Présidentielle américaine : les colistiers croisent le fer

Written By Unknown on Jumat, 12 Oktober 2012 | 16.20

La politique étrangère et l'économie ont été au coeur des échanges, parfois houleux, entre les candidats à la vice-présidence des États-Unis, jeudi soir. Le républicain Paul Ryan et la démocrate Joe Biden s'affrontaient à Danville au Kentucky, lors de l'unique débat entre eux d'ici le 6 novembre, jour de la présidentielle.

La situation libyenne a été abordée d'entrée de jeu. La modératrice du débat, la journaliste Martha Raddatz, d'ABC, a demandé si l'attaque du 11 septembre contre le consulat américain en Libye au cours de laquelle l'ambassadeur et trois autres Américains ont été tués, était le résultat d'un échec complet des services de renseignements américains.

Après que M. Biden eut promis de « mener devant la Justice les hommes qui ont perpétré (l'attaque) », son adversaire a réagi en affirmant qu'on assistait à l'échec de la politique étrangère de (Barack Obama).

Le républicain a accusé l'administration sortante démocrate d'avoir affublé les États-Unis d'une image de faiblesse à travers le monde, en raison notamment des réductions du budget de la défense.

Joe Biden a alors répliqué que M. Ryan ne racontait que « des balivernes » et n'avait rien dit de vrai. Le vice-président sortant a régulièrement ponctué les interventions de son adversaire de rires moqueurs.

L'Irak, l'Iran et les autres

Il a aussi fait remarquer que M. Obama avait promis de mettre un terme à la guerre en Irak, ce que le président sortant est parvenu à faire. Il a aussi indiqué qu'une des priorités de M. Obama était de mettre Osama Ben Landen hors d'état de nuire. Là encore, mission accomplie. M. Biden a ensuite ajouté que M. Romney, le candidat républicain à la présidence, a déjà affirmé qu'il n'aurait pas fait des pieds et des mains pour trouver le chef d'al-Qaïda, et que les troupes américaines auraient dû demeurer en Irak et en Afghanistan.

Au sujet de l'Iran, M. Ryan a affirmé qu'une administration Romney sera crédible. Il a reproché au président Obama d'avoir laissé ce pays se rapprocher de l'arme nucléaire. Mais là aussi, M. Biden lui a fait la leçon en disant que les sanctions économiques avaient ruiné l'Iran et que ce pays était encore plus isolé que le jour où l'administration Obama a commencé à exercer le pouvoir.

Le conflit afghan est ensuite venu sur le tapis. Selon M. Biden, le temps est venu pour l'Afghanistan d'assumer sa propre sécurité.

Quant à Paul Ryan, il s'est contenté de dire qu'il ne voulait pas que les États-Unis perdent les gains qu'ils ont réalisés au cours de cette guerre qui a suivi les attentats du 11 septembre 2001.

Les deux hommes se sont entendus pour affirmer qu'il est temps pour les Américains d'être moins impliqués en Afghanistan. M. Ryan a même reconnu qu'il était d'accord avec la décision de M.Obama de retirer les troupes de ce pays en 2014 mais, selon lui, la Maison-Blanche n'aurait pas dû en annoncer la date.

AvortementLe républicain Paul Ryan a également précisé sa position concernant l'avortement. Il a affirmé qu'il est en faveur du recours à l'avortement dans certains cas très limités, soit lorsqu'il y a eu viol, inceste ou lorsque la vie de la mère est mise en danger par la poursuite de la grossesse. Sinon, l'administration Romney souhaite interdire l'avortement.

Économie laborieuse

La situation économique difficile dans laquelle se retrouve le pays a bien entendu été largement discutée.

Joe Biden a estimé que le Parti démocrate a fait beaucoup pour que les États-Unis gardent la tête hors de l'eau pendant la crise financière, en ciblant principalement les familles de la crise moyenne. Le vice-président sortant a également rappelé que l'administration Obama n'a pas l'intention de réduire les impôts des plus fortunés, arguant que ceux-ci « n'en ont pas besoin ».

Paul Ryan n'a pas hésité à qualifier de « boiteuse » l'économie américaine en raison des politiques démocrates, déclarant que la situation actuelle n'a rien d'une reprise économique après une dure crise.

Match nul?

L'issue du débat n'a pas semblé soulever de consensus. Si certains sondages réalisés après le débat donnaient Joe Biden vainqueur, celui de CBS notamment, d'autres annonçaient plutôt la victoire de Payl Ryan (CNN).

Barack Obama s'est dit « fier » de son colistier après le débat. Il a estimé que celui-ci avait réussi à montrer à quel point le sort des familles de la classe moyenne lui tient à coeur.

L'équipe démocrate comptait sur ce débat pour reprendre un peu le terrain perdu depuis le premier débat présidentiel, alors que le président sortant Barack Obama a été durement attaqué par son adversaire républicain Mitt Romney. Ce dernier a été unanimement déclaré grand gagnant du début, et les sondages parus depuis ont semblé confirmer les prédictions.

Obama toujours en tête dans les États-clés

Le président démocrate reste toutefois en tête dans la plupart des États pivots. Environ 41 États du pays seraient déjà acquis à un candidat ou à l'autre, mais M. Obama reste en position avantageuse, puisqu'il conserve son avance dans les États pivots les plus importants, dont l'Ohio.

Aucun républicain n'a été élu à la Maison-Blanche sans avoir remporté cet État du Midwest.

Deux autres débats au programme16 octobre : débat présidentiel tenu devant des citoyens qui poseront eux-mêmes leurs questions sur la politique intérieure et la politique étrangère (Hampstead, New York)

22 octobre : débat présidentiel sur la politique étrangère (Boca Raton, Floride)


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