Matricule 728 : un témoin raconte sa version de l'opération du 2 octobre

Written By Unknown on Senin, 15 Oktober 2012 | 16.20

Exclusif - Un nouveau témoignage d'une personne ayant assisté à l'intervention musclée de la policière Stéfanie Trudeau, le 2 octobre dernier, vient remettre en question les actions de la matricule 728.

Catia Moreau et son conjoint habitent tout près des lieux de l'arrestation, dans l'arrondissement du Plateau Mont-Royal. À son arrivée chez elle, l'ingénieure a constaté la présence de nombreux policiers. Elle s'est réfugiée sur son balcon, où elle était aux premières loges pour observer les gestes des policiers.

Selon Mme Moreau, les policiers rédigeaient des notes préliminaires concernant l'opération. Selon elle, il est clair que les agents, qui étaient réunis en cercle, étaient de mèche pour modifier leur version des faits. Elle affirme avoir entendu Matricule 728 s'adresser à ses collègues pour leur demander d'apporter des changements à leur rapport.

« Là, je l'ai (Stéfanie Trudeau) très bien entendu dire, "écris" pas ça comme ça, parce que si ça va en cour, je ne veux pas me faire écoeurer. » — Catia Moreau

Lourdes conséquences

S'il s'avérait que celle-ci eut tenté ou réussi à influencer ses collègues pour modifier leur récit des faits, les conséquences seraient importantes. « S'il est établi en preuve que des policiers ont soumis des rapports qui n'étaient par conformes aux faits, ils pourraient faire face à des accusations, ce qui est très grave pour une carrière policière », explique le policier de la Sûreté du Québec à la retraite, Mathias Tellier.

« Quiconque tente, de quelque manière, à entraver ou contrecarrer le cours de la justice est coupable d'un acte criminel. Or, je pense que le cours de la justice, les tribunaux ont décidé que cela comprend les enquêtes », a déclaré Serge Ménard. « Je trouve qu'elle jouait là un jeu très très dangereux, parce que certainement que cela va être examiné par le directeur des poursuites criminelles. Si elle avait une condamnation pour cela, la sanction, c'est la destitution », a-t-il ajouté.

Mais M. Ménard a aussi invité le public à ne pas porter de jugement hâtif sur les événements. Il a salué l'attitude du directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Marc Parent, qui a agi dans le dossier tout en ayant « la prudence de ne pas se prononcer sur l'incident lui-même ».

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a décliné la demande d'entrevue de notre journaliste. Par contre, le porte-parole a dit prendre ses allégations au sérieux et vouloir rencontrer Catia Moreau pour entendre sa version des faits.

L'enquête en déontologie sera cruciale, car plusieurs se demandent quel sort attend la matricule 728 et si certains de ses collègues ne tenteraient pas de la protéger.

De nouvelles images dans les médias sociaux

Par ailleurs, de nouvelles images de l'opération du 2 octobre ont fait leur apparition au cours des dernières heures sur le site de partage de vidéos YouTube.

Ces images, prises par un passant, montrent une autre passante qui filme l'intervention. Cette dernière téléphone à la police pour décrire la situation dont elle est témoin.

L'auteur de la vidéo affirme que les images tournées montrent que la dame n'a pas entravé le travail des policiers lorsqu'elle-même filmait la scène.


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