques, un groupuscule complété par Gonzalo Higuain, Sergio Agüero et Angel Di Maria. 

La cohésion du quatuor demeure encore source d'interrogations. Sans l'impulsion attendue, les Argentins ont remporté chacun de leurs six matchs par une marge d'un but. Autant face à la prometteuse Belgique que face à la modeste sélection iranienne.

À leur décharge, les quatre poisons offensifs n'ont été réunis dans la formation partante que pour deux matchs à cause d'une hésitation tactique d'abord, puis en raison des blessures à Di Maria et à Agüero. D'ailleurs, impossible de prédire s'ils y seront tous dimanche. Chose sûre : tous sont capables de coups de génie. Des bombes en instance d'explosion.

Comment Lionel Messi réagira-t-il face à l'Allemagne? Déterminant en début de tournoi, il s'est montré bien pâle entre Nigel De Jong et Ron Vlaar en demi-finale. On dit qu'il lui manque un titre mondial pour graver son nom à côté des Pelé et Maradona au firmament de l'histoire. Pour rejoindre les immortels, il devra trouver le moyen de s'exprimer entre Schweinsteiger et Hummels.

Mascherano ou l'art de se fendre le coeur

Si l'Argentine s'est rendue aussi loin avec une production offensive timide, c'est grâce à un encadrement défensif surprenant. Messi est peut-être le visage de cette équipe, mais Javier Mascherano en est le cœur.

Le milieu défensif, véritable bourreau de travail, a solidifié un front qu'on croyait chancelant. Son acharnement a muselé les Robin van Persie et Arjen Robben en demi-finale. Tout pour le maillot blanc et bleu!

Il fallait le voir rester dans le match après un violent contact à la tête ou encore se jeter à corps perdu devant le ballon de match de Robben à la 91e minute, quitte à s'infliger une souffrance pour le moins inattendue.

Un fougueux milieu défensif, trois poètes et un génie. L'Argentine a tout pour surprendre la stoïque Allemagne, favorite de par sa prestance.


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